L Amérique Centrale, une région du globe peu explorée lors de nos voyages. Des paysages différents, un climat varié, des activités peut être insolites, voici ce que nous réserve ce nouveau périple.
Janvier 2020
22 jours
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En raison des grèves annoncées, notre départ a pu s effectuer un jour avant sans encombre ; après avoir survolé nos belles montagnes enneigées, à nous l’Atlantique pour 11 heures de vol. On s’était dit que notre première journée supplémentaire serait sous le signe de récupération ; hé bien, il en a été tout autrement ; impossible de rester à rien faire, à nous la visite du quartier Casco Viejo. Une seule ligne de métro, mais propre, climatisé et efficace nous conduira aux alentours de ce magnifique endroit. Nous sommes le jeudi 9 janvier et tombons pile sur un jour férié où des rassemblements de population nous obligent à comprendre : le 9 janvier 1964, rupture des relations diplomatiques avec les Etats Unis suite a la répression dans le sang d une manifestation etudiante dans la zone du canal. Presque tous les commerces sont fermés, peu de monde dans les rues, le bonheur pour nous. Une petite halte pour un vrai café au Tempios Speciality Coffee. Place Santa Ana, Avenida Central, Plazza Herrera, un parcours étudié où le touriste ne peut rien rater et aura toutes les informations tout au long des étapes. 8 kms sous une chaleur accablante ne nous fait pas peur, petit plongeon dans la piscine de notre appartement aura été le final de cette première journée.

Nos belles montagnes vues du ciel  
Le chapeau Panama, le riz, les deux incontournables 
Balade dans le Casco Viejo 
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Tout Panama, le réseau solidaire français nous avait donné rendez vous ce matin à 8 heures pour un briefing nous permettant à la fois de connaître toutes les astuces mais aussi une assistance et des réductions sur certaines activités. Jean Philippe, jeune français installé ici depuis 5 ans connais le Panama comme sa poche. Hier, journée « culturelle », aujourd ‘hui, journée sportive et au plus près de la nature. Deux belles randos pour profiter de vues sur toute la ville : le parc Ancon Hill , entrée gratuite, facile à grimper et seuls au monde; puis nous enchaînons avec le parc Metropolitano, 4 dollars l ‘entrée avec une grimpette plus longue mais une vue encore plus belle. 11 kms dans les jambes, nous prenons un taxi pour nous rendre au Panaviera Bar, lieu conseillé par notre ami Jean Philippe; problème, le chauffeur ne connait pas l’endroit ; grâce à notre application Maps.me, nous faisons office de guide chauffeur. Nous voila installés au 66ème étage d’un magnifique casino de l’hôtel Marriott , au bord de la piscine à débordement qui nous offre une vue à couper le souffle , nous y restons jusqu’au coucher du soleil, photos obligatoires; sur le chemin du retour, arrêt à un supermarché pour notre repas du soir; surprise : 2 caissières et 2 gentlemen à notre service qui nous rangent nos courses dans des sacs bio.

Les deux parcs , la nature reprend ses droits 
Cocktail au Panaviera bar 
Imaginons nous à carrefour , jour de grosses courses  
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Ce matin, la visite fut consacrée au fameux canal du Panama ; une arrivée matinale est fortement conseillée; à priori, les bateaux passent les écluses de Miraflores en début de matinée. Aujourd’hui, nous avons pu voir un gigantesque bateau transportant des éoliennes, ce bateau venant de Madère, une petite heure pour ouvrir, fermer les écluses et le voilà partis vers la mer des Caraibes. Pour les amateurs de chiffres, en voici quelques uns : début de la construction en 1881 par le français Ferdinand de Lesseps. Les Etats Unis ont pris le relais en 1890 pour finir le travail qu’en 1914. Les 152 mIllions de metre cube excavés lors du creusement du canal auraient permis la construction d’une réplique de la grande muraille de Chine traversant les Etats Unis d’Est en Ouest. Et si tout ceci était placé sur un train, la longueur du train serait égale à 4 fois le tour du monde. Pour chaque bateau, 200 millions de litres d’eau douce sont reversés dans les océans. Il y a entre 25 et 45 bateaux par jour qui traversent les écluses, le prix du passage le plus élevé pour un bateau transportant 14000 conteneurs a été de 1 million de dollars en 2017. Apres ces moments de culture panaméenne, nous voila partis pour la jetée Causeway qui unit les îles de Naos, Perico et Flamenco; ici jolie balade de 10 kms à vélo sur la longue piste cyclable, quelques nuages étaient les bienvenus, car bien entendu, cette balade s est effectuée entre midi et deux!!! Au menu, ceviche de poulpes et crevettes sur le pouce, un régal. Et pour le dîner petit resto bien sympas avec un assortiment de spécialités panaméennes, trop copieux, mais bonne adresse « El Trapiche », les serveurs tous chapeautés du fameux Panama !

Le canal du Panama en pleine activité 
Isla Flamenco 
Ceviché local sur le pouce 
On na pas fini d en voir !  
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Bye bye Panama City et notre sympathique appartement idéalement bien placé lorsqu’il s agit de louer un véhicule chez Dollar, situé la porte à coté de Torres de Alba. Très rapidement, nous nous retrouvons sur une belle route parfois mal entretenue, petit conseil, ne pas rouler de nuit faute de voir les nombreux trous...La grande route laissa sa place à une magnifique départementale de montagne; notre arrivée deux heures plus tard à El Valle fut une jolie surprise : village niché dans le cratère d’un volcan dont la dernière irruption remonte à 13 000 ans ; nous n’aurions pas de chance si celui se mettait à faire des siennes. Ici, la température est plus clémente, 28 degrés, nous sommes à 600 mètres d’altitude. Nous prenons possession de notre nouvel hébergement, une pure merveille : une villa entourée d’un jardin tropical, d’un cours d eau et dotée d’une piscine, une belle trouvaille grace à Air bnb ; quelques points de repères pour l’organisation de nos 3 prochaines journées, et quelques achats de fruits et légumes aux marché local, la journée s’achève au son d’une musique latino.

Notre petit havre de paix au coeur des montagnes 
Notre petit 4X4  
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Journée cascades avec une première, chorro las mozas, petite cascade à quelques minutes à pied du parking, on ne s y baignera pas, la température de l’air n est pas maximale et celle de l’eau est plutôt basse. La deuxième, chorro el macho, toutes les deux ayant une entrée payante comme un peu partout au Panama ; petits ponts suspendus, et arrivée à une piscine naturelle : 5 dollars supplémentaires pour s’y baigner, ben voyons! On ne va pas payer, car les les températures sont identiques à celles d il y a une heure. On fera plutôt pique-nique et partie de cartes, elles sont toujours dans mon sac! Sur le chemin du retour, arrêt aux pozos de aguas termales : le visage enduis de boue aux propriétés curatives reconnues, on patiente le temps du séchage et on se délasse dans un bain d’eau chaude à 38 degrés, de couleur marron due à la terre. A noter, ici, un grand vent souffle à longueur de journée, ça décoiffe grave!

La grenouille d’or, présente uniquement dans la région est malheureusement en voie de disparition, mais reste LE symbole local 
Partie de rami, je ne dirai pas qui gagne 
Le paresseux 
Avant et après séchage de la boue 
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Aujourd’hui, nous descendons de notre montagne direction plages du Pacifique, une mer encore jamais approchée. L’eau est à 28 degrés, nous posons nos serviettes sur Pipas Beach´ plage recommandée par Jean Philippe de Tout Panama. Difficile de rester au soleil, donc nous déboursons « quelques » dollars pour obtenir un parasol et un transat, pour le 2ème transat, nous essayons de négocier, mais ici on ne négocie pas, nous sommes trop habitués à l’ Asie..... La plage est immense, à perte de vue, et personne à l’horizon, que demander de plus? En fin d’après midi, balade à cheval sur la plage, les chevaux sont bien dressés, pas de peur de se perdre, nous longeons les gros buildings, hôtels, resorts, complexes hôteliers, villas, résidences, habités essentiellement par les américains. Grâce à notre premium card de Tout Panama, nous avons une ristourne de 15%. Nous repartons vite vers nos montagnes où nous faisons une halte auprès d’un artisan artiste qui fabrique toute sorte de petits animaux en terre cuite peints à la main. Un coucher de soleil pour mon photographe préféré terminera notre escapade

Pipas playa 
 L océan Pacifique et ses plages
Au pas, c est parfait, au trot, bof 
Sur le chemin du retour, un artiste expose 
Nous avons droit à notre coucher de soleil malgré les nuages dans nos montagnes 
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Des 9 heures nous voila partis dans un drôle de 4X4 à travers la forêt sur des chemins bien cabossés avec l agence Mountain tour, référencée dans les discount de Tout Panama. Après une heure de cramponage aux barreaux de la voiture nous arrivons à Slot Canyon, une belle cascade à 3 piscines naturelles. Nous, nous ne ferons pas de plongeon, contrairement à notre jeune compagnon de voyage. L eau n est pas si froide que ça, nous en profitons jusqu a un moment d inattention où mes lunettes de soleil dégringolent des rochers et tombent dans l eau! Notre guide saute à l eau , les cherche et les trouve! Ouf. Après midi « tranquilla » ( comme ils disent ici) au bord de la piscine.

Notre fameux 4x4 
Notre petit compagnon de voyage 
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La distance n est très grande mais la vitesse autorisée étant faible, il faudra plusieurs heures pour parcourir les 150 kms. La première rencontre fut celle de la police. Arrêtés pour un soit disant excès de vitesses le gardien de ces routes nous annonce une amende de 100 dollars. Quelques secondes plus tard’ il s excuse de son mauvais anglais et nous indique que ce n’est pas 100 mais 70, comme si one hundred pouvait être confondu avec seventy. Puis voyant que nous avions une voiture de location, il a levé les bras au ciel ! Un instant plus tard’ il nous propose de lui donner 50 dollars ; avec mon parfait anglais et mon super charme, je lui propose 40 dollars qu il accepte de suite. Dans le même temps, il me demande de lui écrire les nombres en lettres en anglais pour plus qu il ne se trompe ; je m’exécute, nous payons et nous filons! Arrivés à Parita, nous mangeons dans une fonda (petit boui boui local) et nous demandons notre chemin pour aller à la rencontre du spécialiste des masques. Un vieux monsieur fort sympathique qui a reçu le 1er prix en 2017 et fier de nous métrer ses œuvres finies et en fabrication. Ces masques peuvent coûter jusqu’à 100 dollars. Un peu plus loin, nous faisons une halte à La Arena, réputée pour son pain et ses poteries. Il doit faire 40 degrés à l ombre, nous repartons très vite. Dernière halte avant notre arrivée à Pedasi, La Enea où nous cherchons un bon moment la brodeuse des fameuses robes « polleras », tenue nationale, confectionnée à la main, chacune d entre elle nécessite 10 mètres de toile de lin. Nous rencontrons donc Belkis Jeans, la talentueuse dentellière qui nous a expliqué sa technique. Les derniers kilomètres sont longs mais la surprise est belle à notre arrivée. Un charmant couple d architectes a construit une magnifique maison organique, tout est pensé naturel, construit avec des matériaux nobles et agencé avec un goût de grande qualité. Reste à trouver de quoi se nourrir dans le seul supermarché tenu par des chinois, et ce n est pas gagné !

Les masques de Dario Lopez 
Les poteries de La Arena 
Belkis Jean’ en démonstration de broderie 
Notre petite maison organique 
Accès privé pour la plage  
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Avant de prendre la route, enfin, la piste, pour Venao playa, petit arrêt dans LA boulangerie du pays tenue par un français. La baguette, le pain aux olives, les croissants... un peu de culot et nous demandons à le rencontrer, nous voici donc dans l arrière boutique le voyant expliquer à une panaméenne comment confectionner une pâte feuilletée. Notre pain acheté, une heure de piste pour atteindre la plage des surfers. Les vagues ne sont pas démesurées mais cela nous conviendra parfaitement ; pour faire du surf? Non, pour nous baigner tout simplement.

Du pain ! 
Venao beach 
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Pour accéder à l isla Iguana, pas d autre choix que de se rendre à la plage El Arsenal d où partent les petits bateaux. La traversée coûte 70 dollars le bateau pour 20 minutes, le but est de trouver des compagnons de voyage pour partager la barque, car il s agit bien d une barque à moteur. Nous sommes donc 5, ce qui réduit les frais pour tout le monde. 20 minutes, c est peu quand la mer est calme. Mais quand les vagues de 2 mètres tapent l embarcation, c est long, croyez moi. Mais ensuite le paradis s offre à nous, une plage de sable fin, une eau claire, peu de monde. On peut traverser l île à pied par un petit sentier, on croise fréquemment les iguanes’ les seuls habitants de l île avec les Bernard l hermite qui vous montent dessus pendant votre sieste. Rien sur place, ni eau, ni quoique ce soit à manger, et interdiction d y fumer, boire de l alcool, des gardes sont là pour y veiller. Le retour se fera plus rapidement, le vent nous aidant à regagner le continent. Les coups de soleil se font sentir, vivement la douche, mais ce sera pour plus tard, un nid de guêpes est en train de se construire dans notre salle de bain extérieure.... nous voila partis acheter une bombe, pas grand chose dans le supermarché. Effectivement, la bombe ne sert qu à les faire fuir, mais ne les tue pas... grrrrr.... bzzzzz..... grrrr....on va s en sortir? Réponse demain, si nous sommes encore vivants....

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Nous quittons les plages de sable blanc, les températures avoisinant les 35 degrés pour nous rendre à Boquete, ville située à 1600 mètres d altitude au pied du volcan Baru. Ici, l air est nettement plus frais et le brouillard sur les montagnes donne un air de station hivernale. Peu importe, les activités y sont nombreuses et nous n aurons pas besoin de clim. Dans un premier temps nous découvrons notre nouvel habitât et sommes, c est le moins qu on puisse dire, un peu, beaucoup surpris... un couple d allemand est venu se perdre en pleine campagne au bout d une piste et y ont construit une drôle de bâtisse. Le tout fait de containers. Un concept qui se dit écologique, anti sismique, mais qui ne nous attire pas plus que ça.... l’intérieur est froid, manque de convivialité, sommaire, bref, cet hébergement ne restera pas un de nos meilleurs choix. Nous partons à la découverte de cette petite ville, qui heureusement dévoile tous ses charmes. Petit marché artisanal, petites échoppes, nous faisons notre programme des 3 jours en dégustant un chocolat chaud fait maison et un cafe, si réputé dans cette région. L après midi sera consacré à la découverte de la campagne à dos de cheval, un spectacle à perte de vue. Vais je devenir une cavalière chevronnée??? En fin de balade, un plouf dans les sources d eau chaude : un bassin d eau tiède, un autre d eau bien chaude et un aller retour dans la rivière glacée, il paraît que c est bon pour la peau, alors, on recommence....Nous regagnons ensuite notre bunker où nos hôtes ont déjà fini de manger, il est 18h30, l heure allemande est conservée....

Dormir dans un container? On ne l avais jamais expérimenté.... 
Boquete et ses jardins 
Chocolat chaud avec cuillère en chocolat 
Mon cheval blanc, Janeiro 
Sources d eaux chaudes de Caldera
Le top modèle Panaméenne  
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Nous avons consacré toute notre après-midi à la visite d une exploitation de café. Partis sur les hautes terres sur le chemin du volcan, nous sommes accueillis par Landreth, ou Lan pour les intimes, un guide hors pair qui fait partie lui même de la « finca » familiale Don Pépé. Ici, plusieurs variétés de café sont produits : le Catturra, le Catuai, le fameux Geisha qui tire son nom du fait que celui ci possède des arômes de jasmin et plait énormément au peuple japonais’ mais qui coûte 150€ la tasse. Lan se lance dans des explications fascinantes de la graine à la tasse. Les pieds sont coupés tous les 5 ans ce qui va permettre à l arbre d exister pendant 75 ans. En 20 minutes 12 kgs de graines sont cueillies par une personne qui gagnera 5 dollars tous les 12 kgs. Une fois récoltées les graines sont lavées, extraites de leurs peaux, puis séchées sur des africain beds, triées, et enfin grillées à 250 degrés pour celles conservées au Panama. Le tout organisé par plus de 60 personnes aidées par toute une série de machines. Vint ensuite le temps de la dégustation : 5 variétés nous serons offertes dans le même esprit qu une dégustation de vin. Pour ma part, je me contenterai de sentir, regarder et écouter les réactions de chacun, n aimant pas du tout le café. Quelques averses de pluies tropicales nous ont accompagné mais un bel arc en ciel nous a salué lors de notre départ. Après ceci, une bonne douche aurait été la bienvenue, mais notre cher air bnb, n avait pas d eau dans un premier temps, puis que de l eau froide, merci! Décidément cet hébergement ne restera pas dans les annales.....

Verte foncée, verte claire, verte et rouge puis rouge en quelques semaines 
Tout un process qui s effectue  de novembre à mai 
Dégustation  
Après la pluie, un semblant de beau temps 
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Tout d abord, pour celles et ceux qui vont lire cette étape, vous êtes priés de trouver l’intrus parmi toutes les photos affichées ci dessous...Ce matin, départ pour une aventure dans la jungle et dans les airs. Rando avec une guide nous permettant de connaître presque tous les secrets de la faune et de la flore panaméenne. Je vous ferai grâce de toutes les espèces végétales et animales, n ayant déjà pas retenu tous les mots ni en espagnol ni en anglais... mais en voici tout de même : une fleur en forme d ananas qui garde l eau de pluie permettant aux petites bestioles de venir s abreuver plutôt que de descendre dans les rivières. Une autre dont les pétales mâchés servent d anesthésie pour les dentistes. Des champignons utilisés en prévention et en guérison de cancers. Des magnolias importés de France, des orchidées et la bird of paradise qui se fait coloniser par les colibris. Une altitude de presque 2000 mètres atteinte grâce à 6 ponts suspendus, longs de 110 mètres, hauts de 70 mètres, même pas peur. Et au dessus, les tyroliennes qui offrent une vue extraordinaire. Nous avons échappé à la pluie qui nous a donné rendez vous ce soir, ça tombe bien, nous partons demain matin pour la côte caraïbe sans garantie de beau temps d après les retours de certains voyageurs....

Les ponts suspendus en pleine jungle 
La flore locale 
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Après avoir bravé le brouillard, les routes jonchées de trous plus gros les uns que les autres, nous voici embarqués dans une lancha pour Bocas del Toro, petit archipel d îles au nord du Panama sur la côte caraïbe. Ici c est le pays des surfers, mais aussi du snorkling et des visites d île en île. Notre logement? Une petite merveille, une maison sur pilotis, chambre vue mer avec jacuzzi donnant sur l ocean, toute en bois et tenue par des français fort sympathiques. Les deux jours qui viennent s annoncent top avec un espoir que la météo soit des nôtres.

Le brouillard à perte de vue 
La sérénité parfaite 
Rue centrale 
Pas de soleil, mais la lumière est belle 
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2 dollars pour aller en centre ville, puis 5 dollars pour Bocas del Drago, et enfin 3 dollars pour le bateau taxi , et nous voila sur une drôle de plage. Longue mais étroite en raison de la marée haute, mais surtout bondée, musique à fond, petits restos sur la plage, le Ibiza local. Cette plage se nomme starfish, en raison des soit disant étoile de mer que nous ne verrons pas....Nous sommes samedi, peut être ceci explique cela, nous resterons quelques heures et feront le chemin retour sous la pluie.....nous retrouvons nos hôtes français qui sont vraiment extraordinaires, retenez l adresse, Bahia Paraiso guest house !

Starfish beach 
Le bus local  
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La chance !!! Ce matin, soleil, pas de pluie, pas de vent, le bateau nous attend dès 9 heures pour découvrir les merveilles de l archipel de Bocas del Toro. Réservé auprès de notre guest house, nous embarquons depuis le ponton de celle ci, le must. Premier arrêt près des mangroves où notre capitaine est tenace, les dauphins sont là, mais se cachent. Puis en voilà un, puis deux, puis trois, des dizaines, il faut être tout de même rapide pour les prendre en photo, mon photographe est là, ouf. Direction ensuite l’île de Zapatilla, où eut lieu la saison 2 de Koh Lanta. Une merveille, un paradis, un endroit sublime par sa plage, ses cocotiers, son eau turquoise, son calme, etc etc.... les photos arrivent .... puis déjeuner, enfin, il est 15h, avec au menu calamars et poulpes, un délice. Nous repartons vers le large où les étoiles de mer nous attendent, et elles sont bien là. Comment vais je faire pour sélectionner les photos..... retour le long de la cote, des images plein la tête.... un dîner concocté par nos hôtes qui sont trop contents de nous avoir eu du poisson frais, chose rare depuis quelques temps en raison du mauvais temps. Anthony, Xavier, Virginie et Ève sont au fourneaux, le plat poisson coco arrive! On évite de penser à demain, le petit avion de Air Panama nous amènera vers d autres lieux, Portobello.

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Bye bye Bocas del Toro. Vol avec Air Panama, petit avion qui nous mènera à Panama City en une heure à peine. Décollage d un tout petit aéroport, arrivée sur un autre de taille identique puisque les vols intérieurs évitent l aéroport international, ce qui est bien pratique. Nous récupérons une voiture et nous voila partis direction côte Caraïbes, vers Portobelo. Pas grand chose à voir, à part 2 forts que nous visiterons sous une chaleur écrasante. Nous rencontrons Coco, une artiste française pleine de talent qui fabrique des bijoux en ivoire, ébène et tagua, une pierre locale . Une ivoire végétale provenant du fruit du palmier à ivoire, qui contient du lait sucré apprécié par les indiens. Le fruit se durcit ensuite et se travaillera. Langosta beach a été la bienvenue pour se rafraîchir, petite plage locale où nous étions les seuls visages pâles, même si nous avons pris quelques couleurs. Les enfants panaméens sont en vacances d été, les familles au grand complet se donnent rendez vous, musique latino à fond, on en profite à l ombre d un cocotier.

Départ de Bocas del Toro 
Vue de notre appartement 
Portobelo 
Bijoux de Coco 
Le rythme local 
Ne pas payer le parking à 4 dollars mais se garer le long de la route 
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La campagne à perte de vue, quelques montagnes, la mer, les vaches et leurs petits veaux, quelques chiens mais surtout les chevaux, notre transport de ce matin. Grande balade une bonne partie de la journée avec Bonnie une jeune française installée à El Cruce et passionnée de chevaux. Actuellement, elle en possède une dizaine et propose des échappées dans ses montagnes. Traversée de plusieurs rivières, de l eau jusqu’ au genoux, les enfants et les chiens s en donnent à cœur joie tout comme nos chevaux. L après midi, retour à une activité plus relax : 5 minute de « lancha » , une embarcation de pêcheur , et nous voila sur la petite île Isla Mamey, un cailloux au milieu d une mer turquoise. Demain sera un autre jour, une autre vision de notre périple, qui se nome retour à la casa in Francia ......

Ma jument, très douce et gentille avec sa débutante  
A mi course, etape au bord de mer 
Isla Mamey’