Carnet de voyage

Sardaigne 2025

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Dernière étape postée il y a 10 jours
Vadrouille en Sardaigne
Du 30 mars au 20 avril 2025
22 jours
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Publié le 1er avril 2025
Avec Mickaël et Frans, les kayakistes !

Départ de Lomezon à 14 h pour Toulon où nous embarquons à 20h.

Embarquement sans aucun contrôle de billets pour les passagers 😳 aucune annonce durant le trajet, on a la paix.

Départ depuis Toulon, un peu moins sympa qu'un départ de Marseille 😉

Nuit tranquille dans notre petite cabine.

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Publié le 1er avril 2025

Soleil doux sur le pont dès 9h.

Bilan carbone moyen...

Petit café avec Mickaël, ça tangue un peu entre Corse et Sardaigne avant l'arrivée dans la baie de l'Asinara.

Arrivée nickel à Porto Tores à midi comme prévu.

Quelques courses chez Euro Spin.

Picnic sur une plage en sortant de Porto Tores, petit café dans une baraque qui nous fait penser au Brasil 😉

Nous cherchons une plage où débarquer les kayakistes...

de kms en kms, nous arrivons à Castesardo. Jolie ville perchée sur un piton rocheux au dessus de la mer.

Nous montons à la vieille ville et flanons dans les ruelles.

Nous entrons dans l'église Santa Maria delle Grazie, art roman, toutes les sculptures sont en bois peints. Étonnante de sobriété pour l'Italie.

Agave à cou de cygne 

Nous scrutons les environs à la recherche d'une plage accessible.

Il faudra faire quelques kilomètres avant d'arriver à l'embarcadère de San Pietro al mare pour trouver le spot idéal. L'embouchure du fleuve Coghinas, un joli parking où planter les tentes, un petit bar sympa et une voie verte, vélo/piéton...digne de géovélo 😁

Voie vélo 😳

On se dégourdi quand même les jambes en marchant 2h20 avant de s'installer vraiment. La végétation est déjà bien avancée, la digue est bien fleurie, pas très praticable en vélo...des champs d'artichauts, autrefois entretenus, un ancien système d'irrigation avec canal aérien en béton et cabanons de jardin à l'abandon jalonnent la balade.

Installation, repas, picnic dans le pré, dodo

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Publié le 1er avril 2025
Petit  déjeuner après nuit bien tranquille 


Nous quittons Mickaël et Frans. Ils vont pagayer sur le fleuve en attendant que le vent et la mer se calment 😉

Nous partons en direction d'Ozieri, presque le long du fleuve....

La campagne est verdoyante, accidentée, minérale, boisée...vaches, moutons à laine longue...

Nous arrivons sur la hauteur et sur un parc éolien géant.

De l'autre côté, en contre bas, la plaine

Pause, réserve d'eau et petit café dans un bar typique à Tula.

Picnic au bord du lac de Coghinas.

Le poster est joli, à l'abri du vent qui souffle fort.

Aujourd'hui, entre le vent, le dénivelé et la largeur des routes, je ne regrette pas du tout mon vélo 😅

Pause balade à Ozieri

Nous croisons des randonneurs à vélo, français, copains de Cathy qui faisait partie de l'équipe de Bleu Hamac 😳

Cathédrale décorée principalement de marbre clair 

Ville entre vie et perdition...bcp d'habitations délabrées, peu de commerces, entretien négligé

Nous prenons la direction de Bosa et nous mettons en quête d'un spot pour dormir...un dolmen est signalé sur la carte...ça peut être un bon plan...après 5 kms de petite route et 10 kms de pistes...on fait demi-tour...découverte de la Sardaigne agricole profonde. Tout est à moitié à l'abandon. Les arbres poussent partout, la nature semble reprendre ses droits. De jolis troupeaux de moutons paissent au détours des chemins. Leurs bergeries sont en piteux état. Entre bâtiments agricoles ou bâtiments militaires, c'est bizarre. Il y a des ruines et du fouillis partout. Et aussi des pierres et des minéraux surprenants, changeants au fil des kms.

Nous avons vu bcp de Chênes lièges encore exploités.

Par contre, pas question d'entrer dans un pré ou chemin, il y a des barrières et des clôtures partout. Nous tentons plusieurs fois et restons bredouilles.

Peut-être au bord de la mer...Bosa marina

Parking de Santa Maria del mare...

Et même pas eu le temps de penser aux poissons d'avril 😂

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Publié le 2 avril 2025
Bien dormi sur notre parking privé 😁

Nous nous dirigeons vers Bosa. Visite à travers la ville, ancienne cité de tanneurs, d'un côté du fleuve Temo, les tanneries, de l'autre côté les habitations. Nous montons à la vieille ville fortifiée à travers ruelles et escaliers. Ruelles colorées et fleuries à souhait. Il y a du logement à vendre et du logement à l'abandon...

Pause repas avec vue sur Magomadas, village perché sur une arête rocheuse, vue sur la mer 👌

Dommage, quelques déchets jonchent le sol...

Au détour d'un virage, arrêt pour remplir le jerrican...pas d'eau mais des peintures murales attirantes, nous sortons faire 3 pas dans Sennariolo ...

Pas d'eau, nous repartons quand Luciano s'arrête pour nous laisser traverser et entamer la conversation...nous nous retrouvons à boire le café chez lui 😅 un ex Grenoblois qui revient au pays pour la retraite (il travaillait à la librairie Artaud). Son jardin est chouette et généreux, il nous cueille oranges, clémentines et citrons 🤩

Vue sur Cuglieri depuis sa cuisine 

Nous réussissons à le quitter 😅 et filons à la recherche d'un spot pour s'installer pas trop tard...direction S'Archittu. Magnifique arche calcaire découpée dans la côte. On croit voir du sable blanc, il n'en est rien, c'est du calcaire érodé par l'eau et le temps.

..balade sur la lande, Iris nains,

Il va être temps de trouver...déjà, de l'eau. Luc excelle en italien et un gentil Mr nous laisse remplir bouteilles et jerrican 😉

Nous risquons encore l'essai nuraghes...sans succès. Deux "campings" sous les pins, peu attirants.

La campagne agricole a l'air moins abandonnée que celle traversée hier. Beaucoup d'oliviers et quelques champs de céréales.

C'est finalement le bord de mer qui nous attire et au bout d'une piste après Putzu Idu, le capo Mannu, sa lande et ses rochers de dentelle nous accueille. Il est presque 20h 😅

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Publié le 3 avril 2025

Après une nuit super calme au Cap Mannu, nous passons une journée cool sur la péninsule de Sinis.


Montée au phare de Capo Mannu.

Plein d'eau à Putzu Idu près d'un petit embarcadère, sous un mimosa géant.

Le quartier fait vraiment penser à certains coins du Brésil. Petites maisons basses, colorées, plus ou moins finies, route principale goudronnée routes adjacentes, perpendiculaires et en mode piste...

Petit café dans une baraque entre mer et étang Sale Porcus.

Nous vagabondons en direction de Cabras, traversons la plaine agricole, artichauts, céréales (déjà épiées), oliviers...la récolte des artichauts, violets, pointus se fait manuellement.

J'ai repéré sur le guide Michelin un restaurant qui sert les produits de la coopérative de pêcheurs de l'étang de Cabras, le Peschiera Pontis.


Au menu

Raie sauce tomate piquante, Artichauts crus huile d'olive, bottarga*, Velouté de courge/mulet fumé

Spaghetti sauce petit coquillage genre palourdes, bottarga

Café americano

*Bottarga, poche d'œufs de mulet (poisson) salées et séchées. Spécialité méditerranéenne.

Le tout, frais et délicieux, arrosé d'un vin blanc local et d'eau frizzante...c'était très bon et ça change des tortellinis que nous avaient laissé Mickaël et Frans 😅

Ensuite, balade digestive (avec 25° et les doigts de pied à l'air) dans les ruelles de Cabras, ancien village de pêcheurs, maisons basses, collées les unes aux autres. Quelques photos anciennes retracent la vie animée du village d'autrefois.

Pêcheur de mulet. 

En route pour la pointe Is Arutas, joyau de la côte au sable de quartz blanc...trop beau pour dormir peinard😉

Nous ne restons pas et partons pour Mari Ermi...le GPS nous propose un peu de pistes...heureusement que je suis avec un pilote qui n'est pas à un demi tour ou une marche arrière près 😉

Finalement, la route, c'est pratique. Nous arrivons sur une autre superbe plage de sable blanc et nous installons pour la soirée.

Douche, shampoing en pleine nature, c'est vivifiant !

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Publié le 4 avril 2025

Soirée moustiques et nuit tranquille.

Balade sur la falaise, histoire de se dégourdir les jambes et les yeux.

Mystérieuse créature, animale ? Végétale ? Qui sent fort mauvais en séchant...

Départ vers Oristano, petit tour en voiture, courses au caseificio, puis direction Arborea en longeant l'étang de Santa Giusta.

Nous traversons des zones humides, quelques flamants roses s'y promènent.

Picnic en arrivant sur les terres d'Arborea.

Robinet providentiel dans une zone fantôme 

Arborea est une zone asséchée et mise en culture par Mussolini. Une forêt de résineux a été plantée pour abriter les terres du vent marin.

Le découpage rectiligne des parcelles est impressionnant. Quelques jolies et grandes maisons sont encore bien entretenues et fleuries. Le système d'irrigation par canaux et aspersion fonctionne. La région est restée agricole et la plaine a l'air généreuse. De grandes étables sont pleines de vaches. Ici, pas de portes ni cloisons latérales, l'air circule...

Arrêt à Marceddi, village de pêcheurs, typique entre étang et mer. Partis pour quelques pas, nous marchons une bonne heure, dans le port, puis à travers la zone humide, bcp d'oiseaux et encore des fleurs à profusion.

On  a du mal à ne pas comparer avec le Brésil 😉
Plage  de la Torre dei Corsari croisée en cherchant le spot du soir...on oublie vite 😉 pas possible de s'installer 🤷‍♀️

Nous avons du mal à imaginer la belle saison ici ou la saison touristique. Aujourd'hui, nous traversons des endroits vides de toute activité humaine, d'innombrables maisons fermées, très peu de commerces...comment cela peut-il être l'été ?

Après quelques kms et qques rayures sur la carrosserie...les pistes sont étroites 😉
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Publié le 6 avril 2025

Joyeux Anniversaire Muriel !

Départ de la marina d'Arbus vers 9h.

Essai de prendre la piste pour les dunes de Piscinas...

Arrêt curieux à Portu Maga, village pour moitié désaffecté...il reste quand même un petit commerce et une gentille dame sarde pour nous faire un café 😉

On roule à travers le maquis inhabité, végétation méditerranéene, genêts, arbustes rabougris, romarins, fenouils géants, de amandiers (amandes déjà formées) ... pour arriver à montevechio, premier village minier d'une série...

Pas de visite en français, italien anglais seulement...

Nous imaginons la vie entre les années 1800 et 1980...

Passage par Guspini, vraiment, l'activité minière n'est plus 😥

Le soleil nous a quitté, nous déjeunons à Arbus, hôtel restaurant classique, le Meridiana, typique italien, marbre, rideaux ...bagno impeccable 😉 repas simple et bon.


Il nous faut trouver de l'eau et de quoi manger pour le week-end 😉 quelques kms, tours et demi-tour, nous trouvons un Spar qui ouvre à 17h30...à Fluminimaggiore. Petite ville avec de jolis jardins de papi foisonnant de fèves et de pommes de terre déjà bien avancées. Les acacias sont en fleur ! 2 mois d'avance sur le diois !

Cela nous laisse le temps de tirer des plans sur la comète pour le spot du soir.

Buggerru, spot minier sur la mer...pentes incroyables et vestiges d'une industrie autrefois faste. L'eau est magnifique vue d'en haut. La route en corniche me fait frissonner.

Nous descendons tranquillement à la cala Domestica. Ce n'est pas le spot du siècle mais un parking près d'un camping fermé et moyennement attirant, ça fera l'affaire pour aujourd'hui. D'autant qu'arrivé à la plage, à pied, nous montons jusqu'à la tour Domestica. Jolie balade sur un sentier caillouteux, fleuri, vue sur la mer et les criques...la pierre est surprenante, changeant de couleur au fil des pas.

Cala Domestica 


Picnic sans soleil mais température très douce.

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Publié le 6 avril 2025

Nous quittons la cala Domestica et continuons notre exploration minière...encore un complexe grandiose à Masua. Il y a aussi un trail et des coureurs à pied dans tous les sens. Nous ne traînons pas.

Au fond dans la mer, l'Île du Pain de Sucre 

Étape à Nebida après qques kms de descente vertigineuse, la montagne semble grattée de toutes parts et les infrastructures restantes prouvent une activité intense il y a qques années.

 Presque dans la mer,la lavoria Lamarmora

Détour par Iglesias, siège du Parco Geominerario Storico e Ambientale della Sardegna. Dommage, le musée ferme à 12h et ré-ouvre à 16h...

Brève visite à pied le long des fortifications restaurées, la cathédrale est étonnamment fermée ou alors la messe n'est pas terminée...

Toujours étonnant de voir cohabiter ruines et jolis appartements 😳

Picnic sous un nuraghes... Ceruci !

enfin accessible et ressemblant à qque chose...visitable entre 16h30 et 19h...

Nuraghes, plus anciennes constructions Sardes. Moins 1500 ans avant Jésus Christ 

Wrap sardo/blandino...délicieux 👌

Direction Sant'Antioco. Pause à Portoscuso, port industriel avec grosse usine électrique thermique.

Sans oublier la tour Sarde et les roches dentelées de la côte

Nous gagnons rapidement l'isthme de Sant'Antioco et trouvons un parking herbeux désert pour la soirée et nuit.

Balade sous la tour Cannai, l'eau fait rêver, les criques aussi.

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Publié le 8 avril 2025

Après une soirée "moustiques", une activité "chasse"...la nuit fût calme et bonne 😁

Petit déjeuner dehors sous un ciel superbe avec le bruit des vagues et des oiseaux en fond sonore.

Rapide visite de Sant'Antioco qui donne envie de plus. Charmante ville côtière, architecture "Afrique du Nord" avec toits terrasses, petites maisons collées très colorées.

Sant'Antioco depuis le bras de terre...

En route pour la Costa del Sud à travers marais et collines.

Pause café dans le petit port de Teulada. Environnement nickel propre et pourtant, difficile de trouver une poubelle où laisser nos déchets.

Les bateaux rentrent de la pêche, quelques "poulpes" dans une grande bassine.

Plusieurs itinéraires "vtt,pédestres" balisés à la journée sont tentant.

25 kms de côtes découpées, criques à kayakistes à chaque virage, tours de guet, végétation fleurie, couleur et transparence de l'eau...mélange végétal et minéral...on ne se lasse pas.

Plusieurs complexes hôteliers assez bien intégrés dans le paysage jalonnent la côte d'autre part assez peu construite.

Arrivés à Chia, pas vraiment de graines à se mettre sous la dent 😅mais un super restaurant "Mirage", c'est chic et délicieux. On se régale d'une assiette de poissons frits pour Luc et d'un filet arrosé d'une sauce citron/huile d'olive dans laquelle ont marinés céleri branche passés à la mandoline et tomates cerises hyper goûtues...huuummm ! Le tout accompagné de légumes de saison grillés. Merci papi Bastien 😉

Nous cherchons une balade digestive entre Chia et Pula, c'est difficile, tout est privé, chemins fermés, accès à des complexes vacances non ouvert...dans des forêts d'eucalyptus...nous trouvons quand même quelques tours Sardes, patrimoine important de l'île.

Arrêt au cap de Pula et balade sur le site archéologique de Nora, impeccable.

Après une grosse heure de marche sur la plage, nous gagnons Capoterra où nous avons réservé une chambre pour la nuit. Gentarrubia. En périphérie de Cagliari, hyper calme et nickel, à l'italienne 😉

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Publié le 8 avril 2025

Nuit au calme, en périphérie de Cagliari, aucun bruit à part les oiseaux du quartier. Gentarrubia (flamants roses), une adresse de B&B à recommander. Petit déjeuner copieux et bon, nous voilà prêts à quitter la côte pour monter un peu dans le centre. Nous traversons encore un marais/étang Santa Gilla, dans lequel il y a des salines. Ça fait bizarre de voir un gros tas de sel blanc, des pipelines, des cheminées qui fument noir et des usines portuaires...tout ça dans le même paysage. Il y a aussi des flamants roses et même une réserve ornithologique 😉

Pause à Senorbi pour regarder la carte et choisir l'itinéraire...

Une fontaine St Georges est indiquée...3 kms de piste...il reste une belle chapelle mais plus d'eau. Il faudrait que St Georges revienne avec son cheval. Il paraît que l'eau avait jailli de sous les sabots du cheval pdt que St Georges priait 😅

Quelques kms de chemins de terre et nous voilà au nuraghes Piscu. Très bien conservé, on voit encore les fondations des tours autour de la principale. La région en compte de nombreux, nous verrons aussi celui de Barumini sous la pluie. Et les températures baissent.

Nous arrivons à Mandas, le paysage a vraiment changé collines cultivées, vertes de céréales épiées et jaunes ...mais ce n'est pas du colza. Biodiversité assurée, bourraches énormes, graminées et fourragères en tout genre, c'est beau.

Beaucoup de moutons dans les prés, tous avec de la laine longue. On en croise sur la route, les bergers les changent de prés au klaxon de voiture 😅

Courses et plein d'eau à Mandas, picnic au soleil devant le couvent San Francesco.

Balade dans la campagne environnante, petites villes d'Escolca et Gergei, pimpantes au milieu des oliviers. Plusieurs fresques murales très jolies ornent les murs ou pignons. On devine ou trouve de nouveau nuraghes, cette fois, nous en avons vu.

Un tour de lac artificiel, presque à sec, pour tenter de trouver un spot...l'église San Sebastiano, perchée sur un rocher sculpté vraiment hors de l'eau nous impressionne.

On a beau chercher et rayer la carrosserie du trafic sur les pistes en croisant chasseurs et pêcheurs ébahis de nous voir sur leur territoire, pas de spot, à force de tourner en rond, nous revenons à Mandas, le parking est toujours accueillant et calme 😉

Une partie de Skyjo, une petite grignote et dodo.

Trenino verde

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Publié le 9 avril 2025

Nuit tranquille sur le parking du couvent de Mandas.

Direction Sadali. Les collines sont belles, parcellées par des haies végétales, minérales ou un mélange des deux. Encore beaucoup de moutons dans les prés. Les routes sont tantôt très bonnes, tantôt pleines de trous ou affaissées et il faut être prudent quand on veut se garer sur le bas côté, la marche est souvent sévère. De même sur certaines entrées de parking.

Arrêt panoramique sur le lac artificiel alimenté par le fiume Flumendosa.

Nous croisons souvent les rails du trenino verde, d'anciens viaducs, tunnels, ça doit être sympa pendant la saison touristique. Il y a même des travaux d'entretien sur la voie.

Camaïeux  de mauve aujourd'hui 😉

Arrivés à Sadali, nous ne comprenons pas tout. Un premier quartier village des années 60, avec des avenues à angle droit et ensuite, un vieux village quasi désert avec la particularité d'une source/cascade qui jaillit en plein centre village et qui s'engouffre dans une grotte. Apparemment, dans les années 1900, la vie était intense aux jardins, irrigués par la source et protégés par les murets de pierres sèches. Et aussi une activité minière (anthracite) importante dans les années 1880... Aujourd'hui ???

Nous lisons que dans les années 1900, la source et cascade sont détournées à cause des nuisances dues aux moustiques...

Seulo, Gadonni, Aritzo, en toile de fond, le massif du Gennargentu, picnic peinard au bord de la route. Les rares voitures ou fourgons d'artisans klaxonnent et nous saluent.

 On se croit en Corse, cochons, chèvres en liberté...


(Desulo, ville à flanc de colline...)

En altitude, autour de 1500m, pas de feuilles aux arbres. Luc enchaîne les virages tout en admirant le paysage, il y a peu de circulation.

Nous arrivons sur Orgosolo, quelques courses à Mamoiada. Les papis Sardes sont assis sur les bancs des places de village. Les mamies font les courses 😉

Festival de Fiat Panda aujourd'hui !

Fiat Panda, partout, toutes générations et tous les états !

Un gentil berger nous apostrophe d'un "bonjour" au détour d'une pause photo, il a reconnu les français...il y a 30 ans, il habitait Lyon 😅 Luc lui demande s'il connait un coin où poser le trafic pour la nuit, il nous indique un spot qui s'avère parfait. Nous ne devrions pas être dérangés.

Il est encore temps de faire nos pas dans la petite ville d'Orgosolo, connue pour ses fresques murales datant des années 1970. Paysans et pasteurs défendaient leurs terres contre les menaces d'expropriation et trouvent un terrain d'expression sur les murs de la ville contre l'état.

À peine installés, la pluie se met à tomber. Pas grave, on a l'apéro 👌

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Publié le 10 avril 2025

La pluie du soir n'a duré que le temps du repas et de l'écriture de l'étape 😉

Encore une nuit sans tapage.

Au loin, Orgosolo 

Notre "copain berger" passe alors que nous nous apprêtons à partir. Il nous invite à boire un café, sa ferme et sa "maison" sont au bout du chemin...

il nous prépare un café sarde, le café fait un cône avant qu'il ne visse la cafetière 😅 imaginant la force du café, Je lui demande un peu de sucre, il en met la moitié de la petite tasse...finalement, il est très bon.

Il élève brebis, vaches qu'il trait et transforme le lait en fromage et pour manger, il a des porcs...d'ailleurs, dans sa "maison", ça sent la cochonaille fumée et le fromage...

Il a été sur Lyon à l'âge de 18 ans pour des soins médicaux et pendant 3 ans à fait des aller-retour, a appris le français et est revenu en Sardaigne. Ses parents et grands-parents se sont battus contre l'installation des militaires sur les terres sardes et lui, lutte contre l'état qui veut installer des éoliennes et détruire son outil de travail 😉

Quelques courses à Orgosolo puis direction Tortoli, via Pratobello, Villagrande.

Un croisement qui vaut un arrêt, de grands arbres, 2 cabanes, des porcelets en liberté...

Un peu de grande route puis le paysage est tellement joli que la petite route qui serpente à côté s'impose.

Pause "admiration" ...

Des chevaux, des vaches, des moutons, des cochons, des pommiers sauvages, le Gennargentu...

Des piscines naturelles...

Luc reviendra cet été...

Picnic près d'un éleveur qui fait du tri dans son troupeau de vaches, il en laisse quelques unes en liberté non loin de nous. Je les guette...nous ne les intéressons pas.

Descente de Villagrande sur Tortoli, paysage époustouflant, des roches rouges, la mer bleue au loin, des maisons accrochées à la pente... une bonne douzaine de kms de descente de ouf! Encore une fois, je ne regrette pas mon vélo 😉

Nous trouvons la maison dans laquelle nous avons réservé une chambre pour cette nuit, garons la voiture et partons à la découverte d'Arbatax et de ses rochers rouges 😳

Il manque un franc soleil, c'est déjà spectaculaire. Une veine de roches rouges...

Nous continuons à marcher, espérant trouver la plage de l'autre côté du port de commerces et d'industrie...beaucoup moins romantique et instagrammable 😉 nous faisons nos pas en marchant 2 bonnes heures le long de route sans trottoir et même sans accotement...à l'heure de sortie de travail... à travers moultes déritus et sans trouver la plage...

Arrivés à la chambre, Claudia nous accueille chaleureusement, nous offre une tisane et nous indique des plans randos et restos dans un français parfait, elle a vécu 25 ans à Lyon 😅

Installation, douche et resto local, cuisine sarde, le Baïa. C'est la grand grand-mère qui prépare les pâtes fraîches pour les raviolis de la mer et de la terre, culurgientes (raviolis fourrés à la pomme de terre et au fromage de brebis) 😅

Pêche du jour frits, miam les calamars frits !

Pour le dessert, je goûte la Seadas, sebadas ou sevadas... "crêpe" fourrée au fromage de brebis frais grillé, arrosée de miel, huuummm

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Publié le 12 avril 2025

Petit déjeuner sympa avec Claudia qui nous donne des indications pour notre rando d'aujourd'hui. Nous partons à la Cala Goloritze. Une plage/crique accessible seulement à pied, 500 m de dénivelé 😉

Arrivés à Baunei, petite ville accrochée à la montagne, nous faisons qques courses et comprenons que le départ de la rando est plus loin, sur le plateau de Glogo. Prendre à droite...une petite route à 11 ou 12%, 3 virages et nous voilà déjà bien au dessus de Baunei...je serre fort la poignée de la porte et ne regarde pas trop par dessus les rambardes...

6 kms plus tard, nous voilà sur le plateau de Golgo, magnifique, les arbres poussent nombreux sur de moyens cailloux blancs, étrange et beau avec la lumière matinale.

Un panneau pour la cala Goloritze...une piste, des cochons, des boucs...un parking. Des spots pour la nuit, en veux tu, en voilà, comme quand on est à vélo...rien quand on cherche et plein quand on ne cherche pas...

La rando est fréquentée, difficile de se perdre. Encore un spectacle de mariage du monde minéral et du monde végétal...

La mer au fond sous le nuage 

Des milliers de frêles petits cyclamens poussant entre deux pierres côtoient la force de chênes verts pluri centenaires.

Ça descend et ça masse la voûte plantaire...le chemin est caillouteux et a granulométrie variable.

Avant d'arriver à la plage, nous admirons quelques courageux grimpeurs sur un rocher en forme de pain de sucre...je préfère pour eux...

 Si vous zoomez, vous verrez du monde...

La descente se termine sur un escalier qui n'a pas dû subir de visite de sécurité depuis quelques temps. On oublie vite, attirés par la couleur de l'eau 😳 incroyable 😳

C'est encore un peu frais  il n'y a pas grand monde dans l'eau 

Picnic réconfort et énergétique pour remonter !

En route pour trouver un spot, balade sur le plateau de Golgo, on repasse par Baunei et on cherche de l'eau

Baunei accroché à la montagne 

On prend une route de corniche et sur 20 kms, pas un village ni une goutte d'eau. Au détour d'un virage une indication de fontaine...demi tour, on s'engage sur une piste puis on préfère aller repérer à pied. Il y a bien une fontaine à 800m, le berger du coin qui rentre ses bêtes nous confirme qu'il y de l'eau, on remplit la douche Decathlon et on repart...

On arrive au passo Genna Silina, le col d'où nous partirons pour le canyon de Gorropu demain matin.

On s'installe sur une plateforme à côté du camping. Luc se met à prendre sa douche sous le hayon...le gars du camping arrive... et nous explique que nous sommes sur le camping...non fermé pour que le paysage soit plus joli, ce qui n'est pas faux...il nous demande 25 € et nous donne accès à l'eau, l'électricité, la douche chaude...que j'apprécie.

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Publié le 13 avril 2025

En route pour le canyon de Gorropu 500m de hauteur et de 4 à 10 m de largeur, un des plus profonds et surtout étroit d'Europe.

Au col, les animaux déambulent tranquillement au col, il n'y a pas de loup en Sardaigne, ils ne savent pas nager 😅

Le seul prédateur qui existe ici est l'homme nous dira un jeune plus tard.

Passo Genna Silina

Premier cadeau du matin, une talle de pivoines à peine en fleurs, nous sommes à 1000m.

Le canyon commence à 367m...la descente est très raide, sans répit, je regarde où je mets les pieds et lève souvent la tête pour admirer et me sentir bien petite...

La coulée verte clair,c'est la végétation le long du torrent qui sort du ventre de la terre 

Arrivés à l'entrée du canyon, nous payons 6 € chacun pour continuer la visite, seuls, à travers d'énormes rochers. Le jeune est sympa, il nous donne quelques explications en français, nous sommes avec 2 autres randonneurs français.

Après tous ces efforts et cette concentration pour "escalader" et rester debout, le picnic s'impose. Pas de soleil aujourd'hui, il fera moins chaud pour remonter les presque 700m en direct.

Nous prenons le temps d'admirer les reproduction d'anciens abris de bergers, les cuiles.

Et toujours ces arbres centenaires, les Chênes verts, les genévriers géants et les Corbellozzo (arboussier ) aux formes adaptées aux aléas climatiques.

Nous arrivons au col en même temps qu'un gros nuage de brouillard et seulement 11°. On se met vite en quête d'un hôtel à Dorgali, l'agriturismo sollicité n'ayant pas répondu.

Dommage, le paysage est nuageux, la route SS125 en très bon état et en corniche fait envie au motard.

Nous trouvons une place pour stationner à quelques pas de l'hôtel Diffuso, caché dans une ruelle à la déco que j'imagine typique sarde. Bois foncé, murs blancs, peinture bleue...

La gentille hôtesse nous conseille un restau typique et après une bonne douche chaude, nous nous régalons de plats typiques Sardes à base de fromage, charcuterie, pâtes, pane guttiau carasau...histoire de récupérer calories grillées dans le canyon 😅

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Publié le 14 avril 2025

Petit déjeuner sympathique à l'hôtel Ghivine, albergo Diffuso.

Prêts pour les courses et une balade à la Cala Gonone. Le bord de mer est plus animé que sur la côte Est. Beaucoup plus de commerces, d'hôtels, de restaurants, pas encore ouverts et en préparatifs de saison.

Il nous manque le soleil pour admirer la mer sur le golfe d'Orosei, le gris, ça a son charme.

Luc me propose une balade en bateau avec visite de la baie et de grottes marines. Quand je vois le premier bateau tanguer et danser dans les vagues...je ne suis pas trop tentée et préfère l'option rando.

Entre maps,visorando et komoot, nous bidouillons un itinéraire. Il est quasi 13h quand nous démarrons, un bon kilomètre en bord de route,

Puis sur un chouette chemin en balcon, à flanc de coteaux. Un nouveau camaïeu de marron, violet avec une roche qui ressemble à de la pouzzolane, mélangée avec les verts, jaunes, bleus de la végétation ...👌

Après 3 bons kms, nous amorçons la descente vers la crique de Cartoe...

On l'imagine  en bas...

Je trouve la descente un peu technique, Luc m'attend patiemment et me rassure trouvant le sentier magnifique et sécure. C'est vrai que la pierre ne roule pas sous nos pieds. Je dois juste bien regarder où je les pose et parfois me rattrape aux branches ou aux rochers...

Pas de soleil et même un gros nuage qui nous suit, heureusement les pancrace d'illirie ponctuent la descente, cadeau.

Surprise en arrivant presque à la crique, nous croisons le couple du restaurant où nous avons dîné la veille (le colibri), on se reconnaît et échangeons quelques gestes 😅

La plage de sable fin se montre enfin, la météo n'incite pas à la baignade et il faut remonter 🥵

Petit à petit, tranquillement, on y arrive. Le trafic est garé tout près du camping de Cala Gonone, il est 19h30,une bonne douche chaude sera bienvenue et le spot tout trouvé 😉

Une assiette de culurgiones, pâtes fraîches, raviolis, farcis de pommes de terre, ricotta et sariette...ça requinque.

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Publié le 14 avril 2025

La pluie commence à tomber quand tout est rangé et que nous sommes prêts à partir 👌

En route pour Orosei. Reprendre la route d'hier, n'y pensons pas ! Il y a un raccourci en béton qui monte raide directement retrouver la "grande route" dommage (ou tant mieux), c'est tout bouché, on ne voit rien.

On descend à la marina d'Orosei, de grandes plages de sable fin et la mer plutôt remuante aujourd'hui. Quelques pas sur la jetée à regarder la plage et les bateaux de pêches qui sont restés au port.

Avant Orosei, nous traversons une gigantesque carrière de marbre clair, de gros blocs sont en attente, la montagne est creusée de partout sur des profondeurs. Ils ne donnent pas dans le détail.

Petit café à Orosei, il pleut bien et nous ne traînons pas.

Nous roulons vers Siniscola, à travers les roches ocres/oranges/jaunes couvertes de lavande papillon (pas de photos mais c'était très joli).

Nous longeons des kilomètres de murs ou clôtures qui ferment des pâturages plus ou moins arborés. Quelques vaches ou moutons...

La mer n'est pas loin et nous descendons à la Caletta. Petite bourgade avec un port de pêche et de plaisance et aussi des spots de surfeurs ( vus les parkings de fourgons).

Sur la jetée, une fresque céramique et peinture nous attire

Vue la météo, nous optons pour un restau, le Deamama nous attend. Poisson frais du jour grillé et délicieux anti-pasti: calamar, carciofo, bottarga, finocchio...

En dessert, pour moi, du cédrat confit au miel et pour Luc, une valeur sûre, le tiramisu, très bon ici 😉 finalement la pluie s'est arrêtée le temps du repas...

Nous remontons vers Olbia, un peu dans les terres, nous ne croisons personne, retrouvons qques Fiat Panda, des 4x4 destroyes qui ne doivent pas passer au contrôle technique ni au contrôle pollution...il y a vraiment une odeur particulière liée à la circulation dans les campagnes.

Pause à Ala dei Sardi, petit village qui a gardé des maisons de granit et quelques fresques murales

Les locaux nous regardent bizarrement, sans doute surpris de notre présence chez eux 😉

C'est l'heure de la traite nous les voyons charger les bidons dans les 4x4, pick-up et partir à travers la montagne.

Encore beaucoup de chêne liège dans cette partie de l'île.

Activité autour du liège 

Pause nuit à Monti, cité du Vermentico, un vin que nous irons découvrir à la coopérative demain en pensant à Odile et Luc 😉

Nous nous calons sur un belvédère, au pied d'un pilone rempli d'antennes et d'une statue qui implore le ciel.

2 parties de skyjo avant notre minestrone et dodo.

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Publié le 16 avril 2025

Un peu de pluie, de vent cette nuit et le doux bruit des gouttes sur la carrosserie nous ont bercés. Par contre, nous ne devons pas être trop électrosensibles...les multiples antennes n'ont pas eu l'air de nous gêner.

 soleil matinal sur Monti

Arrêt à la cave coopérative de Vermentino.

Nous avançons vers Olbia et sa banlieue, l'ambiance change, ville puis tourisme aisé.

Une étape dans le golfe d'Aranci, petit port commercial plus ou moins en déclin. Pont routier près de la gare et du port qui menace de tomber, fermé en attente...

Rues adjacentes moins tentantes

La nature reste belle et le petit café du matin de rigueur 😉

Nous longeons la Costa Smeralda et franchissons un vrai cap. Nous avions lu que le Nord Est de l'île était "réservé" à la Jet7, ça doit être une réalité. Des trottoirs séparés de la route par une bordure végétalisée, des murets de pierres sèches sans trous, des pelouses tondues et irriguées, des locaux pour les poubelles fermés et badgés, des hôtels et restos de luxe, aucun magasin d'alimentation ni supermarché, d'immenses parkings payants pendant la saison touristique...des artisans et paysagistes dans toutes les propriétés

Zoomer  sur la résidence et les engins de chantier sur la gauche...

Nous trouvons un parking tranquille du côté de la pointe du volpe pour notre pause picnic.

Poto Rotondo, Porto Cervo...

Santa... 

Le paysage côté terre, toujours mélange de minéral, végétal nous séduit encore. Brève visite au Capo d'Orso, nous reviendrons demain s'il fait beau.

Arrivés à Palau, nous trouvons le camping où Mickaël est installé, il a bien caché sa tente et il est sur l'eau.

Installation, douche et resto, Da Robertino, pâtes et poissons frais 😉

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Publié le 19 avril 2025

Météo grise pour notre dernier jour de balade.

Mickaël a besoin de pagayer...

Nous partons quand même à pied prendre le ferry pour l'île de Maddalena.

20 minutes de ferry et nous débarquons sur Maddalena, rapide passage sur le port et ascension des ruelles pour prendre un peu de hauteur. La tour se révèle inaccessible, ancienne zone militaire. Il y a un peu de vue malgré les nuages.

Quelques gouttes, nous continuons à marcher le long de la route de l'autre côté de l'île, nettement moins habitée.

Une piste-sentier nous invite à descendre vers la cale Franscese. Il y a même une indication de Panificio, ça tombe bien, je commence à avoir un petit creux.

Je comprends assez vite que je vais rester avec mon creux 😅 la saison n'est pas commencée.

Passées les ruines militaires, l'endroit est superbe. Nous découvrons quelques habitations "intégrées" dans les rochers...

Le temps se gâte, les petites gouttes se transforment en grosses gouttes et le ciel n'offre pas d'espoir d'accalmie. Nous rejoignons la route et marchons jusqu'à Maddalena. L'infrastructure "évacuation" des eaux pluviales est moyennement au point, certains automobilistes nous croisent avec précaution, d'autres moins. Trempés comme des soupes, nous nous dirigeons vers le ferry retour. Entre l'attente et la traversée, nous n'avons pas trop chaud. Il reste un quart d'heure de marche pour arriver au camping de Palau. Vite une douche chaude 😉

Il pleut toujours, il nous reste une minestrone Knorr et un morceau de fromage. Ça réchauffe.

Nous rejoignons Mickaël au bar du camping pour le dessert et la tisane.

Mickaël me demande si j'ai bien reçu les infos de Corsica Ferries...je lui réponds que j'ai cru à un spam et n'ai pas ouvert le sms...mieux vaut le lire 😁

C'est une info de changement de port de départ pour la traversée...due aux conditions météos venteuses annoncées sur l'ouest...Nous devons rejoindre Olbia et non Porto Torres demain pour 13h.

La pluie se calme, Luc et Mickaël en profitent pour charger les kayaks sur le trafic. Une bonne chose de faite sans trop mouiller les derniers vêtements secs.

Soirée "sauna frais", condensation au top, rien ne sèche et il pleut toute la nuit. Le bruit des gouttes a du mal à nous bercer.

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Publié le 19 avril 2025

Ouf, la pluie s'est calmée, Mickaël ne s'est pas envolé et l'eau n'est pas montée dans sa tente. Il était vraiment installé au bord...

Les premiers jours, sous le soleil. 

Nous petit déjeunons et rangeons tranquillement et partons pour Olbia, c'est moins loin que rejoindre Porto Torres.

Nous repérons le port d'embarquement, faisons quelques courses et nous installons dans un parc pour picniquer. C'est le parc des tortues, des enfants en observent une toute petite de quelques centimètres et une dizaine de grosses prennent un bain de soleil au bord de l'eau. Picnic en compagnie de pigeons et de corneilles élégantes dans leur costumes gris et noir.

Départ d'Olbia très calme et joli.

Au revoir Sardinia 😍

Finalement, la traversée est relativement calme, plus longue qu'à l'aller de 3h mais peu agitée.

Devinez  qui boit quoi ?
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Publié le 19 avril 2025

Nuit tranquille dans notre cabine et bateau plus moderne que celui de l'aller.

Olivier nous attend pour le café, nous arriverons plutôt pour l'apéro...Véronique vient déjeuner avec nous, c'est sympa. Cathy travaille jusqu'à 17h.

Nous mettons quelques affaires à sécher au vent et au soleil dans le jardin.

Olivier nous emmène marcher 3h sur le sentier côtier du côté de Fabregas et de la forêt de Janas. Il fait très beau et la lumière de fin de journée nous offre un joli spectacle.

Tisane, douche et en route pour le dîner chez Véro.