Ciel gris et fraicheur
4h le réveil sonne : C’est l’heure de se lever
5h on descend pour récupérer notre doggy bag petit déjeuner
5h15 Le Directeur de l’agence vient nous chercher avec son chauffeur pour nous déposer à l’aéroport du Caire.
En cours de route le chauffeur s’arrête sur le périphérique pour ramasser au passage un collègue de la Société WINGS qui travaille à l’aéroport du Caire. C’est lui qui va nous accompagner afin de nous aider et nous faciliter les formalités d’embarquement.
5h 45 Arrivée à l’aéroport : notre vol est bien affiché
8h l’accompagnateur revient vers nous pour nous annoncer que notre vol vient d’être annulé.
Panique vite, vite, il faut trouver un autre vol car il n’est pas question de rester sur place, l’Egypte ferme ses portes aux français à compter du 19 mars. Il y a vraiment urgence.
L’accompagnateur fait des recherches et nous trouve un vol direct pour Paris par Égyptair.
C’est super, il faut juste repayer 2 billets pour le retour.
Pas de problème Bernard sort sa carte VISA très confiant et on attend la sortie du reçu bancaire et ne parlant qu’anglais le guichetier nous tend le reçu et l’on découvre avec surprise que la carte est refusée. Bernard réessaie une fois, deux fois toujours refusé. La tension monte. Je décide d’essayer avec ma carte idem : Carte refusée. Le mec rigole, il n’y a plus d’argent sur votre compte nous fait-il comprendre.
L’accompagnateur nous dit, maintenant il faut attendre 6h pour pouvoir recommander un billet en direct avec notre tablette. Bernard contacte Daniel pour lui demander de commander un billet par internet. Daniel fait plusieurs essais sans succès. Il se retrouve sur des sites comparatifs mais ne peut pas commander. Les choses se compliquent et d’un coup de baguette magique Bernard se dit : mais j’ai une assurance annulation. L’espoir renaît... Bernard appelle l’organisme à qui il explique nos déboires et en 10’ il nous trouve 2 billets avec la compagnie Turkish Airlines jusqu’à Budapest et ensuite il faudra récupérer les valises pour les faire réenregistrer sur un vol d’Air France direction Paris CDG. On reçoit les billets par internet avec un départ à 11h30 et il est déjà 9h45.
La facture de téléphone va être salée.
Tout est ok on se dirige vers le 1er contrôle bagages et là, stop, le contrôleur ne veut pas nous laisser passer. Après des échanges verbaux entre l’accompagnateur et le contrôleur on découvre que l’on n’est pas dans le bon terminal.
Demi-tour il faut ressortir de l’aéroport avec nos bagages pour rejoindre par l’extérieur le bon terminal T2-3. Pour enfin faire enregistrer les valises. Ouf c’est fait. On nous a donné des papiers à renseigner au sujet du coronavirus. Nous passons la douane, tampon sur le visa et c’est terminé.
Il est 12h et nous décollons direction Budapest.
Nous sommes dans un avion bruyant avec des bruits de ferrailles qui cognent. Il y a beaucoup de vent et ce n’est pas très rassurant mais il faut positiver nous sommes partis.
Nous avons droit à un petit plateau repas pendant le trajet d’une durée de 2h.
14h. Arrivée à Budapest..
Il faut faire vite pour récupérer les valises car il faut repasser à la douane et refaire contrôler les papiers car nous changeons de compagnie « Air France ».
« C’était ce que nous avions compris au départ du Caire » …
A la sortie de l’avion on arrive dans le hall pour le contrôle des passeports. Il y a différentes files pour passer et pas de chance on se trouve dans une file à problème et on est bloqué. Il faut, soi-disant, remplir un document (qui par la suite ne nous servira jamais) (heureusement ce sont eux qui écrivent) et nous voilà de nouveau stopper mais là c’est avec la police. Les choses se compliquent et le temps passe très vite et l’avion va bientôt décoller à 16H25 prévu et nous ne savons toujours pas pourquoi on est bloqué.
Après 20’ d’attente et de discussion (Après moult gestes et gesticulations - car personne ne parle français - certains diront , vous n’avez qu’à parler anglais) on se fait accompagner avec un policier pour enfin rejoindre le tapis des bagages et surprise : le tapis est à l’arrêt et pas de bagages. De nouveau on attend quelques minutes on fait le tour de tous les tapis sans succès et on décide de faire une déclaration de perte. Bernard espère que malgré tout nos valises ont bien été transférées sur le vol Air France.
Direction comptoir d’Air France pour faire vérifier notre carte d’embarquement. Tout est ok.
On traverse l’aéroport en passant par l’extérieur et on vérifie le numéro de la porte correspond à notre prochain vol : gate A21
Arrivée au contrôle de la porte A21 nous présentons nos billets et surprise le contrôleur nous explique qu’il y a un problème avec nos billets. Heure du vol ok – destination ok; Et effectivement dehors l’avion est un EASY JET et nous on est sur Air France. Innocemment je me dis que peut-être A.F. a annulé son vol et qu’il faut que l’on prenne EASY JET mais pas de chance il n’y a plus de place dans cet avion.
Grâce à un passager français on découvre que les départs A.F. se trouve dans un autre endroit de l’aéroport et nous voilà repartis pour retraverser l’aéroport et l’on regarde de nouveau le panneau d’affichage et il se trouve que les avions avaient les mêmes aéroport d’arrivée et horaire.
Devant le panneau d’affichage bizarre on ne voit pas le n° de la porte (nous voilà de nouveau inquiets)
Et on finit par comprendre que l’annonce se fera dans 8’.
Avec toutes ces allées et venues il est 16h et le départ est à 16h25.
Il est quand même 16h10 et toujours pas confirmation sur nos valises.
Ouf : départ AF porte A7. pour CDG et nous voilà repartis et tous ces déplacements aux pas de course.
On présente nos billets, l’hôtesse vérifie si nos valises sont bien embarquées et SURPRISE, elles sont bien dans l’avion pour Roissy. OUF!
Tout est ok. 15’ plus tard on embarque.
Pour terminer le voyage en beauté nous faisons le retour en classe Business :
Nous ne sommes que quatre : accueil et service Royaux
Champagne à volonté, plateau petits fours et digestif.
Souvenir du retour : petites cuillères et doudou rouge…
Fin d’une aventure qui a durée 12h.
Francis est là et nous rentrons chez nous.
Un grand merci à tous ceux qui nous ont aidé.
Pour la Jordanie, ça sera pour une autre fois.
Enfin, nous sommes sur Air France et en business class et très bien servis.