étapes urbaines à Lisbonne et Porto, vignes dans le Douro, plages sauvages de l'Alentejo, et riche patrimoine du Centre
Du 26 juillet au 9 août 2017
15 jours
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Notre périple au Portugal va nous faire traverser plusieurs régions et ambiances : les villes Lisbonne (pour commencer) et Porto (pour terminer), le sud et les plages sauvages de l'Alentejo (au-dessus de l'Algarve), le centre et son riche patrimoine, et la région du Douro. Les distances restent raisonnables, le soleil est au rendez-vous, le rythme est tranquille.

Pour commencer donc, nous arrivons à l'aéroport de Lisbonne à 19h35. Un petit trajet en métro, et nous voici à notre appartement Airbnb non loin de la station Intendente.

Le quartier n'est pas particulièrement touristique, avec des coins réhabilités (beaux immeubles et restaurants branchés), mais aussi une rue en particulier, la rua dos Anjos, qui témoigne encore de sa réputation de 'quartier de la drogue'.

Mais aucun souci du côté de notre appartement, tout à fait correct (seul hic : il fait chaud, on dort la fenêtre ouverte, et il y a du bruit...comme celui des voitures sur les pavés lisboetes).

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Première journée de découverte de Lisbonne.

Nous décidons de partir à pied, et expérimentons ainsi la randonnée sur pavés glissants en chaussures estivales.

On se perd un peu aux alentours du centre hospitalier, et on finit par arriver au Miradouro de São Pedro de Alcântara, malheureusement en travaux (donc on ne voit pas grand-chose de la vue). Juste à côté, l'arrivée de 'l'ascenseur da Gloria', tout tagué, est pittoresque.

Nous descendons ensuite dans le quartier de Bairro Alto en suivant le trajet de l'Elevador da Bica et en prenant les petites rues perpendiculaires. Le quartier est bien calme à cette heure.

Nous arrivons au Mercado da Ribeira, bien connu des touristes, un marché couvert avec des stands de spécialités culinaires en tout genre. Il y a un monde fou, les tables sont bondées. On met un moment à faire notre choix parmi les stands, puis à trouver une place. C'est bon mais un peu cher quand même.

Nous arpentons ensuite le quartier du Chiado, les rues offrent des points de vue sur le château en face, les places permettent de se poser à l'ombre en terrasse.

Nous tombons par hasard sur la jolie place Largo do Carmo, où nous faisons une pause. De là, derrière le couvent, on peut accéder gratuitement à la passerelle de l'Elevador de Santa Justa et jouir de la vue (sans faire la queue pour monter au sommet).

En fin de journée la lumière est magnifique et nous restons un long moment à profiter du panorama, assis à côté d'un café branché qui met à disposition de ses clients des chaises longues dans un cadre de rêve...

Toujours dans le Chiado, on teste la 'Pizzaria Lisboa', l'annexe d'un chef étoilé, aux plats bons et accessibles, d'inspiration italienne.

J3

La journée est dédiée à la découverte de Belem.

Nous commençons par la visite du monastère de Los Jeronimos, et une file d'attente en plein soleil.

Le monastère est superbe, avec ses cloîtres aux arches finement ciselées. Nous appréhendons ce que fut la richesse du Portugal il y a quelques siècles.

Après la visite nous déjeunons dans un restaurant de burgers non loin (Honorato), puis marchons jusqu'au centre culturel de Belem en cherchant l'ombre.

Le musée d'art moderne (collection Berardo), au centre culturel de Belem nous permet de rester au frais tout en profitant d'une importante collection d'oeuvres d'art.

Nous trouvons dans l'enceinte du centre un glacier, puis un jardin très agréable, avec oliviers, poufs et vue sur le Tage. On passe un long moment à ne rien faire !

Bon, il faut quand même aller voir de près la tour de Belem... en songeant dans l'air du large aux grands navigateurs partis d'ici.

Nous longeons ensuite le Tage pour revenir à notre point de départ et reprendre le tramway.

à gauche dans le jardin du centre culturel 
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Nous partons à pied de notre appartement pour l'ascension du quartier de Graça.

Rapidement, au-dessus de la jolie place restaurée Largo do Intendente (avec le magasin A Vida Portuguesa dans un bel immeuble), nous attaquons un premier escalier. Ce n'est rien en comparaison du suivant, l'Escadinhas Damasceno Monteiro ! Les ados ne sont pas contents.

Notre récompense, au sommet, est le miradouro da Nossa Senhora do monte et ses belles vues sur la ville.

miradouro da Nossa Senhora do monte 

Nous continuons vers l'église de Graça et son esplanade (largo da graça), et descendons dans le quartier de l'Alfama. Nous passons à proximité du Castelo S.Jorge, sans le visiter, et trouvons non loin un bon glacier.

Vers l'église de São Vicente of Fora - Dans l'Alfama

Nous prenons de multiples escaliers, descendons jusqu'à la cathédrale Se, puis sur l'immense praça do Comercio en plein soleil, avant de faire un peu de shopping dans la belle rua Augusta (des tee-shirts sympas dans la boutique Typographia, par exemple).

Nous tombons par hasard sur un marché de produits régionaux, touristique et convivial, le 'mercado da Baixa' sur la place Da Figueira. On y trouve des stands de produits en tout genre, de la charcuterie à la sangria. On s'achète de quoi dîner à l'appartement.

J5

Nous passons la journée à Sintra, facilement accessible en train de Lisbonne (gare rossio) pour un prix modique.

Nous arrivons en fin de matinée à destination, le temps est couvert et frais .

Un système de navettes en bus permet de se rendre dans les palais environnants.

Nous partons à pied en direction de notre premier objectif, la "quinta da Regaleira", une demeure originale et un peu ésotérique.

Le ciel se dégage, il fait beau et chaud ! (les mystères du climat portugais...)

Armés de plans du domaine, sur lesquels sont indiqués ses points d'intérêt (palais, chapelle, ...) et surtout ses passages secrets, nous partons en exploration.

La visite est ludique et plaît à nos ados. Nous traversons des passages creusés dans la roche permettant d'aller d'un point à un autre dans l'obscurité, nous débouchons au fond du mystérieux puits initiatique, ... on s'éclate.

en haut à gauche le puits initiatique 
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L'étape suivante est la visite du palais de Pena, célèbre édifice kitsch qui semble sorti d'un conte de fées .

On attend le bus, en résistant aux sollicitations insistantes et souriantes des conducteurs de tuk-tuk.

Le palais se trouve sur les hauteurs de la ville.

C'est une destination très prisée et chère. Nous prenons finalement les billets complets (parc + visite de l'intérieur). Nous ne trouvons pas l'intérieur particulièrement intéressant : l'entrée pour l'extérieur aurait amplement suffi, elle donne un bon aperçu du palais avec ses cours et tourelles.

A voir pour l'architecture inhabituelle, mais nous avons largement préféré la quinta da Regaleira.

Nous reprenons ensuite le bus pour la gare de Sintra, il y a du monde et les bus sont bondés.

Le soir, après avoir longuement hésité devant les restaurants de notre quartier contrasté, on finit par dîner au restaurant 'infame' (!), flambant neuf au rez de chaussée du bel immeuble de l'hôtel '1908'. Un restaurant 'lounge' branchouille, belle déco, et on y mange très bien.

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Direction le sud du pays, dans la région de l'Alentejo, sur le littoral Alentejano réputé plus sauvage que l'Algarve.

Nous quittons notre appartement et allons récupérer la voiture de location dans une agence en ville, à une quinzaine de minutes de marche.

Nous faisons étape à Vila Nova de Milfontes pour déjeuner. L'après-midi est déjà bien avancé et les restaurants ferment. Nous trouvons un petit restaurant-épicerie, A Portuguesa, où nous savourons salades, tartines, pâtisseries et limonades maison, dans une ambiance chaleureuse.

La petite station balnéaire a du charme, simple et sans tape à l’œil. Il fait gris et frais sur la côte.

Vila Nova de Milfontes - Quinta do Chocalhinho 

Nous logeons pour deux nuits à la Quinta do Chocalhinho, à proximité de la petite ville de Odemira. L'appartement pour 4 est très confortable, avec une belle piscine, des animaux, un bon petit déjeuner, et un accueil discret et charmant (en français) de la patronne.

Le soir, restaurant à Odemira : grillades, riz, frites... toute la simplicité de la cuisine portugaise, et c'est (trop) copieux !

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Nous passons la journée suivante à sillonner la côte, d'une plage à l'autre. De la campagne à la mer, sans stations balnéaires surpeuplées. Un premier arrêt au village d'Odeceixe, tranquille et coloré, avec sa belle plage.

Sur la côte la température atteint péniblement 25 degrés, le vent est frais et les surfeurs sont de sortie.

Nous descendons plus au sud jusqu'à l'immense plage de Bordeira. La côte est sauvage et balayée par les vents. Il n'y a pas grand-monde dans l'eau.

Seulement 2 nuits dans cette région où nous serions bien restés un peu plus, à prendre notre temps à la Quinta et dans les villages alentour.

rues et plage d'Odeceixe, plage de Bordeira 
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Nous reprenons la route pour rejoindre le centre du Portugal, et faisons un arrêt à Evora. Nous sommes surpris par les fortes amplitudes thermiques entre la côte et les terres : à Evora il fait plus de 35°.

Une jolie ville, un peu trop calme en ce début d'après-midi (il fait trop chaud, l'heure de la sieste ?). On prend de bons sandwiches et salades au 'Art café', le service est long mais on n'est pas particulièrement pressé.

Notre destination de ce soir est la petite ville de Golega, en plein centre du Portugal, où nous avons réservé 3 nuits à la Quinta dos Alamos. Golega est une ville aux maisons basses, célèbre pour sa foire nationale du cheval et sa tradition d'élevage de chevaux lusitaniens. Il y a même une immense carrière dans le centre ville.

La quinta est une grande propriété agricole, avec de belles dépendances et un bâtiment comprenant plusieurs appartements. Quelques inconvénients : le wifi qui ne marche que dans la salle du petit-déjeuner (attention, peut être rédhibitoire avec des ados...), la cour qui ne donne pas envie de prendre ses repas dehors...

La quinta propose l'activité 'équitation' qu'on réserve pour notre fille. Un propriétaire de chevaux vient nous chercher en voiture et nous emmène en ville dans sa petite écurie. L'activité consiste en une promenade dans les rues et autour de la carrière de Golega, jusqu'à un étang puis des champs où les chevaux peuvent galoper. Ma fille est accompagnée de 2 cavaliers de l'écurie, elle est bonne cavalière, mais les chevaux sont fougueux et elle doit se familiariser avec le style d'équitation portugais. Le monsieur est sympathique, les chevaux magnifiques, mais tout ça est un peu artisanal et je ne suis pas très rassurée !

A Golega 
J9àJ10

Pendant ces quelques jours dans le centre, nous explorons les principaux sites alentours, jusqu'à la côte.

En premier lieu Tomar, pas très éloigné de Golega, est célèbre pour le 'convento do Cristo', qui fut au départ une forteresse des Templiers. Le site est impressionnant : de nombreux bâtiments de styles variés, des cloîtres, l'église et sa rotonde richement décorée, les dortoirs, ... On passe un agréable moment à explorer le complexe.

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Nous allons jusqu'à Obidos, petit village très touristique, où des festivités médiévales battent leur plein. C'est joli mais bondé.

Nous nous arrêtons également admirer le magnifique monastère de Batalha, écrasé de chaleur, alors qu'un peu plus loin sur la côte, la brume recouvre Nazaré.

A Nazaré, nous nous promenons dans la ville haute, le Sitio. Nous marchons jusqu'à la plage Nord, réputée pour ses vagues puissantes. Nous ne voyons rien, seul nous parvient leur grondement menaçant.

Nous hésitons à prendre le funiculaire pour descendre à la ville basse, finalement nous ne sommes pas tentés et restons sur notre impression mitigée de Nazaré : il fait gris, on a mangé dans un restaurant moyen, et il y a trop de vendeurs de souvenirs.

Batalha 
Obidos et Nazaré
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Changement de région : cap sur le nord, avec une étape à Coimbra. L'université de la ville est la plus ancienne du pays. Nous visitons la superbe bibliothèque Joanina. Le campus historique, les bâtiments plus récents, les petites rues où l'on peut tomber sur des maisons à la décoration déjantée... L'ambiance étudiante a bien traversé les siècles.

Nous reprenons la route, passons à proximité de Viseu, et découvrons les paysages caractéristiques de la vallée du Douro : collines et vignes en terrasse. Nous logeons pour 2 nuits à la Quinta de Marnotos, à côté de Mesao Frio.

Un petit coin de paradis : de beaux points de vue sur la campagne environnante, plusieurs dépendances rénovées, des bassins, des coins où se relaxer en toute intimité, une belle piscine, et une famille accueillante. José, l'adorable propriétaire, parle français.

Sur les conseils de José, nous allons dîner au 'Gentleman restaurant' à Resende. Le repas est très bien, un peu plus élaboré que les traditionnels grillades-friture-riz.

A la Quinta 
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Journée cool. Nous arpentons les routes du Douro, de Lamego à Pinhao. Les routes sont quasi désertes, les paysages striés de vignes.

Nous cherchons sans succès un restaurant agréable où déjeuner à Peso da Regua, ville de passage à la circulation dense. Nous finissons par faire des courses au supermarché, pour un pique nique improvisé à la Quinta.

Chacun va ensuite vaquer tranquillement à ses occupations : wifi sur chaise longue, piscine, lecture...

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Nous prenons la route pour Porto, avec un arrêt à Amarante pour déjeuner. On goûte quelques douceurs dans la pâtisserie réputée de la ville : la Confeitaria da Ponte.

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Arrivée à Porto : nous déposons la voiture à une agence en ville, puis prenons le métro jusqu'au centre-ville pour rejoindre notre appartement. A la sortie de la station, non loin de la rue piétonne Santa Catarina, nous sommes séduits par l'architecture des immeubles, les faïences, ...

L'appartement est bien situé, moderne, et calme.

La ville est en plein boom immobilier et touristique : beaucoup de rénovations d'appartements, de chantiers, de grues.

Nous la parcourons à pied, séduits par ce mélange de façades et quartiers décrépis, de quelques immeubles art-déco, de places toutes pimpantes, d'azulejos sur les églises, de ruelles restées 'dans leur jus'. La ville change, il y a pas mal de touristes, mais elle garde tout son charme et est moins 'coquette' que Lisbonne.

Nous arpentons bien sûr les quais bondés de la Ribeira :

Nous montons des quais à la cathédrale Sé par des escaliers éprouvants pour les mollets (l'escadas das Verdades).

Nous flânons au pied de la tour dos Clerigos, arpentons la belle rua das Flores (avec de bonnes tartines à la Mercaeria das Flores), et les ruelles sous la cathédrale, entrons dans la gare Sao Bento, testons la bacalhau chez Maria Rita (pfff copieux, copieux... et avec des chips bien sûr), faisons du shopping rue Santa Catarina, etc.

Malheureusement une seule journée nous semble un peu court pour bien profiter de la ville. Nous repartons déjà le lendemain...