Carnet de voyage

Torii, Ramen et Shinkansen

16 étapes
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Été 2018 : deux semaines au Japon, à la découverte de ce pays déroutant et fascinant
Du 1 au 16 août 2018
16 jours
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Le Japon... La destination faisait rêver toute la famille, mais on avait aussi bien en tête qu'il allait faire chaud et humide et qu'il ne faudrait pas trop se plaindre...

Notre parcours, du 31 juillet au 16 août, est une boucle très classique Tokyo-Tokyo.

Ce que nous avons pu découvrir:


Tokyo partie 1

J1 : Arrivée - Asakusa – Senso-ji – vue du tourist information center

J2 : Ueno – Ameyoko – Akihabara

J3 : Yanaka - sanctuaire Nezu jinja – Vue du Bunkyo Civic Center - Tokyo Dome city

J4 : Jardin Hama-rikyu - Odaiba - Ginza




Hiroshima

J5 : arrivée – Peace memorial park & museum – Kagari-bi water fire

J6 : Miyajima – Hiroshima – cérémonie Lanternes (6 août)





Kyoto

J7 : visite Himeji – arrivée Kyoto

J8 : Temples Sanjusangen-do et Nanzen-ji

J9 : Kinkaku-ji - Daitoku-ji – Gion – Yasaka – Pontocho

J10 : Fushimi Inari – Nara

J11 : Arashiyama



Tokyo partie 2

J12 : arrivée – soirée à Shibuya

J13 : vue du Tokyo Metropolitan Government building - Harakuju et Omotesando

J14 : temple Gotokuji (Setagaya)– Ikebukuro

J15 : Tsukishima – Ginza – Hamamatsuchō

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Le rythme n’était pas particulièrement intensif, avec 2 ados (13 et 18 ans) qui souhaitaient profiter au maximum de leur futon et de toute connexion wifi à leur portée. Départ rarement avant 11h le matin.

A Kyoto, pas plus de 2 visites de temple par jour (sinon gare à l’overdose).

Les marches à pied furent limitées à cause de la chaleur (l’excuse… pas d’ascension du mont Misen à Miyajima, par exemple).

J’avais repéré la balade à la montagne de Nokogiriyama, au départ de Tokyo, ou la visite de Ohara, au départ de Kyoto, mais j’ai laissé tomber (avec les transports, la chaleur, et de toute façon il y a tant d’autres choses à voir dans ces 2 villes…).

Les nombreuses boutiques en tout genre placées sur notre chemin ont pu également ralentir notre rythme : elles avaient l’avantage non négligeable d’être un havre de fraîcheur climatisée, et puis tant de choses font envie… Mais combien de temps avons-nous passé à Tokyu Hands, Itoya, Mandarake, et toutes ces petites boutiques d’artisanat ou de souvenirs … ??

1
août

Nous avons atterri à Narita à 9h00 heure de Tokyo (2h du matin heure française, ...), après environ 9h30 de vol au départ de Helsinki, et un premier vol de Genève à Helsinki. Rien à redire sur la compagnie Finnair (les billets avaient été achetés en février à 900€).

Il fait 30 degrés à 9h... les vêtements collent déjà, dans la passerelle en sortant de l'avion.

1h15 de train pour Ueno avec la Keisei Main Line puis 5mn de taxi, et nous voilà vers midi dans l'appartement réservé par Airbnb. Heureusement pour nous, il est possible de faire le check-in avant l'heure normalement prévue (15h).

L'appartement est petit mais il y a tout ce qu'il faut. Il est surtout très bien situé, entre Ueno et Asakusa, dans un quartier calme. Nous ne rencontrons pas le propriétaire (ouverture par serrure à code), mais il nous a communiqué tous les détails et consignes, et la communication avec lui par message est claire et chaleureuse.

Une nouvelle loi visant à réglementer et limiter les logements Airbnb est sortie en juin 2018, et a été suivie de désactivation d'appartements sur le site. Nous n'avons eu aucun problème avec nos 4 réservations, toutes apparemment dans les règles. Nous avons eu à fournir à nos propriétaires des copies de nos passeports, et à remplir une liste des personnes occupant leur appartement.

Avantage non négligeable de nos appartements : la mise à disposition d'un WiFi mobile, petit boîtier à glisser dans le sac à dos, bien pratique pour se repérer, vérifier un trajet (sur le site hyperdia), etc.

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Après avoir rapidement pris nos marques (comment allumer la climatisation, tirer la chasse d'eau des toilettes high-tech), nous nous rafraîchissons et nous reposons 2-3 heures avant de nous lancer dans une timide exploration dans ce nouvel univers.

Nous avons un peu de mal à émerger de la sieste, et sortons de l'appartement vers 17h30.

Direction le quartier Asakusa, avec le temple historique de Tokyo, le Senso-ji, à environ un quart d'heure de marche de notre logement. Nous découvrons le paysage urbain typique du Japon : petites rues calmes, cyclistes, fils électriques apparents, petit temple au détour d'une rue, devantures de boutiques et restaurants... Notre fils mitraille de photos.

On arrive au temple, avec sa pagode de 5 étages, sa porte massive : nous sommes directement dépaysés.

Il y a encore pas mal de touristes à cette heure, mais cela se calme vite.

Nous continuons jusqu'à l'office de tourisme de Asakusa, un bâtiment d'où l'on peut profiter d'une vue sur le site. Il nous permet également de prendre une appréciable bouffée d'air climatisé.

Nous entrons ensuite dans un restaurant au hasard (d'après les plats vus en vitrine) :porc et oignons frits, croquettes de crabe, soupe de clams. Rien d'extraordinaire mais pas cher ! On s'entraîne au maniement des baguettes.

Nous rentrons en repassant par le temple, illuminé et désert, presque pour nous tout seuls.

C'est le moment de commencer une vraie nuit...

2
août

Nous venons de nous lever, il est 11h30! Nous avons dormi plus de 12h...

Nous partons vers 13h30...

Direction Ueno avec son marché Ameyoko : Ameyoko est une rue commerçante qui longe la voie ferrée, avec des étals de nourriture (dont certaines denrées inhabituelles : calamars séchés, pattes de poulet,...), vêtements, etc. Les vendeurs hèlent les passants.

Nous testons en chemin une salle de jeux vidéos où des grappes d'ados en uniforme s'éclatent. Notre fils essaie son premier jeu.

Après un déjeuner tardif dans notre premier restaurant de sushis, nous continuons en direction de Akihabara. En chemin nous tombons sur une galerie de boutiques d'artisanat, 2k540 Aki-Oka Artisan. Le shopping commence.

Nous arrivons finalement à Akihabara, le choc : néons, musique assourdissante, salles de jeux vidéos, magasins d'électronique, de figurines de manga, maid cafés (avec les jeunes filles déguisées en soubrette ou autre costume, qui appâtent le chaland),...

Notre fils teste les 'net' (ou 'UFO') catchers (ces machines à pinces à manier avec dextérité pour tenter d'attraper des cadeaux)... Et gagne une peluche de chien shiba! Il a par contre échoué à attraper Pikachu. On a bien ri.

Bien sonnés par l'effervescence du quartier, nous décidons d'acheter de quoi manger dans un supermarché. Nous tournons en rond à la recherche de la station de métro, sans succès malgré Google maps, et rentrons finalement à pied à l'appartement.

3
août

Ce matin, je pars acheter de quoi prendre un petit déjeuner dans une boulangerie juste à côté. On goûte les beignets fourrés à la pâte de haricot rouge, c'est bizarre.

Départ à 12h30 aujourd'hui, il fait toujours très lourd, on transpire à grosses gouttes.

Nous passons dans le grand parc de Ueno, avec sur notre chemin beaucoup de grands musées, que nous ne visitons pas. Nous continuons en direction du quartier de Yanaka, relativement préservé des bombardements de 39-45.

Dans les rues tranquilles on découvre de petits temples et cimetières attenants.


On fait les boutiques dans la rue principale, puis on cherche un restaurant dans la chaleur accablante.

Par hasard nous voilà dans un restaurant de ramen, 'Menya Hidamari' (10 places tout au plus) : ces nouilles servies dans un bouillon avec de la viande. Nous commandons à la petite machine automatique à l'entrée, prenons place au comptoir en observant les 2 cuistos au travail. Nos assiettes arrivent et nous sommes agréablement surpris. Ramen approuvé ! Excellent pour environ 6 euros.


Nous partons ensuite visiter le sanctuaire de Nezu jinja situé à 15 minutes à pied : joli, calme, zen, la promenade est agréable.

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Changement de décor ensuite : nous prenons le métro pour le Bunkyo civic center, pas très loin, pour admirer gratuitement la vue sur Tokyo du 25ème étage : le panorama est impressionnant, la ville s'étend sous nos yeux à perte de vue.

Nous avons vue sur le parc d'attractions et le centre commercial de Tokyo Dome city, en particulier sur le 'thunder dolphin' (des montagnes russes) : ça a l'air terrible (130km/h, avec une descente vertigineuse...)

On repart vers le fameux parc, un peu désuet : Junior et son père vont goûter aux sensations fortes. Ils reviennent ravis, "c'était génial !".

Nous prenons le frais dans le centre commercial, puis nous nous attablons pour un bon repas façon 'kaiseki' (loin d'être gastronomique) : le plat principal et le riz sont accompagnés de petits bols pour la soupe miso, les condiments, les petits légumes. Ce sera salade saumon avocat pour tous sauf notre fils qui teste l'anguille (approuvé également).

Nous rentrons ensuite en métro : notre pocket wifi n'ayant plus de batterie, nous prenons un petit coup de stress pour trouver la station et l'itinéraire (en expérimentant la solitude du touriste occidental devant le plan de métro tokyoïte), mais nous arrivons à bon port !

4
août

Nous commençons cette journée par une balade au jardin Hamarikyu, accessible en bateau de Asakusa. Nous partons à pied de notre appartement pour nous rendre à l'embarcadère.

Le trajet en bateau, avec Tokyo Cruise, permet d'aller d'Asakusa à Odaiba, et pourquoi pas comme nous de faire étape au jardin Hamarikyu. Ce moyen de transport change du train et du métro.

Le jardin Hamarikyu est un parc calme et agréable, non loin des buildings. Malheureusement il fait bien trop chaud pour apprécier la promenade. Nous tentons de rester à l'ombre.

Nous décidons de prendre ensuite la ligne aérienne de monorail (Yurikamome) pour Odaiba. Nous peinons un peu à trouver la station de Shimbashi, en plein soleil au milieu des voies rapides et des buildings étincelants. Il y a de l'affluence dans la gare et le train, on est samedi, c'est le week-end et les habitants vont se divertir à Odaiba, ce quartier moderne dédié aux loisirs, avec centres commerciaux, musées.

Le paysage urbain paraît presque futuriste vu du train. Nous apercevons aussi des spectacles en plein air, avec ici des danseuses en costume à paillettes, et là une scène où des DJ diffusent de la J-pop devant une foule de spectateurs sautillants.

Nous descendons à proximité de la grande roue (palette town) et entrons dans 'Megaweb', le show room de Toyota. Des concept cars, simulateurs, et un stand de réalité virtuelle que notre fils s'empresse d'essayer. Le tout est très bien fait, une vitrine efficace de la technologie japonaise.

Nous découvrons ensuite Venus Fort, un centre commercial kitsch avec décoration à l'italienne. Nous déjeunons dans un pseudo restaurant italien cher et pas terrible. Dans le centre commercial se trouve une autre exposition Toyota, avec des voitures anciennes de toutes marques dans des décors rétro.

On repart ensuite vers le quartier de Ginza, avec ses boutiques de luxe: une toute autre ambiance !

Nous restons un long moment dans le magnifique magasin Itoya, papeterie sur plusieurs niveaux : des cartes, stylos, carnets, etc.

Nous retournons sur Asakusa pour la soirée : les enfants ont repéré un café de chouettes dans le quartier, ils y passent presque une heure et ressortent ravis d'avoir pu en caresser.

Nous tentons un restaurant sur le chemin du retour vers notre appartement : 'Sometaro', qui sert des okonomiyaki, sorte d'omelettes à la plancha. Nous laissons nos chaussures à l'entrée, et nous asseyons par terre autour d'une table avec plancha. Le restaurant n'est pas climatisé, il fait très chaud au-dessus des planchas ! L'expérience et l'accueil sont sympathiques.

5
août

Après ces 4 premiers jours à Tokyo, nous partons pour notre premier trajet en Shinkansen, à destination de Hiroshima.

Ce matin nous quittons l'appartement à 8 heures, et nous rendons à pied à la gare de Ueno. De là nous allons à Tokyo station, la principale gare de trains à grande vitesse, les 'shinkansen'.

Évidemment on a peu de mal à se repérer dans cette immense gare.

Première étape, activer nos 'JR pass' qui vont nous permettre de prendre n'importe quel train pendant une semaine. Pour cela nous nous rendons à la sortie Marunouchi Nord, au JR East Travel Center, où l'employé sur lequel nous tombons n'est pas des plus aimables.

Ensuite, nous allons au service de livraison de bagages, dans le même secteur, pour faire livrer nos 2 grosses valises à Kyoto le 7. Comme cela nous ne gardons que notre petite valise à Hiroshima.

Notre requête devant être inhabituelle (pas de livraison à un hôtel), l’employée bien aimable s’est démenée pour trouver où faire livrer nos bagages à Kyoto (à une agence à côté de la gare).

Le service de livraison de baggages 'takkyubin' permet de voyager léger. Nous avons utilisé la compagnie Yamato. Service efficace et fiable. De mémoire, environ 3000 yens pour nos 2 valises.

Nous partons à la recherche du quai dans la foule, l’œil sur la montre pour ne pas louper le train de 10h. Nous achetons vite fait de quoi manger sur le quai, des petits plateaux-repas (ekiben).

Le train arrive à l'heure, bien sûr. Avant de pouvoir monter, une équipe de nettoyage s'active en 10 minutes chrono dans les wagons, et tournent les sièges dans le sens de la marche... On s'installe, il y a de la place pour les jambes, la clim évidemment. Environ 4h de trajet, avec changement à Kobe. On se repose.

Arrivés à Hiroshima on prend un taxi pour notre appartement Airbnb. Les propriétaires nous attendent : en descendant du taxi, on voit la dame arriver en nous souhaitant la bienvenue.

Ils nous offrent un thé glacé et des petits gâteaux et nous expliquent tout tout tout (bus, visites, appartement...). Ils ne parlent pas très bien anglais, la dame s'aide d'un petit traducteur vocal pour traduire en français, ça marche pas mal ! Ils sont adorables.

L'appartement est petit, mais mignon, typique. La maison est très bien entretenue, dans un quartier calme et résidentiel, avec des lignes de bus à proximité pour rejoindre rapidement le centre-ville.

Après un peu de repos nous partons en bus pour le parc et le musée du memorial de la bombe.

Nous entrons dans le parc et le ton est donné : ambiance respectueuse et chaleureuse. Une petite vieille dame nous tend un prospectus et nous demande en anglais d'où l'on vient (France ? Ooohhhhh) et nous serre la main... Trop mignonne

Nous visitons le musée, émouvant. Une animation video reconstitue le moment de l'explosion (avant/après), l'exposition présente des témoignages écrits de familles, des photos éprouvantes, des explications sur la course à l'armement nucléaire, objets (comme la montre qui s'est arrêtée à l'heure de l'impact, à 8h15)... C'est très bien fait.

Un autre monsieur nous demande d'où l'on vient, nous dit que tous les pays doivent être amis, et qu'en foot on est number one.

Dans le parc tout le monde s'active pour préparer la cérémonie de demain matin.

Nous allons jusqu'à la rivière où des feux sont allumés devant le Dome (Kagari-bi), l'ambiance est au recueillement. Demain nous y retournerons pour la cérémonie des lanternes.

6
août

Encore une belle journée... qui commence par le trajet vers l'île de Miyajima : un tour en train puis en ferry, c’est facile, il suffit de suivre nos confrères touristes.

Miyajima est une île sacrée, l'un des sites les plus visités du pays, célèbre pour son grand Torii rouge dans l'eau. Effectivement il y a foule, quantité de magasins de souvenirs et de spécialités à goûter (ah les arrêts shopping... On sort les yens). Il suffit de s’éloigner du sanctuaire d’Itsukushima et du Torii pour trouver un peu de calme. Bien sûr il fait chaud, on transpire toute la journée, on essaie de rester à l'ombre, mais on a réussi à profiter de la journée. Et il y a la nature et la mer, appréciées après ces journées urbaines.

Nous trouvons un peu de sérénité en marchant pieds nus sur le doux plancher du pavillon Senjokaku, tout en bois, juste à côté de la pagode à 5 étages.

Nous montons au temple Daisho-in, magnifique (notre fille a trop chaud et nous attend sur un banc à l'ombre avec de l'eau, tranquille avec les biches qui se promènent dans les rues. L'une d'elle pique un paquet de mouchoirs dans son sac).

Le temple est composé de plusieurs bâtiments, nous passons de l'un à l'autre au milieu des statues.

Il y a un petit chemin bordé de statues de disciples de buddha, toutes différentes et coiffées de bonnets colorés.

Et celles-là, sont pas mignonnes ?

Nous retrouvons notre fille et prenons une bonne glace dans un café climatisé, puis nous nous dirigeons vers le sanctuaire principal, mais le monde nous dissuade finalement de le visiter. Nous préférons rester sur l'impression sereine du temple Daisho-in.

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Nous revoici au centre-ville d'Hiroshima.

Il y a encore plus de monde qu'hier, pour l'anniversaire du 6 août.

La cérémonie des lanternes a commencé, les gens mettent à l'eau des lanternes de papier couleur, après y avoir inscrit un vœu, un message de paix, un dessin d'enfant.

En attendant la nuit, nous retournons dans l'arcade commerçante à côté : nous mangeons dans un restaurant de ramen (bon, mais moins que dans le boui-boui de Tokyo), puis allons dans un librairie où nos enfants choisissent des Mangas d'occasion, et enfin notre fils et son père testent le 'jeu des tambours' dans une salle de jeux ...

Nous repassons par le parc, il fait nuit, toujours beaucoup de monde pour regarder flotter les lanternes.

L’atmosphère ressentie dans le parc, lors des cérémonies des feux (le 5) et des lanternes (le 6), et dans l’émouvant musée du mémorial, est difficile à retranscrire : un mélange de respect, de recueillement, mais aussi d’optimisme. On a du mal à imaginer qu’il y a 73 ans il ne restait rien de cette ville.

Le retour en bus à l'appartement a été laborieux: nous avons pris notre bus 6, mais au mauvais arrêt, et il a suivi un autre itinéraire qui ne nous menait pas à notre appartement. Alors qu'on s'inquiétait, le chauffeur nous a dit de descendre et de prendre le suivant. On s'est retrouvé à un arrêt au milieu de nulle part, le bus suivant est arrivé 2 min après, ouf.

C'est tout (!) pour aujourd'hui.

7
août

Journée spéciale train : départ d'Hiroshima pour Himeji avec changement à Okayama, puis trajet de Himeji à Kyoto.

Nous partons vers 10h30 de notre appartement à Hiroshima. Avant cela la propriétaire nous offre un jus de myrtilles fait maison. C'est son mari qui nous conduit à la gare en voiture. Quel accueil exceptionnel nous avons reçu de la part de ce couple !

A la gare nous avons le temps de parcourir les allées du magasin de souvenirs et de spécialités de la ville (il y en a dans toutes les gares, les japonais aiment beaucoup en ramener de leurs voyages). Nous nous achetons de quoi manger pour le train, tout est appétissant et bien présenté.

Sushi et maki, gâteaux en forme de feuille d'érable, raisins confits

Sur le quai :

les panneaux indiquent précisément quel numéro de voiture va s'arrêter devant nous... 

Dans le train :

Sièges tout confort- mon bento (très bon)

A la gare de Okayama :

Des pêches énormes bien enveloppées et petits gâteaux de Okayama 
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Arrivés à Himeji, nous avons 3 heures pour visiter le château avant de reprendre le train pour Kyoto. Nous laissons notre petite valise à la consigne de la gare, puis un peu de marche pour atteindre le château (le seul effort de la journée).

C'est le plus gros édifice en bois du pays, le plus beau et le plus célèbre des châteaux japonais. Il a résisté miraculeusement à un bombardement alors que la ville avait été détruite.

Effectivement, c'est beau. L'intérieur est sobre : à chaque étage de grandes salles tout en bois où il n'y a pas grand chose à voir.

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Nous repartons ensuite à la gare pour prendre notre train. Le timing est impeccable. Ce trajet à pied est l'occasion, comme souvent, de tomber sur des petits détails toujours étonnants : un distributeur de bonnets pour chat (???), des plots pour chantier agrémentés de petits personnages (on en a vu des roses avec des lapins à Tokyo), ou encore des bouches d’égout décorées.

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Nous voilà ensuite à la gare de Kyoto. Nous avons rendez-vous avec le monsieur qui s'occupe d'accueillir les locataires de l'appartement où nous logeons, il nous y conduit en voiture, en s'arrêtant au préalable à l'agence Yamato afin que nous récupérions nos bagages (qui nous attendent comme prévu).

L'appartement n'est pas dans un quartier touristique (il se trouve au sud de la ville, à proximité de la station de métro Kuinabashi), la décoration est minimaliste, mais il y a tout le confort et de la place.

Soirée tranquille : nous faisons des courses dans le supermarché d'à côté (pas d'autres occidentaux à la ronde). Ce n'est pas le meilleur repas du séjour, mais on se repose.

Ce soir, c'est futon pour tout le monde.

8
août

Léger désarroi au matin de ce premier jour de visite à Kyoto : par où commencer ?? direction est, nord, ouest ? Difficile de faire un choix avant de partir pour la journée, tant il y a de sites à voir.

C’est la haute saison touristique, on sent bien dans la ville que la fréquentation est élevée, issue de nationalités variées.Pendant ce séjour, j’essaie de mixer les stars de Kyoto (Kinkaku-ji, Fushimi Inari) avec d’autres sites plus confidentiels.

Ainsi, on va commencer ‘tranquille’, avec le temple Sanjusangen-do, un peu à l'écart des circuits touristiques.

Nous achetons nos pass de transport à la gare de Kyoto. Ils donnent accès aux bus et métro pendant 2 jours, pour 1700 yens.

Nous nous rendons en bus au Sanjusangen-do. A l'intérieur se trouvent 1001 statues bien alignées de la déesse bouddhiste Kannon, qu'il est interdit de photographier. Une belle introduction.

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Nous repartons en bus pour le temple Nanzen-ji, l'un des plus grands de la ville. Pendant le trajet nous entrevoyons le quartier traditionnel de Gion, et de nombreux monuments.

Nous arrivons en bordure de forêt, à l'est de la ville. La balade jusqu'au temple est agréable, de plus aujourd'hui nous sommes beaucoup moins gênés par la chaleur, il y a du vent et des nuages qui cachent le soleil de temps en temps.

Petite pause déjeuner dans un restaurant de nouilles (soba, udon), simple et bon, avec de sympathiques petites dames en cuisine.

Le complexe bouddhiste Nanzen-ji est composé de plusieurs bâtiments, portes, temples, jardins et même un pont aqueduc.

On visite d'abord le jardin de Tenju-an : étangs, nénuphars, carpes, petits ponts de bois ou de pierre, bambous.

Les jardins zens ont un effet relaxant, cela doit être encore plus beau au printemps ou en automne avec les érables.

Puis le temple Nanzen-ji Hojo : magnifiques panneaux peints, planchers qui grincent (chantent ?) sous nos pieds nus, et beau jardin sec

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Retour à la vie moderne dans le centre de Kyoto, quadrillé de rues commerçantes couvertes, comme on a pu en voir à Tokyo et Hiroshima.

Nous goûtons dans la rue des gyozas à emporter (ravioli asiatiques, délicieux) et allons manger un peu plus tard dans un restaurant dont c'est la spécialité ('Anzukko'). C'est un tout petit restaurant avec une quinzaine de places, nous nous installons au comptoir. C'est un peu cher et pas très copieux, mais excellent !

Certains ont encore faim, on prend une glace dans un café qui sert des coupes démesurées !

9
août

Nous continuons notre visite de Kyoto avec l'un de ses sites les plus célèbres : le pavillon d'or ou Kinkaku-ji. Il est spectaculaire car recouvert d'or. La rançon du succès : la foule pour LA photo. C'est le côté désagréable, mais le site, avec le pavillon et son étang, est superbe.

Au milieu les jardiniers en barque

Nous nous dirigeons en bus vers le temple Daitoku-ji, un complexe de plusieurs temples bouddhistes dans lequel nous ne visitons que le temple Daisen-ji.

Les photos sont interdites dans le temple. Il renferme en particulier de petits jardins zen rocailleux. Chaque rocher représente quelque chose : une montagne, un bateau, l'empreinte de Buddha,...

Le jardin illustre une cascade partant d'une montagne, devenant rivière, fleuve, puis "océan d'éternité".

Tout cela avec des rochers et des gravillons. Tout un art.

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Les temples commencent à lasser, nous repartons en bus vers le centre-ville, plus précisément le quartier traditionnel de Gion (où il peut arriver de croiser des geishas). Nous croisons beaucoup de touristes (japonais ou non) en kimono, mais pas de geishas.

Nous continuons jusqu'au sanctuaire de Yasaka, où il y a foule, et prenons ensuite les adorables petites rues menant au temple Kiyomizu-dera.

De jolies boutiques en chemin, et même un café hello kitty...

Bonbons bien emballés -  le "photo spot" Hello Kitty 
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Enfin, nous allons manger dans le quartier Pontocho : une rue étroite pleine de restaurants et de bars, dont certains avec terrasse sur la rivière. De sombres ruelles adjacentes abritent encore des restaurants, bars à saké... Beaucoup de monde, mais le quartier est plein de charme.

10
août

Journée chargée aujourd'hui.

Nous partons à pied pour le sanctuaire Fushimi-Inari, avec son célèbre alignement de torii dans la forêt. Nous y sommes vers 10h30, la foule est compacte, trop de monde dans les allées de torii, des groupes de touristes, etc. Nous continuons le sentier pour essayer d'échapper à la foule et pouvoir prendre quelques photos. Ça se calme effectivement un peu plus loin.

La balade complète dans la forêt prend environ 2 heures, nous ne nous éternisons pas et ne restons pas plus de 45 minutes. La magie du lieu a du mal à opérer... cela doit être magnifique désert en hiver par exemple.

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Nous prenons le train à la gare toute proche, en direction de Nara (trajet couvert par le JR pass), autre poids lourd du tourisme japonais, l'ancienne capitale du 8e siècle. Là aussi il y a foule, mais c'est moins oppressant.

Nous commençons par le célèbre temple Todai-ji et son bouddha en bronze de 16 mètres de haut. La porte, le temple, le pavillon abritant le Buddha sont immenses !



Nous continuons à marcher dans le parc où une multitude de daims s'approchent des touristes, en quête de nourriture.

Nous arrivons finalement au sanctuaire Kasuga-taisha, une merveille.


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La journée a été fatiguante, avec la chaleur, la foule, la marche, et l'accumulation des journées précédentes bien remplies. Ce n'est pas fini car arrivés dans l'immense gare de Kyoto, nous tournons en rond à la recherche d'un restaurant de sushi repéré sur Google map. On finit par demander, complètement perdus.

Au restaurant, c'est parti pour 45 minutes de queue... Mais on ne le regrette pas. On se régale, le concept nous plaît bien : on choisit les assiettes de sushi et makis qui défilent devant nous sur un rail, on paye ensuite selon le nombre d'assiettes consommées. Ça remet tout le monde de bonne humeur. C'est bon et pas cher (environ 10-12 euros par personne).

Kyoto tower vue de la gare -  sushis, makis, miam... 
11
août

Aujourd'hui nous nous rendons en train à Arashiyama (utilisation du JR Pass), tout à l'ouest de la ville, à la lisière de la forêt. C'est un lieu de promenade très apprécié des habitants : bateau sur la rivière, train touristique, et bien sûr temples et sanctuaires. C'est presque la campagne. Nous sommes samedi, et c'est la période de vacances des japonais, autant vous dire qu'il y a du monde.

Nous commençons par un tout petit temple, le Gio-ji, à une demi heure de la gare, et là il n'y a presque personne. La particularité de ce temple est son joli jardin de mousses, encore bien vertes à l'ombre des arbres. Ravissant, avec même une petite forêt de bambous à côté.

Les tablettes de bois pour faire des vœux, et la fontaine pour se purifier les mains et la bouche 

Après une petite pause déjeuner, direction le Temple Tenryu-ji, réputé pour son jardin, beaucoup plus grand. Nous retrouvons la foule. Le jardin est très beau. A chaque jardin on se dit que l'été n'est décidément pas la meilleure saison pour les apprécier (érables en automne, cerisiers et autres fleurs au printemps).

Nous traversons la célèbre allée de bambous du coin (trop de monde), et nous dirigeons vers notre prochaine étape : le Monkey Park, que notre fils tient beaucoup à visiter.

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Au sommet d'une colline des singes évoluent en liberté. Qui dit sommet dit montée : notre fille décide de nous attendre en bas. Monter pendant 20 minutes avec la chaleur est effectivement un peu éprouvant.

Il est possible de nourrir les singes en entrant dans une cabane grillagée : les humains sont en cage.

Notre fils s’amuse à nourrir ces facétieux animaux, et l'on profite pendant ce temps d'une belle vue sur Kyoto.

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Nous revoici à la gare de Kyoto. Nous décidons de nouveau d'y manger, cela évite encore des transports et de la marche. Notre appartement n'est qu'à 3 stations de métro de là.

Nous nous promenons dans ce bâtiment impressionnant.

Un début de mal du pays se fait sentir chez notre fille (trop de chaleur, trop de visites, envie de pain et de fromage et de sauce à la crème)... Ce soir au menu c'est... pizza et pâtes ! Contre toute attente le restaurant est correct. C'est vrai qu'un peu de sauce tomate basilic ça fait du bien. Ne manque que le pain.

12
août

Journée de transition, dernier voyage en shinkansen. Nous partons de Kyoto à 13h02.

Les voyages en Shinkansen ont été très confortables. En pleine période de congé des japonais, nous avions réservé nos places. Ponctualité, efficacité (la fréquence impressionnante de passage des trains sur un même quai !), et propreté évidemment.

Nous arrivons à Tokyo 2h20 plus tard. Nous prenons un autre train pour la gare de Shinjuku, et enfin un petit dernier jusqu'à notre nouvel appartement.

Nous avons donc enchaîné 3 gares énormes avec un monde fou à chaque fois: Kyoto, Tokyo, Shinjuku (celle où le nombre de passagers par jour est le plus important). Il faut regarder où on met les pieds et slalomer entre les gens, tout en suivant les panneaux indicateurs.

Heureusement, et comme avec les autres appartements, nous avons reçu de la part de la propriétaire des indications très précises, photos légendées à l'appui. Nous arrivons à bon port, dans un quartier calme et résidentiel, alors qu'à proximité se trouvent une gare et un grande avenue.

Après un peu de repos et de WiFi, nous partons en bus pour Shibuya. Évidemment, c'est un choc: néons, buildings, écrans géants diffusant des publicités, métro, foule de touristes ébahis et de jeunes venus s'amuser, magasins avec musique tonitruante. Et le fameux carrefour et ses passages piétons qui deviennent noirs de monde lorsque le feu est vert.

On retrouve l'ambiance visuelle et sonore de Blade Runner, il manque juste la pluie.

On entre dans un magasin 'mandarake', chaîne spécialisée dans les manga, animé, figurines, jeux, cartes, etc. Le paradis des grands enfants collectionneurs. Sont bizarres quand même...

Nous mangeons dans un restaurant au dernier étage d'un centre commercial, calme et familial, avec une dame toute gentille, toute contente de nous recevoir.

Retour en bus, WiFi et dodo.

13
août

Nous partons ce matin à près de 11h45 (difficile de faire bouger 2 d'entre nous), à pied, pour le Tokyo Metropolitan Government building, dans le quartier de Shinjuku. On peut y profiter gratuitement d'un panorama étendu sur la ville, au 45e étage. Le tuyau est connu: il y a une longue file d'attente pour les ascenseurs, mais ça avance vite.

Nous allons manger dans un restaurant 'Mos burger', chaîne de hamburgers japonaise. Pas mal. Nos enfants savourent.

Pendant le repas le ciel s'obscurcit : cela devait arriver, il pleut pour la première fois depuis le début de notre séjour, et bien fort. Nous devons acheter des parapluies (500 yens dans le konbini du coin).

Malgré le temps, la balade dans les petites rues entre Harakuju et Omotesando est bien agréable, c'est calme, avec des boutiques sympa, branchées.

Nous restons un long moment dans une boutique de stickers (c'est la razzia), puis sur l'avenue chic 'omotesando' dans un magasin plus classique de souvenirs, puis retour dans les petites rues pour une boutique de t-shirts originaux. La fièvre acheteuse nous a pris.


Nous allons jusqu'à la célèbre rue Takeshita Dori : on retrouve la musique forte, les boutiques flashy (beaucoup de rose), des magasins de bonbons, de peluches, de crêpes géantes, de vêtements déjantés. Sans grand intérêt.



Nous partons vite chercher un restaurant au calme : ce soir c'est petit restaurant de udon (nouilles épaisses) avec en fond sonore, entre autres, de la bonne vieille musique des années 80. C'est bon mais ça glisse entre les baguettes. Après le repas nos enfants testent les fameuses crêpes.

14
août

Nous commençons par nous rendre à l'ouest de la ville, dans un petit quartier résidentiel bien tranquille, pour visiter le temple Gotokuji, dédié aux 'Maneki neko', le chat porte bonheur, en particulier pour les commerçants.

Le temple est tranquille, l'autel où sont déposés les maneki est envahi de petits, moyens, gros chats.

Notre fils souhaite également placer une statue de chat, qu'on achète à la boutique.

Cette petite visite est agréable, on retrouve un peu de verdure, mais aussi les attaques de moustiques comme à Kyoto.

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Changement de décor dans le quartier de Ikebukuro, au nord : immenses centres commerciaux (dont l'un avec planétarium et aquarium...) , boutiques spécialisées dans les Mangas pour filles, salles de jeux vidéos,... C'est bruyant, mais moins que à Akihabara ou Shibuya, et c'est surtout moins touristique.

Shopping encore : Pokémon center (peluche et cartes pour les fans), Tokyu Hands (sorte de Monoprix géant où l'on trouve de tout, des boîtes bento à la papeterie et au matériel de loisirs créatifs, en passant par des outils, ou tout ce qu'il faut pour fabriquer un costume de héros de manga). C'est très instructif sur les objets du quotidien japonais.

Enfin, nous avons très bien mangé dans le quartier, et pour pas cher (environ 30 euros pour 4 à chaque repas) : déjeuner de sushis dans le centre commercial Seibu, au restaurant 'Katsu Midori' (notre commande, passée sur une tablette, arrive automatiquement sur des rails devant notre table) et dîner de ramen + gyozas, au restaurant 'Kailaku' (très copieux, les raviolis étaient énormes) dans une petite rue.

Nous avons été séduits par la nourriture locale… Les repas étaient bon marché et copieux: entre 3000 et 8000 yens pour 4 (soit max 15€ le repas par personne). Avec le plaisir de choisir sur place un restaurant, au hasard, selon les plats en vitrine, l’affluence, l’ambiance.

Retour en train à notre appartement, toujours impressionnés par la multitude de moyens de transport (métros, trains, de compagnies différentes) et la foule d'usagers. A Shinjuku, on cherche un moment l'accès à notre ligne de train pour notre appartement, la Keio new line...

15
août

Ambiance fin de voyage :

Nous quittons l'appartement pour rejoindre l'hôtel réservé à proximité de la gare de Hamamatsucho.

Pratique pour un départ matinal pour Haneda avec le monorail (décollage demain à 9h): Hôtel ‘Villa Fontaine’ au bon rapport qualité/prix, étonnamment calme alors que les voies ferrées sont juste à côté.

On pose les bagages et on part en métro pour le quartier tranquille de Tsukishima où la spécialité est l'omelette sur plancha (monjayaki).

Dans une rue où tous les restaurants servent ce plat et autres grillades, nous entrons dans le premier qui se présente. Très bon (meilleur que dans le premier restaurant où nous avions goûté cette spécialité, sans clim, en début de séjour). A noter : pour la première fois, pas de menu en anglais, les serveuses ne parlent pas anglais, on se fie aux rares photos du menu.

On se promène dans les petites rues où les touristes sont rares. Nous tombons sur un exemple de franponais qui nous fait bien rire, une référence à notre mégapole auvergnate.

Nous partons ensuite à pied vers Ginza pour les dernières emplettes.

Ce n'est pas la meilleure idée, car beaucoup de boutiques chics... Nous faisons les grands magasins et ressortons bredouilles. Nous entrons finalement dans une épicerie de produits alimentaires en tout genre, ce sera donc l'option panier garni pour les derniers cadeaux.

Nous retournons à l'hôtel en métro, un petit repérage à la gare de Hamamatsucho pour demain matin, puis recherche de restaurant. Dans le quartier, pas de touristes, mais des 'salary men' qui vont boire et manger avant de prendre le train. Nous croisons beaucoup de gens en chemise blanche et pantalon (ou jupe) noir.

Pour notre dernière soirée, ce sera un repas façon 'tapas' avec de la bonne viande de bœuf grillée (ça faisait longtemps !), et une ambiance sympathique.

Nous avons du mal à réaliser que nous serons bientôt rentrés ! Quel contraste cela va être... Nous allons quitter le pays à regret.

Il faut se coucher, demain lever à 5h30...

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Le voyage nous a enthousiasmé ... Malgré la chaleur, la fatigue, les toutes petites galères et les agacements qui font le charme d'un voyage en famille ("vous pourriez m'attendre" - "j'en ai marre du riz" - "quand est-ce qu'on passe une journée à ne rien faire" - 'tu sais pas te servir de Google maps ?" - "bof c'est que des torii rouges" - "c'est quoi qu'on a vu aujourd'hui, miayimaji ? Hemaji ?").

On retient le plaisir de la découverte, du dépaysement et de la perte de repères, des expériences partagées.

Reste aussi l'envie d'approfondir le sujet... Y retourner ? Pourquoi pas ? Ben oui... On n'a pas assez marché dans Tokyo. On n'a pas dormi dans un ryokan. Il paraît qu'on mange bien à Osaka. On n'a pas goûté l'okonomiyaki de Hiroshima. On n'a pas essayé les onsen, ni le karaoké, ni le saké. On pourrait visiter Naoshima, Kyushu, le jardin de Okayama, les Alpes japonaises. Revoir Fushimi Inari en hiver sous la neige au crépuscule quand il n'y a personne. Rendre visite à nos sympathiques hôtes d'Hiroshima. Apprendre à dire autre chose en japonais que arigato.