Encore une belle journée... qui commence par le trajet vers l'île de Miyajima : un tour en train puis en ferry, c’est facile, il suffit de suivre nos confrères touristes.
Miyajima est une île sacrée, l'un des sites les plus visités du pays, célèbre pour son grand Torii rouge dans l'eau. Effectivement il y a foule, quantité de magasins de souvenirs et de spécialités à goûter (ah les arrêts shopping... On sort les yens). Il suffit de s’éloigner du sanctuaire d’Itsukushima et du Torii pour trouver un peu de calme. Bien sûr il fait chaud, on transpire toute la journée, on essaie de rester à l'ombre, mais on a réussi à profiter de la journée. Et il y a la nature et la mer, appréciées après ces journées urbaines.
Nous trouvons un peu de sérénité en marchant pieds nus sur le doux plancher du pavillon Senjokaku, tout en bois, juste à côté de la pagode à 5 étages.
Nous montons au temple Daisho-in, magnifique (notre fille a trop chaud et nous attend sur un banc à l'ombre avec de l'eau, tranquille avec les biches qui se promènent dans les rues. L'une d'elle pique un paquet de mouchoirs dans son sac).
Le temple est composé de plusieurs bâtiments, nous passons de l'un à l'autre au milieu des statues.
Il y a un petit chemin bordé de statues de disciples de buddha, toutes différentes et coiffées de bonnets colorés.
Et celles-là, sont pas mignonnes ?
Nous retrouvons notre fille et prenons une bonne glace dans un café climatisé, puis nous nous dirigeons vers le sanctuaire principal, mais le monde nous dissuade finalement de le visiter. Nous préférons rester sur l'impression sereine du temple Daisho-in.
Nous revoici au centre-ville d'Hiroshima.
Il y a encore plus de monde qu'hier, pour l'anniversaire du 6 août.
La cérémonie des lanternes a commencé, les gens mettent à l'eau des lanternes de papier couleur, après y avoir inscrit un vœu, un message de paix, un dessin d'enfant.
En attendant la nuit, nous retournons dans l'arcade commerçante à côté : nous mangeons dans un restaurant de ramen (bon, mais moins que dans le boui-boui de Tokyo), puis allons dans un librairie où nos enfants choisissent des Mangas d'occasion, et enfin notre fils et son père testent le 'jeu des tambours' dans une salle de jeux ...
Nous repassons par le parc, il fait nuit, toujours beaucoup de monde pour regarder flotter les lanternes.
L’atmosphère ressentie dans le parc, lors des cérémonies des feux (le 5) et des lanternes (le 6), et dans l’émouvant musée du mémorial, est difficile à retranscrire : un mélange de respect, de recueillement, mais aussi d’optimisme. On a du mal à imaginer qu’il y a 73 ans il ne restait rien de cette ville.
Le retour en bus à l'appartement a été laborieux: nous avons pris notre bus 6, mais au mauvais arrêt, et il a suivi un autre itinéraire qui ne nous menait pas à notre appartement. Alors qu'on s'inquiétait, le chauffeur nous a dit de descendre et de prendre le suivant. On s'est retrouvé à un arrêt au milieu de nulle part, le bus suivant est arrivé 2 min après, ouf.
C'est tout (!) pour aujourd'hui.