Une petite île du Cap Vert : Boa Vista

Un arrêt sur image, une douceur de vivre, un paysage aux multitudes de couleurs chaudes. Des habitants très accueillants...Ce fût un ressenti immédiat lorsque j'ai découvert Boa Vista.
Décembre 2014
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Elle fait partie du Cap Vert, un ensemble de dix îles et quelques îlots, au large du Sénégal. Une petite île d'une superficie de 620 km2 souvent ventée, les amateurs de sky-surf et autres disciplines de ce genre en seront ravis.

C'est un archipel indépendant, on y parle le portugais et le créole capverdien. Les principales ressources proviennent de la culture de la banane et, un peu, de la pêche et de l'extraction de sel. Le tourisme s'y développe lentement.

la vie y semble si douce. Une certitude, le temps s’y est arrêté. J’ai véritablement aimé ses couleurs, sa douceur de vivre. En 2014, le tourisme en était à ses balbutiements mais il va sans dire que le charme de cet endroit pourrait attirer de nombreuses personnes en quête de nature et simplicité. La propreté de l'île est appréciable, reste à espérer que le tourisme de masse ne vienne pas tout gâcher.

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Ce petit désert de seulement 1 km de large et 5 km de long est situé à l'est de la ville de Sal Rei. Le vent océanique y transporte en permanence du sable du continent africain. Le vent façonne les dunes. Depuis Sal Rei, la capitale de l'île, nous partons de bon matin en direction du désert de Viana. Nous faisons une escale à Rabil, un petit village tranquille où l'on peut visiter une école de poterie à l'ancienne, une église.

Rabil 
 Y marcher les pieds nus et écouter le silence, un pur bonheur
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Un ancien village de pêcheur fantomatique au sud de l'île. A l'abandon, complètement en ruine, à une exception. Un artiste local devenu célèbre a fait restaurer la maison de pêcheur où vivait son père. En son hommage il l'a baptisé "le château de mon père".


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La visite incontournable aux yeux des capverdiens, la carcasse du navire le "Santa Maria" sur la plage d'Atalanta. les balbuzards (oiseau pêcheur de la famille des rapaces) y ont élu domicile.

Pour la petite histoire, le bateau en partance d’Espagne, devait traverser l’Atlantique jusqu’au Brésil, il n’y arrivera jamais. La mauvaise fortune des Espagnols fût reçue comme une providence divine, à une époque où l’archipel subissait une période de famine. Une légende raconte que cette partie de la côte est maudite. Certains disent que le littoral happe les navires qui s’aventurent naïvement près du bord. D’autres, affirment que les insulaires accrochaient des lampes aux queues des ânes pour tromper les marins et les faire s’échouer sur le rivage. Aucune preuve ne donne raison à ces théories, mais pourquoi peut-on y voir encore, quelques bateaux échoués 😀 ?

Le cabo Santa-Maria 
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Nous avions projeté de prolonger notre séjour sur l'île de Fogo mais les conditions météorologiques étant difficiles, nous avons dû y renoncer. L'île de Boa Vista n'offre peut être pas de paysage "à couper le souffle", mais elle mérite le détour. Certes le vent y est toujours présent mais il façonne en permanence ce paysage aux multiples couleurs. Dans l'idéal, il serait bien de pouvoir visiter plusieurs îles de l'archipel.

Nos amis les bêtes souvent en liberté au milieu de nulle part.

Leur devise