le Maroc depuis Marrakech, la Mauritanie, le Sénégal de Saint Louis à la Casamance aller et ... retour : 6000 km, 10 semaines de road trip : bus et taxi-brousse
Du 4 janvier au 18 mars 2017
74 jours
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grosse envie de soleil, et grosse envie de retrouver l'Afrique.

Ma sœur et moi décidons de repartir en Afrique dès que les fêtes de fin d'années seront passées. Ce sera : le Maroc, partir à Marrakech en avion, puis de saut de puce en saut de puce, en bus, descendre, par la Mauritanie, jusqu'au Sénégal.

A part ces grands axes, nous n'arrêtons aucun itinéraire précis : on avisera au fur et à mesure au feeling.

le premier round a lieu avant Noël : Strasbourg et les marchés de Noel, puis, second round, Paris, Noël avec nos enfants respectifs, et enfin troisième et dernier round, le depart pour Marrakech


Paris-Marrakech, par Ryanair, 33 euros. Auxquels on ajoute les 15 euros de la navette Paris-Beauvais


pas de bagage de soute : juste un bagage de cabine; on voyage léger léger.




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les jardins et le bassin de la Menara

Marrakech a toujours autant de charme, même si à la longue, on aspire assez vite à en sortir pour aller "respirer" ailleurs

nous allons profiter de ces quelques jours dans la ville rouge pour aller nous balader dans les extérieurs

 :

hébergement : https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/marrakech

une journée à Essaouira

une journée à Amizmiz


ESSAOUIRA

les mouettes d'Essaouira


hébergement : https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/essaouira-auberge-de-jeunesse


AMIZMIZ



Essaouira : on y va en bus, CTM, départ le matin, retour le soir

140 dh AR

http://www.ctm.ma/horaires-et-tarifs/acheter-un-billet

le lien vous permet de trouver les tarifs. aucune utilité de réserver en ligne.

on réserve la veille, cela suffit

tous les petits taxis vous permettront d'aller pour quelques dh à la gare CTM, vous pouvez aussi aller un bureau CTM de la gare routière "bab doukkala", aucun souci.


Amizmiz

en bus de ville interurbain ALSA : station sidimimoun, derrière la Koutoubia. quelques dirhams

sur place : une belle balade dans la campagne alentours, avec l’Atlas en fond de scène. magnifique.



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Ijoukak : le Haut Atlas, des paysages fabuleux, un village de potiers, une mosquée à visiter.

une jolie halte vers le sud, la route du Tizi N'Test est d'une grande beauté

extraordinaire bleu du ciel en ce début de mois de janvier

paysages
la mosquée de Tinmel, à coté d'Ijoukak, à ne pas manquer
la vallée d'Ijoukak

pour aller à Ijoukak

 . taxi collectif à la station de grands taxi pas loin de sidimimoun près de la koutoubia

. hébergement à Ijoukak : chez Hussein ou bien chez El Majoub

http://chacunsonmaroc.blog4ever.com/ijoukak-1

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nous avons été un peu déçues par Taroudant.

mais la ville vaut tout de même un détour, ses remparts en particulier : allez les decouvrir en fin d'après midi, la luminosité donne un spectacle splendide.

"Les remparts de Taroudant, érigés de bastions successifs et percés par 5 portes, dont la principale est Bab el Kasbah, dateraient du début du 18e siècle, les anciens murs ayant été détruits. Par la suite, les remparts on été sans cesse restaurés jusqu’au début du XXe siècle par les maîtres successifs de Taroudant."

et la route qui y mène est très belle

les remparts de Taroudant

d'Ijoukak, nous avons pris des taxis collectifs : le premier jusqu'à Ouled Berhel, le second de Ouled Berhel à Taroudant. (pas de bus ni minibus)

http://www.sud-maroc.com/cityguide/taroudant/

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gros coup de cœur pour Tafraout et sa région.

région splendide, elle appelle à elle seule un petit séjour, en louant une voiture pour en explorer les mille et une beautés naturelles.

Nous décidons que nous reviendrons dans ce coin d'anti Atlas, et en achetons la carte détaillée dans notre hébergement

trajet Taroudant-Tafraout : en "grand taxi" 6 places tout neuf, tout confort.

hébergement : "auberge l' arganier d' Ammelnes" - 180 dh/personne en 1/2 pension

http://fr.ammeo.com/maroc/tafraout/hotel-l-arganier-d-ammelne-hotel.html

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en allant et venant dans la région, nous sommes passées deux fois dans cette petite ville très charmante, avec beaucoup d'endroits à découvrir. Cool, calme, belle, une vraie bonne halte dans la région.

nous logerons tout près de la grande place de la médina, en face du souk des bijoutiers et lieu du grand souk hebdomadaire

de beaux jardins, une médina dans ses remparts, la "source bleue" : jolies balades

ha, autre chose : il faut parler des millefeuilles à la crème de noisettes : un pur délice que nous n’avons trouvé qu' Tiznit


hébergement : https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/tiznit-hotel

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El Ouatia, le port, l' accès à la mer de la ville de Tan Tan

premier port sardinier du Maroc; mais nous ne pourrons pas voir ce port, inséré dans les usines de transformation, et le port de guerre, gardé par l'armée. on ne passe pas ! dommage !

la petite ville est cool, pas bien grande, mais sympa. Pour une rapide étape

il est possible d'aller admirer l'embouchure du Draa (on prend une piste en sortant de Tan Tan vers El Ouatia, sur la droite), suivre la pancarte "foum draa"

l'oued draa est souterrain sur la majeure partie de son cours

le Draa se forme par la réunion des rivières Dadès et Imini dans les montagnes du Haut Atlas, au niveau du Massif de Tizi-N'Tichka à l'est du djebel Toubkal et du Massif du M'Goun, à des altitudes variant de 3 000 à 4 000 m, jusqu’à se jeter dans l’océan Atlantique à Foum Draa au nord de la ville de Tan-Tan et au sud de Guelmim

pour en savoir plus sur ce fleuve

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dr%C3%A2a

hébergement : https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/el-outia

nous avons fait de jolies balades le long de la plage

pêcheurs à pied, bateau dans les embruns, la petite ville endormie, les vestiges d'un "club de plage"
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Tarfaya, Cap Juby, les premières dunes, la patrie du "petit prince", les photos de St Exupery au misée de l’aéropostale, le vieux comptoir des pilotes, une ville qui respire la littérature et l'histoire.

hébergement : https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/tarfaya-cap-juby-hotel

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dernière étape marocaine avant de passage de la frontière, Dakkla est une ville agréable. Peu de "grandes choses" à visiter mais, en attendant le départ pour la frontière, on parcourt la cité avec plaisir.

Avant d'arriver à Dakkla, la lagune offre aux sportifs de belles plages ou le kitsurf est roi.


un endroit à ne pas rater : le port artisanal, ses pirogues et ses pêcheurs, et son poisson roi : la courbine (le thiof des sénégalais)

le retour de pêche : un spectacle haut en couleur

Dakkla, une halte dans le désert

entre la mer à droite et le désert à gauche, avant Dakkla, après Dakkla, toujours le désert : hamada pierreuse qui laissera peu à peu la place aux dunes

Dakkla est une ville plaisante, cool.

Nous sommes passées à Dakkla à l'aller, puis au retour. Nous y avons, au retour, apprécié le confort urbain qu'elle procure, bien différent des villes mauritaniennes. De vastes avenues , un front de mer sympa, des squares avec de nombreux bancs, des terrasses de café accueillantes ...


hébergements :

https://chacunsonmaroc.blog4ever.com/dakhla-hotel


et

hôtel Sahara (un petit hotel dans le centre)




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de Dakkla à Nouadhibou, on traverse le désert, on passe la frontière à Guerguerat.

le visa mauritanien s'obtient à la frontière. cout en mars 2017 : 55 euros payables en euros

On prend un taxi collectif à la "gare routière" de Dakkla (4 passagers + le chauffeur, ça va, c'est confort) et celui-ci vous mène à Nouadhibou. Cela coute 500 dh


Nouadhibou, où la pêche aux poulpes

Nouadhibou, le Cap Blanc, ses phoques moines et ses vautours fauves, ses falaises et le banc d'Arguin

nous logerons chez Ali, camping de la baie du lévrier, 6000 la chambre pour deux.

la route à travers le désert 
aperçu de Nouadhibou 
littoral et port de pêche : les pots à poulpes 
Cap blanc : le phare et les falaises, la mer, la pêche, le thé dans le sable et les vautours fauves , le train minéralier

hébergement chez "ali", camping baie du lévrier

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Ville capitale, ville surprenante, aux artères constamment encombrées sur 4 ou 5 voies de circulation, totalement la proie des bouchons aux "heures de pointe", aux quartiers périphériques d'une pauvreté déprimante.

pas de bus urbain ni interurbain, pas de trains, mais des voitures individuelles et des taxis collectifs à gogo.

au centre : des marchés, des bâtiments publiques , de grandes mosquées '"saoudienne", "marocaine", selon l'origine des fondateurs-donateurs, quelques jolies rues sableuses et beaucoup beaucoup de crasse.

ville tristounette où l'on sent les tensions qui traversent la société mauritanienne : Beidanes/populations noires, noirs pas haratines/noirs haratines, (haratines : anciens esclaves et encore esclaves).. les femmes sont quasi inexistantes dans l'espace public.

mais malgré tout, ville attachante : gentillesse de ceux qui nous ont accueillies, "quelque chose dans l'air" quoi ...

magie de la route ! 😀

cela fera pour moi trois passages en trois ans à Nouakchott : plaisir de retrouver ces lieux, ces magasins, et aussi Abdou, le patron sympa du troquet ou nous prendrons nos repas.


la palmeraie artificielle, la majeure partie est à l'abandon désormais. On y trouve encore deux-trois jardins potagers et deux-tro...
promenade en ville 

hébergement

- "la menata" 1 ou 2 même rue

changement de propriétaire et rénovation totale. très bien.

- chez Olivia, Jeloua : plus cher et chichiteux je trouve


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c'est une ambiance, la frontière 😀

le passage de la frontière, la traversée du fleuve Sénégal, est vraiment folklorique. si vous y passez : éviter TOUS les intermédiaires qui vont venir vous solliciter : ils vous mettent la tête à l'envers en moins de quelques minutes, se font passer pour un passage obligé. Ils sont saoulant ! on peut tout faire seul sans problème, et surtout sans payer tous ces papillons avides d'ouguiyas.

quelque part en ville, vous prenez un taxi (y'a des carrioles à cheval qui font taxis, vous ne pouvez pas les rater). vous demandez d'aller à la police de la frontière, vous faites vos papiers (visa biométrique 55 euros), vous traversez avec le bac ou une pirogue, on est accueilli de l'autre coté du fleuve par la police sénégalaise : papiers d'entrée au Sénégal (pas de visa), si vous n'avez pas de francs cfa sur vous : demander au gars de la police des frontières il va vous chercher un "changeur'" et vous changez de quoi aller jusque votre prochaine destination. C'est un change au "black" mais c'est au taux légal.

(une appli taux de change sur le smartphone est intéressante)

puis : re-taxi (encore des carrioles à cheval) pour vous rendre à la gare routière, et taxi brousse jusque St Louis

voili voilou



en cheval-taxi, puis ... en avant sur le bac 
une ambiance .... 

hébergement : https://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/rosso

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Saint Louis, première étape sénégalaise

Nous y ferons deux petits séjours, le premier en arrivant, le second en quittant le Sénégal.

nous serons charmées par cette ville : ville de la mer, (les deux îles), ville du continent, le vent de la mer sur les cocotiers, les jolies maisons du quartier historique, le très vivant quartier des pêcheurs.

l'école "des otages", le pont Faidherbe au soir couchant,  l'île "bourgeoise" : vieilles maisons de notables commerçants et signar...
le quartier historique 
la langue de Barbarie, l'île des pêcheurs et ses bateaux

hébergement : https://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/senegal-saint-louis

l'auberge de la vallée est plus centrale et fait aussi auberge de jeunesse

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Nous ne resterons que peu de temps à Dakar.

Grande ville agitée, bruyante, polluée, aux axes routiers blindés, aux transports en communs bondés, on ne l'a pas trouvée sexy.

nous avons néanmoins été nous balader sur le littoral : phare des mamelles, statue géante en hommage à l'Afrique, clubs de sport sur la plage alignant par centaines les appareils de musculation, vente d’œuvres d'artistes talentueux....

nous logeons dans une très sympathique auberge de jeunesse : clean, et super accueil.


phare des mamelles et statue monument de "la renaissance africaine "
la vieille gare ferroviaire datant de la présence française.
le littoral , le sport, et le lieu  de "mémoire des grands africains"  : de Kounta Kinte à Mandela
écrits sur le trottoir et œuvres d'art, sous la "protection" de L.S.Senghor 
très belle photo dans notre auberge
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Ndangane : les bolongs, c'est la première fois que je vais parcourir une mangrove

Nous y allons en prenant à Dakar un minibus (gare routière des grands maraichers)



hébergement : campement Fouta Toro

https://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/senegal-ndangane

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beatriceLire ce carnet de voyage

27 heures en Afrique ....ou l'art de la patience

270 kilomètres en 27 heures : une parenthèse drôlatique au Sénégal
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Nous logerons au "Perroquet", hôtel situé tout à coté de l'embarcadère des pirogues villageoises. Sirotant une boisson fraîche, on assiste aux arrivées et aux départ. Passent aussi au large sur le fleuve les bateaux qui rallient Zinguinchor et Dakar (3 navires).

Des fromagers servent de repaires à de grands oiseaux : ibis, aigrettes, cigognes y caquètent toute la journée et barbouillent les branches de leurs fientes : les arbres en deviennent entièrement blancs 😀


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très très beau village, que nous découvrirons durant une longue balade avant d'aller participer à la fête du vin de palme.

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https://www.myatlas.com/beatrice/affiniam-la-decouverte-dun-coin-de-casamance


Et


https://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/deux-jours-a-affiniam-casamance

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Cap Skirring : nous n'en n'explorerons que la belle plage, car ni le reste (la ville) ni l'ambiance ne nous plairont.

Tourisme balnéaire, "vieilles peaux" dans tous les sens du terme s'exhibant indécemment, bof bof !

le temps de regarder sur la carte quelle pourrait être la prochaine destination et c'est reparti !

logement : auberge "no stress" : pas trop chère, bonne chère, bon accueil, belle vue sur mer


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petite étape sur la route du retour, nous logeons dans une marrante auberge très agréable, familiale presque.

chez Néné.

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remontant de Casamance vers Kaolack puis Saint Louis, j'ai voulu m'arrêter à Nioro du Rip pour découvrir les cercles mégalithiques de Sine Ngayène (site de Dialombéré).

nous sommes arrivées à Nioro Du Rip en taxi collectif (un "7 places") puis en moto taxi pour trouver notre hébergemen


Sine Ngayène : le village et les paysages entourant le site

hébergement

auberge Guantanamo, comme dit le guide du routard, ça ne s'invente pas.

c'est roots, mais à peu près propre, l'accueil est gentil, les touristes ne se bousculent pas au portillon.

  • +221 77 504 35 74

restau

nous avons pris nos repas (y compris le petit déjeuner) "chez Gusto", bien, sympa, un bon petit restau local. à environ un kilomètre de l'auberge, sur la gauche sur la grande route qui mène à Nioro centre. (en travaux en ce moment, entreprise chinoise, encadrement chinois). Pour faire

trajet auberge-restau : des moto taxis, très pratiques.

des jeunes très sympa, une nourriture très correcte, et ... ils sont prêts à l'heure demandée le matin, c'est à noter

http://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/nioro-du-rip

Pour visiter les pierres levées

Situées sur Sine Ngayene, on a pris un taxi pour s'y rendre. A 12-14 km de Nioro.

A un moment on sort de la route pour une piste pas toujours en bon état.

assurez vous de la bonne route si vous avez un véhicule ou payez une personne de Nioro qui connait (on a eu du mal à trouver qq qui sache comment y aller). On a demandé à plusieurs taxis avant de trouver un chauffeur qui connaissait. Il connaissait l'existence du site, mais c'est au téléphone qu'un ami l'a guidé, il n'y était jamais allé.Il faut au préalable téléphoner pour avoir la permission de rentrer dans le site, et que quelqu'un vienne vous ouvrir

n° 77 506 25 02

Comme nous ignorions cette démarche, on a eu un mal fou... on a voulu passer par dessus la clôture (très facile), puis on s'est engueulées avec un gars du village venu en courant, qui avait les clefs mais ne voulait pas nous ouvrir car nous n'avions pas téléphoner. une histoire de dingue.

Finalement moyennant finances (2000 dfa/personne) il nous a ouvert.

52 cercles de pierres dressées

52 cercles mégalithiques, soit 1 102 pierres latéritiques et environ 160 monuments funéraires.

impressionnant

un site classé patrimoine de l'humanité par l'UNESCO.

www.au-senegal.com/...s-megalithiques.html

les monuments funéraires : pas vu ??? et personne ne sait où se trouvent les objets et restes humains qui y ont été trouvés. à Dakar ? ça reste à creuser.

www.planete-senegal.com/...neraires_senegal.php

les hypothèses sur l'origine le pourquoi et le comment sont aussi bien floues. Les pierres proviennent d'un site proche.

sur le site : aucun panneau explicatif

entrée du site : une belle pancarte rouillée, et dessous la toute petite avec le numéro à appeler...

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Popenguine, jolie halte sur la "petite cote"

une belle plage où nous ramasserons des tonnes de coquillages, dont les "cones" tueurs

les cones tueurs

une petite auberge agréable,

http://afriqueparciafriqueparla.blog4ever.com/senegal-popenguine


une jolie petite ville avec un étonnant site marial genre Lourdes versus Afrique.

la ville chrétienne, la ville musulmane, le village des pêcheurs

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après Popenguine, nous remonterons vers Saint Louis, puis retraverserions la Mauritanie, plus rapidement qu'à l'aller, le temps de saluer Abdou à Nouakchott, Ali à Nouadhibou,

nous retrouvons notre hébergement à Dakkla

nous filons plein nord : Tarfaya, Tiznit

à partir de Tiznit, que nous retrouvons avec grand plaisir, nouis longeons la côte jusque Rabat.

sur la route du retour : nous retrouvons le désert Mauritanien
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Il nous a été très agréable de retrouver Agadir, ville "européenne" du Maroc, cosy. Après les "rudesses" de la Mauritanie et de l'Afrique subsaharienne, ma foi, un peu de confort, ça ne se refuse pas.

arrivant sur Agadir, l'aridité du grand sud a fait place à des paysages plus doux, territoires cultivés, bois et forêts, prés, les bas cotés de la route sont souvent fleuris.

pour une bonne partie; la route longe le littoral

nous longerons aussi les bananeraies de Tamri

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Safi, la découverte. Pas du tout touristique, elle recèle une médina "dans son jus" très sympa, de jolis quartiers modernes, et surtout, la fameuse colline des potiers, que nous redécouvrirons avec un de ces professionnels.

Safi, c'est aussi une usine de traitement des phosphates, sur la mer, desservie par un train qui, toutes les heures, nous vrillera les tympans, car passant juste sous nos fenêtres.

Cette usine doit déménager courant 2018, pour aller dans un site moderne. le train suivra, et le littoral sera ainsi rendu aux habitants (dont la plage, coincée entre chemin de fer et usine).

j'ai beaucoup aimé Safi.

après Safi, montant vers Casablanca (bus de la CTM, très confortables partout au Maroc), les paysages vont considérablement changer. de plus en plus vert, de plus en plus agricole, nous entrons dans le "Maroc utile", expression datant du protectorat. Cultures intensives, grandes plaines céréalières.

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Casa, la ,grande ville qu'on ne présente plus.

la balade de mars de cette année

Casablanca, c'est aussi cela

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ce sera mon second passage à Rabat. Nous allons découvrir le cimetière marin, magnifique, émouvant, la nouvelle promenade, toute neuve, le long du Bouregreg, revoir les Oudayas et surtout le Chellah.

le grand souk est aussi à parcourir : pas de touristes, ce grand marché fonctionne à l'usage exclusif des Rbatis.

notre séjour 2017 à Rabat

mais Rabat c'est aussi :

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Nous devions continuer, après Rabat : partir sur Tanger puis longer le littoral espagnol et portugais, toujours en bus.

un événement familial nous obligera à rentrer assez vite en France.

nous rentrons donc à Marrakech, et c''est avec plaisir que nous retrouvons la pace Djemaa el Fna et son animation vespérale.

nos 10 semaines de vadrouille s'achèvent ici.

ça aura été un magnifique voyage : je pense maintenant à ce que sera le prochain trip : Lyon-Istanbul par les Balkans ? l'Europe du nord jusque Tallin ?

wait and see.

au revoir Marrakech , au revoir l'Afrique !