Grandiose Namibie

C’est l’envie de voir des grands espaces à perte de vue qui ont motivé ce voyage. Nous n'avons pas été déçus, loin de là !

Des paysages de plaines lunaires et semi-désertiques, des montagnes aux teintes pastel , des lits de rivières asséchés, des immenses dunes de sable rouges, un littoral désertique, peu d’habitants (surtout dans le sud) et beaucoup d’animaux (surtout dans le nord)…Un voyage de « waouh » !

On découvre ce pays en conduisant, à son rythme et selon les étapes et avec un sentiment de totale liberté.

Nous avons réservé notre véhicule et presque tous nos hébergements par l’intermédiaire d’une agence locale, Tourmaline. Nous y étions en juillet, donc en pleine saison touristique. Très honnêtement, cette formule ne nous a pas coûté plus cher que si nous avions effectué toutes nos réservations par nous même. Ce qui est probablement différent quand on part en dehors des vacances scolaires.

L'option 4X4 avec tente sur le toit est une excellente option mais on a voulu se faire plaisir en choisissant la formule voiture, un Toyota rav4 et hébergements. La plupart du temps, les activités qui ont lieu l'après-midi sont proposées par l'hébergeur et bien souvent, il est nécessaire de les réserver à l'avance.

Notre parcours:

Windhoek, la région de Solitaire, Namibrand, Sossusvlei, Walvis Bay & Sandwich Harbour, Spitzkoppe, Brandberg, Damaraland, Kaokoland, le parc d'Etosha, et Okonjima.

Nous nous sommes ensuite rendus en avion aux Chutes Victoria au Zimbabwe avant de rentrer au bercail.

Nous poursuivons la route qui devient très belle, notamment au Spreetshoogte pass. Premier Waouh !

Nous nous arrêtons un court instant à Solitaire avant de nous engager sur la piste principale C14, vers le nord. Nous la quittons quelques kilomètres plus loin et entrons dans la réserve de Rostock Ritz.

C’est dans le lodge que nous passerons la nuit. Un bel endroit, bien entretenu. C’est confortable et on y mange bien. Que demander de plus ?

La réserve se prête à la randonnée. Nous partons pour une balade de plus de 3 heures. Deuxième "waouh" de la journée...

Ici encore nous profitons d’un lieu exceptionnel. Nous partons faire un excursion en jeep dans la réserve en fin de journée.

Une fois la randonnée terminée et après avoir dit au revoir à nos compagnons de route, nous remontons la piste C27 jusqu’à Sesriem où nous allons passer la nuit. Cette piste magnifique traverse le Namib Nature Reserve. Hélas les photos ne donnent pas grand-chose avec la tempête de sable. Nous atteignons Little Sossus lodge en fin d’après-midi. Nous profitons du grand self-service de Sesriem au dîner. C’est bon mais l’endroit est, bien sûr, très touristique.

Nous visitons le parc l'après-midi. C'est juste sublime...

Dès l’entrée, la vallée s’enfonce dans le désert dans un enchevêtrement de dunes de sable rouge ou ocre

Nous nous lançons de l'"ascension" de la dune 45, en plein vent.

Pour rejoindre le site du Dead Vlei, on quitte la route goudronnée et la conduite se fait sur une piste sablonneuse de 4 kilomètres. Impossible de s’y rendre autrement qu’en 4X4. Sinon, il y a des navettes régulières qui font l’aller-retour.

Le site du Dead Vlei est une cuvette au sol blanchi, un lac asséché au centre d’un cirque de dunes. Des squelettes d’arbres figés confèrent une impression de désolation grandiose.

Tout couvert de sable, nous allons ponctuer cette magnifique journée malgré tout. Nous partons nous balader dans le canyon de Sesriem.

Le lendemain, nous avons du mal à trouver la fameuse piste du Moon landscape et devons faire plusieurs aller-retour. Finalement, on y est et c'est assez spectaculaire à certains endroits. Il faut un permis pour emprunter la piste.

Nous quittons progressivement ce paysage lunaire.

Notre prochaine étape, Ameib Ranch se situe non loin du Spitzkoppe. C’est à partir de cet endroit que le paysage se démarque par rapport aux étendues désertique du sud de la Namibie.

Nous partons en excursion après avoir fait notre installation, comme d'habitude.

Nous empruntons encore une bien jolie route avant atteindre l’étape du jour qui nous fera découvrir la forêt pétrifiée et c’est très beau ensuite jusqu’à Palmwag. Nous aurions bien aimé visiter la réserve de Palmwag mais Grootberg nous attirait aussi. Ah…ces choix à faire….

Nous partons à la visite de la réserve à pied accompagné d’un guide. Ce n’est pas l’activité qui nous aura le plus marqué !

En revanche, l’endroit est vraiment superbe.

Nous poursuivons la C43 le lendemain dans le Kaokoland jusqu’à Epupa. C’est juste sublime ! Pour moi, les chutes dépassent en beauté les très connues chutes Victoria que nous verrons un peu plus tard.

On est aux confins de la Namibie, tout au nord, où la rivière Kunene marque la frontière avec l’Angola. On y voit une vingtaine de cascades.

Le lendemain, nous participons à la visite d’un village Himba.

Que dire ... Nous avions fait des rencontres fortuites avec des Himbas à Opuwo où les femmes vendaient quelques bibelots, nous en avions acheté quelques uns et ce petit échange s'était terminé par un grand sourire de plusieurs d'entre elles. Mais il faut reconnaître que le village Himba a un côté assez commercial, tout de même. Ce sont les femmes et les enfants qui nous font visiter leur hutte. Un homme plus âgé, probablement le chef de la tribu, se tient à l'écart. Tout le monde joue le jeu, Himbas et touristes, mais on ressort de ces villages avec une impression très mitigée. On est forcément assez mal à l'aise avec le sentiment de visiter un "zoo humain".

Nous partageons la matinée avec les habitants du village qui nous accueillent avec gentillesse et ...patience .

Traditionnellement les femmes himbas se teignent la peau en rouge avec une pommade réalisée à base de graisse de vache et de poudre d'ocre rouge. Cet onguent fait partie des critères de beauté féminins et leur permet également de se protéger de l'ardeur du soleil, de la sécheresse de l'air et des insectes.

Les Himbas vivent principalement de leur bétail et habitent dans des campements disséminés dans Kaokoland avec leurs troupeaux de vaches et de chèvres. Beaucoup sont aujourd'hui sédentarisés dans des villages. Même s'ils semblent fortement attachés à leurs traditions, ils sont aussi en contact permanent avec la modernité et tous ne vivent pas comme dans les villages ouverts au tourisme...

L'après-midi, nous retournons voir les chutes, en amont et au bout d'une demi-heure de marche, elles nous semblent encore plus belles que la veille.

Etosha est connu pour être l’un des plus beaux parcs nationaux d’Afrique pour faire un safari. Il s’étend sur 22 275km2, dont un tiers est ouvert au public.

Il s’agit de l’une des plus grands réserves animalières d’Afrique, notamment célèbre pour ses paysages bien particuliers: au milieu du parc s’étend le Pan d’Etosha, un immense lac salé asséché depuis plusieurs millions d’années.

Ces deux jours seront consacrés à la visite du parc, qui pour être tout à fait honnête, nous a laissé un peu sur notre faim à certains endroits. Tout est très (trop) organisé avec de belles routes bien tracées , bien indiquées et l’ensemble est peu naturel, comparé à la réserve de Massai Mara, par exemple. L'avantage cependant, est qu'on peut y conduire soi-même et en totale autonomie et c'est franchement appréciable.

Nous quittons Hobatere de bon matin et entrons dans le parc par la Galton Gate, à l’ouest du parc.

Les animaux se rassemblent autour des points d’eau pour s’hydrater et il est plus aisé de les observer près des lacs ou points d'eau.

C'est un spectacle vraiment magnifique. Pour nous, aucun félin en vue durant ces deux jours dans le parc. Beaucoup en ont vu, pas nous. Snif ! Une journée de plus n'aurait pas été de trop.

Nous allons passer la nuit à Okaukuejo. Très touristique, surtout en cette saison. Le lodge et le camping sont bondés. Nous longeons dans une chambre standard. Il y a bien mieux mais c'est bien plus cher.

A la tombée de la nuit, les animaux viennent tour à tour s’abreuver. Les éléphants terminent la parade.

Le lendemain, nous partons visiter l’est du parc à la recherche des lions qui ne se montreront pas. Aargh...

D'autres bébêtes nous font honneur de leur présence. Tant pis pour les gros chats...

Nous passons la seconde nuit à l'extérieur du parc, à une dizaine de kilomètres au sud d'Okaukuejo. C'est un excellent choix, à tout point de vue.

Pour nous y rendre, nous avons choisi de prendre l'avion. Nous avions longuement hésité à poursuivre notre route depuis Etosha en empruntant la bande de Caprivi, mais il aurait fallu rendre le véhicule à Victoria Falls et cela nécessitait plus de temps. Sans compter qu'on aurait fait l'impasse sur Okonjima...

Arrivés à l'aéroport de Victoria Falls, un taxi nous conduit à notre hôtel, situé à un kilomètre des chutes.

Dzimbahwe Guest Lodge

Une aubaine ! Un bel hôtel à rapport qualité prix honorable. Enfin, tout est relatif car l'hôtellerie est très chère en Afrique Australe, et en Afrique de l'Est aussi.

Les chutes Victoria sont situées sur le fleuve Zambèze, qui constitue à cet endroit la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe. Le fleuve atteint 1700m de largeur. Les chutes se jettent dans une longue faille du plateau, pour s'échapper par un étroit canyon.

L'explorateur écossais David Livingstone fut le premier Européen à observer les chutes en 1855 et les renomma Les Chutes Victoria en l'honneur de la reine Victoria.

Nous irons bien sûr observer les chutes à pied dans l'après-midi et le spectacle sera grandiose.

Le reste de la journée aura lieu sur le fleuve Zambèze avec les hippos et les crocos...

Ainsi s'achève ce beau voyage...

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