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A
Des photos de différents voyages en Chine pendant les étés 2005 et 2007.
Juillet 2007
9 semaines
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Les photos avaient été prises avec des appareils photo de piètre qualité à l'époque et l'épaisse brume à certains endroits n'arrangeait rien...

Dans le Xinjiang, toutes les photos ont été réalisées avec un appareil argentique. Aussi, il y en a peu.


C'est dans le vieux quartier des Hutongs que nous avions logé quelques jours. Je serais curieuse de savoir à quoi il ressemble maintenant...




Non loin, la rue Wangfujing

De gigantesques centre commerciaux faisaient leur apparition dans le quartier...

La place Tian'anmen & la Cité Interdite

La Cité Interdite fut construite au XVe siècle par un empereur de la dynastie Ming, sur le modèle des maisons traditionnelles chinoises, interdite parce qu'elle était exclusivement réservée à l’Empereur, sa famille et leurs serviteurs. La population n’était même pas autorisée à la regarder !

Le Palais d'été


Le temple du Ciel, situé au sud-est de la place Tian’anmen. Construit en 1420 par l’Empereur Yongle selon les principes de la cosmologie chinoise, ce temple était considéré comme le lieu de passage vers le monde céleste.





La Grande Muraille

Excursion à prix modique organisée sur place par le biais de notre petit hôtel. Elle comprenait le trajet en mini-bus et le déjeuner. Nous avions été déposés à Jinshanling et chacun entreprenait la visite à sa guise. Nous avions pris une sorte de télécabine pour accéder au départ de la randonnée, puis une tyrolienne pour la finir en beauté !

Beaucoup de montées et de descentes jusqu'à la finale en tyrolienne (au dessus du Fleuve Jaune ?)

Cette gigantesque fortification militaire compte encore aujourd’hui plus de 8850 kilomètres de remparts. A l’origine, elle mesurait plus de 20000 km. Elle fut construite et reconstruite à de multiples reprises entre le IIIe et le XVIIe siècle afin de protéger la frontière nord de la Chine.

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Nous avions pris, notre fille et moi, le train qui relie Pékin à Lhassa, capitale historique du Tibet.

C'est la ligne ferroviaire la plus haute du monde car elle traverse les hauts plateaux situés à plus de 4000m d'altitude. Depuis Golmud, cité perdue aux confins du plateau tibétain, le train s’engage dans des espaces ouverts à l’infini...On se voit même proposé des masques à Oxygène par les hôtesses du train lors du passage le plus haut à plus de 5000m !


On arrive enfin à Lhassa au bout de 2 jours de trajet, le souffle légèrement coupé car la ville est située à 3700m. Lhassa est une ville intéressante et attachante. Les Tibétains sont particulièrement accueillants. Nous avons eu très peu de contact avec la population Chinoise, pourtant très présente dans certains quartiers.

C'est avec une agence locale basée à Lhassa que nous avons organisé un petit périple de 12 jours. Je les avais contactés sur internet. A l'époque, il suffisait de passer par une agence chinoise établie à Pékin pour obtenir les permis d'entrée au Tibet. L'agence s'était aussi chargée de nous fournir nos billets de train.

Nous avons quitté Lhassa deux jours après notre arrivée pour visiter Shigatse et le monastère de Tashilunbo : résidence des Panchen Lama successifs et construit par le 1er Dalai Lama au 15ème siècle.

Puis la vieille ville de Gyantse et les ruines de Zhongshan, citadelle marquée par la résistance contre l’invasion britannique de 1904.

Les paysages sont certes beaux, mais malheureusement nous n'avons pas de chance avec la météo. Le temps était brumeux en permanence...

Nous avons repris la longue route jusqu'au camp de base de l'Everest. Le temps était totalement bouché...Juillet n'est décidément pas le mois idéal pour bénéficier d'une vue dégagée.

On devine l'Everest à gauche 

Et enfin, un long trajet jusqu'au lac Namtso situé à 4718m.

Nous avons beaucoup apprécié cette escapade qui aura duré 12 jours au total avec une équipe (guide et chauffeur) sympa comme tout avec laquelle nous avons partagé d'excellents moments, malgré le temps vraiment peu clément.




La suite de notre voyage aura lieu à Chengdu, capitale du Sichuan, que nous rejoindrons en avion.

J'aurais bien aimé à l'époque effectuer ce trajet en transport terrestre mais la logistique s'avérait compliquée. Pas de possibilité de bus de Lhassa à Chengdu, surtout pour les étrangers. La solution aurait été d'opter pour les services d'un véhicule privé avec chauffeur (très onéreux) et d'ajouter 15 jours de vadrouille... Donc nous y avons renoncé.

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Nous voici donc à Chengdu...

La rue commercante de Chunxi

Nous nous étions installées quelques jours dans un petit hôtel du quartier des rues piétonnes Kuan Zhai et Bai Yun Si, non loin du monastère bouddhiste Wenshu. C'était peut être le seul quartier traditionnel de la ville. Il était très animé et très agréable. J'en garde un excellent souvenir.

Nous avions réservé toutes nos excursions par le biais de ce petit hôtel habitué aux touristes "backpackers". Comme à Pékin, elles n'étaient vraiment pas chères et s'effectuaient en bus mais une fois sur place, nous étions livrées à nous-même et heureusement car le rythme des touristes occidentaux n'a pas grand chose à voir avec celui des Chinois.

Le monastère bouddhiste Wenshu fondé sous la dynastie Tang. Il était bien préservé.

Nous nous sommes bien sûr rendues à l'incontournable centre de recherche sur le Panda géant de Chengdu. Ce centre abrite aussi quelques pandas roux.

Une soirée Opéra du Sichuan au Shufeng Yayun

Au milieu, le changement de “visages” (masques) en une fraction de seconde, sans que le spectateur ne s’en aperçoive

Le Grand Bouddha de Leshan et le Mont Emei

Nous avions réalisé cette visite de deux jours par le biais de l'hôtel.

Nous n'avions pas pu aller en haut du mt Emei faute de temps, mais je me souviens bien que nous avions grimpé un bon nombre de marches pour aller le plus loin possible dans la journée. C'est d'ailleurs ce jour-là que nous avions réalisé qu'il existait même des chaises à porteurs pour les touristes chinois fatigués ou ...fainéants !

La région de Jiuzhaigou

Après un départ très matinal dans un bus très bruyant pour touristes, nous étions six touristes occidentaux parmi un grand nombre de touristes chinois, on découvre une région d’une beauté naturelle exceptionnelle, où les reliefs accidentés des montagnes alpines encerclent un paysage féerique composé de bassins et de lacs aux eaux limpides, de cascades, de terrasses de calcaire. Nous y avions passé deux nuits.

Huanglong

A cheval sur les lignes de fracture séparant le plateau du Tibet du bassin du gigantesque Yang-Tse, des massifs karstiques d’altitude, façonnés par les glaciers et l’activité tectonique.. Le carbonate de calcium érodé par les eaux a figé de véritables barrages de beauté aux bassins multicolores.

Longue promenade dans la vallée de Jiuzhaigou le lendemain. Après s'être acquittés des droits d'entrée, on prend une navette qui circule régulièrement dans le parc pour accéder aux divers points d'intérêt. Evidemment, ceux-ci sont envahis par la foule chinoise bruyante et il est difficile d'y prendre des photos. Heureusement, ils ne vont pas bien loin et nous finissons par nous retrouver entièrement seules sur le chemin que nous parcourons intégralement à pied depuis le dernier arrêt dans le parc.

Randonnée à cheval dans la région du village tibétain de Songpan

Nous avions prolongé l'excursion à Jiuzhaigou par deux jours de randonnée à cheval. Nous n'en garderons pas un excellent souvenir: ma fille est tombée de cheval après qu'il ait pris peur sur la route bitumée et surtout parce que nous avons vu un des chevaux se faire maltraiter par l'un de nos guides durant une pause déjeuner, à tel point que personne n'a rien pu avaler. Nous avions tous protesté, nous étions six, mais les guides étaient demeurés insensibles à nos supplications.

Je n'ai gardé que très peu de photos de cette région.

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C'est encore en train que nous rejoindrons Yangshuo au sud de la Chine. La région est connue pour ses sommets karstiques spectaculaires.

Notre petit hôtel en centre ville, confortable et bon marché, nous avait, une fois n'est pas coutume, organisé notre balade en vélo, notre bateau sur la rivière Li et notre excursion aux rizières de Longsheng.

Très beau point de vue depuis la colline de la Lune.

Journée d'excursion vers les fameuses rizières en terrasse de Longji à Lonsheng

Ces rizières en terrasses ont été construites sous la dynastie des Yuan au 13ème siècle par les groupes ethniques Zhuang et Yao, qui occupent toujours la région.

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Pourquoi cette île alors que nous aurions pu passer cette semaine supplémentaire ailleurs en Chine ? Eh bien parce qu'au bout de 6 semaines de montagnes et de brume, nous avions envie de plages et de tropiques...

Nous avions donc rejoint l'île d'Hainan en avion depuis l'aéroport de Guilin. L'atterrissage avait lieu à Haïkou, au nord de l'île.

Un bus nous avait ensuite déposées à Sanya au sud de l'île. A l'époque de nombreux complexes touristiques commençaient à envahir l'endroit. Je n'ose pas imaginer ce à quoi il peut ressembler maintenant...

Les plages dans les environs étaient pourtant bien belles. Nous avions fait plusieurs excursions dans les environs. L'une d'entre elles était facilement accessible en bus.

L'autre excursion se situait sur une petite île, assez paradisiaque.

Cette petite escapade reposante terminée, il était venu le moment de quitter la Chine à regret. C'est à Guanzhou que nous avons terminé notre périple dans ce pays fascinant...

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Xinjiang, xīn, "nouveau" et jiāng, "frontière", signifie "la nouvelle région frontière". Ce nom fut donné à cette région vers 1760, lors de sa conquête par les Mandchous de la dynastie Qing.

En 1955, elle prend le statut actuel de région autonome ouïgoure du Xinjiang.

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Toma a réalisé un trek du Mustagh Ata à Tashkurgan seul. Aussi j'ai inséré des photos, mais peu de texte car je n'ai pas réalisé ce trek.

Le parcours effectué après un vol de Pékin à Urumqi, capitale du Xinjiang :

de Heavenly Lakes (chaine des Tian Shan) à l'Altaï (nord du Xinjiang)

Parcours réalisé avec une agence locale basée à Urumqi. Le groupe n'était constitué que de Chinois.

Le lac Tianchi au coeur de la montagneTian Shan
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d' Urumqi à Tourfan

(Parcours en bus)

Tourfan, Turpan ou Tiorfan, une ville-oasis fertile et une importante cité commerciale de la route de la soie.

Vestiges de la ville antique de Jiaohe, une ancienne citadelle construite à partir du VIIe siècle,pendant la dynastie des Tang.

La ville était construite en terre battue pour niveler et fertiliser les champs. 

Les Grottes aux mille Bouddhas

Elles ont été creusées entre les Ve et Xe siècles par des moines bouddhistes sur environ un kilomètre de longueur.

Comme les Qanats qu'on a pu voir en Iran, le district de Tourfan était équipé d'un système de canaux d'irrigation souterrains, alimentés par des puits, appelés les puits Karez pour irriguer la région.

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De Tourfan à Kashgar

(Parcours en train)

Kashgar a été le point de rencontre des routes de la soie du Sud et du Nord pendant 2 000 ans

Mausolée d'Abakh Khoja à gauche
Mosquée de Aid Kah

Elle est restée une ville à l'identité ouïghoure fortement marquée. Celle-ci est notamment réputée dans la région pour son marché du dimanche, réputé le plus gros marché d'Asie Centrale.


Trek du Mustagh Ata à Tashkurgan

Il a fallu 12 jours pour réaliser ce trek avec un chamelier et son chameau qui s'est avéré être nécessaire lors des traversées des rivières en cru en raison de la fonte des glaciers. C'était en été. Le parcours commence au camp de base du Mustagh Ata et rejoint la ville de Tashkurgan, non loin de la frontière avec le Pakistan. Le retour à Kashgar a eu lieu en jeep partagée sur la Karakorum Highway, une route spectaculaire.

Des photos des paysages traversés pendant ce trek.

lac Karakul et Mustagh Ata ( 7 546 m)

La fabuleuse Karakorum Highway

Ainsi s'achèvent ces balades en Chine. Un autre voyage y est prévu et nul doute que nous rencontrerons bien des changements...

Un nouveau carnet devrait alors voir le jour, avec des détails pratique d'actualité.

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Vous pourrez découvrir d'autres récits de nos voyages en cliquant sur ce lien:

https://www.myatlas.com/anneclaire95