Carnet de voyage

Carnet de voyage Amérique du sud 2018

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Dernière étape postée il y a 1719 jours
Bonjour à tous ! Bienvenue sur mon blog de voyage, je suis actuellement en Amérique du sud pour plusieurs mois. Vous retrouverez ici mes aventures !
Septembre 2018
20 semaines
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Publié le 12 septembre 2018

Bonjour à tous ! Nous sommes Clotilde et Amaury, deux amis qui se sont rencontrés pendant leurs études.

Nous venons de terminer nos études et nous avons décidé de partir voyager en Amérique du sud pour 3 mois avant de rentrer dans la vie professionnelle.

Nous sommes maintenant à une semaine du grand départ. Nous sommes dans les préparatifs finaux… Derniers vaccins, derniers achats chez Décathlon …. Nous sommes quasiment prêts pour notre aventure !

Au programme Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Chili et un petit bout de l’Argentine. Ca ne va pas être de tout repos mais nous allons revenir de ce voyage avec plein de souvenirs dans la tête... Et si vous le souhaitez, vous pourrez suivre nos aventures régulièrement sur ce blog.

Nous avons hâte de partir ! Nous vous tiendrons au courant rapidement !

A suivre: une petite photo d'Amaury …

Amaury en vadrouille 
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Publié le 19 septembre 2018

Hello à tous,

Nous voilà installés confortablement dans le terminal 1 de l'aéroport Charles de Gaulle (si quelqu'un veut nous rejoindre c'est le moment). Après avoir chargé nos gros bagages (13 et 15 kilos chacun) et pris un petit dej chez le meilleur ami de Clo, McDonald's, nous sommes prêts à partir !

Nous faisons une petite escale à Francfort, le temps de manger une bonne saucisse puis nous repartons pour 11h de vol.

Arrivée prévue à 2h du matin (heure française) à Bogota pour le début de notre périple.

Plein de bisous

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Publié le 22 septembre 2018

Bonjour tout le monde,

Nous sommes bien arrivés à Bogota depuis maintenant 2 jours. Après quelques coups de soleil attrapés nous partons demain pour un petit village colonial.

On commence à s'acclimater à la vie Colombienne. On a eu la chance de voir une amie de la famille de Clotilde qui a su nous donner plein de conseils pour notre voyage en Colombie.

Bon il n'y a pas grand chose à faire à Bogota... Mais nous sommes allés admirer la vue depuis le Cerro Monserrate sur cette gigantesque ville.

Puis nous sommes allés voir la vue depuis un roof top pour avoir une vision de nuit.

Nous nous sommes également promenés dans la ville afin de voir le centre historique et avons visité un marché local.


Prochaine étape : Villa de Leyva

Gros bisous

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Publié le 24 septembre 2018

Après deux jours passés à Bogota nous avons décidé de continuer notre route vers une petite ville coloniale appelée Villa de Leyva. Nous étions très contents de partir de Bogota, nous voulions découvrir un village un peu plus typique et sortir de la grande ville. Villa de Leyva est une ville inscrite au Patrimoine national de Colombie.

Nous nous sommes rendus à la gare routière de Bogota pour prendre un bus de 4h en direction de cette jolie ville. Après avoir traversé les montagnes et assisté à un accident de voiture qui renverse un cheval, nous voilà arrivés.

Durant le weekend, les hostels sont pleins mais nous avons eu de la chance de tomber sur une petite auberge de jeunesse. Une Française faisant du volontariat nous a accueillie en arrivant.

Nous avons ensuite visité le centre du village, reconnu pour son architecture coloniale. L'endroit est très touristique et populaire grâce à son immense place centrale à gros pavés et les bâtiments qui l'entourent. Sur la place, il y a une petite Eglise où nous avons pu assister pendant quelques minutes à un baptême en Espagnol.

Les bâtiments de la ville sont des demeures de style colonial, les murs blanchis à la chaux sont très typiques de l'époque.

De plus, nous avons fait un musée gratuit afin d'en apprendre un peu plus sur un personnage célèbre de la ville : Antonio Nariño, un héros de l'indépendance de la Colombie.

Le soir nous sommes restés à l'auberge où nous avons fait nos premières rencontres du voyage. Notamment avec Adrien, un belge parti pour faire un tour du monde pendant 1 an et demi qui a nous donné beaucoup de conseils sur notre voyage en Colombie.

Le lendemain matin, retour à Bogota pour prendre un avion direction Santa Marta pour continuer notre périple sur la côte Caraïbes !

Hasta pronto pour de nouvelles aventures !

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Après le centre de la Colombie, direction le Nord ! Nous sommes arrivés à Taganga le 23 septembre.

Après 1h30 d'avion en partance de Bogota, nous atterrissons à Santa Marta sur la côte des Caraïbes. Coup de chaud à l'arrivée, nous avons gagné 15 degrés. Il fait chaud et humide. Nous cuisons sous une trentaine de degrés et sommes moites dès que nous bougeons.

Après avoir récupéré nos sacs à dos, nous sommes accueillis par José l'aéroport. José est un chauffeur de taxi qui avait été contacté grâce à l'amie de la famille de Clotilde, Catalina, avec sa petite pancarte pour nous souhaiter la bienvenue.

Après un raid d'une trentaine de minutes dans la délicatesse typique de la conduite colombienne et des queues de poissons par dizaines nous voilà arrivé à Taganga.

Cette petite ville est un petit village de pêcheur connue par les bagpackers pour ses couchés de soleils et sa proximité avec le parc Tayrona.

A notre grande surprise en poussant la grille de l'hostel nous nous retrouvons face à une piscine. Nous pouvions lire l'émerveillement dans le regard de chacun. D'autant plus que vu l'état des rues nous ne attendions pas à trouver ceci ici. Les rues ne sont mêmes pas toutes bétonnées. On retrouve des maisons sans portes où nous pouvons directement apercevoir le lit où dorment les habitants tandis que d'autres maisons sont protégées par des grillages où nous pouvons apercevoir des frigos américains à l'intérieur. On constate immédiatement l'écart des classes des habitants dans la ville...

Nous ne vous cachons pas que dès que nous sommes arrivés dans cette auberge nous nous sommes tout de suite dit que nous allions rester plus longtemps que prévu dans ce lieu.

Pendant ces deux journées passées ici, nous avons flâné au bord de la piscine (27 degrés !!) où on rentre dedans comme un poisson dans l'eau.

Nous avons été nous promener au bord de la plage pour aller manger une soupe de poisson et d'autres plats typiques. Finalement l'aventure la plus marquante de ce séjour à été le cours de plongé pris ce matin. Partis à 8h du matin, nous embarquons à bord d'un bateau après une petite formation, pour se retrouver sur les côtes d'une petite ile pour aller admirer les magnifiques fonds marins. Notre instructeur Simon nous a parfaitement aidé dans l'apprentissage de la plongée. Nous avons ainsi plongés deux fois 45 minutes en allant jusqu'à 14 mètres de profondeur au maximum. Nous avons eu la chance d'être pris en photos, mais nous les posterons sur le blog que dans quelques jours lorsque nous les auront reçues... Lors de notre plongée nous avons admirés les magnifiques coraux de la côte Caraïbe de la Colombie, les magnifiques poissons, des éponges, des anguilles, des Dorys et une magnifique biodiversité. Quelle magnifique première expérience pour Amaury et Clotilde a pu nous prouver ses talents de plongeuse 😀

Nous repartons demain matin pour dormir deux nuits dans des hamacs dans le parc Tayrona, deuxième parc naturel le plus visité de Colombie, mais nous vous en parlons dès notre retour du parc...

26
sept

Après avoir bien profité de la piscine à Taganga, nous nous sommes mis en route mercredi matin pour le parc Tayrona.

Ce parc est le deuxième le plus visité en Colombie. Il s’étend sur 30km2 en zone maritime et sur 150km2 de terre. Il est très apprécié des colombiens pour sa grande biodiversité. On peut trouver dans ce parc plus de 500 espèces animales différentes et une flore extrêmement diversifiée.

Afin de s’y rendre nous avons pris des bus appelés des « collectivo », transports publics colombiens. Nous avons pris un premier bus afin de se rendre à Santa Marta puis un second jusqu'à l’entrée du parc.

Arrivés à Santa Marta nous décidons de nous rendre dans un supermarché afin d’acheter quelques vivres pour le parc (même s’il y a quelques restaurants). Après une demi heure à chercher des produits appétissants (compliqué…) nous nous retrouvons à la caisse. Je vois Clotilde avec ses fameux bonbons, des chips et une petite bouteille d’eau, classique. Quant à moi j'ai pris des sachets de pâtes, de quoi faire un semblant de sandwich et un bidon d’eau de 6 litres…

Direction le second bus, sacrée attraction ! Dans les bus colombiens il est courant de voir des personnes monter comme ils veulent dans le bus afin de mendier ou essayer de vendre un produit. Nous avons par exemple eu le droit à ce professeur d’Anglais, excellent vendeur, qui est monté à mis chemin du trajet pour vendre des livres de cours audiovisuels pour enfants et adultes.

Après une demi heure de trajet, nous sommes arrivés à l’entrée du parc nommée Calabazo (il y a 4 entrées différentes qui donnent accès à seulement une partie du parc). Nous avons choisi cette entrée car c’était la partie la plus sportive de notre itinéraire. Nous préférions commencer avec de la marche difficile afin de pouvoir emprunter des chemins plus faciles les deux jours suivants. Mais nous n’imaginions pas la difficulté de cette randonnée malgré nos talents de grands sportifs…

Nous commençons notre chemin sur un dénivelé (positif) monstrueux. Je commence déjà à regretter d’avoir pris mon bidon de 6 litres d’eau… Nous montons la montagne pendant environ 1h30/2h avant d’arriver au sommet. Nous savourons les chaussures de randonnée mais nous sommes épuisés et je porte mon bidon d’eau alors qu’il y avait des vendeurs d’eau sur la route…

Finalement, après 2h supplémentaires en descente nous arrivons à notre première destination : la Playa Brava. C’est un camping situé en bord de plage, assez peu touristique car il est difficile d’y accéder. Seuls les plus téméraires y arrivent 😉

Nous avons passé la nuit dans nos hamacs avec moustiquaires au bord de la plage. La plage est magnifique, il n’y a presque personne dans le camping tout pourrait être parfait mais malheureusement le temps n’est pas clément. Il ne fait pas beau et la mer est houleuse : drapeau rouge, baignade interdite 😦

Le soir nous avons rencontré deux personnes originaires des pays nordiques voyageant ensemble en Colombie. Nous avons passé une excellente soirée ensemble et nous nous donnons rendez-vous le lendemain à l’aube pour continuer notre route à quatre.

C'est parti pour une première nuit dans un hamac ! Au début c’était agréable de s’endormir avec le doux son de l’Océan mais rapidement nous nous sommes rendus compte que ce n’était pas si confortable… En revanche, le réveil face à l’océan c'est vraiment canon😀


Après ce réveil … rebelote ! Nous repartons pour 3 à 4h de marche afin d'arriver à notre prochaine destination. Accompagnés de nos acolytes nordiques (Stefan et Andreas) nous grimpons à nouveau la montagne pour rejoindre un petit village indigène. En route nous espérons croiser des animaux dont le fameux jaguar qui est présent dans le parc. Nous n’avons malheureusement pas eu cette chance… Mais nous avons croisé des petits singes grimpant aux arbres et plein de fourmis. Ces dernières sont assez fascinantes. Nous les avons croisées sur le chemin, à la suite les unes des autres, portant des feuilles pour les ramener dans leur habitat, assez impressionnant !

Toutes les petites feuilles vertes, c'est des fourmis  

Nous visitons assez rapidement le village indigène car il n’a pas grand intérêt. Nous voyons néanmoins quelques « indigènes » qui habitent toujours ici.

Finalement nous continuons notre route vers la plage ou nos amis nordiques doivent prendre un bateau pour repartir. Clotilde a également souhaité repartir en bateau pour dormir à l’hostel à Taganga. Je décide de rester une nuit de plus afin de finir de visiter le parc et dans l’espoir de croiser le jaguar …

J'ai marché 1h30 pour rejoindre un autre camping et dormir à nouveau dans un hamac, mais cette fois-ci, dans la forêt. Le chemin est beaucoup plus facile et beaucoup plus plat. Il y a également beaucoup plus de touristes car cette partie du parc est plus facile à faire et il y a de magnifiques plages.


J'ai dormi le soir dans mon hamac sous une cahute avec 17 autres personnes. J'ai à nouveau passé une super soirée avec des personnes rencontrées sur place et nous avons regardé le « the voice » local avec les colombiens…

Le lendemain je me suis réveillé tôt, au lever du soleil (vers 6h), et j'ai continué mon chemin avec une Australienne complètement folle que j’avais rencontrée la veille. Elle voyage depuis 3 ans et demi et a beaucoup de choses à raconter. Sur le chemin final nous croisons de superbes plages :

Et encore des singes lors de notre passage en forêt :

Finalement je suis sorti du parc sans avoir vu ce fameux jaguar ou d’autres animaux que je cherchais. Mais je retrouve Clotilde, quelques heures après, dans notre auberge. Nous dormons à nouveau à Taganga puis nous nous rendons ce samedi en direction de Carthagène afin d’y passer 2-3 jours et retrouver nos amis nordiques !

Nous vous tenons rapidement au courant de la suite de nos aventures 😀

PS : Voici quelques photos de la plongée

29
sept
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sept

Fini la piscine de Taganga en route pour Carthagène ! Nous prenons à nouveau les bus « collectivo » pour nous rendre à la gare routière de Santa Marta afin de trouver un car.

Il faut savoir une chose sur la Colombie, lorsque l’on se déplace on nous annonce généralement un temps de trajet mais il n’est jamais respecté. Le trajet que nous devions faire en car était de « 4h colombiennes » mais le trajet de car durera environ 5h. Nous avons entendu beaucoup d’histoires sur ces trajets colombiens. Une personne que nous avons rencontré nous a dit qu’il devait faire un trajet de 4h mais en fait cela a duré 6h. Le chauffeur de bus s’est arrêté pour déjeuner avec ses collègues sur une aire d’autoroute puis a été faire du shopping pour acheter des chemises…

Bref… sur la route nous passons par des sortes de bidonvilles ou beaucoup de Vénézuéliens ont immigrés suite aux problèmes dans leur pays. C’est très sale sur plusieurs kilomètres d’autoroute, les gens jettent leurs déchets sur le bord de la route et ne font pas attention. Quelle pollution énorme qui m’a vraiment choqué. C’est une rivière de plastique qui longe l’autoroute…


Finalement nous arrivons à Carthagène en fin de journée. C’est une ville toujours située sur la côte Caraïbes au nord de la Colombie. Avec son million d’habitant cette ville attire des touristes du monde entier. Avec près de 500 ans d’ancienneté, la deuxième plus vielle ville de Colombie après Santa Marta, Carthagène possède un rôle très important dans l’histoire de la Colombie.


Pendant près de trois siècles, elle fut un bastion du Royaume d'Espagne en Amérique du Sud et eut un rôle clé dans l'administration et l'expansion de l'empire espagnol, la présence de hautes personnalités espagnoles fortunées, proches de la royauté en faisant un lieu d'activités politiques et économiques. Carthagène des Indes fut aussi un important centre de traite des esclaves et de transit de l’or issu des pillages des empires aztèque et inca, or destiné à l'Espagne.

Cette ville possède des fortifications très importantes avec un des systèmes de fortification des plus important en Amérique du Sud. Cette ville et sa forteresse est donc classé au patrimoine de l’UNESCO.


En arrivant dans la ville tout de suite nous sentons l’atmosphère est totalement différente. On pourrait se croire à Cuba avec cette architecture typique avec ces maisons de pleins de couleurs chaleureuses avec des balcons.

Rapidement le premier soir nous retrouvons nous amis Danois et Norvégien afin de faire la fête ensemble où nous passons une excellente soirée !


Cette ville est vraiment magnifique et dégage vraiment quelque chose. Afin de nous imprégner un peu plus de l’histoire nous faisons un « free walking tour » avec un guide dans le centre historique de la ville. Après deux heures de marche la visite est terminée et nous en avons appris un peu plus sur cette ville…

Afin de compléter nos connaissances nous visitons l’après midi la forteresse dans la ville qui a été batie pour se protéger des attaques Anglaises.

Chose assez surprenante dans cette ville, il y a un petit parc dans le centre. Ce parc n'est vraiment pas très grand mais nous avons pu y découvrir des espèces animales. Nous avons ainsi vu des paresseux, des singes, des iguanes et des écureuils. Grâce à une personne nous avons pu tous les trouver dans le parc.

Ce qui m'amène à vous raconter le mode de fonctionnement des Colombiens. Nous avons remarqué que toutes les personnes ayant besoin d'argent, plutôt que de mendier dans la rue, vendent ou fournissent des services en fait. Lorsque nous prenons des taxis, à chaque feu rouge il y aura tout le temps quelqu'un qui viendra à la fenêtre pour proposer de l'eau, de la nourriture ou des objets. Lorsque nous prenons un collectivo il y a toujours quelqu'un qui monte à un arrêt pour vendre quelque chose. Et cela fonctionne aussi dans la rue, je ne compte même plus les vendeurs de cigarettes, d'eau ou de diverses choses qui viennent nous aborder dans la rue pour vendre un produit. Cela marche aussi pour les services. L'homme qui nous a montré les animaux dans le parc travaillait en fait. Il est coutume de donner un pièce quand quelqu'un nous aide, pareil lorsque nous commandons un taxi à une borne, il y a quelqu'un qui nous aide et hop nous donnons un petit billet pour service rendu ...

Les commerces de proximités sont également surprenants. Vu que nous travaillons tout les deux dans le monde de la grande distribution nous sommes assez intéressés par cet aspect là. Il y a effectivement des petits supermarchés assez modernes dans les villes. Mais ce que nous trouvons super original sont des petits magasins, des "tienda". Ce sont des petits magasins de proximité où nous pouvons acheter tout ce que l'on veut, il y a un homme derrière le comptoir et nous commandons. Ce qui est dingue, c'est que cela ne coute rien et que on peut acheter tout à l'unité. Par exemple si nous avons besoin que d'un seul médicament, plutôt que d'acheter tout la plaquette on peut prendre un médicament à l'unité... Pareil pour la lessive on peut ne prendre qu'une seule dose...

Nous avons adoré l'ambiance de cette ville. Nous nous sentions en sécurité, les habitants sont hyper chaleureux et c'est magnifique. Et puis nous avons adoré le coucher de soleil que nous avons été voir sur les murailles de la ville 😀

C'est une ville très touristique, mais qu'est ce que c'est beau. Nous sentons vraiment l'ambiance chaleureuse des Caraïbes et cette joie de vivre!

A très vite pour des nouvelles de Medellin !

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oct
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Après Carthagène nous avons pris un avion pour rejoindre Medellín. Le temps d’un trajet d’un bus pour relier ces deux villes étant 12 heures « colombiennes », nous avons décidés de prendre un avion. Cela nous revenait à 10€ plus cher mais le gain de temps était énorme !

Que dire de cette ville ... nous avons passé six jours dans cette ville ... je suis complètement fan de cette ville ! Une ville gigantesque, avec une histoire très importante et beaucoup plus développée que ce que je pensais.

Medellín est la deuxième ville la plus peuplée de Colombie après Bogota. Par le passé cette ville n'avait pas grand intérêt pour les colons espagnols quand ils sont arrivés. Il n'y a pas d'or dans cette ville donc les conquistadors ne se sont pas attardés ici. Des populations d'indigènes se sont installés ici depuis longtemps. Mais lorsque le café a été découvert, Medellín est devenue plus importante de part sa position au centre de la Colombie. Située entre les montagnes, les températures y varient de 30 °C le jour à 16 °C la nuit, ce qui lui vaut l'autre surnom de « Ciudad de la Eterna Primavera » soit la ville du printemps éternel. Cette ville est également très proche de la région du café. Les colons sont donc revenus progressivement dans les années 1800.

L'histoire moderne cette ville est surtout connue par le célèbre baron de la drogue que vous connaissez tous ... Cette ville a même été considérée pendant plusieurs année comme la ville la plus dangereuse du monde. Nous avons entendu beaucoup d'histoires très étonnantes sur cette ville lors de nos discussions avec des colombiens qui viennent de Medellín mais j'y reviendrai plus tard.


Après avoir pris un collectivo à l’aéroport, nous sommes déposés à l’entrée de Medellín. Dès lors que nous arrivons en haut de l’une des montagnes qui entourent la ville nous apercevons tout de suite la grandeur de la ville. Avec 2,5 millions d’habitants cette ville a plus d’habitants que Paris (2,2 millions !). Elle parait en plus très grande car il y a peu d’immeubles et il y a beaucoup de maisons sur les bords de la montagne. La ville est beaucoup étalée, elle fait 380 km2 contre 105 km2 pour Paris.

Nous avons logés dans un hostel recommandé par un de mes amis de l’IESEG qui est en échange universitaire ici. Nous avons logé ces 6 jours dans un hostel chambre 601. Nous sommes devenus amis avec nos colocataires (un américain, une allemande, un colombien, un canadien). Pratique pour travailler l’espagnol et l’anglais😀


Ce hostel est difficilement comparable à ce que nous avions fait avant. C’est beaucoup, beaucoup, plus grand ! C’est un immeuble de 8 étages ici! Il y a une très grande salle commune avec un billard. Il y avait aussi une table de ping-pong, des jeux d’arcade, un salon de tatouage, un bar, un restaurant, une grande cuisine pour se faire à manger, des salles de travail, des espaces de coworking... bref j’en passe ! C’était très différèrent de ce que nous avions vu avant ! J’ai particulièrement apprécié tous le soirs regarder la ville en me brossant les dents dans le noir pour encore plus apprécier 😀

Vous devez vous demandez pourquoi le titre de l’article est une question ... Est-ce vraiment un printemps éternel ? Eh bien nous avons eu beaucoup de pluie pendant notre séjour dans cette ville. Le premier jour après avoir regardé la belle victoire du PSG en ligue des champions dans un bar, dès la fin du match il a commencé à pleuvoir… Un vrai déluge ! Eh oui c’est la saison des pluies… Toute l’après midi il a plu, au revoir la visite de la ville dans ces conditions. Ce n’est pas le seul jour où nous avons été bloqués par la pluie, mais bon… globalement nous avons eu de la chance je pense


Tout d’abord pour bien connaître la ville nous avons évidemment effectué un free walking tour dans le centre. Avec notre petit groupe de 15 personnes et accompagné de notre guide Julio nous voilà dans le centre de la ville. Après une présentation de l’histoire de la ville et de la Colombie nous nous mettons en route. La première question que le groupe lui demande est « est-ce dangereux ? ». Evidemment la réponse est non. Il faut quand même faire attention. Comme le veux une expression colombienne il ne faut pas « dar papaya », c’est à dire qu’il ne faut pas tente le diable, ne pas donner l’opportunité de se faire voler quelque chose. Lorsque nous sortons nos téléphones ou appareil photo il faut quand même faire attention…

Le centre-ville de Medellín était un lieu extrêmement dangereux. Depuis 15 ans la ville a complètement changée. La place centrale de Medellín était peut être le lieu le plus dangereux de la ville, personne ne voulait s’y aventurer. Et pourtant tout a changé, tout a été reconstruit avec un éclairage pour la nuit et le département scolaire de la ville a été installé sur cette place afin de provoquer un changement dans la mentalité pour favoriser l’éducation. Nous visitions tout le centre ville, la grande rue commerçante, avec des magasins de faux produits dans tous les sens, ca me rappelle la Chine… Il y a aussi des statues de l’artiste le plus célèbre de Colombie, Botero. Ces statues on été donnée par cet artiste à la ville afin d’apporter une « architecture démocratique » d’après notre guide…

Finalement nous passons évidemment devant le métro… Il faut savoir que Medellín est la seule ville à posséder un réseau de métro et les habitants en sont très fiers. Cela a permis le développement de la ville. Ils sont tellement fiers que le métro est très propre, il n’y a aucune dégradation dans le métro aucun tags contrairement à l’ensemble de la ville, c’est vraiment leur bijou.


Nous avons également effectué un autre free walking tour dans la ville. Cette autre visite s’est déroulée dans le quartier appelé « comuna trece ». Ce quartier est considéré comme l’ancien quartier le plus dangereux du monde ! Ce quartier est situé sur la falaise d’une montagne. Lorsque Medellín s’est développé dans les années 70’, il y a eu de plus en plus d’habitants dans la ville. Les populations qui voulaient s’installer n’avaient pas de place dans le centre, ils se sont donc installés sur les flancs des montagnes illégalement. Mais ces flancs de montagne étaient un lieu privilégié par les guérillas, les FARCS et les dealers pour passer la drogue en dehors de Medellín grâce aux routes présentes ici. Ce quartier est peu à peu devenu un repère de criminels et les différentes bandes des cartels s’y faisaient la guerre.

Notre guide Julio de notre premier tour habitait ici lorsqu’il était petit. Il nous expliquait beaucoup d’histoires sur la vie dans ce quartier… Il se souvient notamment d’avoir été réveillé lorsqu'il était petit par une bombe qui avait explosé dans le quartier en brisant toutes les vitres de la maison. Il ne pouvait pas sortir de sa maison sans avoir peur. C’était très compliqué de faire venir un membre de la famille dans le quartier pour rendre visite et j’en passe. Il ne s’était jamais rendu dans le centre ville que nous avons visité lorsqu’il était petit parce que c’était dangereux. Egalement il ne pouvait pas aller au cinéma ou dans des lieux publics parce que le fameux baron de la drogue menaçait de faire sauter des bombes dans des lieux publics lorsqu’il en avait envie… Dans ce quartier ce ne sont que des petites ruelles au milieu des favelas, on ne pouvait pas savoir ce qui nous attendait à chaque coin de rue.

Ce quartier est une grosse partie de l’histoire de Medellín. Pour raconter cette histoire de nombreux artistes ont tagués les murs du quartier, nous avons donc eu le droit a beaucoup d’histoires différentes illustrés par des tags. Afin de désenclaver ce quartier, la municipalité à décidé de construite un escalator pour monter en haut de la montagne. Maintenant au lieu de mettre 2h pour aller en haut, il ne faut plus que 40 minutes aux habitants pour rejoindre un bout de la ville.

Les habitations dans ce quartier sont assez sommaires, de simples maisons en briques collées les unes aux autres. Il y a des petits escaliers et des petites ruelles pour pouvoir circuler un peu partout.

Nous n’avons pas particulièrement senti le danger, mais nous avons bien vu la pauvreté dans la ville et nous avons entendu encore plus d’histoires sur ce quartier… Il arrive encore que des gangs échangent des coups de feu dans ce quartier…

Outre ces deux visites guidées nous nous sommes un peu promené dans le quartier où nous logions, appelé Poblado. C’est le quartier le plus « riche » et touristique de Medellín. Quartier parfait pour sortir le soir et boire des coups. Nous avons mangé d’excellent empanadas, ce sont des petits chaussons farcis de viande, de poisson, d’œufs ou autre ingrédients. Nous avons également bu d’excellents jus. Les fruits sont tellement différents que ce que nous avons en France. Les ananas sont mille fois meilleurs, il y a des fruits exotiques : maracuyá, pitaya, bananes plantains et j’en passe…


Nous avons également été voir un match de foot. Evidemment l’Amérique du sud est connue pour son football. Je ne pouvais pas passer à coté de ca en Colombie qui est une nation connue dans le foot. Nous avons eu de la chance de voir le derby de Medellín, appelé le Classico ici. Le match opposait la Corporación Deportiva Independiente Medellín à l’Atlético Nacional (club le plus supporté de Colombie). Moi qui suis habitué à aller voir des matchs de foot, j’ai tout de suite été séduit par l’ambiance. Tout le monde chante, c’est bon enfant avec une sacrée ferveur. Nous nous sommes prêtés au jeu et avons essayés de chanter pour encourager une équipe. J’ai vraiment ressenti une ferveur plus forte qu’en Europe et des gens encore plus passionnées !


De plus pendant une journée nous avons fait une excursion d’une journée à Guatapé. La chose la plus connue ici est de monter en haut du rocher appelé le Peñon. Après avoir monté près de 700 marches, nous voilà en haut d’un rocher de près de 220 mètres de haut. De là nous avons une magnifique vue sur ce qui nous entoure. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi magnifique. Voici quelques photos je vous laisse juger…

Puis nous nous sommes promenés dans le joli village de Guatapé. Ce village est très touristique avec ses maisons colorées et les fresques sur toutes les maisons du village.


Finalement notre dernière étape à Medellín était de faire du parapente dans l’une des montagnes. Nous nous sommes dit que c’était la meilleure façon de dire au revoir à la ville. Première expérience pour nous deux dans cet exercice. Quel bonheur, voler au dessus de cette magnifique et géante ville ! Une sacrée expérience…


Nous nous mettons en route vers une ville plus au sud de Medellín au moment où j’écris ces lignes. Nous allons visiter la région du café et la magnifique vallée de Cocora.

A très ville pour vous donner des nouvelles 😉

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oct
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Publié le 19 octobre 2018

Sortons des grandes villes et en route pour un tout petit village au milieu des montagnes : Salento !

Avec Clotilde nous partons de Medellín avec objectif de rejoindre Salento. Nous voulons changer de cadre et visiter la région du café. Nous nous rendons en direction du terminal de bus. Nous arrivons trop tard là bas après avoir trainé à l’hostel. Il n’y a plus de bus en direction de Salento. Pas le choix nous partons pour Pereira la capitale du département.

Evidemment le temps du trajet est censé être de 5h, mais 5h colombiennes. Le trajet nous prendra 8h30. La route étant en travaux, il n’y a qu’une voie ouverte à la circulation sur beaucoup de parties de la route. Déjà que le bus ne peut pas rouler à plus de 80 km/h sinon une petite alarme retentie dans le bus, tous les 5 kilomètres environ nous devons nous arrêter de longues minutes à cause des travaux.

Nous arrivons finalement à notre point étape pour dormir la nuit à 21h30. Nous trouvons une auberge où nous passons la nuit. Cette ville n’a pas grand intérêt touristique donc nous décidons de ne pas nous attarder ici.


Le lendemain, nous nous remettons à nouveaux en route pour le terminal. Rebelote nous prenons un petit bus pour Salento ! Arrivé sur place nous choisissons une petite auberge situé à 15 minutes à pied du village. Quelle superbe idée. L’auberge est géniale. J’y ai passé neuf nuits !


En arrivant dans cette auberge nous nous installons dans un dortoir. Et là… je me retrouve en face d’un des meilleurs amis de mon frère Thibault ; Arthur ! Le monde est vraiment petit. Quel hasard incroyable. Je ne savais pas qu’il voyageait également dans ce pays et lui ne savais pas que j’étais là non plus. Quelle était la probabilité pour que nous nous retrouvions dans la même ville, dans la même auberge et le même dortoir ? Il est dans cette auberge depuis deux semaines tellement il s’y plait ! Il restera au final une semaine de plus avec moi !

J’ai beaucoup apprécié rester dans cette auberge. Le terrain de l’auberge est gigantesque, il y a une magnifique vue sur toutes les montagnes environnantes. Quel paysage incroyable. Les couchés de soleil à partir des hamacs sont de toute splendeur ! 😀 En plus dès qu’il fait nuit on peut apercevoir des lucioles dans les airs. C’est assez joli. On peut suive le parcours d’une luciole, elle reste allumée une seconde, puis s’éteint pour se rallumer après…

J’ai passé de nombreuses heures dans les différents hamacs de cette auberge à profiter de la vue. En plus la nuit n’est vraiment pas chère avec un petit déjeuner compris. Parfait pour rester ici quelques jours et profiter de la région. J’en ai également profité pour terminer mon rapport de stage !

Avec Clotilde nous avons été visiter une petite fabrique de café ! Nous avons marchés sous une pluie énorme pour nous y rendre. En arrivant mauvaise nouvelle… Il pleut trop pour faire le tour, nous devons attendre. Pas de soucis, sans attendre je commande donc un café. Mais quel café… On sent les pros ici. Certainement un des meilleurs cafés de ma vie. Nous discutons une heure avec la fille qui va nous faire faire le tour quand il s’arrêtera de pleuvoir. Je reprends plusieurs cafés et elle nous donne quelques petites leçons d’espagnols et nous apprenons qu’elle parle un peu français.

Finalement la pluie s’arrête et nous faisons le tour. Elle nous explique en mi-français, mi-espagnol, le fonctionnement de la ferme et du café. C’est très intéressant et rigolo dans nos échanges de langues.

Le café pousse sur de petits arbustes et nous apprenons le processus pour faire pousser la plante. Le café est ensuite récolté deux fois par ans. Un ramasseur peut ramasser 80 kilos de café par jours !!

Le café est à la base une petite baie rose. La coquille est ensuite ouverte pour récupérer les grains à l’intérieur. La dernière partie consiste en les torréfier au feu puis le moudre.

Cette auberge a été également le point où Clotilde est partie de son côté pour le voyage. Elle est repartie de cette auberge avant moi. En effet elle souhaitait avancer plus rapidement que moi. Nous avons donc décidés de chacun voyager de notre côté. Rassurez-vous nous en avons beaucoup discutés, nous ne nous sommes pas disputés ! 😀Nous avions tous les deux envie de tenter l’aventure tout seul et je voulais continuer à voyager en Colombie un peu plus longtemps que elle ! Elle est actuellement à Bogota pour passer au Pérou !


La ville de Salento est un parfait point de départ pour différentes choses. La région est connue pour son café et ses paysages typiques de la zona cafetera. On y trouve de la montagne, des plantations et des petits villages tranquilles.

Salento est un village typique avec de petites ruelles aux maisons colorées. On y retrouve à nouveau un style colonial de la région. Les maisons sont en général peintes avec deux ou trois couleurs. Le village est très touristique, pour les étrangers et colombiens. On y retrouve des cafés, des boutiques d’artisanats et des cafés avec des colombiens portant le poncho et le chapeau.


Pour se déplacer dans les alentours de la ville nous devions prendre des jeeps. En effet c’est l’un des seuls modes de transport dans le village.

Sur la place centrale du village une dizaine de jeeps Willys sont stationnées ici en permanence. Ces voitures sont un symbole pour la région du café de la Colombie, car elles assurent le transport des passagers et du précieux café sur les routes cabossées.

On a beaucoup pris ces jeeps. C'est assez chouette de pouvoir se mettre debout derrière et profiter du trajet.

C’est assez rigolo car sur le capot de beaucoup de jeeps il y avait une statue de chien.

Les colombiens sont fans des chiens. Il y en a partout dans les rues, les auberges ou les restaurants. Dès qu’un chien aboyait à l’auberge, les autres chiens se mettaient tous à aboyer. Du coup tous les chiens du quartier répondaient…

Pour moi qui n’aime pas trop les chiens c’était assez difficile au début en Colombie. Mais jusqu’à arriver à Salento. Dans notre auberge il y avait trois chiens. Pablo, Flaco et Edi (les fans du PSG adoreront deux de ces surnomsJ). Vu qu’ils étaient tout le temps dans nos pates autant essayer de sympathiser un petit peu et leur faire des caresses. Peut être un premier pas vers la réconciliation avec les chiens ?


Nous avons joué plusieurs fois au Tejo dans le centre du village. Le Tejo est sport traditionnel en Colombie. Le but est de lancer une pierre, appelée le tejo, sur une cible carrée.

Cette cible est recouverte d’argile afin de maintenir le tejo en place au moment de l’impact. La pierre, le tejo, s’enfonce dans l’argile. Il y a au centre de la cible un anneau ou un fer a cheval. Il y a environ cinq papiers pliés disposés sur cet anneau. Ces papiers sont remplis de poudre qui explose avec l’impact du tejo. Le but du jeu est donc de lancer le tejo et de frapper les papiers afin de créer une explosion, et finalement marquer le plus de points possible. C’est un jeu d’adresse vraiment amusant. Nous avons eu l’occasion de jouer avec un colombien qui nous a montré une variante des règles.


Nous avons pris nos petites habitudes. Arthur nous a fait découvrir son petit restaurant où il allait très souvent. J’ai aussi commencé à prendre mes habitudes aussi.

Pour rejoindre le centre de la ville nous avions une quinzaine de minutes de marche. Chaque jour nous passions devant la même maison en construction. Je faisais attention pour comment cela évoluait…


C’est la saison des pluies donc forcément … Tous les jours au début, dès 17h il pleuvait sans s’arrêter jusqu’à un moment dans la nuit. Et toutes les nuits, dès que le soleil tombait on pouvait apercevoir des éclairs au loin. On savait si la pluie approchait ou pas assez facilement. Mais nous avons eu de la chance sur les derniers jours.

Mais dès qu'il faisait beau l'hôtel allumait un feu à l'extérieur. C'était très agréable de venir ici le soir pour se réchauffer.

C’est quand il a commencé à faire beau que nous avons décidés de visiter la vallée de Cocora. La ville de Salento est connue pour être le point d’entrée de la célèbre vallée de Cocora. Cette vallée est célèbre pour ses palmiers de cire qui sont les plus haut du monde.Ils peuvent atteindre 60 mètres et vivre 100 ans. C’est une espèce endémique de Colombie qui est menacée d’extinction.

Nous avons fait un trek de 5h dans cette vallée pour parcourir les 15 kilomètres. Cette petite randonnée est vraiment facile. Elle nous a fait passer dans différents lieux et ambiances très variées.

On commence par une prairie couverte de palmiers. C’est assez impressionnant de passer en dessous et de voir la hauteur.

Puis on continue le chemin dans une montagne avec différents points de vue pour admirer la vallée.

Au milieu de la boucle on peut accéder à une petite maison afin de pouvoir observer des colibris. La Colombie possède une des plus grandes diversités de Colibris au monde avec plus de 120 espèces différentes. Et il y en a beaucoup dans ce parc.


La suite du parcours est en descente par la suite. On longe un ruisseau pour retourner dans la prairie. C’est une ambiance si particulière. On a l’impression d’être dans l’Amazonie mais dans une montagne ! On passe sur des petits ponts de bois pour traverser le ruisseau.

Voilà c’était une super étape à Salento. Il s’est passé beaucoup de choses et j’ai vraiment passé un super moment dans cette auberge. Je repars avec Arthur pour aller visiter le désert de Tatacoa !

A très vite 😀

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Publié le 26 octobre 2018

Fini la région du café et le froid permanent. Direction le désert de Tatacoa !

Nous partons le matin avec Arthur avec comme objectif d’arriver au désert le soir. Bon courage… Avec les trajets colombiens nous ne sommes jamais sûr de rien… Afin de nous rendre à notre nouvelle destination nous embarquons à nouveau dans un collectivo pour 30 minutes. Direction la ville d’Armenia. Dans cette ville nous prenons direction un bus à direction d’Ibagué.

A chaque terminal de bus, dans chaque ville, il y a toujours des vendeurs qui viennent te harceler. Il y en a toujours un ou deux à l'entrée qui va te ramener vers sa compagnie de bus. A coté de ça il y a toutes les personnes derrières leurs comptoirs qui dès que tu passes devant eux te proposent un trajet vers la plus grosse ville la plus proche. Tous les vendeurs sont derrières leurs comptoirs et crient le nom pour t'attirer c’est assez marrant.

Finalement nous choisissons une compagnie avec le bus qui part le plus rapidement.

3h plus tard nous voilà arrivés à Ibagué. Après avoir englouti deux empanadas pour le déjeuner on se remet en route. Nous prenons un nouveau bus pour Neiva.


Plus tard dans la soirée nous voilà arrivés dans cette ville où nous espérons devoir prendre un dernier bus. Avec peu d’espoir (vu l'heure tardive) nous demandons s’il y a un collectivo ou un bus à destination de Villavieja, la ville la plus proche du désert. Bingo ! Le dernier bus de la journée part dans 10 minutes. Evidemment 10 minutes… mais oui … On part quand même trente minutes après… Mais nous ne mettons pas en route directement non plus, nous faisons un tour de la ville pour récupérer quelques locaux qui vont voyager avec nous ! Au final nous partirons une heure après l’heure prévue. Le trajet dure une heure, on sent déjà qu’on a plus chaud. Dans la nuit on avance sur cette route dans une forêt. On esquive pendant 5 minutes de pleins nids de poules. Heureusement qu’il n’y a personne sur la route. Mais on sent que le conducteur connaît bien le chemin 😀

Il y a beaucoup de petites anecdotes supplémentaires sur les transports en Colombie.

Par exemple dans tous les taxis ou bus que nous prenons, il y a toujours au dessus du chauffeur un petit compteur de vitesse. De cette manière tous les passagers peuvent s’assurer la vitesse du véhicule. Dans certains bus si les conducteurs roulent plus vite que 80km/h il y a une petite alarme qui retenti. J’ai l’impression que la vitesse maximum est de 80 km/h dans ce pays. C’est aussi lié au fait que beaucoup de trajets se déroulent en montagne ou des petites routes. Le réseau routier est beaucoup moins développé qu’en France. Il y a beaucoup de routes avec des nids de poules. Les chauffeurs slaloment sur les routes pour les éviter, un peu un grand huit. C’est toujours une sacrée aventure. Mais si vous n’aimez pas la conduite d’un conducteur il est possible de le signaler. Même si une voiture devant vous roule mal vous pouvez le signaler en composant le #791 sur votre téléphone. Sur énormément de voitures il y a un petit autocollant avec marqué « como conduzco ? » et donc ce numéro. Donc si vous n’aimez pas la conduite de quelqu’un il suffit d’appeler un numéro et le signaler 😛

Malgré ça les transports sont plutôt bien développés. Si on se retrouve sur une grande route, il suffit d’attendre il y aura forcément un collectivo pour vous emmener quelque part. Bon peut être que parfois vous allez vous retrouver un peu entassé sur un banc à l’arrière d’une jeep avec 8 personnes mais ça va. C’est assez convivial, ça permet de discuter avec les locaux 😛 Oui oui on se retrouve souvent en surnombre dans les transports et surtout entassés avec plein de monde. Ca ne dérange pas les colombiens d'être collés aux autres

Vous pouvez aussi prendre une moto taxi. C’est encore moins cher et plus rapide. La moitié des véhicules sur la route sont des motos. Et bien des motos, pas des scooters ! C’est plus rapide sur ce type de route une moto. Quand il faut un peu slalomer pour éviter les nids de poule par exemple. Parfois on voit même des familles à 4 sur une moto passer devant nous. Les deux parents et deux enfants, ca rappelle l’Asie !

Sinon on peut prendre des taxis. Mais il faut faire attention. En effet il y a quelques faux taxis dans la rue qui se font passer pour des vrais. Il faut mieux demander à quelqu'un de vous appeler un taxi pour être sur que vous n’ailliez pas de problème. Le mieux reste Uber dans les grandes villes. C’est plus confortable et moins cher qu’un taxi. Par contre vous allez attendre plus longtemps. J’ai remarqué sur les différentes courses que j’ai faites que le chauffeur acceptait tout le temps une autre course alors que je venais de monter dedans. Donc en gros quand il accepte votre course, ca veut presque dire qu’il en commence une voir fini une autre avant de vous récupérer donc prenez votre mal en patience et attendez 😉


Finalement, nous arrivons à Villavieja à 22h sans savoir ou dormir… Nous demandons au chauffeur de bus de nous indiquer une auberge, nous prenons la première que nous trouvons sans nous poser beaucoup de questions. Nous voulions juste dormir et diner. Après 8h de voyage nous sommes très fatigués et prenons cette auberge sans grand charme.


El Desierto de la Tatacoa est un des deux déserts célèbres de Colombie. Il fait un peu penser aux déserts américains mais en beaucoup plus petit. Sous ses apparences de désert, il s'agit en fait une forêt sèche et tropicale couvrant une surface totale de 330 km2. La situation du désert de la Tatacoa, proche de l'équateur, ainsi que les conditions atmosphériques qui y règnent en font un site privilégié pour observer près de 88 constellations ou des pluies de météorites. Le lieu est également célèbre par la quasi absence de pollution lumineuse ou auditive qui en fait un des meilleurs endroits au monde pour observer les étoiles !

Le lendemain matin nous prenons un petit touc-touc pour finir les quelques kilomètres qui nous séparent du désert.

Nous trouvons une auberge à l’entrée du désert puis partons en quête de notre déjeuner. Après notre déjeuner avec le fameux plat local qui sera du poulet et du riz, nous décidons de louer des vélos pour avancer plus vite et rejoindre une partie du désert où on pourrait trouver une piscine.

Nous montons sur nos vélos et là… nous remarquons qu’il n’y a pas de vitesses sur les vélos. On se regarde en se disant que nous allons galérer. Effectivement ca devenait très vite fatiguant de pas pouvoir changer de plateau sur le vélo au bout de quelques kilomètres de montées et de descente.

Par chance nous tombons sur un groupe de Colombiens que nous avions rencontrés précédemment qui acceptent de nous tirer en voiture jusqu’à la piscine.

Une fois arrivé, incroyable... Une vraie piscine au milieu du désert.


La piscine est parfaite dans cette chaleur plus sèche. Ca nous change du nord qui était plus humide.Nous sympathisons le reste de l’après midi avec nos amis colombiens qui nous donnent rendez-vous à la grande ville la plus proche, Neiva, afin de se revoir le lendemain.


Nous rentrons après en vélo vers notre hôtel. Mais j’en profite pour me balader un peu dans le désert. Je vous laisse admirer en photo à quoi cela ressemble.

J’ai eu la chance pouvoir croiser un petit serpent sur mon chemin et plein d’oiseaux.

Le désert n'est pas si grand mais il y a une partie du désert avec de la roche rouge et une autre partie de désert gris.

On peut voir partout sur la route des énormes cactus qui poussent partout et d’autres plus petits et ronds.

Le soir nous voulons nous rendez à l’observatoire astronomique. En effet vu que c’est un des meilleurs endroits du globe pour voir les étoiles il y a forcément un observatoire qui est une attraction touristique. Mais mère nature n’a pas été clémente avec nous. Le ciel était couvert et nous n’avons rien pu voir à notre grand désespoir. Nous rentrons donc à l’hôtel jouer aux cartes avant de dormir sous notre petit ventilateur. Le lendemain nous nous réveillons tranquillement avec comme objectif de se rendre à Neiva. Nous retournons à Villavieja pour trouve un moyen de transport.

Après avoir déjeuné à Villevieja, nous prenons un petit collectivo pour Neiva. C’est parti pour être entassé à quatre sur la banquette arrière alors que nous pouvions être que trois. J’ouvre donc la fenêtre à ma gauche pour laisser dépasser mon épaule et gagner de la place. J’en profite pour m’accrocher à la barre sur le toit pour éviter de me cogner la tête sur le toit du bus 😛


Nous voilà à Neiva. En arrivant nous prenons des motos taxis pour nous rendre à notre auberge. Nous n’avons pas vraiment visité Neiva vu l'heure et le haut lieu touristique qu'est cette ville... Nous avons diné dans le restaurant voisin. En fait nous dinions chez une personne qui avait sa cuisine portative dans le salon. Il y avait quatre tables. Et nous pouvions voir au loin le père avec ses trois enfants et le chien. Ca change !

Le soir nous sommes sortis dans un bar avec les locaux que nous avions rencontré la veille. C’était une bonne expérience de voir comment ils faisaient la fête. Il y a une rue à Neiva qu’avec des bars ou des boites de nuit. Partout dans la rue on trouve toute sortie de nourriture avec des personnes tenant des stands et vendant des cigarettes. Nous avons donc pris quelques bières dans un bar pour passer la soirée.

En Colombie j’ai l’impression que les gens ne boivent en alcool que de la bière ou de l’aguardiente. Les locaux l’appellent du guaro. C’est une liqueur anisée avec de la canne à sucre. C’est très populaire ici et son goût est différent en fonction des régions.

C’était une bonne soirée pour découvrir le monde de la nuit local avec ces amis que je me suis fait !

Le lendemain nous nous mettons en route vers San Agustín. C’est reparti pour de nouvelles aventures !


N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous voulez qu’on s’appelle ou échanger des messages ça me ferait très plaisir 😀

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Publié le 30 octobre 2018

Ah les trajets en Colombie … On ne sait jamais à quoi s’attendre.

Nous partons de Neiva pour nous rendre à la ville de San Agustín. Comme d’habitude nous prenons un bus et le trajet est beaucoup plus long que prévu… Nous pensions faire le trajet d’une traite, mais non ! Nous devons changer pour prendre une petit jeep et s’entasser au fond avec des locaux.


Finalement nous arrivons à San Agustín dans une auberge recommandée par un couple de français que nous avons rencontrés. Nous ne regrettons pas notre choix ! Quelle vue de notre auberge. Nous sommes situés en hauteur de la ville sur une montagne et nous avons une superbe vue sur toute la vallée.

Je suis resté ici une semaine à profiter de ce superbe hôtel et de la vue sans forcément faire grand chose. Juste du repos et profiter de la vue et des oiseaux 😀

L’auberge est tenue par un français et ca se voit vue la qualité du service et le design de l’hotel. Il y a une petit restaurant avec d’excellentes cuisinières. Elles font des pates et des raviolis maisons, je me suis bien régalé ici.

J’ai également beaucoup aimé cette auberge car elle a été construite en bambous avec des murs avec des bouteilles en verre à l’intérieur des murs. C'était vraiment un hôtel super si vous souhaitez aller en Colombie je vous le recommande. Cette maison en bambou est géniale, avec une vue magnifique sur la vallée. Il y avait beaucoup de charme avec la façon dont cette maison a été construite. Petite pensée pour mon grand père qui aurait certainement bien aimé voir cette construction en bois.

Ca me fait également penser à une histoire que mes grands parents me racontaient. Ils étaient perdus en Argentine, ne parlant pas espagnol. Et là ils rencontrent un argentin qui leur dit "Zidane". Ca m'arrive aussi assez souvent avec les colombiens me disant "compeones del mundo, Mbappé !! " 😀

Lors de notre séjour dans cette ville nous avons visité le parc archéologique de la ville. En effet cette partie de la Colombie est très célèbre pour ses parcs qui abritent des statues qui ont plusieurs milliers d’années.

J'écris ces mots très rapidement car je pars ce matin dans la foret au sud de la Colombie pour travailler dix jours dans une ferme avec des locaux coupé de l'électricité ! J'ai quitté Arthur et me voilà tout seul pour la suite de mon voyage

A très vite 😀

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Publié le 22 novembre 2018

Après trois semaines au tout début de la forêt amazonienne me voici de retour à la vie citadine. Pendant trois semaines j’ai effectué un volontariat dans une petite ferme située dans la montagne, proche de la ville de Mocoa.

A la base je ne comptais rester qu’une semaine voir une dizaine de jours mais j’ai eu beaucoup de mal à quitter cet endroit

Quelle expérience incroyable ce fut. Grâce à la famille qui m’a accueilli j’ai beaucoup appris pendant ces trois semaines. J’ai vécu avec dans le quotidien d’une famille composée d’un couple germano-colombien, Kathi une psychologue immigrée d’Allemagne et Alex un Colombien et d’un bébé, le petit Indi qui a 1 an et demi.

Kathi a achetée cette terre d’une vingtaine d’hectares dans la forêt il y a environ 4 ans. Elle s’est installée ici après avoir beaucoup voyagé. Elle a rencontré Alex quelques années plus tard. Ils se sont mariés et ont eu ce petit garçon.

Ils habitent dans une maison située à 1h-1h30 de randonnée dans la montagne de la ville la plus proche. Le voisin le plus proche dans la montagne est à une vingtaine de minute. Mais en trois semaines là bas je n’ai croisé personne dans les environs de la maison. Ils ont construit une maison en bois très agréable. Tout est assez sommaire, il n’y a pas d’électricité. Pour cuisiner tout se fait au feu de bois et le soir nous devons sortir nos lampes torches pour pouvoir s’éclairer…


Que dire de ces trois semaines… C'est passé tellement rapidement ...

Je suis arrivé dans cette ferme le mardi 30 octobre. Alex est venu me récupérer en ville car ce n’est pas possible d’accéder à la ferme si on ne connaît pas le chemin. Après avoir fait quelques courses en ville pour remonter de la nourriture dans la ferme nous nous mettons en route. Avec mes deux sacs à dos je porte une vingtaine de kilos sur le dos… La montée dans la montagne n’est pas facile… Nous arrivons à destination après un peu moins de deux heures de marche. Eh oui avec le poids sur mon dos la montée n’a pas été facile. Je découvre avec surprise cette maison en arrivant.

Je m’attendais à une habitation beaucoup plus sommaire. Mais non, la maison possède un étage avec une « chambre » pour les parents et le bébé. Je m’installe dans un espèce de lit en métal avec un matelas de randonnée sur le balcon avec une vue sur la forêt et la montagne. C’est plutôt agréable !

Au rez-de-chaussée de la maison on trouve une table à manger, une cuisine avec une cuisinière où on peut mettre des morceaux de bois afin de faire du feu et cuisiner, des outils, un hamac et diverses choses…

Mais ces trois personnes ne sont pas seules. Ils possèdent trois chiens Tigré, Lola et Rocco. Il y a toujours deux chiens attachés et un en liberté pour éviter qu’ils s’enfuient à deux pour piller un voisin. Il y a également un chat, Roméo. Mais on le surnomme Ron-Roméo car c’est un véritable moteur. Dès qu’on le touche il ronronne, d’où le préfixe « Ron ». En plus de ces 4 petits amis, il y a deux canards qui se promènent partout dans la maison et le jardin ainsi que des poules et des poussins.

Lorsque je suis arrivé dans cette maison j’étais le seul volontaire. Quelques jours après moi sont arrivés deux autres français, puis une dizaine de jours après deux allemandes. La maison était bien remplie pendant un moment. Les français sont restés deux semaines et quand je suis parti il ne restait que les allemandes.

Il n’y a donc pas l’électricité dans cette maison, il faut se débrouiller sans. Cela peut paraître difficile mais on s’y acclimate très vite. Evidemment qui dit pas électricité dit pas d’internet également. J’ai donc été coupé du monde pendant trois semaines. Mais qu’est ce que cela fait du bien de déconnecter.


Par contre il y a l’eau courant. En effet un tuyau a été installé dans la rivière la plus proche afin de ramener de l’eau dans la maison. Il y a donc un robinet dans la cuisine avec cette délicieuse eau potable de la rivière, des toilettes à eau et une douche se servant de cette eau gelée.

Il y a également un grand jardin tout autour de la maison évidemment. Il y a des plantations de différents légumes et fruits. On retrouve diverses plantes comme de l’origan ou coriandre. Pour les légumes il y a du manioc et pour les fruits une espèce qui s’appelle le citron-mandarine ou des ananas… (saviez-vous qu’il existe plusieurs sortes d’ananas ? Il y en avait trois sortes qui poussaient dans le jardin). Il y a également beaucoup d’autres plantes qui ont été semées récemment et qui ne sont pas encore mature comme des avocats, des mangues, des papayes et j’en passe.

Du fait qu’il n’y ait pas suffisamment de plantation, ils ne sont pas auto-suffisants. Ils demandaient donc une petite compensation financière afin de pouvoir faire des courses en ville. Mais en contrepartie ils ne demandaient pas beaucoup de travail.

Il est donc nécessaire d’aller en ville une à deux fois par semaines afin de faire des courses. Souvent nous remplissions nos sacs et repartions avec une dizaine de kilos de provisions sur le dos. Mais il est également possible de payer un homme qui vient avec un cheval jusqu’à la ferme pour apporter des quantités supplémentaires. Par exemple des dizaine de kilos de patates, une trentaine de kilos de nourriture pour les chiens et autre graines comme du riz, avoine, quinoa…


Vous l’aurez peut être compris mais dans ces conditions nous ne mangions pas de viande. J’ai mangé végétarien pour la première fois de ma vie pendant trois semaines. Je me suis également passé d’alcool et de cigarettes pendant tout ce temps.

Mais alors que mange-t-on ? Eh bien beaucoup de légumes, des purée, du riz, du quinoa, des fruits, de l’avoine, de la viande de soja et plein d’autres choses. La chose la plus étonnante est du pain. Nous faisions régulièrement du pain avec différents type de farine (pas de mais) que je ne connaissais pas. Nous faisions donc du pain directement sur le feu. Quelle cuisine spéciale ! En plus du pain, Alex s’essaie à faire des gateaux à base de farine, sans œuf ni lait sur le feu et ca marche et c’est bon !

Bon sinon que faisons-nous de nos journées ? Eh bien déjà nous nous levons avec le levé du soleil vers 5h30-6h. Mais ce n’est pas forcément le soleil qui nous réveille, c’est le chant du coq. Mais le chant du coq réveille le petit Indi qui se met à pleurer ce qui fait un réveil supplémentaire.

Pour commencer la journée à cette heure là il faut un bon petit déjeuner. Il faut donc faire un bon petit feu de bois pour préparer une boisson chaude qui accompagnera souvent des fruits et de l’avoine, parfois des pancakes de banane ou parfois d’autre surprises…

Ensuite la journée s’ensuit par les boulots nécessaires pour la maison. Par exemple sur ces trois semaines j’ai coupé beaucoup d’arbres et donc de buches afin d’avoir du feu de bois pour la cuisine. Les nombreuses ampoules que j’ai sur les mains en témoigneront. J’ai également fabriqué un banc pour pouvoir s’asseoir dans le jardin et profiter du soleil. J’ai planté des boutures de manioc, mais j’en ai aussi récolté pour pouvoir en manger. J’ai coupé les mauvaises herbes du jardin ; réparé des barrières ; participé à la construction de toilettes sèches…

En plus de tout ca, nous avions un planning pour les tâches quotidiennes de la maison. Par exemple passer le balais, cuisiner, laver la vaisselles, nettoyer les toilettes etc… Et puis parfois il faut faire le baby-sitter. Mais bon cette tâche n’est pas difficile. C’était plutôt un plaisir de s’occuper d’Indi, jouer au foot avec lui, le faire jouer ou d’essayer de le faire parler !

Il y avait d’autres petits objectifs. Comme par exemple réparer un poulailler pour y mettre les poules. Du fait qu’elles soient en liberté elles pondent leurs œufs partout dans la forêt. Il faut donc bien tendre l’oreille durant la matinée pour savoir si elles pondent et où…

Il faut s’occuper des animaux, les nourrir et faire tourner les chiens attachés… Il faut aussi les surveiller. Il y en a un qui cherche à manger les poules et un autre qui a déjà mangé un ancien chat. Donc attention…

On a également été récolter des bananes chez un voisin qui était absent afin d’éviter qu’elles pourrissent. J’ai donc appris à traiter un bananier, comment le couper et d’autres choses…


Bon en dehors du travail j’ai beaucoup progressé en espagnol. Au contact d’Alex et Kathi j’ai beaucoup plus parlé et appris de vocabulaire. Mais aussi avec les deux français qui voyagent en Amérique du Sud depuis 8 mois et ont beaucoup plus de vocabulaire que moi donc ils m’aidaient à comprendre et à acquérir du vocabulaire.

Le soir le soleil se couche vers 18h20.

Il faut donc anticiper et commencer à cuisiner aux alentours de 5h. C’esy bien plus facile de cuisiner de jour qu’avec une lampe frontale ou à la lumière de son téléphone. C’est souvent le soir d’ailleurs que nous faisions du pain avec un bon guacamole. Et puis pour le diner, nous préparions toujours une boissons chaude, un petit thé pour se réchauffer un peu.

Malgré le soleil tombé nous pouvions toujours voir dehors. En effet la du fait qu’il y ai peu de polution lumineuse nous voyions très bien la lune. Elle éclairait très bien lorsque que ce n’était pas couvert. Et que dire des étoiles qui étaient splendides…


Sinon sur le temps libre sans électricité il faut trouver des moyens de s’occuper. Chaque soir après le diner pendant une à deux heures nous jouions à des jeux de cartes. C’est super j’ai découvert plein de jeux auxquels nous allons pouvoir jouer. Les deux français ont eux construit un Möllky, donc la journée vers 16h nous jouions régulièrement.

Sinon à part ca j’ai joué aux échecs avec Alex, je me suis beaucoup reposé dans le hamac, j’ai lu un livre, j’ai regardé quelques épisodes de séries que j’avais téléchargé sur mon téléphone et j’écoutais de la musique. Mais ce qui était chouette aussi c’est que les deux allemandes avaient ramené une guitare et jouaient le soir. En plus de ça Alex avait une très bonne oreille musicale et jouait de la flute, du tambour et de l’harmonica.


J’ai aussi beaucoup manié la machette pendant mon séjour dans la forêt amazonienne. Elle sert à beaucoup de chose. De une pour couper du bois c’est très pratique. Mais aussi pour travailler le bois, couper des petits bouts, tailler le bois ou couper une partie c’est très précis. Mais également en se promenant dans la forêt je prenais tout le temps une machette. Pour pouvoir se défendre si on fait une mauvaise rencontre mais aussi pour se frayer un chemin dans la forêt. C’est très dense, cela pousse vite et il faut souvent débroussailler le chemin…

J’ai adoré cet outil qui a plusieurs fonctions et qui est vraiment très utile.

Comme je l’ai dit la ferme est située en montagne et proche d’une rivière. Il y a donc des cascades dans cette foret. La rivière la plus proche est à trois minutes de marche de la ferme. Et après avoir marché 10 secondes dans cette rivière on tombe sur une petite cascade.


Parfait pour se laver ou se baigner. Mais bon … Cette cascade est petite… Ce qui est intéressant c’est de continuer le chemin, marcher 5 minutes de plus pour tomber sur une cascade beaucoup plus impressionnante. Avec une chute d’eau d’une quinzaine de mètres et une petite piscine naturelle je me suis beaucoup prélassé à cet endroit. Il y a des petites marches dans la roche pour se baigner tranquillement dans cette eau qui a la température de l’eau en Bretagne. J’ai même pris un énorme coup de soleil sur l’épaule en bronzant dans ma bouée sur l’eau. C’est vraiment digne d’un décor de film, il ne manquait que des singes pour passer sur les lianes pour que ça soit parfait…

Bon ce n’est pas la seule cascade de la montagne. Nous avons été marcher plusieurs fois avec Alex dans la forêt avec nos machettes pour découvrir un peu plus ce que cette forêt nous cachait. Avec nos machettes nous nous sommes frayés des chemins dans des endroits où très très peu d’humains ont accès. Nous avons remontés la rivière plusieurs fois jusqu’à arriver en haut de plusieurs cascades. Attention à ne pas glisser et ne pas tomber…

Pour en ressortir, nous nous sommes retrouvés à faire de l’escalade sur la montagne, à ramper au sol sous des roches, à sauter de rochers en rochers sur l’eau, à passer sous des montagnes accompagnés de chauves souris et j’en passe. Une véritable aventure. Quel bonheur.



Et puis bon il faut faire attention aux animaux que l’on peut croiser. Cette forêt regorge d’animaux incroyables. Les insectes sont tellement plus gros que ceux qu’on peut croiser en Europe. Et il y a tellement d'insectes que je ne connaissais pas...

Il y a par exemple une fourmi qu’on appelle conga. Elle fait la taille de deux phalanges de doigt. Attention, si elle pique elle peut faire très mal.

Il y a aussi les tabanos. Ce sont des espèces de taons qui piquent très fort. J’ai encore des très grosses piqures sur la jambe et le bras. Je ne parle pas des moustiques… Mais il y a aussi de magnifiques papillons partout. Et j’ai eu la chance de pouvoir assister à l’éclosion d’un papillon qui sortait de sa chrysalide.


Et tout au long de la journée on peut entendre des cris d’oiseaux assez incroyables et on peut voir des espèces très belles et rares. Je n’ai pas de photo malheureusement, tout va tellement vite. Il y a aussi de superbes araignées assez imposantes. Je n’aimerai pas avoir ca sur mon bras.

Puis bon dès que la nuit tombe les cafards (appelés coucaracha comme dans la chanson) qui pointent le bout de leur nez pour venir manger notre nourriture. Ils sont tellement gros…

Et puis il y a aussi les lucioles qui se promènent le soir et c’est assez chouette.C’est tellement un monde différent le soir. Il faut vraiment faire attention car ce sont à ces moments que l’on a plus de chance de croiser des tarentules ou des serpents. En effet pendant la journée les poules nous protègent et mangent les serpents. Mais le soir elles dorment dans un arbre et personne ne nous défend. La lampe torche est alors très importante.On a eu la chance de croiser une tarentule un soir comme ca. Mais aussi deux serpents venimeux. Donc un qui s’est retrouvé découpé à la machette afin de nous protéger.

Je me suis ainsi retrouvé couvert de pleins de piqures d’insectes sur les jambes et les bras. Ca me gratte encore…

Une dernière chose importante et le rapport à la nature du couple. Ils respectent énormément la nature. Ils ne voulaient pas tuer ce serpent par exemple. Ils l’ont fait seulement afin de nous protéger. Pour l’honorer ils l’ont fait bruler sur feu.

Avant chaque repas, Alex ou Kathi effectuaient un bénédicité pour remercier la nature, l’eau, le feu qui nous permettent d’avoir un repas et de survire. Ils me disaient tout le temps qu’ils ressentaient toute l’énergie que dégageaient la terre et la forêt. Ils connaissaient aussi toutes les plantes qui poussaient aux alentours et quels étaient leurs vertus pour se soigner.


Finalement le dernier point que je souhaite évoquer est le rituel que nous avons effectué afin de fêter l’anniversaire de Kathi. En effet ces personnes sont très tournées vers la terre et la nature. Ils croient beaucoup en les pensées et techniques des indigènes. Il existe un rituel qui existe depuis des millénaires appelé le rituel de l’Ayahuasca. C’est un rituel conduit par un chaman. Ce rituel consiste à boire une boisson à base de liane d’un arbre spécifique pour se connecter à la nature.

Depuis des années ils pratiquent ce rituel plusieurs fois par an. Cela leur permet de laver leur corps et de se connecter plus à la nature. Ainsi ils ont fait appel à un chaman qu’ils connaissent depuis de nombreuses années qui est très expérimenté et qui a une très bonne connaissance du remède.

Ainsi un soir nous avons pris ce remède avec le chaman qui est venu à la ferme. Il y a toute une cérémonie très spirituelle qui dure toute la nuit. Le chaman prend le temps de discuter avec nous, afin de nous comprendre et de voir ce que la boisson peut nous apporter. Nous nous retrouver chacun à notre tout à boire cette potion. Il y a la cérémonie où le chaman chante toute la nuit autour du feu, joue du tambour et appelle les esprits… Ce fut une soirée très spéciale pour conclure ce séjour.

Un grand merci à Kathi, Alex et Indi de m’avoir accueilli parmi eux. Ce fut une expérience très enrichissante et j’en sors grandi. J’ai appris beaucoup de choses, de connaissances et j’ai appris à me connaître davantage.


Au moment où j’écris ces lignes je viens d’arriver en Equateur dans la ville d’Ibarra. Je vous donne des nouvelles rapidement sur ce nouveau pays !

N’hésitez pas à m’envoyer un message si vous voulez que l’on s’appelle

Des gros bisous !

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Publié le 4 décembre 2018

Après deux mois passés dans le magnifique pays qu'est la Colombie, il est temps de changer de pays. Surtout après trois semaines dans ma ferme je sens qu'il faut passer à un autre pays.

En retournant à la civilisation à Mocoa, je reste une nuit dans la ville pour me reposer, me décrasser et profiter de la connexion internet.


Je me mets en route le mardi afin de me rendre en équateur. Je pars avec l'idée de faire tout mon trajet en une seule journée. Dans l’idée à vol d’oiseau ce n’est pas très loin. Mais bon ... les trajets Colombiens ...

Après avoir pris un bon petit déjeuner au marché de la ville de Mocoa j’achète un billet pour rejoindre la ville de Pasto, avant dernière étape avant l’équateur.

Je ne m’attendais pas à ce trajet. Je me retrouve à l’avant d’une jeep entre le conducteur et un Colombien. Très vite ils sont étonnés par la présence d’un gringo dans la voiture et commencent à me parler. Me voilà bloqué et amené à discuter tout le trajet, pendant environ 5h dans cette place très inconfortable.

J'embarque à bord d'une jeep pour me rendre à la ville de Pasto. Le trajet est long… très long… pour rejoindre la ville de Pasto il faut franchir une montagne. Je comprends réalise rapidement pourquoi il n’y a pas de bus qui vont dans cette ville. La route n’est pas adaptée aux gros bus. Je me retrouve sur une route non bétonnée sur le bord d’une falaise avec tout ce folklore dans la voiture. Ah sympa. En plus de ca, nous faisons deux pauses dans le trajet. La première pour petit déjeuner en haut de la montagne. Puis en bas de la montagne dans un petit village pour prendre le déjeuner. Bon au moins avec ce trajet je me rends compte que j’ai bien progressé en Espagnol.


Après 5 heures de voiture remplies de secousses et de bonnes discussions me voilà à Pasto. Je n’ai pas le temps de réfléchir je cherche directement à prendre un autre bus pour me rendre à Ipiales. La ville la plus proche de la frontière.


J’arrive à Ipiales 2h30 après. Il est environ 17h. Bon je ne passerai pas la frontière aujourd’hui. Je n’ai pas envie de passer la frontière de nuit. Je choisis donc un l’hotel en face du terminal de bus sur conseil du Colombien avec qui j’ai discuté dans ma jeep. Il m’a parlé de cet hôtel entre deux histoires sur des combats de coqs (il transportait des coqs de combats dans la jeep).

Bon cet hotel rien de fameux. Je n’ai même pas dormi dans les draps tellement ca m’inspirait confiance. J’ai préféré mon sac de couchage. La ville ne donne pas du tout envie de s’attarder.


Je me réveille avec un sentiment amer, en me disant que je vais prendre mon dernier collectivo de Colombie. Je prends donc ce petit bus pour aller à la frontière après un bon petit déjeuner au terminal de bus. Rien de compliqué, riz, œufs brouillés et un café J

J’arrive à la frontière. Je vois au loin le pont qui sépare les deux pays. Après deux heures d’attente dans la queue pour faire tamponner mon passeport je franchis le pont qui sépare ces deux pays.


C’est toujours différent de passer une frontière à pied. Nous ne sommes plus habitués en Europe, ce n’est donc pas si courant de changer de frontière à pied et d’avoir cette sensation. La dernière fois que j’ai fait ca c’était en Asie pour aller en Thaïlande. Là l’ambiance est différente.


La monnaie change aussi. On passe au dollar. Eh oui depuis 2001 c’est la monnaie officielle du pays. Ca fait bizarre de passer sur une monnaie avec des montants si faibles. Tout de suite cela semble plus cher, j’étais habitué à entendre 2000 pesos par exemple.


La langue reste l’espagnol mais je sens qu’il va y avoir beaucoup d’expressions différentes aussi. Je prends un collectivo pour me rendre à la ville de Tulcán où je m’arrête déjeuner avant de repartir.

Pour ma première étape je choisis de me rendre dans la ville d’Ibarra. Bon ce n’est pas la ville la plus connue d’Equateur mais je vouais commencer tranquillement et attendre un marché qui a lieu le samedi dans une ville proche.


Ibarra est une ville qui bénéficie d'un climat agréable et qui est composée de maisons coloniales blanches. La ville est ainsi surnommée la « Ville Blanche ». J’en profite pour aller me promener dans la ville, essayer de voir ce que je trouve de différent en dans ce pays. Il y a de beaux parcs et une bonne ambiance dans le centre. Je mange un sandwich, le premier depuis deux mois ! J’ai également été faire une belle balade autour d’un lac proche de la ville.


Le vendredi je me rends à Otavalo. Cette ville est connue pour avoir le plus grand marché indigène d’Equateur. En effet le peuplement de cette région date de la période précolombienne. Très vite je remarque que la majorité des habitants dans la ville ont les cheveux longs et attachés. Même les hommes. Aussi Il y a beaucoup plus de personnes avec des chapeaux.


En plus de ca nous nous sommes donnés rendez-vous avec une ville connaissance : Arthur ! Le soir nous nous retrouvons pour loger au même endroit afin de se faire un bon diner car il y a une cuisine dans notre hotel (hum des bons œufs à la coque).


Le lendemain matin c’est le marché. On y trouve de magnifiques ponchos et pulls mais aussi des tapis. Tous ces produits sont censés être fait main avec des poils d’alpaga. Je craque pour un beau chapeau et un pull bien chaud. C’est vrai que ce marché est sympa, il y a beaucoup de choses. Mais les vrais vendeurs de produits un peu « typiques » sont sur le marché tous les jours de la semaine. Le samedi tous les gens des villes aux alentours viennent vendre leurs produits ou vêtements de célèbres marques américaines.


Finalement l’après midi nous partons pour la capitale de l’Equateur : Quito !

Après encore quelques heures de car, un bus dans la ville et quelques kilomètres de marche avec nos sacs nous arrivons à notre auberge avec une superbe vue.


On voit sur la colline à gauche une statue de la Vierge de Quito et à gauche la Basilique 

Quito est la capitale de l’équateur. Cette ville est très proche de l’équateur terrestre, la ligne imaginaire qui marche la séparation entre hémisphère nord et sud. Avec environ 2800 mètres d’altitude c’est la capitale la plus haute d’Amérique du sud. Un bon premier entrainement dans les montagnes. Elle a été nommée également la première ville a être nommée au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Bon je n’ai pas eu du beau temps dans cette ville malheureusement. J’ai fait deux musées : le musée national d’art et un musée sur l’histoire précolombienne. Je me suis également beaucoup promené dans le vieux centre pour profiter de cette belle architecture. Malheureusement il y a eu plusieurs séismes qui ont abimés cette ville.

Il y a également de magnifiques églises, une basilique et une cathédrale. On remarque tout de suite que cette ville a été très marquée par l’arrivée des espagnols.

C'est aussi bien la première fois que je vois une manifestation en Amérique du Sud. Bon je pense que ça ne vaut pas les gilets jaunes ....

Ce qui est sympa c'est que en ce moment à Quito, les habitants fêtent la fondation de Quito. Il y a donc des fêtes partout pendant plusieurs jours.

Après avoir fait de la culture à Quito je suis parti retrouver la nature. Je vous écris ces mots depuis la ville de Mindo pas très loin de Quito. J'y retourne dans quelques jours pour voir la fin des fêtes.


Je pense très fort à vous en France et très spécialement à ma famille !

A très vite 😀

2
déc
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déc
Publié le 20 décembre 2018

Voilà un petit moment que je n’avais pas écrit quelques lignes.

Après Quito je suis allé me ressourcer à Mindo. C’est une petite ville située à 2h de bus de Quito. Cette ville est très connue en Equateur car c’est une ville située dans les montagnes avec un climat tropical alors que cette ville n’est pas située dans la partie de la forêt amazonienne.

J’y suis allé avec mon ami Arthur. Cela faisait du bien de sortir de la grande ville et de se retrouver à la campagne. J’avoue que nous n’avons pas fait grand chose. Nous nous sommes promenés dans la ville mais les activités proposées étaient assez chères. Nous avons donc profité flâner ici. J’ai eu l’occasion de voir de magnifiques oiseaux, encore des colibris et d’autres sortes d’oiseaux que je ne connaissais pas. J’ai aussi vu des lézards géants qui se baladaient dans le jardin de l’hôtel.

Rapidement j’ai décidé de retourner à Quito. Je voulais revenir pour voir les fêtes de Quito. En effet chaque année, début décembre sont célébrées les fêtes de Quito en l’honneur de la fondation de la ville. J’ai donc vu beaucoup de feux d’artifices et de défilés dans les rues.



Mais je suis surtout retourné dans cette ville car j’ai eu besoin d’aller faire un petit tour à l’hôpital. En fait depuis que je suis sorti de Mocoa en Colombie après mes trois semaines dans la foret j’avais deux gros boutons un sur le bras et un sur la cuisse.


Suite à la piqure d’un insecte ces boutons ne désépaississaient pas. Je me suis très vite auto diagnostiqué … Je sentais que quelque chose clochait et bougeait sous ma peau. J’ai tout de suite pensé qu’un moustique ou un taon avait déposé sous ma peau une larve…


Effectivement le vendredi matin en me réveillant j’ai sorti une larve de mon bras suite à cette piqure en pressant sur ma peau. Bien surprenant ! Cela confirmait ma théorie.

Par la suite je me suis rendu aux urgences à l’hôpital de Quito pour faire constater cette découverte et essayer d’obtenir plus d’informations.

J’ai montré la larve que j’avais gardé. Le docteur m’a également examiné le corps et je lui ai montré un autre endroit sur ma jambe où j’étais certain d’en avoir un.

Effectivement après une échographie le docteur a confirmé cette théorie.


Il ne souhait pas sortir le ver à ce moment. En effet le ver que je lui ai montré avait des petites épines sur son corps. Il n'a pas jugé pertinent de faire une chirurgie pour ça.

Il m’a prescrit un antibiotique à prendre afin de tuer le ver. Il m’a dit que le ver sortira tout seul quand il serait mort.

Tandis que pour mon bras d’où est sorti le premier ver il m’a donné du paracétamol. Ils ont constaté qu’ils y avaient une cavité effectivement creuse où il hébergeait.

Evidemment il ont bien vérifié mon corps voir si je n’avais pas d’autre piqures. Il y a eu une prise de sang aussi pour s’assurer que tout allait bien. Ce qui était le cas. Ce n’est pas dangereux.

Le docteur n’avait pas l’air si surpris que ca. Ca a l’air assez courant. J’ai rencontré d’autres personnes à qui c’est arrivé.

Bon ce n’est pas très glamour mais ca fera une bonne anecdote !


Par la suite il m’a recommandé d’aller voir un docteur spécialisé à Quito la semaine suivante.

Par chance j’ai eu rendez-vous le lundi même après le weekend et la prise des médicaments.

J’ai expliqué dans un superbe espagnol à la docteur ce qui m’arrivait. Elle avait ouï dire par son collègue de mon cas. Après avoir essayé de le faire sortir en poussant, elle me dit d’attendre, de reprendre le médicament la semaine suivante et qu’il allait sortir. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

Effectivement le vendredi suivant j’ai réussi à le faire sortir de ma peau. Il était effectivement mort. Donc je suis sorti d’affaire !


Bon à part ça, si vous êtes toujours là et que je ne vous ai pas fait vomir, je me suis beaucoup baladé dans la ville pour tuer le temps. J’avais mes petites habitudes, comme aller dans un restaurant pour aller prendre un petit dej le matin. A la fin je n’avais même plus besoin de commander vu que la serveuse connaissait mes habitudes.

Aussi, il y a beaucoup de parcs dans la ville très jolis. J’ai adoré me balader dans les rues qui sont très jolies. J’ai également été tester mon espagnol en allant au cinéma, et oui j’ai plutôt bien compris !

Je suis également sorti pour dans sur la bonne musique latine. Et un autre soir j’ai suivi des amis pour aller faire la fête dans une chiva. C’est un vieux bus qui a été reconverti en bus discothèque. Très rigolo et pratique pour visiter la ville. J’ai beaucoup de caneloza ce soir là. Un alcool à base de cannelle que tous les habitants de la ville boivent pendant cette période de fête.

Bon le samedi je suis finalement parti de Quito après tant de temps passé dans cette ville. J’avais besoin d’un bol d’air frais. Je me suis donc mis en direction de la ville de Baños (littéralement toilettes en espagnol). C’est une petite ville touristique très prisée des équatoriens notamment durant le weekend.

J’ai encore assisté à des parades pour fêter la fin d’année et Noël dans la ville. J’ai profité d’avoir une grande cuisine pour me remettre à cuisiner (c’était plus compliqué à Quito). J’ai été surtout faire une belle randonnée dans les montagnes pour essayer d’apercevoir le volcan qui surplombe la ville. Je n’ai pas eu de chance c’était très couvert.

Normalement en haut de cette montagne on peut faire de la balançoire et avoir la vue sur ce volcan. Mais rien. Trop de nuages. J’ai donc fait de la balançoire dans le vide… Mais bon la randonnée était jolie et ca fait du bien de faire du sport ! On continue la remise en forme. En effet je me suis pesé à l’hôpital et j’ai perdu 6 kilos depuis que je suis en Amérique du Sud je n’en reviens pas !

Prochaine étape la ville de Cuenca et après je passe au Pérou pour Noël ! A très vite

18
déc

Après Baños me voilà parti pour faire une dernière étape en Equateur.

Le mardi matin je me dis que je vais me mettre en direction de la ville de Cuenca, plus au sud, afin de faire un dernier stop avant de passer la frontière.

Après m’avoir préparé un bon petit déjeuner bien copieux pour tenir une journée de voyage de bus me voilà en route.

Je monte à bord d’un bus en direction de Riobamba où je récupérai un autre bus pour Cuenca. Je ne pensais pas que le trajet allait être si long. 6 heures de bus après, un voyage de nuit dans les montagnes entourées de nuage, ne voyant rien du tout au paysage, me voilà arrivé à Cuenca.

Situé dans les hauts plateaux (à 2500 mètres d’altitude) cette ville est la troisième plus peuplé d’Equateur. Cette ville est connue pour avoir préservé son architecture coloniale. C’est une belle ville très simple mais très élégante.

J’y aurai passé une journée. J’ai déambulé dans les rues pour apprécier l’architecture,. J’ai été faire un tour à la cathédrale et me suis assis dans le parc en face à discuter avec un espagnol pendant une heure puis je suis allé déjeuner classique dans un marché. Toujours très bon et à un prix très intéressant (2 euros pour manger un bon poisson).

L’après midi je me suis allongé au bord d’une rivière afin de lire mon livre tranquillement et profiter de cette douce atmosphère.


Le jeudi matin je décide de partir pour passer la frontière et aller au Pérou. Je repars donc pour une belle journée de transport mais en me disant que je serai au bord de la plage le soir.

J’embarque donc à bord d’un bus après m’avoir acheté un casse croute à la gare. Le paysage est très joli. Nous parcourons des montagnes pendant 5 heures, en passant par différents types de montagnes, désertiques et tropicales, jusqu’à arriver à la ville la plus proche de la frontière.

En sortant du bus je demande au chauffeur comment me rendre à la frontière il me dit d’aller tout droit sans plus d’explications … Je me retrouve assez rapidement perdu.

Je demande donc à un taxi mon chemin. Il me dit qu’il y a deux moyens de passer la frontière. Un très proche il suffit de marcher quelques centaines de mètres et on arrive à la frontière. Mais cet endroit est réputé pour être dangereux. Il me propose de m’emmener à quelques kilomètres pour aller à un autre poste de frontière. Je décide d’opter pour cette solution.

En quelques minutes de route j’aperçois des panneaux indiquant que je quitte le pays et que j’arrive au Pérou. Je fais tamponner mon passeport par une fille qui ne comprenant pas grand chose à mon nom. Elle me demande mon deuxième nom de famille. Je ne comprends pas pourquoi, mais elle m’apprendre qu’au Pérou les personnes portent les noms de famille des deux parents !

Après avoir fait tamponné mon passeport en bonne et due forme j’embarque dans la voiture d’un inconnu qui me propose de m’emmener à la prochaine ville afin de récupérer un autre bus. Au début je n’avais pas trop confiance, mais je ne trouve pas de taxi donc j’opte pour cette solution. J’avoue que je n’ai pas été très serein pendant les 30 minutes de voiture. Je ne comprends pas ce que me dit mon conducteur, il a un accent très différent de ce que j’avais entendu jusque là. Bon finalement il me déposera dans le centre comme prévu. Mais j’avais bien senti l’entourloupe, il me demande plus d’argent que ce que il m’avait demandé au début. Je le regarde et lui dit non un deal c’est un deal je te paie ce qu’on avait convenu…

Me voilà lâché au plein milieu d’une ville sans trop savoir où aller. Je cherche un bus qui pourrait m’emmener à ma destination. Problème la monnaie est différente. Je dois trouver un bureau de change pour échanger mes derniers Dollars contre des Sols.

Directement après avoir changé mon argent je demande à des gens dans la rue comment aller à ma prochaine destination et là quelqu’un dans la rue m’indique un mini-van qui part à Mancora. Ni une ni deux je cours pour le rattraper alors qu’il allait partir. Je me demande dans quoi je m’embarque… Mais le van semble bien partir pour cette ville. Les gens me regardent un peu surpris, qu’est ce qu’un gringo vient faire ici ?

Et me voilà en route pour Mancora. Encore 2h de mini van et je serai arrivé.


Très vite j’aperçois l’océan pacifique sur mon chemin. Nous nous arrêterons plusieurs fois pour récupérer et déposer plusieurs personnes et faire des livraisons de bouteilles de gaz dans différentes villes.

Finalement après 9h de voyage dans la journée j’arrive le soir à Mancora.

C’est une ville populaire pour sa plage qui attire les surfeurs et les touristes. Après plusieurs mois dans les montagnes, me voilà au bord de la plage pour fêter Noël. Je pense rester ici pour cette fête avant de partir à une prochaine étape au Pérou.


Je vous souhaite un très bon Noël à tous. A très vite ! 😀 😀

20
déc
20
déc
Publié le 30 décembre 2018

Ah ! Quel environnement tellement différent ici. Je n’avais pas été sur la côte depuis presque 3 mois, mon séjour à Carthagène et plus de 2500 kilomètres parcourus. Ainsi me voilà dans un nouveau pays : le Pérou.

Le troisième continent de part sa superficie d’Amérique du Sud m’ouvre ses portes. Connu pour sa nourriture et ses paysages surprenants, sans oublier le Machu Picchu, ce pays regorge de trésors. Ici la monnaie est le Sol Péruvien, les prix semblent plus bas qu’en Colombie et en Equateur pour le moment.

En tout cas c’est un pays qui va être long à parcourir. Avec toutes ces montagnes cela va demander de nombreuses heures de bus pour parcourir tout ce bout de notre petite Terre. Les trajets vont me sembler géants. De la ville où je suis pour, pour rejoindre Cusco, il faut 40 heures de bus… Vous devriez regarder ce site pour voir la taille réelle de pays. C’est très intéressant. https://thetruesize.com/


Le nord est une partie moins touristique, généralement c’est le sud du pays qui est visité. Mais je vais quand même visiter le nord ! Et puis, pas de problèmes, je suis motivé de descendre rapidement vers le sud du pays. J’ai un mois pour me rendre à Lima. Le 21 janvier mes parents viennent voyager avec moi pendant trois semaines. Nous avons décidés de visiter le sud du Pérou ensemble.

J’ai choisi de m’établir dans la ville de Máncora situé au nord du Pérou pour passer Noël. Ici il fait chaud, trop chaud parfois… enfin surtout pour moi qui n’aime pas trop ça. Comme vous vous en doutez c’est une ville balnéaire. Au milieu d’étendues de sables, de collines désertiques.

En arrivant j’avais réservé une auberge un peu en dehors du centre ville pour ne pas avoir trop de bruit la nuit. En effet cette ville est réputée pour son sens de la fête.

J’y serai resté que deux nuits. Avec un propriétaire pas agréable, des travaux qui te réveillent le matin à 7h et des puces de lits ca ne donnait pas envie. Bon j’y ai quand même rencontré deux allemands qui étaient là pour surfer. En effet cette ville est réputée pour ses vagues très propice au surf. J’aurai passé pas mal de temps avec eux.

J’ai donc changé au bout de deux jours d’hostel. J’ai été me promener aux alentours et demander les prix des hostels voisins. Il y en a beaucoup qui ne sont pas sur booking. J’ai trouvé un super hôtel avec piscine et cuisine, pas cher, mais il n’y avait personne dedans et ils n’attendaient personne pour Noël donc je n’y suis pas allé. Finalement je suis allé à l’hostel d’en face qui était mieux adapté. Et en plus il y avait une cuisine ! Le très gentil Mariano m’a accueilli dans son hostel. Direct en arrivant, je demande s’il a la télé, et oui ! Je suis arrivé dans l’hôtel à 14h45 et à 15h j’étais devant la télé à regarder le match du PSG, quelle chance.


Bon la ville en elle même n’est pas la plus belle. Cela me rappelait beaucoup la ville de Taganga au nord de la Colombie. Un spot de touristes, beaucoup de gringos, de restaurants à cuisine internationale. Le seul attrait ici est la plage pour les surfeurs et la fête.Pour se déplacer ici deux choix, soit tu marches soit tu prends un touk-touk. Il y en a partout. Un touk-touk est aménagé sur une moto, avec une banquette arrière pour accueillir les passagers.

J’ai évidemment été à la plage, livre un livre et m’allonger dans le sable. Mais niveau baignade c’était compliqué. C’est en plein la période des grandes marrées. Il y avait beaucoup de très hautes vagues, donc difficile de se baigner. Mais bon j’ai quand même tenté le coup et avec la chaleur un petit rafraichissement de temps en temps faisait du bien.


Je voulais prendre un cour de surf. Mais chaque jour on me disait d’attendre le lendemain pour avoir des vagues moins grosses. Faire un premier cour de surf avec des vagues aussi grosses ca aurait été chaud. Mais bon les jours passaient et cela ne s’améliorait pas. Donc ca sera pour une autre fois !

J’ai également passé mon samedi soir dans un hostel rempli d’étranger pour faire la fête. Le clou de la soirée a été ma victoire au beer pong. Je ne pouvais pas passer à coté de ca évidemment.

J’ai été également me promener dans une ville a coté qui s’appelle Los Organos. Ici la plage est un peu moins touristique et c’est donc plus agréable. J’ai surtout passé une heure sur le ponton où des pêcheurs revenaient avec leurs prises. Je les ai regardé vider leurs poissons pendant un bon moment. Tout l’intérêt était de les voir jeter les entrailles des poissons dans la mer et regarder les pélicans se battre pour la nourriture. Il y avait des dizaines de pélicans. Je n’en avais jamais vu d’aussi près. Ils sont très impressionnants avec leur bec qui s’étend pour pouvoir gober facilement leur proie.

En plus de ca autour de ces pélicans on pouvait apercevoir des énormes tortues dans l’eau. J’en ai vu qui devaient mesurer un mètre cinquante. J’ai discuté avec un pêcheur qui m’a dit que le matin vers 9h c’était la folie, on pouvait voir des centaines de tortues dans l’eau au retour des pêcheurs.

En plus des pélicans et des tortues il y avait beaucoup d’oiseaux. Il y avait tellement de vent qu’ils faisaient du surplace en volant au dessus du quai prêt à gober la nourriture des pêcheurs.

A coté de ca je me suis promené dans la ville. Il y a un phare qui surplombe la ville. J’y suis monté avec mes deux amis allemands pour admirer le coucher de soleil. Quelle vue magnifique sur la petite ville de Máncora.

J’ai également eu le droit à deux belles coupures de courant qui ont plombées la ville dans le noir le soir. Pratique de cuisiner de cette manière là… Mais bon dès qu’il y a quelques goutes d’eau qui tombent cela semble assez courant.


J’ai également passé Noël à Máncora. J’avais prévu de diner avec le propriétaire de l’hostel, son fils et sa grand-mère.

Il y avait une française dans l’hostel. Elle habite ici depuis un an et est professeure. Vers 19h elle me propose de l’accompagner chez un couple de français qui habite à coté pour aller prendre l’apéro.

Je me dis allé c’est chouette d’avoir un peu plus de compagnie et d’être avec des français. Je ne m’attendais pas à ce qu’il allait m’arriver. Me voilà embarqué dans cette folle soirée de Noël.


Je me retrouve dans un superbe hôtel, les français le tiennent depuis 8 mois. Ils ont un enfant et prennent l’apéro avec les personnes de l’hôtel, des européens. Je ne m’attendais pas à ça. Je m’assoie et on me sert un verre de champagne. S’ensuite des petits fours, une salade haïtienne délicieuse et surtout le foie gras. Incroyable. Je n’en revenais pas. J’ai cru que j’allais pleurer pendant un moment tellement j’étais reconnaissant. Je pensais venir manger des chips et boire de la bière… J’ai passé deux heures ici à discuter avec les gens, boire du bon vin et savourer ces délicieux mets. Dans la rue on pouvait entendre les enfants faire exploser des pétards pour célébrer la fête.


Puis vers 21h30 je retourne à mon hostel pour diner avec la famille qui y habite. Mariano le propriétaire avait fait un poulet à la braise façon argentine. Nous avons bien diné tous ensemble. Puis pour le dessert j’avais préparé une mousse au chocolat, ils étaient ravis. J’ai donc passé une excellente soirée de Noël en cette charmante compagnie. Inespéré !

Je me rends ensuite dans la ville de Chiclayo passer deux nuits avant de repartir dans les montagnes.


Joyeuses fêtes de fin d’années à tout le monde.

A très vite !

2
janv
2
janv

Après une dernière nuit à Máncora j’ai comme objectif de rejoindre la ville de Chachapoyas dans la région Amazone. Le trajet pour y aller est très long, une vingtaine d’heures.

Je décide alors de me rendre en direction de Chiclayo, y passer deux nuits et après me rendre à Chachapoyas.

Après 6 heures de trajet, majoritairement le long de la côte j’arrive à 22h dans cette nouvelle ville. Je suis assez fatigué et me rends en direction de mon hostel en taxi. Surtout j’ai super faim ! Je pose mon sac et je descends chercher un restaurant. Je prends le premier que je trouve, un restaurant de poulet. Parfait !


A la suite d'une bonne nuit de repos dans mon dortoir (j’étais tout seul quelle chance), je pars me promener dans la ville. Bon, cette ville n’est pas la plus intéressante qu’il soit. C’est une ville assez grande et pas vraiment touristique. En plus de ca elle est très poussiéreuse du fait qu’elle soit située dans les cotes, c’est très désertique.

Je m’arrête dans le marché pour déjeuner. Il est énorme. C’est assez compliqué de trouver les stands où on peut déjeuner. Il y a des dizaines de stands pour tous types de produits.

L’intérêt principal de cette ville sont ses musées. J’ai rejoint un tour, au pif avec la première agence trouvée, qui partait l’après midi pour aller visiter deux musées. Tout d’abord le musée Brüning. Il est rempli des collections du chercheur allemand Brüning. On y retrouve des pièces des civilisations présentes en Amérique du Sud.

J’y ai appris comment se saluaient les gens à l’époque des civilisations. 

Puis nous nous rendons au musée des Tombes royales de Sipán. Malheureusement pas de photos, mais ce musée est magnifique.

On y trouve des trésors seulement excavés en 1987 issus du complexe de Huaca Rajda de la culture Moche. Il y a des pièces vraiment magnifiques. L’intérêt majoritaire est de montrer les trésors des différentes tombes de l’édifice et notamment celles du seigneur Sipán. Il a été enterré avec plusieurs femmes, sont chef militaire, des chiens et des lamas.

Au final pour un tour choisi au hasard c’était très bien et nous avions un bon guide. Je continue de pratique mon espagnol de cette manière ! 😀


Le lendemain je continue à me promener dans la ville, je retourne au marcher pour déjeuner et le soir je pars en direction de la ville de Chachapoyas. Ça sera mon plus gros trajet jusqu’à présent. 12h de bus avec une vue panoramique devant moi. J'ai même eu le droit à un repas quand nous avons démarrés. Bon la majorité du trajet est de nuit donc je ne vois pas grand chose mais c’est assez agréable.

Arrivé à Chachapoyas vers 6h du matin je me mets à la recherche d’une auberge de jeunesse. Finalement j’en trouve une un peu à l’extérieur du centre. Je me retrouve seul dans un dortoir, parfait pour terminer ma nuit. L’après midi je me balade dans la ville ! C'est assez calme.

Partout en Amérique du Sud, il y a beaucoup de maisons qui ne sont terminées. Les propriétaires laissent leurs maisons comme ceci pour ne pas payer la totalité des impôts

Le lendemain je pars faire la visite de la forteresse de Kuélap avec un tour organisé. Malgré une intoxication alimentaire survenue à la suite d’un œuf mangé la veille je me force à aller à mon tour. Après une heure de route et un mal de vente incroyable nous arrivons au téléphérique qui nous emmène à 3000 mètres d’altitude pour visiter cette forteresse. C’est le premier téléphérique construit au Pérou ! Le trajet dure 20 minutes et après nous avons encore 30 minutes de marches. Enfin bon c’est 2 kilomètres, si j’avais été seul j’aurais certainement été plus rapide sans attendre le groupe 😉


Kuélap est une forteresse construite environ en 500 par la civilisation Chachapoyas. Située à 3000 mètres d’altitude, cette forteresse est constituée d’environ 500 habitations qui hébergeaient près de 3000 habitants. Chachapoyas signifie « guerriers des nuages ». On comprend rapidement en arrivant. Cette cité est un point stratégique pour le pouvoir religieux et politique. Il y a une vue stratégique sur toute la vallée.

Photo

Partiellement détruite il reste des vestiges de cette forteresse. Elle est notamment entourée d’une impressionnante muraille qui peut atteindre parfois 20 mètres.

Kikoo 

J’ai vu mes premiers lamas au Pérou !

Chaque maison habitait une famille d’environ 6 personnes. Elles sont souvent décorées d’yeux ou d’oiseaux.

La visite durera 2h avec la guide et fut très intéressante. C’était vraiment très impressionnant. Je n’imaginais pas la citadelle aussi grande.

Le lendemain je décide de changer d’hostel. C’est un peu triste de passer la soirée du 31 dans un hostel vide. Je trouve donc un hostel en centre-ville avec plus de monde.


Après avoir été déjeuner au marché, je pars voir le mirador avec une vue sur la ville en compagnie de Vanessa une péruvienne qui loge à l’hostel. La ville n’est pas très grande mais a une grande histoire avec les populations andines qui habitaient là à l’époque.

Puis après vu qu’il n’était pas très tard nous décidons de nous rendre au canyon del Sonche.

C’est très impressionnant cette vue sur le canyon. En plus pour le nouvel an les guichetiers ne nous font pas payer.

Après ca retour à l’auberge. Nous sommes le 31 ! Il faut bien fêter ca. A l’hostel nous rencontrons d’autres gens avec qui nous décidons de passer la soirée. Un groupe rempli de nationalités différentes : Canadien, Australien, Suisse, Allemand, Péruvien et Français donc ! 😀

On passe notre début de soirée dans un bar à boire quelques bières. La tradition est de manger 12 raisins à minuit pour fêter la nouvelle année. Il faut faire un vœu à chaque raisin mangé. Heuresement que notre amie péruvienne avait prévu le coup et en avait acheté énormément pour que tout le monde en aie. Aussi pour fêter la nouvelle année une des traditions est de porter un sous-vêtement jaune pour avoir de la chance !

On croisera beaucoup d’enfants faisant exploser des pétards dans la rue pour célébrer cette nouvelle année.

En compagnie de certains de mes acolytes nous nous rendons en boite pour danser au bout d’une certaine heure 😀

Bah dis donc tu viens plus aux soirées là ? 


Je suis resté quelques jours de plus à Chachapoyas. Avec certains des gens de l’hostel nous avons été faire une petite randonnée, enfin petite ça dépend pour qui ahah.

Nous sommes donc partis à la recherche d'un collective pour parcourir le chemin jusqu'à notre point de départ.

Nous avons été voir la 3ème plus grande cascade du monde (3èmeétant écrit sur un panneau dans le parc, d’après ce que j’ai vu ca serait plutôt la 16ème). La cascade de Gocta est séparée en deux parties. Au total elle mesure 771 mètres.

Pour ceux qui comprennent l'espagnol 😉

C’est un trek assez chouette dans la forêt avec une vue superbe sur les montagnes autour.

On commence par la partie la plus haute. On s'approche doucement ...

Cette partie de la cascade mesures 231 mètres.

Puis nous descendons la montagne pour voir son pied. Au fur et à mesure que l’on avance sur le chemin, nous pouvons l’apercevoir au loin.

Puis nous nous rapprochons jusqu’au pied. J’ai été jusqu’au bout je voulais tester l’expérience et j’ai été me mettre en dessous. Evidemment j’étais le seul tenté.... Elle est tellement haute (cette partie fait 540 mètres) que l’eau quand elle atterri est complètement dispersé. Au loin on pourrait croire qu’il pleut tellement l’eau s’éparpille. J’ai donc pris une bonne douche en dessous !

Au final nous aurons fait près de 22 kilomètres sur ce trek. Ca valait la peine !

En sortant il n’y a plus de bus pour aller en ville… Il est trop tard. Par chance on trouve une voiture qui accepte de nous ramener !


Le soir nous avions pour objectif d’aller faire un karaoké tous ensemble. Quelle excellente idée, ca me rappelle l’Asie ahah. Ce fut un échec. On ne s’imaginait pas qu’il y aurait tant de monde en semaine. Mais Chachapoyas est une ville assez appréciée par les péruviens. Et pour les fêtes il y avait beaucoup de monde. Nous n’avons pas pu chanter, il y a beaucoup de colombiens qui demandent à écouter des chansons et ne pas chanter. Et il y avait tellement de monde qu’au bout de deux heures, il n’y avait qu’une personne de notre groupe qui a eu la chance de prendre le micro.

On décide donc de retourner en faire un le lendemain dans un autre établissement. Par chance il n’y avait pas grand monde. Nous avons pu enflammer la salle avec nos chansons anglaises qui surprenaient les péruviens présent 😀

Le dernier jour nous étions trois du groupe d’amis que nous nous sommes formés à partir le soir. La journée ne fut pas très palpitante, nous étions assez fatigués de la soirée de la veille et ne savions pas quoi faire.

On est retournés au mirador car certains ne l'avaient pas vu.

Puis nous avons été manger des glaces (très apprécié au Pérou). Puis après avoir subit les tempêtes de la saison des pluies dans la rue nous nous sommes retrouvés à jouer la console (Mortal Combat X pour les connaisseurs)


Le soir j’ai pris un autre bus de nuit pour rejoindre ma prochaine destination : Cajamarca …

5
janv

Après cette belle ville de Chachapoyas je choisis de me rendre à Cajamarca, une autre ville dans les montagnes un peu plus proche de la côte.

Avec mon ami Suisse rencontré à Chachapoyas nous décidons de voyager ensemble pour aller dans cette ville. Il ne peut y rester qu’une journée il se rendra par la suite à Máncora. Une fois n’est pas coutume, nous prenons un bus de nuit. Ce sera le moins confortable que j’ai eu jusqu’à présent. Très compliqué de fermer l’œil j’étais très mal installé.


Nous arrivons le lendemain matin à Cajamarca. Nous partons à la recherche d’une auberge pour que je puisse y passer la nuit et déposer nos affaires pour la journée. La première auberge que nous avions repéré était complète. Nous embarquons alors dans un moto taxi pour en chercher une autre.

Finalement je trouve une auberge qui était complète, mais le propriétaire accepte de me louer une chambre dans sa maison.

A la suite d’un petit déjeuner rapide nous partons nous promener en ville. Perchée à 2700 mètres d’altitude Cajamarca est la capitale du département portant le même nom.

Après avoir traversé le marché très animé nous nous rendons au mirador de la ville. Il y a une petite colline au centre de la capitale du département qui permet d’avoir une vue sur toute la ville et d’apprécier sa grandeur.

Les Incas reviennent 

On remarque aussi très rapidement le chapeau traditionnel de la région. Toutes les personnes ont des chapeaux plus grands les uns que les autres c’est très rigolo !

Par la suite nous voulons aller à un lieu touristique très connu dans la région. Etant arrivé dans la matinée nous ne savions pas que nous avions besoin d’un tour pour rejoindre cet endroit situé à une vingtaine de kilomètres de la ville. Nous attendons donc un collectivo au bord de la route pendant une heure mais tous ceux qui passent sont complets. Nous ne pourrons donc pas nous rendre à cette destination.


Comme il était midi nous décidons de retourner dans le centre ville afin de déjeuner. Après nous prenons un taxi afin de nous rendre à un autre lieu touristique de la ville : las Ventanillas de Otuzco. C’est un site archéologique remontant aux premiers siècles de notre époque. C’est un édifice funéraire qui présente des centaines de fenêtres taillées dans la pierre. Il y a près de 350 niches qui auraient créées entre 1100 avant JC et jusqu’à 1200 après JC.

Afin de bien finir cette journée nous décidons de prendre un bain. En effet la ville est connue également pour ses eaux thermales. Nous embarquons donc à bord d’un collectivo à la fin de notre visite pour nous rendre aux bains des Incas.

Bon au final c’était une piscine avec tous nos amis péruviens. La propreté n’était pas au rendez-vous. Mais l’eau était chaude car elle est chauffée via l’énergie géothermique des montagnes. Selon la légende, l’Inca Atahualpa se reposa dans ce lieu, appelé à l’origine Pultumarca, peu de temps avant son affrontement avec Pizarro, conquistador espagnol.

En sortant on se regarde avec mon ami Fabien en se demandant si c’était vraiment cette piscine qui était prisée … ? Eh bien on marche deux minutes de plus et on tombe sur les vrais bains. Quels imbéciles... Enfin bon c’était relaxant pas de problèmes.

Puis nous décidons de nous rendre à une fromagerie. Eh oui cette ville est très connue pour son fromage. On espère que ca nous changera du fromage qu’on peut trouver qui n’a aucun gout pour nous amateurs de fromages (un français et un suisse forcément…). Et effectivement le fromage était beaucoup plus goûtu que ceux que nous avions mangé jusqu’à présent, quel bonheur !


Le soir mon ami Fabien s’en va et je réserve un tour pour le lendemain matin afin de voir le lieu que nous n’avons pas pu voir le matin.


Le complexe Archéologique de Cumbemayo a été découvert en 1937. C’est un complexe entouré d’une intéressante forêt de pierres qui semblent reproduire les silhouettes de moines pieux). C’est un sanctuaire utilisé autrefois pour faire des sacrifices.


On peut y trouver un aqueduc, trésor de l’ingénierie hydraulique pré inca et toujours en service, datant de la culture Cajamarca (1000 av. J.C.). Cet aqueduc est taillé dans la pierre d’une manière exceptionnelle pour l’époque. On peut aussi y retrouver des gravures dans les pierres.

Après mon tour je m’arrête déjeuner dans un restaurant chinois. Il y en a partout au Pérou ! Bon rien de très intéressant mais j’ai pu utiliser mes restes de chinois. Je ne savais pas comment dire des baguettes en espagnol, j’ai réussi à commander en chinois des baguettes. J’avoue que le serveur avait l’air assez étonné ahah.


Le soir je prends un bus pour rejoindre la ville de Trujillo. Je réserve mon bus sur mon application favorite : redbus. En partant de mon hostel le propriétaire avec quelle compagnie je pars. Il m’annonce que c’est la pire compagnie possible. Super pour bien débuter ce nouveau voyage…

En arrivant à l’agence afin de prendre mon bus on m’annonce qu’il n’y a pas de bus ce soir, l’application s’est trompée… Génial …

Les trois filles à l’accueil de l’agence m’accompagnent donc pour trouver un autre bus dans l’urgence. Nous demandons à toutes les agences aux alentours s’ils ont des places disponibles dans les prochains bus mais rien de concluant… On demande même a des chauffeurs si je peux m’installer sur le siège à coté d’eux. Par chance une place se libère à la dernière minute. Je me retrouve dans un bus grand confort où je dormirai très bien.


J’arrive le lendemain matin vers 4h30 à Trujillo. J’attends pendant 2 heures au terminal pour que le soleil se lève et que je puisse partir à la recherche d’une auberge.

Dans la majorité des villes au Pérou il y a une place principale dans la ville qui s’appelle la place des armes. A 7h je trouve une auberge à côté de cette place, dépose mes affaires et termine ma nuit !


Trujillo est la troisième plus grande ville du Pérou. Trujillo est souvent surnommé la « ville du printemps éternel » en raison des températures moyennes dont elle bénéficie tout au long de l'année. Effectivement quand j’y étais il faisait une très grosse chaleur.


Les premières traces de peuplement humain retrouvées dans la région de Trujillo datent de 10 000 avant notre ère.Mais sur le plan culturel, la ville accueille notamment les sites archéologiques de Chan Chan, la plus grande cité en adobe au monde. Il y a également deux temples très connus la Huaca del Sol et la Huaca de la Luna. En plus, le centre de la ville conserve de nombreux édifices datant de l'époque coloniale tels que une cathédrale, des maisons coloniales, de nombreuses églises et des hôtels particuliers.


Je me promène la journée dans le centre ville la journée afin de découvrir le joli centre colonial avec toutes les maisons colorées. Je vais également marcher jusqu’au bord de la plage. Mais déception. La plage est entourée de rochers et je ne peux pas m’approcher de l’eau. Je verrai néanmoins des armées de crabes sur les rochers.

Le lendemain je pars avec un tour visiter les différents sites archéologiques qu’offrent la ville.

Nous commençons par visiter le musée dédié au temple Huaca de la Luna, ancien centre religieux de la région. Puis nous allons visiter le temple. C’est une espèce de pyramide haute de 21 mètres, sur une base de 80 mètres sur 60 construite par la civilisation Moche. La culture Moche s’est développée entre l’an 100 et 700 apr. J.-C. Elle s’est étendue sur un territoire d’environ 700 km


Tous les 100 ans un nouvel étage était rajouté en adobe, matériau de construction le plus courant dans cette région. La Huaca de la Luna était un lieu de centre de culte pour l'ensemble du royaume Moche.

On trouve de nombreuses et superbes fresques mythologiques très colorées sur les murs aussi bien intérieurs qu'extérieurs, avec des motifs représentant Ai-Apaecet d'autres créatures mythologiques. C’était un site où s’effectuaient beaucoup de sacrifices d’animaux et mêmes humains.

Malheureusement l’autre temple, Huaca del Sol est en rénovation et est impossible à visiter. C’est l’ancien centre militaire de la région.


Par la suite après un déjeuner en ville nous nous rendons sur le site de Chan Chan.

D'une superficie d'environ 20 km2Chan Chan fut construit par le royaume de Chimor (de la culture Chimú), une civilisation intermédiaire tardive qui se développa sur les ruines de la civilisation Moche. La cité de terre de Chan Chan fut construite entre 850 et1470 après JC. C’était la capitale impériale jusqu'à sa conquête de l’empire Inca au XV èmes siècle. Cette ville est composée de 10 citadelles fortifiées et la ville comptait environ 30 000 habitants. C’est vraiment gigantesque et très impressionnant. Il n’y a qu’une partie que l’on peut visiter et qui est à peu près entretenue : le palais.


Il y a des murs de plusieurs mètres de hauteurs qui entourent cette citadelle. On y retrouve des gravures dans les murs représentants des poissons et pélicans puisque c’était une civilisation de pêcheurs.

C’est très triste de voir ces sites très mal entretenus. Il y a très peu de protection et les sites sont abimés par la pluie. Même au niveau historique il y a très peu de connaissances, tout ce qu’ils savent sont des hypothèses tirées des vases et autres restes trouvés sur les sites archéologiques. On se demande où va l’argent de nos visites…


Finalement la dernière étape du tour est d’aller voir le village de pêcheur de Huanchaco. On y reste 30 minutes pour voir le village. J’ai réussi à voir les fameux embarcations des pêcheurs appelés « cabalitos ». Ce sont des embarcations en roseaux et très légères qui sont chevauchés par les pêcheurs. Ils se mettent à genoux dessus. Huanchaco est pratiquement le seul endroit où cette tradition perdure.

Le soir je quitte la ville pour me rendre à Huaraz. J’y rejoins Arthur pour aller voir la cordillère blanche.

9
janv

Aujourd’hui nouvelle étape de mon voyage. Je prends un bus de nuit pour me rendre dans la ville de Huaraz située le centre des Andes du Pérou.


J’arrive le matin aux alentours de 6h30 et me rends en direction d’une auberge pour terminer ma nuit. Nous nous sommes donnés rendez-vous avec Arthur pour faire des treks ensemble dans cette ville. Eh oui après nous être croisés en Colombie et en Equateur nous souhaitions nous retrouver une dernière fois avant son retour en France.

Cette ville est située dans une vallée entre la cordillère blanche et la cordillère noire. A 3100 mètres d’altitude, celle ville est le point de camp idéal pour aller faire des randonnées dans les superbes paysages qu’offrent cette merveille du Pérou. A proximité de Huaraz se trouve le Parc National de Huascaran, paradis des montagnes enneigées, glacier et des lacs.

Le soir quand le soleil, quand c’est dégagé vu que nous sommes en pleine saison des pluies, le ciel devient rouge et les montagnes d’un blanc éclatant reflètent le soleil tout rouge sur les sommets enneigés.


Vue du toit de mon hostel 

Les deux premiers jours dans cette villes ont été dédiés au repos et l’acclimatation à l’altitude. Ayant trouvé une bonne sandwicherie, j’en ai également profité pour manger des bonnes pâtisseries avec ces sandwichs délicieux.


Mon auberge est située proche de la place des armes, encore, on y trouve des agences proposant des treks partout ainsi que des magasins de location d’équipement. Parfait pour se renseigner sur les différents treks possibles. Pendant plusieurs jours nous avons cherchés un guide pour nous accompagner faire le fameux trek de Santa Cruz. C’est un des treks les plus populaires de la région et un des plus beaux du monde. C’est un trek populaire mais pas forcément touristique. Le principal challenge de ce trek est de pouvoir surmonter l’altitude. La majorité du trek s’effectue au dessus de 4000 mètres d’altitude. Nous souhaitions trouver un guide, même si celui-ci est facilement faisable sans guide car le chemin est très bien balisé, car nous ne savions pas quelles pouvaient être nos réactions à l’altitude et nous n’avions jamais fait un trek de cette envergure en montagne. J’y reviendrai plus tard !


Ce n’est pas la ville la plus belle du Pérou mais le charme des montagnes est impressionnant. Détruit en 1970 après un séisme, elle a été reconstruite sans le charme des villes andines que l’on peut retrouver dans le reste du pays. Avec 130 000 habitants il y règne une atmosphère très agréable. Ce n’est pas pour rien que c’est la « Capitale de l'Amitié Internationale » !

Dans cette ville beaucoup de femmes et d’hommes portent encore l’habit traditionnel. Les femmes portent des chapeaux et des habits avec des motifs en fonction du village d’où elles viennent. C’est assez sympa d’observer les différents chapeaux que l’on voit.

Un des chapeaux 


Lagune Wilcacocha

Finalement après m’être reposé et acclimaté à cette altitude, nous choisissons une première randonnée avec Arthur qui nous amènera à 3800 de hauteur. Après avec parcouru 3,5 kilomètres et un petit dénivelé de 300 mètres nous arrivons à un lac nommé la lagune Wilcacocha. Pendant la randonnée on traversa des champs on longera des maisons d’agriculteurs habitants ici, c’est assez chouette. On les voit travailler dans leurs habits traditionnels. Surtout on croise pleins d’animaux de la ferme partout sur le chemin. Il faut aussi éviter les chiens qui protègent leurs propriétés et qui t’aboient dessus dès que tu approches. C’est un bon premier entrainement !

Nous arrivons finalement à une petite lagune avec une belle vue sur la vallée et Huaraz.


Laguna Churup

Le lendemain rebelote, nous ne sommes pas à Huaraz pour nous reposer ! On décide de partir à l’assaut de la Laguna Churup. Après une heure de colletivo nous voilà arrivés au début du trek. Nous partons à nouveau pour 3-4 kilomètres de marche mais à une plus haute altitude. Nous marchons sur un beau chemin entouré de montagnes.

Enfin marcher… une partie de la randonnée fut aussi de l’escalade pour accéder à la lagune. A l’aide de cordes installées sur le chemin nous grimpons sur une montagne le long d’une cascade.


Puis finalement nous arrivons au lac situé à 4450 mètres d’altitude. Il n’y a quasiment personne et nous pouvons profiter de ce lieu spectaculaire. Il y règne un calme incroyable, les montagnes se reflètent dans le lac qui donne une dimension magique à ce lieu. L’eau est tellement claire et a des couleurs vertes et jaunes assez impressionnantes !

Ce qui est chouette aussi est l’écho qu’offre les montagnes qui entourent ce lac. Voici mon plus beau suuu.

La descente sera plus rapide et plus facile ! Mais arrivé en bas le collectivo nous annonce que l’on doit attendre d’être au moins 6 dedans pour repartir. Nous repartirons une heure plus tard.

Sympa ta robe 

Glacier Pastoruri

Un nouveau jour, un nouveau trek ! Nous décidons de partir à l’assaut du Glacier Pastoruri situé à 5200 mètres d’altitude soit plus haut que le Mont Blanc. Nous partons le matin avec un tour, rempli de touristes Coréens, afin de s’y rendre. Nous effectuons plusieurs arrêts avec notre guide pour admirer différents endroits du parc avant d’arriver au lieu de départ de la petite randonnée.

Effectivement ça sera une petite randonnée de 2 kilomètres sans réel dénivelé pour arriver au glacier. Là on se rend compte de l’impact du réchauffement climatique. 20 ans auparavant tout le glacier était entouré de plusieurs kilomètres de glace mais tout a fondu depuis… On voit même le glacier fondre à l’œil nu … C’est très triste de s’en rendre compte.

J’aurai été tester l’eau avec un belge rencontré. Effectivement il fait assez froid !

Et puis le retour est tout aussi beau

En rentrant le soir nous n’avons toujours pas trouvé de guide pour faire le trek de Santa Cruz avec nous. C’est trop cher de payer un guide à deux. Sur un coup de tête de décide donc de partir avec un tour groupé pour partir à l’assaut de cette superbe randonnée. Arthur s’est démotivé et à préféré le confort de l’auberge et continuer à faire des treks à la journée.


L’avantage de partir avec ce tour c’est que le transport jusqu'au début du trek et le retour est compris. En plus de cela nous aurons un muletier et quelques ânes pour transporter nos tentes et la nourriture ainsi qu’un cuisinière qui nous accompagnerons.


Trek Santa Cruz

Réveil 5h30 c’est parti. Réveil un peu difficile mais je me lève plein d’excitation. Un bus vient me chercher en bas de mon auberge pour nous emmener au début du trek. Après avoir récupéré des autres acolytes avec qui je vivrai cette expérience nous partons pour 3h de route afin de nous rapprocher du début du trek, évidemment nous avons tous dormi dans le bus. Nous nous arrêterons prendre des forces avec un petit déjeuner. Ca sera l’occasion de faire connaissance avec les autres personnes. Nous sommes 13, dont 6 français, 2 allemands, 1 néerlandaise, 2 Chiliens et 2 anglais.

Puis après nous être remplis la panse nous repartons pour 3 heures de route où nous ferons le tour de la montagne. Nous nous arrêterons deux fois pour admirer une lagune et la vue sur la vallée que nous avons parcourus.


Nous rejoindrons le village de Vaquería où nous mangerons un petit sandwich avant de se mettre en route vers midi. La première journée fut assez facile en marchant 10 kilomètres sans trop de dénivelé pendant 4 heures.

Nous longerons une rivière où nous croiserons bon nombre de chevaux et de vaches avant d’établir notre campement de base.


Le muletier et le guide se chargent de monter le campement avec une efficacité incroyable. Le soir nous nous retrouvons tous les 13 sous une grande tente pour discuter et souper tous ensemble.

Nous finirons par nous coucher tôt dans nos tentes après un bon souper et après avoir bien échangé tous ensemble. Je me retrouve dans une tente pour 3 alors que nous sommes 2 avec un Allemand nommé Matti. Quel grand luxe. Nous avons de la chance la notre n’est pas percé et nous sommes au sec contrairement à d’autres.


La deuxième journée fut la plus difficile. Après un petit réveil bien sympa à 5h30 et un petit dej nous partons à nouveau pour une dizaine de kilomètres. Mais aujourd’hui nous avons 1000 mètres de dénivelé positif afin d’atteindre le pic le plus haut du trek à 4750 mètres afin de franchir le col d’une montagne.


Nous commençons donc la marche avec le guide tranquillement pour se mettre en route. En cette saison des pluies il faut bien prévoir plusieurs vêtements et être à l’affut pour changer à tout moment. On met donc des couches en oignon qu’on peut retirer à tout moment si la température est chaude ou bien s’il se met à pleuvoir des cordes !

Au bout d’un certain temps le guide nous dit qu’à partir d’ici on peut continuer le chemin tout seul à notre rythme. Je pars donc tout seul en tête du cortège pour avancer à mon rythme. Les autres ne sont pas très rapides. Avec de la musique classique dans les oreilles je parcours cette superbe montagne.

Puis arrive le moment où cela commence à être difficile, à force de grimper je me rapprocher du col de la montagne mais là tout commence à être enneigé. Eh oui il ne pleut plus mais il neige, ca caille et je ne vois plus beaucoup le chemin. Heureusement que j’ai une carte sur mon téléphone. Surtout je suis très content d’avoir ces chaussures de randonnées incroyables qui me permettent d’accrocher très bien à ces pierres glissantes. En plus de ça elles sont imperméables, j’ai les pieds au sec, quel confort. Quand je vois que d’autres le font en basket et se gèlent les pieds je suis content de l’investissement consenti avant le départ.


Finalement après un bon effort j’aperçois le col de la montagne au loin.

Après cette dernière montée difficile je passe le col avec un américain rencontré sur la route. Nous avons de la chance le soleil commence à pointer le bout de son nez cinq minutes après être arrivé en haut.Quand on passe le col on aperçoit plus bas une superbe lagune d’un bleu incroyable. Encore plus de chance, il y a un condor qui passe au dessus de nous quelques minutes après avoir franchi le col.


Au point le plus haut du trek 

Le reste de la journée sera la descente de la montagne jusqu’à notre campement de base.


Mon ami Matti 

On sera bien contents d’être arrivés pour se reposer l’après midi et profiter du peu de soleil qu’il y aura.

Les frenchies du trek 

Le troisième jour est censé être court. Certains vont même arrêter le trek aujourd’hui et marcher 18 kilomètres jusqu’à la sortie.

Nous commençons la journée pour aller sur un mirador afin d’apercevoir la montagne Artesonraju. Bon, je suppose que ce nom ne vous dit rien. Mais cette montagne est certainement l’un des logos les plus anciens de Hollywood. Vous avez tous vu cette montagne au début des films produits par le studio Paramount, cette fameuse montagne entouré d’étoiles, eh bien la voilà !

Paramount 

Avec un petit groupe nous décidons de faire un détour. A la base nous devions marcher 4 heures aujourd’hui, mais cela nous semblait trop peu. Nous décidons donc d’aller voir une lagune et de faire un détour de 7 kilomètres pour voir cette merveille.

Effectivement le chemin en valait le coup et nous sommes heureux d’avoir vu ca. Nous passons par un champ avec des cheveux et des petits poneys qui venaient certainement de naitre (on a trouvé un placenta sur le chemin).

La lagune est superbe et il y a deux minuscules icebergs dans l’eau.

La suite de la journée sera marquée par un chemin incroyable, nous passerons par des paysages totalement différents, par un désert, des prairies avec des dizaines d’ânes, chevaux et vaches, des lagunes et j’en passe… Sur cette partie du trek on retrouve des ossements de ces animaux partout sur le chemin.

Après une dernière nuit tous ensemble, nous repartons le lendemain pour terminer le trek en 2 petites heures.

La fin !  

Et nous en sommes venus à bout après près de 60 kilomètres !

We did it  

Ce fut une expérience superbe dans ces montagnes enneigées. J’ai vu de superbes paysages et rencontré de superbes personnes. Malgré toute la flotte que nous avons pris on n’a pas baissé les bras et avons continué ce superbe chemin. En plus vu que c’est la saison des pluies nous n’avons quasiment pas croisé de personnes sur le chemin ce qui rend l’expérience encore plus chouette malgré le nez qui coulait avec le froid. Heureusement que j’avais un bon bonnet pour me tenir chaud à la tête, même pendant la nuit. Et merci à Yoplait de m’avoir sponsorisé avec cette superbe polaire, incroyablement chaude, et ces très bons gants.

Prochaine étape : je me rends à Lima pour enfin retrouver mes parents ! 😀

A très vite !

19
janv
19
janv

Après avoir bien profité de la nature et des paysages qu’offre les alentours de la ville de Huaraz je me rends enfin en direction de la capitale du Pérou : Lima. C’est ici que commence la partie la plus touristique du Pérou. En effet le nord est assez peu visité et délaissé pour la partie sud du Pérou qui offre plusieurs lieux magnifiques. C’est surtout à Lima que je vais retrouver mes parents près de 4 mois après les avoir quittés. Ils viennent voyager avec moi pendant trois semaines afin de voir le sud du pays jusqu’au Machu Picchu 😀


J’embarque à nouveau dans un bus de nuit accompagné de mon ami Matti que j’ai rencontré lors de mon trek. Nous arriverons à Lima très tôt le matin aux alentours de 6h. Nous embarquons dans un taxi pour rejoindre une auberge, dans le quartier de Miraflores, dans l’espoir de pouvoir nous reposer. Ce ne fut pas la meilleure nuit dans un bus. Malheureusement en arrivant à l’auberge on nous annonce que l’on ne peut pas rejoindre notre dortoir et nous devrons donc attendre sur la terrasse tout la matinée.


Lima est situé à peu près au centre du pays sur la côte. Avec environ 10 millions d’habitants c’est la cinquième plus grande ville d’Amérique Latine. Ce qui est impressionnant c’est que un tiers du pays réside dans cette ville. Le centre ville est classé au patrimoine de l’UNESCO grâce à son architecture et son patrimoine. Fondé en 1535 par le fameux conquistador Francisco Pizarro, avec comme premier nom « la cité des rois », tout le centre ville est d’une impressionnante architecture coloniale. Son immensité offre des quartiers très variés.


En début d’après midi, deux amis que j’ai rencontrés à Chachapoyas quelques semaines avant viennent me récupérer en voiture pour aller faire un tour dans Lima. Je suis très heureux de revoir mon amie Péruvienne Vanessa et mon ami Suisse Fabien ! Nous partons faire un tour vers le nord de Lima. La ville est tellement grande, il faut parfois plus de deux heures pour traverser la ville à cause du trafic. Grâce à notre pilote Vanessa nous passons par des quartiers non touristiques ce qui permet de se faire une bonne idée de Lima. Evidemment nous passons par certains quartiers qui craignent un peu. On le voit tout de suite quand Vanessa commence à fermer les fenêtres de la voiture. Lima étant situé sur la côte, c’est une région très aride. Il fait très chaud et dans ces quartiers un peu défavorisé on peut voir que certaines familles sortent des piscines dans la rue. Cela leur permet de se rafraichir, surtout pour les enfants en cette période scolaire. Et cela profite en général à plusieurs habitations de la rue. C’est assez étonnant de voir ça dans la rue !

Nous nous rendons tout d’abord en direction de l’impressionnant port de Lima qui regorge de vie.

Puis après un bon déjeuner nous nous rendons à la pointe de Lima afin de nous baigner.

Ici les plages ne sont pas de sable mais de galets. Je n’hésite pas beaucoup et je fonce à l’eau avec les dizaines de péruviens qui sont déjà dans l’eau. Ce n’est pas l’endroit le plus propre du monde mais cela fait du bien de se rafraichir !

La pointe de Lima 

Nous finirons notre journée dans un des principaux centres commerciaux de Lima à nous balader, à diner et à profiter du magnifique coucher de soleil

Le lendemain je me réveille avec beaucoup de joie. Je vais retrouver mes parents ce soir !

Quel bonheur ! 😀

Durant la journée je pars visiter un musée accompagné de mon ami Matti. A bord d’un Uber nous traversons la ville. Nous avons l’occasion de voir plusieurs pyramides construites par les civilisations en adobe.

Nous allons en direction du musée Larco. Ce musée présente une impressionnante collection regroupant le panorama exceptionnel des 3000 ans du développement de l’histoire précolombienne du Pérou. Ce musée est très intéressant car il retrace l’histoire d’une grande partie des civilisations qui ont existées aux différents temps et des différents lieux géographiques du Pérou. Si vous allez à Lima je vous recommande grandement ce musée. En plus de cela toutes les explications sur les différentes pièces du musée sont toutes en français. Je pense sincèrement que c’est le meilleur musée que j’ai vu depuis le début de mon voyage, ce fut très instructif.

Ensuite nous nous sommes rendus au centre de Lima à Place des Armes afin de voir le centre et de casser la croute. Nous retrouverons deux autres amis pour déjeuner.

Puis la journée avançant je vais voir mon amie Vanessa qui habite tout proche de l’aéroport pour la voir une dernière fois avant de retrouver mes parents. Nous irons nous promener dans son quartier. Cela permet de voir autre chose de Lima, un quartier résidentiel non touristique.


Finalement vers 19h je me rends à l’aéroport pour récupérer mes parents ! Avec le jetlag et leur vol ils sont assez fatigués. Nous irons déposer leurs affaires à l’hôtel et nous irons diner tranquillement avant de faire une bonne nuit de repos pour s’adapter au décalage horaire.

Le lendemain nous irons nous promener dans le centre, près de la Place des Armes afin d’avoir un premier aperçu de Lima et du Pérou. Nous nous promènerons tout l’après midi dans ce quartier pour apprécier ce beau quartier.

Nous visiterons la fameuse Basilique et Monastère Saint-François-d’Assise. Classé au patrimoine de l’humanité, c’est un ancien monastère très impressionnant par son architecture et ses sales majestueuses. On y retrouve une superbe bibliothèque et des catacombes.

En fin de journée de retrouve des amis de mon trek de Huaraz. Deux français que j’ai rencontrés ont décidés de se faire marier dans chaque pays qu’ils visitent par leurs amis. Nous faisons donc une petite cérémonie pour célébrer leur amour l’un envers l’autre tous ensemble ! C’était assez chouette.

Le soir nous irons diner dans un bon restaurant afin que mes parents dégustent leur premier ceviche au Pérou ! Le lendemain, après un petit déjeuner pris dans le quartier de Barranco, nous partons en direction de la ville de Paracas.

Premier voyage, de quelques heures, en bus pour mes parents.

Lorsque nous arrivons dans cette petite ville mes parents sont assez étonnés de se retrouver dans ce type de ville. Mais c’est souvent ce type de ville que l’on retrouve sur les côtes du Pérou, désertiques et assez sales. Les villes côtières sembles assez pauvres, vivent de la pêche et du tourisme. Après avoir déposés nos affaires dans notre hôtel nous partons à la recherche d’un tour pour visiter les lieux touristiques de la ville le lendemain. Nous dinerons tranquillement en bord de plage le soir, en admirant un petit coucher de soleil, en buvant un bon pisco sour, boisson typique du Pérou et en mangeant un excellent poulpe.

Nous nous réveillons assez tôt le matin pour partir faire notre tour. Au programme visite des Iles Ballestas et de la réserve nationale de Paracas.

Nous embarquons à bord d’un bateau pour partir voir ces iles situées à 30 minutes de bateau.

Avec un guide avec son discours en espagnol et en anglais bien rodé pour partons. Nous sommes beaucoup dans le bateau, c'est très touristique.

Après avoir aperçu les lignes tracées dans le désert par les cousins des Nazca nous nous rendons vers l’archipel.

Ces iles sont un archipel qui abrite une quantité impressionnante de biodiversité.

Sur ces iles on retrouve des manchots, cormorans, pélicans, otaries et plein d’autres animaux. C’est très riche.

Cette zone est également connue pour la récolte de guano, substance fertilisante issue des excréments d’oiseaux. Cet engrais très performant est récolté régulièrement est exporté vers d’autres pays d’Europe.

C’est vraiment magnifique de voir ces iles avec toute cette vie marine et cet écosystème dessus. Cet archipel est surnommé les Galápagos du Pérou.

Seul bémol la quantité de touristes avec nous ! Il y a au moins une dizaine de bateaux qui font le tour de l’ile en même temps que nous. Dans chaque bateau il y a bien une quarantaine de personnes qui sont là pour admirer cet écosystème assez impressionnant.


L’après midi nous ferons un tour dans la réserve nationale de Paracas. C’est en fait un désert de 335 000 hectares protégeant une forte faune et flore. A bord d’un bus nous partons faire une petite virée pour visiter ce désert. Une grande partie est sur la côte.

Nous nous arrêterons évidemment faire une pause baignade. Ça fait beaucoup de bien avec cette chaleur malgré le monde dans l'eau !

Après un déjeuner on se remet en route pour voir d'autres recoins de ce désert.

On passe par une plage rouge très connue. On trouve sur cette plage (non accessible) beaucoup de fossiles !

Je ne vous mens pas quand je vous dis que c'est un désert. C'est juste que le tour nous emmène principalement sur les bords d'eau !

Nous finirons le tour par un endroit où nous pouvons voir des flamands roses dans la nature. C'est assez incroyable !

Finalement en fin de journée nous prendrons un bus pour rejoindre notre prochaine étape : Ica. Ville sans grand intérêt si ce n'est le soleil qui est censé être tout le temps là, car ville sur la côte, même en saison des pluies

Nous y resterons 3 nuits, afin surtout de se reposer et de profiter du soleil et de la piscine de notre hôtel.

J’avoue que nous n’avons pas fait grand chose si ce n’est flanner. Avec un petit déjeuner très copieux dans l’hôtel et un restaurant nous n’avions pas grande raisons de sortir.

Nous nous sommes bien reposés. Enfin … jusqu’à ce que nous nous faisions réveiller par un petit séisme pendant la nuit. Eh oui cette région du Pérou est située proche de plaques tectoniques. Les séismes sont très courant dans cette région, même s’ils sont souvent très petits. Mais bon se faire réveiller par un séisme de 5,6 sur l’échelle de Richter est quand même impressionnant. Ca fait une bonne expérience !

Il y a des panneaux un peu partout indiquant les endroits sécurisés en cas de séisme.

Nous irons voir un après midi l'oasis de Huacachina.

L'intérêt principal de cet endroit est cet oasis perdu dans le désert. Un lagon entouré de palmiers. Cet endroit est entouré de construction qui dénature tout c'est dommage. Mais c'est le principal lieu touristique de cette ville.

En plus de l'oasis on peut partir faire une promenade dans le désert en buggy. Cet oasis est entouré de montagne de sable tout autour. On peut donc faire un tour avec un chauffeur et partir à fond la caisse dans le désert.

On s'arrête à un moment pour faire du snowboard sur des flancs de dune. C'est pas si facile, surtout pour moi qui ne sait pas skier ! Les paysages sont canons !

Et on va a fond dans les dunes. Ca fait un peu Space Mountain à Disney.

Nous repartirons le lendemain soir bien reposés pour aller visiter la ville d'Arequipa.

Ca sera le premier bus de nuits pour mes parents ! Première expérience 😀

28
janv

Après avoir bien profité du soleil de la côte nous nous rendons dans la sierra, la montagne andine. Première excursion pour mes parents dans les montagnes.


Après un bus de nuit nous voilà arrivés en début de matinée à Arequipa. Située à 2300 mètres d’altitude la ville est entourée de 3 volcans. Cette ville est surnommée la cité blanche. C’est également la deuxième plus grande ville du Pérou.

Nous nous promènerons la première journée dans la ville tranquillement. Nous irons en tout premier lieu voir un mirador avec une vue pas très convaincante sur la ville. Nous continuerons à déambuler dans les petites ruelles.

Puis nous déjeunerons dans un restaurant traditionnel de la ville : La Nueva Palomina. Ce type de restaurant est appelé une « picanteria ». Au XIXème siècle ces restaurants recevaient tous les travailleurs du quartier, quelque soit leur classe sociale. On y retrouve des plats traditionnels du Pérou. Ces types d’établissements sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Evidemment nous nous sommes bien remplis la panse !


Nous irons visiter l’après midi le couvent Santa Catalina, un incontournable de la ville d’Arequipa. C’est le plus grand couvent au monde et le plus grand édifice religieux au Pérou. Construit au XVIème siècle par les espagnols, ce couvent accueillait jusqu’à 450 personnes coupées du monde.

Accompagné d’une guide Péruvienne mais parlant français nous passerons deux heures à visiter cette mini-ville et à en découvrir l’histoire. Aujourd’hui il n’y a plus qu’une vingtaine de religieuses cloitrées. Ce lieu est rempli d’histoire dans une atmosphère colorée avec des murs rouges et bleu pétant construits avec de la roche volcanique.

Le soir nous irons diner dans un restaurant français nommé Ratatouille afin de manger une bonne entrecôte. Ca faisait bien longtemps !


Le lendemain malheureusement je suis victime d’une indigestion alimentaire. Je ne ferai pas grand chose, si ce n’est aller sur la place des armes, marcher un peu avec mes parents et je les laisserai faire un free walking tout l’après midi pendant que je me tordrai de douleur dans mon lit.


Le jour d'après, heureusement je suis plus en forme ! Nous embarquons à bord d’un bus pour nous rendre au Canyon del Colca. Après plusieurs heures de bus à traverser l’altiplano péruvien, paysage magnifique, nous arrivons à destination. Nous passerons avec le car à un col de 4800 mètres d’altitude, jamais mes parents ne sont montés aussi haut !


Nous nous rendrons dans une maison d’hôte pour passer la nuit. Bien paumé dans les montagnes avec pleins de lamas autour.

Ce sont des petites maisons de hobits gérées par un français.

Nous dinerons avec lui, sa femme et une de leur amie une grande cuisinière péruvienne. Sacrée soirée !

Le lendemain direction le Canyon del Colca, deuxième plus profond canyon du monde, et deux fois plus profond que le Grand Canyon des Etats-Unis.

Le principal attrait de ce canyon est la magnifique vue qu’il offre.

Mais en plus de ça il y a la possibilité de voir des condors. Le plus grand oiseau du monde. Il peut atteindre jusqu’à 3,5 mètres d’envergure. Et c’est un animal en voie de disparition …

Nous avons eu de la chance nous en avons vu ! C’est impressionnant quand ils volent, on peut vraiment les repérer au loin facilement.

Puis nous avons continué notre tour pour voir d’autres vues sur la vallée.

Et nous avons fini en allant voir un musée consacré à Juanita. Une momie parfaitement conservée retrouvée à 6000 mètres d’altitude qui avait été sacrifiée par les anciennes civilisations.

Le soir nous irons faire une petite randonnée avec mon père dans les collines qui surplombent notre hôtel. Nous pourrons voir d’anciennes ruines qui ont près de 1000 ans.

Nous passerons une bonne soirée avec les gérants de l’hôtel à manger du foie gras pour notre dernière soirée ici.


Nous nous rendrons ensuite le lendemain matin au Lac Titicaca et à la ville de Puno.

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Publié le 18 février 2019

Nous quittons avec mes parents notre maison d’hôtes pour rejoindre le Lac Titicaca et plus précisément la ville de Puno. Nous nous arrêtons sur la place des armes de la ville de Chivay pour acheter une petite collation pour le voyage et nous embarquons à bord de notre bus touristique. Nous sommes une dizaine dans le bus ce qui ne sera pas désagréable.

Le guide qui sera à bord avec nous le long du trajet nous raconteras des anecdotes sur le Pérou et nous partageras des informations. Il nous annonce également qu’on aura le droit à trois pauses sur ce trajet de Chivay à Puno. Trois pauses ce qui veut dire trois occasions d’aller aux toilettes. Chouette des toilettes. Toujours là à nous proposer d’aller aux toilettes, très souvent elles sont payantes. Ils essaient donc parfois de nous emmener aux bons plans. C’est très amusant!

La route qu’on emprunte est très jolie. On traverse l’altiplano. C’est le paysage, parfois plat, situé dans les montagnes du Pérou. On roule entre 4000 et 3000 mètres d’altitude. Cette région située en plein milieu de la cordillère des Andes s’étend sur 1500 kilomètres. C’est la deuxième région la plus habitée du monde, derrière le Tibet. On passe dans des plaines avec des Lamas et moutons partout. Tout en traversant pleins de petits villages. On se déplace entre les montagnes avec des superbes vues.


A la deuxième pause, nous sommes très proches d’un lac. On peut y apercevoir des flamands roses. J’ai essayé de me rapprocher au maximum pour essayer de bien les voir dans ce froid terrible. C'était mieux avec les jumelles

Puis en partant, peu de temps après être reparti il y a un accident pas loin. Deux camions se sont percutés dans un tournant. On attendra un petit moment et repartons. Forcément il y en a toujours un qui veut passer aussi et on se retrouver à rouler à 3 véhicules côtes à côtes.


Nous arriverons tranquillement à Puno. Complètement gelés. Il fait particulièrement froid. Tu m’étonnes. On est à 3800 mètres d’altitude. Nous voici arrivés au plus haut lac navigable du monde : le Lac Titicaca !

C’est quand même sacrément haut. On sent qu’on respire moins. C’est aussi le lac qui chevauche la frontière entre le Pérou et la Bolivie. Ce lac est considéré comme le berceau des Incas, il comporte de nombreuses ruines. Il couvre 13 000 km2 de superficie.

Nous arrivons en sachant que nous ne resterons qu’une seule journée le lendemain. En arrivant à l’hôtel nous demandons si nous pouvons rejoindre un tour pour visiter les iles de Uros et de Taquile. Vendu, prêts à partir le lendemain matin tôt.

Nous ressortons le soir pour voir la fête en ville. Oui nous arrivons pour les fêtes de la vierge de la Candelaria de Puno. C’est un des festivals les plus connus au Pérou. Beaucoup de touristes péruviens viennent ici pour voir ces fêtes.

On voit dans la rue beaucoup de groupes de danseurs qui défilent dans la rue en jouant de la musique. Il y a une superbe ambiance !

Ils kiffent la flute de paon 

Le lendemain nous embarquons pour aller visiter les îles dans ce bateau très confortable avec toit pour nous protéger des averses. Avec nos quarante autres passagers, l’équipage et notre guide nous partons. Evidemment il parle anglais et espagnol comme toujours. On l’appellera Alain Delon, il s’est introduit de cette manière là.

Nous traversons des longues sortes de roseaux. Au bout d’une dizaine de minutes nous arrivons au niveau des première iles artificielles, les iles Uros. Ce sont des iles artificielles construites avec ces roseaux. Il y a des dizaines de petites iles qui toutes mises bout à bout forment un petit archipel.

Le lac Titicaca est pour les indiens des Andes le berceau du premier Inca qui aurait surgi de ses eaux. L'île du Soleil, en Bolivie, est un lieu sacré, comme au temps de l'empire. Une légende locale autochtone prétend que les premiers habitants de la région avaient six doigts


Nous nous arrêtons sur une. Ces iles ne sont plus peuplées des habitants originaux, les Uros. Ce sont d’autres habitants de la région désormais De nos jours, le tourisme est obligatoire sur ces iles pour survivre. Et ça se ressent.

En arrivant 5 femmes habitants sur l’ile chantent et dansent pour nous.

On nous propose de monter dans le bateau en totora (du jonc tressé), les fameux roseaux. Les habitants avaient l’habitude de se déplacer dans ce bateau jusqu’en 2016. C’est maintenant pour les touristes.

Pour 10 soles on peut faire un tour. Hum, non merci. On reste sur l’ile. On se fait emmener par l’une des habitantes dans la petite maison. Ils dorment à 4 dedans. Elle essaie de nous vendre plein de choses et elle nous explique qu’ils ont l’électricité depuis moins d’un an. C’est en général une famille qui habite sur une ile. Et ils restent pas mal entre eux j’ai l’impression…

On reste ici plus d’une heure. Ils nous expliquent comment sont fabriqués les iles, il y a encore de la vente de produits.

Il y a un arrêt sur l’ile principale pour faire des courses. Il y a une église, des lieux pour tout le monde. Une petite ville flottante. Nous nous rendons ensuite vers une ile naturelle, l’ile de Taquile.


Après une petite sieste, comme beaucoup de monde dans le bateau nous arrivons sur l’ile de XXX Il y avait plus d’une heure de bateau. De là nous commençons une marche d’une demie heure pour atteindre la place principale de la ville un peu en hauteur. Ca rend l’ascension difficile, surtout déjà aussi haut !

Il y a des célébrations aussi ici pour la vierge. Les habitants sont dans leurs habits traditionnels, font de la musique, chantent et dansent. Ils ont leurs propres traditions ici. C’est très beau.

Ils ramènent une statue de la vierge dans l’église tous en procession.

Nous nous retrouvons avec tous les gens du tour pour déjeuner. Une bonne truite bien évidemment. Le papa de la famille qui tient le restaurant nous montre ensuite comment faire un shampoing avec une plante qui pousse au lac. Il nous fait toute une démonstration, puis des membres de sa famille ont dansés pour nous.

Il nous explique ensuite la signification des bonnets qu’ils portent sur la tête. En fonction d’où est orienté le pompon cela a une signification et donne son âge. Le bonnet indique également que le garçon est célibataire.


Quand nous repartons c’est toujours la fête sur la place centrale. Les hommes et les femmes dansent. Pendant que d’autres sont assis.

Nous ferons un peu de shopping en achetant des produits en alpaca qu’ils ont fabriqués.

Nous rentrons tranquillement à Puno.

Le lendemain nous partons en direction de Cusco. Nous nous coucherons donc assez tôt.

Nous montons à bord d’un bus dit touristique. Normalement le trajet pour rejoindre la ville de Cusco est de 7h. Mais avec ce bus nous mettrons entre 10 et 11 heures car nous allons faire cinq arrêts pour visiter des endroits. Evidemment il n’y a que des touristes.

Notre premier arrêt sera dans un musée. Nous y passerons seulement 10 minutes. Sans trop avoir le temps de voir ce musé nous en sortons avec un sentiment déception. Quelle arnaque. Mais bon on pouvait aller aux toilettes ahah.

Deuxième arrêt devant des montagnes pour admirer la vue des montagnes devant nous.

On admire aussi tous les vendeurs posés à ce spot nous attendant. Evidemment il y a un Lama ou Alpaca pas loin, parfois un mouton, pour que tu prennes une photo avec lui. Tu ne peux pas repartir du Pérou sans une photo avec une de ces bêtes.

Ils sont partout. Et ce sont des cousins des dromadaires. Voici une petite photo explicative :

Le troisième arrêt est pour le déjeuner. Un bon petit buffet.

Le quatrième arrêt est sur le site archéologique de Raqchi. Un site construit par les Incas

Pas dégueu, plutôt bien reconstruit avec pas trop de touristes. Mais bon avec trop de blabla du guide nous n’avons pas trop le temps de visiter. On verra le principal puis évidemment un petit marché où acheter des produits artisanaux en plus. Bingo.

C’est quand même une partie beaucoup plus touristique le sud du Pérou. Au nord j’avais quand même le sentiment que c’était un tourisme mais local. Cette partie sud est définitivement adaptée à un tourisme mondial.

Finalement le dernier arrêt sera dans une superbe église construite par les espagnols. Et parfaitement restaurée qui en fait un bijou. C'est l'église Saint Pierre, à Andahuaylilla, mais surnommée la chapelle Sixtine de l'Amérique. On ne pouvait malheureusement pas faire de photos.


Nous remonterons en bus afin de rejoindre la ville de Cusco…

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Publié le 1er mars 2019

Après avoir passé 10 heures dans notre bus, nous voici arrivés dans la ville la plus touristique du Pérou : Cusco. C’est notamment connu car c’est le point de départ du Machu Picchu. En Quechua Cusco signifie nombril du monde.

Le Quechua est une famille de langue parlée en Amérique du Sud. C’était une langue véhiculaire dans l’empire Inca mais non la langue officielle. Cette langue est toujours parlée dans certaines parties des pays d’Amérique du sud (Equateur, Pérou, Bolivie,…).

Cette ville fut la capitale des Incas et a été au centre de l’axe économique des Andes. En effet tout le long de l’Amérique du sud, coté océan pacifique, de l’Equateur jusqu’au milieu du Chili s’étendant un long réseau de routes toutes rejoignant la capitale Cusco. Eh non tous les chemins n’amènent pas à Rome mais à Cusco ici.


Nous logerons dans le quartier de San Blas. Situé dans les hauteurs de Cusco il offre une belle vue sur la ville, ce quartier est d’ailleurs surnommé le « balcon de Cusco ». Une partie de ce quartier ne se fait qu’à pied en sillonnant des petites ruelles pavées. Quand nous arrivons notre taxi nous indique qu’il ne peut pas nous déposer à notre hôtel car des rues sont fermées car il y a une fête ici. Après Puno voici une fête à Cusco pour célébrer la vierge de San Blas. En effet en arrivant on voit que sur la place principale du quartier, où se tient l’église de San Blas, des stands de nourriture sont partout sur la place.

Il y aura le soir et le lendemain des célébrations dans la rue. Ils apportent une statue a l'église en dansant, chantant et jouant des instruments.

Le premier soir j’irai rejoindre des amis que j’avais rencontré lors de mon trek à Huaraz histoire d’aller boire un coup. Nous sommes donc allés sur la place San Blas et effectivement c’est la fête, il y a des concerts, des pétards, des feux d’artifice et beaucoup de célébrations.

J’aurai aussi vu un soir mon ami Matti un autre soir plus tard avant qu’il ne parte vers la Bolivie.


Le premier jour nous irons faire un free walking tour histoire de découvrir un peu la ville. Nous commencerons tout d’abord par la place des armes forcément. C’est de cette place que partaient les routes en direction des grandes provinces de l’empire Inca. On y retrouve aujourd’hui la cathédrale, une église et des demeures coloniales avec les fameux balcons. Bon pas que ça… On retrouve aussi un mcdo, KFC ou starbucks …

On apprendra que tous les bâtiments actuels sont construits sur les bâtiments des incas. On remarque que à chaque fois des pierres au rez-de-chaussée pour maintenir la structure et puis le deuxième étage est d’architecture coloniale.

Ils avaient une grande connaissance de l’architecture et surtout leur manière de construire leurs maisons avec des pierres finement taillées qui donnent une architecture antisismique. Le guide nous montre notamment une pierre avec douze angles.

Sur ce même bâtiment on peut retrouver des enchainements de pierres qui forment des animaux comme un Puma ou un serpent.

Notre tour nous conduira devant un prétendu chaman jouant plein d’instruments. Belle attraction touristique mais c’est assez sympa de le voir jouer tous ces instruments.

Nous finirons le tour avec un mirador avec une vue sur la superbe ville de Cusco.

Nous irons également au marché évidemment. Parfait pour faire un peu de shopping, trouver des souvenirs pour les parents ainsi que de la nourriture. On s’arrête également pour déjeuner.


A noter qu’on retrouve partout dans la ville des dames habillées dans l’habit traditionnel avec des alpacas criant « photo, picture ? » dès qu’un étranger est proche.


Avant d’arriver à Cusco j’avais comme idée en tête de faire un volontariat dans cette ville pendant plusieurs semaines. J’en avais parlé avec le gérant de la maison d’hôtes du canyon del Colca. Il m’avait dit qu’il y avait l’association Qosqo Maki qui était tenue par une française à Cusco. Nous nous sommes donc rendus avec les parents à cette association pour voir à quoi cela ressemblait. C’est une association qui propose aux enfants et adolescents vivants dans la rue d’avoir un hébergement. En plus de cela ils proposent une formation de boulanger ou de menuisier a ces enfants. Nous avons donc discutés avec la française qui s’occupe de cette association depuis 25 ans. J’avoue que je n’ai pas très été emballé mais le projet est très sympathique. Nous irons déguster un excellent pain au raisins et un très bon pain au chocolat dans la boulangerie un autre jour.


Puis nous avons commencé un autre jour les visites des sites Incas qui sont tous autour de Cusco. Eh oui, il n’y a pas que le Machu Picchu à Cusco. Il y a plein de ruines de la civilisation Inca tout autour de la ville. Pour faire ces visites il faut se munir du bolleto touristicoqui donne accès à plusieurs sites autour de Cusco, des musées et lieux dans Cusco. C’est un petit investissement mais qui permet de faire plein de choses.

Le premier jour nous commençons par visiter le site de Moray. Situé à une heure de Cusco c’est un ancien laboratoire pour les Incas.

Laboratoire ? Oui ! Ce site accueil trois lieux circulaires avec des terrasses d’agriculture tout autour de chacun. Ces trois lieux sont à différentes altitudes et les terrasses aussi. Cela permet de simuler plusieurs climats et plusieurs atmosphères possibles. Grace à ces terrasses les Incas pouvaient tester différentes pousses, céréales ou légumes/fruits et voir quels étaient les résultats pour ensuite les planter ailleurs. Ce n’était qu’un laboratoire, il ne servait pas à faire de la production. Impressionnant de se dire qu’ils faisaient à l’époque.

Nous sommes ensuite allés aux salines de Maras. Ces bassins existent depuis le II ou IIIe siècle avant JC. Ces bassins alimentaient toute la région et le Pérou en sel. Le sel provient de roches issues des montagnes dont l’eau s’est imbibée. Le pourcentage en teneur de sel est beaucoup plus élevé qu’une eau provenant de l’océan. Désormais toutes les parcelles des salines appartiennent à des familles et l’exploitent. C’était une belle visite avec un paysage différent de tout ce que j’ai pu voir jusque là.

Puis nous avons terminé ce premier tout avec un arrêt dans un petit magasin de textile. Ils nous ont montré comment la laine de lama était fabriquée, traité et colorée. Nous aurons vu aussi un bel élevage de cuy (cochon d’inde), un des plats les plus typiques et des alpagas.

Après ces visites nous avons prévu d’aller au Machu Picchu. Evidemment, nous n’allions pas passer à côte de ça. Nous partons la veille, le 6, en direction d’Agua Calientes. C’est la ville la plus proche de ce site.


Pour nous y rendre, nous prenons un train. Enfin un bus pendant 2 heures afin de rejoindre une gare qui amène dans cette ville. C’est un des seuls trains au Pérou. Le paysage est superbe, on change complètement d’ambiance en arrivant dans une forêt au style tropical.

Lorsque l’on sort du train on se dit avec les parents qu’on croirait arriver à jurassique parc. La ville est située au milieu des montagnes dans cette forêt verdoyante et avec une petite musique dans la gare. Tout y est pour se croire dans le film.

C’est tellement touristique. Il y a des restaurants et hôtels partout. C’est rempli d’étrangers. L’atmosphère qui entoure la ville, avec les montagnes et la rivière fait penser à la ville de Yangshuo en Chine pour ceux qui connaissent.

La ville n’a rien de très intéréssant. C’est juste pour dormir avant d’aller voir le Machu Picchu le lendemain matin. J’aurai quand même enfin testé le cuy ici. Le fameux cochon d’inde dont ils raffolent. Bon je n’ai pas trouvé ca très bon mais il fallait essayer.

Le lendemain matin nous partons en direction du machu picchu. Nous y allons très tôt afin d’éviter d’avoir trop de monde. Eh bien il y aura quand même du monde à la queue du bus alors qu’il fait encore nuit et qu’il est 6h du matin. Nous montons dans notre bus, roulons une demie heure avant d’arriver devant l’entrée du site.


Finalement nous nous retrouvons entassés devant l’entrée a attendre pour rentrer sur le site. J’ai une réservation pour aller sur la montagne de Huayna Picchu qui donne normalement une vue sur tout le site. Enfin quand ce n’est pas nuageux. Je monte la montagne pendant 40 minutes pour arriver au sommet. Il y a quelques ruines de maisons, c’est là où les incas effectuaient certains sacrifices.

D’en haut il y a donc une vue sur le Machu Picchu mais c’est très couvert, c’est difficile de voir grand chose … il y a une ambiance mystique avec ces montagnes et cette brume qui entourent le Machu Picchu.

Puis finalement je redescends pour retrouver les parents et visiter le Machu Picchu ensemble. En sortant du site j’en profite pour m’attacher les services d’une guide pour qu’elle nous fasse la visite.

Elle nous expliquera beaucoup de chose sur ce lieu, les différents quartiers, l’architecture, la vie etc… Il y a évidemment des cultures en terrasse sur le site, comme partout dans cette région.

Ce qui nous impressionne énormément c’est le monde. C’est une vraie autoroute. On ne peut visiter le site que dans un sens unique, on ne peut pas revenir en arrière. Et pour avancer eh bien on fait la queue… C’est la face caché du site.

Cela reste un site très impressionnant car il est bien conservé. Les espagnols ne sont pas venus jusqu’ici. Le site a été découvert il y a une centaine d’année. Eh oui perché en haut des montagnes ce n’est pas facile à voir.

Le Machu Picchu est une ancienne cité Inca datant du XVème siècle. Ce site devait être une des résidences d’un empereur Inca. Il y avait un milliers de personne qui vivait ici à l’époque. Suite à l’arrive des espagnols ce lieu a été abandonné.

L’après midi nous retournons en train vers Cusco.


Nous ferons une dernière visite un des jours suivants. Nous irons tout d’abord au site Inca de Pisaq où nous retrouvons des ruines et des terrasses. Petite particularité sur la montagne en face on peut retrouver des tombes creusées dans les murs. Cela rappelle Cajamarca..

Puis nous irons au site de Ollantaytambo. Très impressionnant avec de nouvelles terrasses. Mais le plus chouette c’est en face de ces terrasses dans la montagne, les incas avaient construit des réserves. Pourquoi ici ? Parce que le vent arrive sur ces montagnes ce qui permet de conserver les aliments à une bonne température.

Ce qui est spectaculaire aussi est de savoir comment ils ont construit ce site. Ils ramenaient les pierres d’une autre montagne située en face. Pendant l’été et en période des pluies ils allaient récupérer ces pierres de plusieurs tonnes afin de construire le site. Puis l’été ils cultivaient…

Finalement nous terminerons le tour avec le village de Chincheron. Un joli petit village à l’architecture coloniale. Mais l’attrait le plus intéressant est une église construite sur un ancien temple Inca. Cette église est superbe, non rénovée et d’époque. Malheureusement pas de photos…


Le dernier jour avant les parents nous nous promenerons dans la ville. Nous retournerons au marché faire quelques courses. Il n’y a jamais assez de souvenir à ramener …

Nous resterons deux heures sur un banc dans la rue à admirer la vie de cusco, voir les passants, les différents vendeurs ambulants, les cireurs de chaussures… Puis nous irons faire un tour avec un bus touristique pour voir différents lieux autour de Cusco. Une belle arnaque …

Puis vient le moment du départ le lendemain. J'accompagne mes parents à l'aéroport pour leur dire au revoir avant leur retour en France...

Evidemment bien triste de quitter les parents. Il faut maintenant reprendre le rythme tout seul !

Je suis resté à Cusco quelques jours de plus afin de faires quelques dernières visites. Le boleto touristico était encore valable. J’ai visite deux musées pas très intéressants, ai été voir la statue de l’inca avec une vue sur la ville et visité trois sites incas supplémentaires : Saqsaywaman, Tambomachay et Puka Pukara. Comparé aux autres sites que j'ai vu avant c'est moins impressionant.

En dehors de ça je me suis un peu reposé et regardé la superbe victoire du PSG à Manchester United.

Après tout ca je me rends en direction du lac titicaca, passer quelques derniers jours au Pérou avant de me rendre en Bolivie ! Au revoir Cusco !

20
fév

Je retourne en direction du lac Titicaca afin de faire ma dernière étape au Pérou avant de changer de pays.

Je prends un bus de nuit afin de me rendre à Puno, là où nous avons déjà été avec les parents. J’arrive vers 5h30 du matin dans cette ville. Réveil un peu difficile dans le bus, c’est bien tôt tout ça ! Je prends un bateau à 8h afin de rejoindre l’ile d’Amantani où je resterai 4 nuits.

Afin de rejoindre cette ile je dois refaire le même tour touristique que j’avais fait avec mes parents. Nous retournons donc sur les iles artificielles digne des bronzés… Malheureusement je ne m’attendais pas à ca. De Puno il n’y a pas de bateau direct pour l’ile...

Finalement après avoir fait le tour touristique et quelques heures de bateau j’arrive en début d’après midi sur cette ile, bien content.


Je suis récupéré à un des ports de l’ile par Segundiño, j’irai loger chez lui et sa femme pour ces quatre nuits. De là nous partons faire une petite marche sur cette ile située à plus de 4000 mètres d’altitude pour rejoindre sa maison. En arrivant il m’annonce que le déjeuner sera servi d’ici dix minutes. Tous les repas sont compris pendant que je logerai chez l’habitant. Eh oui il n’y a pas des restaurants comme je peux trouver normalement dans d’autres endroits. Nous sommes bien isolés ici ! Je prends le temps de faire connaissance avec la maison. Pas d’eau chaude, pour tirer la chasse il faut verser un saut d’eau au fond de la cuvette, un petit peu d’électricité (ils ont deux panneaux solaires) mais évidemment pas d’internet ni de réseau avec mon téléphone. Il y a quand même une antenne de télévision, mais j’apprendrai plus tard qu’ils l’ont installé uniquement pour regarder le mondial cet été. Ca faisait une trentaine d’années que le Pérou ne s’était pas qualifié pour une phase finale de coupe du monde… Mais la France bâtera le Pérou en poule ! Ca sera quelque jours d’isolement et de repos coupé du monde sans touristes.


Ils ont quand même trois chambres pour recevoir des gens avec une seule ampoule mais pas de prises dans les chambres. La cuisine se fait au feu de bois mais ils ont quand même une bouteille de gaz pour cuisiner certains aliments.

L’après midi j’irai me promener un peu autour de la maison avant qu’il ne commence à pleuvoir. Il y a un petit spot à 10 minutes de marche de la maison pour avoir du réseau. Mais il y a surtout une magnifique vue sur l’ile de Taquile que nous avions visités deux semaines auparavant avec les parents.

Le soir je dine avec mes hôtes. La dame ne dinera pas à la table avec nous, elle préfère manger par terre auprès du feu de bois avec lequel elle a fait la cuisine.

Au repas ca sera toujours une soupe en entrée. Les fameuses soupes péruviennes, non mixée, souvent avec des pates, du riz ou du quinoa dedans. Puis la suite du repas sera aussi soit du riz ou pates avec des légumes. Et en boisson ce sera toujours du thé avec des plantes qui poussent sur l’ile. Souvent ce sera la muña, qui porte comme terme scientifique la minthostachys mollis. Une plante qui est censée être bon pour l’estomac et qui n’est pas mauvais. Pendant le séjour j’aurais le droit à d’autres plantes, une bonne pour les reins, une bonne pour soigner le cancer et autres …

Ici sur l’ile, ils parlent Queshua, la fameuse langue des Andes d’Amérique du Sud. Ca s’entend que ce n’est pas la langue maternelle de la dame...

Ils m’expliqueront des choses sur l’ile et le lac titicaca. Ils habitent ici depuis toujours, mais ils ont trois enfants qui vivent à Lima, Cusco et Arequipa. L’ile est divisée en une dizaine de communautés. Et afin de faire vivre l’ile du tourisme, chaque jour le bateau qui amène des étrangers sur l’ile, qui viennent très majoritairement passer une seule nuit, va à différent lieux de l’ile afin que l’ensemble des communautés en profitent. Il y a quand même 4000 habitants sur cette ile.

Le tourisme a ainsi commencé à se développer il y a 50 ans déjà sur le lac. Mais cela ne fait qu’une vingtaine d’année que le tourisme pour les communautés sur cette ile s’est bien développé.

Ils ne vivent pas que du tourisme, ils ont aussi l’agriculture. Chaque famille sur l’ile possède ses parcelles de terrains qu’ils entretiennent. La majorité de ce qu’ils produisent est pour eux.



Après un petit déjeuner végétarien le lendemain, fruits, pain, œufs … j’irai au marché de l’autre côté de l’ile. Ce n’est pas très grand, il faut une matinée pour faire le tour de l’ile. Mais c’est quand même physique vu l’altitude et il y a beaucoup de dénivelé. Le chemin pour traverser l’ile c’est surtout des passages dans des parcelles de champs un peu de montées et de descentes...

...pour arriver finalement dans le village principal sur la place des armes.

De là je demande ma direction aux mamies qui sont là en train de tricoter la direction pour rejoindre le marché. Evidemment il est à côté port ! Comme je pensais je suis le seul touriste. C’est bien dépaysant. Je me poserai boire un jus de papayes en observant l’agitation de ce petit marché.

Bon sur l’ile il n’y a pas non plus grand chose à voir. Il y a deux temples sur le haut de chacune des deux collines qui sont sur l’ile. Le temple Pachapata et le temple Pachamama.

J’irai en voir un jour puis l’autre un autre jour. C’est assez sympa de se promener sur cette ile. Sans étranger, avec quasiment tout le temps du soleil. Tu vois les habitants de l’ile la journée dans leurs champs, s’occuper des moutons ou les dames qui tissent la laine de mouton afin d’en faire du fil. Mais il y a beaucoup de champs en jachères qui ne sont pas exploités.

La nature est très présente est c’est très agréable de se promener ici même si c’est vite essoufflant. On croise des nombreux lézards, mouettes ou bourdons partout ! La vue des deux collines est superbe sur le lac. On peut également apercevoir sur la rive au loin les montagnes avec les sommets enneigés.

Les autres jours pour mes diners ou déjeuners, j’aurai la chance de pouvoir goûter plein de sortes de pommes de terre qui poussent sur l’ile. Des petites, grosses, noires, blanches ou jaunes. Il y en a une qui m’a marqué avec un gout particulier. Une petite pomme de terre noire, plantée dans la terre avant que l’hiver arrive. Et dès que la terre gèle, cette pomme de terre ne grandit plus et se développe dans le froid pour donner un goût très particulier. Ils ont plus de 3000 sortes de pomme de terre en Amérique du Sud.

En fin de journée on peut voir que les nuages donnent d’énormes orages sur les côtes qui longent le lac Titicaca. Vu qu’il n’y a quasiment pas d’électricité sur l’ile, il n’y a pas de pollution lumineuse le soir et on peut voir les étoiles et le tonnerre au loin parfaitement. L’ile d’Amantani, elle, n’a quasiment jamais de pluie.

J'arriverai quand même à repartir d'ici même si c'est magnifique. Je repartirai en traversant tout l’ile avec mes sacs à dos pour rejoindre le port, là où j’avais été au marché. De là partent des bateau régulièrement pour rejoindre une presqu’ile. De là et après deux collectivo et un taxi je retrouve Puno où je dormirai une nuit avant de rejoindre un nouveau pays.


Eh oui après plus de deux mois au Pérou il est temps d’attaque une nouvelle destination. En plus de ça j’ai un de mes meilleurs amis qui me rejoint le 18 mars à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie.


Je prends donc un bus à partir du terminal pour rejoindre une autre ville sur le lac Tititcaca, mais dans un autre pays : la Bolivie. Le passage de frontière se fait très facilement. Je n’ai jamais vu un passage de frontière aussi tranquille. Petit tampon dans mon passeport côté péruvien, je marche 100 mètres et j’arrive au poste bolivien. Je donne mon passeport, hop tampon et c’est bon. Ca n’a rien à voir avec les passages de frontières que j’ai pu faire en Asie…


Je remonte à bord de mon bus et me voilà arrivé à Copacabana, ville Bolivienne de l’autre côte du lac.. A ne pas confondre avec la fameuse plage de Rio au Brésil !


Tout de suite je remarque que les prix sont moins chers. Eh oui la Bolivie est un pays plus pauvre. Il n’y a que 10 millions d’habitants ici.


Bon la principale attraction ici est l’Isla del Sol. L’ile côté bolivien (il y en a aussi une plus petite nomméé Isla de la Luna). Il y a beaucoup plus de backpackers de ce côté du lac. J’irai forcément jeter un coup d’œil à cette ile. Je prendrai donc un bateau pour m’y rendre et faire un tour pendant deux heures.

C’est la plus grande ile du lac, donc je n’aurai pas le temps de voir grand chose.

À l'époque des Incas, l'île était un sanctuaire pour eux. Il s'y trouvait un temple avec des vierges dédiées au dieu Soleil ou Inti. On dit même que c’est sur le lac Titicaca qu’est né la civilisation Inca.


C’est de cette ile là que provient le nom du lac. Le nom lac Titicaca vient d’une des ruines sur l’ile du soleil. Prononcé Titi Khar'ka cela signifie roc du puma dans la langue Aymara. Ce nom est tiré d’un ensemble de rochers qu’on peut trouver sur l’ile.

Il y a plus de 80 ruines sur l’ile. Nous en visiterons une, la fameuse avec les rochers avant de reprendre le bateau vers Copacabana.


Le lendemain je partirai en direction de La Paz, après avoir passé une semaine sur le lac.

28
fév

Après cette semaine passée sur le lac Titicaca je me rends en direction de La Paz. J’embarque dans un collectivo pour m’y rendre. Je ferai même un petit tour en bateau d’une dizaine de minutes pour traverser une partie du lac Titicaca pendant que le mini van embarquera aussi sur un autre bateau. Après 3h me voilà arrivé à La Paz, certainement la ville la plus connue de Bolivie. Cette ville est située dans les montagnes à 3600 mètres d’altitude. Juste à coté de La Paz, dans les hauteurs de la ville se situe une autre municipalité appelée El Alto. C’est la ville avec plus de 100 000 habitants située la plus haute au monde (environ 4100 mètres).


Il faut savoir que, contrairement à ce que l’on croit, La Paz n’est pas la capitale de la Bolivie ! Même si le président a sa résidence dans cette ville, la capitale est Sucre. On y trouve aussi le parlement et les autres institutions politiques. La plus grande ville de ce pays est quant à elle Santa Cruz de la Sierra. La confusion est donc avec la ville de El Alto !!

La Bolivie est un petit pays situé dans le centre de l’Amérique du Sud. Il est habité de 10 millions de personnes et n’a pas d’accès direct à la mer ce qui pose problème. Ils se débattent encore aujourd’hui pour obtenir un accès à la mer, réclamant une partie de terre appartenant au Chili.


Ce pays tiens son nom de Simon Bolivar. Cet homme a permis l’indépendance de plusieurs pays de cette région du monde comme le Panama, la Colombie ou bien la Bolivie.


La première chose que je remarque en arrivant dans la ville c’est le nombre de mini vans partout ! Il y en a dans tous les sens, desservants toutes les destinations de la ville possibles. C’est leurs bus à eux. L’avantage c’est que tu peux monter n’importe où, il n’y a pas besoin d’attendre à un arrêt et tu peux descendre à n’importe quel endroit. Il suffit d’interpeler le chauffeur et lui dire de s’arrêter. Il n'y a pas beaucoup de véhicules particuliers.

Je suis arrivé à La Paz en pleine période de carnaval. J’ai longuement hésité à me rendre à la ville d’Oruro pour voir cette fête, ville où l’on peut voir le plus beau carnaval de Bolivie mais les prix étaient trop élevés. Je suis donc resté ici.

Le carnaval à La Paz, a commencé avec la journée des enfants le samedi. Ils étaient partout dans les rues, notamment sur une des places principales de la ville. Avec des pistolets à eau et des bombes de mousses j’ai assisté à de grandes batailles. Evidemment je me suis fait asperger.

Donc pour riposter j’ai aussi acheté ma bombe de mousse et me suis battu avec les enfants. C’était bien rigolo.

Un autre jour je suis allé sur la rue principale. Tout le long on peut trouver des stands de nourriture, boissons et des sièges pour s’asseoir et observer les différents groupes passer. Je suis donc resté assis pendant plusieurs heures à voir les gens danser dans leurs costumes tous plus chouettes les uns que les autres. Tout le long de la parade il y a des vendeurs ambulants de tout. Pas besoin de quitter ton fauteuil pour te restaurer ou acheter une bombe de mousse pour asperger les passants.

Bon je serai quand même resté dans cette ville une dizaine de jours. J’ai bien aimé l’ambiance de cette ville. J’ai pris mes petites habitudes. Comme aller manger dans un petit restaurant le midi pour 2,5 euros, un restaurant populaire où j’ai eu une des meilleurs nourritures que j’ai eu sur ce continent. Petite soupe, plate de consistance, gélatine et boisson. Toujours différent et toujours aussi bon. J’avais aussi à côté de mon hostel une boulangerie française. Je n’ai pas hésité à me faire plaisir ici avec leurs viennoiseries !


Dans la ville de El Alto, située en haut de La Paz on trouve un des plus grands marchés de Bolivie. Afin de s’y rendre j’ai pris le téléphérique. Eh oui depuis quelques années s’ouvrent progressivement des lignes de téléphériques dans la ville. C’est super pratique pour se déplacer rapidement et ca permet d’offrir un bon panorama sur la ville.

Ce marché est gigantesque. Je n’en ai jamais vu un aussi grand. Tu peux littéralement trouver tout ce que tu veux. Tu peux par exemple construire toi même ta voiture avec toutes les différents pièces de voitures qui sont vendues sur le marché… Ce marché s’étend sur plusieurs kilomètres et je pense n’en avoir vu qu’une infime partie.

Je suis allé voir un combat de catch, de lutte locale. Ici ce sont les Cholitas qui se battent.

En Bolivie, les Cholitas, des femmes d’origine campagnarde et vivent en général dans les grandes villes de l’altiplano bolivien. On les croise souvent dans les rues de La Paz. Elles sont un symbole de la culture indigène.

Leurs tenues qu’elles portent sont issues de leurs traditions ayamaras. On les reconnaît grâce à leurs longues tresses dans le dos. Souvent avec un petit pompon ou tout autre extension d’ailleurs. Ces personnes étaient discriminées il y a 30 ans.


L’élection d’Evo Morales, premier président bolivien d’origine indigène, en 2006 a permis une réhabilitation des minorités, et notamment celle des femmes et des indigènes, dans une société bolivienne très conservatrice.

Ces combats à l’origine n’étaient pas un spectacle. Les Cholitas prenaient des cours de défense au cas où leur mari venait à les battre. Peu à peu cet entrainement s’est popularisé et aujourd’hui c’est un symbole de l’égalité ici.


Bon évidemment on peut voir que c’est truqué mais qu’est ce que c’est rigolo. Les prises de catch qu’elles font sont terribles. Et paf que je te tord le bras ou le petit coup de la corde à linge. J’ai même vu une batista bombe. (ceci est pour les connaisseurs de catch évidemment, mais le catch que j’ai vu ne vallait pas WWE). Toute cette mise en scène est assez géniale. Et en plus il y a beaucoup d’ambiance avec les boliviens assis dans les gradins et en criant et provoquant les catcheurs. Le clou du spectacle est que nous sommes en période de carnaval. Du coup tous les enfants étaient armés de pistolets à eau et de bombes de mousse. Tous les acteurs sont se fait asperger et ca a permis un amusent encore meilleur.

J’ai également été me promener dans différents quartiers dans la ville. J’ai surtout fait un free walking tour afin d’avoir plus d’informations sur la ville et sur la Bolivie.

Nous avons été voir les différentes places de la ville, et notamment la place Murillo avec le palais présidentiel. On a été sur le marché aux sorcières où nous pouvons voir des fœtus séchés de lamas. Ils les utilisent pour les enterrer sous des maisons lorsqu’il y a de nouvelles constructions… C’est censé porter chance…

Quelques petites anecdotes, le président il y a quelques années a fait interdire le préservatif car il jugeait que la population n’était pas assez nombreuse. Bon finalement après protestation du peuple il est revenu logiquement sur sa décision…

Il y a aussi eu un coup d’état il y a quelques années. Sur la place principale on peut encore voir les traces des balles sur les bâtiments, et puis peu de temps après le président a été pendu par le peuple sur cette même place…

Sur les téléphériques on peut voir la tête du président partout pour ne pas oublier à quel point c’est un bon président…

Aussi il y a beaucoup de consommation de feuille de coca dans ce pays. Bon ok au Pérou aussi. Mais c’est le seul pays légalement autorisé à produire ces feuilles, puisqu’elle peut également être utilisé pour produire de la cocaïne. Mais ici les habitants la mâchent tous afin d’avoir moins le mal l’altitude et pour avoir de l’énergie… Le président Evo Morales est lui même un ancien producteur de la feuille de coca.


Un de mes derniers jours je me serai rendu au parc de la vallée de la Luna. Ce parc est situé dans la zone sud de la ville. J’embarque à bord d’un collectivo avec une fille (Autrichienne) de mon auberge pour visiter ce lieu. C’est un parc que l’on peut visiter qui permet de voir des formations géologiques très belles. Cela ressemble beaucoup à Bryce Canyon sur la côte ouest des Etats unis, en un peu moins jaune. Il y a une petite balade à faire dans les formations.

Puis nous sommes allés au zoo situé juste à côte. Enfin je vais trouver mon jaguar ! Le zoo est sympa et vraiment pas cher. Plus un peu plus d’un euro on peut rentrer dedans. On peut voir toutes sortes d’animaux d’Amérique du Sud. Des jaguars, singes, chimpanzés, ocelots, tortues, anacondas, tapirs, lamas et j’en passe. Ca valait le détour et en plus ce n’est pas touristique il n’y avait quasiment personne.

En prime un beau lama qui crache ...

Et finalement un soir je suis allé voir un match de foot de première division bolivienne avec des amis de mon hostel. Ca faisait depuis la Colombie que je n’avais pas été voir un match dû à la période de mercato estival. J’ai eu la chance en me réveillant je me demandais s’il n’y avait pas un match de foot ce weekend et je n’ai rien trouvé. Et puis au petit déjeuner ami norvégien me propose de venir avec lui le soir même pour aller voir un match de l’équipe locale : Bolivar face à une des équipe de Santa Cruz. Bingo !


Bon le match n’était pas très beau techniquement mais c’est toujours sympa de voir l’ambiance, surtout en Amérique du Sud. Finalement l’équipe locale s’imposera 3-0. Voici un superbe penalty...

Après une dizaine de jours ici je suis reparti ensuite du terminal de bus pour me rendre en direction de Cochabamba.

11
mars

Mon ami John arrivant dans une semaine, je commence à me mettre en destination de Santa Cruz. Tchao La Paz mais je reviendrai peut-être afin d’aller dans la forêt amazonienne.


Je me rends au terminal de bus de La Paz pour me rendre dans la ville de Cochabamba. Je me dis que je vais trouver un bus tranquillement en ce début de matinée. Donc pas besoin de réserver... Bingo. Bus qui part dans 20 minutes, le temps de m’acheter un semblant de sandwich et on devrait partir. Je m’installe et cinq minutes avant l’heure supposée du départ on nous annonce que l’on doit changer de bus car il n’y a pas assez de monde pour partir. Nous n’étions même pas une dizaine. On nous demande de monter dans le bus d’à côté. Sur le ticket il est écrit 20 bolivianos soit 10 bolivianos moins cher que le bus que j’ai payé de base. Je demande à me faire rembourser la différence. Les vendeurs ont tiré la gueule... On partira une heure plus tard. Et encore… en cours de route on s’arrête encore prendre des gens. Les passagers commencer à en avoir marre et crient pour demander le départ afin de ne pas arriver de nuit. On s’arrêtera encore pour acheter à manger pour les chauffeurs. Puis pour faire une pause toilettes... Très long tout ça.

Finalement j’arriverai vers 21 heures à Cochabamba. Bien plus tard que ce que j’avais envisagé. Sacré périple. Cette ville est située à 2600 mètres d’altitude. La ville n’est pas la plus intéressante qu’il soit mais c’est une ambiance différente. On sent qu’on est proche de l’Amazonie. Il fait bien plus chaud. Le marché est énorme, ça vaut le coup de se perdre dedans et manger un bout d’ananas.

Il y aussi un très grand lac dans la ville. J’ai passé une après-midi dans le jardin botanique à lire tranquillement. On peut voir au loin le plus grand Christ du monde, plus haut de 4 mètres que celui de Rio.

Puis j’ai fait la rencontre de Michel, un retraité de 63 ans qui voyage en mode backpack pendant 6 mois alors que sa femme est en France. Sacré personnage qui a beaucoup de choses à raconter. C’est un ancien expatrié qui a vécu aux quatre coins de notre planète. On décide ensemble de partir pour la ville de Samaipata.

La spéciale. Nous embarquons dans notre bus de nuit. Après une heure de retard nous partons. La gare est énorme. Il y a un nombre de bus qui partent le soir, c'est impressionnant.

Les sièges les plus à l’avant nous offrent cette vue panoramique toujours aussi chouette. En plus de ça il n’y a personne devant toi qui abaisses son siège. Mais nous sommes à cotes des escaliers et l’odeur nauséabonde qui se dégage des toilettes. Mais au réveil la vue est chouette sur cette forêt tropicale.

Arrivé à Santa Cruz après 13 heures de trajets nous prenons un taxi pour nous rendre au point de départ du truffi (collectivo) pour rejoindre la ville de Samaipata. Sur la ville s’abat d’énormes pluies. Certaines rues sont comme des rivières. On rejoindre notre mini van où nous ferons 3 heures de plus pour rejoindre le petit village de Samaipata. Après 17 heures de voyage nous voilà arrivés. Au moins la route était chouette Sympa pour fêter son anniv ! Le soir on ira diner tranquillement avec Michel et une autre française de l’auberge pour fêter ça simplement.


Samaipata un petit village où vivent trente-trois nationalités différentes. Donc les locaux sourient quand ils nous voient vu qu’ils sont habitués à voir ces têtes de blancs (contrairement au reste de la Bolivie). Après Cochabamba et La Paz c’est agréable d’être dans un petit village. C’est calme, il y a quelques activités touristiques un peu cher mais c’est très relaxant d’être ici malgré la pluie. On ira visiter le fort un après-midi non pluvieux. Les différentes civilisations y ont vécus. La majorité des choses que l’on voit sont des ruines Incas. Il y a également un impressionnante roche au plus haut de la colline où l’on retrouve des gravures de Puma et de jaguar.

Il y aussi une belle vue sur la vallée.

Le lendemain nous repartirons à Santa Cruz avec Michel. Je récupère John qui arrive le lundi. Nous nous rendrons à un hostel recommandé par plusieurs personnes qu’on a rencontré sur notre chemin. On rencontrera plein de gens super dans cette auberge avec un bon groupe. Tous quasiment de nationalités différentes (sauf Michel et moi). Une Anglaise, une Hollandaise, un Autrichien, un Indien, un Finlandais.


L’hostel n’était malheureusement pas situé dans le meilleur quartier. On était juste à côté du marché et je dois avouer que ce n’est pas l’endroit le plus agréable où j’ai logé pendant mon voyage. C’était très pauvre.

Mais par contre il y a une communauté de mennonites qui habitent dans la région de Santa Cruz. On peut les voir partout dans les rues du quartier de mon hostel. Pour la plupart, ce sont des descendants de mennonites originaires d’Allemagne ou des Pays-Bas. Ils parlent un dialecte issu de l’Allemand. On les reconnaît facilement dans la rue, les hommes portant une salopette et les femmes une robe souvent avec un chapeau…

Puis le lundi est arrivé. Je suis allé récupérer John à l’aéroport de bon matin. Trop chouette de le retrouver, on se connaît depuis un sacré nombre d’années maintenant. C’est sa première fois en Amérique du sud et son premier long voyage seul comme ça.


On part à l’hostel pour se poser et se retrouver. On ira se promener sur la belle place centrale. Evidemment on ira manger du poulette soir, comme souvent en Bolivie.

On partira le lendemain pour retourner à Samaipata. C’est sur le chemin de notre prochaine ville. Ca n’avait pas grand intérêt à rester plus longtemps dans cette ville. C’est la plus grande ville du pays mais touristiquement elle n’a pas d’attrait si ce n’est son petit centre historique et sa très belle place centrale.

Je me dis que c’est mieux de retourner dans ce petit village plutôt que de retourner dans une grande ville tout de suite. L’Amérique du Sud c’est pour les paysages. Si tu veux voir des monuments ou de l’histoire il y a de meilleurs endroits. Pour s’acclimater et récupérer du décalage horaire on sera mieux dans se petit village.


C’est parti pour son premier collectivo de 3 heures pour quitter cette grande ville. Les premiers pas en altitude. Eh oui Santa Cruz est situé dans les 500 mètres et Samaipata aux alentours de 1600. Il vaut mieux y aller progressivement.

Nous allons dans la même auberge où j’étais quelques jours auparavant. Il y a plus de monde. Nous irons faire une dégustation de vin avec des gens de l’hôtel pour célébrer l’anniversaire d’une des personnes. La région est connue pour son vin en Bolivie. Après un chemin sous une bonne pluie nous arrivons dans le domaine. La plupart des vignes viennent de France. Et ils font pousser tout type de vin blanc comme rouge. Ils font même du rosé, on nous explique que pour le faire il y a deux techniques dont une où l’on mélange le blanc et le rouge…

La journée se continuera avec une partie de poker et une soirée dans un bar à boire des coups et jouer au Jenga pour fêter l’anniversaire de notre ami Irlandais.

Le lendemain on ira voir des cascades en compagnie d’une Néerlandaise qui nous a rejoint de Santa Cruz.

On continuera à se promener dans ce joli village où il fait bon vivre. Et avec le reste du groupe nous irons manger de bonnes glaces artisanales en compagnie d’un joli perroquet.

Finalement nous décidons de repartir de cette ville pour aller voir une des plus belles villes de Bolivie : Sucré.