Périple des deux joyeux lurons à la découverte de l'Amérique du Sud
Du 20 janvier au 24 mai 2019
124 jours
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Arrivé sur les coups de 18h dans une chaleur étouffante, nous passons devants des groupes de locaux pêchant sur l'autoroute et nous rejoignons notre hôtel a deux pas de Copacaba. Deux caïpirinhas et une assiette de frites suffisent à nous puiser l'énergie qui restait du long trajet Lisbonne-Rio. Le lendemain on découvre la ville, incroyable et gigantesque, que l'on peut admirer du Pain de Sucre ou du Corcovado (le train pour y monter est splendide). On décide de visiter le jardin botanique où on trouve un jardinier en train de monter à un arbre de 15m sans cordes pour faire tomber un "Jaka" (fruit du pauvre pouvant peser jusqu'a 40kg). Sous 37 degrés nous décidons de faire un petit trek dans une forêt collé à la ciudad où nous avons l'opportunité de se baigner dans une cascade. Entre petits singes, plages paradisiaques et caçhaça nous nous acclimatons de mieux en mieux à l'ambiance brésilienne.

Départ de Paris le 19 janvier 2019 
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Les brésiliens sont supers avenants et sympatiques, on a l'occasion d'en rencontrer quelques-un sur Isla Grande, île paradisiaque située à deux heures au sud de Rio, où l'on circule sans moteur, quel bonheur (fini les claxons !). C'est le bonheur ici, impossible d'être de mauvaise humeur lorsqu'on est callé dans un hamac au soleil. Nous partons en trek pour rejoindre la plage Lopez Mendez sous une humidité proche de 100%, c'est INCROYABLE : sable fin, belles vagues, pratiquement personne sur la plage, on est vraiment dépaysé. Le contraste le plus choquant ici est la génétique féminine, les femmes sont magnifiques, au corps de rêve et à la voix chantante.

Petit bémol le dernier jour, on a découvert ce qu'était une pluie tropicale, cad 20cm d'eau par terre en quelques minutes. Normal vous me direz, il n'avait pas plu depuis un mois ici ...


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Le 26 nous partons en route pour Parati, petit village de pécheur sur la côte. Il y a plein de petits coins super cool à côté de notre auberge, notamment la piscine naturel de Trinidade ou le toboggan naturel que les locaux descendent debout en courant.

Nous passons deux jours à flâner dans ce décors pittoresque en profitant une dernière fois de la côte atlantique.

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Après 9h de bus en compagnie de Didier, notre chauffeur franc-brésilien, nous arrivons à Sao Paulo, poumon économique du Brésil. La ville est immense (plus grande métropole sud-américaine derrière Mexico) et contraste avec la tranquillité de la côte.

Nous passons plusieurs jours à visiter parcs et musées, puis un vignoble assez particulier à San Roque : des vins rouges sucrés à 7 degrés en passant au blanc a 18 degrés en pleine après-midi, nous voilà secs sous une chaleur écrasante en pleine campagne brésilienne.

L'appartement où Paul nous accueille est incroyable, nous profitons au maximum de la piscine en rooftop ainsi que du sauna. Petit bonus, la plupart des restaurant ici sont au kilo, soit un challenge personnel à chaque repas.

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Nous prenons un avion matinal de Sao Paulo pour rejoindre les chutes d'Iguazu. Nous commençons la visite coté Brésil, soit une promenade de quelques heures sur les différents points de vue. Les paysages sont incroyables, la puissances des cascades et le bruit assourdissant du fracas de l'eau rend l'endroit irréel. Nous rencontrons de nombreux animaux (lézards, oiseaux, singes ou encore des quatis, petite bête furtive qui a essayé de voler mon sac a dos ! Après une journée nous passons la fine frontière pour visiter le côté Argentin.

Attention à ne pas rencontrer de jaguar ici ! 
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Nous passons la frontière sans soucis (à part de prendre le bus dans le mauvais sens), puis nous arrivons à Puerto Iguazú. Les chutes du côté argentin sont plus impressionnantes, c'est vraiment magnifique. Partis à 7h30, nous passons une bonne partie de la journée à randonner dans les différents treks du parc, puis nous prenons notre premier bus de nuit pour rejoindre Posadas au Sud.


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Arrivée tardivement en ville, nous essayer de nous diriger tant bien que mal en direction de notre couchsurfing sans carte SIM, son numéro ou son adresse. Au bout de d'une petite heure et aidés par des locaux nous trouvons enfin notre logement du soir dans une ville presque fantôme.

Nous rencontrons nos deux hôtes du soir et nous comprenons qu'une petite nuit nous attendait (à même le carrelage, première expérience difficile). En se réveillant dans cette maison en construction et ne maîtrisant pas encore l'accent local nous décidons de prendre le premier bus vers notre prochaine destination, Cordoba.

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Après notre premier bus de nuit nous arrivons à Córdoba, 2ème plus grande ville d'Argentine. L'ambiance est animée, nous découvrons notre auberge pour les 5 prochains jours, l'Aloha Hostel. De la maison de Che Guevarra à Alta Gracia, les musées du centre-ville, en passant par les cours d'eau de Carlos Paz, nous revenons totalement brûlés par le soleil et prenons un bus pour le nord en direction de Tucumàn.

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Première nuit, je trouve des punaises de lit dans ma chambre (heureusement nous étions dans des chambres séparées ce soir là). Du coup, pas le meilleur souvenir du voyage. Nous changeons d'hôtel pour la deuxième nuit, après avoir mis notre sac entier au pressing, où cette fois nous tombons nez à nez avec un cafard (mais un très gros cafard). Du coup nous partons découvrir les bars pour se changer les idées.

Nos repas sont composés à 80% d'empenadas à toutes les déclinaisons, on découvre le maté et les boîtes latinos où notre espagnol progresse beaucoup plus vite.

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Arrivés à Salta, nous faisons la rencontre de Romane et Sol dans notre auberge. On passe deux jours avec eux (mirador de la ville, marchés artisanaux, session de pédalo) puis nous décidons de louer une voiture pour quelques jours afin de faire la boucle nord et la boucle sud de la région.

Nous divisons les coûts en partageant la voiture avec un couple de français. Nous commençons la boucle nord au volant de notre petite Kia blindée par les sacs. Au programme du premier jour, découverte des Salinas Grandes : un énorme désert de sel où Marie se brûle les yeux avec la luminosité. Rien que les routes sont incroyables, à flanc de collines, au bord du précipice ou des rivières.

Après une nuit à Tilcara nous nous dirigeons vers la montagnes aux 14 couleurs. À près de 4500m d'altitude, même le petit chemin de 300m vers le point de vue est difficile mais c'est magnifique. Ensuite nous continuons notre chemin vers Iruya, petit village perdu entre les montagnes.

Le lendemain, nous partons vers les paysages extra-terrestres de la route pour Cafayate. Tout est extrêmement sec ici, nous passons par la Gorge du Diable puis par quleques zones désertiques. L'environnement varie tous les km : végétation, faune, sol etc...

Arrivés à Cafayate nous visitons quelques vignobles puis, après avoir mis une rustine sur notre pneu, nous profitons de la température un peu plus fraîche pour prendre quelques bières. Le jour suivant, nous allons, après une "parilla" d'un hôte argentin, dans un festival reconnu de musique traditionnelle où nous faisons connaissance avec beaucoup de locaux et des pratiques qui en découlent, comme le vin-coca, ou les feuilles de coca.

Départ pour Molinos, village perdu un petit glauque (on a croisé personne à part nous) mais où nous trouvons les meilleurs empanadas que l'on a goûté jusqu'à présent, qu'on a dégusté en plein milieu de la route. Après une grosse nuit, retour à Salta, au point mort durant une heure parce qu'on était en réserve et sans station service à proximité, mais sain et sauf ! Nous restons deux jours de plus dans l'auberge de Marcelo, fan inconditionnel de River Plate.

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Le 28/02, nous partons vers la Bolivie !

Après un passage tranquille à la frontière, nous arrivons à la ville frontière de Tupiza où partent les tours pour faire le Salar d'Uyuni. Nous faisons le tour des agences, profitons du carnaval, et nous réservons pour partir le lendemain.

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Accompagné de notre guide Edwin et de notre cuisinière Maria ainsi que de Céline et Jérémy, un couple de français super sympa avec qui nous partageons le 4x4.

Nous découvrons à la suite des lagunes, geysers, flamands roses, alpagas, lamas, ou encore les sources thermiques durant les 3 premier jour puis arrivons à Uyuni pour le coucher du soleil que nous faisons sur le Salar.

Le lendemain matin, après une nuit dans un hôtel de sel, nous nous levons à l'aube pour admirer le lever de soleil au milieu du Salar. C'est la chose la plus incroyable que nous ayons vu jusqu'à présent et sûrement pour longtemps. Une étendue de 12 000m2 de sel recouvert d'une fine couche d'eau qui reflète le paysage. Nous passons une bonne partie de la matinée à faire des photos puis nous devons nous séparer de notre guide et de notre cuisinière et rentrer à Uyuni.

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Nous avons fait le choix de ne pas visiter les mines, l'activité étant encadrée par des sociétés d'exploitation de ces dernières. On apprend beaucoup de choses sur la ville, la monnaie, les mines etc... Mention spécial pour la Casa de la Moneda. Rencontre improbable avec des foetus de lama au marché, censés porter chance et fortune. Des enfants nous intègrent à une parade du carnaval en leur compagnie, s'aspergeant de fausse neige et de bombe à eau.

Après cette étape en altitude (près de 4000m) nous nous dirigeons vers la ville coloniale de Sucre.

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Arrivés dans la ville blanche le 13/03 , plus belle ville coloniale du pays, on est choqué par le choc entre la campagne bolivienne et cet environnement moderne. C'est magnifique et très développé, il y a énormément de musées sur l'histoire de la Bolivie que nous nous empressons de visiter. Entre cours de salsa et de cuisine locale, le temps passe très vite ici. On s'est fait pas mal de copains dans notre hôtel et Lucas, un copain de l'école de Marie, nous a rejoint pour le weekend. Du coup on est parti avec tout la team après avoir fait un bordel monstre dans l'hôtel (petite pensée à eux) et nous sommes partis en boîte jusqu'à tard.

Le lendemain nous partons au parc Crétacito voir des empreintes de dinosaures ! Le lendemain nous partons à La Paz, la capitale, pour rejoindre Céline et Jérémy nos copains d'Uyuni.


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Nous rejoignons nos amis pour passer la journée ensemble, en commençant par le métro aérien super impressionnant (jusqu'à 350m de dénivelé !). Après avoir pris mes marques, Théo et Élisa me rejoignent à l'aube pour partir descendre la "route de la mort". Une expérience "roots" sous la pluie, en alternant chemin caillouteux et coulée de boue qui a épuisé nos organismes.

Après une nuit et un steak de lama, je pars en compagnie de Théo et Elisa pour un tour en Amazonie. 19h dans un car sans clim passant par la route la plus dangereuse du pays, installés sur les places de devant dans le vide dans les virages, nous sommes arrêtés au milieu de la nuit car un camion est couché sur le sol devant nous. Nous arrivons finalement à bon port où nous nous séparons, je rejoins mon agence et eux partent en volontariat pour trois semaines.

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Après 3h de 4x4 pour rejoindre la jungle, je monte dans une pirogue pour nous diriger vers nos cabanons sur pilotis. Sur le chemin nous nous faisons aborder par des singes en quête de nourriture. Le premier contact avec la nature est incroyable, il y a des animaux de toutes sortes partout, la nature est verdoyante. À la fin de l'après-midi, nous atteignons nos lotissements et profitons du coucher du soleil sur un point de vue écarté.

Petite nuit car le programme est serré, nous partons le matin pour chasser l'anaconda dans les hautes herbes. Au bout de une heure sous une chaleur intense et sans résultat nous décidons d'abandonner pour passer à la seconde activité de la journée, se baigner en compagnie de dauphins roses et de nager avec eux. Le premier contact est un peu perturbant car l'Amazone est un fleuve opaque mais cela devient vite un jeu avec les mammifères. À la fin de l'après-midi, nous changeons de spot pour cette fois pêcher le repas du soir ... des pirhanas ! Franche réussite pour l'équipe même si on devra quand même se faire à manger quelque chose d'autre car ils ne sont pas épais ! Pour le dernier jour, nous rencontrons des caïmans et nous profitons une dernière fois de la pirogue avant de sortir de la jungle et de regagner Rurrenabaque, pour recommencer un trajet interminable jusqu'à La Paz.

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Revenu avec une petite indigestion d'Amazonie, je reste au repos à mon retour avant de repartir pour Santa Cruz chez Lucas qui nous accueille quelques jours. Nos prenons les places de devant pour ce bus de 18h mais malheureusement la vitre étant cassée, il pleut et le vent s'engouffre devant nous.

Ville portée sur l'économie, elle ne ressemble à aucune autre de Bolivie. nous prenons le temps de visiter le peu de musées en ville, puis nous partons nous balader au jardin botanique où nous rencontrons animaux et touristes apaisés. Après 4 jours, nous prenons le bus pour Samaipata.

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Petit village loin de tout, Samaipata est entouré de vignobles et de cascades (le temps ne nous permettra pas d'en profiter malheureusement). Nous visitons un refuge où tous les animaux sont en liberté (singes, alpagas, porcs, toucans, lapins etc..). Je redécouvre les taxi-motos dans les routes caillouteuses de la montagne.

Nous rentrons en un peu plus de 30h de trajet à La Paz, le trajet rallongé par un changement d'itinéraire due au gel de la route. Après Samaipata-Santa Cruz-La Paz, nous nous dirigeons vers Copacabana et le lac Titicaca. Notre car embarque sur un bateau différent du nôtre mais arrive à bon port dans la soirée. !

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Dès le premier jour nous partons pour l'ascension de la montagne où se situe le mirador de la ville, puis en direction de la basilique impressionnante de la ville. On se croirai à côté de la mer à se balader sur la côte sous le soleil.

Le lendemain nous partons en bateau pour Isla de la Luna, une toute petite île abritant un temple de l'époque inca. En fin de matinée le bateau nous amène sur isla del Sol, l'île la plus haute du monde à près de 4000m d'altitude ! Seul le sud de l'île est accessible aux touristes. Les paysages sont incroyablement beaux, entre coucher de soleil sur le lac Titicaca, les plages, la vue des montagnes, que nous partageons en compagnie d'ânes et de lamas présents partout sur l'île. Je profite même d'une après-midi chaude pour goûter l'eau du lac à 9 degrés.

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Nous arrivons de l'autre côté du lac après avoir passé une (très) petite frontière. Puno est beaucoup plus grand et construit que son homologue bolivien. Nous décidons de visiter les îles flottantes d'Uros (beaucoup trop théâtrale et touristiques), emblème de la région, ainsi que l'île de Taquile qui à l'inverse est elle superbement conservée. Nous profitons d'une 'trucha" fraîche avec nos hôtes ne parlant malheureusement que quechua.

Nous ne nous attardons pas et filons en direction de la capitale des incas : Cusco !

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Dès le deuxième jour nous trouvons un volontariat au Pariwana Hostel, une auberge de jeunesse un peu haut de gamme pour backpakers. On fait partie d'une team de 15 volontaires, la plupart argentins, y'a une super ambiance c'est vraiment cool. marie et moi faisons plusieurs staff, de l'accueil, au service ou encore en animation. Ces deux semaines passent vite, on fait pleins d'activités l'aprem quand on est libres, Cusco a un nombre incroyable de musées sur l'histoire pré-coloniale, les rues sont pavées, la nourriture y est particulièrement bonne, que ce soit celle des marchés (notamment au San Blas mercado) ou dans les différents restaurants de la ville où on peut manger du cochon d'inde !.

Après avoir beaucoup progressé en espagnol et s'être fait pas mal de copains, vendu des truffes dans la rue, nous quittons au bout de deux semaines le Pariwana. On en profite pour faire quelques ruines et monuments dans la Vallée Sacrée (je vous avoue avoir oublié les noms).

Nous retrouvons Théo et Elisa à Cusco pour partir au Jungle Trek tous ensemble. La première journée début avec une descente de 50km de vélo (où Marie s'est étalée de façon assez litigieuse, ce qui l'empêchera palheuresement de faire quelques activités du trek). Après une après-midi plutôt tranquille nous rejoignons notre premier logement, avant de repartir pour une journée rando-rafting dans le rio. Enfin, après une session de zip-line, nous partons à pieds rejoindre Agua Calientes et nous nous préparons pour le réveil précoce du lendemain.

Levé à 3h30, nous nous dirigeons vers l'entrée de la montagne où nous entrons aux alentours de 5h pour gravir les 1100m de dénivelés qui nous sépare du Machu Picchu. Au bout de 36min dures en cardio nous arrivons au sommet de la montagne devant l'entrée du site. Bien que couverte d'un voile blanc, la journée s'éclaircir vers 9h et les nuages laissent place aux ruines sous la lumière du soleil matinal. C'est vraiment magnifique, même si on nous avait beaucoup parlé de cet endroit la surprise est totale, c'est un lieu chargé d'histoire qui, bien que très touristique, est très bien conservé.

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Épuisés en revenant du trek, nous décidons quand même d'aller à la Rainbow Montain le lendemain à l'aube. Située à 5000m d'altitude, l'ascension est un peu difficile mais nous arrivons rapidement au bout. Le paysage est irréel, nous sommes entourés la montagne aux 14 couleurs et de la vallée rouge de l'autre côté. Malgré le froid glaçant nos organismes nous restons de longues minutes en profitant pour prendre quelques photos.

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Nous prenons un bus de Cusco pour rejoindre Lima. Censés y rester quelques jours nous repartons directement le lendemain. La ville est immense, bruyante, et l'atmosphère qui s'y dégage ne nous incite pas à se donner plus de temps pour découvrir la capitale. Le seul avantage est de découvrir la côte pacifique, encore inconnue à nos yeux. Nous partons donc en direction de Mancora à l'extrême nord du pays.

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Juste arrivé au Loki Hostel, nous rencontrons Nienke, une voyageuse rencontrée en Argentine et en Bolivie. Nous passons deux jours à faire la fête dans le party hostel et à profiter de la plage, calme et immense, de Mancora. Le lendemain, Théo, Elisa, et Sacha (un ami belge du Pariwana) nous rejoignent pour profiter des derniers jours ensemble avant qu'ils ne s'envolent pour le nord du continent.

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Après cette petite pause festive, nous descendons sur la côte pour rejoindre Huanchaco, petite ville de surfeurs beaucoup plus calme et tranquille. Je fais mes premiers pas sur une planches de surf, c'est beaucoup plus facile de se lever sur la planche ici grâce à la force des vagues !

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Nous quittons la chaleur et le sable de la côte pour rejoindre Huaraz, ville située au milieu de la Cordillère Blanche avec l'intention de faire le trek de la célèbre Laguna 69. Nous partons donc à l'aube pour rejoindre le lieu-dit pour une randonnée de 5h sous la pluie. Le froid et les gouttes s'infiltrant dans nos habits ne facilitent pas l'ascension allant jusqu'à 4600m. Mais le jeu en vaut la chandelle Larmina ! La lagune est sublime : eau transparente, couleur turquoise, cascades, neige !

Le soir même nous décidons de prendre un bus pour rejoindre Lima puis Ica pour aller à Huacachina.

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À peine arrivés au Wild Rovr Hostel, nous rencontrons Gaspare et Martin, deux copains de Kedge que nous pensions être déja parti du Pérou. Victor nous rejoignant le soir en provenance de Paris, nous voilà réunis dans un cadre ultra festif pour deux jours (qui deviendront 5 au final ...).

Excepté un tour de buggy et une session de sandbord, la quasi-totalité du temps passé là-bas s'est déroulé au bar de l'hotel ou dans la boîte de nuit à coté qui, pour remercier ses meilleurs clients (c'est nous hehe) nous a proposé de dormir dans son hôtel vide pour le restant de notre passage ici. En résumé peu de souvenirs, mais de très bons !

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Après 5 jours sportifs nous prenons un bus pour Arequipa, dont on nous a tari des éloges sur la beauté de la ville. Et c'est vrai que beaucoup de charme se dégage de l'architecture. Notre hôtel est génial, on profite beaucoup de la terrasse avec la vue sur la ville et les montagnes entourant l'agglomération. Nous avons eu la chance de visiter de nuit le plus vieux monastère d'Amérique du Sud, celui de Santa Catalina.

Nous programmons une expédition le lendemain pour aller voir le Canyon de Colca : c'est magnifique, l'étendue des montagnes est immense, c'est la première fois que nous voyons des Condors des Andes, l'oiseau avec le plus d'envergure du continent c'est impressionnant.

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Pour rejoindre Iquique nous devons prendre trois bus. L'arrivée au Chili est très étrange, on a l'impression d'arriver en Europe à cause des routes goudronnées d'une part, et de la modernité de la ville. Nous passons 3 jours dans un hôtel en bord de plage où nous rencontrons César, le propriétaire. On passe pas mal de temps à la plage et à faire la fête avec les gens de l'hôtel c'est vraiment sympas ! les vagues sont immenses mais nous ne feront pas de surf sur ce spot.

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Après un première soirée passée dans une soirée clandestine dans les dunes de sable, nous décidons de faire la visite de la Vallée de la Luna en vélo (mauvais choix après une nuit de deux heures, 50km sur les cailloux au soleil c'est pas l'idéal). On découvre des formations rocheuses de cristal de sel, de sable, c'est sublime.

Après cette dernière excursion nous prenons un bus vers notre dernière ville où nous commençons notre trajet retour, Antofagasta.

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Nous voilà arrivée à la dernière étape de notre voyage. Un peu nostalgique, nous passons nos derniers moments sur la côte, à profiter une dernière fois des "menu del día" et des empenadas. Un retour long et rude nous attend pour rentrer à Paris, et c'est aussi l'heure de quitter Victor qui s'envole pour le Brésil.

Pour faire court, on parle d'un retour Antofagasta-Santiago-Barcelone-Paris en 60h avec des enfants qui cirent dans l'avion, peu ou pas de nourriture, et beaucoup de fatigue !

C'est la fin de notre périple, nous revenons chez nous pleins de souvenirs et tête, et l'envie d'y revenir ASAP.

SOUTH AMERICA WE'LL MISS U