31 mars / Longue journée pour 30 minutes de train…:
J-3 avant le départ en Corée du Sud !
Aujourd’hui, levée de bonne heure pour prendre le train direction Chonburi pour mes trois derniers jours en Thaïlande. Au programme, ambiance vacances ! Balades, marchés et repos.
Ce matin, je quitte l’hôtel aux environs de 8H30 pour une bonne marche d’une heure jusqu’à la gare ferroviaire de la ville. J’ai repéré un train dans l’après-midi, mais j’espère en avoir un plus tôt dans la journée, mais rien n’est moins sûre !
9H30: après avoir traversée une route au trafic routier incessant, avec des peu de piétons et un trottoir qui n’en était pas vraiment un (plutôt une longue bande de route pour que les voitures puissent se garer), j’ai du demander ma route à deux personnes avant de finalement trouver l’entrée de la gare, un arrêt tout simple avec quelques bancs, un guichet, mais ni toilettes, ni vendeurs ou boutiques au sein même de la station, chose rare depuis que je visite la Thaïlande !
L’officier en charge de la vente des tickets vient me trouver, nous échangeons quelques mots quand à ma direction, un peu en thaï, le reste en anglais, la raison de mon séjour en Thaïlande, etc et j’ai même droit, au bout d’un moment, à une bouteille d’eau, alors que je lui montrais bien que j’avais ce qu’il fallait. Il me tend tout de même la bouteille, insiste, tout en me lançant un « Welcome to Thailand » avec un sourire, avant de retourner à son bureau. Je l’ai dit, redis, et re-redis, mais la gentillesse des thaïlandais ne cessera de me surprendre.
Il n’est que 10H, et mon train ne part qu’aux environs de 15H, le temps pour moi d’écrire, de lire et de passer le temps comme je peux.
Dans la rue, à quelques mètres derrière la station de la gare, une dame vient d’installer son stand de boissons et de nourriture. Une aubaine pour moi, qui ait encore 5 heures d’attente ! Après un café glacé puis quelques ravioles accompagnés de sauce soja, un temps infini à attendre le train au rythme des quelques passagers qui arrivent pour le même trajet que moi, le train arrivera finalement en gare à l’heure prévue. Je recroiserai un jeune officier qui m’avait indiqué le chemin de la gare un peu plus tôt dans la matinée, qui me confirmera, sans même que j’ai à lui demander, que le train approchant était bien le mien.
30 minutes plus tard: déjà arrivée à Chonburi ! C’est probablement le trajet le plus court que j’ai fait jusqu’à présent. À la gare, toujours aucun stand, ni de taxi ! Heureusement, une application existe pour commander un taxi appelée « Grab ». Cette application permet également de se faire livrer ses courses ou un repas.
En quelques minutes, le taxi arrive avant de m’emmener en direction de l’hôtel, à plusieurs kilomètres de là. Arrivée à l’hôtel, je récupère rapidement mes clés et l’un des employés m’emmène jusqu’à ma chambre, chose rare. D’habitude, je dois me débrouiller toute seule pour trouver le bon étage ainsi que la porte de ma chambre. Dans le prix de la chambre, comme dans de nombreux hôtel où j’ai pu séjourner, des bouteilles d’eau sont offertes, la quantité variant selon le nombre de nuitées.
Fraîchement installée, je sors en cette fin d’après-midi afin de prendre mon dernier repas de la journée. Autour de mon quartier, une large route très passante, tout en longueur, avec très peu de passages piétons indiqués, et aucun pont pour piétons ! Il va falloir que j’étudie un peu la carte ce soir avant de sortir demain.
1er avril / Marécages vus d’une route:
Deuxième journée à Chonburi et au programme, balade en bord de mer non sans avoir fait un petit saut au supermarché pour un petit en-cas à l’ananas 🤤
Sur la carte, j’avais repéré il y a de cela plusieurs jours, une promenade face à des marécages, avec vue sur la mer. J’ai donc traversé une bonne partie de la ville à pieds, sous le soleil, et ait eu la chance de me voir offrir une bouteille d’eau par un habitant qui rentrait chez lui, sans avoir rien eu besoin de demander 😁
Il doit être près de 10H lorsque j’arrive enfin à ce que je croyais être une promenade piétonne au bord de l’eau. Mais surprise, il s’agit d’une route construite au-dessus de l’eau, avec un trottoir très fin, laissant la place de marcher pour une personne seulement. Et sur ce pont, pas une once d’ombre mais une route qui s’étend à l’infini, entre la mer et les marécages. Ce n’était pas la balade que j’avais espéré, mais je peux tout de même observer ici et là des échassiers cachés sous les arbres, d’autres volants devant moi et en regardant l’eau de plus près, je peux observer de nombreux gobi, ces sortes de lézard d’eau qui vivent proches de la vase, accompagnés d’une nuée de crabes aux endroits où l’eau est moins présente.
Marais à Chonburi La route est assez longue, aussi, je décide de n’en faire qu’un tiers, le tout en deux bonnes heures.
Aux environs de 12H, après avoir parcouru de nombreux kilomètres dans des rues uniquement composées d’habitations près des marais, après avoir surpris un petit varan qui s’apprêtait à monter sur la route mais qui à ma vue à sauté dans l’eau, je rejoins par hasard un marché, installé à côté d’un temple. De nombreux locaux y font leurs achats, et toujours aucun touristes à l’horizon !
Une pause alimentaire et rafraîchissement plus tard, me voilà repartie dans les rues de Chonburi jusqu’à rejoindre l’hôtel aux environ de 15H.
Faune des parcs et plans d'eau dans les rues de ChonburiPour moi, cela signe la fin de la journée !
2 avril / Marché de fruits de mer de Chonburi:
Pour ce dernier jour, puisque mon budget a été plus que respecté, je prévois de prendre le taxi pour rejoindre plusieurs destination dans et en périphérie de la ville. Ici, je n’ai trouvé aucun bus, et il est hors de question de continuer à marcher des heures sous un soleil de plomb pour une ou deux heures de visite à chaque fois. C’est décidé : je prendrai le taxi !
9H: un premier taxi m’emmène d’abord au grand canyon. Le chauffeur me déposera devant un café jouxtant une place servant de parking. Première étape : le petit-déjeuner, avec un café glacé et un croissant « gaufré ».
Mon petit-déjeuner avalé, je prends la direction du chemin qui me mènera au grand canyon, à quelques mètres de là. L’endroit n’est pas très sécurisé, simplement balisé par une ligne en plastique étendue autour de la falaise recouverte de part et d’autre de végétation. À quelques endroits, une barrière en métal est installée, autour de laquelle il est inscrit de ne pas d’y asseoir : qu’importe, certaines personnes s’y assois, quitte à prendre des risques pour une simple photo face à la falaise et au lac en son centre… La balade est très courte : pas de vrai sentiers, sécurité très sommaire, mais des travaux sont en cours sur une partie privée. Dans quelques mois peut-être l’endroit sera-t-il plus propice à la balade ?
Mon tour achevé, je prends un nouveau taxi direction le port, où se trouve un grand marché (AngSila market), principalement de fruits de mer et de poisson, mais composé également de quelques points de restauration. Ce doit être le marché le plus animé et le plus agréable que j’ai visité jusque-là : calmars, poissons divers, crevettes, crabes, huîtres, repas préparés et servis dans un morceau de bambou, tartes, brochettes et j’en passe ! Les odeurs sont fortes mais divines et aujourd’hui encore, aucun touriste à l’horizon : pourtant, le lieu mérite mille fois que l’on s’y arrête, pour sa diversité mais également son authenticité. Comment ne pas s’y arrêter pour un repas composé de riz et de crevettes, accompagné d’une part de tarte.
Après avoir déambulée dans ce marché, fait un tour en bord de mer, le tout accompagnée d’une musique douce dans les haut-parleurs de la ville, me revoilà en taxi, non sans avoir visité quelques rues plus calmes derrière le marché, entre temple en bordure d’eau et petites boutiques inanimées.
L’après-midi est déjà bien entamée lorsque j’arrive à l’hôtel, le temps est toujours aussi lourd, aussi, je décide de rester à l’hôtel pour ce dernier soir en Thaïlande, entre pause film, écriture et repos bien mérité. Pour le dîner, je goûterai un plat acheté au marché de AngSila : des boulettes aux fruits de mer, le tout accompagné de sauce aigre-douce.