Thaïlande : De Bangkok à Chiang Rai

De Bangkok, capitale du pays, en traversant le centre du pays pour rallier la ville de Chiang Rai avant une dernière étape, plus au sud. Tous les jours sur instagram :)
Du 20 février au 4 avril 2023
44 jours
Dernière étape postée il y a 437 jours
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Publié le 22 février 2023

Le départ approche.

Partagée entre excitation et stress, je vous propose une ébauche de l'itinéraire que j'ai prévu pour cette première étape en Asie.

Au programme: Bangkok (capitale du pays), Lopburi (ville réputée pour sa population de singes), Nakhon sawan, Phitsanulok, Lampang, ChiangMai, WiangPaPao (ville perdue en pleine cambrousse), ChiangRai (dernière grande ville du nord avant de redescendre plus au sud), Tak, Kamphaeng Phet, Siracha et Chonburi !

42 jours entre ruralité et urbanisme, entre art, culture, plats et faune locale, pour un dépaysement assuré 😀

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Publié le 23 février 2023

21H30 : heure du départ.

Les bagages sont prêts, il ne manque que plus qu'à prendre le bus, direction Paris!

Environ 8 heures de trajet dans un bus quasiment vide, deux places pour moi toute seule, de quoi m'étaler et profiter d'un peu de confort avant la cohue de l'avion.

5H30: arrivée à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Il faut maintenant que je retrouve mon chemin jusqu'au bon terminal. Un seul arrêt en métro, puis de la marche, encore et encore. Finalement, zone d'embarquement trouvée, la même que lorsque j'avais pris l'avion pour la première fois en 2015 pour aller en Corée du Sud. ça rappelle de bons souvenirs 😀

12H30: après avoir attendu de longues heures à l'aéroport, après avoir obtenu ma carte d'embarquement, passée le point de contrôle, vidée TOUT mon sac parce-que tous les éléments électroniques doivent être déposés dans un bac à part... Et après avoir traversé encore quelques halls, ça y est, c'est officiel, je décolle pour la Thaïlande.

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Publié le 24 février 2023

Près de 10H30 de vol plus tard, me voilà enfin en Thaïlande.

Tout est très bien indiqué, le passage à l'immigration est rapide, reste maintenant à changer un peu de monnaie et à trouver une carte SIM pour pouvoir utiliser le téléphone et internet.

Là aussi, l'échange se fait rapidement, il suffit simplement de montrer le passeport, donner les billets à échanger, et le tour et joué 😀 Idem pour la carte SIM: environ 1000 bahts pour un mois, carte SIM qu'il faudra que je renouvelle pour les 10 derniers jours en Thaïlande.

Ensuite, direction le métro: il faut d'abord sortir de l'aéroport pour rejoindre la ville, et changer de ligne de métro pour rejoindre le quartier où je vais loger pendant 5 nuits. Il est encore tôt, j'ai de la chance, il n'y a pas trop de monde dans les transports, et j'ai le luxe de pouvoir m'asseoir. Avec 12 kilos sur le dos, c'est pas de refus !

Après une bonne heure de transport, j'arrive au sud de mon quartier, près de la "Khaosan road". Il faut encore que je marche une demi-heure environ, en tentant de comprendre tant bien que mal comment fonctionne la route ici. Parce-que même avec les feux de circulation et les passages piétons, la route ressemble soudain à une rivière indomptable avec son flot de voitures, de touk-touk, mais surtout de scooter qui débarquent de partout et de nul part à la fois. Le mieux à faire, c'est de suivre le mouvement, et de trouver une personne avec qui traverser la route, de préférence un local.

Environ 10H du matin: j'arrive à la guesthouse, ma chambre n'étant pas encore disponible, je laisse mon sac aux soins des gérants, et je pars me balader dans le quartier. Il fait déjà chaud, mais pour un premier jour, l'air est supportable. Je visite pendant quelques heures les rues et ruelles du quartier, slalomant entre les stands de vêtements, de nourriture et accessoires divers (une vidéo retraçant mon parcours dans les rues de Bangkok sera d'ailleurs bientôt disponible 😀 ).

Il est environ 12H, et mon ventre cri famine. ça tombe bien, je me trouve dans une ruelle très sympathique, et je trouve un restaurant avec une table au bord du canal. La commande passée, voilà qu'arrivent mon smoothie à la mangue et mon premier pad thaï (aux crevettes) du séjour. Bon appétit 🤤

Ma soif étanchée et mon ventre bien remplie (l'assiette était en effet bien fournie, heureusement que je n'ai rien commandé de plus !) je prends la direction de l'hôtel, tout en faisant un petit détour près d'un parc avec un petit fort et une "annexe" de temple. Je pensais m'y reposer un peu avant de retourner à l'hôtel, mais même à l'ombre, le chaleur commence à être étouffante.

Mon courage m'ayant quitté, je rejoins finalement l'hôtel et prends possession de ma chambre, composée d'un lit simple et d'une petite salle de bain. Après ça je l'avoue, j'ai défait mes bagages et je me suis endormie jusqu'au lendemain 😅

23
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Publié le 25 février 2023

9H: levée mais encore fatiguée du trajet des derniers jours, je décide de continuer ma visite du quartier, en me dirigeant principalement vers le nord.

Au programme, beaucoup de marche toute la matinée jusqu'en milieu d'après-midi avant de rentrer à l'hôtel: décidemment, le décalage horaire et la chaleur ne me réussissent pas.

Pendant ce tour de quartier, j'ai principalement déambulé dans les rues, acheté un MI-NUS-CULE tube de crème solaire (d'ailleurs je n'en ai pas trouvé d'autres depuis ^^) et mangé dans un restaurant coréen (et oui, je n'ai pas pu résister à l'appel d'un bon bibimbap bien épicé et de ses accompagnements tout aussi relevés).

Du coup, rien de grandiose à vous raconter si ce n'est que:

  • j'ai constaté qu'il n'y avait quasiment pas de poubelles dans les rues (du coup maintenant, je prévois une poche dans mon sac, pour ne pas salir mes affaires)
  • forcément suivant les endroits et les heures, les rues ne sont pas toujours très propres
  • dans tous les "quartiers" que j'ai pu visiter en deux jours, j'ai malheureusement remarqué que beaucoup de personnes dormaient dans la rue (honnêtement, je ne m'y attendais pas, du moins pas à ce point).
  • les chauffeurs de touk-touk sollicitent assez régulièrement les étrangers pour monter avec eux et faire visiter la ville. Ils abordent très sympathiquement les gens, demandent d'où vous venez, où vous allez, etc, puis vous proposent l'air de rien un circuit en touk-touk. Au début, c'est surprenant, mais j'ai vite compris ce qu'il en était. Une chose positive en revanche, malgré leur insistance, aucun des chauffeurs à qui j'ai refusé de prendre le touk-touk ne s'est vexé ni n'a été odieux, irrespectueux ou autre. Au contraire, je n'ai rencontré que des personnes très respectueuses, souriantes et accueillantes. Cela vaux pour toutes les personnes thaï que j'ai pu rencontrer 😁

Enfin pour terminer, une petite anecdote pour illustrer la gentillesse des thaï et le trafic routier particulier. Voyant que j'attendais pour traverser sur un passage piéton immense et sans feu de signalisation, une dame m'a gentiment tapotée le bras et a travers avec moi. Si autant vous le dire, sans elle, j'y étais encore jusqu'au lendemain...

24
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Publié le 26 février 2023

Aux environ de 11H: la journée n'a pas encore commencé pour moi qu'une première catastrophe se produit: alors que je tente de fermer ma poignée de porte, je me retrouve avec la clé coincée dans la serrure, avec la porte qui ne s'est même pas fermée 😒

Ni une ni deux, je descends jusqu'à la réception, explique le problème. La femme qui m'accueille appelle le technicien et alors que je remonte à ma chambre, celui-ci est déjà en œuvre ! Impossible de faire plus rapide 😀 Il me demande mon passe pour allumer la lumière de la chambre, tourne la poignée dans tous les sens mais rien n'y fait. La clé est définitivement perdue, et la poignée cassée... Il démonte tout le système et je le vois s'en aller. J'attends une minute, et le voilà qui reviens, une nouvelle serrure à la main. Quelques minutes plus tard, le tour est joué, j'ai une nouvelle poignée, une nouvelle clé, et le technicien repart. Je n'oublie pas de le remercier, avertie la réception que tout est bon, et je peux commencer ma journée.

Bilan: environ 10 minutes le temps d'avertir la réception et d'attendre l'intervention du technicien, qui dit mieux ? 👌

Il est à peine plus de 11H lorsque je descends ma rue pour rejoindre le sud du quartier. Ici, beaucoup de vendeurs de remèdes type baume du tigre qui parfume une bonne partie de la rue principale, des stands de nourriture, de boissons, de bijoux et de figurines en tout genre. Un grand café fait l'angle de la rue laissant apparaître une large route qui longe le rempart du grand palais.

Vers 12H, je rejoins l'arrêt de métro et arrive en quelques minutes à peine au quartier de "China Town". Ici, autant vous dire que c'est un lieu très touristique, et très très animé. Tant mieux pour moi, puisque je peux déambuler pendant plusieurs heures dans les dédales de rues et de ruelles de "China Town". Evidemment, il y a une multitude de restaurant chinois, de lanternes suspendues et j'en passe. ça et là, quelques temples et autels à l'architecture chinoise ont été construits mais ceux-ci restent nettement plus petits et discrets que leurs homologues thaïlandais.

Je me perds dans les rues, visite par hasard un marché de fleurs, jusqu'à me retrouver dans le "quartier" indien, alors que je cherchais ma route pour rentrer à l'hôtel 😀

18H environ: j'ai rejoins mon quartier, reposée mes affaires et pour finir cette journée, je suis retournée manger dans le restaurant thaï du premier jour, avec cette fois-ci une ambiance plus détente sur le "rooftop" (toit terrasse). Au menu: smoothie aux fruits rouge et soupe épicée avec son morceau de poulet, le tout relevé avec une herbe citronnée.

La journée se termine, le soleil se couche, et me voilà rentrée à l'hôtel, pleines de projets pour le lendemain.

25
fév
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Publié le 26 février 2023

11H: je m'en doutais bien la veille, je ne tiendrais pas mes plans. La nuit dernière j'ai eu du mal à m'endormir et résultat, je me suis levée trop tard, alors que j'avais prévu de visiter le Grand Palais et ses annexes, à seulement 10 minutes de l'hôtel. Je décide tout de même de passer devant en espérant qu'il n'y ait pas foule mais c'est le premier jour du week-end, beaucoup de touristes viennent d'arriver en ville, et les locaux profitent de leur journée de repos. Résultat: il y a énormément de monde, et il fait une chaleur étouffante. Dans ces conditions, inutile de s'agglutiner aux autres pour respecter un planning et finir par ne pas pouvoir profiter pleinement d'un grand monument de l'architecture thaïlandaise.

Je décide alors d'improviser: adieu la foule de touristes, bonjour le côté est de mon quartier. Là encore, je marche beaucoup. Je traverse quelques rues presque désertes (rare vision !), je longe un embranchement du fleuve, traverse le parc "Saranrom Palace Park, continue ma route à travers les rues de Bangkok jusqu'à m'arrêter dans un temple: le "Wat Ratchanatdaram Worawihan" (ou "Loha Prasat"). Il s'agit d'un temple entouré de quelques annexes dont toutes ne sont pas ouvertes au public, avec peu d'objets, peu de décorations aux murs mais l'architecture se suffit à elle-même. Les sommets du temple sont dorés, ornés de mosaïques, et tout autour, l'ambiance est très calme. Je ne regrette pas d'avoir quitté les lieux touristiques.

Les corbeaux, maîtres du parc
Les corbeaux, maîtres du parc

Avant de rentrer dans le temple, obligation d'enlever ses chaussures, de porter un pantalon qui recouvre l'intégralité des jambes et un tee-shirt qui cache à minima les épaules.

A l'entrée, un don est également attendu.

L'intérieur du temple est essentiellement composé de couloirs, tous communiquant entre eux, et les divers étages sont accessibles grâce à un escalier en bois. Autant vous dire qu'après trois jours de marche, je commence à sentir les courbatures au niveau des mollets, surtout en redescendant les escaliers 😢 L'endroit est très agréable, très apaisant au milieu du bruit de circulation de Bangkok et je prends le temps d'admirer les sommets du temple, et sa vue sur la capitale.

Le"Wat Ratchanatdaram Worawihan" (wat = temple)

Après cette pause (oui pour moi, c'était sans aucun doute une vrai pause détente), je repars en espérant visiter un "fort" que j'ai repéré sur la carte. Mais en arrivant, à part pouvoir faire le tour de ce reste de "fort" composé d'épais murs blancs, impossible d'en visiter le centre qui est fermé, probablement pour rénovations...

Mais je ne perds pas ma motivation et continue ma visite jusqu'à découvrir un quartier où les artisans travaillent principalement le bois. Il y a de tout: des planches, des meubles, etc. Cette ville à son lot de surprises !

Finalement, à force de passer de ruelles en ruelles, je me rapproche de mon quartier et décide d'en rester là pour aujourd'hui. La nuit ne va pas tarder à tomber, j'en profite pour acheter mon premier repas au stand d'une dame qui vend des sortes de galettes aux œufs avec du poulet et tout un tas d'autres ingrédients dont je ne saurais jamais le nom. J'en profite pour acheter une boisson (la je-ne-sais-combien-t-ième de la journée) faites à base d'une fleur bleue et de citron et je me pose au parc pour ce dernier repas de la journée. Normalement, je déteste le citron mais LA, c'était vraiment, VRAIMENT, bon. La Thaïlande serait-elle en train de me réconcilier avec l'ingrédient que je déteste le plus ?

Bilan de la journée: officiellement, j'ai visité mon premier temple, et je suis bien contente d'avoir commencé par un lieu peu touristique. Enfin, j'ai osé commandé de la nourriture et à boire sur deux stands de street-food et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt: c'était honnêtement le meilleur repas depuis mon arrivée à Bangkok.

Petite anecdote du jour: un chauffeur de touk-touk est venu m'accoster et contre toute attente, alors que je pensais qu'il allait me proposer ses services pour faire un tour en ville, il m'a simplement demandé si j'étais un homme ou une femme. Autant vous dire qu'intérieurement j'ai bien ris, mais qu'à l'extérieur j'ai du faire une sacrée tête 🤣

26
fév
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Dernier jour de visite à Bangkok

9H: après avoir du éviter la visite du "Grand Palais" la veille à cause du monde et de la chaleur, je décide enfin de m'y rendre en ayant pris soin de me lever ni trop tôt, ni trop tard. Du quartier au palais, il n'y a qu'un pas, et maintenant que je connais bien les rues alentours, j'y arrive sans problèmes.

À l'entrée, il commence tout juste à y avoir quelques groupes de touristes, bien moindre par rapport au jour précédent. Vêtue de mon pantalon qui cri "Attention touriste!" aux locaux du coin (car oui, j'ai acheté un pantalon long et ample pour la visite, bleu verdâtre avec des motifs éléphants, comme 90% des étrangers), je passe la première porte, arpente la longue allée ponctuée de contrôles divers (vérification de la tenue et du contenu du sac) et arrive au guichet. Je prends mon billet, passe le dernier contrôle de sécurité et la visite peut enfin commencer. Beaucoup de touristes s'amassent très vite à la Chapelle Royale du Bouddha d'émeraude et passent à côté de nombreuses peintures qui recouvrent les murs intérieurs de l'enceinte du palais. Protégés de la pluie, du soleil et des diverses agressions naturelles, les peintures décorent les murs d'enceinte du temple et de ses annexes sur plusieurs centaines de mètres, formant un carré. Elles illustrent une légende, celle du "Ramayana", en représentant principalement des scènes de dévotions et de combats. Bien évidemment, il faut prendre le temps d'observer l'œuvre en détails pour y repérer plusieurs pépites 😀

Le poisson-éléphant (celui-là, je suis contente de l'avoir repéré 😀 ) 

Passée les peintures, je me mêle à la foule qui se presse pour prendre des photos devant le panthéon royal, un édifice tape-à-l'œil, impressionnant et bien évidemment photogénique, entouré de quelques statuettes dorées. J'arrive ensuite devant la Chapelle Royale, retire mes chaussures comme il est d'usage, et me fraie un passage dans la foule. J'ai à peine le temps d'entrer, de voir, et bien,... pas grand chose, que je ressors. Les gardiens pressent les visiteurs de sortir pour faire de la place au suivant, et il y a tellement de monde que l'on ne voit pas vraiment de détails particuliers par rapport à d'autres monuments. Je suis déçue, je l'avoue. Mais il reste encore beaucoup d'autres édifices à voir, alors je laisse cet arrière goût d'inachevé derrière moi et poursuit la visite.

À gauche, le panthéon 

Pour le reste, je verrais surtout l'extérieur de plusieurs structures (chapelles, palais, etc) ainsi que de nombreuses mosaïques, des statues sculptées dans la pierre, une maquette des temples d'Angkor et tant d'autres encore. Il y a moins de monde autour de ces endroits là, mais cela ne veut pas dire qu'ils ne valent pas le détour: au contraire. Pour clôturer la visite, un modeste musée a été installé, mais rien de comparable à ce que je verrais plus tard dans la journée, au Musée national de Bangkok.

12H: cette visite m'a donné faim, heureusement, j'ai repéré un petit restaurant à moins de 5 minutes de là. Au menu: thé au lait et soupe avec ses morceaux de porc et de pousses de soja 🤤

13H: calée par ce repas, je me rend au Musée National de Bangkok. Difficile de décrire tout ce que j'ai vu, mais en voici un résumé. Le musée est composé de plusieurs expositions, chacune divisée dans différents monuments. Il y a d'abord un premier temple où la vie d'un nourrisson jusqu'à son éducation est raconté au travers d'objets lui ayant appartenu. Pour l'exposition suivante, la plus importante du lieu, j'ai pu y voir des gravures sur défenses d'éléphants, de la porcelaine, de la nacre, des représentations de bouddha à n'en plus finir et d'époques différentes, etc. Et la visite se poursuit encore dans plusieurs autres bâtiments: un temple chinois avec des restes de fresques, un grand hall rempli de plusieurs chars dorés, quelques instruments de musique traditionnels,...

À gauche des miniatures / À droite, gravures de bouddha sur défenses d'éléphants 
À gauche, statues de bouddha / À droite, peinture dans un temple chinois 

16H arrive que je n'ai pas eu le temps de tout visiter: pourtant, la réception ferme à ce moment-là, et je dois encore récupérer mes affaires laissés à l'accueil. Bilan de la visite: 3H, ça passe trop vite ! Mais le musée est très riche en sculptures et objets de toute sorte et j'en ai quand même pris plein la vue. Si vous passez par Bangkok, c'est une visite à faire absolument !

Les portes du musée déjà loin derrière moi, je me dirige vers mon hôtel avec une idée en tête: faire ma lessive! Parce qu'en 5 jours, et avec cette chaleur, autant vous dire que je passe mon temps à me changer et me doucher 🥵 Mais avant ça, pause goûter au stand tenu par une dame à laquelle j'ai acheté ma fameuse boisson au citron de la veille. Cette fois-ci, je lui demande de m'ouvrir une noix de coco (elle me faisait de l'œil depuis mon arrivée, la noix de coco). Après avoir bu le jus, je constate que la vendeuse laisse aux clients manger la chair du fruit, contrairement à ce que j'ai pu voir ces derniers jours. D'habitude, les touristes achètent la coco et partent en ville avec, mais une fois le jus terminé, que font-ils de la chair ??? Je suspecte un gros gâchis de ce côté là, mais je ne peux pas l'affirmer à 100%... Du coup, bien installée sur mon petit tabouret en plastique vert à côté de la vendeuse, je savoure le jus et la chair de la coco (j'ai quand même préféré le jus) et je pars ENFIN faire ma lessive.

Chose magique: j'arrive à la laverie, je croyais devoir regarder ma machine se faire après avoir passé un temps infini à comprendre comment fonctionne l'engin mais au contraire, la dame qui gère l'endroit me demande simplement de payer pour la machine et me dit de venir récupérer mes affaires d'ici deux heures. Miracle ! Je vais pouvoir profiter de ma soirée 😁

17H00: mon linge confié et mon ticket de train pour Lopburi imprimé par la réception de l'hôtel, je décide de longer le fleuve direction le sud. J'en profite pour observer les bateaux qui passent, de toutes taille, de couleur différentes, etc. Ce n'est que plus tard que je rejoins une autre touriste française arrivée le jour même à Bangkok et qui par chance, loge à quelques minutes à peine de mon hôtel. Au programme ce soir-là, street food et bière au beau milieu du marché de nuit. Et quel marché ! Seule, je m'aventure très peu dehors après le coucher du soleil, donc c'était pour moi l'occasion d'en profiter. Contrairement aux stands de nourritures, de boissons et de fruits présents la journée, il y avait cette fois-ci de nombreux bars ouverts, dont les employés nous sollicitaient régulièrement pour venir boire chez eux. Mais plus les gens insistent, moins attrayant est l'endroit. J'ai également découvert avec surprise quelques stands qui vendaient de l'alligator. Est-ce que les locaux en mangent vraiment, où est-ce simplement pour les touristes ? En plus de l'alligator, quelques vendeurs déambulaient dans les rues, en proposant... les fameux scorpions grillés! Sans parler des araignées, grillons et autres insectes. Là aussi, les stands existent-ils uniquement pour les touristes ? Parce qu'en plusieurs heures de balade, je n'ai pas vu les plateaux se vider, ni vue grand monde goûter à ces petites bêtes.

27
fév
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Publié le 1er mars 2023

8H40: aujourd'hui je me lève assez tôt pour finir mes bagages avant de prendre la direction de la gare de Bangkok.

9H30: le sac enfin fermé (non sans mal), je rends rapidement les clés avant de me rendre jusqu'au métro. Sur mon passage, j'en profite pour prendre mon petit-déjeuner à côté du restaurant où j'ai mangé la veille. Café au lait et soupe de nouilles au porc.

Après 10H: mon petit-déjeuner avalé, j'atteins la station de métro, récupère mon jeton pour passer les portillons d'entrée et attends patiemment l'arrivée du métro en regardant les vidéos projetés sur les écrans devant les portes d'accès. Au milieu des vidéos pour des produits de beauté ou de nourriture, il y a plusieurs annonces préventives en vue d'apprendre aux usagers comment bien se comporter dans le métro. 👍

Il est midi lorsque je descends du métro et rejoins la station de la gare. Les directions sont bien indiquées, je m'y retrouve aisément, sauf lorsqu'il s'agit de trouver le quai de mon train qui n'est pas encore affiché sur les panneaux électriques. Dans ce cas là, obligée de demander de l'aide. Là encore, les employés parlent bien anglais et celle qui me reçoit me note même sur mon billet les informations qu'elle m'a donné au préalablement à l'oral.

Petit creux oblige, je me prends un sandwich dans une machine automatique qui ne rend pas la monnaie. Heureusement, j'avais gardé des pièces pour faire le compte rond.

Je rejoins le hall par lequel je suis censée prendre mon train mais je constate que la clim est à fond, il fait limite froid dedans, et je me prends l'air en plein dans la figure. C'est bon pour attraper un rhume ou une conjonctivite 😭 Heureusement, j'ai accès à l'extérieur de la gare, alors je décide de m'y installer en attendant l'arrivée du train.

13h50: c'est l'heure de l'embarquement ! Je passe le contrôle du billet, me fait indiquer le chemin par les employés de la gare et monte dans le train. Vue de l'extérieur, c'est un train un peu vieillot, mais à l'intérieur, les sièges sont en très bon état, il y a des galeries pour poser les sacs juste au-dessus et de la place pour étendre ses jambes: honnêtement, j'ai préféré le trajet en train en Thaïlande par rapport aux transports français 😅

J'ai un siège juste à côté de la vitre (grande ouverte comme toutes celles du wagon, avec ventilateurs à fond au plafond), une place de choix pour admirer la vue pendant 2 heures. Et quelle vue ! Tout y passe: les rizières, les champs de bananiers, des étendues de roseaux et au milieu de tout ça une grande variété d'oiseaux. Hérons, aigrettes, cigognes, bécasses et d'autres encore dont je ne connais pas le nom et que je n'ai jamais vu chez nous, en France. Pendant le trajet, plusieurs vendeurs de nourriture et de boissons passent dans les wagons, et de nouveaux vendeurs arrivent à chaque arrêt. Une chose est sûre en Thaïlande je ne risque, ni de mourir de faim, ni de soif 😀 Autre vision moins agréable: des travaux sont conduits régulièrement le long de la ligne de train afin de construire une nouvelle route pour les voitures, parfois à hauteur de vue du train. Dans quelques mois ou années à venir, j'ai bien peur que la vue ne soit plus la même...

Petite précision: le train est bien moins rapide qu'en France, ce qui laisse l'occasion d'avoir les fenêtres ouvertes et d'avoir le temps de regarder le paysage ❤️ Mais comme tout transport, celui-ci à ses inconvénients: plusieurs fois, j'aperçois de la fumée au loin et comprends que les paysans du coin pratiquent l'agriculture sur brûlis (si je ne me trompe pas). La terre est donc brûlée, la rendant ainsi plus fertile pour les prochaine semences. Certains l'auront peut-être compris, mais le feu était assez près des rails du train, si bien qu'à un moment, tous les voyageurs, moi y compris, nous sommes pris un gros nuage noir en pleine figure, et de la cendre est retombée dans les wagons du train. 😱

16H20: arrivée à Lopburi ! Honnêtement, même si je suis très contente d'être arrivée, j'aurais pu rester encore des heures dans le train à admirer le paysage...

À quelques mètres de la gare se trouve mon hôtel, petit bâtiment très simple, tout en bois, clairement dans son jus. Avant d'y arriver, je croise mon premier singe. J'étais contente mais en voyant ce qu'il mangeait, je me suis vite calmée: en guise d'en-cas, un morceau de carton qui devait contenir une glace à l'eau. Une image très peu réjouissante...

Après avoir déposé mes affaires à l'hôtel, je décide, comme à mon habitude, de visiter le quartier. De-ci delà, quelques singes déambulent dans les rues, mais à part une jeune étudiante qui les évite soigneusement, personne ne semble y faire attention. Je les vois sur les toits, sur les trottoirs, en bord de route, mais pas de rassemblement de singes en vue. Un marché s'est installé sur quelques ruelles, bien moins important qu'à Bangkok, mais ça reste tout de même agréable à visiter. Il y a beaucoup moins de restaurants, mais plus de vendeurs de légumes, de fruits, de viande et de poissons séchés aux détails pour cuisiner à la maison. J'y prendrais quelques brochettes de poulet en guise de repas du soir.

Il est bientôt 18H: le soleil commence à se coucher, et les rues se vident assez rapidement. En empruntant un nouveau chemin pour rentrer à l'hôtel, je m'aperçois que je me rapproche d'une rue avec beaucoup plus de singes. Un homme sors de chez lui subitement, et tire sur un groupe de trois-quatre singes. Sur le coup, je suis choquée, je ne comprends pas ce qu'il se passe. Pistolet à billes ?

Je m'éloigne de cette rue, retrouve d'autres groupes de singes et j'en profite pour prendre quelques photos tout en m'assurant de ne pas être trop proche d'eux.

Je reprends la route quelques minutes après, et alors que je ne voyais presque plus de singe, un nouveau groupe se tient à quelques mètres devant moi, face à un magasin, en train de manger les restes de nourriture tombés par terre. Je m'éloigne du trottoir et me rapproche de la route pour ne pas les déranger. Un animal qui mange, mieux vaut ne pas trop s'en approcher. D'un coup, alors que je ne regardais plus les singes, l'un d'eux se met à crier, je me retourne, et je le vois s'approcher de moi. Je m'arrête, surprise (et apeurée), en espérant qu'il va en rester là. Mais il me regarde toujours, me cri dessus et plus je m'éloigne, plus il s'approche. Du coup, je ne sais plus quoi faire, avancer, ou s'arrêter ? Par chance, le propriétaire du magasin devant lequel les singes étaient m'a vue et est sortit de suite avec une arme à la main. Il a tiré près des singes qui se sont aussitôt éloignés. C'est à ce moment-là que j'ai compris pourquoi les habitants étaient munis d'armes et en faisant quelques recherches plus tard dans la soirée, j'ai découvert que depuis le COVID et l'absence de touristes, la population des singes s'était vue passée de 2000 à 6000 singes dans la ville, réunis près d'un temple, à quelques rues à peine de la gare routière. Avec le manque de nourriture, les singes sont aussi devenus plus agressifs, ce qui explique pour l'un d'eux me poursuivait, alors que je pensais être suffisamment loin de lui.

 À droite, la rue où les singes commencent à se regrouper, jusqu'à l'arche au fond de la photo

Fin de journée et bilan: je suis rentrée à l'hôtel en un seul morceau (mais ça m'a calmé pour la suite du voyage). Puisque j'ai surtout passé du temps dans les transports et que je n'ai pas beaucoup marché, je n'étais pas vraiment fatiguée. Du coup, j'ai fais quelques recherches sur les visites à faire dans les environs, et me suis rendue compte que ce qui m'intéressais était fermé le lendemain... Après le singe fou, la chance est encore contre moi. Ce n'est pas grave, je trouverai bien quelques petites choses à faire dans le coin, à distance raisonnable des primates.

En me couchant, je constate une chose: je n'ai ni le bruits des scooters, ni celui des voisins qui rentrent dans leur chambre, seulement la musique du restaurant juste au-dessous qui s'arrêtera vers minuit. Après ça, je serais bercée par le chant des grillons toute la nuit 😀

28
fév
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Aujourd'hui, petite virée dans la ville de Lopburi.

9H30: je quitte l'hôtel pour rejoindre le seul monument payant ouvert de la journée (les autres sont fermés...). Il s'agit des vestiges du "Wat Phra Sri Ratana Mahathat", édifices dont l'architecture est inspiré du style Khmer. Sur certaines bâtisses, on peut voir que d'autres styles architecturaux se sont rajoutés aux anciens, signe des diverses rénovations du lieu avant de le laisser à cet état de ruines (ne connaissant pas assez l'histoire du lieu, je ne peux pas vous en dire davantage, car il n'y avait aucune brochure, et seuls deux panneaux en anglais). J'ai pu en faire le tour, rentrer dans le monument central et admirer certains détails de l'architecture de plus près.

Mais très vite, mon côté "photo animalière" a pris le dessus lorsque j'ai aperçu plusieurs oiseaux inconnus voler au-dessus de ma tête. Ni une ni deux, me voilà avec un nouvel objectif photo, l'œil à l'affut du moindre battement d'ailes. J'ai un peu perdu la main, mais je peux vous montrer deux trois petites photos sympathique 😀

Il était là ! Mais alors, furtivement... 
 En regardant les oiseaux, j'ai trouvé l'écureuil. En regardant l'écureuil, j'ai trouvé le lézard 😀

Après 11H: la visite et les photos terminées, je me dirige maintenant vers les rails du train pour visiter une autre partie de la ville. Un constat: dans les ruines, j'étais la seule touriste, exceptés les trois qui sont arrivés au moment où je partais. Dans les rues, même constat: un ou deux touristes, pas plus ! Tandis qu'à Bangkok les étrangers affluaient et l'anglais résonnait dans les rues, ici, c'est tout le contraire. Des thaïlandais, encore des thaïs, et la langue nationale qui remplace celle des touristes. Là au moins, c'est l'immersion assurée, et je n'ai plus le choix que de pratiquer mon thaï si je veux me faire comprendre. 💪

Arrivée près des rails, je commence à ralentir le rythme: zone occupée par les singes oblige. Depuis la frayeur d'hier, je me méfie, et je fais bien. Je m'approche lentement du passage à niveau, surveille devant, derrière, en haut, sur les côtés: les singes sont là, énergiques, mais j'arrive tout de même à traverser jusqu'à arriver devant un reste de ruines. Un peu plus éloignée de cette ruine, je vois quelques statues de bouddha. J'en profite pour m'approcher lorsque j'entends un chien aboyer. Il est vraiment tout petit, mais bien agressif, et alors que je me croyais en sécurité, je le vois qui passe sous le portail pour m'aboyer dessus encore plus près. Je passe devant les bouddha rapidement, m'éloigne du chien, le vois se calmer et rentrer chez lui comme si de rien n'était. Apparemment, il n'y a pas que les singes qui sont féroces dans le coin 🤔 Une certitude, ce chien là doit être dissuasif pour les singes, et rassurant pour les maîtres.

Après cette nouvelle frayeur, je quitte les ruines pour continuer ma route, mais là encore, les singes sont partout et apparemment bien en forme pour se reproduire un peu n'importe où dans les rues. Je ne m'aventurerai pas plus loin, j'ai eu ma dose d'aventure et de danger avec les animaux pour la journée.

Il doit être midi passé: pour me rapprocher des restaurants et de l'hôtel, je dois encore passer un groupe de singes près des rails (ça ne finit jamais...). J'avance, je recule, je tourne, je traverse la route, je suis bloquée. J'attends que le groupe de singe qui est devant moi change de route, je ne compte pas passer au milieu, j'ai vraiment, vraiment, eu ma dose de peur avec les singes. Heureusement pour moi, quelques secondes plus tard, ils ont l'air d'être attiré par l'endroit d'où je viens (quelques thaï donnent à manger aux singes en espérant les éloigner de la ville et de les rendre moins agressifs: le résultat est mitigé). Je n'attends pas et avance à grand pas, jusqu'au premier restaurant que je trouve. Je calme mes émotions avec un bon bol de nouilles avec un peu de viande et un thé infusé aux fleurs de chrysanthèmes. Après ça, je suis rentrée à l'hôtel, j'ai travaillé un peu sur mon blog, et je me suis surtout reposée 😪

Anecdote du jour: en préparant ma valise ce soir-là, je me suis rendue compte que j'avais perdue les 2 clés de mon cadenas qui ferme mon sac. Du coup, je n'ai accès qu'à une seule ouverture sur les deux grandes... Pourtant j'ai cherché partout 😓

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7H: levée de bonne heure pour pouvoir finir les sacs (j'ai retrouvé une clé !) et aller jusqu'à la gare ferroviaire prendre un ticket de train. D'habitude, je m'y prends à l'avance, mais j'ai bien compris qu'ici, les transports, c'était à la dernière minute.

7H30: arrivée à la gare, billet acheté, café glacé et gâteaux, et deux heures d'attente en vue. ça tombe bien, j'ai quelques articles à rédiger, et des recherches à faire pour la prochaine ville. J'en profite pour tester les toilettes: non seulement elles sont payantes (5 bahts seulement), mais en plus de ça, pas très propres... Mais bon, quand faut y aller, faut y aller !

9H: toujours à la gare, mais petit paragraphe pour vous raconter qu'à cette heure-ci, tout le monde s'est arrêté, une musique s'est mise en route, et tout le monde s'est levé pendant l'hymne thaï. C'était trop beau, j'avais envie de pleurer 🥲

9H40: après ce moment d'émotion, départ du train direction Nakhon Sawan ! Comme la dernière fois, les paysages sont vraiment beaux, et ce jour-là, j'avais vue sur quelques montagnes 😍 Le train a passé la ville de Banmin. Si j'avais su que c'était aussi beau, je m'y serais arrêtée! Il y avait pleins de temples partout autour !

Avant 12H: le train arrive légèrement en retard. Aucune importance, je compte bien profiter de l'après-midi qu'il me reste pour visiter les alentours. Après une petite pause boisson, je regarde la carte et me dit que je peux marcher en direction de l'hôtel, à 7 km de la gare. Un peu de sport, ça ne fait pas de mal. Mais au bout de quelques centaines de mètres à peine, plus de trottoirs, seulement deux axes routiers sans passages piétons et un terre-plein entre les deux routes. Comment font les piétons pour vivre dans ce pays ? Forcement, je suis obligée de demander dans un restaurant comment faire pour me rendre en ville. La propriétaire du restaurant m'explique que je dois traverser pour prendre une sorte de petit bus de ville ouvert de partout (songthaew) mais je ne vois pas d'arrêt de bus de l'autre côté. Faut-il appeler un numéro ? Attendre jusqu'à ce qu'un "songthaew" veuille bien passer ? Clairement, je galère. Et une dame le voit, vient me voir, et me demande ma destination. Finalement, s'est elle qui va me proposer de m'emmener en moto jusqu'à l'hôtel. Pas très sereine à l'idée de traverser ces grandes routes en moto, en pantacourt, tee-shirt manches courtes, et pas de casques, je monte quand même, je ne vois pas d'autres alternatives.

Pendant tout le trajet, je suis accrochée à la moto comme une sangsue, à chaque bosse je prie pour ne pas tomber, tandis que la conductrice essaie de parler avec moi mélangeant thaïlandais et anglais, et moi faisant de même. Au moins quand je parle, j'oublie presque que je suis sur la moto 😅 Après s'être arrêtées à un premier hôtel pour demander la direction (car nous sommes clairement perdues ^^), nous voilà reparties en moto pour la destination finale.

12H50: enfin arrivée ! Je paie la dame qui m'a emmené (j'apprendrais plus tard par l'hôtel qu'elle m'a fait payer un peu plus cher que le tarif habituel : 150 bahts au lieu de 100, soit 4€ au lieu de 2,75€) et je prends possession de ma chambre. La plus grande que j'ai jamais eu par rapport aux autres, et avec tout le confort nécessaire. J'ai une grande pièce en guise de chambre avec table et chaise pour travailler mon blog, un frigo, deux étagères, une IMMENSE fenêtre, une sorte de petit balcon (où j'étendrais mon linge 😀 ) et une salle de bain privative.

Ni une ni deux, je fonce à la douche avant d'entamer ma balade en ville. Je remarque bien vite que je me situe dans un endroit sans aucun passage piétons (ENCORE!), et je dois marcher un certain temps avant de trouver le pont pour piétons qui me mènera de l'autre côté de la route. Cette sortie m'aura au moins permis de trouver la gare routière pour le départ, et de faire mon repas de l'après-midi avant de retourner à l'hôtel 😀

Anecdote du jour: pour se faire pardonner de m'avoir fait payer trop cher la moto-taxi, l'un des employés de l'hôtel m'a offert une poche de chips, alors que le pauvre n'y est pour rien: c'est moi qui ne connais pas les prix des transports et qui ne sait pas négocier non plus 😓.

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9H30: après une bonne nuit de sommeil, me voilà partie en direction du marché de la ville. Je ne sais pas ce qu'il m'y attend, mais c'est la seule "attraction touristique" de ce côté de la ville. Pendant les quelques kilomètres qui me séparent du marché, je remarque beaucoup de magasins fermés, comme si la moitié d'entre eux étaient à l'abandon. Je me dis qu'il est peut-être trop tôt et qu'à la "campagne", les magasins ouvrent plus tard. J'arrive non sans mal à trouver un petit stand de street-food ouvert, et alors que je pars pour payer, je constate que la vendeuse a déjà fermée son stand et range toutes ses affaires. Je paye mais regrette d'oublier de lui demander pourquoi tout à l'air si mort dans ce coin de la ville.

Aux environs de 11H: j'arrive au marché couvert qui me fait penser aux halles en France, avec une structure peu attrayante en ferraille. Dans une première partie, il y a les grossistes: vendeurs de fruits, de légumes, de piments et de condiments pour la plupart. À côté, espace vêtements, chaussures, jeux et électronique. J'y achèterai enfin un vrai pantalon (99 bahts soit 2,69€), qui ne m'affiche pas comme une touriste. Dans la dernière partie du marché se mélangent vendeurs de poissons frais et séchés, bouchers, et autres vendeurs de nourriture en tout genre, suivit de quelques stands de street-food qui commencent à s'installer.

Après cette virée au marché, je décide de prendre la direction du fleuve, à quelques centaines de mètre de là pour reprendre la direction de l'hôtel et le côté est de la ville, plus riche en monuments et espaces naturels. Le bord du fleuve n'est pas joli en soit, beaucoup de déchets trainent sur le trottoirs et les marches qui descendent vers le cours d'eau. Mais la vue est agréable: la ville se dessine devant moi, et derrière s'éloignent les collines et la nature verdoyante.

Seule vision sympathique de la balade, un temple chinois qui aiguaie la rue triste. Et une bonne surprise en retrouvant un peu de vie dans les petite rues de Nakhon Sawan, une vendeuse de brioche fourrée à la viande, moi qui en rêvait depuis longtemps !

S'en suit un rapide passage à l'hôtel pour changer la batterie de ma caméra déjà à plat au bout de 3-4 heures à peine... Puis me voilà repartie, cherchant désespérément comment traverser la route pour retrouver le parc que j'ai repéré sur google maps. Ayant repéré sur la carte un passage piéton, je m'y rend, traverse la première partie, et me retrouve coincée sur un morceau d'herbe, au beau milieu de plusieurs routes, et pas de nouveaux passage piétons pour franchir la dernière partie. Autant vous dire que j'ai attendu un moment que le flot des voitures se calme avant de pouvoir finalement traverser à la hâte.

Le plus dur étant fait, je rejoins facilement le parc qui entoure un grand lac. Ici, les écureuils sont rois, des mangeoires leurs ont été installés ainsi que pour les diverses espèces d'oiseaux présentes. L'endroit est assez fréquenté, mais suffisamment grand pour ne pas croiser de foule.

Après cette balade reposante, j'entame la route qui va me mener jusqu'au "Wat Khiriwong", le plus haut temple de la ville, non pas par sa taille mais parce que situé tout en haut d'une colline (ou montagne ?).


Le chemin jusqu'au temple n'est pas très bien indiqué, comme tous les sentiers urbains de Thaïlande que j'ai pu faire jusqu'ici, d'où l'utilité d'une carte ! Je traverse plusieurs rues plus animées par rapport aux quartiers de ce matin et rejoins finalement quelques temples, signe que je suis sur la bonne route 😀 Je passe devant quelques bouddhas, suis les drapeaux qui indiquent le chemin jusqu'au temple, et finit par trouver des escaliers qui passent à travers la forêt pour rejoindre le temple et éviter ainsi de marcher en bord de route. Je monte, et monte encore, croise d'autres statues de bouddhas perdues au milieu de nulle part, et suis encore ces interminables escaliers. Encore une marche... et j'y suis! Enfin, presque. Je tombe sur une maison gardée par deux chiens (jamais en laisse et toujours en liberté en Thaïlande) et attends l'arrivée du propriétaire pour calmer les chiens et continuer ma route, indiquée par l'homme qui vit ici. Je gravis encore quelques mètres entre sentiers terreux et route pour cette fois-ci, arriver à bon port.

Au sommet de la montagne, un bouddha doré immense, les jambes croisés. Face à lui, plusieurs sanctuaires et le temple, accompagné des "chedi", ces sortes de cloches dorées surplombées d'une longue pointe. Autour du temple, plusieurs alcôves cachent des bouddha, ainsi que le photo d'un défunt, juste en dessous. Je croiserai un moine qui m'indiquera en thaïlandais qu'il y a un point de vue sur la ville une fois entrée dans le temple.

Le temple, entouré des "chedi" 
À gauche, un "chedi" 
La vue depuis le temple, avec un ciel bien bien pollué... 

L'après-midi est déjà bien entamée lorsque j'entame la descente de la "montagne", par la route cette fois-ci. Je passe devant plusieurs sanctuaires dédiés à bouddhas et d'autres divinités bouddhistes et marche tranquillement jusqu'au parc.

 À gauche, un bouddha au beau milieu des bois / À droite, une statue devant l'entrée de plusieurs sanctuaires

Le soleil disparaît lentement tandis que je traverse le parc, fatiguée par toute cette marche. Et c'est à ce moment-là que je les entends. Au début, je cherche un groupe d'oiseaux bruyants mais en levant la tête, je vois une colonie de chauve-souris accrochées sur les branches des arbres. 🥹 Je me retourne: pas seulement sur un arbre mais au moins 5 ! Elles doivent être des centaines et des centaines, criant les unes sur les autres, se battant par moment pour avoir une place où s'installer. J'ai la bouche grande ouverte, les yeux ronds, les passants doivent se dire que je suis folle, mais ça m'est égal. Meilleure vision de la journée, au delà des temples et des sanctuaires de la journée, pour sûr ! Demain j'y reviendrai avec le bon appareil photo, et je vous montrerai tout ça, promis. 👌

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mars
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Pour cette dernière journée à Nakhon Sawan, j'ai prévu plusieurs visites.

8H30: l'air est encore frais à cette heure-ci, j'en profite pour retourner du côté du parc, car j'ai trouvé plusieurs temples à visiter dans les environs. Au lieu de traverser la route par le passage piéton de l'enfer, j'ai découvert la veille au soir un pont pour piétons qui m'a fait passer la route sans aucun danger, malgré un tout petit détour.

Une fois arrivée au parc, je décide d'initier une première séance photos, tant les écureuils sont nombreux et actifs. Il y en a de plusieurs couleurs (marron et blanc), certains unicolore (marron ou gris) que je ne sais pas s'il s'agit de plusieurs espèces différentes ou simplement d'une étendue de robes de couleur spécifique à cette espèce. Je perds la notion du temple et reste là un moment, à observer ces animaux tantôt mangeant, tantôt sautant dans les branches des arbres ou se courant après avec rapidité.

Les écureuils de Finlayson
Les écureuils de Finlayson (2)
 À gauche, le mainate commun / À droite, la colombine zébrée

Après avoir longé ce nouveau versant du parc, je me promène dans les rues et ruelles de la ville, non sans me rapprocher du temple que j'ai décidé de visiter et finis par me poser pour prendre le petit-déjeuner. Au menu: phad thaï épicé mangé sur un tabouret avec en guise d'assiette, un plateau repas. L'endroit que j'ai choisi ne fait normalement que des plats à emporter, mais la vendeuse m'a offert une chaise et une fourchette pour pouvoir manger sur place 😀

Un autel au "Sawan parc" 

Après ce repas improvisé, il est temps pour moi d'acheter de l'eau (encore et encore) car l'eau prise ce matin est déjà chaude... Je passe devant un café, les photos des boissons me font envie... Allez ! Dernière pause avant d'attaquer la vraie marche de l'après-midi.

Mon café au lait avalé, je me dirige vers le premier temple à quelques centaines de mètres de là. Le lieu est en parti en travaux et les sculptures au-dessus des fenêtres et des portes sont protégées par du grillage afin que les oiseaux ne s'y installent pas. Malgré tout, l'ensemble de temples est impressionnant. Les peintures aussi. Il y a également ce qui dans nos cimetières remplacerait les tombes et les croix: une sorte de pilier en plusieurs morceaux superposés les uns aux autres, blanc pour la plupart, et surmonté d'un "chedi" miniature.

Le " Wat Woranat Banphot", Nakhon Sawan
 À droite, les piliers en guise de sépulture

Le deuxième temple, le "Wat Khao Khop", est un peu plus difficile à atteindre. Je dois continuer ma route au milieu des rues et surveiller régulièrement sur la carte que je me dirige au bon endroit. La carte à l'air d'indiquer que je suis bientôt arrivée. Techniquement oui, j'y suis presque. Seulement, je suis à quelques centaines de mètres EN-DESSOUS du temple. Et oui, encore des marches. Bien que cette fois-ci les escaliers soient joliment décorés avec de la mosaïque dépeignant divers végétaux. En plus de cela, les visiteurs peuvent faire des pauses sur des bancs ombragés installés au fur et à mesure de la montée. J'y rencontrerai un chat câlin, des chiens pas très commodes qui gardent un bouddha géant que je ne verrais que de loin, juste avant d'arriver au sommet.


L'ensemble de temples, sanctuaires et bouddha est un peu moins impressionnant que ceux d'hier, mais ce qui m'aura marqué le plus sont les peintures à l'intérieur des lieux de prières, ainsi qu'un bouddha en particulier.

Peintures et bouddha au "Wat Khao Khop"

J'entame maintenant la descente. Pour tout vous dire, même si la montée est fatigante, elle est moins dangereuse que la descente, qui est bien raide. J'ai réussi à ne pas tomber et essayant de me détacher de la carte, j'ai retrouvé mon chemin jusqu'au fleuve (bon j'ai triché, avec la vue que j'avais au temple, j'ai repéré un peu les lieux 😀 ).

Entre la route et le fleuve, j'ai marché à côté de stands de poissons, ça sentait bien fort, mais j'ai quand même regardé ce qu'ils vendaient: de gros poissons rouge clair, des sortes de gros poissons chats, mais surtout... de grosses grenouilles (ou était ce des crapauds ?). Après ça, plus rien sur plusieurs centaines de mètres. Alors j'ai marché en plein cagnard et je n'avais qu'une hâte, arriver à ce parc où j'avais prévu de me balader.

Déception en arrivant au fameux "parc". C'est une cuve. L'endroit est littéralement creusé dans le sol à plusieurs mètres en dessous de la route. Il y a certes un lac artificiel en plein milieu de l'endroit rempli de carpes koï et d'autres poissons, une cascade en guise de décor, mais le reste n'est que béton peint en beige avec quelques bancs mais peu d'ombre. L'endroit n'est pas très bien entretenu exceptée pour l'eau du lac.

J'achève la balade rapidement et décide de retourner au "Sawan Park" pour une fin d'après-midi de repos et de photos.

Les chauves-souris du "Sawan park" 

Bilan du séjour à Nakhon Sawan: la ville en soi n'a rien d'exceptionnelle, mais quelques sites valent vraiment le coup d'y rester une journée ou deux (les temples et le "Sawan Park" pour sa faune diverses et ses stands de street-food tout autour).

P.S: en finissant d'écrire cet article, j'ai réalisé des recherches sur ces fameux écureuils: il s'agit d'une seule espèce: l'écureuil de Finlayson, généralement de couleur noir ou marron, et plus rarement blancs (du à une anomalie génétique) 😀 Je vous ai également mis en légende les noms des oiseaux rencontrés au parc, mais aussi en Thaïlande de façon générale.

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mars
Publié le 7 mars 2023

Parce qu'un tour du monde a son lot de joie, de merveilles, de rencontres mais aussi de galères, d'imprévus, et parfois d'ennui, ce qui va suivre pour ces trois nuits à Phitsanulok reflète mon sentiment d'ennui.

Que je vous explique. Lorsque j'ai préparé mon voyage en Asie, je n'avais jamais voyagé plus d'une semaine seule à l'étranger. Je n'ai pas l'habitude de prévoir à la dernière minute et aime bien que les choses soient un minimum organisées et préparées. Et c'est ce que j'ai fait pour la Thaïlande: j'avais réservé billets d'avion et chambres d'hôtels, mais pas les transports. J'avais donc prévu un itinéraire plus ou moins flexible en fonction des transports que je trouverais sur place et en fonction des retours que je pouvais recevoir de certains touristes.

Pour la ville de Phitsanulok, j'avais repéré quelques temples et d'autres visites, mais pas grand-chose non plus. Mais une fois le bus parti de Nakhon Sawan et arrivé à destination après 2 heures de route, je me suis vraiment demandé ce que je faisait là.

Rembobinons:

Ce jour-là, je me lève assez tôt pour prendre mon billet de bus direction Phitsanulok. Après un peu d'attente en gare routière, le bus pars finalement aux alentours de 10H. Deux heures plus tard, j'étais arrivée au terminus, mais je n'avais pas vu que le bus s'arrêtait à la gare routière la plus éloignée de la ville, et non pas celle en centre-ville que j'avais repéré sur la carte.

Du coup, obligée de prendre la moto-taxi encore une fois pour rejoindre l'hôtel qui était quand même assez loin.

Arrivée à l'hôtel, je reçois un message du gérant, absent, m'expliquant comment récupérer la clé. Après avoir galéré à comprendre le message et le fonctionnement pour ouvrir la porte principal, je rentre finalement à l'hôtel et pose mes affaires.

Je n'y reste pas et fait mon tour du quartier comme à chaque nouvelle ville. Je longe une rue interminable, avec des magasins et autres structures pour la plupart fermés... Mais rien d'intéressant à l'horizon. Je vérifie sur google maps et repère le fleuve à quelques rues de là: j'espère y trouver un peu plus de centres d'intérêts.

Et enfin: oh, joie, bonheur ! Des stands de nourriture, des temples, et pas mal de thaï qui s'y rendent. En effet dans deux jours, ce sera une journée de célébration (Magha Puja*) pour un bouddha, mais il semblerait que les festivités commencent avant 😁

 À gauche, une statue au "Wat Nang Phaya" / À droite, le "San Lak Mueang Phitsanulok" (le sanctuaire de la ville)

J'ai pu visiter un ensemble de deux temples où les thaïs allaient et venaient, achetant quelques bâtons d'encens déposés dans une sorte de pot en ferraille rempli des cendres qui vont s'accumuler ici pendant plusieurs jours et avec quantité.

Juste à côté se situait le fleuve où les vendeurs de boissons et de nourriture s'alignaient pour vendre leurs produits à tous. Ce jour-là, le business était bon 😁

Le lendemain, en une demi-journée: visites de quelques temples et du quartier près du train avec une portion de marché. J'y mangerai, ferai quelques courses et rentrerai à l'hôtel.

Le "Wat Ratchaburana"
 Autour du "Wat Ratchaburana"

Le surlendemain (et dernier jour à Phitsanulok), j'ai repéré le marché qui était situé juste à côté de la gare. Fruits, légumes, viande, poisson (et l'odeur avec, évidemment 😀 ), repas, jus, café, vêtements: on y trouvait vraiment de tout. À l'extérieur du marché couvert, des stands de street-food. J'y goûterai les bananes frites avec panure aux graines de sésame. Petit-déjeuner complétement validé ! Et convaincue par ma boisson thé / citron de Bangkok, j'ai réessayé une boisson citron / miel: encore une fois, validé, et re-validé 👌

J'ai ensuite traversé la gare sur le seul pont pour piétons du coin, une sorte de vieille passerelle en ferraille rouillée avec un sol gondolé. Le bruit n'était pas rassurant: j'ai préféré me tenir à la rambarde (on sait jamais). Le reste de la ville était plus calme, avec moins de trafic, un peu plus de boutiques ouvertes et plus agréable à visiter. Mais rien d'extraordinaire non plus.

Bilan à Phitsanulok: j'aurais espéré voir plus de choses en 3 jours, mais excepté le marché et la portion de visite près du fleuve avec ses temples, je n'aurais pas trouvé ce que je cherchais. Au final, j'aurais passé mon séjour à 50% dans la ville, et le reste du temps à travailler sur mon blog, mes photos, et mes recherches pour les visites des prochaines villes.

Conclusion: pour ceux qui tiennent vraiment à visiter cette ville pour une raison ou pour une autre, n'y passez qu'une journée, quitte à louer un moto pour s'y déplacer plus facilement.

* "Magha Puja": (https://www.maghapuja.org/fr/) "La Magha Puja est une importante fête religieuse célébrée par les bouddhistes le jour de la pleine lune du troisième mois lunaire depuis plus de 2 600 ans. Elle marque les quatre occasions favorables du temps du Bouddha comme suit : 1. C’était le jour de la pleine lune du troisième mois lunaire 2. Il y avait 1 250 Arahants, les moines disciples éclairés, qui venaient voir le Bouddha sans aucun arrangement préalable, 3. Tous avaient été ordonnés par le Seigneur Bouddha, et 4. Le Bouddha a prononcé un sermon appelé “Ovada Patimokkha” qui comprend l’idéologie fondamentale, les normes morales et la conduite du bouddhisme."

7
mars
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mars
Publié le 9 mars 2023

Après ces trois jours à Phitsanulok, je quitte enfin la ville pour me diriger vers Lampang, me rapprochant petit à petit du fameux triangle d'or.

Sur mon chemin vers la gare, les poissonniers sont en plein travail, certaines portions de rues sentent le poisson à plein nez, l'eau qui sert à les maintenir en vie et à les laver coule sur les trottoirs avant d'arriver jusqu'aux rigoles: bientôt il faudra que je nettoie mes chaussures, où je vais finir moi aussi par sentir la marée 😉 .

Une fois mon billet de train pour Lampang acheté, j'en profite pour faire un peu de monnaie (2000 bahts soit 56€, ajouté à cela 220 bahts de frais!). La prochaine fois, je retirerai plus d'un coup...

8H30: il est encore tôt, et mon train ne part pas avant 13H22. J'ai le temps de faire une pause petit-déjeuner au stand d'une dame qui me fait un café et m'offre en plus, le thé. La journée commence bien 😀 Après ça, je lui achète un petit gâteau (je ne saurais jamais de quoi il s'agit exactement, malgré le fait qu'elle ait cherché à demander à un autre thaï de me traduire le nom de ce fameux gâteau, mais j'ai été touché par cette attention).

Pendant plusieurs heures, j'ai eu le temps de retourner au marché à côté de la gare pour me dégourdir les jambes et ait eu tout le loisir d'observer le va-et-vient des usagers du train.

Grâce à ça, j'ai pu observer un petit rituel: il y avait un moine face à moi qui attendait son train pour Lopburi (mon thaï s'améliore, j'arrive à comprendre ce que les gens se disent entre eux !). Une dame est venue lui apporter de l'eau mais pour se faire, elle a retiré ses chaussures avant de s'approcher de lui, de lui déposer la bouteille, de le saluer mains jointes devant la tête, puis est retournée mettre ses chaussures. Après ça, elle est venue lui parler, sans s'asseoir à côté de lui et en gardant une certaine distance. J'ai encore pleins de choses à apprendre des rituels thaï et bouddhistes😀

13H40: le train part avec un peu de retard pour Lampang. À l'intérieur, tout est climatisé, rajouté à cela des ventilateurs au plafond. Je suis assise à côté d'une thaï, même elle se plaindra du froid à cause de la ventilation trop forte ^^. Pendant le trajet, pas de vendeurs ambulants. À la place, le prix du billet inclus le repas (riz, sauce maquereau et moules), l'eau et le café ou le thé, et quelques gâteaux. Régulièrement, les employés passent dans les rangées pour récupérer les déchets. Service au top 👍

Pendant le trajet, j'ai pu discuter avec ma co-voyageuse. Le dialogue est toujours un peu compliqué, mais j'ai bien compris qu'elle me parlait tantôt du paysage, tantôt d'elle; je lui ait posé quelques questions maladroite, m'a répondu en thaï, et j'ai compris des moitiés de réponses, mais c'était très agréable 😀. Un peu avant de partir, elle m'a tendu un pendentif à l'effigie d'un moine, un cadeau pour ma gentillesse. Je n'ai trouvé aucun autre moyen de la remercier que d'essayer de communiquer avec elle encore, de m'intéresser à elle et son pays 🥹.

17H50: finalement rrivée à Lampang et premier "songthaew" (sorte de tuk-tuk mais moins cher et moins touristique que les tuk-tuk de Bangkok) pour retrouver mon hôtel, alors que la nuit ne va plus tarder.

Bilan de cette journée transport: aucune visite, mais pas mal de beaux paysages (même si j'ai moins pu en profiter qu'avec les autres trains car celui-ci était légèrement plus rapide) mais surtout de très belles rencontres 😀

8
mars

8H30: je commence bien ma journée avec mon évier qui ne s'écoule plus. Impossible de libérer l'eau, du coup, passage à la réception pour régler ce problème 😓 L'incident sera réglé dans la matinée 👍

Ce matin là, je visiterai plusieurs temples dont: le "Wat Srichum" et le "Wat Chiang Rai".

 le "wat srichum"

Plus je visite de temples dans la "campagne", plus je me rend compte que de nombreux temples ne sont entretenus qu'à moitié. Souvent, l'édifice principal (à savoir le lieu de culte principal) est le mieux entretenu. Pour les autres édifices, la nature reprend ses droits, des plantes de toutes sortes y poussent autour et dessus, et les oiseaux s'y installent confortablement. Les peintures sont souvent écaillées, et les restes de quelques structures en décrépitudes s'amoncèlent en plusieurs petits tas. Malgré tout, les allées restent propres tout comme l'intérieur des temples, où chaussures y sont interdites et où le balais est passé régulièrement. Pour la poussière, en revanche, cela dépend des endroits.

Le "Wat Chiang Rai" était quand à lui bien mieux entretenu, bien qu'en travaux. J'y ai croisé un moine qui parlait un peu anglais et nous avons pu échanger sur le temple et sur ses activités. Il m'expliquera que c'est lui qui s'occupe principalement des espaces verts, alors qu'il revenait il y a peu d'un séjour à Chiang Mai pour rapporter des fleurs et autres végétaux à planter tout autour du temple.

Le "wat chiang rai" 

11H30: j'ai continué ma journée avec un bon repas dans un petit restaurant thaï très calme, sans aucun touriste aux alentours avant de reprendre mon tour en ville qui sera écourté: j'avais l'estomac en vrac 😓

Pour finir la journée, et après une pause de quelques heures à l'hôtel pour me remettre de mon mal de ventre, j'ai préféré évité les grandes escapades et me rendre au centre commercial à une centaine de mètres à peine de l'hôtel. Je pensais y trouver quelques vêtements pour faire un roulement dans mes tee-shirts: je n'ai rien trouvé à mon goût. Pour le reste, tout est plus cher qu'en ville (environ 2 fois plus), surtout pour les restaurants et quelques magasins de vêtements de marques.

Remarque de la journée: la ville a beaucoup de temples d'inspiration chinoise je trouve, et beaucoup de magasins de vente de bijoux en or tenu par des chinois (4 dans la même rue !!!). Il va falloir que je me renseigne... 🤔 Toujours aucun touriste (ou presque).

9
mars
9
mars
Publié le 12 mars 2023

Ce qui devait arriver, arriva... J'ai été malade la veille et une bonne partie de la nuit. Résultat, j'ai très mal dormi, et j'ai toujours l'estomac un peu barbouillé. Quand à savoir si c'est le fait de manger épicé, ou un aliment en particulier, je ne le saurais jamais.

Vers 6H00: impossible de me rendormir, du coup, j'essaie de terminer mon blog et de charger quelques photos. Mais évidemment, internet est lent, et le site fini par bloquer 😡 Après ça, j'essaierai de me reposer encore un peu: impossible. J'en ai profité pour faire ma lessive (je n'avais que ça à faire) en attendant de me sentir un peu mieux.

9H00: la lessive enfin faite et l'estomac calmé, je pars prendre le petit-déjeuner dans un restaurant proche de l'hôtel. La communication est encore compliquée, mais j'arrive tout de même à commander mon repas: poulet au lait de coco, un vrai régal !

Pour cette dernière journée, j'aurai le temps de visiter le "Wat Chai Mongkol", un temple très sobre en apparence, le terrain tout autour recouvert d'herbe sans aucune autre plante, mais dont une salle à l'étage de la bâtisse fera la différence. Le plafond est décoré avec finesse et dans une partie fermée par des grilles, quelques bouddha tiennent lieu de décoration. Pour la visite, j'aurais le droit de passer outre les grilles, ouverte avec gentillesse par le moine en charge des lieux. Ce temple change des autres visités jusqu'alors, car la bâtisse que j'ai visité est de style birman, car, comme je l'apprendrai plus tard dans la journée en visitant le musée de la ville de Lampang, la ville (ainsi que d'autres région de la Thaïlande) fut autrefois gouvernée par les Birmans.

Après cette belle découverte, je continue ma balade dans des petites rues de la ville, constatant que très peu de magasins sont ouverts et que certaines rues sont désertes. J'y achèterai mon premier smoothie à la pastèque, sur un petit stand de fruits. 😊

Enfin, je retrouve mon chemin jusqu'au musée de la ville de Lampang, devant lequel des calèches tirés par des chevaux s'alignent en attendant les visiteurs. Le musée est assez petit, très peu d'objets et de vrais leçons d'histoire, mais le lieu est adapté aux enfants, avec quelques légendes liées au bouddhisme et à ses dieux ainsi qu'à l'histoire de l'évolution de la ville avec une projection animée.

Je retournerai finalement à l'hôtel en milieu d'après-midi, encore fatiguée de la mauvaise nuit passée.

10
mars
10
mars
Publié le 13 mars 2023

Encore une fois, levée assez tôt pour acheter un ticket de transport direction ChiangMai, dernière grande ville avant mon séjour prochain à ChiangRai, la ville la plus au nord que j'ai prévu de visiter.

8H45: j'arrive à la gare routière, mes deux gros sacs sur le dos, et j'arrive à trouver immédiatement le guichet du bus pour ChiangMai. Là, tout va très vite. Alors que je fais la queue avec d'autres personnes pour prendre un ticket de bus, une dame passe à côté de nous et demande si l'un d'entre nous part pour ChiangMai. Je réponds que oui et ni une ni deux, me voilà à la suivre pour prendre un transport dont je ne connais pas la nature, mais qui, je le comprends plus ou moins, doit bientôt partir. Et bientôt, ça voulait dire maintenant. On arrive sur le parking, elle me demande 89 bahts - 2,41€ (moins cher que le prix du bus que je devais prendre) et fais un signe à un mini van de s'arrêter. Là, j'ai percuté. Le mini van n'était pas plein et elle cherchait tout simplement à rentabiliser la course en remplissant les sièges vides. J'étais à peine monté dans le van, pas encore assise, que le conducteur a pris la route, pressé. Il était tout juste 8H50.

Au final, je serais partie plus tôt que prévu, et j'aurais même fais des économies. En Thaïlande, ça rigole pas ! Rapide, et efficace. 👌

Bon, pour la vue, on repassera. J'ai surtout vu la route, vu le conducteur répondre au téléphone en roulant, et vu difficilement les montagnes cachées derrière le nuage de pollution qui s'est abattu sur la Thaïlande depuis quelques jours, mais qui ne fait qu'empirer.

10H à peine passée, le van arrive déjà à ChiangMai et premier repas de la journée au bord de la gare (je suis partie tellement vite le matin même que je n'ai eu le temps ni de manger, ni d'acheter à boire!). Tout autour, des taxis thaï (sortes de tuk-tuk) attendent les voyageurs, hélant, claxonnant et faisant des signes de la main pour attirer l'attention d'un potentiel client.

Plutôt que de prendre le taxi, je décide de marcher un moment pour profiter de l'ambiance de la ville. Après tout, il est encore tôt, je prendrais le taxi lorsque j'en aurais vraiment marre de mes 12 kilos de bagages.

10H50: sur la route, j'ai craqué. Non pas à cause de mes bagages, mais parce-que j'ai repéré un restaurant à peine une demi-heure plus tard, du coup, j'ai encore mangé et j'ai même retrouvé ma boisson préférée: ce fameux thé violet au citron qui m'avais tant séduite à Bangkok (nom de la fleur pour faire cette boisson: pois bleu).

Le ventre bien bien rempli, j'ai rejoins l'hôtel, me suis posée au parc "Kaliwa" (pas très calme avec la route juste à côté) et après avoir visité une partie du quartier, retiré un peu d'argent, j'ai fini par terminer ma journée avec un bon repas dans un petit restaurant familial.

11
mars
11
mars

L'hôtel, pas terrible. J'ai moyennement bien dormi, entre les allers et venues des autres voyageurs, la lumière allumée qui passe à travers la porte, le bruit de la route, mais surtout... les vibrations des haut-parleurs d'une boîte de nuit ou d'un restaurant qui a vibré dans mes oreilles un certain moment, même avec les boules quies...

C'est donc légèrement fatiguée mais excitée à l'idée de découvrir une nouvelle ville que je quitte l'hôtel sous une légère brise matinale qui malheureusement, ne durera pas.

Aujourd'hui, visite de plusieurs temples, chacun de style différent, entre escaliers en mosaïque; statues en bois, en pierre, noire, blanche, dorée; bouddhas de toutes tailles et aux expressions diverses, au milieu du flot de touristes que je retrouve finalement.

Sous une telle chaleur (plus d'une trentaine de degrés, sans vent, le soleil pourtant caché derrière l'épais brouillard de pollution), une petite pause glace s'est imposée avant un bon restaurant (toujours loin des touristes comme à mon habitude).

La journée s'est poursuivit ainsi, entre pauses boissons (premier thé vert goûté et approuvé 😀 ), visites de temples et arrêt lessive ! (parce-qu'avec salle de bain commune, c'est plus compliqué).

Et quoi de mieux qu'un bon repas au même restaurant familial de la veille, avant de profiter (je l'espérai) d'une bonne nuit de sommeil.

12
mars

Une nouvelle fois, j'ai très mal dormi... Du coup, à 3h du matin, je cherchais des hôtels encore libres et pas trop chers pour pouvoir (je l'espère), me reposer vraiment.

À 8H du matin, je pars demander à un hôtel que j'ai repéré sur booking s'il y a toujours des chambres disponibles (parfois, éviter de réserver sur booking permet de faire quelques économies et de rapporter plus au gérant de l'hôtel). Premier hôtel, plus de chambres... Heureusement, j'en avais repéré un autre. Et cette fois-ci, c'est la bonne 😀 Je paie pour mes trois dernières nuits à ChiangMai et retourne chercher mes affaires à mon ancien hôtel et faire le "check-out".

Nouvel hôtel: Ok. Et j'ai enfin compris comment fermer la serrure grâce à l'un des employés (d'habitude, ça ne marchait jamais).

Ce jour-là, il fait une chaleur atroce, le ciel est gris et l'air est très lourd. Apparemment, ils prévoient de la pluie pour demain.

Je ferais quand même pas mal de marche, je goûterai à la soupe de queue de bœuf et à la brioche de pâte de haricots rouges: un repas encore au top ! Je testerai également ces sortes de beignets au poulet (de l'extérieur, on dirait une sorte de chausson au pomme mais en beaucoup plus petit). Pas trop validé: plus de feuilleté que de fourrage...

Une fois n'est pas coutume, je ferais un arrêt boisson. Aujourd'hui, jus de coco bien bien glacé!

En milieu d'après-midi, après avoir bien sué, je retournerai à l'hôtel pour n'en ressortir que plus tard le soir afin visiter le marché de nuit. L'endroit était quasiment vide, mais j'ai quand même trouvé un tee-shirt sympa 😀

Quelques photos du temple du jour (je n'arrive plus à retrouver le nom sur google maps...)

 Temple à ChiangMai
13
mars

Ce matin, départ sous la pluie. Pourtant, moi comme d'autres touristes seront assez courageux pour profiter d'une journée couverte et pluvieuse, certes, mais rafraichie. Après 3 semaines passées sous la chaleur de Thaïlande, avec très peu de vent frais et pas une goutte d'eau, cette fine pluie arrive à point nommée.

Aux environs de 9H: pour bien commencer, un repas chaud avec viande et sauce au curry, plat unique du restaurant.

Après ça, je me balade dans les rues jusqu'à tomber sur une vendeuse de produits frits: bananes et patates douces. J'avais déjà goûté les bananes frites à Phitsanulok, alors je me laisse tenter par les patates douces. Et j'ai bien fait, c'était vraiment bon 😀

Je visiterai ensuite un temple, le "Wat Phan On", premier havre de paix en plein centre-ville, le temple alliant calme et sérénité, édifices religieux, statues le long d'un muret de briques rouges et même un petit stand de nourriture pour 20 bahts le plat seulement (0,54€) !

 Le "Wat Phan On"

Je poursuivrai ma visite des temples avec le "Wat Jet Lin": deuxième havre de paix avec son étang situé juste derrière le temple pour ceux assez curieux de visiter les alentours. D'énormes poissons chats (je crois) habitaient ces lieux, le tout agrémenté de nénuphars et autres plantes autours des passages servant à contourner le plan d'eau. J'ai passé le chemin en bambou qui traversait l'étang en son centre: ça bougeait beaucoup, ça craquait énormément, j'ai hésité à faire demi-tour mais j'étais déjà à mi-chemin. Après tout, si le passage était ouvert, c'est que ça devait être sûr, non ?

Le "wat jet lin" 

J'ai continué ma visite du centre-ville puis je suis retourné manger à ce fameux restaurant à côté du temple. J'y ai très bien mangé, et pour pas cher 😀 En revanche, gros mangeurs s'abstenir, la portion n'est pas énorme, mais le goût vaut le détour.

Après les temples, je voulais visiter un marché que j'avais repéré sur la carte: c'était quitte ou double. Soit j'avais de la chance et le marché était plein, soit je n'en avais pas. En Thaïlande, on ne sait jamais. Il y a quelques années, peut-être que les marchés étaient plus fréquentés mais j'ai remarqué que beaucoup d'entre eux sont à moitié désertés... Et ce jour-là, pas de chance, marché quasiment vide... Quelques vendeurs de légumes, des vendeurs de gâteaux et de fruits, mais très peu.

Heureusement dans la soirée, je me suis rattrapée avec le marché de nuit que j'avais visité la veille à côté de mon hôtel (Anusarn market). Cette fois-ci, je m'y suis rendue une fois la nuit tombée et les commerçants étaient au rendez-vous: vêtements, bijoux, sacs, accessoires en tout genre, stands de nourriture, une rangée de vendeurs de tableaux. ça faisait plaisir à voir !

Je me suis installée ici pour la soirée, dégustant mon repas de riz, de légumes et de sèche devant la scène sur laquelle jouait une jeune étudiante. Après ça, petite douceur avec un dessert à la pâte saveur coco et fourrée avec divers aliments (je n'ai reconnu que le maïs dedans, pour les autres, je ne sais pas ^^).

Pêlemêle de photos prises dans différents temples:

14
mars

8H30: le rythme maintenant bien pris, je pars suffisamment tôt pour entamer une petite randonnée à l'ouest de ChiangMai. Pour éviter d'arriver avant les premières chaleurs, je décide de prendre un tuk-tuk direction le parc national de Doi Inthanon, à plusieurs kilomètres de là. Le chauffeur me dépose à l'entrée du zoo de ChiangMai: il ne peut pas aller plus loin, la côte est trop raide, le tuk-tuk n'est pas adapté pour ça.

Une fois mon porte-monnaie délesté de 200bahts (~5,46€ pour 20 minutes de route), je prends la route, à pieds, direction l'entrée du parc. J'avais d'abord prévu de visiter le "Wat Phrathat Doi Suthep", temple qui se trouvait sur un sentier de randonné proche du lieu où le tuk-tuk m'avait arrêté. Mais je me suis vite rendu compte que d'autres véhicules (songthaews) attendaient pour emmener les visiteurs jusqu'au temple ou du moins jusqu'à l'entrée du sentier menant au temple. En effet, il y avait encore une portion de route à monter (sans passages pour piétons) et le songthaew était le seul moyen de locomotion. Au final, plutôt que de prendre un autre moyen de locomotion, j'ai préféré emprunter le deuxième sentier menant à une "cascade" et à un chemin pédestre en forêt.

Pour la cascade de "Huai Kaeo", rien de différent de ce que l'on peut voir en France (dans les Pyrénées par exemple), mais la balade en forêt était très agréable malgré le manque de panneaux et un chemin parfois peu, voire pas du tout entretenu. Pour ceux que la balade tenterait, attendez vous à voir des troncs d'arbres au milieu de la route, des plantes qui envahissent le sentier, quelques bruits d'animaux étranges et des déchets malheureusement disséminés ici et là le long du chemin. Pour les amoureux d'insectes, papillons et libellules seront vos compagnons.

Le parc national de "Doi Inthanon" 

En fin de matinée, retour vers la ville avec une pause café au "Huai Kaeo Arboretum", un petit parc ludique qui explique la croissance des arbres et leur rôle primordial au sein de la nature. Le côté nord-ouest de la ville a son charme: j'y ai visité un ensemble de temples (le "wat santitham) avec l'un d'eux orné de bouddhas quasiment jusqu'à son sommet; j'ai enfin trouvé un marché "de jour" couvert (marché de Siriwattana) avec des stands partout et pas mal de visiteurs (thaï pour la plupart) où j'y ai fait mon repas du midi avec au menu: nems, brioche fourrée à la viande et des sortes de mini crêpes croustillantes avec une crème sucrée en guise de garniture (avec d'autres choses au milieu dont je ne connais pas le nom ^^).

Les temples au "Wat Santitham" et les reliques de moines (dernière image)

En milieu d'après-midi, je suis retournée à l'hôtel déposer mes affaires et ait pris le temps pour un massage des pieds et des jambes pendant une bonne heure 😀

19H: c'est détendue et reposée que je suis retournée au marché de nuit "Anusarn" pour y faire mon dernier repas de la journée (viande et brocolis servis dans un plat en terre cuite). Il se trouve d'ailleurs que le restaurant où j'ai mangé cette fois-ci était celui de la famille de la chanteuse qui animait le marché hier soir et aujourd'hui 😀

15
mars
15
mars

8H: heure du départ, direction la campagne et deux jours loin du tumulte des grandes villes!

Après avoir rejoins la gare routière en tuk-tuk, me voilà, à peine une demi-heure plus tard, dans un bus direction ChiangRai dont je serais la seule à ne faire que la moitié du trajet pour me retrouver perdue au milieu de nul part, sans gare routière, ni gare ferroviaire, et déposée au bord de la route, près du marché de la ville. Sur la route, des montagnes, des montagnes, et encore et toujours des montagnes 😊. Le tout sur une route en zigzag, le bus peinant à monter, et assise à côté d'un petit garçon qui finira par tomber malade. Autant vous dire que la glace qu'il a mangé au début du trajet n'a pas survécu dans son estomac aux mouvements intempestifs du bus à chaque virage. 🤮

Moins de 2 heures plus tard, me voilà déjà arrivée à bon port. Je n'ai qu'à rejoindre le trottoir opposé et me voilà au milieu du petit marché de cette ville campagnarde en bord de route. Comme tous les marchés, vendeurs de légumes, de fruits, de gâteaux, de fruits secs, jeux, etc. Ici, je crois que je suis la seule touriste, et je n'ai pas l'impression qu'il en vienne beaucoup. Aussi, la plupart des gens se retourne vers moi lorsque je passe, certains semblent surpris, d'autres sourient, tout simplement.

11H passée, je me mets en quête d'un restaurant. Je n'ai pas encore mangé ce matin, et je commence à avoir les crocs. À cette heure-ci, pas mal de magasins et de restaurants sont encore fermés. Heureusement, je découvre un grand restaurant familial couvert où j'y mangerai très bien, malgré un manque de compréhension entre les propriétaires ne parlant pas anglais et moi baragouinant quelques mots de thaï. Au final, on en aura tous rigolé et j'aurais quand même mangé 😀.

Mon repas avalé, je vois la propriétaire de "l'hôtel" qui arrive dans le restaurant. En effet, je l'avais contacté un peu plus tôt car le lieu où je vais loger pour les deux prochaines nuits n'est pas tout à fait dans le centre-ville, et mes bagages commencent à peser lourds.

Sur la route, rizières, petites maisons perdues et routes légèrement crevassées se succèdent, jusqu'à arriver au paradis. J'ai loué pour deux jours un séjour en bungalow en bambou (chambre, salle de bain et terrasse) juste à côté des rizières, et des champs de cultures de fruits (mandarines et autres). Ici, les propriétaires cultives plusieurs sortes de salade et semble assez indépendants. Il y a plusieurs arbres fruitiers (dont celui du durian), un accès à l'eau courante et à l'électricité, et la chambre est également doté d'une télé (que je n'utiliserai pas) et d'internet (ça par contre, indispensable 😀 ).

 Mon bungalow pour 2 nuits, et le tour de la propriété

Une fois installée, je fais le tour du propriétaire (plusieurs bungalows individuels et quelques maisonnettes de l'autre côté du terrain), mais je ne croiserai que quelques oiseaux, et pas un seul locataire. J'en profite pour faire une sieste, prévoyant de me lever une heure plus tard pour aller chercher le repas du soir.

Le "Bulbul orphée"

18H: me voilà réveillée, il fait bientôt nuit et j'ai dormi 4 heures! Je vois la propriétaire passer avec trois touristes français (probabilité de trouver des français dans une ville perdue le même jour alors qu'il n'y a personne d'autres ? Très, très fine). Une fois qu'elle a installé les nouveaux arrivant, elle vient me demander l'heure à laquelle je souhaite prendre mon petit-déjeuner et j'en profite pour lui demander si c'est possible de manger ici ou s'il y a la possibilité de se faire livrer un repas. Elle me propose de commander pour moi un "pad thaï" (nouilles aux crevettes, sorte de barragane et pleins d'autres choses dedans) et va même me le chercher elle-même en voiture. Ce soir, c'est donc repas à la belle étoile avec pour bruit de fond, le chant des grillons, le piaillement des oiseaux, et un certain lézard qui chante étrangement et assez fort, mais que je ne verrais jamais.

P.S: j'ai appris que c'était un lézard le lendemain, grâce aux français qui voyagent en Asie depuis plusieurs mois et qui ont déjà entendu la bête 😀

Avant d'aller me coucher, découverte d'un lézard tombé dans les toilettes: j'ai mis un bon quart d'heure avant de réussir à la sortir de là. Il était tout apeuré et n'arrêtait pas de glisser même si je le poussais avec des bâtons.

Le lendemain, réveil vers 7H et petite balade matinale pour profiter de la nature au réveil, avec des oiseaux que je n'avais pas encore vu en Thaïlande, ni même l'après-midi de la veille.

8H: petit-déjeuner (riz, salade, œuf au plat et café), très vite rejoins par les français arrivés la veille. Du coup, on a discuté une partie de la matinée ensemble, partagés nos itinéraires, nos expériences et notre ressenti. ça m'a fait du bien de pouvoir discuter avec des français aussi intéressés par l'Asie et en quête de sorties hors des sentiers battus.

Après nous être séparés, je suis partie en direction de la ville avec un vélo gentiment prêté par la propriétaire. Elle m'a d'abord proposé une moto ou un scooter mais dans le doute, n'ayant jamais conduit de moto, j'ai préféré la sureté du vélo, malgré la pénibilité de la chaleur en Thaïlande. Et c'était parti pour plusieurs kilomètres, longeant d'abord les rizières, croisant quelques échassiers de loin ainsi qu'un troupeau de buffles (😍), puis trajet en bord de route et passage dans quelques ruelles afin de découvrir un temple gardé par quelques chats et plusieurs chiens. Ensuite, retour vers la ville pour le repas du midi, non sans m'être faite "accoursée" par un chien qui gardait sa maison en bord de route. Décidemment les chiens en Thaïlande, ça rigole vraiment pas.

 Buffles près à quelques centaines de mètres des bungalows
Le " Wat San Sali"

Après avoir pédalé encore un peu, je suis rentrée au bungalow sur les coups de 13H. Il faisait vraiment chaud, et j'avais tout de même parcouru pas mal de kilomètres, entre route lisse, chemins escarpés, en montée comme en descente. J'en ai profité pour m'installer confortablement, entre lecture, écriture et photographie.

 À gauche, je ne sais pas encore ^^ / À droite, le "bulbul orphée" à nouveau

15H30: cette fois-ci, pas de sieste. J'ai prévu le coup et ne compte pas m'endormir comme la veille jusqu'au coucher du soleil. Je reprends le vélo et croise mon premier serpent qui traverse tranquillement la route: bien évidemment, j'ai arrêté de pédaler et j'ai gentiment attendu que le reptile s'en aille. Hors de question de tenter le diable et de me faire mordre par je-ne-sais quelle espèce de serpent. Je rejoins ensuite une petite épicerie à 3 kilomètres de là, me ravitaille et m'arrête de nouveau sur un modeste stand de nourriture pour quelques brochettes de viande et de champignons, non sans m'être faite de nouveau accourser par un chien quelques minutes avant... 😱 Finalement, me voilà de retour aux environs de 16H30.

17H30: heureusement que j'avais fait mes courses juste avant ! D'un coup, le tonnerre s'est mis à gronder et quelques minutes plus tard, une belle averse tombait sur la ville de Wiang Pa Pao. Sur ce coup là, j'au eu de la chance, sinon je serais rentrée sous la flotte 😓

Je finirais ma journée comme la veille, travaillant sur mon blog et mes photos aux sons des animaux de la campagne thaïlandaise.

17
mars

7H30: dernier réveil à la campagne, au milieu de la brume matinale. Cette nuit, les lézards s'en sont donnés à cœur joie et ont couru sur le toit du bungalow, sur ma porte et ma terrasse plusieurs fois. J'ai bien cru qu'ils allaient finir par trouver une entrée à la chambre 😅 Après avoir pris mon petit-déjeuner seule (pas un touriste à l'horizon, ni étranger, ni thaï), j'en profite pour passer ma dernière demi-heure à prendre quelques photos, avant que la propriétaire me dépose devant "l'arrêt" de bus pour ChiangRai. Et quel arrêt ! Pour notifier du passage du bus, une affiche était collée sur un rideau de fer d'un magasin, le tout en thaï, sans horaires, ni prix, ni allure du bus. Heureusement pour moi, la propriétaire doit avoir l'habitude et a hélé le bus lorsqu'elle l'a vu arriver.

Après avoir fait mes adieux, je monte dans le bus toutes vitres et porte ouvertes, et une dame me fait signe de m'asseoir derrière elle. Pendant plusieurs minutes, je me demande comment cela se passe pour le paiement. À l'arrivée ? Lors d'une pause sur le trajet ? Enfin, la dame revient vers moi, et c'est elle qui calcule l'addition en fonction de la destination et récolte le paiement.

Après ça, je verrais cette dame passer dans les allées à chaque nouvelle arrivée, le bus s'arrêtant régulièrement au bord de la route pour récupérer des passagers. Parfois, l'arrêt est marqué d'un abri, d'autres fois, les gens font un signe au chauffeur qui s'arrête tout simplement au bord de la route.

J'ai de loin préféré cette deuxième portion de trajet à la première depuis Chiang Mai jusqu'à Wiang Pa Pao:

  • raison n°1: le prix. Pour une distance quasi identique, j'ai payé 196 bahts la première moitié, contre 55bahts pour le reste. Certe, j'ai passé 1H30 en 1er puis à peine plus de 2H en 2ème, mais ça fait une sacrée différence.
  • raison n°2: le confort. Le premier bus avait beau être moderne, les sièges n'étaient pas confortables, et le trajet pas spécialement agréable (sauf pour les paysages). Dans le deuxième bus, malgré la vétusté du véhicule, les sièges étaient plus confortable, et j'avais deux places pour moi toute seule !
  • raison n°": l'ambiance. Pendant une bonne partie du deuxième trajet, j'avais droit à de la musique thaï depuis les enceintes du bus. Que demander de plus ?

11H passée: arrivée en gare de ChiangRai où j'ai prévu de passer 3 jours avant de redescendre en direction de Bangkok. Et quoi de mieux qu'un bon repas pour reprendre des forces ? Au menu: riz, légumes et viande grillés, le tout relevé de poivre (ça passe mieux que le piment 😀 ). La gérante du restaurant a même pris la peine de me traduire plusieurs mots en thaï que j'avais utilisé en anglais, le tout en voyant que je connaissais déjà quelques mots thaïlandais 👍. J'ai noté le nom du plat, j'ai appris à dire "glaçon", et pour le reste, je connaissais déjà. Ensuite, direction l'hôtel pour le check-in et retour en ville après une pause digestion.

14H: je pars dans le but de visiter le quartier ainsi qu'un temple proche de là. Mais après quelques minutes de marche, je me rends compte que je suis en pantacourt, les jambes à découvert: impossible de visiter un temple dans cette tenue... Du coup, retour à l'hôtel pour me changer, sans oublier une pause café au lait pour se rafraichir.

Convenablement habillée, je pars visiter les environs, un marché de jour sur le point de fermer, ainsi que le temple "Phra Kaeo" et son musée.

 Le "wat phra kaeo"
 Le musée du "wat phra kaeo" avec des bouddhas de plusieurs époques, sur plusieurs supports

La nuit approche, je me rends enfin au marché de nuit, assez petit et où je n'y trouverai pas mon bonheur. ça ne peux pas être toujours parfait 😉.

18
mars
18
mars

Comme à mon habitude, levée tôt ce matin et départ de l'hôtel aux environs de 8h - 8h30. À cette heure-ci, très peu d'endroits sont ouverts (tout magasins confondus, même les lieux de restauration). Plutôt que de commander à manger au premier restaurant que je trouve, je décide de marcher un peu, sous la "fraîcheur" matinale, en me rapprochant tranquillement du temple bleu.

Temple dans ChiangRai 

Très rapidement, je m'éloigne du cœur de la ville pour me retrouver dans des rues assez vides, dépourvues de touristes, mais avec une circulation routière qui s'intensifie. Je m'arrête finalement pour ma pause déjeuner, dans le restaurant de deux dames dont le linge est étendu dans la salle de repas, la cuisine à quelques mètres de là, et pourvu d'une seule table. J'y ai goûté mes premiers "dim sum", des sortes de ravioles à la pâte jaune et rempli de viande hachée, le tout cuit à la vapeur et servi avec un petit bol de sauce soja. C'était pas mauvais, mais ça n'a pas été le meilleur repas du séjour non plus, mais ça fait du bien pas où ça passe! J'ai payé 30 bahts pour ce repas, soit 0,83€, et j'ai même eu droit à un gâteau au sucre roux et au sésame que la cuisinière ne m'a pas faite payer. Le gâteau était très bon, et très bourratif : un suffit largement 😁

Je reprends ma route.

Pas très rassurée, je passe un pont qui traverse la rivière "Kok" et dont le passage à l'air abandonné par les piétons. Je marche vite, les yeux rivés sur la route en face de moi et arrive en fin au bout du chemin. Je traverse une grand avenue: il n'est pas encore 10h, et beaucoup de magasins sont toujours fermés. Sur la plupart, il y est écrit comme heure d'ouverture 10h30.

Enfin, j'arrive au temple bleu, non sans avoir profité de la vue de quelques oiseaux, dont une huppe 😁.

L'endroit ne grouille pas autant de touristes étrangers qu'à Bangkok, et il y a même un certains nombre de thaïlandais qui viennent se prendre en photo dans le temple principal et à côté de plusieurs édifices (fontaine, statues, etc). L'endroit en soi n'est pas très grand, et la visite est non seulement gratuite (pour un lieu touristique c'est assez rare) mais aussi rapide. Comme dans tous les temples, des boîtes de dons sont disséminées à divers endroits afin de financer les travaux permettant de garder les lieux en bon état de conservation.

Le temple bleu, Chiang Rai

11h30: après ma visite du temple, je prendrais un tuk-tuk direction le musée des tribus du nord de la Thaïlande, à quelques minutes de là. Les courses en tuk-tuk sont assez cher (par rapport aux autres transports thaï) et souvent, le prix de base que l'on me propose, qu'importe la distance ou le temps (dans la limite du raisonnable évidemment) est de 100 bahts. Pour ce trajet de 5 minutes à peine, j'ai réussi à négocier pour 20 bahts de moins, ce qui me laissait tout juste assez pour payer le musée et un repas.

Arrivée devant l'entrée du musée, j'attends un moment avant que la personne en charge de l'accueil ne me reçoive. Ici, aucun touriste ni même locaux, si ce n'est les deux personnes qui quittaient le bâtiment au moment de mon arrivée. J'ai l'impression que le lieu n'est pas très fréquenté. Pourtant, en guise de présentation des tribus, une vidéo en plusieurs langues est proposée (dont en français), et malgré la datation du reportage, les informations sont très intéressantes. Je n'aurais pas tout retenu mais j'aurais noté différentes catégories de tribus du nord et limitrophes des frontières avec la Birmanie et le Laos, les différences par leurs coutumes, leur mode de vie et certaines de leurs croyances, mais aussi une variation du langage. Leurs vêtements traditionnels, principalement utilisés lors de cérémonies ou autres festivités, sont également uniques pour chaque tribu. Le musée traite principalement des différentes tribus au sein de la Thaïlande ainsi que des tensions autour de la production et de la consommation d'opium. Comme souvent, il aura fallut que les colons y rajoute leur grain de sel...

J'y aurais appris que l'une des tribus (karens à longs cou ou "femmes girafe") que l'on peut rencontrer lors des tours proposés par plusieurs centres de tourisme ou par les hôtels eux-mêmes, aurait été importée depuis l'étranger (Birmanie) pour "servir" le tourisme. En faisant des recherches complémentaires, j'ai également trouvé que des membres de cette "tribu" aurait quitté la Birmanie à cause des conflits au sein du pays. Que la vérité soit d'un côté ou de l'autre, il semblerait actuellement que cette minorité ethnique soit utilisée à des fins purement touristique...

D'ailleurs, le musée que j'ai visité propose des visites dans le nord du pays à la façon d'une agence de voyage, mais ne propose apparemment pas de visite au sein de cette tribu.

Tout aussi troublant pour moi, le musée semble promouvoir l'utilisation des éléphants comme moyen de transport et d'activité touristique, sous-entendant que sans ça, les villageois proposant ces services et les animaux utilisés pour cette activité n'auraient plus de ressources pour survivre. Aucune précision en revanche si le lieu soutien tout type de "randonnée" à dos d'éléphants ou seulement celles des tribus du nord ou de villages isolés...

Après cette visite riche en informations et un bon repas, petite grimpette (facile à côté de celles sur Nakhon Sawan qui m'ont bien faites suer) et visite du temple "Wat Phra That Doi Chom Thong".

 Le "Wat Phra That Doi Chom Thong"

Après l'effort, le réconfort: jus et morceaux de coco (sur un stand que j'avais repéré un peu plus tôt avant l'ascension vers le temple).

Et enfin, pour terminer cette journée bien chaude, je visiterai un temple en cours de restauration ("Wat MingMuang") avec parmi les plus belles "sculptures" sur temple que j'aurais vu depuis mon arrivée en Thaïlande.

 Le "wat ming muang"

Pour finir, retour à l'hôtel sous une petite averse 😓

Le temps que toute cette pluie se calme, j'aurais le temps d'apporter mon linge à nettoyer à côté de l'hôtel, puis de retourner manger face à la gare routière avant la tombée de la nuit.

19
mars
19
mars

Aujourd'hui, je prévois une demi-journée de sortie, supportant difficilement d'être dehors sous la chaleur plus longtemps que ça. Mais pour ne pas perdre trop de temps dans la journée, je me lève plus tôt et sors généralement à partir de 8H - 8H30 et ce jusqu'à 16H habituellement. Cette fois-ci, journée de 8H30 à 13H environ, puis nouvelle sortie au marché de nuit, aux environs de 18H.

8H30: le problème lorsque l'on commence tôt la journée en Thaïlande, c'est que beaucoup de lieux sont encore fermés, y compris les restaurants (comme je l'ai déjà mentionné). Du coup cette fois-ci, je rentre dans le premier restaurant que je trouve d'ouvert et commande du riz, des pommes de terre et une sauce au curry. Après ce généreux repas, je rejoins la gare routière pour prendre un bus direction le temple blanc. Un chauffeur de tuk-tuk me proposera d'ailleurs de m'emmener au même endroit, mais vous vous doutez bien, le prix n'était pas le même, et de loin ! 300 bahts aller-retour en tuk-tuk, contre 50 bahts aller-retour en bus. Forcement, ça laisse à réfléchir...

Le bus était le même que celui depuis WiangPaPao jusqu'à ChiangRai, mais cette fois-ci, il était presque plein, et je n'étais plus la seule touriste du véhicule. Après une bonne vingtaine de minutes de trajet (arrêts divers, attente, etc), le bus nous dépose au bord de la route, juste à côté du temple. Bien évidemment, pas de passages piétons, alors obligée d'attendre que les voitures se fassent moins nombreuses ou que celles-ci marquent l'arrêt au feu rouge.

Cette fois-ci, l'entrée du temple est payante (contrairement au temple bleu), et le nombre de touristes est bien plus important. En soi, le temple n'est pas très grand, mais il est jouxté par plusieurs autres édifices (lieux de cultes, statues, un musée, etc). Lorsque je m'imaginais le temple blanc, je voyais quelque chose de plus imposant, et une longue et grande visite ponctuée d'explications, de peintures et autres. Au final, j'ai été moins surprise que je ne l'aurai penser. Attention, cela ne veut pas dire que l'endroit ne doit pas se visiter. Au contraire. Un temple immaculé comme celui-ci, avec les reflets des mosaïques sur les murs a son charme, et les peintures à l'intérieur du lieu de culte principal (photo interdite, désolé) sont impressionnantes (modernisées avec des personnages de fiction, de dessin animés, de chanteurs internationaux, etc). Ce qui m'aura vraiment plu, se sont les sculptures avant d'emprunter le chemin menant vers le temple principal, représentant des mains sortant de terre, des pieds avec des yeux et autres formes inhumaines.

 Le temple blanc et son ensemble d'oeuvres

La raison de toute cette diversité par rapport à un temple traditionnel ? Le lieu a été créé par un artiste, et ne peux être qualifié de monument religieux en soi. Ici, vous trouverez surtout des œuvres d'art mélangés à la structures et le style des monuments religieux thaïlandais. D'ailleurs, le lieu n'est aucunement financé par le gouvernement thaïlandais (et l'on peut comprendre pourquoi, puisque celui-ci revêt plus d'une attraction touristique que d'un lieu historique et culturel).

La visite terminée, une pause repas et boisson est nécessaire. Je commande un plat appelé "papaya salad" et m'attend, comme sur la photo présentant le plat et son nom, à manger de la papaye et des pousses de soja. Que nenni ! Morceau de citrons, crudités vertes et tomates cerises oui, mais le reste, non. 🤔 Mais l'assiette était là, et je ne suis pas trop compliquée, alors j'ai mangé ce que l'on m'a donné. Mais quand même, où étaient passés les ingrédients qui me faisaient le plus envie ?

Après la surprise du repas, il est temps pour moi de rejoindre l'arrêt de bus qui me ramènera en ville, arrêt au préalablement demandé à une vendeuse. Car si j'ai compris ce qu'étaient les arrêts de bus (cf photo ci-jointe), il n'en demeure pas moins qu'ils ne sont pas toujours faciles à trouver ni même situés sur une carte. Et pour les horaires, c'est la même chose.

Arrêt de bus en ruine en bord de route

Alors j'ai attendu, attendu, et voyant une demi-heure passée, je me suis demandé si à 12H, des bus passaient encore ou non...

12H passée: finalement, je vois le bus arriver. Douce vision ! Rester à l'arrêt pendant moins d'une heure, même à l'ombre, ça donne chaud! Et pas un souffle de vent 😭 Au moins dans le bus, l'air circule par les fenêtres bien ouvertes et avec les ventilateurs en suppléments.

De retour en ville, je retournerai à l'hôtel pour me poser au frais et avec, en tant qu'occupation, rédaction du blog, tri photos et rédaction de mon roman.

18H: la nuit commence à tomber, l'air est toujours lourd mais le vent se lève un peu. Pour changer des repas thaï, j'ai trouvé un stand de plats coréens, certains adaptés avec des recettes thaï. Et pour me rafraichir, un smoothie à la pastèque 👍 Une heure plus tard, le vent s'est mis à souffler plus fort, et je voyais les vendeurs ranger toutes leurs affaires. La météo avait elle prévu de la pluie ? Et en effet, peu après être rentrée à l'hôtel, une grosse averse est tombée.

20
mars

8H passée: après avoir pris mon petit-déjeuner à l'hôtel (je prends maintenant mes précautions avant de changer de ville et de me retrouver jetée dans les transports avant même d'avoir manger), je me rends jusqu'à la gare routière, où j'espère trouver un bus qui parte assez tôt pour ChiangMai, première étape avant d'arriver jusqu'à Ayutthaya.

Normalement, plusieurs bus sont affrétés toute la matinée pour faire la liaison ChiangRai-ChiangMai, mais cette fois-ci, la vendeuse me fait comprendre que toutes les places de la matinée sont prises ! Commençant à connaître les transports en Thaïlande, je redemande quand même, pour être bien sûre et ne pas perdre une matinée à attendre. La vendeuse demande à son collègue qui est au téléphone : une place est libre pour un van qui part quelques minutes plus tard, le même qui m'avait facturé 196 bahts pour la moitié du chemin fait, alors que le trajet complet vallait 196bahts. Au final, j'ai bien fait de demander à la vendeuse de vérifier ! 😁

Mon ticket en main, je monte dans le bus quasiment aussitôt et arrive en gare routière de ChiangMai un peu après 12H.

12H: il me reste maintenant à trouver un transport qui m’emmènera jusqu’à Ayutthaya, ville historique de Thaïlande. J’avais prévu de prendre le train, mais la gare ferroviaire n’étant pas au même endroit, j’ai préféré chercher un bus, m’évitant ainsi de payer un taxi pour aller jusqu’à la gare. Après négociations, j’arrive à trouver un bus prévu pour 19H30 avec arrivée aux environs de 7H30 le lendemain matin.

Après-midi: première étape, trouver à manger. Ici, c’est chose facile. La gare est entourée de plusieurs restaurants ainsi qu’au sein même de celle-ci, avec plusieurs stands de boissons et de petits « supermarchés ». Ensuite, direction les toilettes : payantes, évidemment. Pour la plupart, toilettes « turcs » exceptée dans une cabine. Pas de papiers toilettes, heureusement que je prévois toujours quelques mouchoirs avec moi! Le reste de l’après-midi, j’aurais le temps d’écrire, de lire, de manger et de boire bien sûre, mais aussi d’observer les différentes routines qui animent le lieu. Dans les allées déambules régulièrement les chauffeurs de « tuk-tuk » et de moto-taxi, les uns et les autres criant à qui veut l’entendre « tuk-tuk ! Tuk-tuk ». À certains moments, lorsqu’un bus ou un van est sur le point de se garer laissant sortir son flot de passagers sur le trottoir, tous les chauffeurs s’élancent en trottinant ou en courant vers eux (véridique, je n’exagère rien). Pour certains, la tactique fonctionne. D’autres, en revanche, préfèrent attendre sur le siège de leur véhicule qu’un client potentiel vienne les accoster pour leur demander de les emmener à destination.

18H: tout comme lors de mon passage en gare de Lopburi, le son de l’hymne thaïlandais retenti, laissant voir les officiers et nombreux autres thaïlandais se lever et attendre solennellement la fin du chant national.

19H40: le bus est arrivé, mes bagages sont en soute, et je suis maintenant assise dans le bus, prête pour près de 12H de bus. Dehors, il fait déjà nuit, je ne verrais donc pas grand-chose du paysage, mais j’espère pouvoir observer le lever du soleil alors que le bus approchera de la ville. Dès le départ, la copilote vient apporter à tous les passagers une bouteille d’eau ainsi qu’une boîte de pâtisseries, de quoi me caler si une petite faim me réveille.

Vers minuit: premier arrêt sur une station « d’autoroute », histoire de se dégourdir un peu les jambes avant de repartir une vingtaine de minutes plus tard.

4H30: je suis à moitié endormie lorsque la copilote arrive et demande qui doit descendre à Ayutthaya. Je réponds que j’y descends et regarde l’heure. Je me dis qu’il doit y avoir erreur mais la femme me fait signe de me lever et de prendre mes affaires. Je m’exécute, prends mon sac à la hâte et voit que le bus s’arrête au beau milieu de la route, en plein milieu de la nuit. Un peu plus loin j’aperçois un « arrêt » de moto-taxi, mais pas de gare routière : j’en suis consternée. Me voilà en périphérie de la ville, en plein milieu de la nuit, avec mes deux sacs sur le dos. Je n’avais pas du tout, mais alors pas du tout, prévu que les choses se passeraient comme ça.

21
mars
21
mars
Publié le 1er avril 2023

Suite de mon périple...

4H30: Une fois descendue du bus, l’un des chauffeurs de moto vient m’aider à traverser la route. Il n’y a pas de passage piétons mais ce fameux pont-piétons. Qu’importe, le chauffeur prend mon sac et nous traversons la route en courant à moitié. Puisque je n’ai pas le choix, je dois payer le moto-taxi pour me rendre à l’hôtel que j’avais prévenu la veille de mon arrivée tôt dans la matinée (même si là, c’était largement plus tôt). Le chauffeur voit vaguement où se trouve l’hôtel, même après lui avoir montré l'adresse avec mon téléphone. Je me retrouve donc sur la moto (sans casque évidemment…), mon sac sur le dos, le deuxième aux pieds du chauffeur (j’ai prié tout le trajet pour ne pas que mon sac tombe), et mon téléphone dans une main, à faire le copilote. Le seul avantage d’un trajet de nuit, c’est qu’il n’y a quasiment personne sur la route, et moins de risque d’accident avec un véhicule tiers.

5H: ça y est, me voilà arrivée devant les grilles de l’hôtel. Je paie mon chauffeur, le remercie et entre. À l’intérieur, l’un des propriétaires m’attendait (Ah vraiment, quel dévouement pour la clientèle), m’indique un endroit où poser mes affaires ainsi que deux lits d’appoints installés à côté de la réception (à mon avis, ce genre d’aventure doit être courante par ici).

7H30: j’ai réussi à dormir un peu, mais me suis faite réveillée par l’un des chiens des gérants qui a sauté sur mon lit : un petit chien blanc bien touffu - un Spitz - très mignon, qui ne demandait que des câlins.

9H: je me suis rendormi un moment, mais avec le va-et-vient des âmes de l’hôtel, impossible de dormir plus. D’autres chiens identiques à celui qui m’a réveillé se sont joint à lui dans la salle de réception, et me voilà avec deux chiens sous le lit, et un autre qui essaie de les attraper aux pieds du lit.

9H passée: en attendant de pouvoir prendre possession de ma chambre, je décide, malgré la fatigue, de profiter de cette matinée pour visiter le quartier et ses environs. Rien de bien extraordinaire si ce n’est les nombreuses rues remplies de stands en tout genre, à la façon d’un marché mais tout en longueur et sur plusieurs rues différentes. L’endroit parfait pour mon premier repas de la journée (et je meurs de faim) ! Pour changer du thé et du café au lait, je goûterai au chocolat au lait froid avec morceaux d’oréo : ça passe très très bien 👌.

13H: l’heure du check-in. Je retourne à l’hôtel, m’installe confortablement et hésite à rester faire une sieste tant la nuit a été courte. Je me résigne à quitter l’hôtel une bonne heure plus tard: je ne reste que deux jours en ville, ce serait dommage de ne pas en profiter. Je me reposerai cette nuit, quitte à me lever un peu plus tard.

Dans l’après-midi: accablée par la chaleur de ce milieu de journée, je rejoins lentement les ruines du temple "Maha That". Entrée payante (50 bahts) mais très beaux vestiges datant du XIVème siècle. D’autres vestiges similaires sont disséminés un peu partout dans la ville mais la chaleur est insupportable.

 Vestiges du "wat maha that" et sa célèbre tête de bouddha au milieu des racines

Je préfère me promener dans le parc jouxtant cette portion de vestiges, ma caméra à l’affût du moindre animal : quelques oiseaux, des écureuils, mais aussi des hérons (?) posées sur les feuilles des nénuphars, en pleine session de pêche. Enfin, pause hydratation avec un verre de thé au lait avant de retourner à l’hôtel.

Possiblement des hérons striés et/ou des petits hérons: si quelqu'un à la référence ? 

Fin d’après-midi: après une petite pause, me voilà repartie en ville jusqu’au marché de nuit pour mon dernier repas de la journée (Tom Yum, smoothie multifruit et pâtisseries en forme de poisson au taro et à la pâte de haricots rouge).

Une fois la nuit tombée, je prendrai un tuk-tuk pour rentrer à l’hôtel, non sans avoir payé 100 bahts pour un trajet de 5 minutes à peine... Il faut vraiment que j’arrête de prendre le tuk-tuk, ça revient vite cher !

22
mars
22
mars

9H: ce matin, un tuk-tuk m’attends au bout de la rue de mon hôtel pour m’emmener visiter la ville. J’ai rencontré le chauffeur la veille, et celui-ci proposait de faire visiter plusieurs lieux touristique et culturels avec un forfait pouvant aller de 1H à 4H (ou plus si je le voulais). J’avais donc prévu de prendre 3H, pour éviter de faire les visites sous la chaleur de l’après-midi et prendre mon repas vers midi. C’est donc guidée par mon chauffeur que je visiterai de nombreux temples et vestiges de la ville, autant au centre qu’en périphérie, tout en passant par le marché flottant.

 Représentations de bouddhas / bouddhas recouverts de feuilles d'or collées par des dévots / puit à "souhaits"

À l’entrée, un tour en bateau est proposé pour 200 bahts (l’équivalent de 5,39€). Au début, je croyais que cela faisait également partie du forfait pour rentrer au sein du marché flottant : je me trompais : seul le tour en barque est payant, et une fois fait, je me suis vite rendue compte que ça ne valait pas tant le coup que ça. Certes, visiter un marché flottant en barque est une activité à faire, mais je ne pense pas que le marché d’Ayutthaya soit le meilleur endroit pour ça. Le tour dure à peine plus de 10 minutes et en ce milieu de matinée, il n’y a pas grand monde autour du marché, et tous les stands ne sont pas encore ouverts. Ce n’est qu’une fois le tour en bateau terminé que je peux visiter à pieds le marché. Quelques restaurants, des boutiques de souvenirs et de vêtements, un vieux tuk-tuk posé là en guise de décoration, et retour au tuk-tuk.

 Le marché flottant d'Ayutthaya

Juste à côté du marché flottant, à quelques mètres de là seulement, se trouvent plusieurs éléphants servant le tourisme, avec la possibilité de payer pour les nourrir ou faire une balade sur leur dos. Honnêtement, vu leurs conditions de vie (les sièges sur leur dos toute la journée, des chaînes qui les retiennent à un poteau avec une possibilité de mouvement inférieur à 1 mètre, de l’eau qui n’est donnée qu’à un éléphant à la fois et qui n’est pas en « libre-service » alors que la chaleur est suffocante, le regard vitreux de ces animaux), ça ne donne aucunement envie de participer à tout ça, même si l’envie d’aller les voir et les nourrir est tentante. Il ne me restait plus qu’à espérer que les mahouts (les "dresseurs" et propriétaires des éléphants) n’attendent pas qu’un visiteurs paie pour leur donner à manger et qu’ils s’occupent malgré tout « bien » d’eux.

 Éléphants proposés pour la balade et le nourrissage

La matinée se poursuivra entre visites de temples et de ruines (majoritairement des ruines) le tout en 4 heures de visites, tout en étant conduite un peu partout dans la ville. Et je peux vous assurer que 4 heures, ça passe très vite mais qu’en même temps, cela suffit largement, surtout pour cette période de saison sèche et extrêmement chaude.

Visites diverses sur Ayutthaya 

13H: après m’avoir ramené en face de l’hôtel, mon chauffeur repars, et je me décide à aller prendre mon repas du midi : 4 heures de visites, ça creuse ! Ce midi, nems et thé à l’ananas (honnêtement, ça, faisait plutôt sirop à l’ananas et mon taux de sucre dans le sang a du exploser!), le tout mangé dans la salle commune de l’hôtel.

Après-midi: plutôt fatiguée, je décide de rester une partie de l’après-midi à l’hôtel, entre divertissements divers et écriture.

Vers 17H, je retourne au marché pour me prendre un repas à emporter, éviter ainsi de manger dehors sous la chaleur. Pour ce dernier soir à Ayutthaya, poulet frit, une sorte de galette aux œufs appelée « roti » mais qui peut-être servie salée ou sucrée, une boisson à base de sucre de canne (il me semble) et un thé au lait dit « taïwanais ».

P.S: mauvaise nouvelle de la journée : depuis que les jours sont devenu plus chaud, impossible de faire des visites comme je le voudrait. Ajouté à cela, l’apparition de boutons de chaleur depuis ce matin (cou, doigts, bras et jambes). Malgré les deux douches par jours, il semblerait que cela ne soit pas suffisant… Ne venez pas en Thaïlande au mois de mars !

23
mars
23
mars
Publié le 1er avril 2023

8H30: après un petit-déjeuner à l’hôtel (café, banane, et tartines à la confiture de fraise) me voilà partie pour rejoindre un semblant d’arrêt de vans en direction de Bangkok. Je m’étais renseignée pour le prix et avait vu 70 bahts pour le trajet jusqu’à la capitale: au guichet, on me fera payer le double. Mais bien sûr, je ne peux pas négocier puisqu’aucun prix n’est affiché. Du coup, soit la personne qui a payé 70 bahts savait bien y faire, soit il y a plusieurs prix suivant les vans et que je me suis faite avoir avec un van plus cher 😅.

10H30: la route n’a pas été longue, mais le trajet n’a rien a envier avec celui du train qui me manque déjà terriblement. Ses champs de plants de bananiers, ses rizières, ses flopées d’oiseaux en tout genre, les marchants ambulants dans les allées du train, … ça me manque !

Le van m’arrête à la station de métro, tandis que les autres passagers prendront la direction de la gare routière. J’ai déjà pris le métro quelques fois lors de ma première visite à Bangkok, et je retrouve assez vite mes repères et le numéro de la station qui me rapprochera le plus de mon hôtel (le même qu’en ce début de séjour).

11H30: malgré un petit-déjeuner copieux, je ne peux pas m’empêcher de m’arrêter à un restaurant où j’ai déjà mangé quelques semaines auparavant, juste à côté du Grand Palais. Je ne sais pas si mon visage est reconnaissable, toujours est-il que l’un des serveurs m’a reconnu, alors qu’avec le flot de touristes qui affluent tous les jours, j’aurais moi-même du mal à me souvenir de tous les visages vus sur une seule journée ! Rebelote quelques centaines de mètres plus loin, en face du musée national de Bangkok où sont installés plusieurs chauffeurs de tuk-tuk. Je n’avais pas reconnu le serveur de ce midi, mais le chauffeur, si. Il était là tous les jours, alors que je passais devant le musée pour rejoindre la station de métro.

Après-midi: une fois mes affaires déposées à l’hôtel, je retourne en ville avec pour simple objectif de profiter tranquillement de cette après-midi. Avec des chaleurs comme celle des derniers jours, mon programme s’en est vu quelque peu chamboulé : les activités sont moins nombreuses et mon rythme s’est également ralenti. Vous vous souvenez de cet été suffocant 2022 ? Et bien s’est exactement ça, tous les jours, avec la pollution en plus et très peu de vent. En quelques minutes à peine, je suis déjà en nage, alors impossible de tenir plusieurs heures dans cet état 🥵. J’ai donc investi certains lieux climatisés (que j’évitais au début de mon voyage pour privilégier les stands de street-food et autres stands moins « luxueux » et plus locaux. Là, j’essaie d’alterner, mais la fraîcheur des lieux de restauration climatisée est tellement agréable ! Alors pour cette après-midi, ce sera thé glacé et glace à la noix de coco en intérieur, puis un mélange de fruits en morceaux sur un stand en extérieur, tout proche de l’hôtel.

Enfin, après quelques galères avec ma banque en ligne pour retirer de l’argent (j’avais oublié qu’il y avait une limite de retrait par semaine, que j’avais dépassé…), je retourne à l’hôtel, paie mes nuitées et ressors en ville pour retrouver le marché de nuit qui s’installe maintenant dès le matin ! (du coup, peut-on encore appeler ça un marché de nuit?). Pour aujourd’hui, j’en resterai là, assise en face d’une bonne assiette de nouilles à la sauce soja, accompagnées de viande de poulet et de légumes verts, tout en profitant de l’ambiance du marché.

24
mars
24
mars
Publié le 15 avril 2023

/!\ article long /!\

Petite histoire avant de vous raconter ma journée. En arrivant en Thaïlande il y a de cela déjà un mois, il a fallut que j’achète une carte SIM pour pouvoir utiliser mon téléphone et internet, sans exploser mon forfait français. À l’aéroport, j’ai donc pu facilement trouver mon bonheur, des stands étant disséminés un peu partout et chez différents opérateurs de téléphonie mobile (AIS, True-Move entre autres). Mais ma situation étant que je restais non pas 1 semaine, ni deux ni même un mois mais bien un mois et demi, aucun forfait ne correspondait à ce qu’il me fallait. J’avais donc pris une carte SIM pour un mois, en me notant de racheter une nouvelle carte pour mes deux dernières semaines. Hier soir était mon dernier jour de forfait (internet illimité mais très peu de données téléphonique – 2 SMS et c’était déjà terminé). L’opérateur, prévoyant, envoie un message pour me rappeler de la fin du forfait et propose de le prolonger en achetant 1 jour jusqu’à plusieurs semaines d’abonnement en plus. Je me dis « Super, ça m’évitera de changer de carte et de numéro de téléphone ! ». Je vais donc sur ce fameux lien, trouve la page en anglais et les deux semaines de forfait qu’il me manque et arrive sur la page de paiement. Évidemment, ça bloque. Je recommence une deuxième fois, ça bloque toujours. Je réessaie un peu plus tard dans la soirée, j’arrive à accéder au lien de paiement, la banque accepte la transaction, mais le site thaï refuse le paiement de ma carte bleue qui n’est pas thaïlandaise. Du coup, il est proposé des forfaits avantageux à moins de 200 bahts les 2 semaines (contre 600 en boutique) mais auxquels les porteurs de cartes étrangères n’ont pas accès… Celle-là, je l’avais vraiment pas vu venir ! Alors que pour toutes les autres transactions faites par carte bancaire (retraits ou paiements) m’ont été acceptés, celle-ci, non. Je me suis donc empressé de regarder sur internet les différents points de vente de carte SIM pour le lendemain matin et de me noter les adresses, car mon forfait s’arrêtait bien évidemment pendant la nuit…

8H30: ma première mission du jour, une fois levée, était donc d’acheter une carte SIM. Théoriquement, on peut en trouver dans toutes les petites supérettes type « 7-Eleven ». J’en avais donc repéré quelques-uns sur mon trajet jusqu’au temple que je voulais visiter ce matin-là. Au premier : pas de carte SIM. Etonnant, car il y en avait sur l’étagère juste derrière elle, mais bon, au suivant ! Je fais un petit détour pour atteindre la deuxième supérette : cette fois c’est bon, mais aucun choix sur la marque de l’opérateur : c’est true-move ou rien. Je prends la carte, paie mes 600 bahts (ça change des moins de 200 proposés en ligne!) et peut enfin partir petit-déjeuner.

9H30: après mon repas (non sans avoir commandé une boisson qui ne m’aura jamais été servie 😅), je me rends à l’entrée du « Wat Pho », le temple au bouddha géant couché. Je sais d’avance que je vais y retrouver le flot des touristes que j’avais évité au maximum ces dernières semaines (sauf visites touristique immanquables), mais rien que l’idée me déplaît. Heureusement, la matinée est loin d’être achevée et les touristes semblent moins nombreux qu’au Grand Palais lors de ma dernière visite. Comme je m’y attendait, la plupart des touristes ont payé pour s’amasser autour et devant le bouddha couché, situé dans un grand temple aux murs peints, représentant le bouddha, des disciples et divers dieux issus de la religion bouddhiste. Au milieu de tout ce monde, quelques personnes sont là pour prier et en apprendre davantage sur le bouddhisme (essentiellement des thaïs instruits par des moines). Je ne sais pas comment font ses gens pour ne pas se sentir dérangés et exaspérés alors que la prière doit être un moment sacré et respecté. Mais ici, entre les touristes qui parlent forts, bousculent sans même dire pardon dans le seul but de prendre une photo du bouddha ou de se prendre en selfie avec le bouddha… je ne vois vraiment plus le côté sacré du lieu… Les guides de touristes eux-mêmes ne se gênent pas pour passer devant tout le monde, quitte à bousculer certaines personnes au passage, et à parler fort, sans aucun respect. Le point positif de cette visite : la beauté du bouddha d’or, allongé, sa tête retenue par sa main, et les gravures en nacre des préceptes bouddhistes sur la plante de ses pieds.

 Le temple principal renfermant le bouddha couché géant, Wat Pho

Une fois sortie du temple principal, il y a encore plusieurs monuments à visiter, dont la plupart seront délaissés par les visiteurs pour qui apparemment, dépenser 200 bahts pour voir et prendre en photo un bouddha en l’espace de 10 minutes semblent suffire. Mais quels merveilles ont-ils raté ! Ont-ils simplement visité le temple au cœur de cet ensemble religieux protégé par des murailles blanches ? Ont-ils vu toutes les variétés de bouddha représentés ici et là dans des sanctuaires à l’architecture chinoise ? Hormis prendre quelques photos à la va-vite, ont-ils admirés les différents chedi recouvert de mosaïques aux couleurs diverses dans les grandes allées reliant les temples et les sanctuaires entre eux ? Ont-ils visité ce musée expliquant l’origine de l’école de massage thaïlandais au cœur même du « wat pho », avec ses différentes techniques, les personnes qui en sont à l’origine ? Le bouddha d’or en lui-même n’est qu’une œuvre parmi tant d’autres, et il serait dommage de passer à côté sans y prêter attention ne serait-ce qu’une seconde.

 Le Wat Pho

Deux heures plus tard, me revoilà dans les rues de Bangkok, assoiffée. Il doit être aux alentours de 11H, mais la chaleur est déjà bien présente. Et quoi de mieux qu’un bon smoothie fraîchement préparé pour se remettre sur pieds ?

Pause rafraîchissement: O.K. Maintenant, direction le métro pour rejoindre un parc avec des habitants pas très communs par chez nous. Malheureusement, l’arrêt portant le nom du fameux parc (Lumphini) me dépose de l’autre côté de la route. Ne me voyant pas attendre pour traverser, j’entame une petite marche jusqu’à repérer une petite supérette, parfait pour récupérer un peu d’eau ! Je traverse ensuite un pont pour piétons et finit par rejoindre une autre entrée du parc, jouxtant une école. L’endroit est assez calme, avec des étendues d’herbes à n’en plus finir, des promeneurs s’installant à l’ombre d’un arbre pour une pause, d’autres plus courageux qui feront leur jogging sur la route bétonnée divisant le parc en deux. S’il avait fait meilleur, je serais bien restée toute la journée à me balader et me prélasser sous l’ombre d’un arbre, mais même à l’ombre, il fait chaud. Sans perdre de temps, je sors mon appareil photo et me lance à la recherche de ces fameux varans, qui peuplent les eaux du parc Lumphini, en plein cœur de Bangkok.

Au début de la balade, je rencontrerai plusieurs espèces d’oiseaux, dont le très connu pigeon, ainsi que le corbeau (ou la corneille?) mais également un oiseau de la famille des échassiers. Les minutes passent, mais toujours aucun varan en vue. Qu’importe, je continue mon tour du parc, prenant en photos de jeunes corbeaux chassant avec leurs parents (il n’y a qu’à voir leur bec encore rosé pour comprendre que ce sont de jeunes individus), croassant avec force, tout en mangeant des restes près d’une rigole. D’autres encore cherchent des brindilles pour faire leur nid. Et c’est à ce moment-là que je l’aperçois. L’animal tant attendu ! J’étais concentré à regarder la vie du corbeau lorsqu’un objet mouvant dans l’herbe a capturé mon attention. Trop gros pour être un serpent (et légèrement moins gracieux), mais juste l’allure qu’il faut pour un varan. Adieu corbeaux et bonjour beau reptile de mes rêves ! J’avance lentement sur le chemin, me rapprochant mètre après mètre du varan qui se trouve, lui, sur l’herbe et constate avec étonnement qu’une personne s’y est installé pour dormir, comme si la présence des varans ne l’inquiétait guère. Pourtant, l’animal reste sauvage et peut parfois être agressif (plusieurs articles racontent d’ailleurs des incidents avec les varans et les moyens mis en œuvre pour éviter leur prolifération au sein de la ville). Personnellement, malgré toute l’admiration que je porte envers cette animal, ce n’est pas moi qui irait m’installer dans le parc pour y dormir tranquillement. M’asseoir et lire un instant, pourquoi pas, mais pas dormir ! Après ça, je croiserai plusieurs autres varans, certains sur l’herbe, d’autres dans l’eau, mais jamais bien loin des points d’eau. Je me serais faite surprise par un animal se cachant sous un banc, celui-ci n’étant autre qu’un iguane ! Ce sera d’ailleurs le seul que je verrais, je pense donc avoir été chanceuse sur ce coup là 😍.

La faune du parc Lumphini 

Après cette agréable mais chaude balade, me revoilà partie dans le métro pour rejoindre le quartier de China Town, à quelques arrêts de là. J’y referai une promenade, ayant déjà visité le quartier lors de mon passage à Bangkok fin février, y mangerai ces brioches fourrées à la viande que j’aime tant avant de rejoindre tranquillement, et à pieds, les portes de l’hôtel, non sans avoir la surprise de découvrir que mes chaussures étaient déjà fichues...

Pour terminer cette journée, quoi de mieux que le marché de nuit dont je ne suis qu’à quelques mètres seulement à pieds ? Une chose que je n’avais pas remarqué lors de mon séjour à Bangkok en février, ce sont les prix qu’affichent les vendeurs proposant comme dégustation des insectes, araignées et scorpions : pour prendre une photo, il faut payer 10 bahts. En même temps je les comprend, la plupart des gens prennent des photos mais la nourriture à l’air de rester là toute la nuit sans être consommée...

Anecdote: j’étais déjà passée dans certaines des rues qui lient China Town à mon quartier, mais j’ai eu la chance d’apercevoir un varan nageant dans le canal ! Je vous met la vidéo juste en suivant 😁

25
mars
25
mars
Publié le 15 avril 2023

Ce matin, grasse matinée ! Je suis restée à l’hôtel jusqu’à 11H avant de me décider à me lever. J’ai profité de ces instants pour emmener mon linge à laver, prendre mon repas du midi, racheter des nu-pieds avant de récupérer mon linge puis de rejoindre l’un des nombreux quais longeant le fleuve autour de Bangkok. Au programme, traversée du fleuve pour rejoindre un marché ainsi qu’un temple qui me faisait de l’œil à chacune de mes sorties.

14H: embarquement sur le ferry direction la rive opposée. La traversée ne dure que quelques minutes et à peine arrivé, les passagers descendent avec rapidité, le bateau aussitôt rempli de nouveaux occupants. Le quai est directement accolé à la première partie du marché de Wang Lang, couverte, et assez peu fréquentée à mon arrivée. Mais une fois les ruelles formant le marché atteintes, le lieu s’anime. Comme d’habitude, étales de nourriture et de vêtements se mélangent, ajoutée à cela quelques cafés climatisés et des scooters qui roulent au milieu des passants.

En quittant les rues du marché, je me retrouve près d’un temple, face au fleuve, assez animé par les habitants ayant fait quelques courses au marché, essayant de trouver une place à l’ombre pour manger et se reposer. Un vent se lève et fait sonner les cloches accrochées tout autour du temple et résonnant sur la place qui donne accès à un autre quai. 😍

Marchant sous un soleil de plomb, je rejoins le temple Arun, non sans m’être au préalablement perdue dans une petite rue charmante au milieu des habitations.

Frais d’entrée: 100 bahts, le tout accompagné d’une bouteille d’eau. Heureusement que les thaïlandais sont prévoyants ! 👌

Alors que je n’avais plus croisé de touristes depuis le marché de Wang Lang, je les retrouve ici, au temple, certains ayant loué des costumes afin de prendre des photos. Et des photographes (amateurs ou professionnels), il y en avait ! Impossible de passer 10 mètres sans tomber sur un groupe en pleine séance photos. Malgré tout, il y a un peu moins de monde amassé dans ce lieu que sur les autres sites de Bangkok, et la visite des monuments est très plaisante.

 Wat Arun

En milieu d’après-midi, je quitterai le temple pour retourner jusqu’au marché où je suis arrivée, afin de reprendre le bateau.

16H30: me voilà de retour au point de départ, non sans avoir acheté quelques douceurs à la pâte coloré, saupoudrées de copeaux de coco et de graines ressemblant à des pignons de pin. Pour accompagner le tout, j’achèterai un yaourt à boire au litchi, et me poserai au parc le temps d’un goûter. 🤤

Comme à mon habitude, je terminerai ma journée au marché de nuit pour mon repas du soir, non sans avoir profité d’une pause massage 😁

26
mars
26
mars
Publié le 15 avril 2023

Après la grasse matinée d’hier et une après-midi plus tranquille, me revoilà réveillée de bonne heure et prête pour entamer une visite sur un marché flottant, en dehors du centre-ville.

Avant 9H: première fois que je prends le bus de ville ici, en Thaïlande et je n’ai que peu d’idées de comment le transport fonctionne. Pas de ticket avant de monter, pas de prix indiqué et pas d’horaires non plus. Je me suis donc renseignée grâce à google maps (ami très très utile 😁 ), avant de trouver le bon bus et l’horaire prévu. Comme en France, tendez le bras, faites signe au chauffeur de s’arrêter mais montez vite ! À l’intérieur, ce n’est pas le chauffeur qui gère les tickets mais un contrôleur de bus, présent H24 pendant les heures de services. Au moins, le chauffeur est concentré sur la route et ne perd pas de temps à échanger un ticket contre de l’argent. Ici, ce n’est pas un ticket pour un temps donné et le prix dépend de la destination.

Je ne sais pas comme font les contrôleurs, toujours est-il qu’ils se souviennent assez bien des arrêts de chaque passager et je peux donc compter sur lui/elle, pour m’avertir lorsque l’arrêt est proche, avec quelques indications supplémentaires quant au chemin à prendre pour atteindre ma destination finale.

C’est donc sur les conseils très précieux du contrôleur que je rejoins l’entrée principal du marché de Talin Chan. Au début, les étales ne sont pas installées au bord de l’eau comme je l’avais imaginé. Sous une halle, plusieurs stands de nourriture, de boissons et accessoires divers se suivent, précédés de stands de plantes en tout genre. Puis, juste avant la partie flottante du marché, une petite scène avec des musiciens et chanteurs entonnent une mélodie sur fond de musique traditionnelle. Enfin, la dernière partie du marché comporte les « restaurants » en bord de fleuve. Des tables sont placées au centre de plusieurs îlots de bois se suivant et bougeant au rythme des bateaux. Autour des tables sont disposés les différents grills et autres instruments de cuisine destinés à préparer le repas des visiteurs. Des menus sont posés sur les tables ou affichés devant les « cuisines » ouvertes, et l’odeur du poisson grillé vient me chatouiller les narines. Il ne m’en fallait pas plus pour aller m’installer au bout de la « jetée » et commander mon premier poisson en Thaïlande, cuit au grill et entouré d’une belle croûte de sel. J’ai également repéré une boisson qui me faisait de l’œil depuis quelques temps, non sans savoir si le fruit qui la composait (« roselle » en anglais ou « oseille de Guinée » en français) était d’origine asiatique ou non. Je découvrirait pendant mon repas que l’oseille de Guinée est en fait un fruit venant d’Afrique mais importé en Asie il y a de cela plusieurs siècles, dont les producteurs principaux sont maintenant la Chine et la Thaïlande. La boisson est sucrée mais vraiment très bonne, et le poisson que j’aurais commandé pour l’accompagner également. Bien sûr, pour un plat comme celui-là, inutile de préciser que le prix est 2-3 fois plus cher par rapport aux repas que je commande habituellement. 😅

Alors que je croyais que le marché n’était pas plus grand que ça (comptez une demi-heure de visite, en prenant le temps de comparer les différents plats proposés, etc), je cherche l’arrêt de bus pour retourner vers le centre-ville. Évidemment, google maps m’indique un arrêt qui n’en est pas un puisque lorsque je fais un signe au chauffeur de s’arrêter, il m’ignore et continu sa route.😡

Légèrement agacée, je décide de marcher pour trouver un véritable arrêt de bus bien indiqué et découvre par hasard que le marché continu plus loin, sans être rattaché à la première partie de marché que je venais de visiter. D’où l’importance de ne pas se précipiter et de visiter les environs ! Ma mésaventure avec le bus m’aura au moins permis ça 👍

Sur cette deuxième partie de marché, les stands (nourriture, objets en tout genre, etc) sont majoritairement faits de bambou, et la plupart des étales se trouvent au bord de l’eau : l’atmosphère « marché flottant » y est déjà plus présente, avec une musique en fond sonore, et toujours cette vue sur les bateaux à longues queues qui traversent le fleuve, s’arrêtant aux deux portions du marché.

11H passée: je trouve cette fois-ci un arrêt de bus (panneau blanc et bleu assez petit avec le logo d’un bus uniquement) et retourne près de la Khaosan road (rue de l’hôtel où je séjourne).

Après-midi shopping et pause football à la télé dans un café – guesthouse : match amical entre plusieurs célébrités thaïlandaise.

Soirée: premier repas à l’hôtel. J’ai réussi à retrouver la chaîne thaïlandaise sur laquelle j’avais regardé le match de football en ce début d’après-midi, qui en est maintenant à la séance des tirs aux buts. Ça faisait longtemps que je n’avais pas regardé de football, et je dois dire que ça m’a fait du bien de voir un match amical comme celui-ci, sans prises de tête, juste du beau jeu 👌

P.S: je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai aucune photo de la journée sur mon appareil photo 😅 J'essaie de vous mettre des photos de mon portable, mais ça ne sera pas pareil ^^.

27
mars
27
mars
Publié le 15 avril 2023

Aujourd’hui, je prévois deux visites: l’une le matin dans un parc, et l’autre au marché dans un quartier proche.

Comme la veille, je prévois de prendre un bus qui m’emmènera à destination, plus direct que le métro et moins cher.

8H30: prévoyante, je décide de partir tôt afin d’éviter la chaleur étouffante lors de ma visite du parc, mais en arrivant à l’arrêt, un thaïlandais me montre un autre arrêt de bus qui doit m’arrêter au « Benchakitti Park ». Sur les conseils de cette personne, je me rends à l’arrêt et attends le bus : une heure plus tard, toujours pas de bus, alors que les horaires sur internet semblent indiquer un passage toutes les 10 minutes. Je regarde les autres bus qui pourraient me rapprocher de ma destination, mais là non plus, le bus ne passe pas.

Après avoir attendu plus d’une heure, je décide non sans agacement, de prendre le métro. Mais pour cela, je dois marcher une bonne demi-heure, et il fait déjà maintenant très lourd 🥵 . Après une marche sous un soleil de plomb, puis une autre demi-heure dans les transports, j’arrive à quelques minutes de marche du parc.

10H passée: après avoir perdu presque 2 heures de temps, me voilà arrivée ! Le parc est divisé en deux : la première partie est composée d’un lac et d’une promenade avec quelques bancs et un chemin ombragé ; l’autre est une série de chemins au milieu ou sur des plans d’eau remplis de roseaux et de nénuphars. J’avais espéré voir quelques varans (comme l’indiquent les panneaux), mais aucun varan ce jour-là. Pas mal de corbeaux, des papillons et des libellules. J’avais espéré profiter de la balade, mais les coins ombragés et frais sont très rares et après une heure seulement, me voilà déjà prête à quitter les lieux, en nage.

 Faune du parc "Benchakitti"

12H: un peu plus loin, après un peu de marche, se trouve le marché de khlong toei. L’endroit est assez grand et pour la majorité assez bien couverte : volailles vivantes en tout genre (poules, canards, etc), viande, poisson, sèches, légumes, fruits, alimentation déshydratée, même des tortues et des anguilles ! Au milieu des allées, de grands paniers tressés sur roulettes sont installés pour que des achats en gros puissent être apportés jusque dans les camions et autres véhicules garés légèrement en amont du marché. L’un des marchés les plus vivants mais également dépaysant que j’ai pu visiter jusque-là, et avec très peu de touristes, ce qui m’a assez étonné.

Après mon repas du midi dans un restaurant à côté du marché, retour jusqu’au métro pour rejoindre mon quartier : il fait maintenant trop chaud pour faire les même kilomètres que je faisais autrefois à pieds, et les visites se font maintenant généralement sur une demi-journée. 😓

Au programme, balade tranquille, glace, bananes frites, une bonne douche à peine tiède et une après-midi calme avant le dernier repas de la journée.

Ensuite, préparation des bagages avant le grand départ pour la côte Est du pays !

28
mars
28
mars
Publié le 16 avril 2023

28 mars / Départ pour Sriracha: Une journée tranquille se profile

Au matin, départ en taxi pour 2 heures de route, direction une ville côtière calme proche de la très célèbre Pattaya. Le voyage en taxi coûte assez cher, presque 2000 bahts (soit environ 50€), mais cela m’évite de prendre différents transports (dont le taxi entre la gare et l’hôtel). La fin de mon séjour approche et heureusement, j’ai bien géré mon budget : je peux me permettre quelques écarts 😁

Une fois arrivée à l’hôtel et après un peu d’attente, je prends possession de ma chambre: la plus grande depuis que je suis en Thaïlande, pour un prix identique à celui de Bangkok avec une surface trois fois plus grande ainsi qu’un balcon, une baignoire et un coin cuisine. Le grand luxe à mes yeux, et à moins d’une demi-heure à pieds de la mer.

Je me balade ensuite au milieu de stands encore fermés jusqu’à rejoindre le parc qui borde la mer: quelques aigrettes se sont posées sur la roche émergée en plein milieu de l’eau, quelques habitants courageux courent sous une chaleur moite, d’autres restent tranquillement assis à l’ombre, profitant de l’air marin légèrement plus frais qu’à Bangkok.

 Sri Racha


29 mars / Un rythme de vacancière:

Le lendemain, journée de marche au sud de la ville au milieu des rues très passantes, et des trottoirs parfois inexistants. Ici, contrairement à de nombreuses villes où les magasins et restaurant n’ouvraient qu’en milieu de matinée, tout est ouvert assez tôt, aux environs de 8H, et la vie bat son plein.

En revanche, beaucoup moins de transports en commun que dans les autres villes de Thaïlande, même les songthaews (ces sortes de tuk-tuk légèrement plus grands) semblent absents.

Du coup, ce sera beaucoup de marche, et visite de deux temples, dont l’un accessible uniquement par une côte vraiment raide, qui m’a pris un temps infini à monter… Au bout de la route (j’étais clairement la seule folle à grimper à pieds), une statue blanche de bouddha, précédé d’un escalier avec pour décoration une petit bassin rempli de carpes colorés, le tout dans une ambiance brumeuse.

Les visites des temples sont bien plus rapides que dans les grandes villes, si bien que j’aurais passé plus de temps à marcher qu’autre chose et à 13H, je suis déjà de retour à l’hôtel, où je découvre avec surprise que ma chambre est en train d’être nettoyée ! Je ne reste que trois nuits et d’habitude, l’hôtel me demande si je veux que la chambre soit faite. Cette fois-ci, ce sera fait automatiquement. Même la salle de bain a été lavé, le lit refait et les serviettes de bain changées ! En soi, je trouve que ça n’a pas vraiment d’intérêt, si ce n’est de ce faire livrer de l’eau et d’avoir les poubelles vidées. Autrement, pour trois nuits, il me paraît exagéré de refaire la chambre tous les jours. Ce n’est pas comme si je restais un mois ! Mais ce qui est fait est fait 😉

Fin d’après-midi: vers 17H, le marché que j’ai traversé la veille s’anime, les stands de restauration et de vêtements sont quasiment tous ouverts, et une multitude de produits y est proposé : pantalons, sous-vêtements, hauts, chapeaux, bijoux et accessoires, parfums, etc ! Il en va de même pour la nourriture : viande, poisson, salades, desserts, et j’en passe !

Pour moi ce soir, ce sera toriyaki (pas très thaï ça…) et un dessert gélatineux violet et thaïlandais au taro, une façon de bien clore ce repas, le tout devant les informations en anglais à propos de la Thaïlande et des autres pays du pacifique, sur une chaîne japonaise : allez comprendre !

30
mars
30
mars
Publié le 16 avril 2023

8h: après quelques jours passée à ralentir le rythme, me voilà repartie pour une journée plus chargée. Au programme, ferry en début de matinée pour rejoindre une île à une bonne demi-heure de la côte.

Alors que je n’avais vu aucun touriste depuis mon arrivée à Sri Racha, tous semblent s’être donnés rendez-vous au port, pour une excursion sur l’île. Le bateau, composé d’une partie couverte et d’une partie supérieure en proie au vent, n’est qu’à moitié plein lorsque l’heure du départ sonne. Le bateau ne transporte pas seulement des passagers mais également quelques marchandises, de l’eau en bouteille notamment.

Le conducteur donne quelques coups de « klaxons », un passager arrive à la dernière seconde, d’un pas nonchalant, alors que le bateau qui le rivage.

La vue sur le paysage depuis le bateau est agréable: derrière, la ville s’éloigne lentement tandis qu’à l’horizon se dessine l’île et les nombreux bateaux qui l’entoure. Dans l’eau, images tristes de nombreux déchets flottants (masques, poches de snacks, bouteilles), mais je ne serais pas au bout de mes surprises aujourd’hui… Le trajet est mouvementé, si bien qu’à la fin, mes lunettes seront recouvertes d’eau salée : à nettoyer, ça n’est pas commode… 😓

9H passée: le bateau à peine accosté, les passagers descendent rapidement tandis que sur le quai, d’autres personnes attendent pour pouvoir accéder au transport.

Sur le quai attendent plusieurs chauffeurs, à la façon des conducteurs de tuk-tuk stationnés en gare routière et ferroviaire. Ici, ce ne sont ni des motos, ni des tuk-tuk, mais des sortes de véhicules hybrides entre les deux : deux roues à l’arrière, une seule à l’avant ; une cabine ouverte pour les passagers et le siège avant pour le chauffeur. L’île n’étant pas très grande (17.3 km²), l’ensemble peut se faire à pieds sans problème, quitte à rester une nuit sur place pour ceux qui veulent prendre le temps d’en voir le maximum.

 Artère principale

Je décide de me rendre en premier lieu dans la partie nord de l’île, où se trouve un temple à l’architecture chinoise avec une vue sur une bonne partie est de l’île. À l’intérieur, un bouddha a été peint en or, directement sur la roche.

Temple au nord de l'île Koh Sichang 

J’emprunte ensuite un chemin délaissé des touristes, loin de la rue principale où se trouvent la plupart des commerces, et me retrouve après quelques mètres au milieu d’une large rue sans trottoirs ni commodités mais entourée de maisons modestes. Il me faudra rejoindre un pont face à un point de vue rocheux avant de retrouver un groupe de touristes ainsi que quelques restaurants et hôtels. Ici, une promenade en bord de mer a commencé à être aménagée, mais n’a jamais été terminé : les escaliers commencent déjà à s’abîmer, ce qui devait être des toilettes publiques n’a pas été terminé et le bord d’eau est recouvert, ici et là, de déchets.

Je continuerai ma visite de l’île en passant par d’autres rues uniquement côtoyées par les locaux, entre habitations, école, restaurants et zones abandonnées ou en construction, avant de finalement rejoindre le centre-ville.

Enfin, il est temps pour moi de commander le repas du midi, avant de me remettre en route en direction du sud-est de Koh Sichang.

De ce côté-ci, la ville est bien moins animée, aussi, les rues sont plutôt vides excepté lorsque je rejoins finalement la partie « plage » de sable, de cailloux et de vase (marée descendante). Quelques touristes étrangers et locaux se baladent sur la promenade reliée à des bains extérieurs, un temple et quelques petits monuments de recueillement. Malheureusement, impossible de profiter d’un baignade ou d’une marche pieds nus : le sable est jonché de débris coupant, et les tenues de plage type maillots de bain sont interdits.

 Faune locale 😀

Après la balade, l’observation des oiseaux et la visite d’un temple donnant sur un point de vue, il est temps de rentrer tranquillement jusqu’au port. La visite aurait pu continuer, mais la journée est déjà bientôt terminée, et je ne sais pas jusqu’à quelle heure les ferrys sont en service.

Fin d’après-midi: j’arrive au port, le bateau est sur le point de partir ! La vendeuse me vend tout de même un ticket et je grimpe dans le ferry. À peine montée et toujours debout, le bateau quitte le quai, direction Sri Racha.

Cette fois-ci, je me suis installée dans la partie basse du transport, plus proche des vagues, et je sens bien la différence par rapport à ce matin ! Je vois le bateau tanguer à droite, puis à gauche, et encore à droite. Et ainsi de suite pendant une bonne partie du trajet, jusqu’à finalement arriver en ville. Encore quelques minutes et je m'endormais dans le bateau... 😴

Après un arrêt dans une superette, retour à l’hôtel pour une bonne douche avant de retourner au marché pour le repas du soir. Au menu : riz gluant avec de la mangue, le même dessert gélatineux que la veille et gâteaux de riz sucrés ! De quoi bien terminer une journée de randonnée avant de changer de destination, une dernière fois.

31
mars
31
mars
Publié le 16 avril 2023

31 mars / Longue journée pour 30 minutes de train…:

J-3 avant le départ en Corée du Sud !

Aujourd’hui, levée de bonne heure pour prendre le train direction Chonburi pour mes trois derniers jours en Thaïlande. Au programme, ambiance vacances ! Balades, marchés et repos.

Ce matin, je quitte l’hôtel aux environs de 8H30 pour une bonne marche d’une heure jusqu’à la gare ferroviaire de la ville. J’ai repéré un train dans l’après-midi, mais j’espère en avoir un plus tôt dans la journée, mais rien n’est moins sûre !

9H30: après avoir traversée une route au trafic routier incessant, avec des peu de piétons et un trottoir qui n’en était pas vraiment un (plutôt une longue bande de route pour que les voitures puissent se garer), j’ai du demander ma route à deux personnes avant de finalement trouver l’entrée de la gare, un arrêt tout simple avec quelques bancs, un guichet, mais ni toilettes, ni vendeurs ou boutiques au sein même de la station, chose rare depuis que je visite la Thaïlande !

L’officier en charge de la vente des tickets vient me trouver, nous échangeons quelques mots quand à ma direction, un peu en thaï, le reste en anglais, la raison de mon séjour en Thaïlande, etc et j’ai même droit, au bout d’un moment, à une bouteille d’eau, alors que je lui montrais bien que j’avais ce qu’il fallait. Il me tend tout de même la bouteille, insiste, tout en me lançant un « Welcome to Thailand » avec un sourire, avant de retourner à son bureau. Je l’ai dit, redis, et re-redis, mais la gentillesse des thaïlandais ne cessera de me surprendre.

Il n’est que 10H, et mon train ne part qu’aux environs de 15H, le temps pour moi d’écrire, de lire et de passer le temps comme je peux.

Dans la rue, à quelques mètres derrière la station de la gare, une dame vient d’installer son stand de boissons et de nourriture. Une aubaine pour moi, qui ait encore 5 heures d’attente ! Après un café glacé puis quelques ravioles accompagnés de sauce soja, un temps infini à attendre le train au rythme des quelques passagers qui arrivent pour le même trajet que moi, le train arrivera finalement en gare à l’heure prévue. Je recroiserai un jeune officier qui m’avait indiqué le chemin de la gare un peu plus tôt dans la matinée, qui me confirmera, sans même que j’ai à lui demander, que le train approchant était bien le mien.

30 minutes plus tard: déjà arrivée à Chonburi ! C’est probablement le trajet le plus court que j’ai fait jusqu’à présent. À la gare, toujours aucun stand, ni de taxi ! Heureusement, une application existe pour commander un taxi appelée « Grab ». Cette application permet également de se faire livrer ses courses ou un repas.

En quelques minutes, le taxi arrive avant de m’emmener en direction de l’hôtel, à plusieurs kilomètres de là. Arrivée à l’hôtel, je récupère rapidement mes clés et l’un des employés m’emmène jusqu’à ma chambre, chose rare. D’habitude, je dois me débrouiller toute seule pour trouver le bon étage ainsi que la porte de ma chambre. Dans le prix de la chambre, comme dans de nombreux hôtel où j’ai pu séjourner, des bouteilles d’eau sont offertes, la quantité variant selon le nombre de nuitées.

Fraîchement installée, je sors en cette fin d’après-midi afin de prendre mon dernier repas de la journée. Autour de mon quartier, une large route très passante, tout en longueur, avec très peu de passages piétons indiqués, et aucun pont pour piétons ! Il va falloir que j’étudie un peu la carte ce soir avant de sortir demain.

1er avril / Marécages vus d’une route:

Deuxième journée à Chonburi et au programme, balade en bord de mer non sans avoir fait un petit saut au supermarché pour un petit en-cas à l’ananas 🤤

Sur la carte, j’avais repéré il y a de cela plusieurs jours, une promenade face à des marécages, avec vue sur la mer. J’ai donc traversé une bonne partie de la ville à pieds, sous le soleil, et ait eu la chance de me voir offrir une bouteille d’eau par un habitant qui rentrait chez lui, sans avoir rien eu besoin de demander 😁

Il doit être près de 10H lorsque j’arrive enfin à ce que je croyais être une promenade piétonne au bord de l’eau. Mais surprise, il s’agit d’une route construite au-dessus de l’eau, avec un trottoir très fin, laissant la place de marcher pour une personne seulement. Et sur ce pont, pas une once d’ombre mais une route qui s’étend à l’infini, entre la mer et les marécages. Ce n’était pas la balade que j’avais espéré, mais je peux tout de même observer ici et là des échassiers cachés sous les arbres, d’autres volants devant moi et en regardant l’eau de plus près, je peux observer de nombreux gobi, ces sortes de lézard d’eau qui vivent proches de la vase, accompagnés d’une nuée de crabes aux endroits où l’eau est moins présente.

Marais à Chonburi 

La route est assez longue, aussi, je décide de n’en faire qu’un tiers, le tout en deux bonnes heures.

Aux environs de 12H, après avoir parcouru de nombreux kilomètres dans des rues uniquement composées d’habitations près des marais, après avoir surpris un petit varan qui s’apprêtait à monter sur la route mais qui à ma vue à sauté dans l’eau, je rejoins par hasard un marché, installé à côté d’un temple. De nombreux locaux y font leurs achats, et toujours aucun touristes à l’horizon !

Une pause alimentaire et rafraîchissement plus tard, me voilà repartie dans les rues de Chonburi jusqu’à rejoindre l’hôtel aux environ de 15H.

 Faune des parcs et plans d'eau dans les rues de Chonburi

Pour moi, cela signe la fin de la journée !

2 avril / Marché de fruits de mer de Chonburi:

Pour ce dernier jour, puisque mon budget a été plus que respecté, je prévois de prendre le taxi pour rejoindre plusieurs destination dans et en périphérie de la ville. Ici, je n’ai trouvé aucun bus, et il est hors de question de continuer à marcher des heures sous un soleil de plomb pour une ou deux heures de visite à chaque fois. C’est décidé : je prendrai le taxi !

9H: un premier taxi m’emmène d’abord au grand canyon. Le chauffeur me déposera devant un café jouxtant une place servant de parking. Première étape : le petit-déjeuner, avec un café glacé et un croissant « gaufré ».

Mon petit-déjeuner avalé, je prends la direction du chemin qui me mènera au grand canyon, à quelques mètres de là. L’endroit n’est pas très sécurisé, simplement balisé par une ligne en plastique étendue autour de la falaise recouverte de part et d’autre de végétation. À quelques endroits, une barrière en métal est installée, autour de laquelle il est inscrit de ne pas d’y asseoir : qu’importe, certaines personnes s’y assois, quitte à prendre des risques pour une simple photo face à la falaise et au lac en son centre… La balade est très courte : pas de vrai sentiers, sécurité très sommaire, mais des travaux sont en cours sur une partie privée. Dans quelques mois peut-être l’endroit sera-t-il plus propice à la balade ?

Mon tour achevé, je prends un nouveau taxi direction le port, où se trouve un grand marché (AngSila market), principalement de fruits de mer et de poisson, mais composé également de quelques points de restauration. Ce doit être le marché le plus animé et le plus agréable que j’ai visité jusque-là : calmars, poissons divers, crevettes, crabes, huîtres, repas préparés et servis dans un morceau de bambou, tartes, brochettes et j’en passe ! Les odeurs sont fortes mais divines et aujourd’hui encore, aucun touriste à l’horizon : pourtant, le lieu mérite mille fois que l’on s’y arrête, pour sa diversité mais également son authenticité. Comment ne pas s’y arrêter pour un repas composé de riz et de crevettes, accompagné d’une part de tarte.

Après avoir déambulée dans ce marché, fait un tour en bord de mer, le tout accompagnée d’une musique douce dans les haut-parleurs de la ville, me revoilà en taxi, non sans avoir visité quelques rues plus calmes derrière le marché, entre temple en bordure d’eau et petites boutiques inanimées.

L’après-midi est déjà bien entamée lorsque j’arrive à l’hôtel, le temps est toujours aussi lourd, aussi, je décide de rester à l’hôtel pour ce dernier soir en Thaïlande, entre pause film, écriture et repos bien mérité. Pour le dîner, je goûterai un plat acheté au marché de AngSila : des boulettes aux fruits de mer, le tout accompagné de sauce aigre-douce.

3
avr

Mon séjour en Thaïlande arrive à sa fin, et me voilà partie pour une demi-journée de transport, accompagnée de plusieurs heures d’attente à l’aéroport avant de pouvoir décoller direction Séoul.

Pour ce dernier jour, mon train pour rejoindre l’aéroport n’étant pas prévu avant 15H, j’ai un peu de temps devant moi pour finir de préparer mes affaires le matin même, prendre un bon petit-déjeuner (thé au lait, crème et boules de tapioca accompagné d’un croissant) et écrire un petit peu. J’en profite également pour contacter quelques amis qui sont ou seront en Corée sur la même période que la mienne : une occasion comme celle-ci de se retrouver ne se rate pas !

15H: arrivée à la gare en taxi (pas de bus ni de tuk-tuk), je prends le train direction l’aéroport de Suvarnabhumi. J’en profite pour admirer une dernière fois les paysages de Thaïlande, entre les étendues de roseaux, les champs de palmiers et de bananiers, les étendues brûlées pour les prochaines semences, les bidonvilles qui longent les rails du train, les montagnes qui se dessinent au loin et les buildings qui pointent leur nez de temps à autre au milieu de tout ça. Je sais d’ores et déjà que cela va me manquer, mais ce n’est qu’en arrivant en Corée du Sud que je m’en rendrais vraiment compte.

L’après-midi est déjà bien avancée lorsque le train s’arrête en gare, que je prends une dernière fois le métro et que j’arrive enfin à l’aéroport.

Entre le moment où j’arrive et où mon avion décolle, le va-et-vient des voyageurs sera permanent et constant. Pourtant, j’y resterai de 18H jusqu’à près de 2H du matin ! Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de vols et de voyageurs en plein milieu de la nuit.

Pendant toutes ces heures, et en déambulant dans les allées et tournant interminables du lieu, j’aurais le temps d’observer une chose que je trouve assez hallucinante : la différence de prix entre les articles en ville, et ceux vendus ici. La différence est parfois même flagrante au sein même de l’aéroport ! L’exemple qui me semble le plus flagrant est celui du prix de l’eau : dans les supérettes, vous pouvez trouver une bouteille d’environ 33cl entre 5 et 15 bahts environ (0,13€ - 0,39€). Ici, dans les machines automatiques, la bouteille était à 40 bahts minimum et plus loin, dans l’un des points de restauration, la même bouteille était à 85 bahts (2,19€) ! Bien évidemment, je n’ai pas acheté d’eau, je n’avais d’ailleurs plus assez d’argent après avoir échangé une partie de la monnaie qu’il me restait, payé un repas à 193 bahts - 4,98€ (contre 70-80 d’habitude) et un smoothie à 159 bahts (4,11€).

Après quelques heures d’attente, il commence à faire froid dans l’aéroport. Mais bien évidemment, dans la précipitation, j’ai laissé mon bagage principal en soute, avec ma veste… Selon l’avis d’une amie, je devrais pouvoir avoir une couverture dans l’avion 🤞. Mais en arrivant dans l’avion, aux environs de 2H du matin, aucune couverture, pas de repas pendant le trajet (ni eau ni nourriture), et aucun écran pour passer le temps. Je vais donc devoir prendre mon mal en patience jusqu’à l’atterrissage. Ça m’apprendra à ne pas être prévoyante !