365 jours pour parcourir des milliers de kilomètres, manger au quatre coins du monde et découvrir les merveilles que le monde nous propose. Viens on t'emmène, grimpe dans notre sac.
Du 4 janvier 2017 au 6 juillet 2018
548 jours
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18
déc

Dernières semaines avant le départ.

Le temps pour nous de finir les préparatifs, de rendre à l'appartement sa candeur d'antan, la paperasse et toutes les choses nécessaires pour éviter de disparaître sans laisser de traces. Parce que ça, l'administration Suisse n'aime pas beaucoup (ni les grands-mamans d'ailleurs 😉) !!

Le temps pour vous d'enregistrer l'adresse de ce blog. Vous pourrez ainsi nous suivre pendant notre voyage, partager nos découvertes et nos coups de coeur.

A très vite,

Cyndie et Alex

4
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Publié le 23 novembre 2020

L'embarquement de notre premier vol est en cours et nous sommes impatients de décoller pour notre première étape. Après un crochet par Londres, nous serons jeudi 5 à Chennai (anciennement Madras).

Heure prévue d'arrivée : 5h45...

C'est donc après 2 heures de sommeil, 2 heures de voiture, quelques larmes et 9203 km que nous poserons le pied en Inde. Nous sommes prêts et au taquet pour de nouvelles aventures, déjà remplis de fromage, chocolat et autres spécialités.


Vous allez tous nous manquer !


Laissez-vous emporter avec nous par l'appel du large...


[Je f'rai le tour du monde

Pour voir à chaque étape,

Si tous les gars du monde,

Veulent bien m'lâcher la grappe


J'irais aux quatre vents

Foutre un peu le boxon,

Jamais les océans

N'oublieront nos prénoms] Renaud


Avec 12 kg en moyenne sur le dos, pas moyen que l'avion reste cloué au sol !! 
9
janv
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Publié le 23 novembre 2020

Bon, déjà, bonne nouvelle, on est bien arrivés :) .

Les premiers jours ayant été intenses et mouvementés, faute de temps (quelle ironie! :P), nous avons choisi de vous faire visiter en un article les 3 villes que nous avons traversées entre le 5 et le 9 janvier. En effet, nous avions prévu 10 jours pour relier Chennai à Kochi (afin de retrouver Timaël, le cousin de Cyndie qui ne sait pas encore dans quoi et avec qui il s'embarque :D) ce qui nous semblait amplement suffisant... C'était sans compter sur la rapidité des transports indiens (article à venir) :P !!!


Bref, nous voilà à la sortie de l'aéroport de Chennai. On est tout de suite plongés dans le thème, des centaines de personnes se tiennent derrière des barrières, regardant dans notre direction et semblant attendre leurs proches. Puis, on grimpe dans le taxi pour notre première immersion dans le centre de Chennai, quartier d'Egmore. Le trajet est épique, le chauffeur zigzaguant dans le traffic où la notion de piste n'est pas vraiment définie. Pas de feux, ni de stop. Ici la circulation, c'est au klaxon, à la taille et au culot!


Cette ville nous semble démesurément grande, d'autant plus que nous n'y avons fait que 24h! Le quartier où nous logeons est bruyant mais la petite rue de l'hôtel rend le cadre plus à échelle humaine, avec de quoi manger, trouver des roupies (après le retrait des billets les plus courants, il est parfois encore difficile de trouver des espèces, et d'autant plus des petites coupures). Cyndie a aussi pu trouver des tenues indiennes multicolores pour se fondre dans la masse plus facilement.

Une courte nuit de sommeil et départ du train pour Pondicherry à 6h35. Pas besoin de réveil, l'imam du quartier et l'appel à la prière se charge de nous rappeler qu'il est 5h. Nous découvrons ainsi la cohabitation entre 3 religions fondamentales en Inde (musulmans, chrétiens et hindous).

Ici aussi Noël se fête, c'est leur côté chrétien 

Arrivée à Pondichéry après 5h30 de train. Une petite ville occupée dans un premier temps par des hollandais et qui devint une colonie française au XVIIème siècle. La compagnie française des Indes en terminera la reconstruction. Nous y avons trouvé rapidement un logement très sympa et plutôt grand (2 pièces!) dans un guesthouse charmant. Notre chambre donne au dessus des toits de la ville, elle est très rudimentaire mais on s'y sent bien!

Coquette chambre sous les toits 

La ville est bien entretenue avec sa promenade au bord de l'océan, copie indienne de Miami Beach, son parc central et ces beaux bâtiments vestiges du colonialisme. Il reste encore de nombreux rappels de l'appartenance à la France tels que les noms de rues, de boutiques et de bâtiments qui sont encore bien souvent en français.

Puducherry 

Autour de Pondicherry se trouve la petite et mystique Auroville. Bâtie par une Française (dite La mère) et un Indien connu sous le nom de Sri Aurobindo, ce lieu a été conçu pour atteindre l'Unité Humaine, notamment par la méditation, l'affranchissement des religions et des codes sociaux. N'étant pas un lieu propice au tourisme, la cité protège ses secrets, nous n'avons pas eu l'occasion de rencontrer et discuter avec des Aurovilliens. Cependant, l'idéal poursuivi par Sri Aurobindo et La Mère mériterait plus de temps et pour l'apprécier pleinement il aurait sans doute fallu rester quelques semaines voire quelques mois.

Auroville 

Mais le temps file et nous devons nous rendre à Madurai. Au menu, 7 heures de bus de nuit, bringuebalant mais confortable.


Madurai, la cité des temples est grandiose. Plus petite que Chennai mais remplie de petites rues colorées et de petits immeubles fourmillants de boutiques de tissus.

L'attraction principale de la ville est le Sri Meenakshi Temple. Les 4 points cardinaux sont représentés par des tours où des milliers de sculptures forment les toits des stuppas. Au centre, un bassin où se ressourcer.

À l'intérieur, une foule d'Hindous avides de spiritualité, priant chacun à leurs façons, dans un brouhaha gigantesque.

La cité des temples 

En résumé, notre visite du Tamil Nadu a été intense. Tout est démultiplié. La densité de la population, la force des odeurs et des goûts. Tous les gens que nous avons rencontré ont été adorables et très accueillants !!

Prochain épisode, la traversée vers le Kerala.

11
janv
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Publié le 23 novembre 2020

En route pour le pays des épices, le Kerala. Mais avant, nous avons entendu parler d'un petit village caché dans la montagne et de ses magnifiques paysages. Ni une, ni deux, nous voilà partis pour Munnar.


Le réveil est un peu rude, obligés de partir de Madurai avant 5h30 du matin. Eh oui, notre "charmant" réceptionniste nous montre l'immense panneau "24h Check out". C'est donc ça... Après âpres négociations, nous obtenons une heure de rab! Victoire ! :)

J'ai beau être matinal, aïe, j'ai mal! 

Le bus montre quelques difficultés à naviguer dans les routes de montagnes, mais cela nous permet d'admirer les paysages. De la verdure à perte de vue, l'opposé de la région que nous quittons.


Munnar est une petite ville au milieu des montagnes. La légende veut que le premier colon ait été conquis par la verdure et la confluence de trois rivières. A 1800 mètres, la différence de température est palpable.

Nous tombons sur un Home Stay dans laquelle la propriétaire, Mary, loue 3 chambres. Le jardin est très mignon avec la vue sur les montagnes.

Theresian Cottage 

En effet, la région est dédiée à la culture du thé et tous les vallons sont tapissés de haut en bas d'arbres à thé.


Nous avons enfin pu poser les sacs pour 3 nuits consécutives dans cet endroit bucolique.

Après avoir loué une petite bécane et malgré quelques soucis mécaniques, nous avons exploré la région, passant le long des lacs et des champs de thé.

Balade au lac puis à Top Station pour une vue imprenable sur le Tamil Nadu (légèrement brumeux...) 

La météo a été très variable, recouvrant depuis le milieu de la matinée les montagnes d'un châle brumeux. Et puis, il y a les nuits... Fraîches...voire froides (moins de 10 degrés!)...Confiante et naïve, Cyndie a essayé de survivre à la première nuit sans le sac de couchage... Grave erreur, la condensation sur les vitres le matin nous a confirmé nos soupçons : on se caille à Munnar ! Heureusement, un petit robinet distribue de l'eau chaude dans la salle de bain, un délice pour le matin.


Nous nous sommes baladés dans le parc national d'Eravikulam où nous avons pu posés avec de magnifiques Tahr, espèce de bouquetin en voie de disparition.

Parc National d'Eravikulam

Se balader dans les champs de thé n'est pas chose aisé. Après plusieurs rappels à l'ordre des autochtones, nous avons abandonné l'idée de randonner dans ces montagnes. Nous apprendrons plus tard que tous ces champs sont la propriété du géant indien, Tata.


Un peu déçu mais quand même très content de ce moment au calme, nous rendons les motos pour partir le lendemain matin pour Kochi.

C'était sans compter sur Chandri, notre loueur de moto, qui se révèle, en plus d'être mécano, loueur de moto et conducteur de rick-shaw, guide de randonnée. Et nous voilà appâtés par ses photos et l'assurance de faire un parcours en une demi journée et quand même pouvoir respecter notre planning.

Départ à 7h. Le temps est superbe, la montée se fait sous un soleil qui chasse progressivement la fraîcheur du matin. Le panorama est époustouflant. La descente à midi s'avère plus rude, à pic et sous le soleil de midi.

Trek au dessus des champs de thé  

Les 6 heures de bus sous un soleil de plomb ont fini de nous achever. Avec une petite insolation, nous nous effondrons dans une guesthouse à Fort Kochi. Nous sommes épuisés, teintés de rouge mais comblés par notre escapade!


Le 14.01 réveil de bonne heure pour accueillir le cousin qui nous fera prendre du retard dans nos rédactions ;)

14
janv
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Publié le 23 novembre 2020

Il est 8h quand nous émergeons, impatients de découvrir Fort Kochi avec Timaël. L'insolation de la veille n'est plus qu'un mauvais souvenir. L'aéroport étant situé à quelques kilomètres de notre Homestay, nous l'attendons pour le petit déjeuner... que nous prendrons à 13h... Un grand merci au taxi qui lui a offert 2h de trajet sans pour autant trouver notre lieu de résidence !! :)

Il est donc arrivé à pied, en jean sous le soleil de midi. Welcome in India !! :D Qu'à cela ne tienne, nous nous précipitons pour boire un jus frais et profiter du bord de mer de Fort Kochi. Ici, les klaxons sont bannis, de quoi laisser à nos oreilles le temps de cicatriser un peu ;)


Fort Kochi est un quartier touristique au nord de la presque-île de Kochi. Comme à Pondicherry, les rues quadrillent la ville, vestiges de la colonisation Hollandaise.

Nous nous baladons le long de la côte en traversant notamment le quartier Juif, où se multiplient boutiques de vêtements, magasins de parfums et d'épices. Cette rue très colorée et animée nous entraine à faire de petites emplettes destinées à parfaire notre style Indy.

Fort Kochi 

Nous retournons ensuite en bord de mer pour observer les carrelets chinois et profiter de la fin d'après-midi.

Bord de mer 

Notre journée s'achève sur un spectacle de danse Keralaise (mix de danse et de théâtre pratiqué par des femmes) pour certains et pour d'autres, la tête entre les bras pour une douce sieste réparatrice bercée par la musique.

Danse de la mort traditionnelle  

Après Fort Kochi, nous partons vers Allepey, fameux départ des séjours sur les Backwaters. Sillonner les kilomètres de canaux de la région sur des bateaux traditionnels constitue l'attraction principale de la région. Mais pour l'heure nous attendons l'arrivée de Michel, El Padre, ou Baba en Indy.

Après avoir parcouru la plage en long, en large, et en travers, Cyndie nous dégotte un Homestay sur la plage, à un prix défiant toute concurrence.

Nous y sommes restés 3 nuits. L'ambiance de ce resort familial était des plus agréable et on s'est vraiment senti comme à la maison.

Chillin' in Allepey 

On a même eu la surprise de voir à 2 reprises, le passage d'une famille de dauphin près de la côte. Quel spectacle !!


Nous nous rendons au port de départ des bateaux. Les embarcations sont de formes et de standing différents. Après avoir passé 2h à choisir et négocier notre bateau parmi la vingtaine de maisons flottantes, notre choix s'est arrêté sur le Lake's Legend, bateau de classe supérieure. Mais tant qu'à craquer le budget, autant se faire plaisir (2 fois notre budget journalier!).

Il est beau mon bateau ! 

Nous embarquons donc en famille pour 3 jours all inclusive au fil de l'eau avec capitaine et cuisinier personnel !

Le cadre est idyllique, calme et nous profitons à fond de cette expérience hors du commun en Inde. Les décors se succèdent mais ne se ressemblent pas. Depuis le canal, nous avons la possibilité d'observer des scènes de la vie quotidienne, des églises locales mais aussi de longues étendues de rizières.

Les backwaters 

Seul bémol, le capitaine qui nous demande d'aller nous coucher à 22h30 pour une raison encore bien obscure à l'heure actuelle... Après négociations, nous obtenons une autorisation jusqu'à 23h! De quoi faire quelques parties de Jass supplémentaires en sirotant des bières durement acquises :D .

Alcool en libre service? Hummmm, pas en Inde ! Admirez les grilles en arrière plan 😉

De retour sur la terre ferme, nous quittons le Kerala la nuit même en train pour Bangalore, capitale du Karnataka, une métropole de 8 millions d'habitants sans grands intérêts. Nous y passons la journée à somnoler dans le Freedom Parc, bâtit sur une ancienne prison de luxe pour dissidents politiques avant de repartir pour une nuit de bus direction Hampi.

Prochain article sur Hampi.

Des bisous

22
janv
22
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Publié le 23 novembre 2020

La route fût donc longue jusqu'à Hampi (2 nuits de transports d'affilées) mais le jeu en valait la chandelle. Cette petite ville placée sur les berges d'un fleuve, au milieu de montagnes de gros rochers et de ruines de temples est absolument époustouflante.

Le lieu est d'ailleurs connu à travers le monde pour la grimpe et nous y croisons beaucoup d'adeptes avec leurs crashpads sur le dos.

En haut des collines, les panoramas sont superbes 

La ville est coupée en 2 parties par une petite rivière. Le premier pont qui la traverse est à 20km. Pour se rendre d'une rive à l'autre, il est soit possible de prendre une petite barque moyennant 10 roupies (l'embarquement est plus long que la traversée) soit, entreprendre la difficile et dangereuse traversée de 3 minutes à travers la fraîche et profonde rivière (30 à 40 cm de profondeur selon les voies :) ).

Un peu plus loin sur la rivière, les même bateaux font traverser la rivière 

A propos, il est interdit de franchir la rivière après le coucher du soleil, au risque de se retrouver au menu des fameux crocodiles d'Hampi !! La seule chose que nous ayons vu de nuit étant des lampes torches et des touristes, nous comprenons rapidement, en discutant avec les locaux, que la présence des dits reptiles n'est qu'un moyen de garder les touristes proche de leurs guesthouses.

La dangereuse faune d'Hampi 😀

Le vieux Hampi est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il est considéré par les indiens comme un lieu saint où la viande et l'alcool sont interdits.

Sur la dernière photo, on voit le vieux Hampi en premier plan et on distingue la rivière à droite 

De l'autre, les restaurants non végétariens et les resorts se sont développés de manière à satisfaire la demande des touristes. Seul ombre au tableau, avec l'attrait touristique d'Hampi, les propriétaires proposent des tarifs inadaptés pour des logements plus que rudimentaires.

Nous avons nous aussi traversé la rivière pour trouver un resort excentré mais pas cher. La location d'une moto étant indispensable, nous nous sommes baladés autour de l'Anjanadri Hill, le long d'un lac et à travers les rizières. La région d'Hampi est très agréable. Tout d'abord, l'atmosphère est moins étouffante que dans les grandes villes. Ensuite, ici, moins de voitures et moins de bruits. Les temples, les couleurs et les amas de rochers entretiennent la part de mystère du lieu. En 1h, on fait facilement le tour des environs.

On the Road Again  

Et pour le coucher du soleil, nous avons gravi les 575 marches (oui, on les a comptées !! :) ) qui nous séparaient du sommet où trône le Monkey Temple. Malgré la brume (pollution?) présente partout en Inde, nous savourons la vue imprenable à 360°.

On est en haut ! Yeah \o/ 

Hampi nous a vraiment plu mais après 2 nuits, il est déjà temps de plier bagage pour Goa. Comme il n'y a plus de place dans les bus privés, nous tentons le bus gouvernemental Sleeper (avec des places couchettes !!). La différence? "La maintenance !" Nous réponds l'agence. De quoi dormir sur nos 2 oreilles ! ;)


See you soon !

25
janv
25
janv
Publié le 23 novembre 2020

Nous arrivons enfin à Panaji.

Il est très tôt et la nuit a été très difficile. Le bus gouvernemental s'est révélé en très bon état et plus confortable que certaines compagnies privées que nous avons déjà prises. La route gouvernementale en revanche : / ... Ajoutez à ça le pire placement dans un bus (tout derrière) et vous obtenez un cocktail explosif. Décollage de 30cm et moments d'intimité entre le crâne et le plafond. De mémorables souvenirs... mais de longues heures :) .

Notre destination finale est Arambol, petite plage tout au nord de Goa où Michel, le papa de Cyndie, a eu la chance de séjourner il y a 30 ans. Nous ne savons pas encore où nous allons mettre les pieds car nous avons eu toutes sortes d'échos durant ces dernières semaines. Cela dit, Arambol est connu comme étant la partie la plus calme de Goa, ancienne plage hippie et lieu réputé pour le yoga et les drums sessions au coucher du soleil.

Comme d'habitude, nous demandons notre chemin aux locaux et comme d'habitude nous recevons plusieurs réponses différentes. Alex trouve un bus direct pour Arambol, durée 40 minutes. Parfait ! Nous voilà dans le bus, avec le soleil qui se lève peu à peu. Tout à coup le chauffeur nous interpelle : "Descendez et prenez ce bus là!"... Pas si direct que ça! Finalement, après 2h de trajet nous atterrissons sur la place du village. Visiblement les lieux se sont fortement développés et Michel ne reconnaît plus grand chose des petites huttes dans le sable de sa folle jeunesse.

Grande plage d'Arambol 

De prime abord, pas moyen de voir la mer. Le plupart des panneaux sont écrits en russe. Ça ressemble à ce qu'on nous a décrit...

Sur les conseils de Michel et d'une française rencontrée au petit déjeuner, nous nous dirigeons à l'extrême nord de la plage, jusqu'à une petite plage atteignable seulement à pied.

Le lit de Michel est toujours là 30 ans après 

Et là, le plaisir. À gauche, la mer, la plage de sable fin et les cocotiers. À droite, un petit lac d'eau douce. Cyndie et Timaël nous ont trouvé une guesthouse à flanc de colline, avec une superbe vue sur l'endroit.

Notre petite oasis et ses alentours 

L'état de Goa est connu pour faire la fête. Le premier soir, nous tombons sur une fête sauvage animée par des russes. Nous nous mettons dans l'ambiance quand soudain, la musique se coupe et tout le monde part en courant. A priori, l'événement semble illégal puisque la police embarque le matériel. Nous nous dirigeons prudemment vers nos bungalows pour éviter de visiter aussi les prisons indiennes ;) .

Le lendemain, nous apprenons que les élections approchent et que le mois précédant, la musique et la vente d'alcool doivent cesser après 22h.

Les soirs suivants, nous nous sommes quand même baladés à la recherche d'endroits animés. Imaginez une silent party sur plusieurs kilomètres de plages. Tous les bars étaient ouverts, avec des lumières clignotantes, canapés sur la plage et bières au triple du prix (prohibition oblige...) le tout dans un silence complet !! Nous avons donc oublié les soirées Drum and Bass ou autre Trans tant réputées ! À nous soirées cartes avec musique sur sono portable et bières chaudes :)

Le temps passe vite sur cette plage et au moment de réserver le bus retour, Timaël, tellement triste de nous quitter après, je cite, "la meilleure expérience de toute sa vie avec les meilleures personnes qui puissent exister" (non, je n'en rajoute pas, je vous ai dit que c'était une citation ;) ) décide de repousser son départ de quelques jours.

On est beau tout malade !

Arrive ensuite le week-end et, avec lui, de nombreux touristes venus coloniser notre petit lac paisible. Pour l'histoire, ce lac composé d'eau douce est alimenté par une petite rivière. Tous les ans, à la mousson, il se rempli puis déborde dans la mer, emportant avec la pollution accumulée.

Malheureusement, la mousson est en Juillet-Aout et la dernière n'a pas été très prolifique...

Cet afflux de touriste nous est fatal ! Fièvre, tourista et autres maux.

Nous nous sommes retrouvés à faire un tournus lors des repas du soir. Michel et Cyndie alors que les jeunes mâles sont cloués au lit par la fièvre, puis Michel et Alex alors que les petits Bersier squattent chacun un WC. Seul Michel, quand même "pas à 100%", n'a pas loupé un repas !

Pour l'anecdote, il faut savoir que nous étions aussi sujet à des coupures d'électricité régulières et une pénurie d'eau (plus souvent coupée que présente). A croire que la présence des deux simultanément relevait du miracle. On vous laisse imaginer...

Malgré tout, nous garderons un très bon souvenir de Goa avec des moments de détente, beaucoup de rires et de partage malgré quelques jours rudes.

Sorties entre les orages intestinaux 😀

Finalement ce n'est pas au meilleur de notre forme que nous quittons la tranquille Arambol pour attraper le bus de nuit qui nous ramènera à Mumbai où nous laisserons Timaël rentrer en Suisse.

D'ailleurs, le retour en bus local pour Panaji sera l'occasion pour Alex de déclencher une conjonctivite... Amour, joie, bonheur.

En selle pour une nuit de bus !


See you in Mumbai !

31
janv
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Publié le 23 novembre 2020

Nous voilà arrivés aux portes de l'Inde ! Le bus nous lâche à notre arrêt. Enfin, notre arrêt... 1km plus loin parce que le temps de comprendre le nom du stop, de se réveiller et de trouver nos tongs, le bus était déjà repartit. Et oui, en Inde, il faut être très réactif!

Bref, nous sommes accueillis par des rickshaws avides de nous délester de nos roupies. Heureusement, un passant arrive à notre rescousse et nous aide à négocier le trajet.


Nous nous rendons proche de l'aéroport pour faciliter le transfert de Timaël. Le mini Bersier n'étant toujours pas au top de sa forme, et pour tout dire, le quartier étant assez cher, nous choisissons la chambre climatisée qui se trouve être au même prix que le dortoir. Bizarre mais vous savez, comme les locaux nous répètent, "Everything is possible in India" !


Pour ce premier jour nous avons 2 objectifs, le rendez-vous médical de Timi (dont profitera aussi Alex et son œil collé) et les tickets de train pour continuer notre voyage vers l'Inde du Nord.

Il est midi, nous commençons notre quête qui s'achèvera juste avant la fermeture des guichets de train, soit 20h. Le rendez-vous médical a été vite expédié mais le fameux sésame ferroviaire est des plus compliqué à obtenir. Nous essayons 2 guichets différents à la gare proche de notre hôtel pour s'entendre dire que les trains sont pleins... dernière chance, la gare de Churchgate où il semble rester des places dans les quotas touristes...tout au sud de la ville !

Excusez moi, où est la station de train? Ah, ok... 

Et ben, le train de ville à Bombay c'est quelque chose !! Il est parfois impossible de sortir à son arrêt tant il y a de passagers qui montent dans le wagon. Certains sautent alors que le train est en marche (15-20km/h), quitte à se faire mal, pour trouver une place assise. Nous observons tout ça, et nous nous étonnons que notre wagon ne soit pas plein à craquer. Ah, nous sommes en première classe, c'est donc ça ! Oups ;) !

Bref, une fois au bout de la ligne puis les billets obtenus, nous décidons d'explorer le quartier. Nous tombons par hasard sur la grande baie de Mumbai où s'enchaînent les restaurants et les hôtels de luxe.

La baie au Sud de Mumbaï 

Pour la dernière soirée du cousin, nous craquons pour un très beau restaurant proche de la baie. Pas mal du tout ! ;)

Serveurs, portiers et nappes propres ! 😉

Le lendemain, derniers aurevoir avec Timaël tôt le matin. La petite larme séchée, nous profitons de notre dernière journée dans cette gigantesque ville.

Nous errons dans les rues de la mégalopole sur le chemin qui nous mène aux jardins suspendus, sur une colline tout au sud de la ville.

Petite balade dans les Hanging Gardens et séance de selfies coutumière 

L'occasion de belles rencontres avec des locaux avec qui nous passons de très bons moments.

La maison de Gandhi 

Avant de prendre le train, nous faisons un dernier crochet pour voir les fameuses Portes de l'Inde.

Les portes de l'Inde
Le Taj Palace, un luxueux hôtel en face des portes 


Retour à l'hôtel pour récupérer les bagages. Nous sommes à la bourre (non, ce n'est pas du tout notre genre!!) et nous devons obligatoirement emprunter le train de ville aux heures de pointes. Dans le wagon les indiens sont inquiets, l'arrêt où nous descendons est particulièrement difficile. Alex et Michel roulent des mécaniques et se préparent pour la mêlée. Et voilà que les premiers intrépides se jettent dans la rame. Puis l'arrêt du train. Et là, c'est pire que ce que nous avions jamais vu ou imaginé. Une nuée de bras, de têtes et de jambes s'abattent sur nous. Impossible de résister à la pression. Alex se débat et réussi à s'extirper de la masse, non sans dommages. Michel a un peu plus de chance et Cyndie, qui s'est tassée contre la paroi arrive à sortir plus facilement. Résultat : 2 tongs disparues, une paire de lunettes explosée et des griffures sur les bras! Finalement, nous retrouvons les chaussures sur les rails. Plus de peur que de mal. Nous remercions les indiens qui nous ont apportés leur aide, même si face à cette foule, ils n'ont pas pu faire grand chose.

Choqués, nous nous installons dans notre train couchette, prêts à nous rendre à Rajkot, dans l'état du Gujarat.

Le repos du guerrier 

Plein d'à priori avant d'arriver, nous avons trouver cette ville riche en surprise et très belle dans les quelques quartiers que nous avons visités. Même si les grandes villes ne sont pas notre fort, nous avons apprécié le temps passé dans cette fourmilière indienne.


A bientôt au Gujarat, la bise ;) !

2
fév
2
fév
Publié le 23 novembre 2020

Namaste ! Il est 8 heures, nous sommes dans le train depuis 12 heures. Nous profitons du temps restant pour entamer la conversation avec un couple d'indiens d'une cinquantaine d'années assis en face de nous. La discussion est très intéressante et nous devons nous concentrer pour saisir tout le vocabulaire anglais employé. Après quelques minutes, nous voilà en train d'écouter leurs aventures helvétiques au milieu des effrayantes vaches que nos montagnes abritent! En effet, Madame a travaillé à la mise en place du système de réservation des CFF à Zurich... un comble quand on voit la difficulté pour réserver un billet en Inde ! :)


Enfin, nous arrivons à Rajkot, une petite ville à priori sans intérêt, située au milieu de l'état du Gujarat. Lieu de transit vers l'île de Diu, nous avons prévu une nuit d'arrêt afin de nous reposer. Après une difficile recherche de restaurants, c'est finalement dans cette ville que nous avons mangé le meilleur Tali de tout le voyage.

Miam miam, le bon Gujathi Tali  

NB : Le Tali est un plat traditionnel de l'Inde du Nord, composé de plusieurs plats, que l'on nous ressert jusqu'à satiété.


Le Gujarat est un état où peu de touristes occidentaux se rendent, ce qui amplifie la curiosité naturelle des indiens. Nous sommes donc sujets à toutes sortes de sollicitations (provenance, âge, noms, photos et naturellement, le désormais traditionnel selfie).

Après une séance de selfie avec des agents de circulation, nous nous retrouvons embarqués dans la célébration d'un mariage. Alex et Cyndie sont invités à danser au milieu de locaux accompagnés d'un orchestre ambulant en pleine circulation, vous n'imaginez pas le bazar au milieu de la petite rue où nous évoluons!

Séance de selfie oblige 


C'est un moment très sympathique que nous avons pu partager avec cette famille indienne. En rentrant à l'hôtel avant de prendre notre bus, un autre mariage est en cours. La sortie de l'hiver est en fait une période très courue pour les célébrations, sensée porter bonheur aux mariés.

Cortège matrimonial 
Séance de selfie au mariage de notre hôtel 

Cette nuit de repos nous a permis de peaufiner notre itinéraire. Nous avons choisi de nous arrêter en cours de route pour tenter d'observer les derniers lions d'Asie dans la réserve de Sasan Gir.

1400 hectares de parc national qui abritent plus de 500 lions mais dont l'activité touristique se concentre sur 7 hectares où vivent une vingtaine de ces prédateurs. Le prix du safari est fixé par jeep naviguant dans le parc et non par personne. Nous laissons donc passer le week-end à la recherche de touristes (indépendants et non inscrits avec des tours opérateurs) afin de diviser le coût du safari (assez élevé par ailleurs/ 6600 rps).

Un jour à Sasan 

Notre recherche ayant été vaine, nous partons le lundi matin, à 6h tapante pour 3 heures de traque aux premières lueurs du jour. Il fait un froid de canard et l'oubli d'une bonne paire de chaussettes nous laisse les pieds gelés jusqu'à la mi-journée. Malheureusement, hormis son rugissement, pas de lions en vue mais des biches, des perroquets et un gros lièvre viennent accompagner de nombreux paons.

La réserve de Sasan Gir 

Bredouilles, nous rentrons déguster un bon Chai (thé indien) avec néanmoins les magnifiques couleurs du lever du soleil sur les montagnes de la réserve en tête.


Michel ayant attrapé une bonne crève, nous repoussons notre départ et modifions à nouveau notre itinéraire :) . Finalement, nous zappons l'île de Diu au profit de Somnath, qui abrite un des principaux temples dédiés à Shiva (célèbre divinité hindoue) en bord de mer, pour nous permettre de rallier plus rapidement le Rajasthan par la suite.

Le train pour cette région côtière est des plus vétustes et l'attente de ce dernier en lisière de forêt est accompagnée de surprenants voyageurs qui restera un chouette souvenir de Sasan Gir.

 Les animaux de la réserve se sont donnés rendez-vous pour nous dire au revoir !

Arrivés à Somnath via Veraval après 2 petites heures de train, nous partons à la découverte de ce lieu saint. C'est tout une histoire pour accéder au temple. L'entrée au temple s'avère être fortement surveillée et de nombreuses restrictions ralentissent sa visite. Pas de sac, ni de téléphone ou d'appareil photos autorisés. Nous avons donc fait preuve d'ingéniosité (et de fraude) pour partager avec vous la beauté de ce lieu majestueux ;).

Le fameux Somnath Temple 

La partie en bord de mer est plus touristique et les nombreuses sollicitations entravent le calme des lieux.

Le bord de mer de Somnath 
Les Ghats (escaliers) menant au lac saint où les gens se trempent pour se laver de leurs péchés

En nous enfonçant dans le vieux Somnath, nous retrouvons cette ambiance chaleureuse et typique de l'Inde avec ses ruelles étroites, ses petites échoppes et ses regroupements populaires. Au détour d'une rue, nous tombons sur un petit commerce devant lequel se joue une partie de carambole (billard indien), l'occasion pour Michel de se joindre à eux le temps d'une cuisante défaite et de quelques selfies.

La vie animée de Somnath 

Avant de repartir pour une nuit de train direction Ahmedabad, la ville frontière avec l'état du Rajasthan, chacun de nous prend le temps de faire quelques petites emplettes aux couleurs locales!


Les voyages forment la jeunesse comme il est coutume de dire. Nous avons donc choisi de rejoindre Jaisalmer de manière accélérée. En Inde, il s'agit donc de faire 1 nuit de train et 1 nuit de bus à la suite. N'ayant pas oublié que nous étions accompagnés d'un quinquagénaire qui a fait ses expériences en son temps, nous prenons une chambre d'hôtel confortable pour la journée de transit à Ahmedabad afin de nous reposer paisiblement. Les souvenirs que nous gardons de cette ville sont donc brefs. Ils se limitent à une grosse galère avec les rickshaws pour parvenir à atterrir dans l'hôtel souhaité et un aperçu depuis le bus de nuit d'une métropole qui semble moderne et bien entretenue.


Nouvel épisode à venir au Rajasthan!

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Publié le 23 novembre 2020

Les expériences en Inde se succèdent mais ne se ressemblent pas. Contre toute attente, cette nuit de bus pour rejoindre Jaisalmer a été extrêmement froide et les fuites d'air continues par les vieilles fenêtres ont rendues la traversée un peu pénible. Bien évidemment, nos tenues pour affronter le froid des montagnes népalaises dormaient bien au fond de nos bagages dans la soute du car! :D


L'arrivée sur Jaisalmer est magnifique. Le lever du jour sur le désert Thar, les premiers rayons de soleil sur "la ville dorée" et son somptueux fort nous réchauffent rapidement. Nous trouvons facilement une bonne adresse d'un homestay chaleureux dans une vieille bâtisse en pierre tenue par un couple proche de la soixantaine. Le fort est ouvert au public sans restriction mais nous choisissons de loger à l'extérieur. En effet, l'édifice a été construit sur une masse de sable a une époque où la population était nettement moins importante et l'ajout de canalisations par la suite a précipité l'écroulement de certaines parties. Les guides recommandent donc de ne pas loger dans ce dernier. Cela étant, le calme et le confort des lieux nous invitent à poser nos sacs pour 6 jours des plus agréables dans cette ville.

Jaisalmer, son fort et ses temples Jaïn 

Le Rajasthan est une grande région désertique à l'ouest du pays. Chaque ville importante a la particularité d'être connue pour la couleur propre avec laquelle elle a été peinte à l'origine. Jaisalmer, à tout juste 100km à vol d'oiseau du Pakistan est la ville dorée, Jodphur la ville bleue, Udaipur la ville blanche et Jaipur la ville rose. Les maharajas se sont succédés dans chacune de ces cités, laissant derrière eux de magnifiques forts en héritage. Vous l'aurez donc compris, cet état est connu dans toute l'Inde pour sa multitude de couleurs qui se retrouvent autant dans la construction des villes, les vêtements des femmes, les divers mets, les poudres ou encore les bracelets multicolores sur les marchés. Imaginez Cyndie dans ce paradis de couleurs !! Seul le porte-monnaie a pâli! :) Bilan: 2 colis de 3kg direction la Suisse! (Pourquoi 2? Car nous pensions avoir tout envoyé dans le premier...ça c'était avant de découvrir Pushkar et ses ruelles!).

Shopping shopping! 

Dans ce grand état où tout mérite d'être visité, nous avons opté pour 3 endroits. Jaisalmer perdue au milieu du désert, Jodhpur et son fort imposant et Pushkar la ville sainte.


L'attraction principale de Jaisalmer, hormis son fort, repose sur ses safaris à travers les terres arides et les dunes de sable à dos de dromadaires. Nous prenons des renseignements sur plusieurs jours pour finalement nous décider sur une aventure de 2 jours et 1 nuit à la belle étoile loin des dunes les plus touristiques. La région étant surveillée de part sa proximité avec le Pakistan, les touristes ne sont pas autorisés à s'éloigner de plus de 60km aux alentours ouest de la ville. C'est donc dans ce périmètre que nous pénétrons, dans un premier temps en Jeep, à la découverte de villages fantômes et à la rencontre de notre chamelier. Par la suite, l'immersion se poursuit à dos des camélidés pour une balade d'une heure entre les champs d'éoliennes nous permettant de rejoindre la dune de sable fin qui nous servira de gîte. Repas, soirée autour du feu et installation d'un espace nuit confortable sont agréablement arrangés par le chamelier et son entourage afin de nous permettre un moment de repos plaisant. Le lendemain nous observons avec émerveillement le levé du jour sur la dune avant de repartir pour une petite trotte en dromadaire jusqu'à la Jeep. Malheureusement, un couac dans l'organisation force Michel à faire du dromadaire le second jour, ce qui ne devait pas faire partie de notre arrangement avec l'organisateur. Il lui en coûtera quelques jours de marche avec un magnifique bâton de bambou pour appui. Une histoire d'entraide entre le fameux bambou et Michel, l'entraîne à prendre une décision, non sans conséquences, de le ramener avec lui jusqu'en thaïlande (nous vous laissons imaginer l'aventure dans les divers transports tels que rickshaws et bus sans compter l'avion à venir avec le-dit bâton de 2m de haut :D ).

Camel Safari 

L'hygiène alimentaire en Inde étant ce qu'elle est, Cyndie a attrapé une petite infection alimentaire durant le séjour à la ville dorée qu'elle a baladé jusqu'à Jodphur avec des sérieux maux de ventre. Sous la pression d'Alex, elle finira par visiter le médecin d'un petit hôpital local après 5 jours pénibles. 3 jours d'antibiotiques plus tard, l'épisode est clos! Quel bonheur de pouvoir à nouveau mettre du solide dans ce petit bidon fatigué d'absorber des soupes au riz en face de ses hommes qui débordent de créativité et d'appétit en matière de commandes :)


Outre cette mésaventure, les derniers jours à Jaisalmer et la découverte de Jodphur sont des plus sympathiques et les locaux se montrent toujours aussi curieux quant à notre provenance et nos liens familiaux. Les selfies sont cependant moins fréquents, ce qui n'est pas pour nous déplaire.


A Jodhpur, la ville bleue, nous résidons aux pieds du fort, dans un petit guesthouse surplombant la ville, juste au dessus du quartier de Clock Tower. Comme son nom l'indique, une grande horloge trône majestueusement au milieu de la place centrale. Entourée d'un bazar dans lequel il est possible de trouver tout et n'importe quoi, des magasins de tissus aux réparateurs de vélos, nous découvrons le petit bistro "Café Royal" où nous passons de longues heures à discuter avec la très sympathique famille propriétaire du shop autour de délicieux cafés italiens! Les premiers depuis qu'on est en Inde, hmmmmm :P

Clock Tower place à Jodhpur 

Durant nos 4 jours dans la ville, nous tentons de faire réparer une pièce en bois antique que Michel s'est procuré à Jaisalmer. Sur les conseils du vendeur, nous nous rendons dans une menuiserie qui se révèle être... un shop d'envoi de colis... Comme se plaisent à dire les locaux, "In India, everything is possible... but not always available". Cependant, après quelques haussements de voix face à des indiens qui ne semblent pas disposés à nous aider, nous faisons la rencontre d'un local qui nous prendra sous son aile par pure sympathie. Avec lui, nous zigzaguons aux travers des ruelles et le long de rangées d'industries jusqu'à un petit menuisier (un vrai cette fois ! ;) ) avant de se voir offrir un bon lassi bien frais. Nous passerons un jour supplémentaire dans la ville le temps de récupérer le précieux objet réparé, sans aucun frais!

En contre-partie, nous entraînons Michel, passionné par l'histoire (c'est bien connu ^^), à la découverte du fort lors d'une visite matinale au son de l'audio-guide francophone. La vue sur la vieille cité depuis le haut des remparts est imprenable.

Après plusieurs visites, Michel déserte la troupe. Nous en profitons pour continuer à nous promener autour de ce fort de Mehrangarh, où nous découvrons des jardins ainsi qu'un temple bouddhiste, là-haut sur la montagne ! Plusieurs centaines de marches plus haut, nous admirons la vue sur la région, l'ancienne ville comme la nouvelle.

Mehrangarh et ses alentours

Le trajet précédent se révélant difficile pour la gambette de Michel, nous récupérons la pièce en bois avant de monter dans un AC Volvo deluxe bus ! Wahou ! Le voyage est passé beaucoup plus vite sans être bringuebalés dans tous les sens. Nous avons même réussi à dormir quelques heures, événement rare dans les bus de jour ;).


Nous arrivons ensuite à Pushkar, un village encerclant un tout petit lac. La négociation de notre logement est difficile mais nous obtenons 2 jolies chambres placées autour d'un jardin. Nous sortons à peine visiter la ville lorsque des "dévots" nous sautent dessus pour réaliser des prières au bord de ce lac sacré. Prévenus, nous déclinons l'invitation. Nous les voyons alors se précipiter vers d'autres touristes, en insistant pour recevoir de l'argent en contre-partie (parfois beaucoup d'argent !).

Nous passons nos journées à nous balader le long de ghats de Pushkar, dans la ville et les alentours. L'air en Inde est tellement sec que des crevasses s'ouvrent sous nos talons. C'est finalement un sympathique Indien qui nous amènera chez lui pour une méticuleuse pédicure. Sa famille est présente est nous profitons du moment pour discuter avec sa femme et sa fille, notamment de la préparation de la fête du jour, la Shivaratri.

Pushkar 

NB : Cette fête est très importante pour les Hindous, étant dédiée au Dieu Shiva. Elle dure 24 heures et emmène avec elle, un cortège de musique, de prières (récitation de mantras) et de célébrations. Durant cette journée, il est de coutume de consommer le fameux Bhang Lassi (ou toutes autres préparations à l'herbe qui fait rire).


Finalement, après plusieurs jours bien reposants, nous rejoignons Agra pour la découverte d'une des sept nouvelles merveilles du monde.


À bientôt, Namaste.

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Publié le 23 novembre 2020

Nous pensions en avoir fini des bus de nuit mais finalement nous y prenons goût car ils permettent d'éviter de fastidieux trajets sous un soleil de plomb !


Nous rejoignons donc Agra au petit matin, plus ou moins reposés. Nous trouvons un petit guesthouse miteux à 2 pas du Taj Mahal qui nous satisfera pour la seule nuit que nous ferons avant de rejoindre Delhi. Plusieurs restaurants alentours proposent des repas depuis leurs terrasses sur le toit, permettant de contempler le somptueux monument. C'est ainsi que nous profitons de ce premier face à face avec cet extraordinaire édifice, bien plus imposant que dans notre imaginaire.

Michel ayant déjà eu la chance de découvrir les lieux trente ans au par avant, il nous laisse partir pour la visite des jardins du Taj Mahal seuls. Le précieux sésame vaut tout de même 1000rps par personne, ce qui est plus cher que nos nuitées à l'hôtel !


La fin de matinée approche quand nous pénétrons dans l'enceinte chargée de visiteurs. La grandeur des monuments et la splendeur des jardins nous font rapidement oublier le monde qui nous entoure. Nous sommes tout bonnement émus par la magnificence de ce mausolée de marbre blanc semblant flotter au dessus du sol. Construit dans le style moghole, la symétrie est respectée dans chaque élément du décor, les murs sont incrustés de milliers de motifs géometriques et floraux en pierres semi-précieuses provenant des pays alentours. Il n'aura fallu pas moins de 23 années de travail pour en achever la construction complète en 1653. Pour histoire, cet édifice à été érigé par le Maharaja Shâh Jâhân en l'honneur de sa deuxième épouse adorée décédée en mettant au monde leur 14ème enfant!

Nous ne visitons pas plus la ville mais prenons le temps de flâner jusqu'au bord de la rivière en écoutant Michel nous conter ses souvenirs des lieux. Nous apprécions ce moment ensemble bien qu'il nous soit difficile de nous représenter les étendues vierges de tous ses marchands qui nous sollicitent.

Le lendemain nous partons pour notre train dans l'après-midi,malheureusement il est annoncé avec pas moins de 7h de retard ! nous contactons l'agence à Pushkar où nous avions fait notre réservation, il nous indique que le billet n'est pas remboursable mais que nous pouvons prendre un autre train sans frais supplémentaires. Les renseignements de la gare ne sont pas de cet avis. Nous choisissons cependant de sauter dans le premier train en direction de Delhi car nous ne sommes que peu motivés à arriver dans la ville aux alentours de 3h du matin ! Par chance, le contrôleur s'est arrêté aux sièges derrière nous,nous arrivons finalement à New delhi avec 1h d'avance sur notre programme initial !


L'hôtel où nous avons réservé une dernière nuit à 3 est très confortable et nous passons une bonne nuit dans un lit douillet.


Le matin du 1er mars, nous prenons un petit déjeuner sur la terrasse du toit avant de nous dire au revoir. Michel prend son avion à 16:20 pour Varanasi et nous partons direction le Népal. Le temps des bisous est rapide car le taxi, pressé par les klaxons, repart sur les chapeaux de roues. Nous profitons des quelques heures qui nous reste pour utiliser le bon wifi de l'hôtel et nous balader sur la célèbre Conaught place. Sous l'immense nuage de pollution se cache une belle place avec son "central park" et ses boutiques occidentales aux alentours. Les femmes en sarees sont remplacées par de nombreuses jeunes filles en baskets, talons, jeans et débardeur; parfois même, une clope à la main. Les amoureux se tiennent par la main et se becottent au bord des grandes avenues, nous nous sentons un peu décalés avec nos sarwels colorés.

Finalement, nous laissons tomber notre vol Delhi-Kathmandou (vol que nous avons du réserver pour obtenir le visa Indien) pour rejoindre le Népal par voie terrestre, en passant la frontière entre Bambassa (Inde) et Mehandranagar (Népal). Pour ça, un dernier bus de nuit Indien sera nécessaire.

Vraiment trop de place ! 

A bientôt au Népal !

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Publié le 23 novembre 2020

Hey Hey les amis !! Il s'est écoulé du temps depuis le passage de la frontière mais nos rencontres sur place sont si enrichissantes que nous perdons la notion du temps.


Dans cet article, vous aurez droit à un résumé de notre première partie au Népal, du passage de la frontière jusqu'à notre départ pour le tour des Annapurnas ! Les photos brillent toujours par leur absence mais elles arriveront sous peu 😉


Bref, commençons par le passage pédestre de la frontière indo-nepalaise qui à été éprouvant et à la fois incroyable ! Nous ne regrettons absolument pas cette expérience qui nous a offert une vue imprenable sur la région du Terai Népalais et ses montagnes alentours. Il nous aura fallu pas moins de 10km de marche à pieds avec nos sacs, 5h de bus et 45mn de jeep après la nuit (moins mauvaise qu'expectée) entre Delhi et Banbassa, pour rejoindre le parc national de Bardia.

Le lieu est très calme et les touristes rares, les maisons en terres et la nature à perte de vue nous permettent de réaliser que nous avons définitivement quitter l'Inde. C'est dans cet univers que nous faisons la rencontre de Mieke (une hollandaise à la retraite) qui fait depuis 2 ans du volontariat dans une école locale en association avec les villageois de notre guesthouse. Majoritairement depuis l'Europe, elle vient cependant chaque année sur place pour apporter du matériel et donner quelques cours. Cyndie fait part de son enthousiasme quand à ce projet et c'est ainsi que nous nous retrouvons inviter à une cérémonie en l'honneur des plus grands (~16ans) qui vont quitter l'école pour rejoindre les hautes écoles des villes alentours. La motivation ne manque pas au milieu de tous ces enfants curieux. Cyndie, encouragée par Mieke et les profs locaux, se lance dans une journée "d'enseignement" à travers le partage de notre voyage autour du monde. Ce cadre permet d'aborder des éléments de géographie, de cultures, d'économie et de politique. Le caractère ouvert et demandeur des jeunes écoliers transforme rapidement ces cours magistraux en un échange un peu cacophonique et désorganisé. Faire régner l'ordre et la discipline dans des classes de parfois plus de 30 enfants en anglais ce n'est pas une mince affaire!

Pendant ce temps, Alex se fait embarquer par les membres de la famille de la guesthouse où nous logeons pour essayer de collecter des touristes fraîchement arrivés en ville. Nous avons donc eu la chance de partager un peu de la vie du village pendant les quelques jours que nous avons passé à Bardia.


Étant dans une réserve naturelle, nous prenons 2 jours pour nous lancer sur la piste des tigres du Bengale en marchant dans la jungle avec 2 guides (obligatoires pour des raisons de sécurité). Nous n'avons pas croisé le chemin du félin (nous l'avons loupé de 30 minutes...) mais nous avons pu voir des rhinocéros, des vautours, des crocodiles et plein d'animaux en marchant dans cet environnement riche.

Après quelques jours, nous reprenons la route vers Katmandou pour préparer la suite de notre voyage. Refroidis par les 18 heures de bus, nous décidons de nous arrêter à Lumbini (à mi chemin) sur le conseil des propriétaires de notre guesthouse.

En attendant le bus, nous faisons la rencontre de Theun, un hollandais voyageant seul depuis 2 mois au Népal. C'est en sa compagnie que nous passons la journée dans le bus, ralentis par 3 grèves. Ayant eu un bon feeling, nous partagerons un bout dup voyage avec lui.


Lumbini, lieu de naissance de Bouddha, se découvre préférentiellement à vélo, afin d'explorer le grand parc en son centre. Nous louons donc des bicyclettes et parcourons pendant 2 jours les alentours en compagnie de Theun et Cristina (une Roumaine rencontrée à notre arrivée). La particularité de ce lieu réside dans le fait que chaque pays bouddhiste à offert un temple en l'honneur de Bouddha dans ce lieu hautement chargé en spiritualité. Cette diversité d'architecture est aussi un voyage à travers l'Asie et ses cultes bouddhistes.

Durant ces quelques jours, nous entendons enfler des rumeurs sur le blocage de la route vers Katmandou par des manifestants. A l'approche des élections, l'essence est en pénurie dans la capitale. C'est dans ces circonstances incertaines que nous prenons un bus de nuit pour Katmandou sous une pluie battante (notre premier orage depuis 2 mois :) ). Le trajet est comparable à un séjour dans une machine à laver. Et malgré un bus Deluxe avec WIFI et Air Suspension nous décollons de notre siège pendant 12 heures. Nous arrivons au petit matin, peu reposés pour célébrer la fête du printemps appelée Holi (et non "au lit" ;) )

La journée est pleine de couleurs, d'eau et de bonne humeur. Cristina nous quitte pour rentrer chez elle et nous restons avec Theun pour une fin de journée festive et ponctuée de nouvelles rencontres. Malheureusement, nous n'avons pas pu nous lancer à la découverte de la ville, Alex étant cloué au lit par une bonne tourista népalaise (Michel avait prévenu que le Népal fait mal au bidou).

Nous planifions notre trek pour les Annapurnas ainsi que la suite du voyage vers Pékin car les délais pour l'obtention du visa chinois n'attendent pas.


Finalement, nous partons le 16 mars à 3 à la conquête des sommets Himalayens sans guide ni porteurs pour environ 3 semaines de marche.


A bientôt !

17
mars
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Publié le 23 novembre 2020

Nous voici presque arrivés au départ du trek ! Cependant, le bus nous menant à Besi Sahar a bien du retard et nous voilà à la nuit tombée dans le bus local sur des routes plus qu'étroites et bosselées. Mais, après avoir sensiblement travaillé notre karma à Lumbini, un local nous accoste pendant notre trajet pour nous proposer de rester gratuitement pour dans sa lodge pour la nuit. L'orage commence et la pluie s'abat sur notre premier jour dans les montagnes. Nous acceptons volontiers l'offre et voilà notre première nuit bookée à Ngadi.

Avant de nous coucher, Madame nous conseille de ranger nos sacs en hauteur, de peur que la pluie n'inonde la chambre pendant la nuit.

Nous nous endormons, inquiets pour la suite de notre voyage...


Au réveil, la pluie a été chassée par un soleil radieux. Nous commençons notre marche remplis de motivation, prêts à avaler les kilomètres. Malheureusement, après 1 heure de marche, les nuages noirs s'accumulent et la pluie reprend ses droits.

Nous passons donc le reste de la journée et la nuit dans une petite lodge sympathique où nous faisons la connaissance de Hayo. Comme Theun, il est hollandais, et s'est lancé dans ce trek seul. Nous partons donc le lendemain avec un nouveau membre.

Les premiers jours passent plutôt vite. Avec en moyenne 5 heures de marche par jour, nous sentons nos corps se renforcer en portant les sacs. Nous avons essayé de faire le plus léger possible mais le sac d'Alex semble peser lourd. Le début du trek étant assez "plat", le poids n'est pas un problème. Mais les inquiétudes pour le passsage du Thorong La, à 5416m, sont présentes.


Les paysages sont comparables à la Suisse. Les hauts sommets ne sont pas encore visibles et nous marchons au milieu de la forêt et le long des rivières. Le 3ème jour, nous passons proche de la pluie mais l'évitons de justesse.

Puis, à partir de 2500m, nous n'aurons plus que du soleil, un ciel bleu sans nuage et un panorama grandiose.

C'est lors de notre 4ème jour que nous avons eu nos premiers contacts avec les hautes montagnes. Après un long escalier et une montée relativement raide (700m de dénivelé positif), nous arrivons à Timang où nous restons pour manger. Le ciel est parsemé de nuage et c'est après un moment que nous apercevons le Manaslu (8156m) en face de nous. Nous attrapons la carte pour essayer de déterminer les sommets alentours, mais toujours pas d'Annapurnas en vue.


Mais après quelques heures de marche à tourner autour d'une montagne, nous apercevons enfin Annapurna 2. Nos compagnons décident de rester pour la nuit pour pouvoir contempler pendant des heures les premiers sommets.


Le jour d'après est long et les dernières heures sont difficiles pour Alex qui commence à souffrir d'un genou. Heureusement, nous stoppons à Mungii, une petite ville à la croisée de 2 treks secondaires. Nous rencontrons sur place 2 américains, Patrick et Jeff. Notre groupe agrandi, nous entamons la première ascension à 4800m. Patrick est resté à la lodge et Alex le rejoint après 10' de marche, son genou l'empêchant de continuer. Déception, mais journée de repos parsemée de rencontres agréables. De son côté, Cyndie revient fatiguée avec un petit mal de tête (altitude oblige) mais enchantée par le panorama.

Seules 30 minutes de marche nous séparent de Manang (3540m), ville d'acclimatation avant de monter plus haut en altitude. Le rythme est tranquille, le terrain facile et plat. Bref, une journée très difficile ;)

Au programme de la journée d'acclimatation, chillin', cinéma privé avec pop corn et feu de bois avec nos compagnons de voyage ! Encore une journée fatigante ! :)

La prochaine étape nous mène très haut (5000m) pour aller voir le lac le plus haut du monde, le Tilicho Lake. Le chemin vient d'ouvrir la veille et nous partons tôt pour éviter les risques d'avalanches et de glissements de terrain qui peuvent survenir à cette saison.

La montée n'est pas si difficile à faible allure (sans les sacs!) et nous découvrons un gigantesque lac gelé et recouvert par la neige. Nous assistons à une avalanche en direct, ce qui nous incite à gentiment redescendre au camp de base. Le mal des montagnes se fait quelque peu sentir aussi et nous entamons le retour avec un léger mal de tête. La descente s'avère horrible pour le genou d'Alex qui arrive au camp de base sur les rotules (Ah Ah ;) ). Mais le jeu en valait la chandelle qu'il a dit !

Deux jours de marche après le lac, nous voilà enfin au pied du camp de base pour la fameuse Thorong La Pass. Nous choisissons de ne pas monter au camp de base situé à 4900m après plusieurs conseils de locaux et trekkers. En effet, à cette altitude, le mal des montagnes peut être plus fort et la nuit moins reposante. Malheureusement, le nuit n'est pas tendre avec Cyndie qui commence à avoir des douleurs au ventre (cela devient lassant!) ... Le réveil étant prévu à 4h du matin, nous prévenons nos amis que nous restons un jour de plus. Patrick et Jeff doivent partir, mais Hayo et Theun restent avec nous. Nous profitons de cette journée pour monter (très tranquillement) jusqu'au camp de base. En effet, le gérant de la guesthouse où nous logeons conseille à Cyndie un peu de marche pour aider son rétablissement. L'effet est immédiat et son état s'améliore. Nous tentons donc l'ascension le lendemain. Le départ sous les étoiles à la lampe frontale est superbe. A partir de 5000m, chaque pas est difficile, en particulier avec nos sacs sur le dos... Mais après 3 heures d'ascension, nous touchons enfin au but, l'arrivée à 5416m, au Thorong La !! Le panorama est magnifique, renforcé par la fierté d'être arrivé en haut. La descente se fait en quelques heures et finalement, s'avère moins difficile physiquement que celle de Tilicho mais la journée est longue (9h de marche) !

Le reste du trek s'avère plus facile. Nous marchons toujours 5-6 heures par jour mais le terrain est plat ou en légère descente jusqu'à Jomson.

De là, nous prenons un bus chaotique jusqu'à Tatopani ("eau chaude" en Népalais) où nous nous prélassons dans les sources d'eau chaude. Petite anecdote marrante, avant le départ du bus, nous avons été béni pour le voyage car nous allions essayer un nouveau chemin... Scène très cocace !


Enfin, pour les 2 derniers jours de trek, nous avons évolué au milieu d'une végétation luxuriante. La pluie et la grêle nous ont ralentis mais après 2000 mètres de dénivelés positif puis négatif nous arrivons à Naya Pul, dernière ville du circuit. Puis, transport à Pokhara pour se reposer quelques jours avant le retour à Katmandou.

Pokhara est une ville très agréable et reposante au bord d'un lac encerclé par les sommets enneigés, le lieu idéal pour récupérer du trek.Le programme est assez simple. Repos, massage, shopping et visite de temple. Cyndie passe une après midi complète dans un Beauty Parlour à se préparer pour Bali à la fin du mois.

Nous gardons quand même une certaine activité avec 1h de yoga chaque jour pour rééquilibrer notre corps et notre esprit (et forger notre body pour les mois à la plage :) )!

Nous sommes le 11 avril, et nous retournons à Katmandou pour finaliser notre trip au Tibet. Yeah !

Nous nous baladons dans Katmandou à la découverte des lieux. Nous passons dans Durbar Square, la place de l'ancien palais, qui a subi de gros dégâts suite au tremblement de terre de 2015. Nous apercevons à une fenêtre la Kumari, une petite fille choisie dans un village alentour qui est désignée comme la réincarnation d'une déésse.

Puis nous montons une colline pour arriver au Monkey Temple, un lieu saint important dans la vie népalaise.

C'est décidé, le 14 au matin, nous partirons pour 10 jours au pays du Dalaï Lama avant de rejoindre Beijing.


See ya friends !

14
avr
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Publié le 23 novembre 2020

Ni Hao!

Bien que s'agissant d'un petit vol (1h35) entre Katmandu et Lhasa, le dépaysement a été bien plus grand qu'attendu à notre arrivée au Tibet. Nous avons laissé derrière nous une ville encore marquée par le tremblement de terre de 2015, ses routes poussiéreuses à la circulation chaotique et un aéroport sommaire avec beaucoup plus de gens qu'il ne peut en contenir. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons atterri dans cet aéroport ultra moderne à l'organisation militaire, rencontré notre guide et notre chauffeur (obligatoire pour circuler au tibet) et pris place dans un monospace où nous pouvions étendre nos jambes en largeur et en longueur sans nous toucher. C'était sans compter sur les énormes routes en parfait état qui allaient gentiment nous faire somnoler pendant les longues heures de trajets régulés par les radars (on avait oublié que ces choses là existaient!).


Bref, nous arrivons à Lhasa après un vol franchement turbulent au dessus de l'Himalaya avec 2h15 de décalage horaire en plus. Malheureusement, de nombreux nuages ont limité notre visibilité des sommets. Notre guide tibétain s'appelle Pema, il a une trentaine d'années et parle bien l'anglais. Cela vous paraît peut-être évident mais il faut savoir que durant nos 2 semaines en Chine les personnes parlant quelques mots d'anglais se comptent sur les doigts d'une main, tout comme les panneaux en anglais d'ailleurs. Nous avons donc utilisé de façon très régulière un petit livre édité par Le routard (G'Palémo), constitué de 200 dessins pour se faire comprendre. À cela nous avons ajouté des mots de vocabulaires tibétains et chinois que nous avons demandé à notre guide afin de pouvoir commander de petits plats dans les restaurants locaux.

Le plateau du Tibet étant situé à ~3500-4000m, le soleil nous chauffe bien la peau mais les soirées sont franchement fraîches, le vent aussi d'ailleurs. En 8 jours nous avons visité principalement des monastères, le palais du Potala, passé 2 cols à plus de 5000m (mais en voiture cette fois!), vu de magnifiques étendues de nature sur fond de sommets enneigés et goûté de délicieux plats à base de Yak. Notre guide nous permet d'explorer les origines du bouddhisme tibétain ainsi que les particularités des édifices que nous visitons. Il répond volontiers à toutes les questions pour autant qu'elles ne touchent pas à la politique et/ou au conflit sino-tibétain.

Malheureusement, les nombreuses caméras dans les lieux de visites ainsi que dans la voiture brident les conversations. Cela dit, nos échanges sont très enrichissants tant au niveau des connaissances que de l'aspect spirituel et nous avons eu de quoi titiller nos neurones au repos depuis un moment. Les rapports avec Pema sont très agréables et malgré les obligations d'encadrement au Tibet pour toutes les visites, une fois celles-ci terminées nous sommes libres de déambuler dans les différentes villes/villages. Notre parcours a été le suivant; 2 nuits à Tsedang, 1 nuit à Gyantse, 1 nuit à Shigatse (avec des punaises de lit pour pas que l'on perde l'habitude :P) et 3 nuits à Lhasa.

Tsedang et ses alentours 
Passages à 5000 mètres sur la route pour Gyantse 
Gyantse 
Shigatse 
Lhasa 

L'après-midi de notre 8ème jour nous embarquons pour 40 heures dans "le train du ciel", le plus haut du monde, reliant Lhasa à Pékin. Nous avons la chance d'être dans une cabine à 4 (plus de places libres dans les classes inférieures) que nous partageons avec un couple de chinois adorables d'une septantaine d'années. Avec quelques gestes, des images et 1 mot 1/2 de vocabulaire nous avons bien rigolé et les heures sont passées rapidement. Malheureusement, les hauts sommets ont été traversés durant la nuit et les paysages ne sont guère très variés (en comparaison avec ceux que nous avons vus dans les dernières semaines). Prévoyants, nous avons suffisamment d'occupations pour faire passer le temps et le voyage se fait de manière agréable!

Des lunettes à oxygène disponible pour le passage à 5000m  
Sur le trajet 

Les 4 derniers jours à Pékin s'avèrent une bonne surprise pour nous. Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre alors nous avions tenté de modifier nos billets d'avion pour 2 jours à Pékin et les 2 suivants à Hong-Kong mais en vain. Finalement, cette mégapole ultramoderne est très lumineuse, agrémentée de nombreux parcs, d'un peuple respectueux et discret (en dehors de certaines tenues vestimentaires extravagantes). Le tout sous un soleil radieux et des températures estivales. Nous avions également eu des échos négatifs quant à la nourriture, fort heureusement on s'est régalé avec chaque plat et, rassurez-vous, il n'y avait pas de cervelles d'animaux ni de sang de serpent au menu. Certains abats se mangent, certes, et des brochettes d'insectes sont parfois proposées dans certains quartiers mais rien de plus surprenant que dans d'autres régions du monde!

Scorpions, chenilles et vers à soie mais aussi calamar, porc et poulet ! Ouf !

Nous avons bien évidemment profité de nous promener à travers les allées des énormes centre commerciaux de la ville pour le plus grand plaisir de Cyndie (mais pas de place dans le sac pour acheter...) afin de garder le rythme du trek après quelques heures de visites! Nous avons aussi maintenu la cadence des visites initiées au Tibet car le peu de jours couplés à la curiosité face à la découverte d'une nouvelle civilisation est un mélange sportif. Nous vous laissons découvrir cela en photos pendant que nous repartons tout excités pour un séjour balinais (des vacances quoi ;) ) avec nos proches de Genève, Emma et Seb, ainsi que la cousine super Moit-Moit de Cyndie!

La cité interdite 
Heaven palace
Les Hutongs et le Lama Temple 
La grande muraille de Chine 
Old Palace 
Et le fameux canard laqué ! Un délice !! 

À bientôt, en bord de mer pour de nouvelles aventures!

27
avr
27
avr
Denpasar

Bali

Publié le 23 novembre 2020

Hello Sunshine !


Bonjour la moiteur, la sueur sur les tempes et le t-shirt mouillé. Non ce n'est pas une soirée arrosée mais un retour à la chaleur tropicale qui nous a tant manquée.

L'atterrissage à Denpasar plante le décor. La température est de 30°C et le niveau d'humidité élevé. Nous sommes sensés retrouver Emma et Séb sur une plage à l'ouest. Normalement, il ont déjà trouvé une guesthouse puisqu'ils avaient prévu de prendre le bateau de la mi-journée. Bien entendu, le WIFI ne fonctionne pas dans l'aéroport. Et surtout, nous sommes à nouveau pris d'assaut par les conducteurs de taxi. Asia quand tu nous tiens ! :)

Nous récupérons finalement nos amis sur la route (arrivés plus tard que prévu, très étonnant ;) ) grâce à notre taximan qui partage sa 3G et nous dégotons une guesthouse très confortable et très bien négociée par Cyndie et Séb pour les 2 prochaines nuits.

Après une visite nocturne à la plage, nous n'arrêterons de discuter que très très tard dans la nuit.

Les retrouvailles 😀

Le lendemain, nous goûtons aux délicatesses de Bali, planifions notre séjour et attendons l'arrivée de Maloé avec impatience. Le soir venu, nous sommes au complet, la voiture est louée et nous repassons une courte nuit avant de partir dans le nord vers Lovina Beach.

La journée d'anniversaire d'Alex est l'occasion de toutes les folies. Nous partons tôt le matin à la rencontre des dauphins sur une petite barque bâlinaise avant de partir tous pour une double plongée au parc national. Même Maloé se lance pour une initiation sous-marine! Toute notre petite bande fait la rencontre d'un requin à l'exception de nous 2 qui écoutons avec envie leurs récits. Le soir nous apprécions un apéro au rhum et même un super gâteau d'anniversaire tout rose pour l'occasion! Une journée parfaite pour entamer cette 30ème année!

Levé de soleil sur Lovina en compagnie des dauphins ! 
Joyeux anniversaire !! 
Plongées sur Pulau Menjangan Island 

Après avoir également profité des sources d'eau chaude naturelles qu'offre ce petit village côtier, nous partons pour les rizières d'Ubud. Les bouchons et la pluie entravent un peu la beauté des lieux mais ne limitent en aucun cas nos visites! Ce sera donc équipés de pèlerines que nous marchons dans ce décor magique.

Finalement, nous choisissons de terminer les derniers jours sur Nusa Penida, la plus grande des 3 petites îles au sud-est de Bali. Malgré sa taille, elle est la plus préservée des Nusa et les resorts se comptent sur les doigts de la main. Nous atterrissons à la nuit tombée dans un hôtel relativement chic qui est le seul à proposer encore une chambre. Les prix étants élevés pour notre budget et le choix limité, nous choisissons de partager cette chambre à 5 durant 3 nuits.

Ah voilà ! 

Les filles dans le lit, Alex sur un matelas de sol et Séb à même le sol. On a bien ri! La visite de l'île se fait en scooter (quasiment pas de voitures) et nous nous retrouvons dans des paysages les plus grandioses les uns que les autres, tant sur terre que sous l'eau. Le dernier jour nous partons à la rencontre des raies-mantas, quel spectacle!

Nusa Penida avec en dernier, la photo de couverture de notre prochain album : Bintang Bali 😉

Outre la possibilité de pratiquer notre français dans un cadre idyllique, ces quelques jours de partage entre amis et famille nous laisserons des souvenirs impérissables.

Fin du voyage à  Candidasa

Le temps est passé à toute allure et la joie des retrouvailles laisse place à de la nostalgie au moment de se séparer. C'est avec la hâte de pouvoir les resserrer à nouveau dans nos bras que nous nous envolons vers l'Australie afin d'allonger le séjour en famille de quelques jours.


See you!


PS: Pour information, nous sommes très excités à l'idée de rejoindre l'Australie car nous attaquons une nouvelle partie du monde, un nouveau continent, plus éloigné de l'Europe que toutes nos précédentes expériences.

7
mai
7
mai
Publié le 23 novembre 2020

Hi guys !


It was early morning when we landed in Sydney, just on time for brekkie (breakfast for Aussie mates)!


Tout ça pour vous mettre déjà dans le bain, entre les accents de malade et le vocabulaire propre aux australiens on a de quoi ouvrir grands les yeux et les oreilles ;)

Opéra de Sydney Sous différentes perspectives 

Odile, la cousine de Cyndie vivant à Canberra (capitale australienne), est supposée nous accueillir à l'aéroport mais en raison d'une panne de réveil nous restons un peu plus longtemps en attendant sa venue, ce qui nous donne l'occasion d'un café à 4 dollars (eh oui, ce n'est plus l'Asie!). Nous passons une semaine avec elle et son mari, Andrew, qui nous gâtent chaque jour; appartement de location en front de mer à Manly Beach sur Sydney, 3 jours chez eux avec raclette au programme et finalement petite maison sur Hyams Beach (une des 12 plus belles plages du monde, rien que ça!) pour les 2 derniers jours. Autant de bons moments à rigoler en faisant nos premiers pas australiens que de visites qui s'enchaînent pour notre plus grand bonheur!

De Sydney à Canberra 

Ces quelques jours en famille nous ont permis de pratiquer notre switch entre l'anglais et le français, quelle embrouille par moment :) !

Durant cette semaine nous récupérons également notre van et foulons nos premiers kilomètres sur les longues routes australiennes. Entre collines à perte de vue, végétation luxuriante et plages à couper le souffle nous ne sommes pas déçus! Nous débutons réellement notre vie d'escargot à Jervis bay où nous dormons dans un parc national vierge de vie humaine ce dimanche soir de basse saison, avec la pluie. Nous faisons ainsi nos premières rencontres sauvages avec au menu des kangourous, des wallabies et des opposums, trop cool.

Jervis bay 

Nous remontons ensuite la côte Est en zigzag au gré de nos envies et inspirations. Nous bougeons beaucoup mais faisons de petites distances car le temps ne nous manque pas. Ainsi nous passons par les Blue Mountains où nous faisons une belle randonnée dans la forêt d'eucalyptus. Ces arbres, libérants des vapeurs avec la châleur (principalement en été), créent un voile bleu sur les montagnes ce qui leurs donne leur petit nom.

Les prairies de la kangaroo Valley et Les Blue Mountains 

Nous faisons également escale à Avoca Beach où nous rencontrons Philippe, un français d'une soixantaine d'années, du nord de la France, qui réside en Australie depuis de nombreuses années. Nous passons une soirée très agréable dans son petit bar espagnol privé à déguster des olives de sa confection et de l'emmenthal (suisse!) avec quelques bons verres de Rioja. L'avantage principal de notre mode de vie est que nous n'avons eu que 5m à parcourir pour rejoindre notre maison, ce qui peut grandement aider après quelques verres!

Avoca Beach 

Le lendemain nous avons repris la route pour la Hunter Valley (plus ancien vignobles australiens) afin de rester dans le thème où nous avons apprécié quelques dégustations au milieu des vignes.

On est pas bien à la Hunter Valley? 

Notre parcours nous fait aussi traverser Newcastle un jour de pluie, pour une pause lunch, avant d'aller passer la nuit du côté de Port Macquarie, une station balnéaire assez chic de la côte Est.

Newcastle under the rain

Nous avons profité de flâner au marché de Bellingen, une petite ville hippie que Philippe nous avait conseillé tout en faisant quelques courses pour les jours à venir.

Le marché Hippie de Bellingen 

Finalement, nous arrivons au matin de l'anniversaire de Cyndie sur Byron Bay où nous nous installons pour une petite semaine pleine de fun. Au programme: cours de yoga sur donation, cours de drum gratuits, soirées musicales, cours de surf, levé de soleil sur le phare de Byron et plongée à la rencontre du Wobbagong shark (requin moustachu inoffensif) sur Julian's rock. Le tout agrémenté de quelques restos, dégustations d'huîtres et glaces en bord de mer. Bref, vous l'aurez compris, Byron n'était pas très bon pour notre budget!

La grande vie à Byron

Nos premières impressions sont supers, cet immense pays propose des paysages d'une grande diversité allant de la rainforest tropicale aux grandes prairies parsemées de vaches, des zones désertiques aux longues plages de sable blanc. Les animaux sont plus nombreux que les êtres humains, ce qui n'est pas toujours pour nous déplaire et nous nous habituons au risque parfois existant de faire des rencontres potentiellement dangereuses. Les appréhensions de Cyndie se sont cependant largement dissipées en voyant les nombreuses personnes dans l'eau et en discutant avec les locaux qui font face à la faune sauvage depuis de nombreuses années. Elle vit maintenant sereinement le partage du territoire terrestre et marin!


Seuls bémols à ce jour, les températures parfois basses à la nuit tombée en raison de l'hiver. Dans notre maison nous nous sentons bien mais pour le pic-nic en plein air, certains soirs, on repassera!Bien que nous remontons justement dans le but de quitter les zones tempérées du sud à la rencontre des régions tropicales du nord, nous avons rarement plus de 25 degrés en pleine journée avec un vent bien souvent frais. D'autres part nous avions sous-estimé les interdictions de séjourner dans le van "overnight", nous devons donc bien souvent nous mettre aux abords des villes ou à l'écart des lieux touristiques pour dormir en fermant parfois les yeux sur les panneaux avertissants du risque d'amende. Selon les locaux, à l'exception de quelques localisations particulières, les Rangers / policiers sont bien souvent plus tolérant à cette période qu'en haute saison. So far, no fines! Malheureusement, nous devons aussi passer de temps en temps une nuit en camping pour recharger la batterie secondaire alimentant notre frigo car nous avons eu la surprise de découvrir que rouler ne suffisait pas à la recharger. Bref, mis à part ces 2 petites choses on profite pleinement et on est un peu tombé amoureux de ce pays!


Nous sommes actuellement en route pour les Whitsundays (nous avons fait quelques étapes depuis Byron) mais la suite des aventures sera au prochain épisode car sinon on va vous perdre :P


Gros bisous à tous!

Have a G'day!

28
mai
28
mai
Publié le 23 novembre 2020

Salut à tous,


Les longues routes désertes de l’outback nous laissent le temps de rédiger la suite de nos aventures sur la côte est australienne.


Nous vous avons donc laissé au départ de Byron Bay, les folies budgétaires et les belles découvertes ne se sont pas arrêtées. Au risque de finir sur la paille, nous avons choisi de vivre nos expériences ainsi. Rassurez-vous, avec la nouvelle guitare d’Alex, les compétences naissantes de Cyndie en espagnol et nos figures d’acroyoga nous devrions pouvoir nous faire quelques sous pour rentrer en Europe :D L’autre bonne nouvelle c'est que le banquier ne nous a pas encore appelé :P

Chill avec le camper van 

Bref, c’est donc avec le couché du soleil que nous arrivons sur Gold Coast, station balnéaire la plus huppée de la côte est.

Il s’agit en réalité d’une ville en bord de mer avec une partie centrale composée de grattes-ciels et de boutiques de surf directement sur la plage de Surfer’s Paradise.

Surfers paradise à Gold Coast 

Cette ville est étonnante car elle est construite au beau milieu d’un réseau de canaux permettant de définir différents quartiers. La station est également connue pour ses nombreux parcs d’attractions que nous avons finalement choisi de ne pas faire au vue des coûts élevés de ces derniers. Nous avons opté de longer les quais d’un bout à l’autre de la fameuse promenade en bord de mer à vélo avant de nous trouver un très joli spot en bord de marina pour passer la nuit.

Balade à vélo sur la côte de Gold Coast et soirée Game Center 

Finalement, nous écumons des marchés à la recherche d’une guitare de seconde main pour Alex en vain (il la trouvera par la suite au cash converter de Brisbane). Cependant, nous repartons avec 2 jolies peintures à faire envoyer en Europe.

Marché en plein air à Gold Coast 
Free camping à Gold Coast, on est pas bien là !

Après Gold Coast, nous remontons jusqu’à Brisbane et sa fameuse plage artificielle en bord de rivière (malheureusement partiellement en rénovation). Nous tombons rapidement sous le charme de cette ville où le climat est agréable, de nombreux parcs et balades bordent les quais offrant un côté respirant à ce business center. Nous vadrouillons surtout dans le quartier de South Bank où nous apprécions un petit bain dans les bassins gratuits.

Brisbane, ville magnifique où on se verrait bien vivre... 

Finalement, nous profitons de la navette bâteau gratuite nous permettant d’observer la ville sous un autre angle.

Vue depuis le bateau mais aussi depuis notre lieu de free camping... 

Après ces 2 villes, nous ressentons le besoin de nous retrouver un peu au calme. Nous choisissons de faire escale à Noosa Heads, petite station balnéaire connue pour son joli parc national. Nous arpentons de long en large la forêt d’eucalyptus à la recherche d’un koala, en vain. Certes pour les animaux nous ne sommes pas très chanceux (cf. Le lion en Inde ou le tigre au Népal), cependant les paysages valaient réellement le détour!

Noosa Head et son superbe parc national 

Nous prenons désormais du temps chaque jour pour nos différentes activités, à savoir l’apprentissage de la guitare en autodidacte pour Alex, des étirements et exercices ensemble sous forme d’acroyoga généralement et Cyndie qui s’est mise à l’espagnol entre les moments où elle fait des bracelets brésiliens ! Certaines choses donnent plus rapidement des résultats que d’autres :P

On a du temps pour s'essayer à tout plein de nouvelles choses 😀

Nous poursuivons notre ascension sur Rainbow Beach, port d’entrée pour Fraser Island. Cette plage tire son nom des falaises qui la bordent et des teintes variées qu’elles prennent à l’aube et à la tombée du jour.

Rainbow beach au couché du soleil avant une séance d'acroyoga sur la plage 

Après avoir amassé quelques informations dans une auberge de jeunesse et au tourisme informations center, nous comprenons qu’il nous est plus économique de louer un 4x4 (seul moyen de locomotion sur l’île!) même à 2 et de se la jouer aventurier en camping plutôt que de prendre un de ces tours à 20 personnes, où on dort pour plus cher dans le seul hôtel de l’île! Pour des raisons écologiques, budgétaires et sociales nous nous mettons en tête de recruter 2 personnes de plus pour partager cette nuit d’aventure. Nous rencontrons finalement 2 jeunes allemands emballés à l’idée de conduire un 4x4 dans du sable tout en payant moins. Une fois les permis collectés, l’itinéraire défini en fonction des marées (la route étant en grande partie la plage nous nous devons de respecter certains horaires), les courses faites, nous voilà partis pour 2 jours sur la plus grande île parc national d’Australie.

Départ pour Fraser Island, c'est un beau 4x4 

Malheureusement, la pluie qui est d’ordinaire plutôt timide se montre bien présente durant cette escapade, en particulier le premier jour. Nous peinons donc à monter notre campement de manière efficace avec le matériel d’été que nous avons (loué avec la voiture). C’est finalement une famille d’australiens bien équipés qui nous aideront à avoir un beau campement qui nous permet de profiter d’une agréable soirée sous les étoiles.

Merci les Australiens pour le "léger" coup de pouce  

L’océan qui borde l’île est déconseillé à la baignade (requins, méduses diverses) en revanche l’île propose de splendides lacs où nous pouvons nous prélasser dans un décor paradisiaque en plein cœur de la rainforest. Fraser est une île particulière puisqu’elle abrite le dingo, une espèce de chien sauvage que nous n’aurons pas la chance d’observer (uniquement les traces aux abords de notre campement le matin). En revanche elle nous régalera de 2 magnifiques pythons (espèce inoffensive) sur la route dans les terres.

Sauvage, pluvieux mais tellement beau 
L'eau est claire...mais très très froide à Champagne pool! 
Pas de requins ni de méduses dans ces lacs !! Que du plaisir lors de cette balade sur les routes de sable 

Cette escapade terminée, nous remontons avec d’agréables souvenirs sur Airlie Beach, lieu de départ pour le parc national des Whitsundays découvert en 1770 par hasard par la Capitain Cook et son équipage le dimanche de Pentecôte.

Notre résidence à Canonvale, à 2km d'Airlie Beach. Pas de free camping ici, mais dès le soleil levé, retour sur notre spot 

L’archipel tire son nom de la plage de Whitheaven, constituée d’un sable blanc à 98.8% de silice et du fait qu’il s’est échoué dessus un dimanche (créatif le mec!). C’est dans cet endroit paradisiaque que Cyndie profite de son magnifique cadeau d’anniversaire, vol au dessus du parc national jusqu’à la grande barrière de corail et son récif en forme de cœur avant de naviguer le lendemain jusqu’à Whitheaven Beach. Malgré un soleil superbe, le vent est frais et c'est en bons australiens que nous mettons des combinaisons pour un plouf avec les stings raies et les bébés requins citrons. Nous faisons également 2 sessions de masque et tuba malheureusement décevantes en raisons d’une très mauvaise visibilité (env. 3m) et de coraux fortement abimés par le récent cyclone qui a dévasté cette région de la côte fin mars. La déception sous l’eau n’est cependant pas suffisante pour entâcher ces journées hors du commun et exceptionnelles que nous vivons dans ce lieu magique.

Juste magnifique... 
La plage de WhiteHeaven est probablement la plus belle plage qu'on ait vu, mais le vent était bien frais 

Sur la montée vers le cap nord-est nous faisons escale à Mission Beach (au sud de Cairns) pour nos premières découvertes de grandes plages vierges de baigneurs en raison du crocodile d’estuaire plus connu sous le nom de crocodile de mer! Dorénavant, se baigner dans la mer et/ou les rivières est fortement restreint ou déconseillé, nous nous rafraîchissons donc avec les douches ou les creeks protégées naturellement.


Puis Port Douglas et ses alentours nous tiennent en haleine. En effet nous bookons une triple plongée sur la grande barrière de corail, plus préservée du tourisme de masse qu’à Cairns. Nous choisissons pour cette expérience un petit club de plongée ne prenant pas plus de 12 personnes à la fois, naturellement le prix est plus élevé mais la qualité suit. En raison de la flexibilité de notre planning cette sortie se reporte finalement de 3 jours afin de tomber sur une merveilleuse journée avec une mer calme et un soleil superbe. Nous avons la chance de visiter des zones de la barrière où les grands bâteaux ne se rendent pas et nous sommes l’unique embarcation sur 3 merveilleux sites de plongée. 10 personnes max dans l’eau ce jour répartis en 2 palanquées et 2 personnes en snorkeling. Rien à voir avec les expéditions moins chères où le nombre de passagers peut monter jusqu’à 80!

Certaines photos sont faites avec la GoPro mais les autres sont prises par notre Divemaster, je vous laisse trouver lesquelles :D 

Nous avons profité de ces jours de patience pour monter à Cap Tribulation en plein cœur du Daintree National parc. De nombreuses balades dans la forêt tropicale nous permettent de finalement croiser la route de 3 casoars sauvages, de gros oiseaux préhistoriques de la taille d’une autruche! Nous dégustons également de bons burgers aux parfums locaux après une nuit dans un camping au milieu de la rainforest.

Cap Tribulation et le Daindree National Park! Sauvage ! 

Finalement, sachant que nous allons quitter la côte est australienne, et donc, notre seule chance de voir des koalas en liberté, nous décidons de nous rendre dans un parc d’observation. La majorité des animaux qui y séjournent ont été recueillis suite à des mauvais traitements, des blessures ou une impossibilité de séjourner en habitat naturel. Le billet d’entrée est 35 dollars par personne et nous pouvons y passer autant de temps que l’on souhaite durant 5 jours. Durant la journée de nombreux tours d’information sont organisés gratuitement nous permettant de mieux comprendre le mode de vie de la faune indigène. Bien évidemment nous faisons une photo avec un koala (pour la grand-maman bien sûr :D), activité fortement réglementée par le gouvernement du Queensland car chaque koala ne peut pas sortir plus de 30 minutes de son habitat au risque de perturber son sommeil. Il faut quand même noter que ce mignon petit marsupial bat nos records et ceux du chat avec en moyenne 20 heures de sommeil par jour perché à la cime des arbres. La digestion des toxines de la plante d’eucalyptus dont il s’alimente étant responsable de ces nombreuses heures de repos.

Trop mignon ces petites bêtes 

Le séjour tropical touche à sa fin et nous redescendons pour Townsville afin de nous préparer pour notre longue route à travers le désert australien. Au programme des 3 premiers jours, 2500km jusqu’à Alice Springs.


G’day guys!

19
juin
19
juin
Publié le 23 novembre 2020
🎼 Car j'étais sur la route toute la sainte journée 

Konishiwa mes petits scarabées,


On vous l’avait annoncé dans l’article précédent, nous voilà partis pour 2075km jusqu’à Alice Springs suivi de 465km jusqu’à Uluru (l’attraction principale de cette partie de l’Australie). Je vous laisse faire un rapide calcul…… Eh oui, au menu 2540km de route. On ne connaît pas trop l’état du chemin, ni l’emplacement des stations essences, mais on a assez d’eau et de nourriture dans le van pour tenir des jours dans le désert. Bref, on est chaud pour découvrir l’Outback Australien, chapeau de cow-boy sur la tête (enfin casquette, faut pas déconner non plus) et on commence à avaler les kilomètres.

Très vite, nous comprenons le point le plus important de notre trip désertique. C’est tout droit ! Mais pas avec des feintes ou des petits virages tranquillou… c’est vraiment tout droit, tout le temps !

Qu’à cela ne tienne, nous arrachons le bitume avec notre petit campervan, ballotés de gauche à droite par le vent ou les road trains, ces petits camions de seulement 53,5 mètres de long ! ;)

De dieu le monstre 😉


Finalement, nous traversons petit à petit 900km de bush ce premier jour. Alex qui était motivé finit cette journée un peu fatigué. « Demain tu t’y colles » qu’il dit à Cyndie.

Nous passons la nuit à Mount Isa, une ville (si si, on a trouvé la seule ville avant Alice Springs) bâtie semble-t-il plus par nécessité que par souci esthétique. En effet, elle entoure une mine de charbon qui continue à fonctionner aujourd'hui encore. Point positif, un caravan park gratuit au milieu de la ville. On y passe une bonne nuit reposante avant de reprendre la route.

Le lendemain, levé de soleil sur la ville depuis une colline surplombant la ville 

Pour la deuxième journée, on prend les mêmes et on recommence.

La route se fait quand même bien et du coup, Alex reprend le volant le matin pour 451km. A court d’essence, nous ferons halte à Barkly Homestead. Une station essence qui fait aussi restaurant, concert live, agence de voyage, camping, épicerie, garage, office de poste, bar… Bref, un complexe créé autour de la station essence où le stop est indispensable (500km de la ville d’un coté et 350km de l’autre). Pour le coup, on a un peu pleuré au moment de faire le plein, mais bon, on avait pas trop le choix ! :D

Alex laisse le volant à Cyndie, pour les 350km suivants jusqu’au camping, au centre de la capital OVNI d’Australie. En effet, dans la région, il y a eu un grand nombre d’expériences extra-terrestres et de témoignages au sujet de soucoupes volantes ou autres objets aliens.

Le camping OVNI et les Devil Marbles 

On a fait un peu moins de route aujourd'hui (seulement 795km) parce qu’on arrive à un peu moins de 400km d’Alice Springs, une bagatelle (Ah ah!).


Pour nous occuper, on a essayer plusieurs choses. Tout d’abord le jeu de la voiture jaune…mais comme nous ne croisions personne, c’est vite devenu lassant :D. On a tenté un Blind test. Là, on s’est bien marré mais bon, après un certain temps, le répertoire s’est épuisé. Alors on a décidé d’observer les animaux. Les oiseaux…oh un kangourou mort… les termitières…oh un kangourou écrasé…les superbes aigles…oh une vache…en train de sécher au soleil. Enfin vous l’aurez compris, malheureusement, ces routes sont un cimetière d’animaux. Mais quand on voit ces gros camions qui roulent de nuit, on est pas vraiment étonné. Pour rester positifs, on a quand même vu un groupe d’émeus au loin, des kangourous (qui sautillaient cette fois ;) ), des chèvres et même un chameau ! Beaucoup d’oiseaux (d'ailleurs, pendant le tour de conduite de Cyndie, un petit oiseau finira sous le van… bon ratio) dont de grand et majestueux aigles mais aussi beaucoup, beaucoup, beaucoup de mouches… Mais vraiment beaucoup! Obligés de s’abriter dans le van pour manger le midi. Mais dès que le soleil entame sa descente, ces sales bestioles nous laissent tranquille.

Drôle de manière de s'occuper dans le bush! 

Et puis, au milieu de ce 3ème jour, nous apercevons la capitale de l’Outback, Alice Springs. C’est une ville d’environ 30 000 habitants, partagée par les descendants des colons et les natifs de la région, les Aborigènes.

Finally!! 

Ces derniers sont les descendants de nombreuses tribus nomades qui vivaient dans le désert.

Malheureusement, l’arrivée de l’homme occidental a bouleversé leurs mode de vie. Le choc culturel est immense et finalement, nous avons observé de gros décalages dans cette ville. L’alcoolisme est très répandu dans cette région, mais est devenu un problème majeur dans la communauté Aborigène, à tel point que le conseil des « anciens », représentant la communauté auprès du gouvernement Australien, a du réglementé la vente d’alcool de manière assez stricte. Il est en effet interdit d’en consommer dans la ville d’Alice Springs ailleurs que dans des débit de boisson. L’obésité est aussi très répandue dans cette région, mais cela dans les 2 groupes de population.

Pour en revenir au décalage, nous avons vu beaucoup de natifs pieds nus, assis en groupes pendant des heures en plein milieu de journée et de la semaine. Le but n’est pas de stigmatisé cette population mais de souligner un problème de société important dans cette région de l’Australie.

Nous avons quand même croisé beaucoup d’aborigènes dans les boutiques locales mais n’avons pas osé aborder le sujet avec eux.

Tout cela a fait que nous ne nous sommes pas senti très a l’aise dans les villes de l’Outback et que nous avons quitté Alice Springs assez rapidement.


La prochaine destination se situe à 150km (seulement? ;) ) à l’Ouest de la ville. Les Western Mc Donnell Range sont une chaîne de montagne qui formait un canyon du temps où la région était immergée. Car oui, des millions d’années plus tôt, ce désert était une mer de la taille de la Méditérannée qui abritait le plus gros dinosaure aquatique et des crocodiles géants.

On a passé 2 jours dans ce parc, entre randonnées, visites des différents sites et farniente au bord des jolies creeks (petits lacs, sources d’eau de toute la région).

Western Mc Donnell range,randonnée en nature 
Miam 

Puis départ pour Kings Canyon. Situé à moins de 200km de notre camping, la route est praticable seulement avec un 4x4… il nous faudra donc faire 550km par la route pour le rejoindre. Nous cheminons vers notre camping en admirant le somptueux couché de soleil qui illumine la roche rouge qui compose les montagnes. Malheureusement, nous arrivons trop tard au point de vue pour la photo.

A l’apéro puis au repas, nous croisons 2 dingos, beaucoup moins sauvages qu’à Fraser Island. On dirait de mignons petits toutous (un peu maigres certes) qui passent entre les caravanes pour voler la nourriture. D’ailleurs, une femelle vient nous rendre visite et passe à moins d’1 mètre d’Alex pour tenter sa chance. « Grrrrr, Alex pas partager dessert !! « .


Lendemain, levé de soleil sur le canyon, randonnée sur les crêtes puis dans les gorges. Les points de vue sont magnifiques.

Magnifique balades à Kings Canyon 

Petit point négatif, on vous en parlait plus haut, ce sont les mouches… par milliers, par millions. Et la particularité de cette espèce australienne, c’est qu’elle adore les oreilles et les yeux… Autant vous dire que c’est très énervant! L’avantage, c’est qu’elles ont une grande affection pour la chaleur et nous laisse plus ou moins tranquille une fois à l’ombre (faut la trouver dans le désert ;) ).

Et ça, c'est que le début... 

Après la rando, on décide de faire un bout de chemin vers Uluru pour s’avancer pour le lendemain.

Nous trouvons un petit stop très joli d’où nous observons un couché de soleil frileux (ça commence à se couvrir) mais très sympa. Des allemands viennent se poser quelques heures plus tard et nous les invitons à profiter de la lumière de notre van (ils avaient l’air un peu en galère). Il se trouve qu'ils reviennent d’Uluru et nous proposent leurs billets valable encore 3 jours. 50$ d’économisé, c’est plaisir !

Vue panoramique sur un lac salé en plein désert 

De nouveau, nous nous levons avec le soleil (Cyndie semble même commencer à apprécier :) ) mais le ciel est couvert. On discute avec des locaux qui n’ont pas vu la pluie depuis un bout de temps. Chouette. La météo annonce 7 jours de couverture nuageuse avec des averses… double chouette! Finalement, à force de persévérance, nous aurons 2-3 minutes pour observer les couleurs du levé de soleil sur Uluru. Nous n’aurons pas cette chance au crépuscule.

Mais en fait, c’est quoi cet « Uluru machin » dont on parle depuis le début de cet article?


C’est un gros rocher sculpté par le temps et les éléments constitué de sable rouge compacté (de l’ochre), juste un des piliers central de la culture aborigène de cette région 😀. Il est dédié aux cérémonies et garde les marques des légendes et de la culture aborigène. Une marche organisée par les rangers du parc nous a permis de découvrir leurs coutumes. Un point intéressant, les bases de leurs croyances ressemblent aux légendes du peuple tibétain. Étrange non?

Uluru 

Puis nous avons rendu visite à la petite sœur d’Uluru, Kata Tjuta (qui signifie plusieurs têtes en Anangu) à 40km de là pour une rapide rando au milieu de cette roche atypique. Le vent est froid et comme le soleil est timide, les températures stagnent autour des 13-15 degrés. Pas chaud chaud le désert. D'ailleurs, on a même choper la pluie...dans le désert, oui oui messieurs dames!

Kata Tjuta 

Après 2 jours de visite, nous faisons un stop d’une nuit à Alice Springs pour nous ravitailler avant de reprendre la route.

Anzac hills à Alice Springs 

Là, nous remontons vers Darwin, en passant par quelques parc nationaux, mais ça, c’est une autre histoire!


A bientôt les amis!

29
juin
29
juin
Publié le 23 novembre 2020

Hello, hello!


Sans grande surprise les prochains kilomètres jusqu’à Darwin sont…tout droit!


Nous rejoignons la ville de Katherine le second jour après notre départ d’Alice Spring. La verdure commence à reprendre ses droits et la température monte franchement de jours en jours. Nous avions quitté l’outback et ses 15 degrés un jour de pluie pour arriver dans la région du Top End sous un soleil de plomb et 30 degrés à l’ombre! De quoi suer et faire travailler notre système immunitaire avec tous ces changements de climat. Avec la chaleur nous récupérons également les moustiques qui se montrent très coriaces dans certains parcs nationaux (particulièrement au Kakadu) où nous nous retrouvons à cuisiner et manger dans le van, en transpirant à grosses gouttes avec une dizaine de moustiques devant chaque fenêtre!


La région du nord-ouest est le berceau de nombreux parcs nationaux, des terres qui appartiennent encore aux aborigènes et qui regroupent des lieux importants de leur culture. Aux alentours de Katherine nous partons à la découverte du Nitmiluk National parc pour une magnifique randonnée à travers les gorges de la Katherine River (sans surprise ;) ) avant de nous prélasser en fin de journée dans des sources d’eau chaude à 34 degrés (elles semblent fraîches cela dit !). Cette sortie en nature est l’occasion d’une rencontre imprévue avec des milliers de chauve-souris logées dans les arbres en bord de rivière dans le dernier kilomètre de marche. Le spectacle est impressionnant, elles semblent également subir la chaleur et se ventilent avec leurs ailes, tête en bas, dans un brouhaha surprenant!

Katherine et son Parc National, le Nitmiluk 

Nous choisissons par la suite d’aller explorer le Kakadu National Parc, classé au patrimoine de l’UNESCO et plus grand parc australien avec ses 20000 km2 (1/4 de la taille de la Tasmanie tout de même!). Nous y passons 2 journées entre randonnées à travers les 6 régions du parc et points de vue sur la multitude de décors qu’il offre. Des plaines humides, à la savane, en passant par la forêt tropicale et les roches des terres d’Arnhem, se parc est tout simplement majestueux.

1ère journée dans le Kakadu 

Le 2ème matin nous nous levons de bonne heure pour faire un tour en bâteau sur les billabongs (nom local désignant le réseau de points d’eau et de rivières permanents) au lever du jour afin d’observer la faune locale. Cette balade de 2h nous permet de découvrir un échantillon des 290 espèces d’oiseaux de la réserve et surtout de rencontrer le fameux crocodile d’estuaire dans son environnement naturel. Comme nous sommes (encore) jeunes, nous sommes placés dans la bateau avec une classe d’étudiants. La visite est ponctuée d’explications sur la culture locale autour de la vie dans ces billabongs et d’une bonne dose d’humour. Nous repartons enchanté pour un buffet déjeuner inclus dans le prix et qui nous tiendra au corps jusqu’au soir (MIAM!). Une des particularités du parc réside dans le fait qu’il est majoritairement inondé durant toute la saison humide (été australien) avant de s’assécher considérablement durant la saison sèche (hiver australien = maintenant) ne laissant que de rares étendues d’eau où les crocodiles se concentrent. Le nombre de ses reptiles étant importants, par rapport à la surface d’eau actuelle il y en a un tous les 10-15m en moyenne, la baignade n’est pas autorisée. Nous gogeons donc sympathiquement dans notre jus!

Balade en bâteau 
Ubirr, ses peintures rupestres et son look out magnifique 

Cette chaleur nous incite à faire un crochet par le Parc national de Litchfield, 130km au sud de Darwin où de nombreux espaces naturels sont aménagés et contrôlés de manière à pouvoir se baigner. Ici, plus de randonnées ni d’explorations, uniquement du repos au bord de la Wangi falls pour un plongeon bien mérité!

Les wangi falls, un plaisir! 😀

Finalement, nous remontons à Darwin pour nos 3 dernières journées australiennes afin de rendre « notre maison » et nous préparer psychologiquement pour le climat frisquet de l’hiver néo-zélandais!


À bientôt pour de nouvelles aventures en terres inconnues!