Le lendemain matin, nous reprenons la route jusqu'à St Adèle. Tout au long du trajet, nous profitons des couleurs automnales.
Sainte Adèle et la rivière Doncaster
Arrivés à St Adèle chez Sophie et Aymeric et après un peu de rangement, nous partons pour la rivière Doncaster dans l’après midi. La rivière est toujours aussi rageuse. Le site est toujours aussi agréable à voir. Nous profitons des couleurs de l’automne.
Site de notre hébergement La rivière Doncaster En remontant de la rivière Le lac Bellevue en soirée avec ses habitants En soirée, nous retrouvons les enfants.
Au réveil, c'est une autre ambiance sur le lac.
Le lac Bellevue, le matinSte Marguerite du lac Masson
Nous allons faire un tour à Ste Marguerite du lac Masson où nous faisons le tour du lac. Dans le bourg, nous sommes attirés par des peintures d'animaux réalisées sur des roches.
Ste Marguerite du lac Masson Le lac MassonEn faisant le tour du lac Masson Le parc Roger Cabana à St Hippolyte
Dans l'après midi, nous partons pour St Hippolyte et son parc Roger Cabana où il y a de nombreux sentiers au pied et autour du Mont Tyrol à 390 m.
A l'entrée du parc, il y a quelques belles sculptures Ambiance automnale sur les sentiers du parc En soirée, nous avons observé des aurores à Ste Adèle. Sur ce site et à cette période de l'année, c'est exceptionnel.
Le village de Mont Tremblant
Le lendemain, en début d’après midi, nous partons pour la ville de Mont Tremblant sur les conseils de Sophie. Dans un premier temps, en passant en véhicule, nous ne voyons pas l’intérêt de la visite jusqu’au moment où nous passons la rivière de la Diable. En effet, nous stationnons juste après le pont pour aller voir les panneaux qui se trouvent de chaque côté de la rue en face de l’hôtel de ville. Et là, nous découvrons qu’il y a un parcours pour découvrir le bourg. En fait, nous sommes dans le quartier de St Jovite qui est également le centre ville de Mont Tremblant.
Nous commençons par le parking « le parc au fil de l’eau » où nous entendons une petite cascade venant du ruisseau Clair. Nous montons une série d’escalier au dessus de la cascade puis nous suivons des passerelles qui suivent plus ou moins le ruisseau en passant à l’arrière les bâtiments commerciaux pour arriver sur la rue principale où nous apprenons l’histoire du village et ses maisons anciennes et notamment la superbe gare du petit train du Nord.
Avant l'arrivée des premiers colons, des familles algonquiennes chassent et pêchent dans la région. Ils remontent les rivières des Outaouais, de la Rouge et de la Diable jusqu'au lac Tremblant. Avant la création de sentiers et l'arrivée du chemin de fer, ce sont les rivières qui ont permis de pénétrer à l'intérieur des terres. Par la suite, l'activité forestière s'est développée amenant dans la région une main d'œuvre importante et des terres à cultiver. Ainsi l'entreprise établie dès 1864 au confluent des rivières de La Rouge et de La Diable attire les bucherons. Ils utilisaient les rivières pour transporter le bois. Une fois le bois coupé et ramassé, la compagnie cédait aux colons les terres à défricher. Les colons viennent peu à peu s'établir dans la région. Le curé Labelle en voulant éviter l'expansion protestante, peuple toutes les régions du nord de Canadiens français et désigne l'emplacement des futurs villages en fonction de la fertilité des terrains, des sources d'eau et du tracé de la ligne de chemin de fer qu'il projette de faire bâtir. C'est la naissance du village de Saint Jovite en 1879. Les activités se développent, des aménagements sont réalisés sur le ruisseau Clair pour scier du bois, générer de l'électricité. Le moulin à scier servait aussi à carder la laine.
La paroisse se développe et c'est en 1880 qu'est construite le presbytère chapelle. En 1882, la paroisse compte 150 familles et la chapelle devient rapidement trop petite. Il est prévu de construire une grande église mais il faut trouver l'argent. C'est fin 1889 que la nouvelle église est béni.
Les colons qui viennent s'établir doivent tout construire et même leurs institutions collectives c'est à dire la municipalité et les commissions scolaires. A St Jovite, c'est en 1880 que sont instituées les commissions scolaires locales qui décident aussitôt de la construction d'une première école implantée au cœur du village. Au cours des années suivantes, d’autres écoles disséminées dans le vaste territoire voient lentement le jour : ce sont les fameuses « écoles de rang ». Financé presque entièrement par la taxe scolaire imposée aux colons, le réseau scolaire se développera avec difficulté faute d'argent. De plus, pour permettre aux colons de contribuer à la construction de l’église de St-Jovite, les commissaires d’école suspendent le paiement de la taxe scolaire ainsi que les activités d’enseignement au cours de l’année 1889-1890. Les conditions de vie et de travail de l’institutrice sont entièrement livrées à l’arbitraire des commissaires. La tache de l'institutrice est lourde. Quant aux enfants, ils doivent marcher parfois plus d'une heure pour se rendre à l'école quelque soit le temps. Par ailleurs, la fréquentation de l'école est irrégulière car les enfants contribuent dès le plus jeune âge aux tâches ménagères et aux travaux agricoles. En 1890, sur les instances du curé de St Jovite, quatre religieuses s'installent dans le couvent construit à côté de l'église pour offrir un enseignement primaire. Les conditions dans lesquelles elles exercent leur profession sont meilleures que celles des jeunes laïques des écoles de campagne. Le couvent est plus vaste, mieux chauffé, et les religieuses bénéficient de l’aide d’une sœur converse qui accomplit les travaux domestiques. Par ailleurs, elles sont plus instruites que les institutrices. Au Québec, l'école sera obligatoire jusqu'à 14 ans seulement à partir de 1943. Au tournant des années 1960, les vieilles écoles de rang ferment leurs portes et le couvent est démoli en 1962. Le centre du village se pare de quatre nouveaux établissements qui desservent autant les jeunes du primaire que du secondaire.
En 1881, St Jovite accueille son premier médecin. Le bureau du médecin comprend en plus de son cabinet de consultation, une officine pour préparer des remèdes car il est aussi apothicaire. Une grande partie de sa charge consiste à visiter et à soigner les malades à domicile. Quant aux rares hospitalisations, elles ont lieu à St Jérome.
C'est entre 1891 et 1909 qu'est construite le ligne de chemin de fer du P'tit train du Nord et c'est en 1893 qu'elle arrive à St Jovite. Cette ancienne ligne de chemin de fer reliait St Jérome à Mont Laurier. C'est aujourd'hui, une piste cyclable et piétonne.
Ancienne gare du P'tit train du Nord C'est en 1903 que le premier magasin général a été construit. C'est un magasin qui vend de tout ce que les villageois ont besoin, de l'alimentation à la vaisselle, du vêtement au linge, des outils et accessoires de tout genre. Ce n'est pas un libre service, la personne derrière la caisse fait le service. C'est la particularité de ce type de magasin. Le magasin changera de propriétaire mais ne fermera ses portes qu'en 2010.
C'est dans une maison privée que s'ouvre le premier comptoir bancaire. Ce n'est qu'en 1912 que s'ouvre une succursale dans un nouvel édifice.
Le quartier de St Jovite Vers 1940, avant le développement touristique St Jovite a une vocation essentiellement agricole et forestière. Les cultivateurs ont de la difficulté à joindre les deux bouts sur leur terre. L'entraide entre voisins fait partie du quotidien. C'est pour subvenir à leurs besoins grandissants que les cultivateurs ont l'idée de créer une coopérative où les ils peuvent y vendre les produits de la ferme et acheter les semences et les engrais.
Mais revenons à la rivière de La Diable. Pourquoi ce nom ? deux légendes existent. Il y a celle des Algonquins qui croyaient que le Mont Tremblant était possédé par les esprits. Lorsqu'ils se fâchent, ils font trembler les montagnes et la rivière devient tumultueuse. Les nombreux méandres de la rivière ont fait penser à la queue du Diable pour les premiers pionniers. L'autre légende vient des draveurs qui ont bravé, au risque de leur vie, les rapides difficiles et le parcours sinueux de cette rivière. C'est pourquoi les draveurs l'ont surnommé La Diable, nom qui a traversé le temps.
Retour à Ste Adèle, cette fois par l’autoroute où nous pouvons voir de beaux paysages colorés.
Le sentier des cimes
Ce matin le ciel est bien dégagé. Fort des informations données la veille à Mont Tremblant, nous partons pour le sentier des Cimes au village de Mont Blanc. Arrivés sur place un peu avant 10H, nous découvrons le site.
Dans un premier temps, nous montons un étage pour prendre les billets, puis nous suivons une passerelle qui nous amène à une première tour. Trois étages plus haut, nous prenons une grande passerelle de 800 m qui se trouve au niveau des cimes des arbres. C’est très sympa.
Premières vues à partir de la passerelleEn cours de chemin, il y a une zone de nourrissage des oiseaux. Nous pouvons y observer, écureuil, geais bleu, pic épeiche, mésange à tête noire et sittelle.
Sur la zone de nourrissage Tout au long du parcours, des panneaux présentent la forêt. Nous sommes dans une forêt mixte du Canada dans la très vieille chaîne de montagne des Laurentides. Entre vallées et montagnes, lacs et rivières, forêts et milieux humides, la région des Laurentides profite d'un cycle marqué de quatre saisons. Cette région est reconnue pour la richesse et la diversité des habitats naturels. 9% du territoire de la région des Laurentides est protégé.
Du haut des cimes, on peut voir et mieux comprendre les strates végétales. De la canopée des arbres à leurs racines, on distingue 7 sortes de strates. Dans chacune d'entre elle, les espèces sont en concurrence pour capter la lumière et accéder aux ressources comme l'eau et les minéraux afin de croitre et se reproduire. Les arbres préservent la qualité de l'eau en la filtrant et en retenant certains polluants dans leur système racinaire. Il y a 2 systèmes de reproduction des arbres, la plus courante la reproduction sexuée d'une fleur femelle par un pollen mâle. Il en résulte une graine qui peut être disséminée sur de grandes distances par le vent et les animaux . L'autre système c'est la reproduction asexuée, production de clones soit par drageonnage, rejet de souche ou marcottage. Ces clones portent le même matériel génétique que la plante mère. Les arbres communiquent entre eux et avec leur environnement de différentes façons. En plus d'échanger et de partager eau, sucres et matière organique, Ils envoient des signaux complexes grâce à leurs réseaux racinaires soit en émettant des molécules soit par l'entremise des champignons.
Les forêts couvrent le tiers de la surface terrestre abritant plus de 60 000 espèces. La forêt laurentienne couvre 86% de la région et constitue la plus grande forêt mixte (résineux et feuillus) au Canada. Les forêts sont des écosystèmes essentiels à la vie. En plus de jouer un rôle majeur dans la régulation du climat et des cycles de l'eau, d'offrir abris, nourriture et autres produits, les arbres fournissent une ressource essentielle, l'oxygène. Ils absorbent le dioxyde de carbone en stockant le carbone dans le tronc puis expirent de l'oxygène. Les forêts abritent 80% de la biodiversité planétaire. Pourtant 420 millions d'hectares de forêt ont été perdus depuis 1990 à cause de la déforestation.
Dans la forêt, plusieurs arbres morts et même vivants sont creusés de cavités plus ou moins grandes. ces cavités jouent un rôle essentiel à la survie de plusieurs espèces de mammifères, d'oiseaux, d'insectes, de reptiles et d'amphibiens. Ces trous ont plusieurs utilités : site de nidification, abri ou aire de repos, site de guet, de chant ou de toilettage et ils servent de garde-manger.
Le Québec vit au rythme des saisons avec une grande amplitude de températures allant de 40° à -40° en quelques mois. Le territoire est reconnu pour ses hivers longs, enneigés et froids. Les animaux et les humains s'adaptent pour survivre. Certains animaux restent actifs mais diminuent leur dépense d'énergie tandis que d'autre hibernent, hivernent ou migrent vers des lieux plus cléments.
Un panneau présente les mustélidés, des animaux discrets méconnus souvent nocturnes. Ce sont des mammifères carnivores au comportement parfois agressif. Le Québec en compte 9 espèces : hermine, belette à longue queue, pékan, carcajou, vison d'Amérique, blaireau d'Amérique, martre d'Amérique, loutre de rivière et loutre de mer. Ces redoutables prédateurs jouent un rôle important dans l'équilibre de la chaîne alimentaire en régulant les populations de rongeurs.
Quelques panneaux présentent des arbres comme les épinettes et le sapin baumier, arbres indigènes du Nord Québec. Ces conifères pouvant vivre de 150 à 200 ans, se distinguent par leur forme étroite pouvant atteindre 20 mètre de haut. Par ailleurs, le Québec abrite le plus grand peuplement de bouleau jaune au monde. Doté d'un tronc long et droit pouvant atteindre 30 mètres de haut, il vit 150 ans mais peut atteindre 300 ans. C'est un arbre magnifique se parant de jaune orangé à l'automne. Il est parfois appelé merisier. N'oublions pas l'érable qui produit le sirop d'érable. La production québécoise représente 71% de la production mondiale. Près de 50 millions d'arbres sont entaillés au printemps pour la récolte de l'eau d'érable : il en faut 45 litres pour produire 1 litre de sirop soit le rendement moyen d'un érable.
Un panneau est dédié au castor. Peu d'espèces animales ont autant d'impact sur leur environnement que le castor. En construisant des barrages, ce rongeur joue un rôle prédominant sur la structure et la dynamique de son habitat. Les milieux humides qu'il crée deviennent des écosystèmes complexes où se déroulent une multitudes d'interactions entre les organismes vivants.
Vues de la passerelle sur la grande tourNous arrivons ainsi à une grande tour qui monte en spirale et découvrons le paysage au fur et à mesure où nous prenons de la hauteur. C’est génial. Peu à peu nous pouvons voir le relief aux alentours et surtout nous profitons des belles couleurs automnales. Cette vue en hauteur sur la forêt est particulièrement impressionnante.
En montant sur la grande tour Vue panoramique en haut de la tourIl est midi lorsque nous revenons sur Ste Adèle où nous déjeunons avec Sophie qui est en télétravail.
Valmorin
Dans l’après midi, nous voulons encore profiter des belles couleurs et partons pour Valmorin pour faire un petit tronçon du circuit du petit train du Nord que nous avons déjà fait avec la neige et en vélo. Pas de chance le soleil généreux du matin s’est un peu caché.
Nous longeons le lac Raymond et sa plage pour ensuite retrouver la rivière du Nord que nous trouvons rageuse.
Le lac Raymond Le long de la rivière du NordC'est notre point de retour C’est ensuite demi-tour. Le soleil est revenu en fin de soirée mais il commence sérieusement à descendre.
Zone de tourbière Le lac RaymondNous aimons ce parcours qui représente en aller retour environ 7 km.
Retour à Ste Adèle où il y a des bouchons !
Nous passons le week-end de Thanksgiving avec les enfants et découvrons le parc Loup Garou de Ste Adèle.
Sur les sentiers du parc Mont Loup Garou Le domaine St Bernard
Le temps est gris ce matin avec quelques éclaircies mais c’est notre dernière journée. Nous décidons alors de profiter encore des couleurs. Nous partons vers 9H pour la ville de Mont Tremblant pour aller voir le domaine St Bernard. C’est un site payant qui se situe en limite du parc national du Mont Tremblant à l'Ouest de la rivière de La Diable au pied du Mont Tremblant.
La rivière de La Diable est un élément naturel incontournable pour sa beauté mais aussi pour les nombreux rôles sociaux qu'elle a joué au cours de l'histoire. Elle a servi de voie d'exploration pendant 2 siècles. Elle a ensuite contribué à l'implantation de l'industrie forestière pour finalement contribuer au développement touristique de nos jours.
Elle prend sa source dans les grands lacs situés dans le Nord du Parc national du Mont Tremblant, plus précisément au lac du Diable. Elle coule sur d'environ 100 km avant de se déverser dans la rivière Rouge. Son bassin versant est en fait un sous bassin versant de la rivière Rouge. Tout au long de son parcours elle prend des visages multiples : chutes, rapides, méandres et parfois élargissements de lac. Dans sa première partie, la rivière est souvent encaissée par des collines et des parois rocheuses. Elle a des sections de rapides entrecoupées par des zones où l'écoulement est plus lent. Plus en aval, la rivière de La Diable a un écoulement plus lent avec de nombreux méandres. La rivière est alimenté par une multitude de petits ruisseaux. Il y a notamment la rivière cachée qui est la décharge du lac Tremblant.
La rivière de La Diable est bien plus qu'un cours d'eau, c'est une porte d'entrée vers un vaste territoire riche et diversifié qui a joué plusieurs rôles importants au fil des derniers siècles. Ce cours d'eau était bien connu depuis plusieurs millénaires par les premiers habitants de la région, les Algonquins. Le Mont Tremblant était pour eux la montagne des esprits ou la montagne du diable. Puis la rivière fut utilisée par les premiers coureurs des bois, ensuite par les colons désireux d'explorer la région afin d'accéder à de nouveaux territoires de chasse. A partir des années 1850, la rivière de La Diable permit l'accès à diverses forêts et servit pour la drave. Cette activité avait pour but d'alimenter en bois les industries de l'Angleterre et leur flotte maritime, par la suite, le bois fut dirigé vers les Etats Unis pour assurer l'expansion rapide de Boston et de New-York et finalement au Québec pour les moulins à scie et les papetières.
Nous commençons par le jardin des oiseaux où les mésanges à têtes noires sont venues manger dans ma main. A l’accueil, on nous avait donné des graines de tournesol.
Dans le jardin des oiseaux Nous avons ensuite pris le chemin des mélèzes avant de faire le tour du lac Chevreuil.
Le lac Chevreuil Puis nous avons rejoint la Grande Allée, la piste à contre courant qui longe à un moment la rivière de La Diable. C’est un espace très boisé et le parcours est très agréable. Dommage que la météo ne soit pas de la partie car lors de notre balade, nous avons eu plusieurs averses.
Le long de la rivière de La Diable Finalement, nous ne faisons pas le grand circuit mais la petite boucle au dessus de la rivière et retour à l’accueil.
En quittant le domaine St Bernard, nous longeons le lac Bobby qui est superbe avec ses couleurs automnales.
Le lac BobbyNous allons ensuite au pied de la station du Mont Tremblant sur les conseils de l’accueil du Domaine de St Bernard. C’est l’occasion de voir le lac Tremblant puis nous poursuivons vers le village Mt Tremblant où nous prenons un sandwich, le lac Mercier et retour vers St Adèle. La ville de Mont Tremblant comprend la station de ski au pied du Mont Tremblant, le village du même nom et le quartier St Jovite.
Sur le chemin, nous faisons quelques arrêts pour quelques courses en espérant que tout va loger dans les valises surtout au niveau du poids.
Ce soir, nous fêtons l’anniversaire d’Albert.