Après un après midi et une nuit de pluie, le ciel s’est allégé ce matin. Nous pouvons voir le sommet de l’Hekla. Nous prenons la route 26 jusqu’à ce qu’elle devienne une piste au carrefour avec la piste F225 qui va vers le Landmannalaugar pour s’approcher de ce volcan.
Dans un premier temps, le paysage est très verdoyant mais arrivés au niveau du volcan, ce n’est que cendre. De l’autre côté de la route, nous longeons la large rivière þJórsá qui semble à sec… A cet endroit, il y avait 2 cascades mais il n’en reste qu’une avec un petit débit. Que s’est-il passé ?
L’Hekla est un volcan très actif et redoutable, sa dernière éruption date de l’an 2000. C’est un grand strato-volcan fissural de 1491 m. Il est composé de nombreux cratères alignés. Nous nous arrêtons sur la route au centre d’information sur l’Hekla mais c'est assez succint. Pourtant c'est un volcan qui a eu de nombreuses éruptions depuis la colonisation de l'Islande. C'est un volcan explosif dans sa première manifestation puis effusif. Depuis un millénaire, il aurait produit environ 10% des téphras en Islande et émis un des plus grand volume de lave au monde. Il a connu plus d'une quinzaine d'éruptions depuis la colonisation dont certaines ont été particulièrement violentes. L'éruption de 1104 a été une des plus forte émission de cendre des temps historiques de l'Islande. Les éruptions peuvent durer quelques jours à 2 ans pour celle de 1766-1768 où il a émis le plus gros volume de lave d'Islande à l'exception de l'Eldgjá en 984 et du Lakagigar en 1783. L'éruption de 1947-1948 qui a duré pendant 13 mois est l'éruption la plus forte de l'Islande au 20ème siècle mais cette fois, elle a été particulièrement bien étudiée par les géologues. Depuis, il y a eu les éruptions de 1970,1980,1991 et 2000 avec des temps de repos du volcan très court.
La traduction d’Hekla c’est l’encapuchonné mais aujourd’hui nous voyons bien son sommet sous un soleil voilé. La croyance locale ont fait de l'Hekla, la porte d'entrée de l'enfer.
Nous revenons sur Hella où nous réservons un bus pour aller au Landmannalaugar sur une journée. Puis nous allons voir la cataracte d’Ægissíðufoss sur la rivière Rangá.
Nous rejoignons Hvolsvöllur afin de réserver pour demain un bus pour la vallée de þórsmörk. Sur le site Lava, il y a une présentation interactive sur le volcanisme mais nous avons un problème avec nos cartes bancaires, les cartes françaises seraient bloquées ! A voir demain avec la banque. Donc pas de réservation et pas de visite mais l’hôtesse d’accueil a eu pitié de nous et nous a laissé entrer gratuitement. La visite est intéressante avec une présentation originale.
Nous passons la nuit sur un camping sur la route 261 un peu après Hvolsvöllur. Nous sommes à proximité du glacier Eyjafjallajökull mais ce soir le ciel est brouillé et nous ne pouvons pas le voir.
Ce matin, le ciel est nuageux avec un peu de soleil dans la vallée de þórsmörk. Nous roulons sur la route puis la piste 261 jusqu’au niveau de Fljósdalur. Pour aller plus loin, il faut avoir un 4X4. Nous avons longé une falaise d’où descendent de nombreuses cascades.
Nous faisons un arrêt à l’une des cascades « Gluggafoss ».
Nous sommes en dessous du petit glacier Tindfjallajökull. En face, c’est le volcan Katla sous le grand glacier Myrdalsjökull caché dans les nuages et de l’autre côté c’est le glacier Eyjafjallajökull. La vallée est bien entourée. Il serait intéressant d’y faire une randonnée mais ce matin, il y a un vent à ne pas tenir debout.
Le temps est menaçant. Nous revenons sur Hella. Nous prenons du carburant, la carte bancaire fonctionne, nous allons faire un retrait à la banque et elle fonctionne. Nous voilà rassurés. Quelques courses et nous nous installons sur le camping d’Hella d’où nous avons la possibilité d'avoir une belle vue sur le paysage.
Aujourd’hui, le camping-car est au repos. Nous prenons un bus 4X4 pour aller au Landmannalaugar. Il y a du soleil et nous pouvons voir les sommets. Nous partons d’Hella, dès 8H par la route 26 puis la piste F225. Au carrefour de ces deux axes, nous avons la surprise de voir la rivière þJórsá avec de l’eau et en soirée, à notre retour, elle avait un bon débit…
Nous avons mis 2 heures pour arriver au refuge du Landmannalaugar mais le paysage était tellement beau le long du trajet que nous n’avons pas vu le temps passer. Arrivés vers 10H, nous avons jusqu’à 18H pour faire une randonnée. Nous avons donc cumulé 2 circuits, le Brennisteinsalda et le Suðurnámur soit environ 12 km et 600m de dénivelé. Les sentiers sont parfois raides mais le paysage est remarquable, les reliefs colorés ! C’était une belle journée ensoleillée mais le soleil était souvent voilé et la présence de brume atténuait les couleurs.
Le Landmannalaugar, signifie « les bains chauds des gens du pays ». C'est une zone géothermique où il est possible de se baigner au niveau du refuge. Un peu plus haut, nous pouvons voir les fumerolles des solfatares sur le flanc du Brennisteinsalda, volcan de 855 m. A l'avant, la belle coulée de lave noire qui descend vers le refuge est essentiellement composée d'obsidienne qui brille au soleil ! Le Brennisteinsalda et les reliefs alentour sont composés de tufs rhyolitiques mis en place pendant la période glaciaire. Ce beau paysage coloré aux formes arrondies est du à la présence de fer et à la fragilité du tuf face à l'érosion.
Retour sur Hella vers 20H et nous passons la nuit sur le même camping que la veille.
La journée s’annonce belle, le soleil est moins timide ce matin. Nous voyons tous les glaciers au loin. Nous achetons donc un billet de bus 4X4 pour aller à þórsmörk. Nous partons à 10H d’Hella et arrivons sur le site du refuge de Langidalur vers midi.
Sur la piste F249, au niveau de la langue glaciaire de Gígjökull, nous faisons un arrêt photo. Le paysage a beaucoup évolué depuis l'éruption de l'Eyjafjóll. A la mi-avril 2010, c'est par le Gígjökull que s'est évacuée une partie des eaux de fonte de l'Eyjafjallajökull. Cette première crue a été suivie par plusieurs autres inondations de moindre ampleur toujours accompagnées de matériaux projetés par le volcan. Avant l'éruption, il y avait le lac Lónio qui était apparu avec le recul du glacier depuis la fin du petit âge glaciaire au début du 20ème siècle. Maintenant ce n'est qu'un amas de matériaux volcaniques.
L'Eyjafjóll est un stratovolcan âgé de 700 000 ans qui a eu peu d'activité (550, 1612, 1821-23 et 2010). C'est un volcan sous-glaciaire.
Les photos ci-dessous montrent l'évolution depuis 1977. En Islande, le paysage se fait et se défait sous l'effet du feu et de la glace.
Nous passons ensuite devant l’entrée du canyon de Stakkholtsgjá. Le paysage est grandiose mais il est difficile de s’y déplacer même à pied à cause de tous les gués. Pourtant l’érosion de la cendre et de la lave a créé des paysages déchiquetés, surprenants comme ces grottes formées par l’érosion de la cendre sous des coulées de lave.
La piste F249 est traversée par plusieurs cours d’eau et les gués ne sont pas très faciles à passer mais le plus épique c’est la traversée de la large vallée glaciaire qui descend du Myrdalsjökull pour rejoindre le refuge de Langidalur. Le cours d’eau s’étale et se ramifie en plusieurs bras avec un très fort courant, c’est impressionnant. Il est nécessaire d’avoir un véhicule 4X4 bien haut. Aujourd’hui, il y avait beaucoup d’eau suite aux pluies de ces derniers jours et notre bus a beaucoup hésité.
Du refuge nous montons sur le Mont Valahnúkur à 465 m soit un dénivelé d’environ 220 m d’où nous avons un superbe point de vue à 360° sur la vallée glaciaire de Markarfljót entourée de 3 glaciers, le Myrdalsjökull, l’Eyjafjallajökull et le Tindfjallajökull. Cette zone protégée, boisée avec des saules et des bouleaux nains est très fleurie. Le site est très agréable voire paisible. Pourtant pour s’y déplacer ce n’est pas simple. Pour aller du refuge de Basar à celui de Langidalur, il faut traverser la vallée glaciaire et cela peut-être délicat en période de crue ou de pluie.
Il y a beaucoup de possibilités de randonnée mais il est nécessaire de bien s’informer, de bien préparer. Nous avons eu le récit d’un randonneur voulant aller du canyon de Stakkholtsgjá au refuge de Langidalur et qui s’est retrouvé dans l’eau jusqu’à la taille avec un fort courant. Cette sortie bus est onéreuse mais le site vaut vraiment le détour.
Nous revenons sur Hella que nous quittons pour nous installer sur le camping situé au pied d’une falaise de cendre recouverte par une coulée de lave. Nous sommes en dessous du glacier d’Eyjafjallajökull. Plusieurs cascades en descendent sur une quarantaine de mètres. Les plus remarquables sont celle de Seljalandsfoss avec son grand drapé et celle de Gjljúfrabúi qui tombe dans une crevasse dans la falaise au niveau du camping. Ce beau décor incite à une petite promenade en soirée. Nous terminons la soirée sous un beau soleil.
Ce matin, c’est avec la brume que nous nous réveillons. Il faudra attendre 10H30 pour voir le soleil percer les brumes. Nous avons longé de belles falaises découpées sans en voir la totalité.
Un petit arrêt au bord de la route pour voir la grotte de Steinahellir qui servait de bergerie avec les installations pour le ramassage du lait. La grotte était creusée dans la falaise de palagonite.
Au centre de visite sur le volcan Eyjafjöll, nous voyons un petit film sur l’éruption de 2010. C’est un stratovolcan qui culmine à 1666 m dont la dernière éruption remontait aux années 1821-23. La plupart des éruptions de l'Eyjafjöll sont de type fissurales et se produisent en général sur ses flancs. Les éruptions connus sont de 550, 1612, 1821-23 et 2010. Il est relié au volcan voisin le Katla par un réseau de canaux de magma.
La première phase éruptive de 2010 s’est déroulée dans une zone non recouverte par le glacier au niveau du col entre les glaciers d’Eyjafjallajökull et du Myrdalsjökull. C’était une éruption effusive le long d’une première fissure. La deuxième phase s’est déroulée sous le glacier avec l’ouverture d’une deuxième fissure, cela a déclenché alors une éruption explosive qui a envoyé beaucoup de cendre dans l’atmosphère et a déclenché des inondations avec la fonte de la glace notamment dans la vallée de Markarfljót à þórsmörk au nord.
En sortant du centre de visite, le soleil avait réussi à évacuer les brumes et nous avons pu voir le glacier Eyjafjallajökull et les formes découpées des falaises.
Nous arrivons sur le site très touristique de Skogafoss. C’est une belle chute d’eau d’une hauteur de 61 m. Un escalier permet de monter au dessus de la cascade et de suivre un sentier qui va vers þórsmörk. Nous suivons ce sentier pour voir plusieurs autres cascades plus ou moins importantes. C’était une belle petite randonnée d’environ 6 km malgré un soleil à nouveau caché par les brumes.
Sur la route nous retrouvons quelques bergeries toujours installées dans les falaises. Il y a celle de Drangurinn en mauvais état et celle de Rútshellir en meilleur état. Certaines étaient creusées dans la falaise de palagonite, d'autres utilisaient des boyaux de lave.
En prenant la direction de Vik sur la route 1, nous faisons un détour par la route 221 asphalté qui accède à la langue glaciaire sólheimajökull du glacier Myrdalsjökull (2km AR) sur un sentier facile. De la route, il y a de beaux points de vue sur le glacier. C'est le 4ème glacier d'Islande par sa taille. Sous le glacier se trouve le volcan de type linéaire Katla, un volcan très actif avec une vingtaine d'éruptions depuis la colonisation de l'Islande. Il est surtout très dangereux par ses manifestations. La traduction de son nom est bouilloire. C'est très significatif de son activité qui se manifeste par des "Jökulhlaups" c'est à dire des grosses évacuations d'eau accompagnées de glace, de boue et de roches emportant tout sur son passage suite à une éruption sous-glaciaire.
Il acquiert sa physionomie actuelle, il a 22 000 ans au cours de l'holocène, Il y a 12 000 ans, l'éruption Sólheimar émet une telle quantité de lave que la chambre magmatique s’effondre formant une immense caldeira. Il est également lié à la grande fissure d' Eldgjá qui a émis en 934 un des plus gros volume de lave au monde pendant son éruption. Il a connu depuis quelques grosses éruptions, il y a celle de 1311 appelé l'inondation de Sturla qui a noyé la plaine Myrdalssandur détruisant tout sur son passage. Les éruptions de 1245 et de 1262 ont créé la plaine Solheimasandur. Les éruptions de 1419 et 1490 ont recouvert d’épaisses couches de cendres le sud-ouest islandais. En 1755, la partie Est de Myrdalssandur fut de nouveau noyée et la couche de cendres volcaniques épaisse et empoisonnée, a causé des pertes humaines et animales conséquentes. il y a eu une autre grosse éruption en 1918, dix fois plus puissante que celle de L'Eyjafjóll en 2010. Depuis plusieurs petites éruptions ont eu lieu détruisant en 1955 un pont construit en 1935 puis en 2011 à nouveau le pont qui avait été reconstruit.
Nous continuons sur la route 1 et prenons la route 218 pour aller à Dyrhólaey, cap le plus au sud de l’Islande. La côte est découpée avec une belle arche basaltique. De là, nous avons une belle vue sur le relief tabulaire du Reynisfjall et les aiguilles de lave du Reynisdrangar. Mais il se fait tard et il y a de plus en plus de brume lorsque nous arrivons sur Vik où nous passons la nuit sur le camping.
Le ciel est bas ce matin, la journée s’annonce grise. Nous quittons le camping tardivement pour faire une promenade sur la plage de sable noir de Vik.
En début d’après midi, nous faisons une randonnée de 2H30 et environ 200 m de dénivelé sur le Reynisfjall. Sur les conseils de l’office de tourisme nous avons fait un aller retour sur le sentier longeant les falaises Est jusqu’à la pointe et les aiguilles de Reynisdrangar. Nous avons également une vue sur les arches du Dyrhólaey.
En soirée, nous rejoignons Reynishverfi situé entre Dyrhólaey et le relief tabulaire du Reynisfjall. Au niveau de la plage au pied du Reynisfjall se trouve la belle grotte de Hálsanefshellir taillée dans des colonnes de basalte. De la plage de sable noir, nous voyons les aiguilles de Reynisdrangar et les arches du Dyrhólaey. Il y a de belles vagues.
Les paysages autour de Vik sont superbes. On peut même voir le glacier Myrdalsjökull quand la couverture nuageuse est plus élevée.…
Le ciel est encore gris mais il n’y a pas de brume. Lorsque nous quittons Vik, quelques timides rayons de soleil éclairent les aiguilles de lave.
A partir de la route circulaire 1, un peu après Vik, nous prenons la piste 214 vers þakgil. Dans un premier temps la route serpente entre des collines verdoyantes puis le relief devient plus chaotique et la piste passe dans un désert de cendres et de sable noir provenant des éruptions du Katla. La piste serpente au dessus d'un canyon creusé par les rivières émanant de la fonte du Myrdalsjökull. C’est un beau paysage mais nous faisons demi-tour au moment où la piste descend vers le canyon. La pente est raide. Cette piste était l’ancienne route 1 jusqu’en 1955 !
Du plateau juste avant la descente dans le canyon, nous avons une belle vue sur la large vallée de Múlakvis. En arrière plan, nous apercevons Hjörleifshöfði.
De retour sur la route circulaire, nous passons sur la large plaine côtière, le Myrdalssandur, composé des matériaux projetés par le Katla puis acheminés par les crues. Cette immense plaine désolée s'est formé au fil des éruptions sous-glaciaires du Katla. Les fortes crues déposent d'impressionnantes quantités d'alluvions. Nous passons à côté du relief tabulaire d’Hjörleifshöfði, une ancienne île de tuf pris au milieu de tous ces matériaux. Il est maintenant à 2km de la mer. Lors de ces crues dévastatrices, la côte sud de l’Islande s’est étendue d'environ 5 km .
Le "Sandur" est une plaine d’épandage formée d'alluvions glaciaires (sables et graviers). Les crues plus ou moins violentes peuvent provenir de l'action géothermique sous le glacier ou lors des éruptions. Le Myrdalssandur se situe au sud est du glacier et s'étale entre les rivières Múlakvisi et Kúðfljót.
Lors de la forte éruption de 1311 du Katla, de nombreuses fermes ont été détruites et deux récits racontent des histoires surréalistes qui montrent la violence et la puissance d'un Jökulhlaups . C'est d'une part celle d'un homme qui a pu se hisser avec son bébé sur un gros bloc de glace et qui a été récupéré en mer ! L'autre histoire c'est celle d'une jeune fille et de son chien qui ont été ensevelis dans la réserve de stockage de poissons et de beurre d'une ferme sous la masse de matériaux transportés lors de cette forte crue. Ils sont restés prisonniers un certain temps jusqu'à ce qu'un passant entende l'aboiement du chien !
Sur la route, des panneaux d'information du "Katla Geopark" relatent les éruptions du Katla ainsi que celle de l'Eldgjá vers 934. Les éruptions du Katla sont parmi les plus violents bouleversements naturels qui se sont produits en Islande. Elles donnent d'énormes inondations et d'importantes chutes de cendre causant la destruction de nombreuses fermes. Mais la plus grande activité volcanique de la région sud depuis la colonisation s'est produit vers 934.
L'Eldgjá, "la gorge de feu", est la plus grande fissure éruptive connue au monde appartenant au système volcanique du katla. Elle commence au niveau du glacier Myrdalsjökull jusqu'au glacier vatnajökull. 1/5 de la fissure se trouvait sous le glacier donnant une éruption explosive. Sinon tout au long de la fissure l'éruption effusive a produit une grande quantité de lave. L'éruption aurait duré entre 3 et 6 ans. Entre l'émission de cendre, de lave et les inondations, cette éruption est la plus importante de l'Islande et du monde depuis ces derniers 2000 ans.
Lors de notre voyage en 2013, nous avons eu l'occasion d'approcher la fissure d'Eldgjá et la cascade d'Ofærufoss. C'est un superbe site que nous avions découvert sous la pluie. La hauteur de la fissure est remarquable. Pour aller sur ce site, un 4X4 est nécessaire, la hauteur de l'eau au niveau de certains gués est impressionnante.
Au cours de la route, nous passons une zone de pseudo-cratères générés par la lave dans des zones humides. En arrière plan, le glacier Myrdalsjökull sur sa face sud-est.
Un peu plus loin, nous passons une zone de cairns. C'est le site de la ferme de Laufskálavarða détruite par le volcan Katla.
Nous quittons l'ambiance du glacier Myrdalsjökull pour celle du Vatnajökull.