En allant rendre visite à ma nièce à Amboise, nous en avons profité pour découvrir quelques sites de châteaus et de champignonnières.
Du 14 au 22 juin 2024
9 jours
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En arrivant à Loches en soirée, nous avons découvert la cité royale comprenant :

La porte royale, construite entre le 12ème et le 15ème siècle. Elle permettait de filtrer les allées et venues. C’est le seul accès à la cité.

La porte royale
La porte royale
au pied du Logis
au pied du Logis

Le donjon, construit par le comte d’Anjou au 11ème siècle entre 1013 et 1035. Au cours du moyen Age, il est entouré de nouvelle fortification : enceinte et remparts (aux 11ème et 12ème siècles), s’ajoute ensuite au 13ème siècle, les tours à bec avec en dessous de grands souterrains. Un nouveau logis est ajouté au 14ème siècle puis ce sera la Tour Martelet, la tour neuve et la barbacane au 15ème siècle. Le château connait plusieurs sièges au cours des luttes entre Capétiens et Plantagenets. Il est transformé en prison d’état au 15ème siècle.

 Le Donjon

Le logis royal a été la résidence de prédilection de la dynastie des Valois au 15ème et 16ème siècle.

Le logis royal 

Il a accueilli des grandes dames de l’histoire :

Jeanne d’Arc qui est venue supplier le dauphin en 1429 de se faire sacrer à Reims (futur roi Charles VII).

Agnès Sorel, la grande favorite de Charles VII

Anne de Bretagne (1477-1514) fut la femme de Charles VIII puis de Louis XII.

La façade du logis royale ouverte en terrasse domine la ville et l’Indre. A l’origine, Louis 1er, duc d’Anjou et frère du roi Charles V fait construire une résidence vers 1377 à la pointe Nord de l’éperon rocheux. Un logis neuf vient s’accoler au logis ancien sous les règne de Charles VIII (1483-1492) et Louis XII (1498-1515).

La collégiale St Ours, d’architecture romane, abrite le tombeau d’Agnès Sorel.

Fondée en 965 par le comte d’Anjou, la collégiale devient l’église paroissiale après la révolution. Elle présente une particularité unique en France : sa nef est recouverte par deux coupoles pyramidales. Son aspect a évolué entre 979 et 1180.

Après avoir fait un tour rapide de la cité royale, nous avons fait ensuite le tour du centre historique. Nous sommes passés devant plusieurs hôtels particuliers la maison du Centaure (1350), la Chancellerie (1551) et l’hôtel de ville (1534-1543), au pied de la Tour St Antoine et de la porte des Cordeliers d’où nous avons une belle vue sur le logis royal. Nous passons la nuit sur un très petit parking pour camping-car (2 places à côté du stade).

Les douves du château
Le logis vu du parc
La maison du Centaure
Hôtel de ville
La porte des Cordeliers
Loches 

Quelques repères historiques

Agnès Sorel, née en 1422, épouse de René D’Anjou, devient la favorite de Charles VII après avoir fait la connaissance du roi en 1443. Son tombeau a connu 5 emplacements successifs. Il réintègre la collégiale en 2005.

Charles VII (1403-1461), 5ème fils du roi fou Charles VI. C’est un dauphin et il doute de la légitimité de son pouvoir. Il réside à Chinon et à Loches. Il engage la reconquête de son royaume.

Charles VIII (1470-1498), fils de Louis XI

Louis XII (1462-1515) après s’être affronté à son cousin Charles VIII accède au trône et épouse sa veuve Anne de Bretagne.

Visite du logis royal et du Donjon

Le lendemain matin après avoir fait le tour de la cité royale en passant par le Boulevard Philippe Auguste, chemin qui passe dans les fossés au pied de la cité royale, nous avons commencé par la visite du logis royale.

Le logis royal 

L’entrée donne accès à un escalier qui nous amène au 1er étage à la grande salle et à la chambre du Roi. De l’autre côté c’est la salle de la reine, sa chambre, sa garde robe, le retrait et l’oratoire.

Ce logis n’était pas toujours habité et des panneaux présentaient des informations sur le Roi voyageur : l’itinérance de la cour au Moyen Age.

Du 12ème siècle à 1350 : les premiers capétiens arpentent continuellement le domaine royal francilien (autour de Paris)

De 1350 à 1422 : avec la guerre de 100 ans, les Valois se recentrent sur Paris.

De 1422 à 1530 : à partir de Charles VII, les Valois deviennent ligérien. La remise en cause de la légitimité du dauphin Charles à la mort de Charles VI (le roi fou) en 1422, l’oblige à s’installer dans une capitale provisoire à Bourges. Il rayonne sur les territoires méridionaux (environ 18 voyages au long cours) au moins une fois dans chaque capitale du royaume. Cette dynamique sera perpétué jusqu’en 1530.

Pourquoi voyager en son royaume ?

L’itinérance du roi et de sa cour revêt plusieurs enjeux.

Politique : cela permet au roi d’entretenir des liens avec les élites locales, de légitimer son pouvoir. Il a également un enjeu diplomatique, militaire, religieux et économique.

Les voyages ne doivent pas être perçus comme des errances mais comme des actes par lesquels le souverain donne corps à son pouvoir aux yeux de ses sujets.

Nous avons ensuite visité le Donjon.

Visite du Donjon 

La visite de la partie du donjon est assez fatigante, nous entrons par la tour Porte et montons 3 niveaux pour arriver à la terrasse de la Tour Neuve. Nous descendons ensuite 4 niveaux à la Tour Martelet jusqu’aux souterrains. Nous remontons ensuite sur la terrasse au niveau des tours à bec et du jardin médiéval. Il y a encore des escaliers à l’intérieur du donjon qui est à ciel ouvert.

Vue du Donjon 

Nous avons quitté Loches pour Amboise.

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Après avoir rendu Visite à Adeline, nous avons rejoint le zoo de Beauval où nous allons passé 3 nuits sur un parking pour camping-car bien sympathique et 2 grandes journées de visite. Le nombre d’espèces d’animaux est impressionnant et notamment des espèces peu connues.

Nous avons beaucoup aimé prendre notre temps à observer le comportement des animaux, à découvrir certains animaux qui nous étaient inconnus. En étant patient, nous avons réussi sur 2 jours à voir un maximum d’animaux. Nous avons beaucoup aimé le spectacle des otaries et surtout la complicité avec leurs soigneurs. Par contre, nous nous sommes interrogés concernant l’espace des grands oiseaux dans les volières ou des félins qui donnaient l’impression de tourner en rond dans leur espace clos.

A l'entrée, nous sommes accueillis par les lémuriens

Maki kata 

Nous allons à la serre tropicale des oiseaux où se trouve les paresseux pas facile à voir.

Tatoo velu
vanneau soldat
Etourneau améthyste
Oedicnème
Coscoroba
Paon blanc
Canard mandarin
Stourne bronzé
Rouloroul couronné
Loriquet arc en ciel
Martin triste
Ptilop turgris
Goura de Victoria
La serre tropicale 

Nous revenons dans l'allée centrale en passant devant la volière des oiseaux pour arriver à la baie des manchots. Dans cette zone nous avons pu voir un jeune Guib d'eau. Il est superbe. Un peu plus loin c'est l'allée des petits singes où l'on peut voir des loutres et des raton laveurs.

Harfang des neiges
Manchot de Humbolt
Guib d'eau
Capucin à poitrine jaune
Loutre naine d'Asie
Raton laveur

Non loin de là c'est le bois des fauves

Guépard
Hyènne
Tigre blanc
panthère des neiges
Jaguar
Tigre de Sumatra
Panthère de Perse
Caracal
Serval
Puma
Le bois des fauves 

De l'autre côté de cette zone c'est la savane africaine

Dromadaire
Rhinocéros
Girafe
Gnou
Autruche
Zèbre de Grevy
Gazelle Dama
Hippotrague noir
Mangouste
La savane africaine 

Nous revenons vers l'entrée et découvrons la pampa Sud-américaine avec le tapir terrestre et le capybaras. Un peu plus loin c'est le domaine des pélicans, des ânes de Somalie et des Oryx avant d'arriver aux serres des gorilles et des chimpanzés et au vivarium.

De la Pampa Sud-américaine  au vivarium 

Nous changeons d'atmosphère et rejoignons la plaine des éléphants et des okapis dans la partie Sud du parc avant de rejoindre les hauteurs de Chine.

La plaine des éléphants 
Panda géant
Takin doré
Takin de Mishimi
Grue du Japon
Panda roux
Sur les hauteurs d eChine 

Nous poursuivons vers le territoire Nord Américain pour voir des loups arctiques et des ours bruns. Nous observons sur le parcours un superbe Gypaète barbu. Nous revenons ensuite dans la plaine asiatique.

Gypaete barbu
Loup arctique
Ours brun
Tapir malais
Cerf Axis
Grue à cou blanc
Cerf cochon
Rhinocéros indien
Muntjac de Reeves
Nigault vache sacrée
Antilope cervicapre
La plaine asiatique 

Avant de quitter cette partie du parc, nous sommes passés à la serre australienne où nous avons pu observer des nombreuses espèces de grenouilles. Elles sont superbes mais miniscules. Dans cette serre, il y avait des poissons très colorés, des méduses et le mythique Koala.

koala
La serre australienne 

Nous avons pris une télécabine pour changer de monde dans la partie Nord du parc. Nous commençons par la grande volière Sud-américaine.

Pélican gris
Ibis falcinelle
Bihoreau gris
Héron garde boeuf
Ibis à face noire
Urubu
Nette demi deuil
Sarcelle bariolée
Flamant des Caraïbes
Canard des Bahamas
Poule d'eau
Dendrocygne veuf
la grande volière Sud-américaine 

Nous poursuivons par la réserve des hippopotames où nous avons pu découvrir des animaux très variés. Quant aux hippopotames ils ne se prêtaient pas vraiment à la photographie.

Nyala
Dik dik
Potamochère
Spatule d'Afrique
Ibis hadegash
Tantale africain
Cigogne d'Abdim
Pélican gris
Ibis chauve
Bongo

En continuant notre parcours, nous arrivons à la terre des lions.

Lion
Lycaon
La terre des lions 

Nous terminons avec le dôme équatorial avec ses nombreux bassins.

Hippopotame nain
Arapaima
Lamentin
Poisson chat à queue rouge
Caïman nain de Cuvier
roussette
Varans
Choucador splendide
Pigeon nicobar
 Sous le dôme équatorial

Nous avons apprécié ces deux jours que nous avons passé dans le parc. Nous avons fait beaucoup de photographies mais les animaux présentés dans ce carnet de voyage n'est pas exhaustif par rapport aux espèces présentes dans le parc.

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Saint Aignan

Nous avons quitté le site de Beauval après la 3ème nuit. Nous avons visité St Aignan avec sa collégiale, sa crypte remarquable et son château qui domine la vallée du Cher.

La maison carmen
La collégiale de Saint Aignan
La crypte
Saint Aignan

Le château de St Aignan fut dans un premier temps un castrum gallo-romain. Des fortifications furent construites vers l’an 1000 dont il ne reste aujourd’hui que les vestiges du donjon qui domine l’ensemble, quelques soubassements, fossés et la tour Hargard au niveau du porche d’entrée. Le château actuel de style renaissance a été construit de 1640 à 1650.

Autour du château de Saint Aignan

Le château d'Azay le Rideau

Nous avons ensuite rejoint Azay le Rideau dans la vallée de l’Indre et nous nous sommes installés sur l’aire de camping-car à côté du château.

Le château se situe sur une île de l’Indre. Il est entouré d’eau. Le parc autour est superbe. Les façades Ouest et Sud se reflètent dans l’eau.

L'extérieur du château d'Azay le Rideau 

Le château, de style Renaissance a été bâti par Gilles Berthelot entre 1518-1524 sous le règne de François 1er à l’emplacement de l’ancienne forteresse d’Azay. Gilles Berthelot a reçu la charge de notaire et de secrétaire du roi de son père. Il devient conseiller et trésorier de France sous Louis XII puis sous François 1er. Enrichi par ses fonctions, il décide, pour assoir sa noblesse, de bâtir un château dans le Val de Loire. Il acquiert l’ancienne forteresse et le domaine d’Azay le Rideau vers 1512.

Mais Gilles Berthelot n’a pas le temps d’achever la construction car François 1er fait enquêter en 1523 sur les malversations de ses financiers. Certains sont condamnés et pendus en 1527. Gilles Berthelot s’enfuit. Il est condamné à verser une grosse somme à la couronne. En 1528, François 1er confisque le château inachevé et Gilles Berthelot meurt en 1529. Sa veuve demande à François 1er, la restitution du château mais en vain. Le roi l’offre à Antoine Raffin, le capitaine de ses gardes du corps.

Le château passe de famille en famille par les mariages jusqu’à ce qu’il soit vendu. En 1791, le château, abandonné et très dégradé, est vendu à la famille Biencourt. C’est à cette époque que le château connait quelques transformations pour être ce qu’il est aujourd’hui. Le marquis Charles de Biencourt étant favorable aux idées nouvelles, le château échappe aux destructions de la révolution. La famille Biencourt met en vente le château en 1899 étant ruiné suite à un krach boursier et c’est l’Etat français qui l’achète en 1905.

L'intérieur du château 

Nous commençons la visite par le très bel escalier qui dessert chaque étage. Nous montons jusqu’au 2ème étage où se trouve le grand comble et redescendons au premier étage où se trouvent plusieurs chambres dont celle destinée au roi* et une grande salle qui accueillait festins et bals au temps de Gilles Berthelot et de sa femme Philippe Lesbahy avec une grande cheminée que nous n’avons pas vraiment vu, la pièce étant occupé par des sortes de paravent. Au rez de chaussée, nous arrivons dans le salon et la salle de billard des marquis de Biencourt. C’est également à ce niveau que se trouve la cuisine et la dépense (garde manger) et bien entendu la salle à manger et nous terminons par le salon bibliothèque. L’ensemble était meublé et décoré par des collections publiques.

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La vallée troglodytique des Goupilllères

Il a plu pendant la nuit et ce matin le terrain de l’aire de camping-car est très humide.

Nous partons vers 10H pour rejoindre la vallée troglodytique des Goupillières à proximité d’Azay le Rideau. C’est l’envers du décor des châteaux de la Loire. Dans les châteaux, nous côtoyons l’histoire fastueuse des nobles ou des élites même si certains connaissent la disgrâce. Sur le site troglodytique, c’est l’histoire des paysans que les nobles asservissent. Ce sont les paysans qui taillent le tuffeau, cette roche idéale pour la construction des châteaux. Ils vivent ensuite dans les excavations. Plus tard, ce seront ces mêmes paysans qui travailleront dans les carrières en alternance avec les travaux des champs.

L’histoire du tuffeau : il y a 90 millions d’année, la Touraine était sous mer chaude dont la profondeur ne dépassait pas 300 m. Au fil du temps, les différents organismes vivant dans l’eau se sont décomposés et déposés au fond de la mer formant ainsi une boue crayeuse. Après la craie tendre et blanche, la mer dépose un calcaire tendre, le tuffeau blanc. A la fin du turonien, les dépôts sont plus riches en éléments détritiques provenant de l’érosion du massif central et du massif armoricain. C’et la formation du tuffeau jaune. On retrouve de nombreux fossiles dans le tuffeau.

Les châteaux, les églises et les habitations de la région sont en tuffeau. Cela représente un volume impressionnant de roches que les paysans carriers ont extraites des carrières et des habitations troglodytiques.

La technique d’extraction pouvait être dangereuse et des personnes y laissaient leur vie laissant femmes et enfants à la rue. Le gros bloc extrait, la roche était découpée à la scie. Plus tard, les carrières d’extractions se sont transformées en champignonnières.

Un panneau sur le site présente la culture du chanvre qui était importante du 14ème au 19ème siècle. Il servait principalement à la confection des cordages et des voiles marines. Avant d’être tissé, le chanvre devait subir toute une préparation : rouissage, broyage et treillage.

Par ailleurs, nous avons vu sur le site un souterrain refuge. Ils sont nombreux en Touraine et témoignent et des périodes troubles du 11ème aux guerres de religion du 16ème siècle. Un souterrain refuge est lié à un habitat rural. C’est un refuge temporaire en cas de danger. La plupart des conflits au Moyen âge sont des combats entre seigneurs. A cette occasion, les seigneurs font appel à des mercenaires qui sont désœuvrés en temps de paix, ils se regroupent en bande et parcourent les routes et vivent sur le pays à la grande frayeur de la population. Ces brigands vivent d elarcins et d epillages. Ils sèment la terreur partout où ils passent.

Chinon

Nous avons pris ensuite la direction de Chinon mais vu le temps instable, nous n’avons fait que passer. C’est une ville qui mérite un détour avec son château et sa ville médiévale. C’est avec Loches, une ville où les rois de la dynastie Valois ont séjourné.

Chinon 

Candes saint Martin

Nous avons pris la direction de Candes St martin au niveau de la confluence de la Vienne et de la Loire. Nous avons visité la collégiale de Candes dont l’aspect extérieur était impressionnant. L’intérieur était assez neutre sans grand caractère. Il y a quelques statues polychromes. Le porche d’entrée par contre est très travaillé.

La collégiale de Candes  sur Loire 

Candes est un bon endroit pour voir la confluence.

La confluence de la Loire et de la Vienne 
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Turquant

Le Port sur les bords de la Loire

Nous poursuivons vers Turquant où nous pouvons observer des habitations troglodytiques à partir de la route. Il y a une aire de camping-car mais il n’y avait pas de place. Finalement nous passons la nuit sur le bord de la Loire au port de Turquant. En effet, la Loire fut navigué jusqu’au 19ème siècle par les transporteurs de pierre de tuffeau, du vin, du bois et autre marchandises.

Le Site troglodytique de la Pomme Tapée

Il s’agit d’un musée avec dégustation de la pomme tapée. Ce musée se situe dans des cavités creusées dans le tuffeau. Ces cavités servaient d’habitation mais elles étaient aussi le résultat de l’exploitation de la pierre de tuffeau. Les falaises de tuffeau furent creusées dès le moyen âge par des hommes que l’on appelait perreyeux. Cette extraction de pierre a servi à la construction des nombreux châteaux de la Loire ainsi qu’aux églises et aux habitations.

 Le musée

Au 18ème siècle, l'explotation de la pierre va ralentir et laisser la place aux vignerons qui vont acheter les terres et devenir propriétaire du sous sol. Ces cavités étaient idéales pour la conservation du vin avec des températures d’environ 13°. Par ailleurs, le commerce fluvial à cette époque était important et faciliter la vente du vin mais en 1863, Turquant est touché par le phyloxera et tous les vignerons sont ruinés.

C’est alors qu’un homme va s’intéresser à une méthode ancestrale : la dessiccation. La méthode consiste à évaporer l’eau du fruit. La pomme va ainsi être chauffée et tapée. Le produit est consommé par les marins pour éviter le scorbut. Les anglais en feront un véritable commerce. La demande est tellement importante, que plus de 200 fours vont être construits et la plupart des villageois vont devenir des tapeurs de pommes pendant plusieurs dizaines d’années. En 1910, l’activité disparait et les hommes reviennent vers la vigne avec des plants américains. Le vigneron est retourné à sa vigne dès que les nouveaux plans de vigne ont permis leur récolte laissant lhistoire et l'activité des pommes tapées dans l'oubli.

C’est seulement en 1986 qu’une personne en achetant le site découvre les fours à pomme. En 1988, il crée le musée et reprend la fabrication artisanale de la pomme tapée.

Nous commençons la visite par la partie habitation puis nous arrivons dans la grande salle des fours au feu de bois basse température (moins de 60°). C’est là que les pommes étaient épluchées non évidées et placées dans des paniers en osiers qui avaient été préalablement trempés pour se gorger d’eau et supporter la chaleur du four. Les pommes sont ressorties régulièrement pour les taper et les remettent au four et cela pendant 5 jours. Les pommes sont ainsi conservables pendant au moins une année. Cette pomme tapée utilisée comme produit naturel pour pallier au scorbut, doit surtout conserver ses vitamines.

Cette activité a été à l’origine de création d’outil pour faciliter le travail : éplucheurs, platissoires pour remplacer le marteau. Cette méthode de dessiccation existe depuis très longtemps. Chaque ferme possédait un four et après la cuisson du pain, au moment de la récolte des fruits (abricots, prunes, pommes, poires…), les paysans utilisaient cette méthode pour la conservation des fruits.

Après cette présentation de la fabrication des pommes tapées, il y avait également quelques panneaux présentant la région. En proximité de la confluence de la Vienne et de la Loire se trouve l’abbaye de Fontevraud et ses pêcheries. Il faut dire que la vallée de la Loire connait une forte activité jusqu'au 19ème siècle. Le climat est doux, l’agriculture florissante, céréales et vignes sur les hauteurs, chanvre et prairies dans les terres inondables. Tous les ans, la vallée connait des crues mais certaines années subit des crues exceptionnelles. Aujourd’hui, les habitants de la vallée se sentent en sécurité abrités derrière une digue de 70 km « la grande levée d’Anjou » qui les protège des incursions de la Loire.

L'histoire de cette levée : en 1160, un édit a été proclamé par le roi Henri II qui décide la construction d’une digue le long de la rive nord du fleuve afin de mettre hors d’eau toute la vallée d’Anjou. L’entreprise est une réussite. En 1265, une partie de la population se trouve derrière la digue. La construction se poursuit et ce n’est qu’au 18ème siècle que l’ensemble de la vallée d’Anjou est protégée. Cependant, au 19ème siècle, il y a eu 3 années (1846,1856 et 1866) où la digue a connu de nombreuses ruptures.

Le commerce fluvial et ses différentes embarcations :

La Loire fut naviguée jusqu’au 19ème siècle

Une toue cabanée est un type de bac servant de bateau de pêche fluvial traditionnel de la Loire, utilisée notamment pour la pêche au saumon, et également pour l'extraction de sable, ou le transport de passagers ou de marchandises.

Le Gabare est un type de bateau à fond plat destiné au transport des marchandises

Le fûtreau est un type de barque d'usage local sur la Loire et l'Allier. Il peut être gréé ou non d'une voile carrée suivant les usages auxquels il est voué. La dimension traditionnelle d'un fûtreau est d'une dizaine de mètres.

Pendant des siècles avant l’arrivée du chemin de fer, la Loire est une véritable autoroute fluviale. C’est le fleuve le plus long et le plus centrale qui couvre une grande superficie avec ses affluents. Il est couvert d’une flottille de gabare, de toue, de sapines*, de chalands qui transporte de tout.

*Le sapine : bateau rudimentaire à usage unique qui transportait essentiellement du charbon de St Etienne en utilisant le courant descendant.

Montsoreau

La champignonnière du Saut aux loups

La champignonnière se situe dans une ancienne carrière d’extraction de tuffeau. Son nom peut s’expliquer par la présence du loup au Moyen Age dans la région et le saut correspondrait au saut qu’il faut faire pour passer de la falaise à la vallée.

Ce musée aborde 2 thèmes : l’extraction du tuffeau et la culture du champignon.

L’extraction du tuffeau

Le site représente 3 km de galeries. Le parcours du musée ne représente que 500m. Les galeries ont été creusées par les hommes appelés « perreyeurs » depuis le 11ème siècle. La grandeur de ces galeries est impressionnantes.

Les perreyeurs étaient souvent des paysans vignerons qui complétaient ainsi leurs revenus. Cette activité faisait vivre les bateliers et les tailleurs de pierre.

L’extraction du tuffeau qui s’est fait dans la région était souterraine. L’avantage premier était la protection des terres arables. Le second avantage vient de l’humidité de la roche qui facilite sa découpe. Par contre, le risque de ce type d’extraction était important. Par ailleurs, la quantité de tuffeau extrait était moins importante qu’à ciel ouvert.

La méthode d’extraction du tuffeau : pour extraire un bloc de pierre, le perreyeur effectuait 4 saignées à l’aide d’un pic. Il plaçait des coins en bois dans les saignées avec un marteau, il mouillait les coins qui gonflaient faisant ainsi se détacher le bloc du reste de la roche. L’extraction du tuffeau en galerie souterraine a préservé les surfaces cultivables en surface.

quelques fossiles

La culture du champignon

Les champignons ont longtemps été un mystère concernant leur apparition. N’ayant ni fruit ni graine, il ne ressembler à aucun phénomène connu au point d’attribuer leur présence à des forces maléfiques (rond de sorcières). Les Aztèques mangeaient des champignons pour entrer en transe. Les Romains utilisaient les champignons vénéneux pour combattre leurs ennemis. Ce n’est qu’en 1710 qu’un Italien découvrit les spores et élucida le mystère de leur reproduction.

Pour la culture, le premier objectif est d’obtenir une source de mycélium pure afin d’inoculer un substrat de colonisation à base de céréales. Chaque espèce de champignon a ses préférences de substrat.Cette première étape doit respecter les précautions de stérilité.

La culture se développe sous Napoléon 1er. La culture se faisait sur compost (fumier de cheval 75% et paille 25%) non pasteurisé disposé en meule sur le sol des galeries Jusqu’en 1950. Ce compost était ensuite ensemencé. Après incubation, on passait à la phase Gobetage* (opération consistant à couvrir d’une fine couche le compost ensemencé. Cette couche est un mélange de pierre calcaire broyé et de tourbe). C'était ensuite la phase de fructification. Les rendements étaient médiocres. Deux mois plus tard, la récolte pouvait commencer.

En 1950, la culture évolue. Elle se fait maintenant en caisse. Cette façon de cultiver prend moins de place avec moins de mal au dos. On utilise par ailleurs, une machine à "larder" qui permet d’introduire dans un grand réservoir le compost préalablement pasteurisé en étuve. Ce compost est acheminé par un tapis roulant sous une trémie de mycélium. Ce mélange est ensaché puis déposé dans les caves. C’est alors que le gobetage est réalisé. Cette dernière action servant à conserver l’humidité et à nourrir les jeunes pousses

Les champignons cultivés : les champignons de Paris, les pleurotes et les Chiitakes. Il y a les pleurotes roses provenant des zones tropicales et les pleurotes en huitre blanc gris.

Pleurote rose
Pleurote en huitre
Shitaké

Le château

Le château de Montsoreau

Nous poursuivons vers Saumur.

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Saumur

En arrivant à Saumur, nous nous installons sur l’aire de camping-car située sur l’île d’Offard à Saumur. C'est l'occasion de faire quelques photos du château à partir de l’île.

Saumur 
Saumur en soirée 

Le lendemain matin, nous patientons car la pluie est au rendez-vous. Cela se calme en fin de matinée et nous montons sur un parking au niveau du château. En effet, le château est construit sur un éperon et domine la ville et la vallée de la Loire.

Nous avons fait le tour du château et nous sommes descendus en centre ville où nous avons vu quelques maisons et édifices remarquables. En descendant nous passons à côté de la maison des compagnons.

La maison des Compagnons
L'église St Pierre
Le théatre
l'Hôtel de ville
Le centre ville de Saumur 

Puis arrivons place St Pierre où nous découvrons une belle maison à pans de bois ainsi que l’église St Pierre édifiée entre le 12èmme et 13ème siècle. Au 17ème siècle l’effondrement de sa façade entraine une reconstruction de style classique. Plus récemment une profonde fracture a nécessité de nouveaux travaux. Ces restaurations donnent à cette église un aspect spécial entre les parties plus récentes, celles du 17ème siècle et celles de son origine où la pierre est rongée par les années. Un peu plus loin, il y a la maison des anges et plusieurs autres maisons avec de belles sculptures en pierre. Nous passons devant le théâtre et son aspect temple avant de nous émerveiller devant le superbe édifice de l’hôtel de ville dont une partie date du 16ème siècle.

Nous avons déjeuné sur la place St Pierre avant de remonter vers le château.

Nous rejoignons le musée du Champignon à la sortie de Saumur.

Le musée du Champignon

C’est une autre approche par rapport à la champignonnière du saut du Loup. Ici, nous avons à faire à un collectionneur.

A l’entrée du site, la maison troglodyte qui comporte plusieurs pièces est occupée par une collection de 1000 objets champignons provenant du monde entier.

L'entrée et la partie collection 

Puis nous descendons dans les galeries où dans la première partie nous découvrons une grande collection de champignons sauvages du monde entier (plus de 500 espèces) présentés dans des blocs de résine et classés par espèces tel un guide de champignon. C’est impressionnant.

Dans la deuxième partie de la visite, c’est la champignonnière. Dans cette partie sont cultivées une dizaine d’espèce de champignons aux aspects parfois spectaculaires : l’hydne hérisson et l’hydne corail, la pholiothe du peuplier, le polypore sanguin, la collybie, la ganoderme, la tramete versicolore, le champignon de Paris, le coprin chevelu, l’agaric boule de neige, le shiitake, les pleurotes.

Hydnes corail
Hydnes hérisson
Ganoderme
fructification de Ganoderme luisant
Shitaké
Pleurote rose
Pleurote en huitre
Champignon de Paris
Quelques espèces spectaculaires de champignons
Quelques fossiles 

Tout au fond du parcours, nous avons quelques explications concernant la culture : le prélèvement des spores, la production du compost, l’ensemencement ou lardage, la terre de gobetage, la culture en meules, la culture en containers, la culture en sacs, la cueillette faîtes à point, l’atmosphère des caves.

culture en meule
Culture en sacs
Culture en containers
Les différents  type de culture
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Louresse-Rochemenier

En soirée nous avons rejoint Rochemenier où se trouve un site troglodytique de plaine. Nous avons fait un petit tour dans le village et nous avons pu voir dans la cour de certaines habitations des aménagements troglodytiques.

Les troglodytes ici sont différents de ce que nous avons vu sur les bords de la Loire, de l’Indre ou de la Vienne.

Dans la région de Douay La Fontaine, nous ne sommes plus sur du tuffeau mais sur du falun. C’est une roche sédimentaire plus récente que le tuffeau, puisqu’elle date du Miocène moyen, il y a environ 12 millions d'années lorsque la mer de falun recouvrait l’ouest de la France et notamment une grande partie de la vallée de la Loire et de ses affluents. Le falun est une roche sédimentaire de formation organo-détritique déposé en mer peu profonde, composée de très nombreux débris coquilliers bien cimentés par une matrice sableuse et argilo-sableuse. Les usages de cette pierre étaient semblables à ceux du tuffeau : construction et production de chaux pour la maçonnerie et l’amendement des terres agricoles. Du 5ème au 8ème siècle, à l'époque mérovingienne, le falun sert à la fabrication de sarcophages exportés, dans tout l’ouest de la France.

En France, le troglodytisme de plaine n’existe que dans la région de Doué-la-Fontaine. Il consiste à creuser verticalement dans le sol, en créant d’abord une cour dans laquelle on descend à l’aide d’une rampe. À partir de cette cour artificielle, on creuse son habitat dans la roche, qui se trouve de fait plus bas que le niveau initial du sol.

Le village de Rochemenier est un magnifique exemple de ce troglodytisme de plaine creusé dans le falun. Il y a 15 millions d’années, une mer recouvre l’Ouest de la France. Quand l’eau s’est retirée, le sable s’est solidifié et tous les éléments se sont fossilisés (requins, raies, oursins, coraux, dauphins….). il y a quelques présentations de fossiles. En fait, entre 16 et 3,5 millions d’années, la mer de faluns recouvrait la région, remplissait le golfe de Loire. Par 3 fois, au cours de cette période, l’eau s’est avancé sur le continent déposant des sédiments et des fossiles. La mer s’est retiré pour la dernière fois il y a 3,5 millions d’années laissant derrière elle le paysage de la vallée de la Loire. autrefois le loire était mouvante, elle divaguait largement entre ses rives.

Le site se compose d’environ 250 salles souterraines réparties sur une quarantaine de fermes. L’installation la plus ancienne date du 13ème siècle. Le village s’est agrandi jusqu’au 19ème siècle.

Nous passons la nuit sur le parking. Le lendemain matin, nous partons à la découverte de ce site.

Il comprend deux anciennes fermes troglodytiques avec habitations, chapelle, celliers, greniers, écurie, bergerie, four à pain, puits… Meubles et outils du 19ème siècle viennent illustrer cette vie paysanne.

Vue d'ensemble d'une cour de ferme troglodytique
L'entrée du site
site d'une ferme
La chapelle

Ce type de troglodytisme interroge. Plusieurs explications peuvent expliquer ce genre de construction. Dans un premier temps, c’était un type d’habitation peu couteux puisque le creusement de la roche apporte les matériaux de construction. Par ailleurs, au moyen Age et pendant la guerre de 100 ans, il y a avait beaucoup de brigandage, c’était un moyen pour le village d’être discret dans le paysage. Et plus récemment, pendant les guerres de religion, l’église du village a été endommagée, la chapelle souterraine a permis de continuer la vie religieuse en toute sécurité.

Nous quittons Rochemenier pour Douay La Fontaine

Doué-La-Fontaine

Nous avions découvert en mars 2023 le bioparc de Doué la Fontaine, nous y sommes revenus en famille en avril 2024. C'est ainsi que nous avions envie de découvrir le site des mystères des faluns.

Le mystère des faluns

Le site des Perrières est constitué de galeries souterraines hautes de 15 à 20 m. Le falun, roche coquillière locale, a été déposé par la mer il y a 10 millions d’années puis creusé par l’homme aux 18ème et 19ème siècles.

A travers une promenade scénographique souterraine, nous sommes transportés dans l’univers sous marin présent à Doué-La-Fontaine, il y a 10 millions d’années et terrestre dans son environnement tropical avec des jeux de lumières, de miroirs, des films sur les parois.

Un premier film grandeur nature (hauteur actuelle des formes ogivales) présente comme une légende son histoire depuis les bouleversements géologiques qui l’ont vu naître, les animaux qui l’ont peuplé, les hommes qui l’ont creusé.

«Il était une fois, sur le territoire de l’actuelle Doué-la-Fontaine, il y a 10 millions d’années, des éléphants, des antilopes, des tigres et la mer qui s’étendait là, peu profonde, peuplée de requins blancs et de baleines, de raies, de dugongs et de poisson-scie. Sous l’effet des marées, une dune sous-marine, s’est stratifiée progressivement. S’y sont agglomérés avec un peu de sable, les restes de tous les animaux qui peuplaient l’endroit. Cette dune, dont on lit à l’œil nu les couches, constitue le gisement de cette roche qu’on appelle «falun». On en a d’abord extrait des sarcophages puis, au XIXe siècle essentiellement, des pierres de construction.»

Après la première présentation, nous passons une galerie impression)°nante avec des arches en ogive que nous voyons plus ou moins en fonction des jeux de lumière. Différentes projections sur les parois présentent tour à tour des milieux marins puis des milieux terrestres avec des animaux de climat tropical, nous passons ensuite à travers un squelette de baleine puis nous terminons par la fermeture de la galerie verticale.

Quelques animations réalisées sur les parois des roches

L’extraction du falun s’opère depuis le sol, à la verticale. Plus on creuse vers le bas, plus la cavité s’élargie et prend la forme d’une ogive monumentale. Le falun est utilisé comme pierre à bâtir, mais uniquement autour de Doué-la-Fontaine. Ces roches ont également servi à la fabrication de sarcophages, à la production de chaux pour amender les terres agricoles. Lorsque l’extraction est terminée, l’accès relativement étroit est refermé.

représentation du type d'exploitation

Dans la région de Doué-la-Fontaine, le falun était également exploité en carrières à ciel ouvert. Les plus belles pierres servaient à la construction mais l'essentiel partait aux fours à chaud creusés dans la paroi rocheuse à proximité de la carrière. Ces fours étaient allumés au bois à leur base, ils étaient chargés de roches en continu depuis le gueulard. Les chaufourniers alternaient couches de charbon et blocs de faluns. La combution de l'ensemble maintenait l'intérieur du four à plus de 900°. La roche calcaire se transformait alors en chaux qui se déversait à la base du four. La chaux était récupéré par les paysans pour diminuer l'acidité des sols agricoles.

Nous quittons Doué-La-Fontaine mais cette visite nous a replongé dans nos bons souvenirs des visites au Bioparc. Nous avions apprécié l'ambiance de ce parc animalier. Les carrières à ciel ouvert de faluns ont offert de grands espaces au animaux du Bioparc.

Le bioparc de Doué-la-Fontaine

Le bioparc se trouve sur le site des carrières à ciel ouvert de faluns. Son histoire débute en 1960 lorsque le fondateur du parc découvre une ancienne carrière d’extraction de pierres, laissée à l’abandon à Doué-la-Fontaine. Son intérêt pour la nature et le monde animalier lui donne l'idée de créer un parc animalier. Le site est pris par la végétation mais après le défrichage, il voit apparaitre le potentiel du site : immenses carrières à ciel ouvert, cave cathédrale, grottes dissimulées, bambous géants… C'est dans ce décor exceptionnel que le bioparc est inauguré en juillet 1961. Par la suite, cela devient une histoire familiale avec des orientations vers la conservation de la nature et la sensibilisation des visiteurs à ces enjeux.

Nous commençons la visite par le camp des girafes où les zèbres cotoient les girafes.

Le camp des girafes

Nous poursuivons par le sanctuaire des okapis où nous découvrons quelques grands oiseaux. nous avons assisté à un nourrissage.

Okapi
Ombrette africaine
Ibis sacré
Ibis tentale
Bec ouvert africain
Le sanctuaire des okapis 

En passant un tunnel, nous arrivons dans le canyon des léopards où nous pourrons également observer également des Muntjac de Reeves et des pandas roux.

Léopard de Java
Léopard de Sri-Lanka
Montjac de Reeves
Panda roux
Le canyon des léopards 

Nous quittons le canyon par un petit tunnel pour rejoindre la grande volière Sud-américaine où il y a de nombreuses espèces d'oiseaux ainsi que des tatoos et de pudus du Chili, un petit cervidé que nous avons eu du mal à voir.

Flamant du Chili
Savacou huppé
Goéland gris
Kamichi à collier
Pénélope à gorge bleue
Héron goliath
Cigogne d'Abdim
Manchot de Humbolt
Quelle variété  !
Péruche de Patagonie
Conure mitrée
Ara Hyacinthe
Ara à ailes vertes
Ara de Lafresnaye
Les oiseaux colorés aux becs crochus 
Ibis rouge
Ibis falcinelle
Ibis hagedash
Ibis chauve
Ibis à face noire
Les Ibis 

Nous avons passé un grand moment dans l'espace de la grande volière Sud-américaine et nous avons été impressionné par la grande variété d'espèces et par les couleurs.

Nous restons au niveau inférieur et passons devant la volière européenne pour rejoindre l'espace appelé "les fantomes de l'himalaya" où nous pourrons voir les vautours, le Bouquetin Markhor et la Panthère des neiges.

Ibis falcinelle
Grue demoiselle
Grue royale
La volière européenne
Vautour fauve
Bouquetin Markhor
Panthère des neiges
Les fantomes de l'himalaya

Nous poursuivons vers le cratère des carnivores en passant dans la volière africaine. C'est un espace très coloré.

Tisserin gendarme
Tisserin de Rupell
Inséparable
Rollier à ventre bleu
Touraco de Levingstone
Cossyphe
Oedicnème
Huppe fasciée
Pintade vulturine
Pintade plumifère
Daman des rochers
La volière africaine.

En entrant dans le cratère, nous observons les Guépards sur la crête puis les Lions et enfin l'espace des Suricatee

Guépard
Lion
Suricate
Le cratère des carnivores  

Nous entrons ensuite dans le territoire Sud-américain où nous pouvons observer des atèles, des loups à crinière et des ours à lunettes. Il y aussi un espace pour la loutre géante, difficile à photographier.

Atèle à ventre blanc ou marimonda
Atèle noir de Colombie
Les atèles 
Le loup à crinière et l'ours à lunettes

En rejoignant la zone asiatique, nous découvrons 4 espèces de gibbons avant d'être impressionné par la prestance du tigre de Sumatra. Le gibbon de Hainan, endémique de l'île de Hainan en Chine est considéré en danger d'extinction.

Gibbon à favoris roux
Gibbon à mains blanches
Gibbon de Hainan
Gibbon siamang
Les gibbons 
Le tigre de Sumatra 

Avant d'arriver dans la vallée des rhinocéros, nous allons voir les hyppopotames pygmés.

Les hyppopotames pygmés

Dans la vallée des rhinocéros, on peut observer les gazelles de Mhorr qui sont une sous espèces des gazelles Dama. C'est la plus grande gazelle mais aussi la plus menacée. Sa présence dans différents parcs animaliers permet sa réintroduction dans son milieu naturel. Dans la vallée des rhinocéros, les animaux semblent être en liberté dans cet espace naturellement clos.

Gazelle de Mhorr
Rhinocéros noir
La vallée des rhinocéros

Nous terminons notre visite par la mangouste naine et le souslik d'Europe et quelques intrus locaux.

Mangouste naine
Souslik d'Europe
merle noir
Chouca des tours

Montreuil Bellay

Sur le chemin du retour, nous faisons un petit arrêt à Montreuil Bellay pour voir de plus près le château.

Montreuil Bellay