Carnet de voyage

TOUR DE FRANCE 2019

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Départ de Marseille mardi 16 juillet 2019. Arrivée à Paris dimanche 28 juillet 2019. questions et remarques en commentaire.
Du 16 au 28 juillet 2019
13 jours
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Réveil aux aurores. Anicet ( mon fils adoré ) vérifie avec moi que j'ai tout ce qu'il me faut. je fais mes adieux à "stoninou" ( Stone, notre Border Collie - petit frère de Lucie ( ma fille chérie ) et nous partons à pied jusqu'au métro Castellane.

Anicet me photographie devant l'entrée du métro. 

Départ Marseille Saint Charles 8:16, arrivée Toulouse Matabiau 12:00 à bord de l'intercité Marseille - Bordeaux. Arrivé en avance, je prends un café sur le quai. Le train est à l'heure, je m'installe en Première Classe.

Gare Saint Charles 

Etape involontairement longue à Montpellier. La SNCF prévoit un retard d'une heure.

 Pause forcée à Montpellier. Un café à prix d'or, encore plus cher qu'à la gare.


13:30, L'équipe ( Stéphane et Thibault) vient me récupérer à la gare sous un soleil écrasant.Direction l'aéroport Toulouse Blagnac pour récupérer Axel ( le suisse) puis on rentre à l'Hôtel à Le séquestre. C'est jour de repos sur le Tour de France. Notre chambre me fait penser à une cellule de prison. Charlie qui s'appelle en réalité Patrice est mon codétenu cette année.

1.vue panoramique de la cellule.   2. salon de jardin.   3. presse locale et rafraîchissement.

Très fatigué par la chaleur et le voyage, je m'endors sur la banquette à l'accueil. Par correction, je regagne ma cellule où je me rendors jusqu'au dîner. Je retrouve l'équipe. Nous occupons l'hôtel entier. Ils sont aussi cons que je les avais laissés l'an dernier. Ça me fait plaisir.

Il est tard ( 22:00), les vieux se sont couchés sauf Charlie qui est étrangement excité. Il veut absolument aller en boite...à Albi. Nous buvons une bouteille de Get 27 et nous allons au centre d'Albi. Bière et saucisson au pub le O'Sully. Charlie s'est fait un pote qui persiste à l'appeler "José".

Bières au O'Sully 

Nous allons ensuite en boite au Hashtag. Le copain de Charlie s'y trouve aussi...La moyenne d'âge : 17 ans selon moi...

vues du Hashtag. 

D'après Stéphane mon estimation de la moyenne d'âge est erronée. Aussi j'apporte un correctif. A première vue l'âge médian est de 17 ans mais Charlie et moi, les plus vieux, flinguons l'estimation de la moyenne précédemment énoncée.

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Publié le 18 juillet 2019

Réveil à 10:00 frais et dispos. Notre véhicule un méga van Toyota Pro Ace est à l'ombre. Les vétérans sont partis tôt pour aller au Village Départ du Tour à Albi.

la maison roulante. 

Départ dans la bonne humeur générale. Stéphane pilote, Thibault le seconde. Au deuxième rang Axel et moi. JB est installé au troisième rang dans la "cage". Thibault, qui m'admire beaucoup met une chanson que j'aime pour me faire plaisir. Je m'endors.

Merci Thibault pour cette chanson qui installe la bonne humeur ( sauf chez JB et Axel). 
Tenue réglementaire. je porte un Panama comme Compay Segundo.

Arrivée à Toulouse centre. Première contrainte trouver une place pour notre corbillard blanc.

L'arrivée est à 17H00. Où et quoi faire ?

Thibault a envie de nourriture capitaliste. Il propose de me joindre à lui pour aller au Subway prendre un sandwich et occuper une table en plein soleil. Je commande une bière.

Le coiffeur derrière moi, dépité que sa clientèle n'ait pas pu venir au centre-ville propose des coupes à prix cassé. 
Très belle statue de Raoul Gardel. 

Première activité pour moi depuis mon arrivée.

Petite visite sur la ligne d'arrivée avant la fin de l'étape. 

Journée finie l'équipe des jeunes dont je fais partie en tant que plus vieux des jeunes se rend à l'hôtel "Les pins galants" à Tournefeuille. Nous avons juste le temps de prendre un bain et de nous détendre quelques minutes car les vétérans installés pour le repas du soir nous bombardent de messages nous enjoignant de les rejoindre à table.

Une bouteille de Get  27 a été retrouvée. 

Nous prenons le repas sans pouvoir choisir le menu. Cuisine du Sud Ouest, encore, je suis ravi.

Installé à table face à Axel ( suisse) et JB ( boss) je savoure mes plats sans un mot. La conversation animée par Axel et JB très orientée sur l'activité professionnelle m'ennuie à mourir.

Thibault, arrivé en dernier, est relégué à une table, seul, sans ami.

Cuisine locale. 

je partage encore le logement avec Charlie ( Patrice pour l'état civil et José pour le poivrot d'Albi). Arrivé avant moi et plus âgé il choisit sa place : la partie tout confort et vue sur la piscine. je prends la chambre avec vue sur le parking mais à proximité immédiate des toilettes.

1. Ma chambre.    2 . Salle d'eau et toilettes.
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Après un peu de travail personnel, détendu et serein je me suis couché à 1:35.

aussi,ce matin je suis frais et dispos dès 6:00. je range mes bagages, prends mon ordinateur et vais au réfectoire prendre le petit déjeuner et rédiger ma relation de voyage. Axel et JB ayant travaillé tôt ce matin me rejoignent à 7:00 suivis de Philippe et Cyril ( le vampire de Charleville) les docteurs.

la pendule qui affiche l'heure prouvant ma présence aux aurores. 

Le reste de l'équipe arrive par grappes de deux ou trois. Pour une fois j'ai battu les vétérans au jeu de celui qui fera chier les autres le plus tôt. Un incident émaille ce moment de détente matinale : à 9:30 Thibault (chauffeur en tongues) et Stéphane (long à la détente) déplorent la fin du stock de jambon de pays. Fort heureusement, Merryl, la très charmante directrice, sous mon injonction, règle immédiatement ce problème.

L'heure du départ approche. Je partage le café de l'amitié avec la très aimable serveuse et le sympathique cuisinier ( Michel) qui me signale que je risque des blessures en marchant pieds nus. Je lui dis que j'aime marcher pieds nus à la manière des Gitans. Il me répond qu'il me comprend car il est gitan.

Bolinda l'excellente serveuse. 

Le règlement de l'hôtel prévoit la restitution des clefs de chambres à 11:00. Nous les rendons à midi après que les femmes de chambre nous aient relancés plusieurs fois et que je leur ai juré à 10:00 que je partais dans 5 minutes.

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12:00, notre corbillard blanc nous pose quelques soucis car le "chauffeur en tongues" et "long à la détente" embarquent leurs vélos et leur linge à sécher.

 Esprit pratique et sens de l'ergonomie.
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Le tour arrive à Bagnères-de-Bigorre en passant par le col de Peyresourde. Thibault et Stéphane vont parcourir à vélo une partie du tracé, la plus difficile selon eux, la plus facile selon moi. Nous les lâchons en pleine nature. Je me serais bien joint à eux afin de leur montrer quelques trucs de pro mais je n'ai pas mon équipement.Mon vélo est dans le garage de ma mère.Depuis quatre ans je promets chaque semaine que je le récupérerai la semaine suivante.

grosse préparation avant le départ de l'échappée. 
quelques vues de la campagne et de l'habitat local. Appréciez le dénivelé naissant qui augure de la petite dureté de l'échappée. 

Axel ( suisse), JB ( boss) et moi-même continuons la difficile route jusqu'à l'arrivée. Une étape à la station service pour acheter l'additif obligatoire et faire le plein. Un jeune apprenti nous salit le pare-brise qu'il est supposé nettoyer. Les deux clochards absents nous en profitons pour ranger l'intérieur du corbillard.

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 quelques photos du village.

Arrivés au village nous trouvons une boulangerie , DuponD et DuponT ( Axel et JB) ont faim. ils mangent assis sur des marches. Je les attends à la terrasse du bar voisin. Je commande une bière.

le chauffeur en tongues à l'issue de l'échappée victorieuse se lave à l'eau de Vittel. 
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Nos amis nous ont rejoints. Nous nous rendons sur le lieu de notre mission.

Le podium du jour et les bus des équipes. 
salle d'interview. Nous attendons l'arrivée dans le confort de la climatisation. 

Travail fini nous nous rendons à Lourdes à l'hôtel Gloria qui accueille essentiellement des pèlerins. Repas type "cantoche". Nous faisons connaissance avec Mélodie et son camarade barbu. Ils travaillent sur le Tour à la gestion des déchets pour un "tour écologique". Mélodie, végétarienne, doit attendre plus longtemps pour son plat. Nous commençons sans elle. Mélodie nous regarde manger et nous explique ses choix alimentaires. je fais mine de m'y intéresser.

Au terme d'âpres négociations nous obtenons un café imbuvable. La serveuse espagnole est intransigeante. Sa collègue portugaise ne comprend rien à ce que nous disons. J'ai cru un instant qu'elle nous prenait pour des cons mais elle est réellement portugaise.

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chambre familiale pour Charlie ( Patrice/José) et moi. Charlie, bon prince me cède le grand lit. 
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Publié le 20 juillet 2019

Hier soir je me suis entendu avec Charlie ( José/Patrice) : " inutile de mettre deux réveils puisque nous partons à la même heure". départ 6:40, réveil 6:00, à 8:47 j'émergeais...

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Je prends mon petit déjeuner en solo. Des souvenirs de colonie de vacances et d'enfance me traversent l'esprit quand je vois la prestation qui nous est proposée.

La serveuse espagnole ( caporal chef) autorise un bout de pain et un croissant par personne. 
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Aujourd'hui il y a le contre la montre individuel Pau-Pau. nous sommes sur place peu avant 14:00.

 une petite ville qui se déplace chaque jour. Des câbles partout.
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Il y a une course pour les femmes... aussi trois filles ont pris du service, Aude, Claire et Nesrine. Thibault a récupéré les filles à l'aéroport de Pau. Pour leur retour à Paris, les filles auraient apprécié que nous les déposions au retour. Elles ont pris un taxi. Aude est arrivée blanche comme un linge et repartie rouge comme une écrevisse. Claire est très sympathique. Elle a beaucoup d'humour et rit volontiers à mes blagues. Je ne jurerais pas qu'elle ait tout compris mais ses éclats de rire sonores sont agréables. *( le passage concernant Claire est modifié après consultation du comité de relecture)

1. Claire et Aude. 2. Nesrine, Claire (très élégante) et Aude. 
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Rentrés tard (merci Bernardo),nous expédions notre repas que je n'ai même pas pris en photo. Je peux simplement dire qu'avec la plus mauvaise volonté je fais mieux. Celui que les serveuses appellent " le chef" est probablement un miraculé bâclé. Cuisiner de la sorte n'est pas très chrétien.

Charlie et moi échangeons quelques propos de haute volée et décidons d'aller visiter Lourdes et ses tavernes.

magasin de sport transformé en bar de campagne. 
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La journée commence tôt. Charlie ( patrice/josé) et moi-mêmes sommes bien synchronisés. à 6:40 nous partons avec Bernardo qui présente une mine légèrement attristée ( l'absence de Don Diego lui pèse), Philippe (corps médical) et Fred le chauffeur. Nous nous esquichons à trois à l'arrière de la Skoda.

1. Une pièce de théâtre populaire. 2. Programme des festivités. 3 et 4. vues de Lourdes et du Gave de Pau au petit matin. 

Notre première mission est accomplie brillamment grâce à Charlie. Nous prenons de l'avance et préparons la deuxième mission du matin.

Charlie en action.  

Charlie est très actif. L'anglais est très utile pour notre action. Charlie parle anglais, selon lui. D'après moi il parle.

Très bien accueillis dans la seconde structure. le café nous est offert. Pendant que Charlie échange avec le directeur je visite les lieux rénovés depuis peu.

vues des lieux après rénovation. 
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Nous attendons sagement Bernardo et Philippe.

Charlie se cultive. Je le surveille. Autour de mon cou, le foulard offert par mes enfants pour la fête des pères. 
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L’ascension du Tourmalet en passant par La Mongie.

Dans la montée, Marcarini, vendeur avisé. 

Début de l'ascension

vues du paysage. 

Pause repas à La Mongie. Thibault et Stéphane ont entrepris l'ascension du Tourmalet. je monte en corbillard avec Axel et JB ( DuponD et DuponT). Nous faisons une halte à La Mongie pour le repas de midi. Je commande une bière.

Axel et JB commandent un tartare de boeuf et moi une bière. 

A l'approche du sommet.

La caravane publicitaire s'ébranle vers la vallée. Les spectateurs sont nombreux sur les bords de route. 

Au sommet

La météo évolue rapidement dans les Pyrénées. 

Retour au corbillard. Nous regagnons Tournefeuille.

Thibault et Stephane urinent en extérieur avec beaucoup de distinction. Thibault, somnole à l'arrière caché sous mon panama. 

Arrivée aux pins galants à 22:00. Pour soutenir mes camarades j'ai dormi pendant tout le trajet. Le repas est parfait. Nous exorcisons le souvenir de Lourdes.

L'équipe au complet et le repas. 

Nous décidons dans l'euphorie du bonheur alimentaire retrouvé de sortir au Casino. Après discussion chacun regagne sa chambre. Nu détendu et serein dans ma chambre , occupé à la rédaction du carnet de voyage, je suis dérangé par un camarade pour des conseils techniques et une assistance logistique.

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Publié le 22 juillet 2019


De ma terrasse, vue sur la brasserie au petit matin. 

Nuit parfaite à l'hôtel des pins galants à Tournefeuille. A part le premier étage, je ne me plains pas de ma chambre puisque cette fois, Charlie ( Patrice/José) m'a laissé la partie privative avec balcon et tout le confort. Cela dit, il n'en ferait rien à part étaler ses habits or j'ai besoin d'une table et d'intimité pour rédiger mon carnet et réaliser un peu travail personnel.

Levé tôt, je prends seul mon petit déjeuner et sollicite excessivement la serveuse qui se révèle être la sœur de Bolinda la serveuse qui travaille en semaine (cf. jours précédents). Le jeune et sympathique saisonnier est sur ses gardes mais ce matin je n'ai pas d'énergie pour les sarcasmes. Mon départ le soulage cependant.

Point d'excès aujourd'hui. Rendez vous à 11:00 pour le départ vers Foix. Lassé de la tenue réglementaire, je démarre la journée dans une tenue claire et je me photographie dans le miroir taché de la salle de bain.

Mon bracelet ancre est absent de mon poignet droit mais à ce moment là je ne m'en suis pas aperçu. 

Sur le parking je rejoins Axel et JB ( Tic et Tac ) Thibault ( +40min. au Tourmalet) et Stéphane ( je cherche ma montre) qui m'attendent pour ranger nos bagages dans le fourgon cellulaire (Toyota Pro Ace).

 Stéphane ( profil clairement identifiable) est le copilote de Thibault . Notez le tableau de bord/étendoir à caleçons.

Nous prenons la route. Thibault pilote et Stéphane l'assiste. Le tableau de bord fait office de sèche linge pour les caleçons de ce duo. La climatisation à l'efficacité relative atténue les odeurs dues à une lessive approximative et une technique de lavage mal maîtrisée.

A proximité de Foix, une halte à la station service est l'occasion de débarquer les deux coureurs amateurs ( Thibault et Stéphane). L'opération rapide ordinairement est considérablement ralentie par Stéphane qui peine à trouver ses affaires. Dans la précipitation et l'impatience de Tic et Tac ( Axel et JB) nous manquons d'oublier un caleçon sur le capot du fourgon cellulaire.

1 et 2. Préparation des coureurs. 3. caleçon oublié sur le capot. 

Pendant que les deux zigotos rejoignent le sommet en vélo nous prenons un café dans une brasserie de la place principale de Foix. Je paye les consommations mais en partant le serveur refait payer Axel. Il se fait rembourser séant par l'escroc professionnel.

Quelques vues du centre de Foix 

Nous regagnons le véhicule direction l'arrivée au sommet. Par convenance personnelle et en accord avec mes camarades je ne conduis pas et je reprends ma place à l'arrière du côté droit.

L'épreuve très populaire attire un public nombreux qui attend la caravane publicitaire comme le croyant attend le messie. 
L'ascension est l'occasion d'admirer de magnifiques paysages sous un ciel grisâtre et brumeux. 

Arrivés au sommet. Nous rangeons le véhicule dans un champ tapissé de bouses de vaches percées d'impacts d'insectes divers. Thibault et Stephane nous rejoignent grâce à la géolocalisation de nos téléphones. Laurent, l'un des chauffeurs nous rejoint et reste avec nous le temps d'échanger quelques considérations philosophiques. Nous nous changeons avant de rejoindre la ligne. Bien malgré moi, dissimulé entre notre fourgon cellulaire et la voiture publicitaire Krys j'offre la vision de mon anatomie virile aux occupant/e/s de la voiture qui semblait inoccupée jusqu'à l'ouverture d'une portière...

Moments d'échanges amicaux lors de la mise en tenue. 

Nous nous dirigeons vers l'espace l'arrivée.

1. Portique de la ligne d'arrivée. 2. Podium du jour. 

Stéphane très en forme anime le temps d'attente par un quiz sur les noms des joueurs et des équipes. Je ne participe pas car ce jeu idiot me rappelle les jours de pluie en colonie de vacances lorsque les moniteurs essayaient de tuer le temps en attendant que la pluie cesse.

1. Stéphane qui bâfre. 2. Francis, Gilles, Cyril e Thibault. 3. Thibault suit la course sur l'écran. 

Mission brillamment accomplie nous quittons le plateau d'altitude en direction de notre hôtel à Fourques, un trou dans en banlieue de Arles. Nous nous frayons un passage dans la cohue de fin de course.

Quelques vues des lieux. 

La route est longue de Foix à Arles et le repas de ce soir n'est pas prévu. A Béziers, nous nous engageons dans la zone industrielle et commerciale dont les enseignes prestigieuses, Burger King, Mac Donald, Flunch, sont sujet à controverses entre les détenus du fourgon cellulaire. Stéphane veut nous entraîner dans un restaurant très louche. Thibault fait un caprice et nous implore d'aller au Burger King qu'il affectionne particulièrement. Rien ne nous fait envie. J'use de mon influence et de mon autorité morale. Nous allons au Burger King. C'est la cour des miracles, nous regrettons notre choix mais Thibault est tellement heureux. Nous le laissons passer les commandes aux automates. Il est très fier. Tic et Tac peu sensibles aux enfantillages de Thibault font leur commande à part. Je réserve une table en terrasse avec vue à 180° sur le parking. Nous nous félicitons du choix de la restauration rapide car notre halte ne dure qu'une heure trente.

La simplicité du bonheur : gras et sucre en excès au parfum d'essence et de gasoil entourés d'autochtones obèses ou/et étranges.

Nous arrivons fourbus à l'hôtel après avoir écouté quantité de chansons populaires françaises. emballé par l'idée, je passe commande d'un titre auprès de Thibault, DJ improvisé mais nous arrivons sur le parking de l'hôtel.

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Jour de repos à Fourques.

L'hôtel est confortable. Rentrés tard la veille nous prenons le temps de savourer le petit déjeuner. Chacun d'entre nous profite de ce temps de repos privilégié.

Nous cherchons un endroit pour le repas de midi. Gloria la sympathique réceptionniste, nous indique un restaurant de sa connaissance : Le mas des thyms.Très serviable, elle écrit sur le plan de ville en papier et le rend inutilisable. Nous allons au café malarte. Profitant de l'ensoleillement et de la douceur du climat je suis sorti pieds nus.

Francis, un des docteurs se joint à nous. Habitué à évoluer entouré de médecins et d'hommes à responsabilité il est impressionné par l'ambiance potache qui règne dans notre groupe. Thibault est enfin récompensé pour sa patience et son insistance. Il réclamait sa pizza depuis plus d'une semaine. Après vérification de l'addition, Axel, maintenant habitué à se faire escroquer, demande le remboursement de la somme indue.

Nous visitons le centre d'Arles. Mal avisés nous décidons de visiter et photographier la Cathédrale Saint Trophime dans laquelle se tient une messe funéraire. Des gens me font des signes qui ne me paraissent pas amicaux. Thibault qui n'a aucun respect pour le patrimoine local se baigne encore dans une fontaine. Quelques minutes avant un chien s'y est baigné et y a uriné. Tic et Tac sont hors de vue. Ils préfèrent visiter loin des gesticulations de Thibault.

1. Touristes. 2. Obélisque et fontaine.3.Bain de pieds et autoportrait. 4.Cathédrale Saint Trophime. 

Nous trouvons les arènes et les admirons avant de regagner le fourgon pour rentrer à notre hôtel. J'attends les photos prises avec le téléphone de Thibault.


Avant le dîner nous profitons de la piscine. Nous barbotons dans l'eau et faisons notre possible pour gêner Stéphane qui cherche encore à se rendre intéressant en faisant des longueurs de bassin. Gilles dort en mode saucisse grillée sur son transat. Jacques et JB se distinguent en lisant un livre.

JB fait la planche et Stéphane nage. 


Impatient, je demande à me faire servir le vin prévu pour le repas en guise d'apéritif.

L'équipe de restauration : Emmanuelle, Cannelle et Véronique. 

L’équipe de restauration, Véronique, Emmanuelle, Alex et Cannelle sont aux petits soins pour nous. Nous les sollicitons exagérément sans qu'aucune ne perde patience. Le repas est excellent et le service parfait.

Motivés et repus nous envisageons d'aller au casino au Grau du roi. Tic et Tac, au dessus de ces futilités, déclinent l'invitation. L'heure avançant Stéphane montre de moins en moins d'empressement. Thibault et moi allons au Casino. Thibault a gagne au Black Jack et à la roulette. Il encaisse ses gains et nous partons.

 Les casinos


Nous trouvons une plage, nous marchons pieds nus et urinons dans le sable. Rester sur la plage obscure nous ennuie alors nous allons faire un tour à la fête foraine. Quelques badauds hantent les larges allées. Un forain veut nous propose de gagner des peluches plus volumineuses que nos sacs de voyage. Thibault, peu téméraire, refuse d'essayer une attraction d'épouvante et propose de monter dans un manège pour enfants.

vues de la fête foraine. 

Rentrés à deux heures. nous nous déshabillons dans le couloir pour ne pas déranger nos camarades. Hilare, Thibault me filme à mon insu.

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Publié le 25 juillet 2019

Je suis prévenu, départ à 5:40. Prudent, je demande à Adrien et Audrey, les réceptionnistes, de prévoir une alerte-réveil grâce au téléphone de chambre. A 5:15, mon téléphone personnel me réveille et fait sursauter Patrice (charlie/josé).

1.Adrien mimant la dégustation d'une pizza... 2. Adrien en activité. 

Ce matin je suis avec Marco, Fred et Cyril. Direction Sommières un beau village du Gard. L'hôtel est aménagé dans l'ancienne gare SNCF. Cyril est convaincu que la véranda qui ferme le quai est d'origine. Je soutiens le contraire et je brandis l'argument d'autorité " je suis prof d'histoire" pour mettre un terme à la discussion. Je retrouve sur internet une carte postale d'époque qui valide ma thèse. Je pouffe de satisfaction en buvant le café offert par la maison. En ramenant la tasse je remarque accrochée au mur une reproduction grand format de la carte postale. Je prends quelques photos puis j'attends Marco et Cyril.


1. cartes postales d'époque. 2. quai de la gare après transformation et ajout de verrières. 


Nous sommes de retour à l'hôtel à 7:30. Je prends un petit déjeuner léger et je fais connaissance avec la poule de l'hôtel.

La poule de l'hôtel qui pond un œuf par jour 


Peu à peu les autres arrivent pour le petit déjeuner. Stéphane, jaloux réclame lui aussi un grand sandwich qu'il bourre de chorizo, une denrée précieuse dans cet hôtel.

Je regagne ma chambre finir du travail personnel puis me recoucher jusqu'à l'heure du départ.



11:00, nous devons partir mais Tic, Tac et Toc refont le monde au bord de la piscine.

1.Axel, Stéphane et JB. 2.Piscine. 

A Nîmes, la chaleur est étouffante. La journée se passe sans événement notable. Nous rentrons tôt à l'hôtel et prenons l'apéritif aux côtés de l'équipe médicale que je trouve très bruyante. Stéphane a fait mettre au frais une bouteille de Champagne, d'abord pour faire le fanfaron auprès des femmes du service et accessoirement pour nous faire plaisir. Je trinque avec Charlie ( Patrice pour l'administration, etc...) qui offre une tournée. Cyril est assis sur le canapé au côté de Gilles installé comme un pacha et qui se fait mousser auprès d'une jeune femme de l'équipe "Hépatite C".

1. Stéphane sert le Champagne. 2. Je trinque avec Charlie. 3. Gilles ( mâle alpha) en train de subjuguer Cyril et la jeune femme. 

Nous prenons le dernier repas du séjour dans cet hôtel. Adrien interrompt le repas un instant pour prononcer un discours sans intérêt et certainement très mal préparé. Tout le monde l'applaudit, je l'applaudis aussi très content de la brièveté du dérangement. Je me fais servir deux entrées, deux bières, deux desserts et une multitude de cafés.

Après le repas nous sympathisons avec Morgane, infirmière anesthésiste dans le civil, insupportable ici. Notre premier contact fut houleux un matin à Toulouse. Maintenant je l'apprécie davantage.

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Lever relativement tôt pour tout le monde et départ. Nous quittons Fourques à midi et demi. Bernardo, Francis, Philippe, Francis, Claude et Marco ont des discussions sérieuses.

 Thibault aime bien être à proximité de Clause qu'il admire beaucoup.

Adrien nous salue chaleureusement comme si on allait vraiment revenir.

Adrien salue Philipe. Au fond, Fred, Laurent et cyril. Au premier plan le vélo de thibault.

La route vers Gap est longue, la chaleur accablante, la climatisation ne fonctionne pas correctement. Je dors jusqu'à Gap. Garés dans le parking couvert du Leclerc nous réfléchissons aux options qui s'offrent à nous pour le repas de midi. Stéphane a mangé son sandwich préparé le matin, moi aussi. Tic et Tac achètent du saucisson et du fromage. Je les suis pour un café au restaurant le Refuge près de l'arrivée.

Nous écoutons de la musique pendant le trajet. En plus de Johnny nous avons un faible pour les Gypsy Kings.

1. Stéphane et Axel. 2. JB et Axel. Le café est encore offert par Axel qui a cette fois payé le juste prix. 

En fin d'après midi je pars en opération avec les vétérans. Gilles est au guidage. Nous faisons un détour de trente kilomètres au minimum.. Jacques est au pilotage. Fatigué d'être ballotté, je m'attache.

les vétérans. 

Arrivés sur place nous sommes accueillis par un hôte inattendu.

Un hôte mini. 

Nous reprenons la route pour notre hôtel à Turriers un petit village reculé. quand nous arrivons les autres sont déjà à table. les anciens propriétaires ont repris la gestion de l'hôtel suite au passage catastrophique d'une institutrice névrosée et de son mari alcoolique.



hôtel roche cline 
vues de la chambre et de la réception.

Nous ne faisons pas de vieux os. demain matin Charlie part à 6h30 et moi à 8h00

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Grosse étape de Montagne. je dois me lever à 8h00. Charlie ( josé) part à 6h30, il est discret et ne me réveille pas. Il remonte dix minutes plus tard frapper à la porte pour récupérer ses bagages, je suis réveillé et n'arrive pas à me rendormir. je descends prendre le petit déjeuner avec les patrons de l'hôtel.

La patronne et le patron.

Je pars avec Marco (Serbie), Cyril ( Charleville) et Philippe (Uchaux) direction Embrun. La route est longue, je m'attache et je m'endors. Nous arrivons relativement tôt à Embrun et nous visitons le village départ.

village départ 

Nous profitons pour manger et prendre le café et voir quelques attractions.

Une chouette effraie et un grand duc. 

Nous quittons le village départ pour nous rendre au kilomètre zéro. Nous retrouvons les copains. Il y a du monde au bord de la route pour voir passer le peloton.

La montée vers Valloire nous offre des paysages époustouflants.

Nous arrivons assez tard à notre hébergement. Le repas n'est pas prévu. Nous nous retrouvons tous dans une pizzeria à Saint Michel de Maurienne. Charlie a une altercation avec une dame qui lui reproche de se moquer d'elle. Nous sommes heureux d'être ensemble tous les huit et nous échangeons gaiement. Chacun a eu une journée chargée, riche en émotions et en actions. Pourtant, Stéphane, parlant très fort ne peux pas s'empêcher de nous saouler avec une anecdote sans intérêt notable. Il la répète depuis la fin de l'après midi à qui veut l'entendre.

vues de notre hébergement. l'équipe au complet au restaurant la Scuderia. 

Retour à l'hôtel. Nous organisons un pot dans notre chambre. Stéphane est fatigué, thibault peu motivé et Charlie veut dormir. Nous buvons un verre de get 27 puis tout le monde part se coucher. Je commence la rédaction des étapes en retard dans mon carnet de voyage. Après un peu de travail personnel je me couche . Charlie a pris la chambre avec le grand lit et m'a généreusement octroyé le lit simple dans le couloir. Je décide de dormir sur le canapé convertible non déplié.

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Publié le 26 juillet 2019


Une journée rocambolesque.

Charlie part plus tôt avec les vétérans. J'ai dormi dans le salon. Dans la nuit, une partie du canapé s'est déplacée, j'ai dormi sur les lattes en fer. Je pars en dernier de la "suite".

canapé premium. 

L'équipe Cochonou de la caravane publicitaire se prépare à partir.

La flotte cochonou. 

A la demande de Stéphane et sur l'insistance de Thibault et par nécessité vitale, petit déjeuner non disponible à l'hôtel, nous allons au village départ. Le stand Sodexo nous régénère. Thibault va visiter les enclos ( paddocks ) des équipes. Je bois du champagne au stand Tissot. Stéphane fais la conversation à une hôtesse hispanophone.

Thibault 
Saint Jean de Maurienne.

Nous prenons la route pour Tignes. Stéphane pilote et Thibault fait semblant de le seconder.

L'ascension est joyeuse. Nous écoutons de la musique. Encore notre chanson fétiche : "Volare" des Gypsy Kings.

Nous ( durs au coeur sensible) sommes étreints par une intense émotion à l'écoute de cette chanson. 
Notre chanson fétiche. 
vues de Tignes. Station plane. 

Thibault descend du véhicule pour faire une photo derrière la banderole installée pour un coureur qui a abandonné quelques heures auparavant.

Enfantillage de Thibault. 

Nous attendons l'arrivée à Tignes mais la course est arrêtée au col de l'Iserand à cause d'un éboulement qui obstrue la chaussée. Tout est chamboulé, incertitude sur la suite.

Nous rentrons à notre hôtel en contrebas de Tignes.

détente après le repas. 

Je vais dans la chambre des gitans ( Stéphane et Thibault). Ils m'aident à écrire les deux étapes en retard. Pour ne pas déranger Charlie qui a le sommeil léger, je reste dormir dans leur chambre. Pour ne pas dormir à proximité de Stéphane qui ronfle à cause d'une légère déformation du nez, je dors dans un lit pour enfant. Je m'allonge en diagonale.

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Publié le 28 juillet 2019

Dernier jour de montagne. Ce matin lever à l'aube pour tout le monde. J'avais cru hier soir que j'y couperais.

La dream team est reconstituée : Philippe, Charlie, Marco, Cyril ( le vampire de Charleville) et moi avec le renfort de Thibault.

Je profite d'un passage express aux toilettes pour réaliser un autoportrait au sourire.







Charlie, toujours efficace essaye de comprendre, je lui parle en anglais, une langue qu'il est supposé maîtriser. Sa réponse en français, correct, me laisse penser qu'il n'a peut être pas tout compris.




Le premier hôtel est très luxueux et l’accueil très chaleureux.

quelques vues de l'hôtel 

Passage rapide à un second hôtel. Thibault montre l'étendue de sa palette de compétences.

Thibault pense. 

Le panorama autour de Tignes est magnifique.Une belle découverte qui me donne envie de revenir mais sans Tic et Tac ni les deux gitans.

vues de Tignes

Nous sommes de retour à l'hôtel à 9:00. Le petit déjeuner nous attend. Très satisfait du renfort de Thibault, je lui offre un cadeau : mon croissant au beurre. Thibault est ravi et, fier de sa récompense et de cette distinction.

Thibault pose devant sa récompense. 

le déjeuner est pris, les bagages prêts, nous partons pour Val Thorens à 11:00. La route est longue et sinueuse. Thibault prend le volant. En chemin nous retrouvons Laurent, Francis et Claude à la station service.

Laurent et Thibault en action. 

Arrivée à Val Thorens. La météo est défavorable. Nous garons le fourgon. Tic et Tac disparaissent sans dire un mot. Stéphane, Thibault et moi décidons de nous offrir un petit luxe ce midi : sandwich aux merguez et boisson. Stéphane prend la nacelle pour monter en altitude et ainsi faire son intéressant au retour. Thibault et moi attendons sagement l'arrivée.

 vues de Val Thorens

Vers 18:00 nous quittons Val Thorens pour notre hôtel à Beaune. Thibault pilote, assis en passager avant j'organise l'animation musicale avec une forte dominante de musique gitane. "Volare" des Gipsy Kings est notre chanson fétiche.Nous l'écoutons une fois par heure.

Axel, au fond du camion, n'entend pas très bien la musique mais je m'en fous. Stéphane parle fort ce qui me fait baisser le son. Il ne dit rien d'intéressant. Ca lui permet de capter notre attention. Je ne l'écoute pas et lui réponds machinalement.

J'aime bien celle-ci . Elle nous correspond bien à ce moment là. 


Thibault conduit. Il est content. 

La route est longue, les vétérans nous envoient leur position par whatsapp. A peine le temps de lire Gilles a encore effacé le message. .. Les vieux arrivent avant nous à l'hôtel, je ne saurais dire comment cela est possible, et mangent au Buffalo Grill. Plus exigeants nous sortons de l'autoroute pour un McDonald's. Thibault est content. J'engloutis 3 BigMac et une bière. Je repars avec 6 verres Coca Cola, je suis content.

Nous reprenons la route en jouant aux devinettes musicales. Stéphane nous fait écouter Noir Désir, je leur fais écouter du rock. On arrive épuisés à l'hôtel. tout le monde se couche. Thibault m'aide à rédiger l'étape du jour. Il jubile de moquer nos camarades.

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Une longue journée nous attend. Nous partons à 9:00


Etape chez Thibault en région parisienne pour laisser les vélos de Thibault et Stéphane.

En début d'après midi nous rejoignons JB dans Paris. je fais connaissance avec Amandine sa compagne. Je lui trouve beaucoup de charme et d'intelligence. Elle est mieux que JB. Je lui dis d'emblée que je suis misogyne, sexiste et antiféministe. L'ambiance est détendue.Nous déjeunons dans un restaurant proche de chez eux.Nous rions beaucoup. je me moque de Stéphane qui bon public rit de bon cœur.

 Au fond : Stéphane ( profil reconnaissable) et Amandine. Devant : JB (même sourire tout le tour) et Axel (Suisse).

Ensuite nous nous déposons le véhicule et nous allons sur les Champs Elysées.

L'équipe sur les Champs Elysées.On peut remarquer la présence fréquente de Thibault à proximité. Il m'admire beaucoup. 

Claude, très élégant avec sa cravate multicolore voit l'arrivée pour la dernière fois, retraite oblige. Claude paraît bourru. Il l'est. Il ne faut pas prendre ce qu'il dit au pied de la lettre car c'est un pince-sans-rire. Thibault va beaucoup le regretter car claude est une mémoire vivante du cyclisme. Je le regretterai aussi car j'aimais le provoquer pour le simple plaisir d'entendre ces remarques cinglantes. Nous regretterons tous ce personnage haut en couleurs.

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Publié le 2 août 2019

Après une nuit relativement courte je prends mon petit déjeuner tout seul. J'appelle Stéphane pour qu'il me donne des tickets de métro. Il vient dans ma chambre alors que je suis occupé à du travail personnel. Nous échangeons quelques considérations générales sans intérêt. Je ne l'écoute pas vraiment. Je pense au retour.

Dans le tram, je profite paisiblement de la climatisation jusqu'au moment où une clocharde s'installe et vide instantanément le wagon à cause de l'odeur pestilentielle qu'elle dégage.

A l'embarquement, le préposé ne me demande pas de quitter mes chaussures. Il a probablement remarque que je ne portais pas de chaussettes. je dors pendant le vol.

Arrivé à Marignane Aéroport je prends une navette. Lucie m'envoie des messages pour savoir à quelle heure j'arrive. je lui propose de me retrouver à la sortie du métro. elle refuse. je peine pour rentrer chez moi car mon sac de voyage n'a pas de roulettes.

Je claque la porte d'entrée pour signifier que je suis là. Lucie et "Stoninou" viennent m'embrasser. Anicet réagit mollement, allongé sur son lit il me fait un signe de la main.

Stoninou ( stone)  

Encore un peu nostalgiques de notre épopée à travers la France nous continuons à nous envoyer des messages, idiots pour la plupart, dans le groupe whatsapp que nous avons créé l'an dernier.

Au revoir les copains. J'ai adoré tous ces moments avec vous. Chaque année quand je vous retrouve j'ai l'impression que je vous ai quittés la veille. j'ai invité Thibault à venir me voir à Marseille. JB m'a offert un livre que j'ai commencé. Une attention délicate dont je ne le pensais pas capable. Je me dis que je l'appellerai la prochaine fois que j'irai à Paris.

 notre chanson fétiche.