De ma terrasse, vue sur la brasserie au petit matin. Nuit parfaite à l'hôtel des pins galants à Tournefeuille. A part le premier étage, je ne me plains pas de ma chambre puisque cette fois, Charlie ( Patrice/José) m'a laissé la partie privative avec balcon et tout le confort. Cela dit, il n'en ferait rien à part étaler ses habits or j'ai besoin d'une table et d'intimité pour rédiger mon carnet et réaliser un peu travail personnel.
Levé tôt, je prends seul mon petit déjeuner et sollicite excessivement la serveuse qui se révèle être la sœur de Bolinda la serveuse qui travaille en semaine (cf. jours précédents). Le jeune et sympathique saisonnier est sur ses gardes mais ce matin je n'ai pas d'énergie pour les sarcasmes. Mon départ le soulage cependant.
Point d'excès aujourd'hui. Rendez vous à 11:00 pour le départ vers Foix. Lassé de la tenue réglementaire, je démarre la journée dans une tenue claire et je me photographie dans le miroir taché de la salle de bain.
Mon bracelet ancre est absent de mon poignet droit mais à ce moment là je ne m'en suis pas aperçu. Sur le parking je rejoins Axel et JB ( Tic et Tac ) Thibault ( +40min. au Tourmalet) et Stéphane ( je cherche ma montre) qui m'attendent pour ranger nos bagages dans le fourgon cellulaire (Toyota Pro Ace).
Stéphane ( profil clairement identifiable) est le copilote de Thibault . Notez le tableau de bord/étendoir à caleçons.Nous prenons la route. Thibault pilote et Stéphane l'assiste. Le tableau de bord fait office de sèche linge pour les caleçons de ce duo. La climatisation à l'efficacité relative atténue les odeurs dues à une lessive approximative et une technique de lavage mal maîtrisée.
A proximité de Foix, une halte à la station service est l'occasion de débarquer les deux coureurs amateurs ( Thibault et Stéphane). L'opération rapide ordinairement est considérablement ralentie par Stéphane qui peine à trouver ses affaires. Dans la précipitation et l'impatience de Tic et Tac ( Axel et JB) nous manquons d'oublier un caleçon sur le capot du fourgon cellulaire.
1 et 2. Préparation des coureurs. 3. caleçon oublié sur le capot. Pendant que les deux zigotos rejoignent le sommet en vélo nous prenons un café dans une brasserie de la place principale de Foix. Je paye les consommations mais en partant le serveur refait payer Axel. Il se fait rembourser séant par l'escroc professionnel.
Quelques vues du centre de Foix Nous regagnons le véhicule direction l'arrivée au sommet. Par convenance personnelle et en accord avec mes camarades je ne conduis pas et je reprends ma place à l'arrière du côté droit.
L'épreuve très populaire attire un public nombreux qui attend la caravane publicitaire comme le croyant attend le messie. L'ascension est l'occasion d'admirer de magnifiques paysages sous un ciel grisâtre et brumeux. Arrivés au sommet. Nous rangeons le véhicule dans un champ tapissé de bouses de vaches percées d'impacts d'insectes divers. Thibault et Stephane nous rejoignent grâce à la géolocalisation de nos téléphones. Laurent, l'un des chauffeurs nous rejoint et reste avec nous le temps d'échanger quelques considérations philosophiques. Nous nous changeons avant de rejoindre la ligne. Bien malgré moi, dissimulé entre notre fourgon cellulaire et la voiture publicitaire Krys j'offre la vision de mon anatomie virile aux occupant/e/s de la voiture qui semblait inoccupée jusqu'à l'ouverture d'une portière...
Moments d'échanges amicaux lors de la mise en tenue. Nous nous dirigeons vers l'espace l'arrivée.
1. Portique de la ligne d'arrivée. 2. Podium du jour. Stéphane très en forme anime le temps d'attente par un quiz sur les noms des joueurs et des équipes. Je ne participe pas car ce jeu idiot me rappelle les jours de pluie en colonie de vacances lorsque les moniteurs essayaient de tuer le temps en attendant que la pluie cesse.
1. Stéphane qui bâfre. 2. Francis, Gilles, Cyril e Thibault. 3. Thibault suit la course sur l'écran. Mission brillamment accomplie nous quittons le plateau d'altitude en direction de notre hôtel à Fourques, un trou dans en banlieue de Arles. Nous nous frayons un passage dans la cohue de fin de course.
Quelques vues des lieux. La route est longue de Foix à Arles et le repas de ce soir n'est pas prévu. A Béziers, nous nous engageons dans la zone industrielle et commerciale dont les enseignes prestigieuses, Burger King, Mac Donald, Flunch, sont sujet à controverses entre les détenus du fourgon cellulaire. Stéphane veut nous entraîner dans un restaurant très louche. Thibault fait un caprice et nous implore d'aller au Burger King qu'il affectionne particulièrement. Rien ne nous fait envie. J'use de mon influence et de mon autorité morale. Nous allons au Burger King. C'est la cour des miracles, nous regrettons notre choix mais Thibault est tellement heureux. Nous le laissons passer les commandes aux automates. Il est très fier. Tic et Tac peu sensibles aux enfantillages de Thibault font leur commande à part. Je réserve une table en terrasse avec vue à 180° sur le parking. Nous nous félicitons du choix de la restauration rapide car notre halte ne dure qu'une heure trente.
La simplicité du bonheur : gras et sucre en excès au parfum d'essence et de gasoil entourés d'autochtones obèses ou/et étranges.Nous arrivons fourbus à l'hôtel après avoir écouté quantité de chansons populaires françaises. emballé par l'idée, je passe commande d'un titre auprès de Thibault, DJ improvisé mais nous arrivons sur le parking de l'hôtel.