Lundi 6 Juin
Rdv avec Marie Pierre à 7h30 au bricomarché du Tampon. Nous sommes en avance et elle aussi. Nous traversons l’île par la montagne en passant par la Plaine des Cafres, Bourg Murât, le col de Bellevue et redescendons sur la Plaine des Palmistes. A partir du col de Bellevue, la végétation devient tropicale et luxuriante, avec de véritables forêts de fougères arborescentes.
Nous descendons ensuite sur Sainte Rose , laissons une première voiture au lieu dit les Marocains, gagnons l’anse des Cascades avec la deuxième voiture pour démarrer notre randonnée.
L’anse des Cascades est un lieu magique : un grand cirque donnant sur une mer déchaînée avec plusieurs cascades qui se jettent tout autour.
L’Anse des Cascade Notre chemin longe l’océan . Il est bordé de vacaos et de filaos, qui lui donnent un charme tout à fait particulier.
Le long de l’ocean Nous arrivons à la coulée de lave située sous Piton Sainte Rose. Il est particulièrement difficile de marcher dessus, car les pierres sont particulièrement acérées.
La coulée de lave Nous croisons une vasque d’eau de mer dans laquelle des enfants jouent avec bonheur.
La vasque d’eau de mer et les vacoas C’est à ce moment là que Patrice s’aperçoit qu’il a laissé les clés de la deuxième voiture dans la première . Qu’à cela ne tienne. Il repart en courant avec Marie Pierre les chercher. Ils sont en fait très contents tous les deux, car le rythme de la randonnée est un peu trop peinant pour eux!
Le reste de l’équipe finit tranquillement la randonnée . Nous arrivons même après eux à la voiture!
Nous allons visiter Piton Sainte Rose avec son église rose qui a été miraculeusement épargnée par la coulée de lave.
L’église de Piton Ste Rose Puis nous allons acheter un tronc de palmiste rouge sur le bord de la route à une charmante dame qui nous explique comment le préparer en salade avec moults précautions.
Nous pique niquons au bord de la route, le cul dans l’herbe mouillée après avoir longuement hésité sur le contenu du pique bique. En effet, Patrice veut manger des brochettes, Corinne ne veut pas de riz, Barbara à besoin de légumes, Michel à tellement faim qu’il mangerait un bœuf entier, Marie Pierre ne veut ni sucré ni gras, et Agnès se contenterait de quelques bouchons et samoussas pour aller se baigner au plus vite!
Finalement, nous prenons chacun un plat à emporter dans un petit resto et on se régale!
Nous allons ensuite acheter de la vanille dans une jolie boutique en bord de route.
Nous dévalisons quasiment le magasin et la dame nous offre à chacun un délicieux café vanille.
Nous continuons notre route le long de la côte sud et traversons les différentes coulées de lave. C’est très impressionnant…
Les coulées de lave Nous arrivons au Cap Méchant avec ses vagues énormes. Patrice s’imagine devoir s’immerger en plongée à cet endroit…quel cauchemar ce serait.. c’est dans un tel endroit que l’on prend conscience de la force incroyable de la nature…
Le cap méchant Marié Pierre rencontre une charmante dame qui tresse des paniers avec les feuilles de vacoas, qu’elle avait rencontré dans une précédente randonnée. Le monde est petit même à la Réunion!
La tresseuse de vacoas Nous terminons notre périple au bord de l’eau, à Manapany les Bains.
La mer est encore très agitée, mais il y a une petite piscine naturelle, où il est possible de se baigner. Il fait froid, il pleut, mais j’attends ce moment avec impatience. Je suis seule à me mettre à l’eau mais c’est un régal.
Manapany les bains Mais tout à coup, une énorme vague arrive, me projette sur le bord. Heureusement, je ne me fais pas mal mais la vague emporte toutes mes affaires que j’avais pourtant mis à l’abri en hauteur sur les marches de l’escalier.
J’arrive tant bien que mal à tout rattraper, même le téléphone et mes belles birks jaunes. Seules mes lunettes sont introuvables . Mes habits sont trempés . Marie Pierre va me chercher son peignoir de bain et des lunettes à elles qui me permettent tant bien que mal d’y voir un peu.
Nous rentrons la queue basse à St Pierre, où nous nous installons dans de nouvelles chambres un peu plus confortables. J’essaye d’écrire le blog mais n’y vois qu’à moitié si bien que tout ce que j’ai écrit disparaît juste au moment où je veux enregistrer. Décidément, ce n’est pas ma journée!
Nous passons néanmoins une bonne soirée à l’hôtel, avec notre rhum Charette et de délicieuses brochettes que Patrice, Corinne et Barbara ont dégoté dans un restaurant après des recherches longues et difficiles…