Voyage au Pérou, Bolivie, avec un passage en forêt Amazonienne et Île de Pâques, puis le désert d'Atacama au nord du chili.
Septembre 2015
6 semaines
Partager ce carnet de voyage
1

Jeudi 1er octobre 2015

Dur,dur ce matin nous nous sommes levée à 5h00. Jean-Michel est venu nous chercher il était 6h45. Départ pour l'aéroport de Toulouse-Blagnac.Nous étions bien en avance. Nous avons enregistré les bagages à 8h30 et passé les portes d'embarquement. Alain, était une véritable cloche, ça sonnait de partout. Il allait presque nous faire un strip tease. C'est bon nous y sommes. J'avais oublié d'acheter un carnet. C'est ce que j'ai fais et les premières dépenses commencent. Un carnet 3 €, après un petit-déjeuner 7,40 €. Nous montons dans l'avion à l'heure. C'est un petit Canadair très bruyant mais il nous transporte jusqu'à Madrid c'est bien là l'essentiel.

Nous arriveront à Madrid à 11h30. Nous cherchons le terminal 4S. C'est un petit train souterrain qui nous y conduit. Ils fait très chaud. Avec nos manteaux nous nous faisons remarquer.

Pas facile de trouver de quoi manger avant de reprendre l'avion à 13h00 pour Lima. Au niveau de la porte d'embarquement S45 il n'y a rien. Nous revenons un peu sur nos pas, mais l'aéroport est immense. C'est un peu cher d'être touristes à Madrid. Deux sandwichs et une bouteille d'eau 20,40 €. Nous nous installons dans l'avion à 12h55 . L'heure locale a Lima est 5h55. Madrid est à une altitude de 598 mètres. La distance jusqu’à Lima est de 9535 kilomètres. c'est effrayant. Plus de 12 fois Toulouse Paris. Il est 13h10. Là c'est le grand départ. L'avion commence à se déplacer lentement. A l'intérieur tout est calme. Mais je crois que chaque cœur doit battre très fort. L'avion est un Airbus A 340. Huit rangées de sièges sur toute la longueur de l'avion. Après 10 minutes de vol nous avons déjà atteint 9000 mètre d'altitude et la température extérieure et de moins 45°. Une heure après notre départ nous survolons Lisbonne. Nous allons voyager à partir de cet instant sur l'océan Atlantique. Ce qui est curieux de tout de même, c'est que nous naviguons dans le sens du soleil, soit toujours dans la lumière du jour. Cela fait à peine cinq heures que l'on vole, et le temps ne passe pas bien vite. Nous avons eu un déjeuner vers 14h30 mais depuis plus rien.

On regarde des films sur notre écrans, on essaie de dormir un peu. Encore 6h30 de vol. Qu'allons nous pouvoir bien faire dans des emplacements aussi étroits. Tout juste de quoi allonger les jambes, car avec nos sacs à nos pieds cela est un peu juste.

A 17h30 on nous a servi une petite collation, pas de quoi nous étouffer. Il est 21 heure 45 française et il nous reste un peu plus de 3h00 de vol. Nous ne voyageons plus au dessus de l'océan. Nous passons au dessus de Cayenne. Lima se rapproche. J'en rêvais et je vais bientôt pouvoir savourer cet instant, je ferai un gros bisou à mon mari, qui me permet de réaliser aujourd'hui mon rêve d'enfant. J'espère que je ne serais pas déçue.

16h20 heure locales nous franchissons de la ligne de l'équateur. Plus que 1h50 de vol. Nous arrivons au dessus du Pérou.

Une nouvelle petite collation. Cela fait du bien et au moins nous occupe. Il fait toujours au jour dehors. Nous avons voyagé quasiment avec les hublots fermés à cause du soleil.

Nous atterrissons à 18h08 heures locales après 12h18 de vol depuis Madrid. En attente au passage du contrôle de l'immigration. Récupération des bagages et contrôle des douanes, nous avons passé une bonne heure. Notre guide vous attendait. Nous attendons le groupe qui voyageait en sur un autre vol. Encore à l'aéroport, notre guide nous annonce que demain le départ de l'hôtel ne se fera vers 3h30, car il n'y a 4h00 de route pour prendre un bateau à 8h00 pour la visite de quelques îles. C'est vraiment cool les vacances ! ! !


Je regarde ma montre, il est 21h00 locales. Déjà 22h00 que nous sommes partis de Toulouse. Je ne sais pas si nous allons pouvoir dormir un peu. Nous avons dû attendre deux personnes du groupe qui ne s'était pas présenté au rendez-vous. Près d'une heure après nous avons de leur nouvelles, ils avaient pris un taxi pour se rendre à l'hôtel. On ne prendras pas notre repas au restaurant ce soir.

Un petit tour de bus dans la ville très animée. Nous prenons un sandwich et une bière place des armes. Cela grouille de voitures dans tous les sens même à 11h00 du soir. Il y a quelques belles places avec une belle architecture de type colonial. Mais il a aussi des maisons défraîchies, pas très haute, pour éviter de gros dégâts en cas de tremblement de terre. Par contre les nouveaux quartiers d'affaires on des tours en verre très hautes.

Nous voilà enfin est arrivés à l'hôtel Britania à Miraflores. Petite nuit. Nous sommes réveillés en 2h45 comme prévu. Un café vite avalé et c'est reparti.

2

Vendredi 2 Octobre

Départ de l'hôtel à 3h45,j'ai bien dit départs à 3h45, direction des îles Ballestas,ou nous arrivons à 8h00.

Les îles Ballestas sont un archipel de différentes îles situées à environ 30 minutes de la côte de Paracas. En-dehors du bleu du Pacifique, les îles Ballestas permettent également d’observer des formations rôcheuses incomparables et abritent une grande variété de faune. Nous prenons le bateau pour aller voir des pingouins d’Humboldt, les seuls pingouins du Pérou, une grande quantité d’oiseaux comme les pélicans, les condors ou encore les flamands. Cependant, l’animal emblématique est le lion de mer qui peuple les îles par colonies entières.


Avant d'arriver aux îles , nous passons devant le célèbre candélabre de Paracas. Quasiment orienté nord-sud, sur une péninsule désertique,il a la forme d'une sorte de candélabre d'environ 180 mètres de haut pour une largeur de 70 mètres. Il a été réalisé en creusant des tranchées dans un sol sableux sur 50 cm de profondeur et en plaçant des pierres sur son pourtour. L'époque de construction du Chandelier n'est pas connue, pas plus que les auteurs du géoglyphe ni leurs motifs.

Le Candelabre de Paracas 

Les parois des iles sont chargés d'excréments d'oiseaux, que l'on appelle guano. Pour faire le tour des îles il nous a fallu 2h00. Nous avons eu quelques petits soucis avec le bateau, quelquefois le moteur s'arrêtait. A un moment, nous avons bien cru que nous allions rentrer à la nage. Cela aurait été dommage, après avoir vu de de si belles choses. Le plus regrettable c'est qu'il y avait beaucoup de brouillard, et que nous n'avons pas pu bien voir l'ensemble de tous ces îlots. Achat pour les filles de vêtements français ( 40 $).

Ensuite nous avons pris la direction de Pisco , pour une dégustation de cet alcool très fort (26 sols avec deux paquets de chips).

Nous prenons ensuite la direction de Ica pour le repas. Le restaurant se trouve dans un très joli coin. Dans le désert de sable, une belle oasis entouré de palmiers. Il s'agit de l'oasis Huacachina. Deux bouteilles d'eau ( 10 sols) et 2 cafés ( 12 sols ). Les boissons ne sont pas comprises dans les repas. Pour digérer nous faisons un tour dans les dunes en buggy. Pendant une demi-heure ça saute beaucoup et on rigole bien.

Encore de la route et ce sont les lignes Nazca qui nous attendait, le soleil était un peu trop bas lorsque nous sommes arrivés et nous ne les avons pas vues. Nous sommes montés sur un mirador (4 sols) pour voir les lignes les plus près.Le survol des lignes de Nazca n'est pas recommandé par le gouvernement français, les accidents d'avion étant trop fréquents.

Les géoglyphes de Nazca , appelés communément lignes de Nazca, sont de grandes figures tracées sur le sol, souvent d'animaux stylisés, parfois de simples lignes longues de plusieurs kilomètres, . Le sol sur lequel se dessinent ces géoglyphes est couvert de cailloux que l'oxyde de fer colore en rouge. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseux grisâtre, découpant ainsi les contours des figures qu'ils traçaient. Découverts en 1927, ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-inca qui se développa entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Ils ont été réalisés pour la plupart entre -200 et 6001. Lignes et géoglyphes sont inscrits, sous la désignation « Lignes et géoglyphes au Nasca et Palpa », sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1942.

Nous arrivons enfin à Nazca. Nous achetons des biscuits (2.25 sols).Notre l'hôtel Majoro est sympathique avec une jolie hacienda dans lequel se promène un lama.

3


Samedi 3 octobre 2015

Départ 7hEn partant de l’hôtel, notre guide nous montre des Cochenille sur cactus qui donnent la teinture rouge, puis un arbre faux-poivrier

. Autour de Nazca, il y a beaucoup d'activités minières mais de petite échelle . Il y a surtout des mines d'or et de fer exploitées par des compagnies étrangères, de Chine essentiellement. La mine de fer de Marcona est la plus importante d'Amérique du Sud.

Voici la faille de Nazca (Loma). Cette faille est une faille géologique qui marque la limite entre les plaques tectoniques du Pacifique et de l’Amérique du Sud. Canyon d’une profondeur surprenante. La subduction (processus d’enfoncement d’une plaque tectonique sous une autre plaque, en général une plaque océanique sous une plaque continentale) de la plaque de Nazca sous celle du continent sud-américain s’effectue à une vitesse moyenne de 9 cms par an. C’est dire que ce coin est le lieu de séismes fréquents, celui du 23 Juin 2001 a secoué Arequipa et causé un tsunami sur la côte à Camana, sans oublier le très récent à Pisco et Ica du 16 août 2007, qui a fait 500 morts et 1600 blessés. En marchant le long de cette immense faille on ressent une impression étrange, mais aussi on prend conscience de notre impuissance face aux éléments.

Nous passons à Puerto de Loma. Une vingtaine de km plus loin, entre Lomas et Yauca, sur une plage, Antonio Raimondi découvrit en 1863 un immense cimetière de baleines fossilisées : c'est le cimetière de baleines de Sacacao : en fait le plus important gisement de fossiles d’Amérique du Sud et également le plus grand cimetière de baleines préhistoriques connu au monde. Dans ces parages furent découverts les restes d’une baleine vieille de près de quatre millions d’années qui fut baptisée du nom de Roque, ainsi que les ossements fossiles d’un requin de quinze m de long, appartenant à la plus ancienne espèce de squale connue : il vivait dans ces eaux il y a près de vingt millions d’années ! Un petit musée de site y a été érigé en 1989 et présente de nombreux vestiges de fossiles de cétacés, vieux de plusieurs milliers d'années.

Nous longeons depuis Paracas l'océan Pacifique avec ses immenses désert de sable. Nous nous faisons un arrêt dans la vallée de Yauca où l'on cultive les oliviers

Nous pouvons admirer une coupe de la croûte terrestre composer de plusieurs couches dont une couche de coquillages et une couche de cendre et de différents sédiments.

Nous faisons une dégustation d'olives.Nous longeons de nouveau l'océan en passant devant la plage de Tanaka avec une grande plage de sable très attendu. L'océan nous montre belle vague. Par endroit le sable envahit les routes et de tracteur doivent intervenir pour les dégager.

Direction vers Camana. Nous gravissons petit à petit les routes toujours dans les montagnes de sable. Nous nous élevons toujours un peu plus. L'océan est de plus en plus bas. La route tourne beaucoup. On passe un col et ça redescend. Quelques nuages au-dessus de la mer du soleil et du brouillard sur les hauteurs. Les cotes sont très découpées, mais comme on ne s'approche pas du bord, je ne sais pas si elles sont dangereuses. Nous reprenons de nouveau une grande ligne droite. Nous traversons quelques petits villages, tous en construction mais aucun ne sont achevés. Nous arrivons sur une des zones des Lomas de Atiquipa. Cette zone est plus verdoyante à cause du brouillard de l'océan qui vient se condenser sur les parois. On y élève fréquemment des chèvres. À cet endroit la terre change de couleur. Elle devient rouge et les montagnes que nous apercevons autour de nous ne ressemblent plus au désert. Ce sont de vrai alpage avec des cailloux.

Arrivée à Puerto Inka, visite d'un site archéologique, il est 11h. Les Incas venaient y pêcher pour transporter le poisson frais aux seigneurs de Cusco par le sentier des Incas matérialisé par de petits cailloux places au sol. On peut voir des cercles de pierres désignant les emplacements où les Incas parquaient et les animaux. Nous descendons la route en terre battue vers Puerto Inka. Puerto Inka est un village sépulture inca. Le Seigneur habitait en haut de la colline. Il y avait des puits pour conserver les céréales étanché avec de l'argile. Les Incas conserver les aliments séchés dans de petite niche sur des murs de pierre. Les défunts était momifié et les tombeaux restaient ouvert cela ressemblait à des sortes d'igloo.

Nous sommes contraint de ralentir car cette route la seule pour tout le littoral et aussi emprunter part de gros camion.