Ballades en Occitanie
Mai 2018
1000 jours
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Le Trou de Bozouls est une curiosité géologique. Nous arrivons sur place alors que le temps est brumeux. Un petit coup d'oeil depuis le haut sur le fond du canyon puis nous partons à la recherche d' un restaurant, mais visiblement en cette fin du mois de janvier, beaucoup sont encore fermés. Nous allons donc manger à quelques kilomètres de là. Repas au restaurant la casa a Espalion. Deux magnifiques plats de pâtes avec apéritif et café pour moins de 35 euros. C'etait bon et copieux et l' accueil plutôt symphatique.

Nous retournons à Bozoul pour faire une randonnée au fond du canyon

Le canyon de Bozouls est une extraordinaire curiosité géologique, aux dimensions impressionnantes : 400 m de diamètre, 100 m de profondeur !Ce site géologique unique, dit "Trou de Bozouls", est un cirque naturel, un canyon en forme de fer à cheval creusé dans les calcaires du Causse Comtal. Ce méandre encaissé est le fruit de l'action érosive des eaux et des étapes d'encaissement des cours d'eau. Tout modeste qu'il soit maintenant, c'est le Dourdou qui, durant des millénaires, a façonné cette étonnante curiosité naturelle.Classé Espace Naturel Sensible, le canyon abrite des habitats naturels, une faune et une flore remarquables. En empruntant les sentiers, le promeneur pourra découvrir toute cette richesse, parfois cachée, guidé par des panneaux pédagogiques. Ces sentiers, aménagés de passerelles en bois permettant de franchir le Dourdou en toute saison, offrent de beaux points de vue sur les Gorges du Dourdou. La configuration géographique du site de Bozouls en a fait, de tout temps, une incomparable position de défense. Le premier village et son château, construits sur l'éperon rocheux, seulement accessible par le sud, étaient ainsi fort bien protégés. Le château semble avoir existé dès le IXème siècle ; il figure parmi les possessions des Comte de Rodez. Aujourd'hui, il ne reste rien du château, mais on continue à appeler "le château" le vieux village.Au fil des siècles, les maisons ont essaimé vers la rive droite du Dourdou, d'abord à l'ombre de deux tours médiévales, sans rapport apparent avec l'ancien château, puis ont escaladé la pente pour s'étendre en bordure du plateau.

Notre randonnée démarre en bas du village.Passé le pont, c’est le village d’en bas avec ses deux tours à quelques mètres l’une de l’autre.Les portes et fenêtres sont de style renaissance. Elles semblent garder la route vers Rodez à l’entrée du bourg.Celle de droite est un peu seule avec son petit chapeau pointu. Celle de gauche est accolée à une belle demeure de même style.

Puis nous descendons au bord du Dourdou que nous traversons pour nous retrouver rive droite au pied des falaises

De là part une rude montée nous atteignons l'église Sainte Fauste. L'origine du prieuré de Bozouls n'est pas connue. Il a d'abord dépendu de l'abbaye Saint-Amans de Rodez.

Avec son abbaye-mère et plusieurs autres églises rattachées à cette abbaye, le prieuré est rattaché à l'abbaye Saint-Victor de Marseille avant 1082, probablement en 1079. Cette donation est confirmée par l'évêque de Marseille Adhémar, en 1120, mais dès 1140 le prieuré devient une possession du chapitre de la cathédrale de Rodez malgré l'opposition des moines de l'abbaye marseillaise. Une bulle du pape Alexandre III confirme en 1162 la possession du prieuré par le chapitre de la cathédrale de Rodez.

L'église a été construite au xiie siècle, probablement pendant la période de possession de l'église par l'abbaye Saint-Victor à la place d'une église du xie siècle dont il subsiste quelques éléments.

L'étage le plus haut du clocher date du xive siècle.

Cinq chapelles sont greffées sur le côté sud de l'église aux xve et xvie siècles. Ces constructions sont probablement à l'origine de l'écartement des piles en partie haute par défaut de stabilité. Cela a conduit à ajouter des arcs-boutants au xviie siècle. D'autres travaux seront faits pour alléger la toiture en remplaçant la lauze par l'ardoise. Les voûtes de la nef ont probablement dû être reconstruites à cette époque car leur position n'est pas compatible avec la corniche originelle dont les modillons sont visibles dans les combles des chapelles. Les contreforts du mur nord sont renforcés ainsi que le contrebutement du chevet au xviie siècle. Une tourelle d'escalier a été greffée sur le côté nord de la première travée. La chapelle haute du massif est divisée en deux par un mur.

En 1783, deux contreforts viennent renforcer la façade occidentale du clocher. Un avant-porche est ajouté en 1817 et la sacristie est construite en 1874-1875.

Observons tous les détails de cette architecture, représentative de l'art roman en Rouergue, le décor des chapiteaux finement sculptés par exemple.Collerettes de feuilles lisses pour ceux du choeur et apparition de la figure humaine pour ceux de la nef ou du clocher porche.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 31 août 1920.

L'église est restaurée en 1946-1947 par un décrépissage de l'intérieur et une réfection des enduits, puis en 1970 ont lieu la réfection des charpentes et de la couverture. En 1980, les maçonneries dégradées sont reprises.

Nous redescendons au bord du Dourdou et passons successivement de la rives droite à la rive gauche et vise versa par des passerelles mises en place pour pouvoir visiter le canyon quelle que soit la hauteur des eaux.

l'ensemble du site est entretenu par une personne chargée de s' occuper les espaces verts aidé par des lamas et des moutons.

Après une longue montée retour en haut du village cote église puis descente au bas du village pour retouver notre point de départ aux deux tours médiévales

Le trou de Bozouls est un site tout a fait original

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Après 2 heures de route depuis Toulouse ,nous nous installons a 12h15 au restaurant La Salamandre ou nous allons goûter l'Astet Najacois. Il s'agit d'un rôti de porc farci de persil. Autrefois lors de la corvée de l'abattage des porcs s'était le plat de fête pour remercier les participants . En effet, ce jour-là les voisins venaient aider à tuer le cochon et à préparer saucisses, pâtés, boudins, etc … Pour remercier les voisins, nous préparions l’Astet 2 ou 3 jours après, selon la recette. Nous gardions ce plat dans l’endroit le plus froid de la maison (le cochon se tue toujours pendant l’hiver) et nous invitions les voisins le dimanche suivant pour manger l’Astet. C’était un plat de fête car il y avait les deux meilleurs morceaux : la longe et le filet mignon. Depuis la terrasse du restaurant vue imprenable sur la forteresse

Le bourg, chef-lieu de la commune est l'une des cinq bastides du Rouergue.

Najac était le siège d'une viguerie qui fut par la suite transformée en tribunal d'appeaux et siège d'un bailliage dont dépendaient trente-neuf paroisses. Le siège de la justice du Rouergue qui se trouvait primitivement à Najac et qui relevait du comté de Toulouse fut transféré à Villefranche-de-Rouergue après sa fondation par le Sénéchal de Rouergue en 1252. La justice de Najac était exercée au civil par un viguier et juge, assisté de deux lieutenants et d'un procureur du roi ; au criminel par ledit viguier et les consuls de la ville. Ceux-ci étaient seuls maîtres et juges de la police4.

En 1252, Jean d'Arcis, fait exécuter, à Najac, le consul Hugues Paraire après lui avoir confisqué ses biens ainsi qu'à d'autres habitants.

En 1255, le comte Alphonse confirme une charte de coutumes concédées précédemment aux habitants par le comte Raymond. Un acte, daté de 1243, avec le sceau de la communauté, fait déjà mention de consuls. À la suite du décès du comte et de sa femme Jeanne, Najac est érigé en châtellenie royale en 1271. En 1329, il est fait mention d'un viguier royal établi dans le bourg. Ce dernier remplace rapidement le baille.

Le château de Najac , est une ancienne forteresse royale qui se dresse sur la commune de Najac, dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, à la limite occidentale du Rouergue, aux confins du Quercy et de l'Albigeois. Elle est édifiée entre 1253 et 1266 par Alphonse de Poitiers, frère de Louis IX, sur les bases d'un ancien castrum, et sur son donjon roman, construits vers 1100 par Bertrand de Saint-Gilles, fils de Raymond IV, comte de Toulouse.

Les vestiges du château et sa deuxième enceinte font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques, par arrêté du 3 juillet 1925.

Le château de Najac est situé dans le département français de l'Aveyron, sur la commune de Najac. Il occupe une position dominante dans la basse vallée de l'Aveyron, voie de circulation entre Rodez et Saint-Antonin. Il fut l'un des points forts de l'influence toulousaine dans la vallée de l'Aveyron et du Viaur, contre les positions des Trencavel en Albigeois, au sud, et celles des Barcelone, à l'est.

Vers 960-980 et vers 990, est signalé un nommé Bernard de Najac, Bernadus Najacensis et de Najago. La présence d'une famille dite de Najac est toujours attestée sur le site au XIIe siècle. Elle partagerait ses droits avec des lignages locaux, dont les Cadoule (Cadoillia), et les Gros. Le château serait mentionné, pour la première fois, à la fin du XIe siècle, dans un passage du livre des miracles de sainte Foy (Liber miraculi Sancte Fide), qui évoque un castellum appelé Najac (castellum rusticorum lingua dictum Nagiacum).

Le bourg est dominée par le château, construit en deux périodes distinctes :


La tour carrée

Après 1112, la place, qui occupe une position de verrou de la Basse-Marche de Rouergue, est grandement renforcée par les comtes de Toulouse, après que ces derniers aient consenti un partage de leurs droits ; ce qui deviendra le vicomté de Millau et le comté de Rodez passant aux comtes de Barcelone.

En 1141-1142, Alphonse-Jourdain, comte de Toulouse, est battu par Roger Trencavel, vicomte de Carcassonne, lors de la Grande Guerre méridionale (de la fin du XIe siècle à la fin du XIIe siècle). Des chevaliers et des coseigneurs de Najac tels que les vicomtes de Bruniquel, de Lautrec, de Saint-Antonin et les seigneurs de Villemur font partie du réseau que se sont constitué les Trencavel. En 1152 et 1162, dans des actes portant sur le castrum quod vocatur Verdun, Gaubert de Najac est témoin du vicomte Raymond Trencavel. En février 1182 (nouveau style), le comte de Toulouse Raymond V est autorisé, par le roi de France, à tenir en accroissement de fief les châteaux de Najac et de Posquières (Vauvert). Le 14 avril 1185, se retrouvent à Najac Richard Cœur de Lion et Alphonse d'Aragon, afin de conclure un traité d'alliance contre le comte de Toulouse, lors du conflit qui oppose à l'époque les Trencavel, Aragon et Plantagenêt aux comtes de Toulouse.

En 1208, Bernard de Najac est témoin du comte Raymond VI. Cette même année, huit châtelains de Najac rendent hommage au comte. En janvier 1219, Guilhem-Bernard, dominus de Najaco, est témoin d'une donation faite par Raymond VI à la ville (apud Najacum). En septembre 1222, le même fait serment au nouveau comte Raymond VII et promet « de ne conclure de paix séparée sans son accord, ni avec le roi de France, ni avec l'Église, ni avec aucun autre de ses ennemis ». En mai 1227, se sera au tour de l'ensemble des coseigneurs de Najac de prêter serment.

En 1226, Louis VIII fait étape à Najac lors de sa remontée de Montpensier. Philippe III fera de même lorsqu'il remonte d'Albi vers Figeac, via Villefranche. Le 6 juillet 1229 le comte Raymond VII y reçoit, pour la tenue en fief du castrum de Najac, l'hommage de Guilhem-Bernard de Najac, de Géraud de Cadoule (Cadoilla) et d'autres seigneurs de Najac. En 1246, Raymond VII rachète les parts de la famille Cadoule, l'un des lignages principaux. Il y installe dès lors un châtelain comtal ainsi qu'un baile et en fait l'une des trois baillies du Rouergue. Le comte de Toulouse à la suite du traité de Lorris de janvier 1243 est dans l'obligation de laisser pour cinq ans à partir de mars 1243 , les châteaux de Laurac, Najac, Penne-d'Agenais et Puycelsi. Ces châteaux lui seront restitués par Louis IX qui ordonne, en février 1248, à son sénéchal de Carcassonne de les lui remettre et de transférer à Carcassonne les vivres et les armes qui étaient dans ces places.

Le château neuf

Par crainte de voir Alphonse de Poitiers, gendre de Raimond VII (mort à Millau en septembre 1249) et frère du roi de France, s'emparer de Najac, les seigneurs locaux se révoltent, menés par Guilhem de Lavalette et ordonnent au châtelain ainsi qu'au baile comtal de leur donner les clés de la turris. Les seigneurs de Brenx, Caussade, Laguépie, Najac, Parisot, Puylaroque et Rabastens se réunirent secrètement à Laguépie afin d'en faire appel à Blanche de Castille. C'est finalement Sicard Alaman, représentant du comte Alphonse de Poitiers alors en Orient, qui se fait ouvrir le 3 janvier 1250 la turris, après tractations. Alphonse obtiendra des coseigneurs la cessions des derniers droits féodaux et leurs hommages.

Alphonse de Poitiers remet tout en ordre avec beaucoup de hauteur de vue: il crée dans ses États un ensemble administratif (sénéchaussée, consuls), développe les marchés et les villes nouvelles, comme la bastide de Villefranche-de-Rouergue en 1252. Il va aussi manifester sa puissance, pas seulement pour impressionner les habitants et seigneurs de la région qu'il a pacifiée, mais aussi par rapport au Plantagenets qui occupent une partie du Rouergue, du Quercy et de l'Aquitaine, en reconstruisant le château de Najac qui ne comporte à l'époque qu'une tour carrée bâtie vers 1100 par les comtes de Toulouse. Jean d'Arcis, sénéchal du Rouergue, entreprend la construction, en 1253, du château neuf sur l'éperon étroit et escarpé où se trouve une unique tour carrée construite vers 1100 qui va être remaniée et englobée dans un château fort gothique, du modèle dit Philippien. Les courtines sont élevées à 25 mètres de hauteur, inaccessibles aux échelles des assaillants. L’étroitesse de l’éperon, défendu par plusieurs lignes d’enceinte, rend vaines les bombardes et périlleuse l’approche. Les nouvelles tours rondes, implantées directement sur le roc, découragent la sape. Leurs archères hautes de 6,80 mètres, réputées les plus hautes du monde, permettent la défense dans toutes les directions. À 39 mètres, la terrasse du donjon permet de communiquer avec les autres points forts de la région.


Guerre de Cent Ans

À la fin du XIIe siècle, pendant dix ans, les Anglais occupent le territoire et son château, mais un soir, les Najacois réussissent à pénétrer dans le château par ruse, tuent la garnison anglaise et reprennent possession des lieux.

Najac demeure jusqu'en 1370 le chef-lieu de l'importante sénéchaussée de Rouergue, s’étendant sur le territoire de six cantons actuels de l'Aveyron et de Tarn-et-Garonne, année où le siège du sénéchal est déplacé à Villefranche, Najac ne conservant qu'un viguier.


Les guerres de religion

Jusqu'aux guerres de religion, la population et son château vivent calmement. Pendant cette période sombre où calvinistes et catholiques s'entretuent, le château est occupé par le seigneur de Morlhon, un protestant. Mais cela dure peu : les catholiques, commandés par François de Buisson de Bournazel, entreprennent le siège du château et, au bout de quelques mois, les assiégés étant à bout de vivres et d'eau, le siège prend fin.


Révolte des Croquants

Au cours de l'été 1643, le château de Najac est pris par les paysans révoltés lors de la jacquerie menée par Bernard Calmels, dit Lafourque. Cette révolte qui avait soulevé plus de 10 000 paysans, avait échoué devant Villefranche-de-Rouergue. Les troupes de Mazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent le château. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en octobre 1643. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'une pique sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte.


Ruine du château

Après cette période, le château de Najac n'est plus utilisé, on le laisse dépérir, se délabrer, et ce n'est qu'à la Révolution française qu'il reprend un rôle assez important, mais dommageable. Vendu comme bien national en 1794, le château est racheté pour douze francs par un aubergiste du pays qui s'en sert comme carrière de pierre pour construire des maisons. Selon certains témoignages, au milieu du XIXe siècle un accident où trois ouvriers périssent entraîne l'arrêt des travaux de démolition. Le château est ensuite laissé à l'abandon.


Rénovation

Le château a été sauvé de la ruine par la famille Cibiel. À la fin du XIXe siècle, le château est rénové en partie par l'abbé Brunis qui le revend à la famille de Montalivet. Celle-ci le rénove entièrement et en fait un lieu touristique de l'Aveyron. Ainsi, le château n'a jamais été attaqué, n'a jamais été pris, demeurant un témoignage important du patrimoine de l'époque.


licence CC BY-SA 3.0 Wikipedia




La montée au château est courte mais rude


Village de 7000 âmes possèdent des mines de cuivre au 13 ième siecle. Forteresses construites pour surveiller que les habitants qui pourraient se révolter

Pour pénétrer dans le château , l'assaillant devait présenter son flanc droit, plus vulnérable vue que le bouclier se porte toujours à gauche pour protéger le cœur.

Porte d'entrée avec 3 niveaux de defense

La tour carrée à gauche XI ieme siècle et Donjon de l'Horloge XIII ieme siècle à droite 

Au moyen âge les soldats buvaient du vin car l'eau est impropre à la consommation. Ils buvaient aussi beaucoup de bière qui se conserve mieux .


La prison
Gouttière pour récupérer l'eau de pluie dans un puit de 50 m cubes (gauche)
Salle d'armes du donjon voûte en style gothique île de France construites par Alphonse de Poitiers pour montrer son annexion de l...


Salle du donjon au 1 etage

Bâtie en 1250 elle a servie jusqu'en 1350 . A l’invention de la poudre à canon elle est devenu très vulnérable

Donjon 2 etage

La cheminée ici servait à faire chauffer l'huile pour la jeter sur l'ennemi

La terrasse du donjon
L'Eglise Saint Jean de Najac 13 ieme siecle 
Donjon au bout du couloir secret
Le couloir secret

L'église Saint-Jean (XIIIème et XIVème siècles) est la première église gothique du Rouergue (gothique méridional).

L'église Saint-Jean est classée Monument Historique.

En 1258, le tribunal de l'Inquisition remet les peines imposées aux habitants de Najac convaincus d'hérésie cathare à la condition qu'une église soit construite. C'est une église massive, imposante, fortifiée et de grandes dimensions. Elle possède une nef unique et large adaptée au prêche.

Les vitraux sont formés de dalles percées, la rose polylobée compte 10 rayons et le clocher hexagonal qui est implanté sur le côté date du XIVème siècle.

Porte de pique