Voyage
Juin 2018
8 jours
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Départ avec un peu de retard à 12h20

Lors du passage au dessus des Pyrénées nous avons eu la chance de voir de magnifiques paysages, avec de somptueux sommets.

 Le Pic du Midi de Bigorre

Puis après avoir traversé l'Espagne nous passons sur le détroit de Gibraltar

Le détroit 

Arrivée à notre hôtel une ambiance de vacances à Marrakech. Et devant cette piscine impossible de résister à un bon bain pour se détendre du voyage

La piscine de l hotel Sangho
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Deuxième ville impériale Marocaine à 450 m d'altitude. Elle compte 2 millions d’habitants

La première ville impériale est Fés, puis Nekmes la 3° et Rabat la 4°

Divisée en deux, la ville nouvelle fondée par Lyautey au début du 20° siècle, et l'ancienne la médina fondée en 1062 par Abū Bakr, chef des Almoravides, tribus berbères chamelières, qui avaient fait, à partir du IIIe siècle, la conquête du Sahara. Elle fut d'abord qu'un grand camp militaire avec une forteresse de pierre où résidait l'émir.

Nous empruntons l'Avenue Mohamed VI plus grande avenue du nouveau Marrakech, longue de 9 km,

passons devant la gare puis de le théâtre Royal.

La Gare de nuit 
Le Theatre Royal 

La Koutoubia est sans aucun doute, l'édifice religieux le plus incontournable de Marrakech. Pourquoi? Tout d'abord localement parce que les marocains, très pratiquants, se tournent vers elle plusieurs fois par jour lors de l'appel à la prière. De plus, pour les touristes, la Koutoubia est souvent préconisée pour se repérer et s'orienter dans la ville ! Construite au 12ème siècle sous les ordres du sultan Abdelmoumen (dynastie des Almoravides), la Koutoubia -signifiant "La Mosquée des libraires"- porte son nom du fait que son ancienne localisation, était dans le souk des marchands de manuscrits ! L'édifice religieux, bâti dans un style plutôt austère, est composé d'une grande cour, d'une salle de prières, du mur de qibla, ainsi que comme toutes les Mosquées d’une potence indiquant La Mecque en haut du minaret (la tour utilisée pour l'appel à la prière) atteignant 77 mètres de hauteur ! Lors des heures de prière, ne soyez pas surpris de voir les marocains stopper brutalement leurs activités en cours pour se tourner vers la Koutoubia et pratiquer leur exercice religieux. Les visiteurs ne peuvent pas accéder à la mosquée, réservée à ses fidèles. Néanmoins, vous pourrez vous approcher de cette dernière pour admirer son architecture hispano-mauresque. La tour à son pendant à Séville , la Giralta. Devant la tour se trouve le grand Jardin de koutoubia.

La tour et son jardin 



La Kasbah de Marrakech à servie de modèle architectural aux cités impériales marocaines.

La mosquée El Mansour de Marrakech avec une cigogne sédentarisées dans tout le Maroc 

Quelques décennies après la destruction des palais et mosquées occasionnés par leur prise de Marrakech par sa tribu, le souverain Almoravide Youssef Ben Tachfine entreprit au 12ème la construction de la Kasbah qui sera terminée sous le règne de son successeur Yacoub El-Mansour.

La mosquée El Mansour, (ci dessus) fut construite au 12eme siècle, elle a été reconstruite en 1569, et renommée la mosquée aux pommes d'or, car les boules du lanterneau seraient en or. La mosquée est longue de 80 m et son minaret se reconnait de loin.

La Kasbah de Marrakech fut la première et le modèle de la cité impériale marocaine. Le choix urbanistique de ses créateurs fut de regrouper en quartiers les principaux objectifs de la ville. Les quartiers militaires furent ainsi regroupés dans le nord de la Kasbah, la cité administrative occupait le sud tandis que les palais et jardins étaient construits à l’est. Le plan urbanistique de la Kasbah de Marrakech inspira d’autres architectes et souverains, il servit notamment de base à la construction d’une autre cité impériale : Fès.

Au fil des siècles, la Kasbah fut quasiment entièrement détruite. Ses matériaux servirent à l’édification de Fès et du palais d’el Baldi, ses ruines servirent de terrains constructibles pour l’édification des palais Alaouites. Il ne reste plus de la Kasbah que le minaret de la mosquée Yacoub el Mansour (en photo) et son nom donné à un quartier de la vielle ville ainsi que les célèbres Tombeaux Saâdiens.

Il y a environs19000 mosquée au maroc. Il suffit qu'un village compte12 habitations pour qu'il y ait une mosquée

La Médina de Marrakech a été classée comme patrimoine mondial de l'humanité en 1985. Son architecture n'a pas changée depuis le XVII siècle. La médina constitue le centre historique de Marrakech, elle date du 11ème siècle, mais elle a été détruite puis reconstruite. Elle est entouré de 19 km de remparts. Les moyens de transport doivent s'adapter à l'étroitesse des rues de la Médina.

Les souks de la médina de Marrakech sont de véritables labyrinthes d'échoppes et d'ateliers artisanaux, organisés par quartiers et par métiers et regroupent plus de 2600 artisans marocains pour une vingtaine de corporations. Le souk principal s’étend au centre de la médina, du nord de la célèbre place Jemaa el-Fna à la Medersa Ben Youssef. Les allées centrales qui traversent les souks sont réservées aux échoppes de ventes alimentées à l’origine par les artisans qui travaillent dans les ruelles adjacentes.Les commerçants et artisans locaux fabriquent et vendent leur production d'artisanat marocain traditionnel : bijoux, vases, théières, lanternes, chaudrons, plateaux…, tapis, cuir, soins du corps, vêtements, étoffes, tissus, poterie, parfums, alimentation, pâtisserie marocaine, épices ...Des brigades touristiques en civil protègent de tout danger à s'aventurer dans les souks. Peu de prix sont affichés et le marchandage de chaque produit est une tradition.


Situé à côté de la mosquée de la Kasbah, les tombeaux Saâdiens sont un des seuls vestiges restant de la dynastie saâdienne qui régna sur l’age d’or de Marrakech entre 1524 à 1659. Au début du 18ème siècle, le sultan Moulay Ismaïl avait en effet décidé de faire disparaître toutes traces de la magnificence de cette dynastie en demandant la destruction de tous les vestiges restant. Il n’osa toutefois pas commettre le sacrilège de détruire leurs sépultures et ordonna que l’on mure l’entrée de la nécropole.

Nous commençons la visite par les tombeaux des hommes. La salle est décorée de 12 piliers en marbre de Carrare.Les plafonds en cèdre et les stucs sont finement travaillés, les sépultures y sont en marbre de Carrare. Le marbre était échangé contre du sucre 1kg de marbre 1 kg de sucre . Les juifs savaient faire des affaires.

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Un peu d'histoire:

La bataille dite des trois rois

Deux vaincus et un vainqueur, trois morts

Désireux de prendre pied au Maroc, le jeune roi du Portugal Sébastien (24 ans) répond avec bienveillance à la proposition d'alliance d'un ancien roi du Maroc, El Motaouakil, en conflit avec le sultan Abd el-Malik Saâdi. Parti de Lisbonne, il débarque avec sa flotte entre Tanger et Asilah. Il commande 20 000 hommes mais le sultan en dispose lui-même de 50 000.

Habilement, le souverain saâdien lui adresse une lettre de provocation qui le convainc de quitter sa base littorale et de se porter à sa rencontre, à l'intérieur du pays. Il traverse l'oued el Makhazen (ou Al-Makhazine) et fait sa jonction avec son allié El Motaouakil.

L'affrontement avec l'armée du sultan a lieu le 4 août 1578, près de Ksar el-Kébir (ou Alcazar Quivir). Il tourne très vite au désastre pour le Portugais et son allié. Leurs armées sont battues et empêchées de faire retraite, le sultan ayant fait détruire les ponts sur l'oued Al-Makhazine.

Le jeune roi trouve la mort dans une charge de la cavalerie tandis que son allié se noie en tentant de traverser l'oued. Le sultan n'a pas l'occasion de savourer sa victoire car il meurt lui-même d'un empoisonnement ou d'une maladie contractée avant la bataille ! Sa mort est tenue secrète jusqu'à la confirmation de la victoire.

Funestes conséquences

La mort sans héritier direct du jeune roi Sébastien, de la dynastie d'Aviz, suscite désespoir et incrédulité chez ses sujets.

Circonstance aggravante, une grande partie de la noblesse portugaise périt également au cours de ladite bataille.

Il s'ensuit deux ans plus tard l'annexion du Portugal par le roi d'Espagne Philippe II de Habsbourg, fils d'une princesse portugaise !

La noblesse portugaise ne se résoudra jamais à l'annexion et va reconquérir son indépendance deux générations plus tard, le 1er décembre 1640.

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Visite des tombeaux des enfants


puis ceux des femmes. Les serviteurs étaient enterrées dehors dans une cours.

Déjeuner au restaurant Al Anbar


Le palais de la Bahia (palais de la belle, de la brillante) est un palais du XIXe siècle situé à Marrakech. Il est un des chefs-d’œuvre de l’architecture marocaine, un des monuments majeurs du patrimoine culturel du pays et un des principaux lieux de tourisme au Maroc.

Entre 1866 et 1867 la partie nord de ce vaste palais de 8000 m² (le plus grand et le plus luxueux palais du Maroc de son époque) est construit au sud-est de la médina de Marrakech, à proximité de l’actuel palais royal, par l’architecte marocain El Mekki. Il est construit pour Si Moussa, chambellan du sultan Hassan Ier du Maroc.

Ahmed ben Moussa (1841-1900, fils de Si Moussa, successeur de son père au titre de chambellan) règne sur le Maroc de 1894 à sa disparition en 1900 en tant que régent du jeune sultan Abd al-Aziz du Maroc. Durant son règne, Ahmed ben Moussa fait agrandir la partie sud du palais pour leurs nombreux enfants. Le puissant Ahmed Ben Moussa aurait fait ériger ce palais pour sa maîtresse préférée, d’où le nom de la Bahia « la belle, la brillante ».

À la disparition de ben Moussa, le sultan Abd al-Aziz du Maroc prend le pouvoir et ordonne le pillage du palais. Ce dernier instaure le protectorat français au Maroc, sous lequel le général Lyautey, alors résident général de France au Maroc (futur maréchal de France) en fait, à partir de 1912, son lieu de résidence personnel et une résidence d’officiers français en y faisant ajouter cheminées, chauffage et électricité.

Il s'étant sur 9 hectares 6 de construction et 3 de jardins. Pauvre à l'extérieur mais riche à l'intérieur. Tout est fait d'artisanat . Plusieurs éléments dans l'artisanat décoratif. D'abord les tuiles verte couleur sacrée dans la culture musulmane elle est la couleur spirituelle de l'islam . Tuiles en manganèse émaillée ensuite le bois de cèdre, cèdre marocain très résistant à l'eau et à chaleur . Le bois est beaucoup utilisé au Maroc car il est antisismique

Ensuite il y a le stuc ou faut marbre blanc et sculpté mélange de plâtre de marbre et de blanc d'oeuf utilisé comme liant.

Ici que des motifs géométriques, qui signifient le lien entre le monde spirituel et le monde matériel

Nous retrouvons aussi 4 jardins comme les 4 saisons.

A remarquer spécialement les plafonds en bois peint.




La place Jemaa el-Fna.

Scène de théâtre permanente, la place Jemaa-el-Fna a de quoi fasciner, de jour comme de nuit. Quartier le plus vivant de Marrakech, voisine des souks, elle en est le cœur touristique. Toutes les promenades dans la médina débutent et finissent ici. Dès 17 h, l'animation commence et Jemaa-el-Fna devient noire de monde. Charmeurs de serpents, diseuses de bonne aventure, groupes de musique et, le soir, des dizaines de restaurants ambulants assurent le spectacle sous le regard médusé des badauds. Les terrasses des cafés situés autour autour offrent des superbes points de vue sur la place Jemaa-el-Fna, particulièrement au coucher du soleil.

Il faut absolument visiter cette place le soir , pour sa surprenante animation, ce qui n'a malheurement pas été notre cas.

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Au pied de l’Atlas, côté atlantique, on trouve pas mal de verdure. Les nuages en provenance de l’océan étant arrêtés par les hauts sommets.



Un peu plus haut dans la vallée, des villages typiques à flan de montagne.

Le village de Ait Ben Ammar 


Entre Marrakech et Ouarzazate, cette route vertigineuse traverse les plus beaux paysages du Haut-Atlas sur près de 200 km. La nature et les couleurs du paysage changent tout au long du trajet, la région de Tizi n’Tichka offre aux promeneurs une richesse naturelle très surprenante, et de nombreuses possibilités de randonnées.

Serpentant au fil des virages, la route s’élève-au dessus des plaines pour atteindre son point culminant, le col de Tizi N’Tichka « Le col des pâturages » (2260 m) véritable frontière naturelle entre les provinces de Marrakech et de Ouarzazate . Le point de vue et le dénivelé sont très impressionnants .


Quelques dizaines de kilomètres après le passage du col Tizi N’Tichka, une bifurcation à gauche invite les plus téméraires des voyageurs à emprunter la route vers Telouet. Bien que le trajet soit plus long pour arriver à Ouarzazate, ce chemin qui traverse la vallée Ounila promet un voyage surprenant parsemé de villages ocres qui se fondent dans les montagnes, de vallées et de vergers en terrasse, de ksour troglodytiques et de kasbahs à l’abandon.



Un arrêt à la Kasbah de Telouet, un ancien palais du dernier seigneur de l’Atlas, fief de la tribu des Glaoua du XVIIe siècle, est un must ! Elle est située à 1650 m d’altitude. Ancienne capitale du pays Glaoua, dont il reste les ruines de la kasbah. Palais des Glaoui de style Andalousi, qui furent les seigneurs de l’Atlas et Pachas de Marrakech jusqu’à l’indépendance du Maroc. Dar Glaoui, fut construite sur une ancienne Kasbah du XVIIIe siècle, pour contrôler le passage des caravanes qui traversent depuis l’Afrique noire par la vallée du Drâa jusqu’à Marrakech. Malgré le fait que la Kasbah de Telouet semble à première vue tomber en ruine, l’intérieur témoigne encore du règne de la famille Glaoui, avec des salons de stuc, des murs en zellige, des ornements de marbre et de faïence, de longs corridors, et des plafonds en cèdre superbement bien conservés. Nous sommes éblouis par ce joyau architectural perdu au milieu de nulle part. Berbères et juifs cohabitaient sur ces terres, les premiers vivant de l’agriculture et de l’élevage, les seconds de l’exploitation des riches ressources en sel et de la distillation du Mahia, une eau de vie à base de dattes ou de figues.

Leur confrontation avec le sultan fit qu’ils furent dépouillés de leurs possessions et que le palais fut abandonné en 1956. Il se trouve en ruine bien que plusieurs salles furent modernisées en 1950 et peuvent être visitées.

En bas ,au centre, des décorations que l’on trouve uniquement ici

La kasbah est fortifié et est réservé au seigneur. Les paysans qui travaillait pour lui vivaient autour


Cimetière. Les tombes sont marquées de deux pierres, l'une au pied l'autre à la tête, la tête vers la Mecque. Les corps sont mis directement en terre sans cercueil enveloppés dans un draps blancs recouvert par des pierres plates. Toutes les tombes sont anonymes.



Véritable symbole de l’architecture du sud du Maroc, le ksar Ait-Ben-Haddou est un ensemble de bâtiments de terre entourés de murailles et de tours de garde, le tout à côté d’une petite rivière. Les maisons se regroupent à l'intérieur de ses murs défensifs renforcés par des tours d'angle. Les plus anciennes constructions dateraient du XVIIe siècle. Les experts s’accordent à dire qu’il s’agit d’habitats traditionnels de l’époque pré-saharienne. Il est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987. Pas moins de 77 films on étés tournés là, ceci ayant dénaturé sensiblement le site.


Il y avait une kasbah environ tout les 50 km pour assurer le passage des caravanes.

le ksar Ait-Ben-Haddou 

Repas au jardin de ouazazate à Ouarzazate.

Nous repasserons à Ouarzazate plus tard dans le voyage

Après le déjeuner , passage par la vallée du Drâa. Au niveau de Tizi-n-Tinififft, après le passage d'un col , la route passe à proximité de superbes canyons totalement minéraux creusés dans l'anti atlas. C'est là qu'à été tourné l'excellent film "Babel"



Né dans l'Atlas, le Drâa se fraye un chemin entre les montagnes avant d'arroser une oasis sur près de 200 km entre Agdz et Mahmid. Ensuite, il se perd dans les sables. Une route goudronnée de 164 km jusqu'à Zagora longe cet oued dans une vallée bordée de palmeraies, de champs et de superbes ksours bâtis en pisé. La Vallée du Drâa est composée d'oasis (grâce aux nombreuses rivières souterraines provenant du massif de l'Atlas), de palmeraies verdoyantes, de plateaux arides et caillouteux et de dunes de sable (certaines dunes pouvant même atteindre 300 m d'altitude). Les conditions de vie y sont difficiles, le soleil y brille une grande partie de l'année mais l'amplitude thermique entre le jour et la nuit est très importante. Peu fréquenté et encore authentique, la Vallée du Drâa est le lieu idéal pour découvrir le désert. La palmeraie de la Vallée du Drâa s'étant sur 12 km de long sur 1.5 km de large


Un petit peu plus loin le Drâa se fraye un chemin dans l'anti atlas.


Une des nombreuses palmeraie et Kasbha le long de la vallée du Drâa

Les habitants de ces lieux , profitent de l'ombre des palmiers pour faire des cultures maraîchères dessous. Ils creusent de façon ancestrale des petits canaux dans lequel ils font circuler l'eau de l'oasis pour irriguer leurs plantations. La Kasbha que l'on trouve là est une propriété privée reconvertie en hôtel typique, il s'agit de la Kasbah Oulad Othmane.


Un petit arrêt au ksar de Tissergate. Tissergate est un petit village constitué d’anciennes kasbahs aux murs de pisé , parcouru de ruelles étroites et couvertes afin de préserver les passants des assauts du soleil. Il offre un arrière plan d'un vert incroyable, une palmeraie à perte de vue.

Nous arrivons à notre étape, à Zagora, après 370 km pour un bon repos. La ville nouvelle de Zagora date du protectorat français dont elle était un des centres administratifs. Toutefois, l'oasis était habitée depuis bien plus longtemps, puisque c'est de là qu'est partie l'expédition des Saadiens vers Tombouctou en 1591. Un panneau, au centre de la ville, indique Tombouctou 52 jours alors qu'il en a fallu 135 à l'armée saadienne pour y parvenir.

Zagora est dominée par le djebel Zagora, et possède une vaste palmeraie. Elle est le point de départ de nombreuses randonnées dans la région.

Nuit à l'hôtel Palais Asma

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De bon matin nous voici partis sur la N 12 pendant un peu moins de 30 km pour prendre sur la droite une piste en direction de Oumjrane. Nous profitons d'être dans ces régions désertiques pour parler d'un produit essentiel du Maroc , le pain de sucre. Le pain de sucre, fabriqué à partir de la canne à sucre cultivée dans les régions de Souss et de Chichaoua, fit son apparition au 12ème siècle, l'activité sucrière est un vecteur de dynamisation de l'économie régionale. En effet, 18.000 hectares sont semés de betteraves par an ; 1 200 000 tonnes de betteraves produites annuellement et 7 000 emplois agricoles permanents et 300 emplois industriels, ce qui équivaut à 2 millions de journées de travail par an. Le pain de sucre est un produit de consommation courante, adopté depuis fort longtemps, et tout à fait intégré dans les us et coutumes des Marocains. Actuellement, il est encore et surtout consommé dans le Maroc profond, dans les campagnes. C’est le présent traditionnel qu’on offre à l’occasion des différentes cérémonies familiales comme les mariages, le retour du pèlerinage ou les baptêmes. Commercialisé avec un poids standard de deux kilos, le pain de sucre est emballé dans un papier bleu spécifique. Sa forme conique est elle-même suffisamment originale pour que le «kaleb soukar» soit reconnaissable de loin et à première vue. Une forme qui n’a presque pas changé depuis plus de 60 ans.

Un peu avant Oumjrane, nos chauffeurs nous font découvrir la culture de la pastèque en plein désert. En fait un puits à été creusé dans la plaine et l'eau est distribuée grâce à un château d'eau

Notre piste continue au milieu du désert, à tel point que notre chauffeur peu lâcher le volant et se retourner pour discuter avec nous sans aucun danger. Seuls quelques espèces d’acacia sont par ci par là. Ici c'est le règne des serpents, entre autre du cobra noir.

Les puits d'eau servent de ralliement pour les animaux d'élevage ( chèvres, chameaux) le matin lors de la distribution de l'eau. L'éleveur retrouve ainsi tout son troupeau. Il peut s'assurer de leur santé ou les amener vers un autre point d'eau entouré d'un meilleur pâturage. Ils sont réalisés par le gouvernement.

Nous sommes ici tout proche de la frontière avec l'Algerie . Du trafic se fait, la nuit, des caravanes d’ânes seuls, ils connaissent parfaitement le chemin, transportent des bidons d’essence remplis à ras bord. Ils se frayent un chemin à travers les tranchées, creusées par les autorités algériennes pour ralentir le flux des contrebandiers, et reviennent du Maroc délestés de leur marchandise.

Par contre pour protéger la race locale des dromadaires il est formellement interdit d'en importer d'autres régions.

En plein milieu du désert un éleveur de chèvre à décidé de transformer sa ferme en gîte. Il est certain que si vous cherchez un endroit reculé pour passer une nuit dans le désert, vous pouvez vous arrêter ici. Les voisins ne vous dérangeront pas.

Après un court repos à l'ombre, nous faisons un peu plus loin, un arrêt pour escalader notre première dune de sable.

Vers 11h30, pour nous rafraîchir, un petit bain dans une piscine au milieu du désert au Riad les Jardins de Tafraoute

Nous avons ensuite très bien déjeuné. Le repas était excellent, dans un cadre simple mais très agréable. Je recommande très chaudement cet endroit calme.

Sur la "piste du Dakar"ou la piste dite interdite. Pour aller sur cette piste il faut avoir un chauffeur connaissant bien le désert ou un bon GPS et ne pas s'aventurer qu'avec une seule voiture.

Encore du sable et des cailloux

Enfin arrivée aux dunes de Merzouga. Nous prenons possession de notre bivouac et nous allons essayer d'admirer le coucher du soleil à dos de dromadaire.

Après le repas, spectacle de chants et danse interprété par une troupe de descendant d'esclaves Maliens, introduits au Maroc, comme main d'oeuvre. Leurs instruments symbolisent les menottes qu'ils portaient, et leur chant monotone cris leur soif de liberté.


Une très belle journée très dépaysante, mais fatigante, après 300 km de piste dans le désert avec une bonne chaleur.

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Nous laissons les dunes pour nous rendre à Ouarzazate en passant par Erfoud et Tinghir

Un premier arrêt pour voir des fossiles dans la nature.

Orthoceras à gauche et au centre Goniatites à droite

Visite dune petite unité qui prépare les fossiles pour la vente. Découpe de la pierre autour pour les mettre en valeur, puis polissage. Les Orthoceras sont des mollusques céphalopodes, ayant vécus dans les mers de l’ère Primaire, leur coquilles allongées ne font pas penser au premier abord à un céphalopode classique. Enroulé comme les ammonites, le nautiles ou Goniatites, sont bien les cousins de ces derniers. Dans certains gisements comme au Maroc, leur taille peut atteindre plus de 2 mètres. Comme tous les Céphalopodes il s’agissait probablement de prédateurs de crustacés, voir de petits poissons.

Erfoud est aussi connue pour ses grosses dattes, que l'on fourre d'amende. C'est le berceau de la Dynastie des Alaouites.

 Les fossiles sont polis avant leur vente

La route longe de drôles de trous dans la terre. Il s'agit en fait d'une série de trous en ligne sur trois rangées. Il s'agit de trois galeries creusées, au 16è siècle dans la terre à environs 4 à 5 mètres de profondeur, pour amener l'eau captée dans les nappes phréatique du haut atlas, tout proche, de façons à irriguer les palmeraies en aval. Ces trous, distants de 5 m, permettais aux ouvriers de respirer et de sortir le soir. trois tribus creusaient chacune leur canal. Aujourd'hui le niveau des nappes ayant baissé , ces canaux ne servent plus, car ils sont à sec.

Nous nous arrêtons faire nos courses dans un marché de village

Après un passage à Tinghir, nous prenons la direction des gorges du Todghra

La vaste palmeraie, alimentée par la rivière Todghra, grâce à d’ingénieux systèmes d’irrigation, appelées siguias (ou targat en berbère). On y cultive notamment des pommiers, grenadiers, abricotiers, amandiers, oliviers, dattiers, céréales, fougères et menthes traditionnelles marocaines. Malgré les fréquentes inondations, l’oued fait la richesse des agriculteurs et des villages alentours. Les orages peuvent être ici très violents.

La palmeraie et Douar Ait Boujane  à gauche

Les gorges de Todghra, dans leur partie la plus spectaculaires ne font qu'une dizaine de mètres, alors que les falaises les entourant ont un a-pic de 300 m ne laissant apparaître qu'une bande étroite de ciel. La source passe pour guérir les femmes stériles, selon la tradition. Elles sont un lieu privilégié pour faire de l'escalade et des randonnées. Cet aussi un endroit très prisé pour sa fraîcheur.

En bas à droite la source 


Nomades venus chercher de l'eau dans les gorges de Todghra 

Déjeuné de brochettes au café restaurant "El Baraka" à Tinghir

Visite d'une fabrique de tapis. Tapis fabriqués par les tribus Berbère, Touareg, et Bédouin

Vallée du Dades de Tinghir à Ouarzazate. Cette route regorge les kasbahs avec ses murs en adobe, véritables citadelles ou villes fortifiées, qui servaient autrefois dans l’antiquité pour protéger la population contre les attaques belliqueuses des tribus sahariennes.

La plupart sont en ruines, certaines sont encore habitées par des familles à faible revenu et d’autres sont complètement restaurées comme des hôtels ou des restaurants pour le tourisme. Après la pacification du territoire par les français, un certain nombre de camps militaires ont été créés et se sont développés au fil du temps jusqu’à devenir de nos jours des villes.

Ces vallées englobent dans les oasis du sud marocain, un patrimoine de l’humanité, la présence importante de gisements géologiques et minéraux avec une grande richesse humaine. En moyenne ici, les familles comptent 4 ou 5 enfants, contre 2 en ville.

Dans la Vallée du Dadès, c’est aux mois d’avril et mai, tôt le matin, que les femmes cueillent les boutons et les pétales des roses, alourdis par la rosée, gonflés des senteurs qu’ils exhaleront pendant le jour. Les fleurs doivent être cueillies avant qu’il ne fasse chaud car la fraîcheur de la nuit et la rosée du matin intensifient leur parfum. Au fur et à mesure de la cueillette, les femmes déposent les fleurs dans les pans retournés de leur tablier. Vers 9h, le soleil est déjà haut dans le ciel. Les femmes arrêtent la cueillette et remontent la récolte jusqu’à la ferme dans de grands draps portés sur le dos. Hélas nous passons au mois de juin, beaucoup trop tard pour voir ce spectacle.

Arrivée à Ouarzazate à l hôtel Kenzi Arzghor pour la nuit.

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Ce matin nous commençons par la vue sur la kasbah Taourir de Ouarzazate. La Kasbah de Taourirt à Ouarzazate au Maroc est une des plus belles constructions architecturales de la ville. Cette Kasbah aurait été fondée dès le 17ème siècle avant d’être remaniée par la tribu des Glaoui en 1882, les Seigneurs de l’Atlas.

Il se raconte que le pacha de l'époque au17ème siècle , aurait conquis une grande partie du sud marocain , grâce au cadeau d'un canon que lui aurait fait le roi, après lui avoir porté secours et hospitalité alors que celui-ci était en détresse dans les montagnes.

Cette construction berbère impressionne les visiteurs par sa masse énorme et les détails de son ornementation pittoresque. Elle ressemble à un grand château de sable dans le désert. La Kasbah de Taourirt servit de palais au Pacha de Marrakech, Thami el Glaoui, qui s’était rebellé contre le roi Mohammed V quand le Maroc était sous protectorat français.

Taourirt est le nom du village où a été bâtie la Kasbah. Ce village fondé au 12ème siècle possède toujours une médina que l’on peut visiter. La Kasbah de Taourirt forme, contrairement à celle d’Aït-Benhaddou, une sorte de village fortifié avec ses ruelles et ses demeures au milieu du village lui-même.


Si Ouarzazate est connue pour la Kasbah de Taourirt et la Kasbah d’Aït Benhaddou, toutes deux inscrites au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, cette ville a été rendue célèbre pour ses studios de cinéma dans le désert comme les Studios Atlas qui ont trouvé à cet endroit les paysages idéaux pour le tournage de certains films.

Le musé du cinéma 

En quittant Ouarzazate, nous reprenons une piste pour rejoindre l’oasis de Fint. Fint qui signifie « oasis cachée » en berbère, est enclavée au seuil de l’Anti-Atlas à 12 kilomètres d’Ouarzazate.C’est un ensemble de 4 petits villages en bordure d’une étroite et charmante palmeraie verdoyante qui s’étire le long de l’oued Fint sur quelques km. Elle est d’autant plus mise en valeur et couleur par son contraste saisissant avec les roches noires volcaniques des montagnes la surplombant.

En arrivant, l’oasis apparaît en contrebas. L’oasis de Fint bénéficie d’un microclimat particulier entretenu par un système d’irrigation (séguias) à ciel ouvert. Elle est organisée autour d’une juste répartition de l’eau d’irrigation et des terres cultivables.

Fint, étalée en paliers, abrite aussi bien des arbres fruitiers, orangers, citronniers, que des amandiers, des palmiers dattiers et des lauriers-roses.

Les cultures maraîchères y sont en nombre. Plusieurs espèces d’oiseaux y nichent au cours de l’année et mêlent leurs chants; merles, corbeaux, faucons pèlerins, hirondelles, moineaux. Un charme étonnant et un calme particulier en font une étape surprenante au seuil de l’Anti-Atlas.

Les habitants vivent d'un peu d'élevage et de cultures , mais se sont surtout les enfants qui travaillent en ville qui ramènent l'argent. Le tourisme est aussi présent, mais l'oasis à perdu de son attrait à cause de la désertification et des inondations qui ont emporté beaucoup de palmiers.

Tout le long de la piste qui nous mène à Taznakhte ( Tazenakth), nous traversons des zones désertiques et des petits villages isolés

à droite le village de Ighels 

autres sites

à droite le village de Tisslit 

Un petit arrêt à Taznakhte, pour permettre à nos chauffeurs de nettoyer les filtres des 4x4 avant de poursuivre notre route. Taznakhte est une ville nouvelle construite à partir d'un ancien village.Cette région est réputée pour ses tapis berbères. Ils sont tissés artisanalement, par des femmes chez elles et ensuite vendus sous forme de coopératives. Le tissage des tapis est un apprentissage qui se transmettait de génération en génération. La mère et toutes les autres femmes membres de la famille détenaient ce savoir et devaient l’apprendre à leurs filles. La conservation des tapis s’est longuement faite en s’appuyant sur le legs de ce savoir. L’habileté dans le tissage est même l’un des critères qui mettaient en valeur les talents d’une nouvelle épouse au niveau de la région.

Paysages entre Taznakhte et Ighri

Culture du Safran. le safran est cueilli au mois d'octobre à 5 heures du matin à l'ouverture de la fleur. On ne récolte que le pistil. Il est cultivé essentiellement au Maroc dans la région de Tinfat.




Déjeuné à Taliouine

Dans cette région on aperçois des forêts d'Arganiers, dont on récolte le fruit pour fabriquer l'huile d'Argan exporté essentiellement en France et aux Etats Unis. La cueillette se fait aujourd’hui à la main . Les forêts d'arganiers appartiennent aux eaux et forêts et chacun est libre de cueillir les fruits. Il n'y a pas de culture d'arganiers, seul un reboisement permet une augmentation de la production. Cette région est également riche en agriculture. Pastèques et agrumes y sont cultivés, souvent même sous serres pour une production de fruits toute l'année. l'agriculture au Maroc est exonérée d'impôt, cela fait partie du programme vert lancé par le gouvernement.


La ville de Taroudannt fut une capitale de la dynastie saadienne. Elle accueille par ailleurs des tombeaux saints pour les Juifs.

La ville de Taroudannt est défendue par 6 km de remparts dans lesquels s'imbriquent 130 tours et 19 bastions d'angle reliés les uns aux autres par un chemin de ronde, ce qui fit de cette ville une citadelle imprenable.

Les remparts permettent le passage par neuf portes voûtées d'architecture mauresque, disposées principalement aux points cardinaux. La muraille compte cinq portes anciennes et de nouvelles ont été bâties récemment pour faciliter la circulation dans la ville.

Le souk artisanal

Situé dans les ruelles de la ville, entre les places Assarag et Talmoklate. 1 000 commerçants y vendent babouches, cuirs, poteries, céramiques, bijoux, tapis, épices, fer forgé, objets artisanaux. Certains commerçants sont installés dans d'anciens caravansérails (composé d'une cour et d'une quarantaine de « chambres » louées aux marchands de passage 3 dhs/mois jusqu'aux années 1960).


Le souk berbère (Jnane Jamaa)

L'entrée se fait par la place Talmoklate. Ce souk est le plus fréquenté par les Marocains. On y trouve denrées alimentaires, tissus, vaisselle, jouets, tapis, luminaires, etc. Il est ouvert de 10 à 21 heures, avec une fermeture entre 13 et 15 heures, tous les jours de la semaine. Il est plus calme le vendredi.

Dans la médina on trouve des portes semi enterrés et il faut descendre quelques marches pour entrer. Cela est du au fait que plutôt que d'aller chercher la terre au loin pour construire, on creusait sur place pour la récupérer (photo en bas à droite)


Nous arrivons enfin à Agadir, ou nous montons de suite à la vue panoramique d'Agadir Oufela. De là, vue sur toute la ville et sur la baie

Ravagée par un tremblement de terre en 1960, la ville a été entièrement reconstruite selon les normes parasismiques obligatoires. Elle compte 500 000 habitants.

Avec ses boulevards bordés de palmiers et ses bars sur le front de mer, Agadir, 1ère station balnéaire du Maroc, possède une atmosphère décidément très occidentale. Son climat exceptionnel, plus de 300 jours de soleil par an, et sa longue plage de 10 km, plus abritée que de nombreuses plages de la côte atlantique.

Agadir est le premier port de pêche à la sardine du Maroc avec 2 millions de tonne par an.

Après notre installation à l'hôtel Omega et le repas du soir, petite promenade le long de la plage

Retour à l'hôtel pour une bonne nuit après 380 km de voiture.

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Pour quitter Agadir nous prenons la route côtière pour rejoindre Essaouira

Nous trouvons un troupeau de chèvres en train de déguster des fruits sur les arganiers.

Visite d'une unité de production d'huile d'argan traditionnelle. La coopérative Marjana.

Les bienfaits de l’huile d’argan se sont répandus dans le monde entier à la fin des années 1990. Avant cela, la précieuse huile était pratiquement indisponible du fait du caractère strictement familial de son élaboration et de sa consommation.

C’est alors qu’ont germé les premières coopératives solidaires de production dans la région d’Essaouira permettant de donner du travail et des revenus à des femmes veuves ou divorcées de la région, car d’usage les femmes mariées restent à la maison.

Ces femmes veuves ou divorcées étaient les plus pauvres parmi les pauvres et n’ayant pas de mari étaient souvent obligées d’émigrer vers les grandes villes, où au mieux elles se louaient comme domestiques ou subsistaient de petits boulots.

Avec le succès de l’huile d’argan, elles sont restées sur place et ont formé des coopératives solidaires de production et de commercialisation de l’huile d’argan. Cela leur assure un apport financier d’importance.

Ces structures coopératives solidaires fonctionnent sous forme d'associations comprenant une présidente, une trésorière et une secrétaire élues par vote de chacune des membres associées.

Ces structures d’insertion solidaire des femmes du Sud-Marocain sont soutenues par le gouvernement car, outre leur fonction d’économie solidaire, elles assurent des actions de promotion de la femme dans des sociétés traditionnelles.

En particulier, les femmes des coopératives solidaires d’huile d’argan reçoivent aujourd'hui des cours d’alphabétisation pour leur apprendre à lire et écrire.

L’élaboration d’un seul litre de ce véritable trésor de vitalité, de beauté et de santé exige 8 h de travail assidu.

Les fruits de l’arganier apparaissent après les pluies d’automne. Ils mûrissent au Printemps et tombent au sol en Juin et Juillet, au début de l’été. Ils sont laissés sous les arganiers pour sécher.

Les parcelles d’arganiers sont clôturées pour éviter que les chèvres ne viennent les manger.

En Août, les fruits sont dépulpés pour séparer les noyaux. Ceux-ci sont alors concassés à l’aide de pierres de granit pour en extraire les amandes, appelées amandons.

Il faut ensuite moudre ces amandons. Pour la fabrication de l’ huile d’argan alimentaire, ces amandons auront au préalable été grillés et torréfiés dans un plat en terre posé sur la braise tandis que pour l’élaboration de l'huile d'argan médicinale et cosmétique, les amandons n’auront subi aucun traitement de torréfaction.

Une pâte apparaît. Il faut la pétrir et la malaxer en ajoutant de l’eau pour que la précieuse huile apparaîsse, surnageant au-dessus du liquide. L’huile d’argan est enfin décantée et filtrée.

Essaouira, charmant port et station balnéaire animée donnant sur l'océan Atlantique, est un véritable dédale de rues à l'architecture de style portugais, berbère et français. Envoûtante Essaouira est entourée de fortifications. Sa médina toute blanche est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Très différente de la trépidante Marrakech, sa voisine Essaouira attire des artistes du monde entier qui s’y installent pour humer l’atmosphère magique de l’ancienne Mogador. Avec une température presque toujours de 25°C, Essaouira est très prisée durant l'été.

Au large, il y a plusieurs îles de Mogador et elles sont toutes aujourd’hui fermées au public, et les bateaux ne peuvent y accoster que sur autorisation des autorités. Ceci dans le but de protéger son histoire et ses locaux.

De nombreux oiseaux tels que le goéland cendré, le cormoran, la mouette, le martinet pâle, le faucon Eléonore, le pigeon biset ou la fauvette prennent aujourd’hui possession des lieux, ce qui ne déplaît pas aux admirateurs de la nature. On peut d’ailleurs voir ces oiseaux aux longs becs sur les côtes « Jarf Fir’aoun » ou « la pointe du Pharaon », c’est-à-dire sur la partie Nord-Ouest de l’île.

Les Phéniciens et les romains ont occupés ces îles et y ont confectionné la couleur pourpre avec des mollusques . Il s'agit de la teinture de Murex.

Les Iles Mogador 

Après le repas pris dans la médina c'est le retour à Marrakech

Le soir nous assistons à la fantasia chez Ali. Nous avons étés un peu déçus par le spectacle de cette fantasia.

Retour à l'hôtel Sango. Nous avons roulé pendant 340 km.

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Retour à l'aéroport pour prendre le vol pour Toulouse avec escale à Casablanca.

En haut Marrakech et en bas Casablanca 

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