Voyage au cœur de l'Autriche en camping
Du 1 au 21 septembre 2016
3 semaines
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553 viale riviera Ligure

Trajet de Leguevin a Pietra Ligure

Jeudi 1 Septembre (Jour 1)

Aujourd'hui nous sommes partis de Léguevin, vers 6h30, sous un beau ciel bleu pour commencer notre voyage en Autriche. Après presque dix heures de route sans problème, dont deux arrêts, nous arrivons à Pietra Ligure au camping Pian del Boschi. Accueil convenable et camping agréable, vers 17h30. Une petite heure pour nous installer sommairement et nous sommes prêts pour l'apéritif.

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Vendredi 2 Septembre (Jour 2)

Départ à 10 h de Pietra Ligure pour Amlach en Autriche. Nous prenons l'autoroute. La route se passait sans problème jusqu'à que nous dépassions tranquillement une voiture de police. Là tout se complique. On se fait arrêter et les policiers nous annoncent que lorsqu'on tracte une remorque il est interdit de doubler, même les camions. De plus la vitesse est limitée à 80 km/h, même sur autoroute. En plus en Italie il faut rouler sur autoroute avec les feux de croisement. Bilan amande de 60 euros. Nous repartons en observant ces règles, et nous nous apercevons rapidement que celles-ci créent une file interminable de camions dans laquelle s'incruste pas mal de voitures tractant des remorques, le tout derrière des camions qui roulent à 70 km/h. Il nous faudra 2 heures et demie pour faire les 120 derniers kilomètres.

Enfin ! En approchant du camping Dolomiten Almacher nous commençons à apercevoir quelques beaux sommets.

Nous sommes assez bien accueillis et le camping est magnifique. Nous nous installons et dégustons notre première bière autrichienne à 21 heures.

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Samedi 3 Septembre (Jour 3)

Aujourd’hui visite de Lienz. A l’ombre des Dolomites, aux versants couturés de ravins et débités en nombreuses facettes, Lienz déborde d’animations en été. En hiver, c’est également une station de sports d’hiver et de détente, de taille modeste, mais réputée pour l’ensoleillement permanent de ces massifs. Chef -lieu du Tyrol oriental, elle est située à 40 km de la frontière italienne .On commence la visite par la Hautplatz. L’été, la place principale, avec ses palmiers, ses fleurs et ses terrasses de cafés, vraiment un petit air méridional. L’hôtel de ville, occupe le Liebburg bâti par les comtes von Wolkenstein au début du 17ième s, se distingue par ces deux tours rondes.

 L'Hôtel de ville

La place s’achève à l’est par l’église St-Antoine, charmante construction baroque de 1660 qui sert aujourd’hui à une communauté religieuse orthodoxe établie à Lienz.

 l’église St-Antoine

Nous faisons demi-tour, retraversons la Hautplatz, puis la Johannes Platz, prenons la Muchargasse et arrivons à la Neuerplatz ou se trouve l’église des Franciscains. Une seule nef romane, mais chœur gothique. Vestiges de fresques du 15 ième siècle, qui devaient recouvrir la majeure partie de la nef à l’origine. Piéta polychrome et grand christ en croix.

l’église des Franciscains 

On sort par le cloître du monastère, disposé autour d’une courette fleurie. Tout au long, des panneaux en arc retracent la vie des Carmélites, l’ordre qui créa le couvent au 14 ieme siècle (c’est Joseph II qui au 18 ieme siècle donnera l’ensemble aux Franciscains).

l’église des Franciscains - Le cloître 

De l’autre côté de l’Isel, nous allons visiter l’église St André. Construite au 15ième siècle sur les restes d’une église romaine, c’est désormais l’église paroissiale. Avant d’y entrer on trouve un curieux cimetière avec des fresques derrière chaque tombe.

cimetière avec des fresques derrière chaque tombe. 

Détruit par un incendie au 18ième siècle, cet édifice gothique à l’origine fut gentiment baroquisé. Dans lechœur, plafond abondamment stuqué et christ en gloire du 18ième siècle. Monumental retable sur colonnes de marbre rouge.Tabernacle richement décoré. A droite, fresques de 1454. Dans la crypte, belle piéta du15ième siècle. Statues de la Vierge en marbre rouge sculté. L’orgue, réalisé en 1618 par le maître de Passau Andreas Putz, est l’un des plus anciens d’Autriche. Son décor Renaissance provient d’un atelier de Brixen et a été presque entièrement préservé.

L' Eglise Saint André  

Nous passons le Pfarr-brucke et arrivons à un ancien atelier de ferronnerie.

ancien atelier de ferronnerie 

Puis nous prenons la Schlossgasse qui nous conduit au château de Bruck. Ancien siège du gouvernement des c omtes de Grorz (actuellement Gorizia), le château de Bruck, abrite aujourd’hui le musée du Tyrol oriental. L’importante galerie Albin Egger-Lienz offre une vue d’ensemble de l’œuvre de ce peintre (1868-1926) enterré dans la chapelle de St-André. Nous n’avons pas pu visiter le musée celui-ci étant fermé, Nous nous sommes contentés de visiter lune partie de la charpente du château ou vivent une colonie de chauves-souris.

le château de Bruck 

Retour au camping vers 20 heures. Encore une journée bien remplie et préparation de la randonnée de demain. Il fait très beau même si les nuits sont fraîches.

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Dimanche 4 Septembre (Jour 4)

Debout à 7 heures pour être prêts à prendre la télécabine pour monter à 1820 m, dans le massif du Zettersfeld, pour faire ma randonnée. D'abord un sommet a 2350m puis si j'ai la forme un sommet a 2680m. Mon épouse passera la journée en haut des télécabines avec un bon bouquin et les Dolomites comme décors. Nous arrivons avec la télécabine dans un paradis de la randonnée et du VTT . La région est un véritable sanctuaire pour les amoureux de sports de pleine nature avec 2500km de randonnées pédestres balisées et 560 km de parcours VTT . Finalement j'ai fait un sommet à 2680m (Alkuzer Scharte) ou j'étais seul.

Juste arrivé au point de départ, le temps de prendre une bière et l'orage arrive. Nous sommes obligés d'attendre 3/4 d'heure que l'orage passe pour pouvoir redescendre sans problème, avec la télécabine. Pas de problèmes au campement on va pouvoir prendre l'apéritif tranquille.

Alkuzer Scharte 2680m
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Keutschach am See

Keutschach See

Lundi 5 Septembre (Jour 5)

Aujourd’hui nous changeons de camping. Nous allons de Almach à Keutschach See. Il nous faudra deux heures de route à travers nue campagne très verdoyante. Arrivée vers 12h30 au camping Bruckler Nord, nous sommes installés et à 13h30, nous déjeunions.

A 14h30 nous prenons la route (1 heure) de Gurk, voir la cathédrale romane, une des plus belle d’Autriche.Deux clochers à bulbe baroques. Construite en l’an 1140, mais baroquisée au 17ième siècle. Sous le porche d’entrée de style roman, fresques gothiques originales. A l’intérieur, superbe maître-autel de Hönel (1632), entièrement en or, comprenant 72 statues grandeur nature. A gauche fresque (13ième) monumentale représentant saint Christophe. A droite, fresque gothique des 24 vieillards de l’Apocalypse. Crypte romane(1174) aux 100 colonnes, avec quelques fresques Renaissance. Véritable forêt de colonnes créant un effet mystérieux propre au génie roman, contenant le sarcophage de sainte Emma, mère de la Carinthie.

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Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons visiter Friesach, le plus vieux village médiéval de Carinthie. La première mention du village date de 860. Dominé par quatre forteresses à demi tombées en ruine, Friesach a conservé ses remparts et ses douves. C’est impressionnant dispositif défensif s’explique par le rôle qu’a joué la ville au cours de l’histoire. Possession des archevêques de Salzbourg de 860 à1803 Friesach surveillait trouée qui, entre la vallée de la Mur et Klagenfurt constituait un passage clé de la route de Vienne à Venise. Sur la Grand-Place bordée de belles demeures se dresse la fontaine municipale. Cet ouvrage sculpté en 1563 par des artistes italiens, ornait initialement la cour du château de Keutschach, et fut transférée à Friesach en 1802 . La frise du bassin octogonal présente des tableaux empruntés à la mythologie grecque, les vasques supérieures étant portées par des atlantes et des amours. Le couronnement, un bronze datant de 1520 est attribué au sculpteur de Nuremberg Peter Vischer le jeune ou à son frère Hans. Des 11 tours de défense érigées à l’origine il n’en reste plus que trois. Le couvent de Friesach (cloitre et église St Nikolaus von Myra) fut en 1217, le premier établissement de l’ordre dominicain en pays de langue allemande. Eglise la plus vaste de Carinthie, cette basilique, dont la nef à trois travées est portée par des arcades, affiche une grande simplicité conformément aux règles en vigueur chez les ordres mendiants.

Retour au camping vers 20 heures. Encore une journée bien remplie.

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Mardi 6 Septembre (Jour 6)

Vu qu'il a plu une bonne partie de la nuit et qu'il pleut encore ce matin, nous avons fait la grasse matinée. Nous nous sommes leves à 8 heures moins le quart. Après le petit déjeuné, nous nous préparons pour aller visiter Klagenfurt, Capitale de la Carinthie. Cette ville est au bord du lac Worthersee, riviera autrichienne. Autant dire que Klagenfurt est une ville bourgeoise. Après avoir stationné notre voiture au parking Waaggasse, nous commençons notre visite par la Alter Platz.

Elle fut longtemps le centre de la ville médiévale. Cette Vieille place recèle un vague air méridional avec ses palmiers. La colonne de la Trinité de 1689, érigée après que la ville eut été épargnée de la peste. Les principales religions y sont représentées par un globe, un croissant de lune et une double croix faisant référence à la victoire de Vienne contre les Ottomans en 1683. Sur cette place

on trouve également l’ancien Rathaus, avec horloge, fresque et cours à arcades, le palais Goês du 18 ième siècle avec son portail baroque et balcon en fer forgé, ainsi que la maison de l’oie, la plus ancienne de la ville (1489). Nous continuons notre visite par le Landhaus, important édifice qui témoigne de la puissance des états de Carinthie, qui y avaient leur siège. Cette construction, qui autrefois abritait également

l’arsenal, sert aujourd’hui aux services et aux assemblées du parlement régional. Après la pause déjeuné, nous continuons notre parcours par l’église paroissiale St.Egyd qui fut construite en 1692, les clochers à

bulbe au début du 18 ième siècle et la facade néobaroque date de 1893 ; l’intérieur, vaste et très décoré, est somptueusement meublé, Les peintures de la voute en berceau ont été réalisées par Joseph Môlck, celle du chœur par Joseph Fromiller. Des pierres tombales, dont les plus anciennes ont 4 siècles, témoignent de l’importance de l’église. Dans la chapelle d’hiver, nous remarquons des peintures à l’huile ayant pour thème l’Apocalypse, réalisées par l’artiste autrichien Ernst Fuchs. La chaire baroque aux dorés rutilants est considérée comme l’une des plus belles de Carinthie. Nous nous dirigeons ensuite vers la Nuer Platz. Cette grande place rectangulaire est le centre de la ville. La fontaine du Dragon est l’emblème

de Klagenfurt. Ce monstre immense fut réalisé par les frêres Ulrich et Andréas Vogelsang entre 1582 et 1593, à partir d’un bloc de chloritoschiste. L’auge de la fontaine fut ajoutée en 1624 et l’Hercule en 1636. Le monument à Marie-Thérèse fut érigé en 1765.Chacune des maisons possède sa propre histoire. Le palais Porcia (aujourd’hui un hôtel) dont la construction d’origine remontait à la seconde moitié du 18ième siècle, est en vérité une reconstruction de qualité .

Puis nous allons visiter la Cathédrale (Dom). Elle fut construite en 1578 par les Etats provinciaux

luthériens, comme temple protestant, mais attribuée en 1604, pendant la contre réforme, aux jésuites qui l’on baroquisée. Ils procédèrent à de nombreuses modifications, ils agrandirent surtout le chœur et ajoutèrent des chapelles. On doit la réalisation du tableau du maitre-autel, encadré de colonnes, à Daniel Gran, et celle de la somptueuse chaire à l’artiste carinthien Christoph Rudolph.

Un petit tour par la Benediktinerplatz, elle abrite le marché très coloré et fourni en produits locaux. Au centre, la statue du Steinerner, le « pêcheur de pierre », distribue l’eau potable. Bordée au sud par la

petite église Marienkirche du 17 ième siècle. Au nord de la place, deux superbes immeubles aux façades baroque tardif et Art nouveau. Voir le bow-window finement ouvragé aux motifs tressés, et à la petite lanterne en fer forgé, véritable dentelle. Derrière, belle cour à arcades fleurie.

Visite de Maria Worth avec sa petite église toute blanche dressée sur une presqu’ile sur le Wörthersee. Ce lac est une véritable mer intérieure, l'eau est la plus chaude de tous les lacs alpin. Elle atteint 25°. Au

dessus du porche de cette belle église, grande fresque représentant saint Christophe (16 ième s) Le cimetière est typiquement autrichien, avec des tombes décorées de fer forgé. Charmant village, ou tout est fermés en cette saison. Il ne fait pas très chaud (16°).

A part ça tout va bien, il n'y a pas beaucoup de monde. Ici la nuit tombe vite car il n'y a pas de décalage horaire, mais nous sommes bien à l'est part rapport à la France.

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Mercredi 7 Septembre (Jour 7)

Ce matin nous nous levons et le temps n'est pas franchement au beau. Toujours des nuages, mais il semble que cela veuille s'éclaircir. Nous déjeunons et départ pour le village de Maria Saal. Somptueuse église de pèlerinage, monument le plus proche de l’ancienne métropole romaine de Virunum, fut le premier centre de réévangélisation de la Carantanie – tel fut le nom de la Carinthie aux 8e et 9e siècles - après les invasions barbares . C’est ici qu’exerça l’apôtre de la Carinthie, saint Modeste, fondateur de l’église de Saal dans la seconde moitié du 8e siècle. Au centre du village, sur une butte, se dresse la silhouette du double clocher de cet édifice du 15e siècle. Dans l’ancienne enceinte fortifiée, on remarque la sépulture de forme octogonale, bien qu’ayant neuf côtés, à deux étages, reproduction du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Contre le mur sud de l’église, des pierres tombales de l’époque romaine. On remarque particulièrement celle mettant en scène le triomphe de Achille traînant la dépouille d’Hector et le fragment censé représenter un fourgon postal romain mais figurant en fait le passage d’un mort dans l’autre monde. La splendide pierre tombale des Keutschach en marbre rouge illustrant le couronnement de la vierge est une œuvre salzbourgeoise exécutée en 1510 pour le compte de l’archevêque Leonhard von Keutschach, dont le souvenir est surtout préservé dans l’ancien château de Hohensalzburg.

Le porche est coiffé d’un cadran solaire orné du zodiac et dessous, Romulus et Remus tétant la louve.




A l’intérieur, belle unité architecturale dans le registre gothique finissant : fresques florales entre les nervures de la voute, chaque personnage de la généalogie du Christ surgit d’une fleur alpine. Réalisées en 1490, elles ne furent découvertes qu’au début du 20e siècle.

Dans le bas-côté gauche, la chapelle de Saxe, fondée en1451, accueille le tombeau de saint Modeste, monument important pour l’histoire de l’église Sous un autel roman soutenu par six colonnes, se trouve un sarcophage d’enfant romain contenant les ossements du saint. Une dalle funéraire provenant de Virinum couvre le tout.

A gauche du cœur, dans une chapelle, la pièce maitresse de l’église: le retable d’Arndof (1520) figurant le couronnement de la vierge. A droite, au dessus de la sacristie, une fresque (1928) qui fit beaucoup scandale dans la mesure où saint Pierre en train de se noyer ressemble furieusement à Lénine,symbolisant inconsciemment la fin du communisme et du bolchevisme.


On trouve, également à Maria Saal des maisons caractéristiques avec des ouvertures tout le tours en brique rouge et toit a 4 pentes et dont la couverture est réalisée en bardeaux de bois .

Ensuite direction vers un belvédère, à Magdalensberg.

Au sommet du Mont Ste-Madeleine, se dresse une chapelle gothique de pèlerinage dédiée à sainte Hélène et possédant un beau triptyque (1502). De là-haut , nous avons une vue sur toute la Carinthie. C’est le point de départ de beaucoup de randonnées pédestres ( vers Hocosterwitz). Le temps se dégage et le soleil fini par sortir.

En redescendant, nous faisons une halte au site archéologique, le plus grand des Alpes Orientales un amphithéâtre romain. Les fouilles ont mis au jour un village créé au IIe av. J.C. par les Celtes avant que ces derniers n’en soient délogés par les Romains en 50 avant J.C. De l’occupation romaine subsiste un atelier où l’on fondait des lingots d’or, ainsi que quelques mosaïques. A l’époque de la naissance du Christ, cette cité était le centre politique et économique de la région des Alpes Orientales.

Puis nous reprenons la route vers le château fort de Hochosterwitz bourg. C’est l’un des plus beaux château médiéval d’Autriche, Accroché à son éperon rocheux abrupt qui surplombe la vallée sur 360°. Merveille d’architecture militaire, il faut grimper sérieusement pour parvenir au sommet, après avoir traversé les 14 portes de fortification. Assez vertigineux. La porte la plus remarquable est la 7e , dite porte Kervenhüller (1582), qui est la plus imposante. Cette porte cintrée de style Renaissance présente des armoiries de la famille, une tête de lion, surmontée d’un buste du fondateur en commandant des armées. Attesté depuis l’an 860, le château a embrassé les siècles en servant de refuge aux populations locales, notamment lors de la menace de l’Empire Ottoman. En 1541, il fut transmis à la famille Khevenhüller. Devant la menace Turque, Georg Khevenhüller, mit en place des moyens considérables, de 1571 à 1586, pour transformer le château en forteresse. Il fut aussi celui qui décréta que cette forteresse devrait toujours rester en possession de la famille. Bien que ceci ne fut pas toujours facile , la forteresse esttoujours restée dans la famille. Dans une salle du château une importante collection d’armes, nous rappelle que ce château disposait à son apogée d’un important arsenal en mesure d’équiper 700 hommes. Au sommet, dans la cour du château, nous faisons la connaissance du peintre Herdin Radtke créateur du " pompomnisme " qui me dédicacera son livre de technique de base de la peinture à l'huile.

Au retour vers le camping nous nous arrêtons a une foire de dégustation de produits régionaux ou finalement nous mangerons ce soir en goûtant certains de ses produits avant de revenir au camping pour déguster nos desserts.

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Am Katzelbach

Graz

Jeudi 8 Septembre (jour 8)


Debout à 7 heures car aujourd’hui, nous décampons pour aller à Graz. Il fait beau, même s’il y a un peu de brouillard. Nous arrivons à Graz vers 12h15 et à 13h30 nous sommes installés. Cet après-midi nous essayons les transports en commun de Graz, deuxième ville d’Autriche après Vienne. Pour rejoindre la Yakomi plaz en bus pas de problème, mais ensuite nous empruntons la ligne du tram n°1 pour nous conduire au château de Eggenberg. Et bien que celui-ci signale qu’il va à Eggenberg et bien en fait il n’y va pas toujours et nous sommes obligés de reprendre un bus pour y arriver. Enfin une fois sur place, bien sûr il est 17 h et à 17h en Autriche tout ferme. Donc château fermé à notre arrivée, il ne nous reste plus que la possibilité de visiter le parc. Heureusement une entrée dans la cour du château nous permet de le voir au moins de l’extérieur, et de monter sur les deux coursives qui font le tour de la cours intérieure. Nous avons donc vu les extérieurs du château classé au patrimoine mondial de l’Unesco.Une longue allée encadrée de pelouses conduit au château des Princes d’Eggenberg. Dans le très beau parc qui l’entoure, des paons s’ébattent en toute quiétude. Entre1625 et 1635, cette résidence fut aménagée àl’emplacement d’un ancien château médiéval pour Johann Ulrich von Eggenberg. Confident de l’empereur Ferdinand II, il fut l’un des plus hauts fonctionnaires du royaume, accèdent à la charge de gouverneur de l’Autriche intérieure. L’aménagement du château fut confié à l’architecte italien Pietro de Pomis, qui avait déjà prouvé son savoir-faire lors de la construction du mausolée de Ferdinand II à Graz. Le plan de l’édifice n’est pas sans rappeler celui de l’Escurial de Madrid : de vastes bâtiments assemblés sur plan carré et cantonnés de tours enserrant trois cours intérieures et une majestueuse chapelle. Les trois étages d’arcades de la cours d’honneur sont ici rythmés de colonnes adossées. L’originalité du château d’Eggenberg vient du fait qu’il cherche dans ces moindres détails à être une allégorie de l’univers. Les tours, au nombre de quatre comme les points cardinaux, délimitent un espace hautement symbolique : 365 fenêtres pour les jours de l’année, un cycle de 24 salles d’apparat pour les heures du jour et de la nuit, ces salles étant elles-mêmes éclairées de 52 fenêtres, symbole des dimanches de l’année.


Le retour au camping sera plus facile dans la mesure où l’on connaît les pièges.

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Vendredi 9 Septembre (jour 9)


Aujourd'hui Graz matinée. Levés seulement à 8 h15. Il fait comme hier un grand soleil. Graz, capitale de la Styrie est la deuxieme ville d’Autriche. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, son centre historique, avec ses placettes, ses courettes à arcades et ses demeures nobiliaires, constitue l’un des plus beaux ensemblesRenaissance d’Europe centrale. Visite de la ville à pied. On commence par la Herrengasse. Siège de la Diète de Styrie depuis le 16e siècle, le Landhaus est l'un des plus beaux palais Renaissance de Graz. Les jolies fenêtres voûtées en plein cintre de sa façade et son élégant portail cachent l'élégance toute méditerranéenne de sa cour à trois étages d'arcades, ses cages d'escalier et ses loggias. Son vieux puits est surmonté d'un délicat dais de bronze finement sculpté. Ce décor raffiné et enchanteur sert de cadre aux concerts et aux représentations théâtrales qui s'y déroulent en été. Il a été construit de 1557 à1565 par l’architecte Domenico dell’Allio, qui venait de reconstruire la forteresse sur le Schossberg.

Puis en remontant vers le Sud-Est, nous atteignons l'arsenal de Graz . Sous l'apparence d'un palais prestigieux précurseur du baroque allemand, une collection d'armes unique au monde, présentée sans ordre ni explication. On est alors plongé trois siècles en arrière, à l'époque où la ville, aux avant-postes de la Chrétienté, faisait face aux Turcs. Plus de 32 000 armes anciennes, lances, hallebardes, arquebuses,pistolets, mousquets et armures impeccablement entretenues, attendent là comme figées dans l'éternité. Il est aujourd’hui l’office du tourisme.

Poursuivons vers la Stadtpfarrkirche. Datant du Gothique, elle fut « baroquisée » au 18e siècle, héritant au passage de son ravisant clocher à bulbe. A l’intérieur nous ne manquons pas l’Assomption de la Vierge du Tintoret. Une curiosité : la verrière de gauche dans le chœur, le quatrième panneau à droite en

partant du bas. Scène de flagellation avec, parmi la foule, deux sinistres spectateurs :Hitler et Mussolini.


Puis vers midi nous allons manger local au marché Kaizer-Joseph Mark. Très vivant et coloré, c’est le plus important de la ville. Plusieurs dizaines de fermiers vendent leurs bons produits. Après avoir acheté de l'huile de pépin de courge, nous reprenons la Herrengasse pour continuer notre visite.

Au n°3 la Gemaltes Haus, l’une des dernières maisons peintes de la ville. Façade réalisée au début du 18e siècle par un artiste italien. Nous remarquons les cavaliers représentant trois dieux de l’Antiquité : Apollon, Jupiter et Pluton, et justeau-dessus, Minerve, Mars et Mercure. C’est ici que logeaient les souverains habsbourgeois lorsqu’ils se rendaient à Graz. Ce n’est qu’une fois leur château de Schossberg construit qu’ils eurent leur propre résidence.

On passe par la Hautplaz cœur de la ville avec sa mairie. Cette place est très animée, jusqu'à tard le soir. Elle est bordée de magnifique maison aux façadesexceptionnelles. Au n°6 la maison Zur Blauen Kugel du 16e siècle avec son saint Christophe. A l'angle de la place principale et Sporgasse ont trouve la Luegg-maison, le noyau de la construction de date des 15e et 16e siècles et est en style baroque conservé. Particulièrement intéressants sont les riches ornements en stuc modélisées de Domenico Boschos sur la façade et le portique en rundbogenstil autour du bâtiment.

Nous prenons ensuite la Sackstrasse, bordée de palais aux splendides portails, c’est la rue des antiquaires et des galeries d’art. Nous jetons un coup d’œil aux nombreuses cours intérieures. Au n°22, un des plus beaux porches, avec aigles couronnés et Vierge dans une niche ( maison Alte Münze, ancien hôtel de la monnaie au 18e siècle)

Montée en ascenseur, eh oui, on se fait vieux, au Schlossberg, point culminant, d'où l'on domine toute la ville. Les fortifications du Schlossberg résistèrent aux troupes napoléoniennes en 1809. Malheureusement pour les Grazois, le traité de Vienne qui suivit impliquait sa démolition et ils durent racheter le droit de conserver la tour de l’horloge l’un des symboles de la ville. Elle date de 1560. Une curiosité, l’aiguille indiquant les heures est plus petite que celle indiquant les minutes. Depuis les terrasses sous la tour nous avons une vue sur l’ensemble de la ville avec ses toits rouges. Sous le Schlossberg, la colline dispose d’un système de galeries de plus de 6 km, creusé par les nazis pour en faire un bunker pouvant abriter 40000 personnes.

Puis descente dans la vieille ville continuer notre visite. Nous empruntons la Sporgasse, l’une des rues les plus pittoresque. Aux 14 et 15e siècle elle se consacrait à la fabrication des armes. Quasiment chaque maison présente un intérêt. Au n° 25, porte au blason finement sculpté et jolie travail de ferronnerie (palais Saurau Goës de 1730) Au n°22 , adorable petite cour des chevaliers Teutoniques, avec étages à arcades et élégant escalier. Graz a beaucoup de cours intérieures avec des arceaux sur deux niveaux .Au passage, au n°6 de la hofgasse, une rue perpendiculaire, la Bäckerel Edegger-Tax, la plus ancienne boulangerie de Graz (1569) avec une exquise devanture en bois ciselé et marquelé. Nous y goûtons des pâtisseries appelés Sissibus.

Nous nous rendons au Stadtpark, voir d'une fontaine magnifique achetée à Vienne après l'exposition universelle de 1873.

Puis retour centre-ville boire une bière en attendant 18 heures pour voir un carillon d'où depuis 1905, deux petits volets s'ouvrent et laissent apparaître un couple de figurines en bois sculpté habillé en costume traditionnel styrien.


Visite de deux places, la Färberplatz et la Mehlplatz où les noctambules font la fête, ces places sont surnommées le « triangle des Bermudes » car le soir il y a souvent des « disparitions » jusqu’au petit matin le lendemain.

Puis retour au camping avec mal aux jambes après 9 km de marche.

Graz est une bien belle ville à visiter

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Samedi 10 Septembre (jour 10)

Visite de la route Styrienne des vins. Ce matin nous commençons par visiter les coteaux de Sausal, et notre premier village, Kitzeck qui prétend avoir le plus haut vignoble d'Europe (564m).Première dégustation en terrasse avec belle vue sur les coteaux remplis de vignes en forte pente. Nous apercevons notre première "Kla plotetz" poteau de bois garnis d’une hélice à quatre pâles destiné à écarter les oiseaux des précieuses grappes, en faisant du bruit en tournant. Nous assistons à la sortie d'une église, pour un baptême, toutes les personnes sont habillées en tenue traditionnelle Styrienne.

De là nous prenons la route de Ehrenhausen pour faire la route Styrienne du Sud . Cette région est souvent appelée la Toscane Styrienne. La route longe la frontière Slovène pendant 20 à 25 km. Au sud, toutes proches, s’élèvent les collines slovènes. Nous nous arrêtons en chemin déguster et acheter un peu de vin et reprenons la route pour admirer les vignobles. Dans les alentours de Leutschach, on remarque, de part et d’autre de la route, les champs plantés de hauts poteaux,sur lesquels s’enroulent le houblon. Puis retour au camping à Graz.

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Dimanche 11 Septembre(jour 11)

Nous quittons, ce matin, Graz pour Vienne. 200 km et 2h30 d’autoroute sans péage.

Arrivés à 13 heures nous prenons notre pastis sous le soleil très chaud. Il fait 30°.

Départ en bus puis métro, pour le centre-ville de Vienne, à Karlsplatz. De là, petite approche du parvis de Karlskirche, très animé ce dimanche par des artistes de rue.

Puis direction l’incontournable opéra.C'est l’un des plus prestigieux opéras du monde, et l’une des toutes premières institutions culturelles de la capitale autrichienne. Le bâtiment fut inauguré en 1869 . Il abrite une compagnie publique d’opéra et de ballet.

Ensuite la place Neuer Mark , une des plus belles places du centre ancien. Bordée d’élégants immeubles du 18e siècle avec au milieu la Fontaine Donner, créé en 1739 par Georg Raphael Donner . Les sculptures en bronze sont des copies, les originaux sont maintenant dans la Österreichische Galerie Belvedere et promenade sur Graben pour arriver à l’église aux neuf-champs-des-anges. Le Graben est une des rues les plus célèbres du centre-ville de Vienne.

Au Graben se trouvent certains des restaurants et magasins les plus réputés du pays. De là demi-tour pour aller se restaurer, puis reprendre le métro et le bus pour rentrer au camping vers 21h45.

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Lundi 12 Septembre(jour 12)



Aujourd’hui journée entière consacrée à la visite de Vienne.Nous continuons notre visite du centre historique, en partant de la cathédrale Saint Étienne. Cette cathédrale est de style gothique, mais au centre d'un quartier baroque. Son bourdon « Die Pummerin » pèse 20 tonnes. Sa toiture est composée de tuiles vernissées, disposées en motifs linéaires, en diagonale. Sévèrement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale a été restaurée en sept ans et a rouvert en 1952. Elle a été visitée par le pape Benoît XVI en 2007. Sa façade principale et son portail sont gothique. L’intérieur de l’église est autant fréquenté qu’abondamment décoré. Nef d’une grande ampleur, chaque pilier possède son autel baroque .C'est également la cathédrale où le célèbre compositeur classique Wolfgang Amadeus Mozart s'est marié avec Constanze Weber en 1782.

Direction la maison de Mozart, dans cette demeure du 17é siècle, il composa Les noces de figaro.

Visite ensuite la magnifique église Jésuite.L'église des Jésuites (Jesuitenkirche ou Universtätskirche), d'abord dédiée à saint Ignace de Loyola et à saint François-Xavier, puis à partir du xviiie siècle à Notre-Dame de l'Assomption, est une église jésuite à deux tours, de style baroque précoce, réaménagée par le frère jésuite Andrea Pozzo en 1703-1705, située à Vienne. Elle se trouve à côté de l'université de Vienne, d'où son second nom d' Universitätskirche (église de l'Université).L'église est d'abord dédiée au fondateur de la Compagnie, saint Ignace de Loyola, et à son premier missionnaire, saint François-Xavier. Andrea Pozzoest invité par l'empereur Léopold Ier à réaménager l'église en 1703. Il reconstruit la façade en style baroque et l'église est dédiée à l'Assomptionde la BV Marie.

L'intérieur de l'église richement orné contraste avec la façade plus austère. Des piliers de faux marbre en trompe-l'œil, des angelots dorés, des fresques exubérantes, des volutes et des coupoles définissent le vocabulaire architectural de cette église, à la gloire de l'Église Triomphante d'après la Contre-Réforme.Nous allons pique-niquer dans un parc, puis reprise de la visite par les rues pittoresques du centre-ville avec toutes sortes de belles demeures. Nous passons devant la statue de Johannes Gutenberg dans la petite place Lugeckavec un beau bâtiment à l'arrière-plan.

Encore quelques belles demeures du centre historique, avant de rejoindre le Ring, grand boulevard qui ceinture le centre-ville. C’est là que sont à mon goût les plus beaux monuments de Vienne. La bourse, hélas en travaux, la Votivkirche (Église votive, 1856-1879) , elle aussi en travaux, L'église votive de Vienne a été édifiée lors de la destruction des remparts au milieu du xixe siècle sur le Ring, le boulevard circulaire de la capitale de l'Autriche.

L’architecte de seulement 28 ans, Heinrich von Ferstel, la construisit dans un style néo-gothique en s'inspirant des églises construites 7 siècles plus tôt en France.

Elle fut érigée à l'initiative de l'archiduc Ferdinand-Maximilien (futur empereur Maximilien Ier du Mexique), frère de l'empereur François-Joseph pour commémorer l'attentat manqué contre ce dernier le 18 févrienr 1853. Ses tours culminent à 99 mètres et ont limité à 98 mètres la hauteunr de celle de l’hôtel de ville, il s'agit de la deuxième église la plus haute de Vienne.

Nous passons devant les facultés pour rejoindre la maison de Beethoven, le Neue Rathaus (nouvelle mairie) hélas cachée par un cirque, le Parlement, beaux batiment de style grec, le jardin Wolksgartin,

le Palais de la Hofburg, le Musée d’Histoire naturelle et le Kunsthistorisches Museum (Musée d’histoire de l’art, 1871-1890), avec la statue de l’impératrice Marie-Thérèse au milieu, puis enfin l’opéra.Petit casse-croute en face de l’opéra

puis direction la Karlskirche pour assister au concert de musique classique donné par le Vienna Concert Orchestra,avec Alexandra Tirsu, violoncelliste et Natalia Stepanska, soprano.

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Vienne

SISSI

Mardi 13 Septembre (jour 13)

Ce matin visite du château de Schönbrunn, arrivés vers 10 heures 30, nous avons un Sissi Pass qui nous permet de faire le grand tour avec guide audio. Ce palais était la résidence d’été de la famille impériale.Résidence baroque le palais est l’un des plus importants monuments architecturaux, culturels et historiques dans le pays. Depuis le milieu des années 1950, il a été une attraction touristique majeure. L'histoire du palais et ses vastes jardins couvre plus de 300 ans, ce qui reflète l'évolution des goûts, les intérêts et les aspirations des successif Habsbourg monarques. En 1996 il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.En sortant vers 12h30 visite du parc, jusqu’à la fontaine de Neptune.

Petit pique-nique puis direction de la Hof burg. Ancien palais impérial et résidence d’hivers des Habsbourg.Visite de la collection d’argenterie et de porcelaine de la cours, puis visite du musée Sissi ou toute sa vie est retracée, puis visite des appartements impériaux.Enfin un repos bien mérité, en buvant une bière à la terrasse d’un café sur la grande rue piétonne du centre-ville, Graben. Retours au camping vers 18h30 pour un repos bien mérité.Il a encore fait très chaud, aujourd’hui.

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Granz

Granz

Mecredi 14 Septembre (jour 14)

Déplacement de Vienne à Granz soit 100 km et 1h30 de route. A 13 h nous sommes installés dans un camping au bord du Danube. Après le repas nous allons visiter l’abbaye de Melk. Couronnant une butte rocheuse qui domine la vallée du Danube de plus de 50m, l’abbaye de Melk est le joyau de l’art baroque en Autriche. Elle est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000. Construite sur un piton rocheux au cours du XIe siècle, l'abbaye domine dignement la vallée ainsi que la ville qui se trouve à ses pieds. Petite fortification construite par les Romains, elle fut par la suite consolidée et transformée en château sous la dynastie des Babenberg. Peu de temps après, Léopold III en fit cadeau aux moines qui la transformèrent en abbaye fortifiée.

Au fil du temps, la renommée du lieu s'étendit à toute la Basse-Autriche et bien plus loin encore. Considérée comme l'un des centres spirituels et culturels les plus rayonnants d'Autriche, l'abbaye de Melk accueille depuis plus de 900 ans des moines bénédictins de tous horizons. Ils y laissèrent nombre d'écrits sur des domaines très variés (les sciences naturelles, la musique, la littérature,...)

En raison des multiples guerres dont elle fut le témoin et dont elle ne ressortit pas indemne, l'abbaye fut reconstruite intégralement au début du XVIIIe siècle dans un style entièrement baroque. Le lieu incarne à lui seul l'un des plus beaux modèles du baroque autrichien à son apogée.


Lorsqu'on pense à une abbaye, une image austère et grisâtre nous vient généralement à l'esprit.

Mais à l'abbaye de Melk, c'est tout autre chose !

Dès nos premiers pas à l'intérieur de son enceinte, on est frappé la gaieté du lieu. Le jaune vif des murs contraste joyeusement avec le vert profond des jardins, le rouge ocre de ses toitures ou encore le bleu clair du ciel. Ici, la magnificence de la façade et des jardins nous ferait presque plus penser à un palais plutôt qu'à un lieu de recueillement et de prière.

L'intérieur quant à lui n'est pas en reste. Que ce soit grâce à la richesse des décors, ou par la profusion des ornementations, même le visiteur le plus difficile ne pourra s'empêcher d'être fasciné par le grandiose qui s'offre à ses yeux.

Les chefs-d'œuvre à l'abbaye de Melk

La cour des Prélats, les appartements impériaux (où Napoléon résida à deux reprises durant ses campagnes), la fastueuse salle de marbre, les escaliers (et notamment celui en colimaçon qui est particulièrement étonnant), la terrasse (qui offre une vue superbe sur la vallée), l'église bien évidemment (qui est à elle seule un chef-d'œuvre de l'art baroque en Autriche) et enfin la bibliothèque, qui est considérée comme l'une des plus somptueuses bibliothèques au monde.


Nous sommes ici au pays de l’abricot.

Dans la Wachau, les raisins ne sont pas les seuls fruits à jouir d'un intérêt tout particulier. Les abricots de cette région sont aussi très réputés. Ce fruit (appelé « Marille » en Autriche), est apprécié tout particulièrement par sa teneur et l'ampleur des arômes en bouche. Grâce au microclimat et à la grande amplitude des températures dans cette région, l'abricot a le temps, tout comme le raisin, de laisser aux substances aromatiques le temps de se développer jusqu'à leur plein épanouissement.

Connu et apprécié dans tout le pays et même ailleurs, ce petit fruit rouge-orangé fait plus d'un émule. Que ce soit des particuliers, des restaurants ou des hôtels, nombreux sont ceux qui sont friands des abricots de la Wachau. Pour contrer les dérives qu'un tel engouement a suscité (utilisation abusive de l'appellation « abricot de la Wachau » : « Wachauer Qualitätsmarille »), depuis 1996, une Appellation d'Origine Contrôlée européenne permet de limiter cette appellation aux seuls abricots de la vallée.

À la Wachau, vous constaterez bien vite que l'abricot est partout. Décliné sous toutes sortes de formes, on les trouve en confitures, en compote, en liqueur, ou encore en knödels, quenelles, gâteaux ou strudels, les déclinaisons autour de l'abricot sont ici infinies.

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Jeudi 15 Septembre (jour 15)



Croisière sur le Danube 65 km aller-retour 5h15 de navigation

ITINÉRAIRE WACHAU

Krems

Altitude au-dessus du niveau de la mer 221 m, rivière km 2002 rive gauche

Le commerce et l’expédition ville est vieille de 1000 ans et est considéré comme la porte d’entrée dans la Wachau. Le vieux centre-ville est exceptionnel, avec des bâtiments à visiter, tels que le château Gozzoburg du 13ème siècle. Les deux Krems et Stein ont des centres ville ancienne intacts. L’ancien monastère Und est situé entre Stein et Krems, le mot «und» (“et "en allemand) donnant lieu à de nombreux jeux de mots.

Dürnstein

Altitude au-dessus du niveau de la mer 207 m, rivière km 2009, rive gaucheLa petite ville avec son clocher bleu clair, le plus célèbre dans la Wachau.C’est un petit village charmant. Les pieds presque dans le Danube, il offre la vision d'une adorable bourgade médiévale, dominée par les ruines de la fameuse forteresse où le roi Richard Cœur de Lion fut emprisonné pendant deux ans.

La petite cité, encore ceinturée de remparts, s'étire sur une assise de rochers dominant le Danube, dans l'un des sites les plus frappants de la Wachau.Des tours médiévales fortifiées, ruelles romantiques, un monastère baroque, et les terrasses des célèbres vignobles. Dürnstein est le seul endroit dans le Wachau où la route fédérale, construite dans les années 1950, ne passe pas entre la ville et le Danube, mais les véhicules sont acheminés dans un tunnel sous la ville. Le visiteur pénètre dans le centre-ville un peu élevé par la porte de Stein à l’est ou à travers les restes d’une autre porte à l’ouest. La vieille ville est une zone piétonne. Ceux qui arrivent par bateau doivent monter les escaliers couverts, qui sont coupées dans la roche, pour rejoindre la promenade du Danube à droite du vieux centre.


Dürnstein RUINE

Le roi anglais Richard Cœur de Lion a été retenu prisonnier dans le château de Dürnstein, de 1192 à 1193, ce qui rend les ruines actuelles du château de Dürnstein assez célèbre. La légende veut que le ménestrel Blondel, à la recherche de son roi, voyage de château en château, psalmodiant la première strophe d’une chanson que lui et Richard Cœur de Lion avait chanté ensemble. Du donjon du château de Dürnstein, son maître de répondre à la deuxième strophe. A ce jour, un monument près de deux kilomètres à l’ouest de Dürnstein vers Weißenkirchen commémore le temps des ménestrels.

Le “cavalier sur un cheval”, une statue à cheval et le cavalier montre Oswald von Wolkenstein, un notable ménestrel, poète et compositeur autour de 1400. L’argent de la rançon de Richard a été utilisé pour construire les murs de la ville de Vienne. Dans la guerre de Trente Ans, les Suédois ont mis le feu au château de Dürnstein


Dürnstein ABBATIALE

En 1372, une chapelle a été construite sur le site de la présente abbaye. Elle a été agrandie en 1400, et une crypte a été ajoutée. L’abbaye a été fondée en 1410. En 1710 Hieronymus Übelbacher a été élu prévôt de Dürnstein. Il a modernisé l’abbaye dans le style baroque. Lorsque l’empereur Joseph Ier a fermé les monastères en 1788, elle est devenu une partie de l’abbaye des chanoines augustins à Herzogenburg, auquel elle appartient encore. Aujourd’hui, le bâtiment abrite un centre de rencontre international. La tour de l’église bleu et blanc est considérée comme le point de repère de la Wachau.

Eglise St Michael

Construite sur un promontoire, St.Michael est l’église principale de la Wachau. Construit entre 1500 et 1523, il y a, cependant, des parties plus âgées, qui ont été découverts lors de travaux de restauration après la Seconde Guerre mondiale. Il y a beaucoup de légendes autour des chiffres sur le faîte du toit de l’abside - avec beaucoup de questions ouvertes quant à leur interprétation. Certains disent qu’ils sont sept lapins représentant les sept péchés capitaux. Aujourd’hui, l’église est principalement utilisée pour les mariages et les événements culturels.


Weissenkirchen

Altitude au dessus du niveau de la mer 206, rivière km 2013, rive gaucheAvec les villages viticoles Joching, Wösendorf et St.Michael incorporé politiquement Weissenkirchen est la plus grande commune viticole de la Wachau. Il est le lieu d’origine de la vigne Riesling. Autour du centre historique du village avec sa puissante église paroissiale gothique on peut flâner dans les ruelles romantiques et les cours idylliques. La puissante église gothique fortifiée datant du 14ème siècle domine le village, donnant son nom au village. Il a été construit comme un bastion contre les incursions turques en 1531.



Spitz

Altitude au-dessus du niveau de la mer 197 m, rivière km 2019 rive gaucheConstruit autour de la soi-disant “Tausendeimerberg” - la colline de mille seaux - le vin se développe en plein milieu du village. Le nom fait référence aux précisément mille seaux récoltés chaque année dans les temps anciens. Le seau est une ancienne mesure des vignerons - quelques 56,589 litres. Le vieux village viticole avec ses maisons baroques et Renaissance, la place merveilleuse en face de l’église gothique tardif - elle dispose d’une nef et deux bas-côtés - du 15ème siècle. De plus c’est un endroit agréable, pour se reposer. L’église paroissiale de Spitz est appelée la cathédrale de la Wachau par beaucoup, la nef étant une construction unique. Le Château Erlahof abrite un musée naval, récemment rénové, se concentrant sur le trafic sur le Danube.

Impressionnants vestiges des trois parties fortification à la roche de la soi-disant Hausberg, une partie du Jauerling de montagne, la vue panoramique étant fantastique.



Willendorf

Altitude au dessus du niveau de la mer 227, rivière km 2024, rive gaucheLe petit village de Willendorf est le lieu où la «plus vieille femme autrichienne», la «Vénus de Willendorf », a été trouvé.

Vénus de Willendorf

La figurine de Vénus du Paléolithique, est devenue la trouvaille la plus connue, aujourd’hui exposée dans le Musée d’Histoire Naturelle de Vienne. Découverte au début du XXe siècle par l'archéologue Josef Szombathy, elle a été conçue autour de 25 000 av JC et a été trouvé au cours des travaux de construction du chemin de fer le long des rives du Danube à Willendorf. D’autres trouvailles du même site ont été appelés Venus II et Vénus III, et chacun d’entre eux semblent être des symboles de fertilité.




RUINE Aggstein

La ruine de Aggstein est un château sur la rive droite du Danube dans la Wachau, datant du 12ème siècle. Il y a beaucoup de légendes liées aux anciens « barons voleurs », les Kuenrings. Selon les dernières découvertes scientifiques, les murs les plus anciens peuvent être datés du 12ème siècle. Le château est indirectement documenté pour la première fois avec Perchtold von Achstein en 1256. Les Kuenrings, une puissante famille dans les 12ème et 13ème siècles font partie de l’histoire du château; ils disparaissent au 14ème siècle.

En 1429 Jörg Scheck vom Wald est inféodé par le duc Albrecht - plus tard pour être empereur Albrecht II - avec le château de Aggstein, qu’il rénove. En 1606, Anna von Polheim-Parz est le premier propriétaire privé, et elle rénove aussi le château. Puis, il tombe en ruines quand, au 19ème siècle, il est redécouvert et revitalisé globalement pour servir en tant que destination touristique. En 2003/2004, il est en outre étendu et devient une attraction touristique à nouveau.



Schönbühel MONASTÈRE

Le château a été érigé par Marchwardus de Schoebuchele sur le site d’une ancienne fortification romaine au début du 12ème siècle. Les propriétaires du château ont changé plusieurs fois. Les derniers propriétaires, les Starhembergs, ne vivaient très probablement pas dans le château. Il était tombé en désuétude quand Franz von Beroldingen l’a acheté. Il fut rénové et en partie reconstruit de sorte que, en 1821, il était à nouveau habitable. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été exproprié sous le régime nazi, et à la fin de la guerre, il fut occupée par les Russes. Aujourd’hui, il est une propriété privée et ne peut pas être visité. A proximité, les rochers “Kuhfelsen” et “Kalbfelsen” sont toujours un danger pour les bateaux.L’église, à quelques centaines de mètres du parc du château, a été construite par Conrad Balthasar von Starhemberg. Le comte avait la chapelle érigée comme une véritable réplique de l’Eglise du Saint-Sépulcre de Jérusalem sur le site de l’époque dite «château du Diable”. La vue depuis le balcon, qui peut être atteint à travers les portes de chaque côté de l’autel, est particulièrement impressionnant. De là, les prêtres ont accueilli les dames et les messieurs de haut-né voyageant sur le Danube en bateau. Le plus célèbre, l’accueil de la princesse bavaroise Elizabeth, plus tard pour devenir impératrice Sissi, en 1854. La scène peut aussi être vu dans la première partie du film biographie “Sissi”.



MELK ABBEY

Léopold Ier, margrave inféodé en 976 de ce qui est aujourd’hui le sud-ouest de la Basse-Autriche, fait du Château Melk sa résidence, et ses successeurs l’on meublé avec de précieux trésors et reliques vénérables. En 1089 Margrave Léopold II a remis le château aux moines bénédictins de Lambach. Depuis cette époque, les moines ont vécu et travaillé dans l’abbaye de Melk en conformité avec les règles de saint Benoît. Depuis le 12ème siècle une école a été intégrée dans l’abbaye, et la bibliothèque a été la collecte et la fabrication de manuscrits précieux.

Au moment de la Melk Réforme au 15ème siècle l’abbaye a été au centre de l’une des reformes monastiques la plus importants et il y avait des liens étroits avec les humanistes de l’université de Vienne. Depuis plus de 900 ans l’abbaye de Melk a été considérée comme un centre spirituel et culturel du pays. Les visiteurs peuvent atteindre des pièces fascinantes présentant, salles d’apparat passés et présents tels que la salle de marbre et la bibliothèque, une vue inoubliable depuis le balcon sur la vallée du Danube et de l’église de haut-baroque abbaye qui est devenu une synthèse des arts à la gloire de dieu. D’ailleurs, le parc de l’abbaye, avec son pavillon baroque, le chemin de Benoît, les «pierres parlantes» et le jardin enchanteur est le plus accueillant pour se détendre et retrouver l’énergie.

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samstrasse Salzbourg

Salzburg

Vendredi 16 Septembre (jour 16)


Ca y est, nous sommes à Salzburg. Arrivés à 13h. Installés à 14h30. Il 15h15 et nous sommes prêt à commencer notre visite.

Après avoir atteint la Rathaus en transports en commun, nous commençons par la Alter Mark. La place du Vieux Marché est entourée par le complexe de bâtiment baroque clos, en son centre on voit le Florianibrunnen artistiquement conçu. Sur la place il y a entre autres le Café Tomaselli . Le Café Tomaselli est la plus ancienne exploitation café en Autriche .Son histoire remonte à l'année 1700. Il est détenu par la famille Tomaselli. En 1764 Anton Staiger a acquis les droits sur le café - bar à son emplacement actuel. Mozart était souvent invité par Staiger, comme il l'a noté dans ses écrits. Même Michael Haydn était un ami Staiger. Le café est aujourd'hui dirigé par la cinquième génération de la famille Tomaselli.

Puis nous poursuivons par la pittoresque Judengasse qui nous conduit à la Mozartplatz. La Judengasse était le centre de la colonie juive et une des plus anciennes artères de Salzbourg. Elle faisaitpartie du quartier juifjusqu'à leur expulsion en 1498. La Judengasse est l'une des rues les plus populaires pour le shopping dans la vieille ville de Salzbourg. En plus des boutiques modernes offrant la haute couture internationale, il a des magasins qui vendent des chocolats fins, de beaux souvenirs, des meubles, des œufs de Pâques et des ornements de Noël toute l'année.

Ensuite nous passons à la Residenceplatz. La Place de la Résidence est un magnifique parvis entre les résidences archiépiscopales au cœur de la vieille ville de Salzbourg. Il est bordé par la Nouvelle Résidence avec son carillon, la cathédrale, la vieille résidence et une rangée continue de maisons de ville, des boutiques de logement, une boulangerie et un café. La Fontaine est considérée comme la plus belle fontaine dans la ville de Salzbourg et mérite certainement d’être regardée de plus près: quatre chevaux semblent jaillir de la roche. Des personnages ancrés dans la roche portent le bassin inférieur, dans lequel trois dauphins équilibrent le bassin supérieur festonné. Le bassin supérieur représente un Triton d’où un jet d’eau sort de sa trompette. Mgr Guidobald Thun, un passionné de fontaine, a commandé la construction de la fontaine. Elle est considérée comme l’un des monuments baroques les plus importants en Europe aujourd'hui. Le travail est attribué au sculpteur italien, Tommaso di Garone.

Puis à la Domplatz où nous allons visiter la cathédrale. C’est une cathédrale baroque du 17ieme siècle. Elle est dédiée à saint Rupert de Salzbourg. C’est dans cette C'est dans cette cathédrale qu'a eu lieu le baptême de Mozart. L'église, une fois achevée, était longue de 466 pieds de long pour 109 de haut au sommet du dôme2. Le style baroque de Saint-Rupert est particulièrement visible au niveau de la nef et du chœur. Conception musicale unique, la cathédrale contient sept orgues indépendants. Organiste officiel, Mozart n'y jouait pas du grand orgue, mais de l'« orgue du pilastre »3.

La cathédrale de Salzbourg a été partiellement endommagée au cours de la Seconde Guerre mondialelorsqu'une seule bombe s'écrasa à travers le dôme central. La restauration a été un peu lente à se mettre en place, mais a été achevée en 1959.

Après un passage par le cimetière. Ce cimetière est l’un des lieux les plus romantiques de Salzbourg. Droit devant nous se dresse la montagne avec une construction munie d’une petite tourelle accrochée à sa paroi rocheuse. Elles donnent dans des salles appelées « les catacombes ». Le chemin est bordé de pierres tombales et d’élégantes croix de fer forgé qui semblent avoir traversé les époques. Approchons-nous de la petite église et arrêtons-nous devant son portail. Après la taille imposante et le faste ostentatoire que nous venons de découvrir avec la cathédrale, cela crée un fort contraste. Car, du moins pour nous, ici, cette petite église bien intégrée dans ce paysage, nous apparaît beaucoup plus émouvante, riche de sa simplicité et de sa ferveur discrète. Le temps semble s’être arrêté. Dès le 19e siècle, ce cimetière fut un sujet de prédilection pour les peintres et les poètes. Nous les comprenons bien. En marchant le long des allées tortueuses, nous découvrons toujours un nouvel aspect, une nouvelle perspective séduisante.

Nous pénétrons dans la sobre église des Franciscain. Datant du VIIIe siècle, c'est l'une des plus anciennes églises de Salzbourg. Elle a subi de nombreuses transformations : une nef romane, un choeur gothique flamboyant et neuf chapelles à l'ornementation baroque somptueuse. Le mélange des styles est magnifiquement réussi. On y admirera tout particulièrement le maître-autel de Fischer von Erlach, et plus précisément la Vierge à l'Enfant de Michael Pacher. Wolf Dietrich relia la Résidence à l'église et on peut en effet apercevoir une galerie sur la gauche du prolongement de la nef.Puis nous passons devant Universitätskirche église baroque de 1707, elle était à usage de l’université. Nous la visiterons demain.

Un petit saut jusqu’à l’Abrevoir, construit en 1695, pour les chevaux des écuries archiépiscopales.Nous avons devant nous une véritable mise en scène architecturale. Le mur ainsi décoré de chevaux est situé derrière un bassin entouré d’une balustrade de pierre admirablement ouvragée. Elle s’achève, sur la droite et la gauche, par de grandes volutes. Au milieu du bassin sur un haut socle, un cheval fougueux que tente désespérément de retenir un homme presque nu. Regardez le visage de ce jeune homme au nez droit et à la chevelure bouclée. Il s’agit d’un grec et pas n’importe lequel: c’est Alexandre le Grand. Cette sculpture date de 1695. Le bassin en question est un abreuvoir, c’est pourquoi la balustrade est ouverte à ses extrémités, pour laisser un passage en pente aux chevaux qui accédaient à l’eau par un côté et pouvaient en ressortir de l’autre. L’ensemble est baroque : et cela, on le voit à quoi ? Déjà aux décorations de volutes de la balustrade et du socle. Ensuite, bien sûr et surtout à l’expressivité du cheval. Voyez comme il est écumant, tête tournée, crinière au vent.

Puis nous empruntons la Getreide-Gasse, l’une des principales artères du vieux Salzburg, ornée de nombreuses enseignes en fer forgé et bordée de divers magasins. C’est la rue commerçante de Salzburg. Nous passons devant la maison natale de Mozart ou il composa la plupart de ses œuvres de jeunesse. Nous viendrons la visiter demain. Enfin retour au camping à 19h30.

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Samedi 17 Septembre (jour 17)

Il pleut depuis hier au soir 21h30. Cela ne nous a pas empêché de continuer notre visite de Salzburg.On a commencé par visiter la maison natale de Mozart ou il a écrit ces premières œuvres, avant que ces parents ne déménagent sur la rive droite de la Salzach. A mon avis rien d’exceptionnel.

Nous entrons ensuite dans la cathédrale Unisersitätkirche, qui surprend par sa grandeur et sa blancheur.

Nous allons ensuite visiter Residenz et Residenzgalerie. D’importantes peintures européennes du 16ème au 19ème siècle y sont présentées. La peinture hollandaise et flamande du 17ème siècle en constitue le point d’orgue avec des maîtres comme Rembrandt, Rubens et Breughel.

De là, nous passons au Dommuseum, musée de la cathédrale. Nous passons par les tribunes de l’orgue, d’où on jouit d’une belle vue sur la nef. Présentation de peintures sacrées du moyen âge et des trésors de la Cathédrale.

Nous continuons ensuite vers le funiculaire qui nous monte à la forteresse du Hohensalzburg. De la terrasse, belle vue sur la ville, avec une forêt de clochers. L’ancien château fort des princes-archevêques se dresse sur un bloc de dolomite,à environs 120m au-dessus de la Salzach. Commencé en 1077. Il a sans cesse étéagrandi Visite ensuite du musée du château, qui, outre les documents évoquant l’évolution de la ville, réunit un choix d’œuvres d’art du moyen âge (armes, armoiries, etc.) et une évocation de la guerre de 14-18. Nous montons ensuite sur la tour carrée d’où l’on domine tout Salzburg et une grande partie du château. En sortants nous voyons un orgue à rouleaux actionné à la main datant de 1502. Il a été surnommé le “Toro de Salzburg” à cause de sa sonorité.

En redescendant, nous allons visiter les catacombes du cimetière Saint Pierre, sans grand intérêt.

Puis nous faisons un tour au musée de Salzburg voir un panorama sur la ville (panorama en photo). Peu d’intérêt.

Sur le chemin du retour on s’arrête aux Jardins et château Mirabell. Le jardin est abondamment fleuri et orné de statues. Le château, actuel hôtel de ville, possède un magnifique escalier doté d’une étonnante rampe en entrelacs de marbre agrémente de sculptures dues à Raphael Donner. Retour au camping vers 18h30.

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Dimanche 18 Septembre (jour 18)

La pluie s’étant arrêtée dans la nuit, ce matin nous décidons de plier et de rejoindre Innsbruck. Départ tardif, à midi car nous nous sommes accordés une grasse matinée, nous avons dormis jusqu’à 8 heures. Trois heures de route et 150 km au programme, en passant par l’Allemagne et en traversant les magnifiques paysages du Tyrol. L’installation terminée à 17h30 nous nous accordons une bière au bar du camping.

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Lundi 19 Septembre (jour 19)

Visite d’Innsbruck. Départ de bonne heure (9h) en bus pour rejoindre le centre-ville. Dans le bus, nous faisons connaissance avec une autrichienne parlant le français. Elle décide, gentiment de nous accompagner au centre-ville. Nous apprenons par la suite qu’elle avait des amis à Rieumes et quelle connaît Auch.

Nous commençons notre visite par l’emblème de la ville, le toit d’or et son petit musée, le muséum Goldenes Dachl, consacré à l’empereur Maximilien 1er et son époque et sur l’histoire de ce toit.

Visite ensuite de la Hofkirche, Eglise Impériale. Elle contient le Cénotaphe le plus grandiose d’occident. Tombeau de l’empereur Maximilien 1er, 28 statues de bronze représentant tout son entourage immédiat. Elle possède également un Orgue d’Ebert et une chapelle d’argent.

Ensuite visite de Tiroler Lanesmuseum Ferdinandeum, musée régional tyrolien. Il nous propose une excursion artistique à travers l’histoire du Tyrol. De la préhistoire au moyen-âge en passant par l’époque romaine. Art roman, gothique et moderne.

A côté nous visitons le Kaiserliche Hofburg, Palais Impérial. Les appartements imperiaux-25 salles d’apparat impériales des 18 et 19ème siècles ainsi que la Salle des géants (salle de réception et de cérémonie la plus somptueuse de l’espace alpin).

Ensuite, nous prenons le shuttel pour aller à Swarrovski Kristallwelten, la d’après le prospectus nous devions voir le monde de cristal Swarovski. Couleurs et formes cristallines aux mille facettes charmant l’œil dans ces chambres des merveilles souterraines. Un monde fantastique et de rêves scintillants. En fait je pense qu’il s’agit surtout, d’un montage commercial destiné à vous faire passer par un grand magasin pour que nous achetions des pièces de leur production. Retours au camping à 19h30

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Innsbruck

Innsbruck

Mardi 20 Septembre (jour 20)

Nous nous levons à 6h30, car aujourd’hui, nous avons décidés de prendre le téléphérique pour aller sur le site olympique des sports d’hivers du Patscherkofel. Après les transports en bus dans Innsbruck, nous prenons le Patscherkofelbahn, téléphérique qui va nous monter de 900m à 1950m d’altitude en passant sur la piste de bobsleigh.Nous sommes dans le brouillard, la visibilité se limitant à environs 200m. Nous allons prendre notre petit déjeuner dans un refuge, puis, Vincente insiste pour que je fasse un petit tour de 2 heures, pendant qu’elle m’attend en buvant du café au chaud. N’ayant rien préparé je prends un chemin où une destination est indiquée en 3/4 d’heure. Je presse le pas et atteint un second refuge, d’où une indication me dit que je peux monter par là au sommet du Patscherkofel. Je me décide à prendre le chemin qui monte plus sévèrement et dont la direction semble me ramener vers le départ. Après avoir croisé 4 chamois je me retrouve rapidement au sommet à 2250m. De là, le marquage m’invite à prendre le chemin carrossable, ce qui ne me plait guerre, mais étant dans l’ignorance, je le suis en prenant quelques raccourcis de temps à autre. Enfin je suis de retour en 1h30.Nous déjeunons sur place et reprenons le téléphérique pour redescendre,Nous déjeunons sur place et reprenons le téléphérique pour redescendre, continuer la visite de Innsbruck. Il est alors environs 14 heures.

Nous commençons par l’Arc de triomphe.

L'arc de triomphe qui garde l'entrée de la Maria-Theresien-Strasse rappelle les événements de l'année 1765. La famille impériale était venue en grande pompe à Innsbruck célébrer le mariage de l'archiduc Léopold avec l'infante d'Espagne, Marie-Louise. Mais l'empereur François de Lorraine décède brusquement pendant leur séjour. Le monument rappelle symboliquement du côté sud la joie du mariage avec des portraits des Habsbourg, du côté nord la tristesse de la mort avec une femme en deuil.


La toute blanche colonne Sainte-Anne qui se dresse au milieu de la Maria-Theresien-Strasse, est l'un des symboles du Tyrol. Érigée en 1706, le jour de la Sainte-Anne, elle commémore la défense du Tyrol pendant la guerre de Succession d'Espagne (1703). Si sa fille, la Vierge, veille au sommet du monument, elle-même se trouve sur le socle, accompagnée de saint Georges, protecteur du Tyrol, et de Virgile et Cassien, saints patrons des diocèses de Trente et Brixen (Bressanone), en Italie.



Nous prenons la petite Kiebachgasse

Cette rue est bordée de nobles demeures anciennes. Le croisement avec la Seilergasse a été baptisé « Vier-Viecher-Eck » (carrefour des Quatre-Bêtes), en référence aux quatre enseignes animales suspendues à chaque angle de bâtiment. Celles-ci signalaient autrefois des auberges.



Puis nous arrivons devant le petit toit d’or.

Le Petit toit d'or (en allemand das Goldene Dachl) est un balcon de style gothique symbole de la ville d'Innsbruck, capitale du Tyrol autrichien.

Son nom vient de son toit composé de 2657 bardeaux de cuivre dorés à l'or fin. Adossé à l'ancien palais ducal de Frédéric IV de Habsbourg dans la vieille ville, ce balcon fut commandé à Niklas Türing le Vieux par l'empereur Maximilien Ier en 1500. La façade du balcon est richement décorée de reliefs représentant les blasons des huit pays de l'empereur Maximilien.

De cette loggia, l'empereur pouvait à la fois se montrer au peuple et avoir une vue sur la place et ses spectacles ou autres manifestations qui pouvaient s'y dérouler.


Enfin visite de la cathédrale St-Jacques.

Dessinée par l'architecte Johann Jakob Herkomer (de), sa construction s'est déroulée entre 1717 et 1724 sur le site d'une ancienne église romane du xiie siècle. L'intérieur est entouré par trois voûtes en dôme couvrant la nef, et un dôme avec la lanterne au-dessus du chœur. Avec son somptueux intérieur baroque, exécuté en partie par les frères Asam, elle est considérée parmi les bâtiments baroques les plus importants du Tyrol.



La cathédrale est remarquable pour deux trésors importants. La peinture Maria Hilf (Marie du Secours) de Lucas Cranach l'Ancien vers 1530 est exposée au-dessus du maître-autel. Elle est considérée parmi les représentations mariales les plus vénérées de la chrétienté. La cathédrale contient également dans le bas-côté nord, le tombeau à baldaquin de l'archiduc Maximilien III d'Autriche, Grand Maître des Chevaliers Teutoniques, datant de 1620. La cathédrale a été fortement endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a été entièrement restaurée.


Nous faisons quelques boutiques pour acheter des souvenirs et rentrons au camping vers 18 heures.

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Mercredi 21 Septembre (jour 21)


Départ d’Innsbruck, pour rejoindre Léguevin en traversant la Suisse. Pour traverser la Suisse par les autoroutes, nous devons nous acquitter d'une vignette valable toute l'année civile pour la somme de 41 €, même si nous devons l'utiliser qu’un jour. Si vous avez, comme nous, une remorque il vous faudra deux vignettes. Le retour, 1260 km, sans dormir à été très long et très laborieux. Partis de Innsbruck en milieu de matinée nous sommes arrivés à Léguevin vers 4 heures du matin, après quelques arrêts toute les deux heures pour faire un petit somme de trente minutes.

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