Premiers pas en Turquie
Mars 2019
7 jours
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Vol Toulouse Antalya

Décollage de Toulouse à 17h05

pour Istanbul sur un Boeing 737-800

Durée du vol annoncé 4h10

Les équipements vidéos de l'avion ne fonctionnent vraiment pas bien.

Repas servi à bord à 18h30 heure française

Arrivée prévue à Istanbul vers 20h30 heures de Toulouse soit 22h30 heure de Turquie.

A l'aéroport grosse pagaille. Aucune indication, obligés de demander notre chemin tous les 100 m et grosse perte de temps au passage du contrôle de police finalement nous réussissons tout juste à embarquer à temps à 23h50 pour décoller à 0h05 et arriver à Antalya à 1heure.

Arrivés à notre hôtel Belek Beach , à 3/4 d'heure de l'aéroport, une belle collation nous attendait avant de nous coucher vers 3 h du matin

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Départ de l'hôtel à 8 heures de Antalya.

Antalya cinquième ville, bénéficie d'un micro climat dû à sa situation entre la méditerranée et la chaîne de montagne Taurus. Il pleut rarement à Antalya, mais quand il pleut c'est à grosse averse. La région d'Antalya deuxième plus grande de Turquie, est très fertile, car arrosée par l'eau des montagnes ainsi que la neige. C'est la plus grande région productrice de tomates. On y trouve aussi beaucoup d'agrumes ,de néfliers, de grenadiers et des bananiers.

Autrefois on cultivait le coton , mais cette culture a été déplacée à l'ouest du pays.

Antalya a été favorisée par le gouvernement pour devenir la capitale touristique et depuis subit une importante démographie .

Beaucoup d'allemands et scandinaves ont décidé de passer leur retraite ici.

Il y a sur les toits des habitations beaucoup de panneaux solaires avec des réservoirs d'eau. Cela est peut être écologique, mais assez disgracieux et interdit à Istanbul, Ankara et encore Izmir

On traverse la chaîne de montagne de Taurus, encore bien enneigée

, puis on longe ensuite la chaîne de l'anti-Taurus avant d'arriver à Konya.

La Turquie possède des climats très contrastés. Il peut faire l'été 40° à Antalya et l'hiver -25° dans le Centre Est. Il pleut beaucoup au Nord et fait très sec et chaud sur la côte méditerranéenne. Le climat est tempéré à l'ouest et continental à l'est. Cette variété de climat permet une grande variété de culture à tel point que la Turquie peut vivre en autosuffisance .

Au nord on trouve beaucoup de cerises, au nord ouest des vignes et du tournesol. L'ouest est très fertile figues et vignes et coton sur la côté égéenne. Au centre et à l'ouest on cultive les céréales

Déjeuné à Konya premier département et sixième ville, chez Demerkiran

On a goûté deux spécialités : le Kebab piquant façon saucisse et l'Ayran frais très prisé en Turquie (sorte de yaourt)

La boisson nationale boisson alcoolisée est le raki, une anisette.

Konya vit beaucoup de l'agriculture elle loue même ses terres à des industriels.

Elle possède une usine de Mercedes Benz, d'ou sort tous types de véhicules.

Capitale du meuble de Turquie de par la proximité de la montagne et ses nombreuses forêts de cèdres

Fabrique de cuir en peau de veau, chaussures et ceintures pour Zara et Malbo.

Base militaire de l'otan de Konya

BRÈVE HISTOIRE DE KONYA

Konya et ses environs ont une habitation connue depuis des âges préhistoriques. On a fait, à Konya et à ses environs, beaucoup de trouvailles concernant les périodes paléolithique, néolithique, chalcolithique, et les âges du cuivre et du bronze.

Konya est un lieu d’habitation depuis 7000 av. J.-C. et a servi de berceau à plusieurs civilisations. Si on considère que l’écriture commence à peu près en 3500 av. J.-C., on peut dire que Konya prend sa place parmi les plus anciens centres d’habitation.

Çatalhöyük (site archéologique) situé dans le territoire de Konya, est connu actuellement comme le premier centre où on rencontre : la première agriculture, la défense commune contre les animaux sauvages, le premier usage du feu, la première habitation humaine et le commencement de la culture gastronomique.

Konya se trouve dans tous les temps de l’histoire à la croisée des civilisations. De diverses civilisations règnent à Konya à leur tour : Les Hittites et les Lydiens au 6e siècle av. J.-C., Les Perses au 4e s. av. J.-C., Alexandre le Grand, les Séleucides et le Royaume de Pergame au 2e s. av. J.-C. et l’Empire Romain en 395 après. J.-C. Les Sassanides au début du 7e s. et les Omeyyades commandés par Muawiya vers la moitié du même siècle envahissent provisoirement Konya. Étant une province de Byzance jusqu’à 10e siècle, Konya subit les attaques des Arabes musulmans. Et ce sont les troupes turques qui viennent à Konya (1069) avant la victoire de Malazgirt.

Sultan du Grand Empire Seldjoukide, Alparslan a ouvert le passage aux Turcs pour arriver à l’Anatolie en 1071. Après la victoire, il a ordonné à ses commandants de conquérir entièrement l’Anatolie. Konya fut conquise par Kutalmışoğlu Sultan Süleymanşah. Après avoir conquis Konya, Sultan Süleymanşah s’orienta vers l’ouest, choisit İznik comme chef-lieu et fonda en 1074 l’Empire Seldjoukide d’Anatolie. La période turco-islamique commença à Konya à la suite de sa conquête.

İznik devint la capitale de l’Empire Seldjoukide d’Anatolie fondée en 1074. Quand İznik fut perdue pendant la première croisade, la capitale fut déménagée à Konya. C’est ainsi que Konya, dans l’histoire de laquelle une nouvelle page fut ouverte, se développa de jour en jour, fut ornée d’œuvres architecturales, et fut finalement en peu de temps l’une des villes les plus florissantes de l’Anatolie.

Même si pendant la troisième croisade l’empereur germanique Frédéric 1er Barberousse assiégea Konya (18 mai 1190), il ne put s’emparer de la citadelle défendue par Kılıçarslan III et se retira cinq jours après. Konya fut la capitale jusqu’à la chute des Seldjoukides (1308). Puis, Konya fut gouvernée par les Karamanides jusqu’à la prise de la ville par les Ottomans en 1467. De nos jours, Konya qui est l’une des villes les plus grandes et les plus importantes de la République de la Turquie, est en voie de développement en transmettant son passé magnifique aux futures générations.


La route de Konya à Nevsehir traverse en grande partie le plateau aride d'Anatolie Cette voie, qui reliait Konya à la Perse, est jalonnée, à peu près tous les 35 km, de caravansérails plus ou moins en ruine. Celui de Sultanhani est l'un des mieux conservé d'Anatolie.



Les caravansérails : Jusqu'au VIIème siècle, seule la Chine possédait le secret de la fabrication de la soie. L'importation de la soie se faisait donc par ces fameuses routes de la soie traversant la Turquie, la Perse, l'Himalaya et la Chine. Ces trésors étaient transportés à dos de chameau. Comme bivouaquer était trop dangereux à cause des pillards, toute la caravane, commerçants et animaux, était hébergés dans ces sortes d'hôtels : les caravansérails. La distance entre chaque caravansérail était comprise entre 30 et 35 km, ce qui correspondant à une journée de marche pour un chameau..

Le but des caravansérails n'était pas uniquement d'héberger les commerçants turc ,nomades à l'époque ,mais c'était aussi de fixer les populations. En effet les populations en faisant du troc avec les marchands finissaient par apprendre les techniques de culture et de tissage de la soie et se fixaient aux alentours.

Au caravansérails de sultanhani ,construit au XIIIe siècle par les Seldjoukides, visité aujourd'hui , les portes sont décoré les sculptures faites, avec des mosaïques bleu turquoise a base d'indigo . Le gîte et le couvert étaient fournis gratuitement pendant trois nuits , au delà les caravaniers devaient s'acquitter d'un droit.

Le caravansérail était un forteresse ou l'entrée monumentale réalisée en marbre a 13 mètres de hauteur est placée au milieu d'un mur d'enceinte long de cinquante mètres en façade. Elle est entourée d'une arche ogivale surmontée d'encorbellements ou muqarnas(nids d'abeille) peints de formes géométriques.

De chaque côté deux salles ,une servait de secrétariat ou était comptabilisé les marchandises déposées, l'autre servant de dépôts. Sur un côté on trouvait les dortoirs d'été et en face le réfectoire d'été. Au fond mieux protégé par une grande porte les dortoirs d'hiver avec au milieu un large couloir servant de réfectoire. Sûr un côté au fond de trouvaient les cuisines, pouvant ainsi desservir aussi bien l'été que l'hiver.

Au centre une grande cours pour les animaux et le marché. Et au centre de cette cours un bâtiment de prière. Ce n'est pas une mosquée car les caravaniers sont des asiatiques dont quelques uns se sont convertis musulmans, en traversant la perse, mais pas tous. On peut donc retrouver diverses religions.


Un caravansérail ou un Han, était un gite d’étape fortifié pour protéger les marchands sur la route de la soie, un des axes commerciaux les plus importants de l’époque. Les routes caravanières traversant le pays étaient basées sur le tracé du réseau romano-byzantins. Mais ces routes étaient aussi extrêmement dangereuses, en particulier à partir du XIIIème où l’empire romain d’Orient est affaibli par la quatrième croisade. Les caravanes acheminaient toutes sortes de richesses et de marchandises attisant la convoitise des bandits. Les Seldjoukides (dynastie turque du XIe au XIIIème siècle) entamèrent la construction de nombreux caravansérails au XIIIème afin de favoriser les échanges commerciaux. La Cappadoce, point stratégique sur la route de la soie, disposait ainsi de caravansérails . Ils offraient ainsi tout le nécessaire aux voyageurs ; appartements, hammam, salles à manger, mosquée, salles réservées pour les transactions et échanges commerciaux, étables pour les chameaux, bains etc.

Porte d'entrée du caravansérail de Sultanhani 


Nous finissons par arriver à notre destination et avant d'aller à l'hôtel , nous passons voir le château de Uçhisar, l'un des plus importants centres touristiques de la région de Cappadoce (centre de la Turquie), regroupant nature, histoire et culture, accueille chaque année des millions de touristes fascinés par sa beauté naturelle unique, et son histoire millénaire. Le Château de Uçhisar qui constitue la plus grande des "Cheminées de Fées", a été formé par l'affleurement naturel des cônes de tufs (roche généralement "tendre", résultant de la consolidation de débris volcaniques), des millions d'années auparavant. Ces tufs avaient été constitués par les laves des volcans Erciyes, Hasan Dag, et Gönül Dag. Le Château d'une hauteur de 179 mètres, est qualifié de "premier gratte-ciel connu de l'Histoire", parce qu'il servit d'habitat aux populations, à diverses époques. L'intérieur du château a été creusé, à l'époque Romaine au II ème millénaire avant JC, pour construire des chambres et des caves à vins. A l'époque des Seldjoukides et des Ottomans, il fût utilisé comme terrain militaire en raison de sa hauteur. Avec la proclamation de la République de Turquie et jusque dans les années 1960, l'énorme "Cheminée de Fée" de 179 mètres de hauteur a été utilisée comme habitat par les populations locales.

Le chateau d'Uchisar 
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A notre réveil ce matin, la surprise est totale, car la neige recouvre le paysage. Une fine pellicule certes, mais quand même.

Départ de notre hôtel en Cappadoce Kapadokia Lodge Otel à 9h00

L'origine du nom Cappadoce est la vallée des beaux chevaux.

La Cappadoce, une région au paysage unique marquée par l’éruption il y a des milliers d’années de trois imposants volcans ,Erciyes, Hasan Dag, et Gönül Dag,qui ont laissé derrière eux une roche particulière, le tuf. Cette roche volcanique tendre et friable a été façonnée au fil du temps par l’érosion et l’infiltration des eaux, donnant naissance à un paysage parsemé de roches en forme de cheminées mais aussi à des constructions troglodytes creusées par la main de l’homme et à de gigantesques villes souterraines. Avec ses habitats hors du commun, ses forteresses, ses monastères et églises primitives taillées à même la roche ou encore ses caravansérails, la Cappadoce recèle de nombreux trésors historiques.


Nous commençons la visite par la Vallée de Güvercinlik dite vallée des pigeonniers

Dans les trous les paysans déposaient des graines pour attirer les pigeons et récupérer le guano pour fertiliser leurs cultures . Le pigeon est un animal sacré en Turquie et dans la religion musulmane en général. La vallée est aussi célèbre pour beaucoup d'activités de plein air, comme la randonnée.

La vallée des pigeons 

La vallée de chasseurs. Elle devrait son nom a un propriétaire riverain qui était chasseur.


Maisons troglodytes. Elles sont aujourd'hui en partie utilisées, uniquement par les descendants de la famille qui vivaient là dans le temps.Ils continuent donc de les utiliser épisodiquement, encouragés par la culture et la tradition. Elles doivent rester en état et ne subir aucune modifications. Elles possèdent une façade visible de l'extérieur. Le fait quelles soient enterrées leur permet de garder une température constante, fraîche l'été et légèrement chauffées grâce à de petits poêles, très confortables l'hiver. De plus les cuisines étaient toujours à côté du salon pour le chauffer. Bien qu’étant troglodytes ces maisons sont parfaitement sèches. D'ailleurs l'humidité serait le pire ennemi ,car ces maisons de tuf ne résisteraient pas longtemps. Ces cavités étaient facilement creusées , le tuf étant une roche très tendre, avec à l'époque une pierre de Cappadoce, l'Onyx. Pour faire une pièce une à deux semaines étaient suffisante. Les murs sont généralement recouvert de tissus pour contenir la poussière qu'ils dégagent, car il n'est pas possible d'en modifier la texture sous risque que le droit de l'habiter leur soit retiré. Le sol est recouvert de tapis naturels ( sans colorants) réalisés par plusieurs générations aux moments perdus , grâce au métier à tisser et servant d'isolant.

Intérieur d'une maison troglodyte 

Déjeuné au restaurant "Culture Muséun" à Ortahisar

Un aperçu du musée 

Le marché des fruits secs représente quatre milliards de dollars (chiffre d'affaire) chaque année, dont trois milliards d'exportations. La production annuelle est de 550 mille tonnes, dont 90% sont consommées en Turquie, ce qui représente sept kilogrammes par habitant et par an. Certains fruits sont naturellement secs, mais d'autres sont parfois soumis au séchage. les abricots de couleur naturelle sont séchés artificiellement, ceux qui sont plus sombres ,eux sont séchés naturellement et meilleurs . Leur réputation a largement dépassé les frontières nationales, et s'exportent dans le monde entier.

Après le déjeuné nous partons rendre visite aux trois demoiselles

Les 3 Demoiselles . Les plus belles fées de Cappadoce



 Les 3 Demoiselles

Vallée de Göreme

Göreme est le nom d'une vallée et d'une localité de Turquie situées dans la province de Nevşehir en Cappadoce. Le bourg a porté différents noms au cours de l'histoire : Κόραμα (« Korama »), Matiana, Maccan et, jusque récemment, Avcilar, nom encore fréquemment usité aujourd'hui. Il comptait en 2007 une population d'environ 2 000 habitants. Il a été récemment rebaptisé Göreme, du nom de la vallée, pour des raisons touristiques.

Dans un paysage saisissant modelé par l'érosion, la vallée de Göreme et ses environs abritent des sanctuaires rupestres, témoignages de l'art byzantin de la période post-iconoclaste, ainsi que des habitations, des villages troglodytiques et des villes souterraines, vestiges d'un habitat humain traditionnel dont les débuts remontent au IVe siècle.


Beaucoup de maisons troglodytes sont aujourd'hui reconverties en hôtel ou chambres d'hôtes.

Il y a ici 360 églises réparties dans la vallée. On peut dire que cette région est le berceau de la religion chrétienne. Au début de notre ère la religion chrétienne était interdite en Turquie et les chrétiens ont fuit les villes pour venir se réfugier dans des contrées plus reculées comme la Cappadoce.

On visite ensuite le musée en plein air de Göreme qui illustre parfaitement cette nouvelle page du christianisme. Ce site exceptionnel, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, abrite des monastères, des églises de l‘art primitif puis iconique.

En entrant on trouve un monastère creusé dans un immense rocher. Le nom de Göreme doit son origine à Saint Basile, un homme de foi inquiet du développement du matérialisme chrétien qui décida de créer un monastère pour revenir aux premières valeurs du christianisme. Des communautés de moines y vivront jusqu’à la conquête de la région par les Ottomans.

Le Monastère  de Saint Basile du IV siècle

De nombreuses églises rupestres font aussi toute la splendeur de ce site. Si certaines sont richement décorées des épisodes de la bible afin d’enseigner la doctrine de l’Eglise à ceux qui ne savaient pas lire, d’autres églises sont agrémentées de simples dessins représentant croix, vignes, poissons ou arabesques de couleur rouge. C’est le cas de l’église Saint-Basile.

Bâtie au XIème siècle, elle présente des fresques très élémentaires faites de peinture rouge.

Sainte Basile est située à l'entrée du Musée de Göreme. Des tombes sont creusées sur le sol, ce sont probablement celles de bienfaiteurs de cette église. En rentrant à gauche on trouve une petite chapelle sur les deux cotes de la porte on trouve deux personnages Saint Théodore à droite et Saint Georges à gauche terrassant le dragon. L'Anatolie a toujours eu des terres fertiles et la fertilité de ses terres a été symbolisée par les déesses. C'est la raison pour laquelle les sites archéologiques en Turquie sont plutôt dédiés aux déesses. La vierge Marie a été présentée pour les premiers chrétiens comme la suite du culte de la déesse, c'est pour cela que dans l'est de l'église ont rencontre la vierge Marie

Ces églises rupestres sont un témoignage de l’art byzantin de la période iconoclaste (période entre 736 et 843 ) où l’empire byzantin interdit toute représentation iconographique afin de renforcer la dimension spirituelle de la foi et le rapport avec Dieu. Il fit détruire toute représentation du Christ, des Saints ou des apôtres.

Cependant, après 842, de nombreuses églises rupestres en Cappadoce ont été creusées et richement décorées au début de motifs géométriques recouverts à la fin de la période iconoclaste de peintures figuratives aux couleurs vives, vers la fin du XIII siècle début du XIV siècle. Parmi les églises situées dans la vallée de Göreme, on trouve Tokalı Kilise et El Nazar Kilise (Xe siècle), Ste Barbara Kilise et Saklı Kilise (XIe siècle) ainsi que Elmalı Kilise et Karanlık Kilise (fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle).


L'Eglise de Tokali

C'est la plus ancienne église de la région formée par quatre églises construites à des époques différentes. Cette église est en ce moment en cours de restauration.Cette église abrite des dizaines de précieuses fresques du haut Moyen-Âge

L'église d'Elmani (l'église à la pomme). Eglise intéressante à l'architecture de Saint Sophie de Istanbul. Les coupoles sont supportées par des colonnes comme à Sainte Sophie. La grande coupole centrale est entourée de deux coupoles plus petites. Ici les fresques ne sont pas directement dessinées sur le mur, celui ci a été au préalable recouvert puis on a dessiné dessus. Les fresques sont en meilleur état. En entrant en face on voit Déisis et surtout en entrant à droite, dans un ciel bleu avec la lumière qui vient à lui, la transfiguration ou la métamorphose

La métamorphose à gauche 


La chapelle de Sainte-Barbe. C'est peut être celle qui attire le plus l'attention.Par son architecture soignée, ses dimensions réduites et ses peintures rouges, elle forme un ensemble très intéressant. Avec sa coupole qui repose sur deux colonnes orientales et son plan intérieur au sol qui dessine une croix grecque, l'architecture de ce monument peut être attribué au XI siècle.Ce qui est certain est qu'à travers cette abondance de croix dans presque tous les coins de l'église on pourrait restituer l'imaginaire très riche de la période iconoclaste.

L'église de Yilanli ( l'église au serpent). On trouve dans cette église des mosaïques très primitives. Elles sont constituées de pierres coupées en petits carreaux et peintes par la suite. Elles font parties des premières céramiques à la campagne.

St Onesimus, St Georges, St Théodore, Héléna et Constantin 
le réfectoire des moines dans une cellule 

Avant de quitter Göreme, nous faisons un tour à l'église de Kilçlar. Située à environs 600m au Nord Est du musée de plein air. Cette église aux trois absides présente un plan en "croix grecque inscrite" avec quatre colonnes et une coupole centrale. Les compartiments d'angle à l'ouest sont couverts d'un plafond plat et ceux de l'Est d'une coupole. Son intérieur richement peint comprend des scènes évangéliques. Cette église est datable de la fin du IXème siècle et du début du Xème siècle.



Nous finissons la journée par une représentation des Darniches tourneurs au MOTİF KÜLTÜR MERKEZİ

Profondément ancré dans les traditions turques, le mouvement des Derviches Tourneurs éblouit par son dynamisme et son aspect mystique. Ils nous offrent une belle démonstration de leur art et de leur foi à travers une danse aussi gracieuse qu’envoûtante.

L' être humain dans le mouvement universel

Émanant de l'inspiration de Mevlâna Celaleddin-i Rûmi (1207-1273), elle constitue une partie de la tradition, de la croyance et de la culture turque.

D'autre part la science moderne confirme que la condition essentielle de l'existence est de tourner. Il n'y a rien qui ne tourne pas dans l'univers. La similitude dans l'existence réside dans le fait que les électrons, les protons et les neutrons des atomes de leur structure tournent. De même l'être humain tourne en compagnie de toutes les choses vivantes ou non, de la plus petite particule à l'étoile la plus éloignée dans l'infini du ciel, suivant une règle et un rythme magnifique. Il tourne avec la terre, il vient de terre et y retourne, son existence continue par le mouvement caché dans les atomes qui forment sa structure.

Cependant l'être humain possède une intelligence qui le rend supérieur aux autres créatures. En tournant, le service joint la raison à la similitude commune, déjà mentionnée par son Semâ.

La cérémonie de Semâ symbolise une ascension spirituelle, un voyage mystique de l'être humain vers le "Parfait ".

Se tournant vers la vérité, il s'élève avec amour et vain son ego, se dissout en Dieu, puis retourne à son état de créature accomplie et parfaite.

Il est prêt à servir avec amour toute la création, toutes les créatures sans distinction de races, de croyances, de classes et de nations...

Le Semâzen darniche, se coiffe d'un haut bonnet de feutre (symbolisant la pierre tombale de son ego), s'habille d'une robe blanche (le linceul de l'ego) ,retirant son manteau noir, il naît spirituellement à la vérité. Il commence à tourner les bras croisés symbolisant par apparence le chiffre un, témoignant l'unité de Dieu. Puis il étant ses bras, la main droite ouverte vers les cieux, prêt à recevoir les dons Divins, sa main gauche retournée vers le sol, dispensant au peuple ce qu'il a reçu de Dieu, il regarde les êtres avec un regard Divin. Ainsi tournant de droite à gauche, autour de son cœur, il étreint la créature et toutes les nations du monde avec amour.

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Hélas pas de montgolfières ni aujourd'hui ni demain. Dommage. La météo ne s'y prête pas. Les conditions de vol sont définies par un organisme indépendant qui donne ou pas l’autorisation de vol en fonction des risques liés à la météo.

Vallée des Moines à Pasabag

Cette vallée doit son nom aux vignes que cultivaient les moines, mais aussi à la ressemblance des cheminées de fée avec un moine avec sa capuche.

On appelle aussi cette vallée, vallée de l'amour ou vallée des phallus.

Pasabag ou Pasabaglari veut dire "les vignes du Pasa" donc aucun rapport. Plusieurs ermites suivaient l'exemple de St-Siméon qui vivait en haut d'une colonne au 5ème siècle.

Ainsi ils étaient en haut d'un cône creusé à 10 m, uniquement reliés par une échelle qui leur permettait de recevoir de la nourriture offerte par la population.

Visite d'une fabrique de tapis, qui détient le record du monde du nombre de nœuds au centimètres carré (64×64) soit 4096 nœuds au centimètre carré.

La Turquie est après la Perse le second pays de fabrication de tapis.

Le tapis persan est un tapis fabriqué en simple nœud et le tapis turc en double nœuds

Après cette démonstration de fabrication des tapis, nous passons à la salle de vente.

Là nous les avons trouvés très agressifs. Ils voulaient absolument nous vendre des tapis dont certains étaient à des prix astronomiques. On avait un vendeur par couple et difficile de s'en débarrasser. En fait notre guide nous à expliqué que dans leur budget, au lieu de faire de la publicité, ils finançaient une partie de notre voyage, avec en retour l’espoir de nous vendre quelque chose .

Visite bijoutier Argos dans le même esprit que la visite des tapis. La Turquie est le deuxième exportateur de bijou derrière l'Italie. Elle possède des pièces orientales et occidentales ce qui leur permet de plaire au plus grand nombre. L'exportation de l'or n'est pas taxé.

Les artisans qui fabriquent les bijoux sont majoritairement arméniens

Visite d un marchand de cuir qui fabrique pour des grandes marques françaises comme Chanel,Armani,etc...

Une fois notre déjeuné pris ,direction la visite de la ville souterraine

Difficile d’imaginer que dans cette région aride des centaines d’anciennes villes souterraines s’étendent sous nos pieds. Ces villes auraient été progressivement construites par les Hittites, un peuple venu du Caucase qui arriva en Anatolie vers 2000 ans avant J.C., pour se protéger des invasions. La Cappadoce était en effet une zone stratégique. Très convoitée, elle était située au carrefour des routes commerciales reliant les plus importantes régions du monde de l’époque : la chine, l’Inde, l’Egypte et Rome. Détenir la Cappadoce signifiait le contrôle des richesses qui y transitaient. Nombreux ont été les peuples qui ont tenté de s’en emparer : Romains, Perses, Mongoles etc. Ces invasions progressives auraient conduit les habitants à creuser des villes sous la surface puis à construire des forteresses pour se protéger. Les Hittites instaurèrent un puissant empire dont la capitale était basée à Hattusa (aujourd’hui Bogazkale), contrôlant une bonne partie de l’Anatolie et rivalisant avec l’Egypte et Babylone. Pour des raisons encore énigmatiques, les Hittites auraient disparu au XIIème siècle avant J.C. Une disparition qui pourrait être due aux mystérieux « peuple de la mer » que mentionnent certains écrits de l’époque. Pourtant, loin de tomber en désuétude, ces cités souterraines connurent un renouveau avec les premiers Chrétiens fuyant les persécutions de l’Empire romain. Mais lorsque l’empire ottoman parvint enfin à contrôler la région, les cités tombèrent peu à peu dans l’oubli. Plus de 200 villes ont été dénombrées et des centaines d’autres seraient encore à découvrir.

La ville souterraine servait de refuge en cas d'attaque du village. Les habitants se réfugient dans la ville souterraine et bloquaient l'entrée avec d'énormes meules qu'ils faisaient rouler. Il était impossible de les déplacer de l'extérieur. Après l'entrée de la ville souterraine se trouvait les écuries, puis venait la salle où étaient entreposées les céréales et les provisions puis enfin la cuisine proche de l'entrée pour évacuer les fumées, de plus l'air extérieur traversant l'air chaud de celle ci réchauffait l'air de la ville souterraine.

On trouvait ensuite les appartements . Les différentes pièces étaient reliées par des tunnels . Ils avaient de l'eau. Celle ci rentrait par les trous d'aération et ruisselait au sol avant d'être stockée dans des puits creusés à même le sol. Cela pouvait cependant s’avérer dangereux, car l'assaillant pouvait polluer l'eau, d'ou l'intérêt de bien cacher ses entrées d'eau.

Le principal risque pour les habitants, était psychologique. En effet ne pouvant s'éclairer en permanence, ils vivaient beaucoup dans le noir ce qui à la longue pouvait les rendre fou. Les couloirs était si étroit qu'il ne permettait le passage que d'une seule personne à la fois, ce qui en facilitait la défense, d'autant que l'usage d'une arme dans ces couloirs était pratiquement impossible


Visite de l'ancienne ville grecque d'Uchisar. D'abord occupée par les grecs elle fût abandonnée par ses habitants . Au départ des grecs, les turcs ont repris les habitations mais ont été obligés de les abandonner à cause des menaces d'écroulements de beaucoup de maisons à flanc de montagne.Tout le monde a été relogé un peu plus loin, sur le plat, et c'est ainsi que toutes ses maisons vides ont été rachetées vers 2000/2005 , et les promoteurs les ont reconverties en au fur et à mesure en petits hôtels ou gîtes.


Après le repas du soir à l'hôtel spectacle de danses folkloriques Turques au restaurant Uranos Sarikaya

Petite variété de spécialités à grignoter et boissons à volonté.

En rentrant le soir un aperçu de Uchisar la nuit

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Ce matin on quitte la Cappadoce pour rentrer sur Antalya

Sur la route on trouve cet étrange lac.

On compte dans l’Anatolie environ 200 lacs de ce type que des sources ont creusés dans la couche tendre du sol déposée par les volcans à la manière d'un lavabo qui se vide en entraînant la terre avec elle. La profondeur de celui-ci peut attendre 110 m .

Un caravansérail en rénovation se trouve juste à côté


Nous arrivons enfin à Konya pour visiter le mausolée de Mevlana

Rétrospective sur l'ordre des Mevlevis. Les Mevlevis dont des adaptes deviennent les Derviches Tourneurs utilisent les arts traditionnels tels que la danse et la musique comme moyen de transport pour élever leur personnalité psycho-spirituelle. Le derviche, qui signifie au départ « mendiant », suit la voie ascétique vit initialement dans des conditions d'austérité et de pauvreté extrêmes à l'instar des moines des ordres mendiants chrétiens. Le mouvement s'installa au 13e siècle en Turquie. Mevlana Rûmi et son père , poètes et philosophes persan, n'adhèrent pas à la religion musulmane et décident de rejoindre sa branche mystique : le soufisme. Véritable explorateur de la conscience humaine, il établit une approche psycho-corporelle dans le but d'atteindre un état de transe : la danse Mevlana. Les premiers Derviches Tourneurs font leur apparition tout de blanc vêtus et accompagnés de musique et de chants.

Konya est le berceau des Derviches Tourneurs. L'ordre des Mevlevis fut fondé par Rûmi à Konya, en plein centre de la Turquie. Située au carrefour de différentes religions, Konya est la ville la plus vaste de tout le pays et accueille plus d'un million d'habitants. Elle est devenue au fil des siècles un lieu de pèlerinage important puisque c'est ici que repose la dépouille du fondateur de l'ordre des Mevlevis, Mevlana Râmi. Le poète philosophe est aujourd'hui toujours vénéré dans le monde entier pour son génie musical et poétique et sa croyance centrée sur la tolérance et l'amour. Après la mort de Râmi, son fils décide de perpétuer la cérémonie du Semâ et fonde l'ordre des Derviches Tourneurs.

Également situé à Konya, le Musée de Mevlana est un ancien couvent de Derviches Tourneurs aujourd'hui transformé en musée d'art islamique. Composé d'une tour recouverte de céramique verte et d'un mausolée, l'endroit attire des dizaines de milliers de visiteurs chaque année.


La tombe de Rûmi est à ce jour le second site le plus visité de la Turquie, après le palais de Topkapi à Istanbul. Aussi connu sous le nom de « Mausolée Vert » pour la couleur de son dôme, le Musée de Mevlana permet de découvrir la bibliothèque, l'école, les lieux de vie et les salles où les rituels étaient pratiqués quand le musée était encore un couvent. Au centre, le mausolée est généreusement orné d'écritures islamiques et de différents reliefs en émail. Il contient les dépouilles de plusieurs figures importantes de l'ordre des Mevlevis. La tombe principale, protégée par un petit portail argenté datant de la fin du 16e siècle, est celle de Mevlana Rûmi.

La tombe de son père, Bahaeddin Veled, est située juste en face de celle de Mevlana, un détail qui ne doit rien au hasard puisque cette position particulière est signe de respect. Au centre , une petite urne, renferme des poils de la barbe du prophète qui est une relique importante de l'islam.

Les cases du musée exposent de nombreux instruments de musique utilisés lors des prières dansantes, des robes ayant appartenu à Mevlana ainsi que des objets ottomans comme un Coran du 13e siècle gravé dans de l'or. Et parmi tous ces objets de valeur inestimable, se trouve également le tapis de soie le plus cher au monde.

Les Melvana étaient des Poètes religieux. Fuyant les Mongols ils furent invités par le sultan Alaeddin Keykubad à s’installer à Konya qui accueillait déjà de nombreux hommes de sciences ou d’art.

Les Darniches sont actuellement interdits en Turquie. Ils devaient faire le ramadan toute l'année et pour cela ils vivaient dans un couvent. Ils souhaitaient la mort pour se rapprocher de dieu. Mais ils ne pouvaient pas se suicider. Ils faisaient des pèlerinages pour répandre leur ordre.

Dans l'Ordre les Darniches il y avait une hiérarchie ce qui est contraire de la religion musulmane. C'est ce qui a empêché le développement de l'Ordre .

Déjeuné à Konya, chez Demerkiran. On prend un petit café turc, chauffé sur une espèce de gros sable.

Poursuite de la route jusqu'à Antalya . On longe le lac de Suğla Gölü , et on retraverse la chaîne des Taurus , encore enneigée



avec un petit arrêt sur la route pour reposer notre chauffeur

Avant d'arriver nous faisons une nouvelle pause à Manavgat, devant la mosquée

Nous arrivons enfin à notre hôtel à Belek vers 18 heures , et très fatigués par cette longue route.

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Belek compte onze golf et est très prisé par les joueurs dix mois par an. Certains des hôtels possèdent aussi des terrains de foot permettant aux équipes professionnelles européennes de faire des stages lors de la coupure de l'hiver.

On traverse le quartier réplique des hôtels. Réplique du Kremlin, de la place Saint Marc etc.... pour arriver enfin à la Cascade de Duden à Antalya. l'originalité de cette cascade c'est quelle se jette directement dans la mer Méditerranée, Antalya étant construite sur une falaise.

Les turc sont ils orientaux ou occidentaux ? Les turcs sont en fait heureux d'être sur le pont entre orient et occident. Les origines des Turcs sont en Mongolie. Ils se sont majoritairement convertis à la religion musulmane en traversant les pays comme l'Iran.



Déjeuner à Anadolu Park Restaurant

Visite du marché de Antalya.



Visite du Vieux Antalya. Antalya était au début uniquement un port.

Antalya est une ville du sud de la Turquie dans la préfecture de la province du même nom.

Antalya est aujourd'hui la capitale touristique de la côte méditerranéenne turque, surnommée la « Riviera turque ». Elle peut même être considérée comme l'une des stations balnéaires les plus fréquentées au monde avec plus de 9 millions de touristes annuel en 2010. La vieille ville d'Antalya, Kaleici, s'allonge au flanc d'une falaise abrupte en contrebas de laquelle se niche un ancien port, aujourd'hui port de plaisance moderne.

En 2014, la ville compte 2 222 562 habitants.

Depuis sa fondation en 150 av. J.-C. par Attale II, roi de Pergame, qui l'appela Attaleia (Αττάλεια : Attalie), la ville a toujours été habitée. Les Romains, les Byzantins et les Seldjoukides occupèrent la ville avant qu'elle ne tombe sous la loi ottomane. Elle fut alors nommée Adalya (ou Adalia). Au Moyen Âge, Antalya était connue en Europe sous le nom de Satalieh (ou Satalia).

Les mosquées avec 4 dômes ou sans dôme sont d'avant le 15 ème siècle, avec un dôme après 15 ème siècle.

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Départ de l'hôtel à 10 heures pour une ballade en bateau sur le Manavgat Nehri.

Le fleuve Manavgat en Turquie est aménagé grâce aux barrages de Oymapınar et de Manavgat. Il prend sa source dans le Taurus, se dirige vers le sud et se jette dans la Mer Méditerranée après avoir traversé la ville de Manavgat.

La rivière abrite plusieurs espèces de poisons et d’oiseaux (des poisons tels la truite, la carpe, le mulet ; le loup et la tanche, des oiseaux tels la poule d’eau, le canard, l’oie et le martin-pêcheur et d’autres espèces de hérons, de mouettes et de tortues d’eau douce). Tout au long de la rivière, il y a une riche variété de la flore et de la faune : des arbres tels que des saules, des chênes, des mûriers, des ormes et des maki et des arbustes tels des mûres, des raisins de Corinthe, des lauriers-roses et des feuillages. Par ailleurs, vous pouvez voir des tortues d’eau douce prenant leur bain de soleil sur les bûches sèches. Tout au long de la rivière se trouve également des jardins de citrus et des serres sur les terres fertiles.

Déjeuné pris sur le bateau , avec une belle truite.


Au retour, nous faisons une halte au théâtre antique d'Aspendos du II ème siècle

Aspendos est une ancienne cité gréco-romaine du sud de l'Asie mineure, située à environ 45 kilomètres à l'est de la ville actuelle d'Antalya. Aspendos est située sur un petit plateau qui domine la vallée avec la rivière Eurymédon qui coule au pied,

La présence d'eau et la valeur défensive du site explique sans doute le choix initial de l'emplacement par les premiers occupants.

Elle se distingue par son théâtre romain, le mieux conservé de toute l'Asie Mineure, dans lequel tous les étés des spectacles sont organisés. Dans l´Antiquité, le théâtre d´Aspendos pouvait accueillir environ 12 000 spectateurs pour une population estimée à 84 000 habitants à l'époque.

Le théâtre, construit par l'architecte local Zénon sous le règne de l'empereur romain Marc Aurèle, est l'un des mieux conservés du monde romain, et certainement le mieux conservé d'Asie mineure. Une inscription bilingue placée sur la tribune d'honneur du théâtre indique qu'il a été financé par A. Crispinus Arruntianus et A. Curtius Auspicatus entre 161 et 169 ap. J.-C

Comme une grande partie des cités antiques orientales, Aspendos a été abandonnée vers le VIe-VIIe siècle suite aux invasions arabes. Mais au XIIIe siècle, un prince ou bey d'Ashraf est tombé sous le charme du théâtre romain et l'a restauré pour en faire sa résidence d'été. Cela explique que le monument nous est transmis pratiquement intact alors que le reste de la ville d'Aspendos, et notamment la basilique et surtout le champ de course sont totalement en ruines : le mur de la scène du théâtre, sa cavea sont en excellent état : même la galerie supérieure sous arcades est parvenue jusqu'à nous dans un très bon état.

Aspendos était prospère grâce au bois de Cèdre véhiculé par la rivière. On y trouvait même de l'Or,et du Murex coquillage couleur pourpre.

Mais l'embouchure du fleuve a été bouché par les alluvions et les coquillages, ce qui mit fin à la prospérité de la citée.

Une Légende est attachée à ce théâtre

D'après cette légende au II ème, juste avant la construction de ce théâtre , dans la ville le gouverneur avait une très très belle fille. Tous les hommes de la ville voulaient se marier avec elle. Le gouverneur a décidé de donner la main de sa fille à celui qui ferait le plus pour sa ville. Tous les hommes célibataires ont fait leurs efforts. Cependant il y avait deux frères dans le village et un des frères a construit des aqueducs de 5 km pour amener l'eau en ville et l'autre frère a construit le théâtre. Normalement le gouverneur pensait donner la main de sa fille, à l'architecte de l'aqueduc parce que l'eau était plus importante pour la ville. Mais il a quand même décidé de visiter le théâtre, il est monté tout en haut des gradins et pendant ce temps là l'architecte était tout en bas à l'orchestre et il murmurait son amour pour la fille du gouverneur. L’acoustique du théâtre était si bonne, que le gouverneur a entendu l'architecte murmurer son amour, et a finalement décidé de donner la main de sa fille à l'architecte du théâtre. Dans cette légende là on connait le nom de l'architecte qui était Zénon, mais on ne connait pas le nom du gouverneur ni de sa fille c'est à dire que c'est à nous de croire à cette légende ou pas.

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Levés à 5h15

Petit déjeuner

3/4 d'heure de bus pour le transfert à l'aéroport d'Antalya

Décollage à 9h40 pour 55 mn de vol en direction d'Istanbul Dans un Airbus A321-200

Le temps est comme depuis notre arrivée au beau fixe sans vent.


Départ d'Istanbul avec 3/4 d'heure de retard due à une correspondance venant de New Delhi, à 14h55 avec un Boeing 737-800.

En Haut Istanbul et en bas à droite Nice 

Arrivée à Toulouse à 16 heures

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