Pour ce premier jour à Popayán, je trouve un truc qui paraît sympa : des bénévoles font des visites à 10h et 16h, Get Up and Go Colombia. Il est 7h, j'ai le temps de petit-déjeuner et de mettre des photos en ligne. Vers 9h50, je me rends au parc Caldas à moins de 5 minutes. Il y a plein de monde : un semi-marathon est organisé ce dimanche. Je fais le tour de la place à la recherche de ce panneau :
Je suis devant la cathédrale mais je ne vois rien. Et là j'aperçois enfin un attroupement mais pas de coureurs cette fois, je m'approche et effectivement c'est le groupe pour la visite. Un homme qui parle anglais et une femme, espagnol : une seule personne veut la visite en espagnol (Une francaise), le reste du groupe et moi, en anglais (une irlandaise, des néerlandais, une allemande, une australienne, trois français et un turc). D'après le guide, ça fait beaucoup de monde. Nous commençons par un ancien cloître devenu école (El Carmen) : il ne faisait pas bon être une femme il y a quelques temps en arrière, mariage forcé, sévices, suicides... Nous marchons beaucoup et faisons des arrêts avec des anecdotes sur les quartiers, maisons, etc. Nous arrivons au pied du Morro del Tulcán, parcourons rapidement El Pueblito Patojo (Rincón Payanes) une réplique miniature de la ville.
Enfin, nous entamons le côté sportif que je n'avais pas anticipé : une randonnée jusqu'à Las Tres Cruces (ça me dit quelque chose). Donc chemin assez boueux et glissant, en voyant "walking tour", je pensais que c'était dans les rues, etc. Bref, comme d'habitude mauvais choix. J'ai appris la signification des trois croix : pour protéger et bénir la vallée et 3 parce que Jésus a été crucifié entre 2 voleurs.
Nous avons terminé le tour par la "casa Obando" avec une histoire intéressante sur les sorcières. Ce qu'on voit sur la photo suivante est un dispositif pour empêcher les brujas de venir enlever les enfants ou jeter un sort.
Avant de se séparer, il nous a conseillé d'aller manger des spécialités locales au Mora Castilla, j'y suis allé avec trois français (un couple et un mec) et une future guide colombienne. Nous avons pris des carantantas à partager (sortes d'énormes chips de maïs), des empanaditas (petites empanas), des tamal de pipían et des verres de salpicón payanés.
Il manque les carantantas C'est là que s'est finalisé mon programme du lendemain : gravir le volcan Puracé (4650m). Départ à 5h du terminal de Popayán.
L'après-midi, il pleut quelques heures. Je dois trouver de quoi petit-déjeuner et manger pour la rando. Je demande au réceptionniste, nous sommes dimanche, beaucoup de magasins sont fermés... Je pense avoir saisi le chemin, au final, non, je me renseigne auprès de passants, je ne trouve rien, il se remet à pleuvoir et on m'indique un resto sympa. Je commande du salé et du sucré : pas trop de choix pour ce dernier, des crêpes... Je pense à faire enlever les boules de glace (qu'on me met à côté) mais pas la chantilly. Cela ne sera pas transportable pour la balade. Je prends des lasagnes pour le soir et un gros sandwich pour le lendemain.
Je me lève à 3h30, petit-déjeune et descends pour que le réceptionniste m'appelle un taxi. Je dois sonner 2 fois pour le réveiller. Il arrive avec sa chemise ouverte qu'il tient à une main. Mon taxi arrive relativement rapidement et le trajet est court. Je suis au Terminal avant 4h30. Comme toujours, des rabatteurs qui scandent les noms des villes. Je trouve le comptoir de la compagnie de transport qui me mènera à El cruce de la Mina. Je ne vois pas le couple de français ni le turc, mais je prends mon billet. Je patiente à l'extérieur et repense au sucre pour la rando : je me prends une grosse barre de chocolat au lait avec noisettes. Je retourne sur le banc et aperçois mon buseta, je me faufile dedans. Toujours pas de têtes connues à l'horizon. Il est l'heure de partir, ils ne sont pas venus. Bien sûr sans leurs coordonnées, impossible de savoir pourquoi. Je m'endors rapidement. Le trajet devient chaotique lorsque l'asphalte disparaît, gros trous, pierres, un chemin pour 4x4.
Nous arrivons enfin au parc national de Puracé après 2h de trajet.
J'aurais quand même un compagnon de route : un espagnol. Le guide est un petit homme avec des bottes en caoutchouc. C'est une vraie mobylette, assez rapidement je me fais semer, mais bon, la montée est longue, 9km, et je ne veux pas exploser en tentant de le rattraper. Après 2km, on s'arrête à Puente Tierra, si on veut on peut boire un truc chaud ou manger. Mon guide me conseille de laisser des affaires ici, mon sac est trop gros : je me décharge d'un pull, une première peau et mon maillot de bain (le bain thermal est ici).
Le chien nous a suivi jusqu'au sommet Après cette petite pause, les choses sérieuses commencent, nous devons monter jusqu'à une ancienne base militaire. Les paysages sont magnifiques, j'ai un peu mal au crâne.
Après cette seconde pause, c'est la dernière grosse ascension, le chemin est constitué de pierres, le vent est très fort (de face ou de côté), ce qui rend l'exercice encore plus difficile et la pluie vient s'en mêler. Mon sac pèse une tonne, vu les conditions météo je me dis que personne ne nous suit, je l'abandonne sur le bord du chemin à 900m du sommet. Le guide et mon compagnon de route ont disparu dans le brouillard depuis un moment, j'avance très péniblement, altitude, vent, fatigue. J'entends au loin un chien japper, je ne suis plus très loin. Je rejoins enfin le "point de rendez-vous". Encore un petit effort pour dominer le cratère du volcan d'un côté et une fumerolle de l'autre.
Pas vu le cratère... La descente fût plus longue que prévue, le temps change souvent, pluie, soleil, chaud, froid. Bien sûr mon genou droit se rappelle à moi au bout de quelques mètres et la suite n'est que grimaces et pauses pour me soulager.
Arrivé à l'entrée du parc, il faut trouver un moyen de locomotion. D'après le guide, il y a des véhicules qui passent, il faut faire des signes et parfois certains s'arrêtent et si on a de la chance, vont à Popayán. Nous attendons plus d'une demi-heure afin de trouver une jeep. Il y a déjà deux hommes à l'arrière et des colis. Nous récupérons encore deux jeunes sur la route mais qui vont moins loin que nous. Le chemin est un enfer pour le dos et je dois me cramponner. On se prend les gaz d'échappement et de la poussière. J'ai des haut-le-coeur et me rends compte que je n'ai mangé que 90% de la barre chocolatée et une banane offerte par le guide, je meurs de faim. Arrivés à Popayán, nous "livrons" un colis qui était sous mon siège et je demande à être laissé à quelques rues de mon hôtel. Encore un peu de marche, je ne suis plus à ça près. Je prends une bonne douche (pour une fois que je voulais de l'eau tiède, l'eau chaude est là ?! C'était plutôt froid tout le week-end). Je dévore le sandwich qui ne ressemble plus à rien et mange des morceaux de fraise et banane qui étaient dans la crêpe. Cette journée était très fatigante, je me couche vers 21h30.
Je me lève vers 7h, je n'ai pas tellement de douleurs aux jambes, en tout cas moins qu'à Salento après mes 20km. Je décide d'aller petit-déjeuner dans un café qu'on m'a recommandé : Cuaresnor. Je prends un Desayuno cereal (jus de fruit, morceau de fruit, muesli, chocolat chaud) + aguapanela con queso. Ensuite, je fais le tour des cathédrales, églises, cloîtres...
Je rentre me reposer un peu. En milieu d'après-midi, je ressors pour manger un bout, j'ai regardé avant de partir, le resto que je cherche est calle 3. Je commence mal, je pars de l'autre côté de la ville. Bon, je rebrousse chemin et arrive dans la bonne rue. Je la parcours en me demandant comment s'appelait le resto (j'ai laissé mon portable à charger à l'hôtel). Je ne trouve pas. Je vais alors sur la place principale et me rabats sur une sorte de snack : Maracuba Jugos. Ils n'ont plus ce que je veux (arepa et papa rellena) alors je désigne deux éléments dans la vitrine, un truc au poulet et une sorte de bugne allongée. Une petite cerveza pour accompagner. Cela ne m'a pas calé, je trouve une papa rellena sur le chemin du retour à l'hôtel. Je trie les photos et vidéos de la journée. Vers 21h, je sors trouver un autre resto : le Carmina. Il est très bien noté et les plats sont plutôt européens. Il est plus loin que je ne pensais mais au moins, je le trouve. Il ferme dans moins d'une heure, je choisis rapidement : des pâtes. Je prends une bière, ce sera une brune, j'avais pas saisi, je n'en prends pas d'habitude. Le plat de pâtes est très copieux, j'ai du mal à terminer. Je ne prendrais pas de dessert mais leurs gâteaux avaient l'air très bons. En rentrant, je prends des photos de monuments :
À l'hôtel, j'essaie de trouver comment me rendre aux thermes d'Agua Tibia. Il y aurait deux compagnies de transport qui assureraient le trajet. Je n'ai aucune info sur les horaires, ça ouvre à 9h et le temps de route est d'environ 1h30. J'opte pour un réveil à 6h30.
Comme souvent, je me réveille avant la sonnerie. Je me prépare et descends à la réception pour faire appeler un taxi. J'arrive au Terminal vers 7h30. Je cherche les comptoirs qui m'intéressent. Aucun des deux ne va où je veux. On m'envoie vers un troisième rien. Encore un autre qui me renvoie au même, je retente et tombe sur le chauffeur, le buseta part d'un instant à l'autre. Parfait. On s'arrête pas mal en chemin pour prendre des gens et on arrive à Coconuco. J'ai le choix entre moto et voiture, pour une fois, je prends moto. Pas de casque, pas de gants. Je suis plutôt content de mon choix même si je me pèle un peu en T-shirt. Malheureusement, au bout de quelques minutes, je déchante : plus de bitume, chemin en terre avec beaucoup de cailloux, des trous, nous effectuons un véritable slalom. Après la jeep lundi, la moto termine de ruiner mon dos. Après quelques minutes qui m'ont parues une éternité, nous arrivons devant un portail clos, normal, ça ouvre dans 5 minutes. Mon chauffeur klaxonne à de nombreuses reprises et me montre un passage pour se faufiler. Je m'exécute et tombe sur le guichetier qui semble à peine réveillé. Il me baragouine ce que je sais déjà, le plan du site.
Les températures des différents bassins varient de 28 à 38 degrés. Le bassin à 39 est désespérément vide.
Il y a peu de monde, je squatte pas mal la piscine à 38°. Sur les coups de 11h, je décide de tenter le toboggan. C'est long mais en même temps tellement rapide. Vision d'horreur : depuis le bassin d'arrivée j'aperçois un énorme car arriver avec des enfants. Je fais vite un deuxième tour de toboggan parce que je sens qu'ils vont en abuser. La pomme qui faisait office de petit-déjeuner est déjà loin, je demande au surveillant du toboggan où je peux trouver un repas chaud. Il faut que je descende à l'entrée. Je retrouve le guichetier dans un hamac, pépouze. En fait, je dois sortir du site et aller dans le resto à 200m environ. Il y a des camions qui passent et soulèvent de la poussière et des bourrasques de vent. Je suis en short de bain, claquettes et j'ai ma serviette blanche sur les épaules. Je prends un plat à emporter, je ne me sens pas de rester sur place dans cette tenue. On m'invite néanmoins à attendre à une table à l'intérieur. Mon gros sachet prêt, je reprends un peu de poussière sur le retour. Mon repas est parfait :
Viande, riz, plantain, carottes, lentilles, soupe (le truc orange c'est du soda) Je passe le reste de l'après-midi entre les piscines à 28 et 37 degrés.
Sur les coups de 16h, je décide de partir. Comme pour le parc national de Puracé, il est assez facile de venir, mais repartir, c'est une autre histoire... Je dois marcher quasiment 3km avant qu'une moto daigne me prendre (j'ai essuyé plusieurs refus de la part de divers véhicules). J'étais arrivé à la partie goudronnée, c'est plus agréable. Nous doublons un buseta qui se révélera être mon transport pour le retour à Popayán. Je descends à quelques rues de l'hôtel. Il y a une rue bloquée et je pense qu'il y a plus de graffiti et d'affiches qu'avant. Je trace ma route, fais quelques courses et rentre. Mon visage est écarlate, mes épaules en feu : crème solaire interdite dans les thermes. La douche n'est pas de refus. Cette journée a été reposante et j'ai sommeil rapidement. Je pensais aller à Silvia le lendemain mais il semblerait que la route soit barrée.
Je me réveille assez tôt mais j'ai encore sommeil. Je me recouche et me lève vers 8h30. Vers 11h, je suis devant le Museo Casa Negret y Museo Iberoamericano de Arte Moderno. Il est déjà fermé (je pensais que ce serait à 12h). J'avais rendez-vous avec Mara. On se rejoindra donc devant la cathédrale près du parque Caldas. Le musée étant fermé, nous allons voir la iglesia Belén (santuario sur Google Maps). Ensuite, nous montons au Morro del Tulcán. Une petite colline faite par l'homme (des excavations ont été creusées et ils ont trouvé des corps de femmes et d'enfants, ils ont dû arrêter car cela fragilisait le monticule).
(Je me suis fait piquer 2 fois la main par je ne sais quoi, Mara pense à une fourmi ou une guêpe)
Bien sûr, "saison" des pluie oblige, on se prends un gros orage. On s'abrite quelques minutes. Vers 14h, nous retournons au Museo Casa Negret y Museo Iberoamericano de Arte Moderno. Là, un étasunien nous rejoint.
Ensuite, sur la lancée, on va au Casa Museo Guillermo Leon Valencia qui se trouve dans la même rue, sur le trottoir d'en face. Une multitude de photos en noir et blanc d'un homme de la droite conservatrice qui a gravi les échelons du pouvoir. Ce qui m'a intéressé :
Après ces deux visites, sur la route du troisième musée, Museo de Historía Natural, je trouve "La casa de té". Nous nous arrêtons pour un maté coca avec une part de tarte au citron pour moi. Angela, professeure et amie de Mara, nous rejoint.
On traîne tellement que le musée est fermé. Nous retournons au parque Caldas, comme tous les soirs depuis le 21 novembre, il y a une marche (los cacerolazos).
Après un débat sur la protestation pacifique et ses effets sur les revendications auprès du président, Robert (l'étasunien) nous quitte. Il a tellement insisté pour connaître le nom d'un leader du mouvement que Angela le prendra pour un espion... Je passe vite fait dans une pharmacie pour prendre une crème après soleil. Nous allons manger quelques spécialités sucrées du coin (dulce). Des sortes de choux à la crème, des "boules" de sucre... (repolludas, manjar blanco, brevas, limón calado). Je suis obligé d'en emporter avec moi, il y en a trop. Les filles veulent que j'écoute de la salsa (et danse) donc nous allons au La Iguana Afro Video Bar. Par chance, il y a un groupe qui joue ce soir. Nous devons attendre jusqu'à 21h pour que tous les membres du groupe soit là. Je suis cuit, j'ai pris un méchant coup de soleil aux thermes car la crème solaire était interdite. Je goûte l'aguardiente, c'est un alcool local anisé, moins fort que je ne pensais. Le groupe joue pendant une heure et demie. Après cela, je rentre me reposer.
Le lendemain, direction la "poste" locale pour des renseignements. C'est beaucoup plus long que je ne pensais pour recevoir un pli depuis la France... Je retourne plusieurs fois afin d'avoir le plus de renseignements possible.
Comme le Museo de Historía Natural est (encore) fermé, je "visite" le Pueblo Patojo ou Rincón Payanés, une réplique de la ville en miniature.
Il y a la Tour de l'horloge, la Ermita de Jesús Nazareno, une fontaine.
Je prends un déjeuner local, sancocho (soupe) et porc, afin d'atteindre 14h.
Le musée est ouvert, je peux arpenter les trois étages qui le composent.
Cela me prend plus d'une heure pour profiter de toutes les salles. Ils ont une collection impressionnante d'oiseaux : la Colombie possède plusieurs dizaines de variétés de colibris.
Avec le retour de la pluie, cela se rafraîchit un peu. Je m'arrête me réchauffer à la casa de té. Je prends un thé à la menthe et une part de tarte aux noisettes.
J'attends une accalmie avant de repartir vers l'hôtel.
Le soir, je décide de sortir manger de la polenta au Via Petra.
En guise de polenta, ce sera une vulgaire purée de pommes de terre... La viande est excellente.
Je prends une photo de nuit de la Ermita de Jesús Nazareno.
Je rentre me coucher, direction Silvia por la mañana, la Suiza de america.
Je retrouve Mara aux environs de 8h au Terminal. La seule compagnie de transport qui assure le trajet vers la ville est trop chère au goût de Mara, nous ferons le voyage avec une étape : Piendamó. Nous n'y trainons pas trop, "Es feo".
Arrivés dans le village, on commence par l'église. Il y a une cérémonie : matrimonio avec un groupe pour la musique.
Je fais LA photo de touriste :
On se renseigne à l'office du tourisme et nous commençons notre tour. Nous marchons beaucoup, le deuxième lac est perché au-dessus du village.
Sur le chemin du lac Margarital, il y a une maison en construction elle a une vue imprenable ("Narcos !") et la dépendance me fait penser à Salento.
D'après Mara, je prends trop de photos, mais il y avait énormément de graffitis à travers le village. Certains sont signés : Vacalok et avec un numéro.
Nous aurons une pause bien méritée pour le déjeuner.
Truite fumée cuite au four, galette de banane, riz, enveloppé de maïs, jus de raisinNous devrons attendre assez longtemps avant de repartir, il pleut énormément. Nous devons renoncer à voir les deux jardins botaniques...
Nous somnolons sur le chemin du retour.
C'est samedi, je prends une pizza. Elle est accompagnée de la plus grosse quantité et variété de légumes que j'ai eu depuis le début de mon voyage et c'est avec une pizza... J'ai même du concombre !
Je dévore le tout et me couche, le bus pour Neiva part à 9h30.
J'arrive en avance au Terminal. Le guichetier m'avait montré la photo d'un car, ce sera un buseta. Pas de toilettes et pour la première fois depuis que je prends des transports colombiens, pas de place pour les jambes. Le voyage de 10h sera un vrai calvaire : la "route" est un chemin caillouteux parsemé de trous, on est ballotté, on saute... Cerise sur le gâteau, nous arrivons avec plus de 2h de retard, plus de transport jusqu'à ma destination : Villavieja. Un taxi coûte trop cher. Je prends une "chambre" dans l'hôtel en face du terminal, j'ai besoin d'une douche et de me reposer.
Le bus part à 5h le lendemain.
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