Carnet de voyage

YANKEL AU PAYS DES LAMAS !

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Dernière étape postée il y a 2598 jours
Par Yankel
C'est parti pour 3 mois en Amérique latine à la découverte des sites Incas, des paysages grandioses et d'une autre culture !
Janvier 2018
90 jours
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Publié le 1er février 2018

La plupart d’entre vous qui lisent ce blog le savent déjà que je suis en année sabbatique (« afin de mûrir un projet professionnel » qui en réalité n’a pas trop mûri depuis le temps… bref, passons) et que j’ai enchaîné les boulots depuis le septembre. Bon après avoir travaillé en tant que conseiller pôle service chez Darty, avec une équipe de malade, et avoir survécu aux fêtes de fin année, j’ai décidé de devenir… suspens…. Éleveur de Lamas au Pérou !! Non plus sérieusement, j’ai décidé de voyager, découvrir une autre culture, apprendre sur moi-même et sur les autres et tout cela durant 3 mois !

Ce petit blog vous permettra de suivre mes épopées endiablées à travers ce beau, et grand pays qu’est le Pérou… Ah oui il se peut que je passe aussi par la Bolivie : la suite dans les prochains épisodes. Afin de profiter au mieux de ce voyage et des différentes étapes de mon périple, j’ai décidé de partir en mode Backpacker.

En tout cas, un programme bien chargé s’annonce entre workaway à Trujillo, treks à Cuzco et à Huascaran, découverte de Lima et bien plus encore!

Voilà, j’essayerai de vous faire partager mes expériences au maximum, mes plus belles photos, mon ressenti et surtout, vous donner de mes nouvelles quand même.

Perú, ahí voy !! (Oui bon faut peut-être que je me remette à l’espagnol, non !!

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Publié le 1er février 2018

30 janvier, JOUR-J : le réveil sonne à 3 h pour un avion à 7 h à St Exupéry. Petite vérification avant de partir pour voir si je n’ai rien oublié et puis hop, hop, hop, c’est parti ! On n’oublie pas de dire au revoir à papa et à maman et puis c’est parti pour 20 h 45 de voyage, 2 escales, 6 heures de décalage horaires et puis j’arriverai à Trujillo.

Première escale : l’Aéroport Adolfo-Suárez de Madrid-Barajas.

Après un vol assez court, j’arrive à Madrid. Que dire sur cet aéroport à part qu’il est gigantesque… j’ai eu le temps de faire 5 km de marche ! Les toilettes sont vachement propres, tellement propres que l’odeur de parfum te prend au nez quand tu y rentres.

** La serveuse au Starbucks a cru que j'avais des origines chinoise, je pense...(voir photo)

Après 4 h d’escales, il est enfin temps de prendre l’avion pour Lima. Pour passer le temps, j’envoie des messages vocaux SUPER INTÉRESSANTS (comme à mon habitude) en pensant que personne ne me comprend… Ah ba c’est mal tombé, la personne à côté de moi est française. Ils sont de partout ces Français, dis donc.

Résumé du vol :

– des bébés qui pleurent, mais pas trop heureusement.

– du Wifi, mais très cher : 5 Mb (donc que dal) pour 5 $

-12 heures à regarder des films (Dunkerque, Seul sur Mars, Despicable 3, Baby drivers, etc.), écouter de la musique ou à peaufiner le voyage, mais surtout à ne pas dormir contrairement à mon voisin de droite qui a du bien dormir à entendre ses ronflements.

– Un bon point pour Iberia, la nourriture était super bonne ! Oui, oui vous avez bien lu, la nourriture était bonne dans l’avion.

Pas trop mal la bouffe dans l'avion !  😉

Deuxième escale : Aéroport de Lima.

On passe la frontière, on fait un petit sourire et on dit quelques mots en espagnol pour avoir son tampon qui fait effet de visa ;)

Ici, il fait super chaud et lourd. Imaginez, le petit français avec son pull et sa veste que tout le monde regarde parce qu’on dirait qu’il vient du pôle Nord.

Maintenant, plus qu’à récupérer mon sac et à se repérer dans l’aéroport bondé de monde pour aller attraper mon autre vol pour Trujillo.

Après un vol d’une heure pour rejoindre Trujillo, j’arrive enfin à destination.

Le premier contact avec la population dès la sortie de l’aéroport : des dizaines de gentils chauffeurs de taxi qui sont là à proposer leur service… Bon, j’ai pris le moins cher bien sûr en négociant claro.

Le trajet se passe bien hormis les dos-d’âne violents, les gens qui doublent sur la droite, les routes vétustes, etc. ! On peut dire que ça me dépayse.

31
janv

Mon petit périple en Amérique latine commence à Huanchaco. Petite ville balnéaire à côté de Trujillo célèbre pour le surf.

Donc je vais travailler pour une auberge de jeunesse : Frogs Surf Hostel. Mon job : je ne sais pas encore, mais sûrement réceptionniste ou au bar. Travailler comme Workaway me permet de ne pas payer le logement durant ces 3 semaines et bénéficier de plusieurs avantages par exemple des free drinks ! 😉

L’auberge est super sympa, les gens sont cool, beaucoup de gens de passage (des Français surtout, ils sont vraiment de partout), un rooftop au top et la vue...que dire de la vue qui est magnifique !

Dés mon arrivé, on me montre la chambre. Je serai donc dans une chambre de 4 avec d’autres membres du Staff. Le staff est multiculturel, les personnes viennent du Brésil, de Suède, des États-Unis, de Hollande, etc.

l'auberge de jeunesse. 

Après une bonne nuit de sommeil pour récupérer les heures de la veille, je me lève devant l'Océan Pacifique et au son des vagues : le paradis !

Vue du rooftop.  

Cette première journée se résume à :

  • Prendre mes repères,
  • Se promener sur la plage,
  • Se mettre au surf.🤙🏼 Ah ce fut un grand moment pour moi puisque c'est ma première fois sur une planche de surf. Pour seulement 25 soles (monnaie du Pérou) soit 6,7 €, on peut louer une planche de surf et wetsuit. Bon pour une première, j'ai plus nager après ma planche ou sur ma planche (paddle) que fais du Surf. La prochaine fois, promis, je prends des photos et des videos et surtout un cours !
  • Prendre le bus. Prendre le bus pour ce rendre à Trujillo c'était un moment épique. Vous vous souvenez des chauffeurs de taxi qui se jettent sur vous pour vous emmener... bas la c'est pareil. Il n'y a pas d'arrêts en soi, juste tu lèves la main et tu sautes littéralement dans le bus qui est limite encore entrain de rouler ! Faire Huanchaco-Trujillo : 1.5 soler soit 40 centimes. j'essayerai de poster une vidéo d'un bus.
  • Faire ses course dans le mall de Trujillo.

Et puis ça commence à faire pas mal pour une première journée.

1
fév

Oui donc aujourd’hui, j’étais censé bosser et vous l’aurez compris, je sais enfin ce que je vais faire dans l’hôtel. Durant 3 semaines je vais faire réceptionniste : sympa pour pratiquer l’espagnol. HOLÀ BUENAS !

Après m’avoir expliqué les bases pour devenir un bon réceptionniste (ou pas), on me dit que j’ai encore ma journée de libre : TOP !

J’ai pris mon sac avec mon appareil photo et vamos à Trujillo (3e plus grande ville du pays) pour visiter avec Maaike, une collègue néerlandaise qui fait aussi parti du staff.

On prend un bus qui nous emmène en ville. Ah tient, petite précision sur les bus, ou plutôt devrais-je dire ORNI (Objet Roulant Non Identifié) vu que je ne sais même pas comment les bus font pour rouler tellement ils sont anciens. Pour vous dire, on a même l’impression qu’à chaque fois, le bus va tomber en morceau à en entendre les vibrations.

Le trajet est d’une petite vingtaine de minutes. Le bus commence à être remplie, mais le « copilote » qui crie dans la rue pour informer le populas du passage du bus continue à dire aux gens de monter… « ah qu’est-ce qu’on est serré au fond de cette boîte, chantent les sardines… » vous me pardonnerez ce petit moment lyrique.

Là, un groupe d’écoliers soit une bonne quinzaine de gosses monte dans le bus. Ici au Pérou, on nous reconnaît plutôt bien parce qu’on est BLANC. Les enfants sont curieux et je sens bien qu’ils veulent nous parler. Donc la conversation se fait en espagnol, ils nous demandent d’où l’on vient, comment on s’appelle, etc., et un des enfants commence à me parler de football… Ouuuuh, il aborde un sujet sérieux. 😉

Ah oui, c’est vrai, durant la coupe du Monde, La France rencontre le Pérou en phase de poule. Bien sûr je commence à les charrier sur le sujet. Ah ma grande surprise, un des enfants me montre son pin’s de Kilian Mbappé et de Griezman et me parle même de l’ASSE. Bref ce fut un super moment avec les enfants !!

OOOOPS, avec tout cela, j’en ai même oublié de descendre du Bus.

Une longue marche sous le soleil commence pour rejoindre le centre.

Notre stratégie pour visiter is : The best way to visit a city is to get lost… Umh hum pourquoi pas ! But first, j’ai faim !

14 h, on trouve le restaurant que l’on cherchait (resto vu sur le guide du routard). Je décide de prendre du Ceviche, spécialité locale : du poisson cru avec des oignons rouges, une sorte de patate douce et du maïs… Ça m’a l’air bon tout ça !

 Ceviche au restaurant El Rincón de Vallejo

Ah, vous voyez le poivron rouge… Et bah, ce n’est pas un poivron, mais un p**** de piment. J’ai cru que j’allais décéder sur place.

Après avoir éteint l’incendie dans ma bouche, on repart visiter. À Trujillo, le centre est plutôt sympathique avec ces différents bâtiments coloniaux.

Plaza de Armas, Trujillo  

Je reprends un mini bus pour retourner à Huanchaco. En arrivant en ville, je suis tombé sur une cérémonie qui m’a intrigué. C’était une sorte de cérémonie religieuse (désolé, je n’en sais pas plus moi-même).

La journée se termine avec des merveilleux clichés du couché de soleil sur l’océan pacifique. Je vous laisse admirer les photos.

2
fév

Eh eh eh, devinez qui n’a toujours pas travaillé aujourd’hui, c’est bibi. 😆

Donc faut bien s’occuper. Avec Pia, une autre de mes collègues qui ne travaille pas non plus aujourd'hui, on décide d’aller visiter CHAN CHAN. Parce que je suis un bon blogueur, voici une petite introduction historique : Chan Chan est un site archéologique de la région péruvienne de La Libertad, au nord de Trujillo. D’une superficie d’environ 20 km2, Chan Chan fut construit par le royaume de Chimor (de la culture Chimú), une civilisation intermédiaire tardive qui se développa sur les ruines de la civilisation Moche. La cité de terre de Chan Chan fut construite entre 850 et 1470 apr. J.-C., et fut une capitale impériale jusqu’à sa conquête par l'Empire Inca au xve siècle. La ville comptait environ 30 000 habitants. Merci Wikipédia ! 👍🏼

Alors pour se rendre à Chan Chan, on prend le minibus. Le moyen de locomotion principal ici. En rentrant dans le bus, je dis la destination où l’on veut se rendre. À en entendre les rires des personnes, j’ai sûrement dû dire Chan Chan avec un accent chinois...

On arrive à l’entrée du site archéologique... enfin l’entrée, pour vraiment atteindre le site il faut marcher 2 km. Pour accéder au site, c’est 10 soles pour les adultes et pour les étudiants 5 soles. Je rentre, donc, pour 5 soles. Bien sûr que je suis un étudiant, un étudiant en année sabbatique !

On commence donc la visite. Le Palais NIK-AN se décompose en plusieurs salles qui chacune avaient leurs importances. On peut y retrouver la Place de Céremonie Principal, puis le Corridor des Poissons, la salle Altarcillo, la salle des Audiences ou d’adoration, la 2e Place de Cérémonie, la Réserve d’eau, la Plateforme funéraire, la salle pour déposer de la nourriture et la salle des débats.

Le palais  NIK-AN 

2e étape de la visite, un autre monument religieux qui se situe au nord de Trujillo : Huaca del dragon ou Huaca del Arco Iris. Pour s’y rentre, on prend le taxi. Un chauffeur super sympa. J’ai pu négocier l’aller-retour plus le fait qu’il nous attende pour seulement 20 soles. On peut vraiment tout négocier dans ce pays. Discussion dans la voiture : le foot et la coupe du monde. J’adore ces Péruviens.

Dans la taxi. 


Sur le retour, on décide, avec Pia, de s’arrêter au centre commercial pour se prendre une petite glace qui est plutôt bien passée.






Back in town. Petite balade dans Huanchaco. On monte à l’église qui surplombe la ville. J’ai même eu le temps d’échanger quelques passes avec des enfants qui jouaient dans la rue. Ensuite, nous sommes redescendus sur la plage pour CHILLEYYYY !

Ah oui, en ville et même de partout, il y a beaucoup d’affiches à propos du Pape François qui est venu à Trujillo et à Huanchaco le 20 janvier.

4
fév
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Publié le 6 février 2018

En 2 jours, il s’en est passé des choses. Et parce que je vous ai dit que je vous raconterai tout, je vais tout vous dire.

Le vendredi soir, ici à Huanchaco, beaucoup de soirées sont organisées. Des soirées à l’auberge où je loge, dans les bars, il y a même une fiesta locale au complexe sportif de la ville. Bref tout pour faire la fête. Donc, qui dit soirée, dis alcool, beaucoup d’alcool…. Bon, vous l’aurez compris… Estaba borracho🤮(traduction : j’étais plus que bien). Et parce que je vous montre tout, voici une petite vidéo qu’une personne inconnue à prise de moi en train de danser avec un autre gars français. Ah, nous les Français !

Selon vous, j’ai mes chances à Danse avec les Stars ? 🤔

Le lendemain, j’étais censé travailler à 8 h, mais puisque je me suis levé à 12 h, ma bosse m’a gentiment donné ma journée.

Le samedi fut extrêmement productif (j’aime l’ironie dans cette phrase, pas vous ?). Pour faire passer une cuite, on va généralement manger McDo, mais là pas de McDo à l’horizon, donc je cherchais désespérément un endroit où il faisait des bons gros Hamburgers. Je suis tombé sur le Moshka, un restaurant & surf Hôtel. Ils ne font que des burgers végétariens… bon moi qui voulais un steak c’est raté, mais je veux quand même prendre quelque chose là-bas puisque l’endroit me plaît bien, avec vue sur l’océan, le top. J’ai donc pris ce fameux Vegan burger. Ce fut un délice, je vous promets.

Après ce bon repas, j’ai simplement passé mon temps devant l’océan avec mes lunettes de soleil sur le nez. Les lunettes de soleil sont très importantes le lendemain de soirée.

Le lendemain, donc dimanche, a été complètement différent, beaucoup plus sportif, du moins. Je me suis levé à 6 h parce que nous étions censés partir à Chicama, là où les vagues sont parfaites pour surfer. Mais manque de personne, ça a été annulé donc bon, le choix a été dur entre soit retourner dormir ou soit aller courir ! Vous me connaissez, j’ai choisi d’aller courir et de me perdre dans les ruelles de Huanchaco. ;)

Ce fut pour moi l’occasion de courir sur la plage et donc m’entraîner à la foulée médio-pieds (merci Raphaël, pour ces explications techniques.)

On enchaîne avec un brunch dans le même restaurant que la veille (parce que c’était trop bon).

Ici, la vie est au rythme des vagues et du surf. Donc, pourquoi ne pas aller surfer et prendre mon premier cours de surf ? Session de Surf fait avec Yohan, un gars qui vient régulièrement à l’auberge.

Après ce cours, appelez-moi Yankel de Huanchaco ! 🤙🏼

Sinon, je pense que vous allez vous dire : Mais attends, il est censé faire du workaway, mais au final, il ne bosse jamais et ne fait que surfer ou visiter. Je vous réponds pas faux, mais après cette bonne journée, je suis en Night Shift donc, j’ai commencé à la réception à 22 h jusqu’à 8 h. Donc qu’est ce qu’on fait à la réception ?

  • On vérifie la caisse, le stock, les entrés et sorties (du moins la nuit il n’y a pas un chat),
  • on fait un peu de rangement,
  • On fait les check-in/out

Mais surtout la chose la plus hilarante, c’est qu’il y avait une soirée donc il se peut qu’on entend dés fois des lits qui couinent, ou des gens qui vomissent. LES JOIES DE L’AUBERGE DE JEUNESSE !

6
fév

Salut les loulous, on se retrouve pou......, Oulà, on va, de suite, arrêter les introductions de blogueuse à 2 balles... 😆

Bref, bon voilà, ça fait un peu plus d’une semaine que je suis arrivé au Pérou, à Huanchaco à côté de Trujillo, plus exactement et en lisant les articles précédents, vous avez très bien vu que depuis mon arrivé, mes journées se résument au surf, à la plage, aux soirées, à la bouffe, aux visites touristiques et un peu de travail de temps en temps, mais pas trop quand même.

Dans cet article, j’avais tout simplement envie de vous montrer le lieu et l’environnement où je me trouve.

Comme je vous l’ai dit, je suis volontaire à l’auberge Frogs Chillhouse Hostel, donc une auberge de jeunesse rien de plus basique. Il y a beaucoup de passage, beaucoup de français (de toute façon, ils sont partout les Français 🇫🇷), on y fait de belles rencontres et surtout, il y a une ambiance de travail géniale avec une équipe au top. Bien sûr, il y aura la photo de la dream team!

Entre les volontaires, on se parle, la plupart du temps, en anglais puisque l’on vient un peu des 4 coins du monde, après vu qu'on est au Pérou, on parle, bien sûr, espagnol avec les locaux ou même les Sud-Américains. Enfin du moins j’essaye malgré, mais 3 années « intensives » d’espagnol à l’ESTRI.

Pour de ce qui des chambres, on est 4 par chambre. Bien sûr, ça implique le bordel qui va avec ! 🤣

Je vous avais montré la façade de l’hôtel avec cette grosse grenouille que l’on voit de très loin quand on est sur la plage. Allez, maintenant, je vous fais visiter l’intérieur (Stéphane Plaza n’a qu’à se tenir, la concurrence arrive).

Franchement, ici règne une atmosphère Chill & Relax, tant bien dans l’auberge qu’à Huanchaco avec comme bruit de fond, le son des vagues de l’océan pacifique la journée et la musique du rooftop le soir. La décoration est super sympa. Petite anecdote : Chaque décoration, peinture ont été faites par des volontaires.

Mon coup de coeur : les couchers de soleil ! jamais, je ne m'en lasserais !😍

On peut passer des heures dans l’hôtel sans s’ennuyer. Il y a une table de ping-pong & de beer-pong, un billard, un baby-foot, tout pour s’éclater, quoi. Il y a même des hamacs pour se détendre avec vue sur l’océan. Attention…3… 2… 1 j’entends déjà les « Tu arrêtes de nous foutre les boules parce qu’ici il fait -2 °. Oui, à moi aussi vous me manquez !

La dream team : Noélia, Gabriel AKA Motherfucker, Maaike, Nicola, Ana Claudia & bibi (Il manque Allan et Melinda) 
• • •

Comme dit juste avant, je suis à Huanchaco, à environ 12 km au nord de Trujillo dans la région de la Libertad ! Que dire sur Huanchaco ? En fait Huanchaco c’est la station balnéaire de Trujillo. C’est notamment une ville de surfer, quand on se balade le long de plage, il y a une bonne dizaine d’écoles de surf.

C’est une région assez désertique, mais ce qui est intéressant c’est que Trujillo et Huanchaco sont comme des Oasis. D’où le fait que les archéologues ont retrouvé des traces de civilisation Moche, Chimú et Incas. J’ai déjà parlé de Chan Chan dans un article précédent, mais dans le prochain article, je vous raconterai ma visite à las Huacas del Sol y de la Luna (civilisation Moche).

Vous l’aurez compris, qui dit région désertique, dis température agréablement chaude avoisinant les 25 °, mais ressentit bien plus (en baisse par rapport à l’autre année notamment à cause du phénomène El Niño).

Ici à Huanchaco, on se croirait sur le côté californien. Le meilleur moyen de se balader est notamment en prenant un vélo et longer la plage. Ce que je fais tout le temps pour notamment aller acheter des dulces "pâtisserie"! #grossac, oui bon vous me connaissez!

Huanchaco, c'est la petite ville où tout le monde se connait et se dit bonjour. La preuve en une semaine dès que je me balade, je tape des tcheks à tout le monde en mode "hey Qué tal ?" (merci les soirées aussi)

Huanchaco est une ville super sympathique qui sur l’avenue le long de la plage est plutôt développée avec cette atmosphère Chill, surf, avec les restaurants, le mini terrain de foot, etc... dont je vous parlais, mais quand on s’aventure un peu plus entre les ruelles, c'est vraiment une ville péruvienne peu développée.

J’avais déjà mis quelques photos de Huanchaco, mais en voici un peu plus, rien que pour vous ! Oui, oui je sais, je suis généreux.


Entre route goudronnée et route de terre, & entre océan et déssert . Avec des piliers par très aux normes EDF.

Pour de ce qui est de la vie en général au Pérou, enfin du moins de ce que j’ai pu vivre en 8 jours et il m'en reste encore du chemin à parcourir, voici une petite liste d’anecdotes. La liste va s’agrandir, je pense :

  • Négocier ! Quand, au marché, dans le taxi, n’importe où, on nous dit un prix, il faut négocier. Il y a toujours moyen de gratter quelques soles par-ci par-là !
  • Les Péruviens sont très cools et il ne faut pas les presser. Notamment au restaurant où tu attends, montre en main, 1 h ton plat. Conseil, commander tout d’un coup, entrés plat dessert, parce que sinon vous y passerez la journée.
  • Les bus ou Los Combis et Migros. J’ai déjà parlé de ça, mais ça me passionne toujours autant de prendre ce moyen de transport pour aller en ville. Pour faire Huanchaco-Trujillo 1,50 soles (40 centimes). Un Combi et/ou Un Migro, se forme avec une machine qui roule, un chauffeur et un copilote qui cri le nom de la destination et qui dit notamment “baja, baja, baja… dale dale dale” qui signifie on descend, on descend, vazi vazi roule.
  • Les Péruviens ont une culture du Klaxon très particulière, ils klaxonnent pour tout et pour rien. Aussi les alarmes des voitures sont un mixte de tout comme s’ils n’avaient pas voulu faire le choix entre choisir un son plutôt qu’un autre. Aussi chaque voiture a un signal sonore quand elle recule... comme chez nous sur les camions !
  • Les dos-d’âne ou appelé ici Rompemuelles sont extrêmement violents, le nombre de fois que j’ai dû me cogner quand le plafond d’un combi à cause d’un dos-d’âne, je ne vous dis pas.

Mais au final, ces 8 jours sont passés super. Je sens que ces 3 mois vont être pareil.

Allez à plus pour de nouvelles aventures ! 🤙🏼

7
fév
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Publié le 10 février 2018

Après un réveil à midi (oui parce que j’ai bossé toute la nuit), on mange un bout dans un restaurant tout en pensant à commander tout d’un coup (#annecdote2 de l’article précédent😉) pour ne pas perde de temps et une bonne journée touristique nous attend ! Au programme de la journée : Visite de las Huacas del sol y de la Luna.

Alors Huacas del Sol y de la Luna ce sont deux Huacas (lieu de culte) distantes de 500 m l’une de l’autre, appartenant à la civilisation moche (IIe-VIIIe siècle). Malheureusement, on ne peut visiter que la Huaca de la Luna, la Huaca del Sol n’ayant pas été, à ce jour, fouillée. Manque de moyen financier. Un peu dommage, car c’est la plus grande pyramide du Pérou.

La huaca del Sol aurait plutôt eu une fonction politico-administrative alors que la Huaca de la Luna que l’on peut visiter était consacrée à la partie religieuse ; Sacrifices, cérémonie, etc.

Pour se rendre jusqu’à las Huacas, il faut prendre un Combi jusqu’au centre de Trujillo et là soit on prendre un taxi pour 15 soles, soit un autre combi, mais qui ne déposera pas sur le site des fouilles. On décide de prendre un taxi donc une petite négociation s’impose.

Arrivés sur place, les billets se prennent vers le musée donc à 800 m de l’entrée de las Huacas ! Je suis, bien sûr, un étudiant donc le billet me coûte seulement 5 soles.

La visite de ce site est obligatoirement encadrée par guide soit anglophone ou hispanophone. Avec Maaike, on choisit de prendre un guide anglophone !

Notre guide du jour s’appelle Kévin, super accueillant, et il connaît son sujet sur le bout des doigts. Je lui ai posé un maximum de questions et il ne séchait jamais ! 👏🏼

La Huaca de la Luna est située à côté d’une montagne aux différentes couleurs liées à ses minéraux qui la composent. La Huaca de la Luna une sorte pyramide mais pas en forme de pyramide qui fait effet de temple en adobe sur 5 niveaux avec des superbes bas-reliefs polychromes représentant des divinités anciennes, des figures géométriques et des animaux. Il y a beaucoup de symbolisme autour de la représentation des divinités comme l’araignée à 2 têtes et à 16 pattes (déjà qu’une araignée basique, ça fait flipper, vous imaginez une de ce genre😂) et le dragon à 2 têtes. L’araignée est une divinité liée à l’eau [qui était rare dans le temps] parce qu’il paraît que quand il pleuvait, il y avait beaucoup d’araignées en ville et dans les champs.). Cependant la figure la plus présente est celle de la divinité de la montagne aussi connue sous le nom de l’égorgeur. Ils sont accueillants ces Moche, dis donc.

En effet, elle évoquait la façon dont les Moches capturaient et sacrifiaient leurs ennemis et prisonniers : après les avoir attachés, ils leur tranchaient la gorge au couteau pour s’abreuver de leur sang. Les corps étaient balancés dans une fosse en face de la montagne. C’était une sorte d’offrande à la montagne. On est d’accord qu’ils étaient perchés dans le temps ?!

Vous l’avez compris, La huaca de la Luna fut un lieu religieux et funéraire

Comme vous le verrez sur les photos, la ville s’organiser au milieu de ces 2 Huacas. Bien sûr, à cet âge, l’agriculture fut l’activité principale avec les différents courants d’eau qui passent par cette région (vous vous souvenez de ce que je vous avais dit à propos d'un oasis). Les Moche commerçaient beaucoup avec d’autres civilisations sud-américaines.

Voilà, c’ést tout pour le petit cours d’histoire de la semaine ! 🤓

16
fév
16
fév

Tout d'abord, je m’excuse du délai entre les articles en ce moment, mais pendant 5 jours, on va dire que je ne me sentais pas au meilleur de ma forme à cause d’une sacrée insolation qui m’a cloué au lit… Ça m’apprendra à rester torse nu & à ne pas mettre de crème solaire dans un pays où le soleil est bien plus puissant qu’en France, notamment à cause des trous dans la couche d’ozone au niveau de l’équateur ! #Makeourplanetgreatagain 🤒🙏🏼

Bref, je voulais vous faire un petit article sur le Surf puisqu’ici, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, le surf c’est une religion. Dès le plus jeune âge, les enfants sont mis sur des planches de surf et la vie est au rythme des vagues.

Donc en étant à Huanchaco, j’étais en quelque sorte obligé de louer une planche, mettre de la wax dessus, goûter l’océan et aller surfer !!

Ici, vous pouvez louer un wetsuit (une combinaison) et la planche pour différents prix (à voir selon les différents magasins et les connaissances que l’on se fait). Personnellement, je vais louer tout le matos dans un magasin qui s’appelle ONECHAKO à côté du port. Pour le prix, comptez 25 Soles (6,25 €), ce qui est relativement pas cher ! Après si vous voulez prendre des cours (souvent 1 h 30 avec théorie et pratique), comptez 70 soles (17.5 €). Ce que je conseille quand on est débutant.

La première fois que je suis allé surfer, je n’ai pas voulu prendre de cours en pensant que ça devait être simple de se lever, mais surtout je voulais prendre ma première vague moi-même… Bon, au final, j’ai passé plus de temps dans l’eau que sur la planche ou à ramer qu’à surfer !

Les autres fois, j’ai décidé de prendre des cours. Mon prof, El Papá, Jhoan, un gars qui vient régulièrement à Frogs pour prendre des bières. Il fait beaucoup de compétitions nationales. Il a notamment gagné celle qui vient de se passer à Huanchaco, le 14 février dernier et là il enchaîne avec une autre sur Lima. Suerte Amigo !

La classe, non ? 😉 El Causita y El Papá

Lors de la théorie, c’est plutôt simple, on est sur la plage, la planche ne bouge pas donc c’est parfait pour apprendre à bien positionner ses pieds sur la planche pour avoir le meilleur équilibre. La pratique, c’est tout autre chose. On dirait pas comme ça, mais les vagues c’est puissant !

Après 2 cours, bien sûr que j’arrive à me mettre debout sur la planche, vous avez cru quoi ! 😉

De mon point de vue, le plus dur ce n’est pas de trouver l’équilibre sur la planche, mais il y a surtout 2 points importants qui sont :

  • Choisir la bonne vague. Oui parce que certaines paraissent bien, mais au final, non. FAKE WAVES. Mais alors comment choisir la bonne vague, mon cher Jamy ? 🤔 Ah, c'est pas sorcier Fred, c'est avec l'expérience que tu distingues la bonne vague.... Hmmm je suis pas plus avancé !
  • Ramer. Il faut ramer assez fort pour avoir de la vitesse sinon la vague passe sans vous emporter, ce qui est un peu dommage. La position pour ramer c’est les jambes serrées, le torse levé.

Et puis que dire sur le Surf....C’est la première fois de ma vie que je fais du surf et j’adore ce sport. Entre la sensation de glisse sur les vagues, attendre les vagues tout en regardant l’horizon, écouter le son des vagues et puis l’atmosphère cool qui règne dans les magasins de surf. Le pied quoi ! Ah si, par contre, le surf, ça crève et quand tu sors de l’eau, tu as les épaules congestionnées comme jamais !

Par contre, pour surfer, il ne faut pas craindre l’eau dans la gueule et il ne faut pas s’arrêter pour s’essuyer le visage. J’ai fait ça une fois, la vague qui suivait m’a éjecté de la planche et faite moi confiance, recevoir une planche de surf dans la tête, ça sèche direct ! Sinon, je pensais que l'océan pacifique aller être plus salé que ça !

WARNING WARNING !!

La crème solaire est votre meilleur ami. Ne faites pas comme moi à faire : non, mais je ne crains pas le soleil ! Sinon vous allez vous retrouver avec des mégas coups de soleil sur le nez et sur les oreilles et surtout avec une bonne insolation !!!

• • •

Le vendredi 9 février, il y avait une compétition nationale organisée pour los niños, elle regroupait les meilleurs surfeurs entre 7 et 15 ans. C’est super impressionnant de voir comment ils gèrent les vagues et puis toute l’équipe derrière eux (les parents, l’entraîneur qui les briefe et débriefe et certains ont déjà leurs sponsors).

Comment se déroule une compétition de surf : d’une les surfeurs sont classés par catégorie d’âge. Afin de se qualifier pour les phases supérieures, chaque surfeur possède 15 à 20 minutes pour avec la meilleure vague possible et pour avoir la meilleure note aussi (noté de 0 à 10). Bien sûr, j’ai essayé de prendre quelques clichés de ces jeunes surfeurs !

En tout cas, c’était l’occasion de prendre de beaux clichés ! Désolé, je n’ai pas de photos (du moins, très peu) de la compétition adulte parce que je devais rester à l’hôtel.... Il y avait Réal Madrid — PSG ! 😏

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Publié le 20 février 2018

Vous me connaissez, la bouffe et moi, c’est comment dire, une belle histoire d’amour. Surtout que je ne suis pas le seul donc pour le plaisir de tous, voici un petit article qui regroupe les petits coins sympas où prendre un café, les bonnes adresses où se péter le bide pour pas cher à Huanchaco !

Bien sûr, il y aura d’autres petits moments culinaires dans ce blog, ne vous inquiétez pas.

Tout d’abord, la plupart des restaurants/Café où je suis allé, je les ai trouvés grâce au bouche-à-oreille entre backpackers, en se perdant dans les rues et certain sur le guide du routard.

Pendant ces 3 semaines, j’ai beaucoup mangé au restaurant parce que je suis un gros flemmard et que je n’aime pas me faire à manger. Après, j’ai bien sûr essayé les plats locaux.

Donc, voici la petite liste des restaurants de la ville.


1— Café Chocolate :

Trouvé sur le Guide du Routard. Cuisine assez européenne avec des produits locaux (héhé). Le prix, c’est le moins cher que j’ai trouvé niveau qualité prix, on y mange très bien ! Pour pas cher, 5 euros, vous êtes full. Pourtant, il en faut beaucoup pour me remplir 😉



2- Mandala, mon préféré (bon c'est pas très impartial tous ça) !

Petit Hôtel/bar/restaurant avec vu sur le port tenu par Nicolas et Emily. J’adore cet endroit et on y mange super bien et il y a une super ambiance ! Surtout que le cuistot est belge et il fait les meilleurs pains perdus de Huanchaco… enfin il est sûrement le seul à en faire aussi ! je vous passerai la recette si vous êtes gentils 😜 Nicolas fait les vraies pâtes à la carbonara, des omelettes avec du bacon et des tapas qui viennent du turfu !

Niveau prix, pareil, 16 Soles pour un bon petit-déj (café, jus d’orange)/

Petite mention spéciale pour Nicolas et ses cookies trop bons et pour Emily qui est une coiffeuse au pair qui coupe les cheveux parfaitement bien ! J’ai jamais été aussi content après le coiffeur !

https://www.facebook.com/mandalashuanchaco/

3— UMI Sushi:

Même à l’étranger, je devais manger des sushis ! Ça tombe bien, j’en ai trouvé un bon ici. Difficile à trouver parce que le restaurant se trouve derrière une porte de garage, mais l’endroit est plutôt sympathique et les sushis/makis sont bons ! Pour le prix, ça reste toujours moins cher qu’en France, mais compter 40 Soles soit 10 euros pour bien être rassasié.


4— Le Moshka :

Le fameux restaurant vegan où ils font des burgers au top et surtout des brunchs à volonté le dimanche. Qui a dit à volonté ? Qui ? Qui ? Les falafels y sont excellents et leur confiture de maracuja (confiture de fruits de la passion) est une tuerie. Pour le prix, on reste sur la même base de prix, 15 soles environ.

De super moments passés dans ce restau à discuter avec Francesca, une Italienne avec qui j’ai gagné un tournoi de baby-foot à Frogs et avec qui je surfe !

5— La pâtisserie Dulcenelly

Leurs muffins sont excellents. On prend les vélos et puis hop on s’arrête se prendre une petite tarte citron meringué ou un muffin. Leurs jus de fruits sont aussi excellents.

6— Blanqui : Dès que l’on rentre dans ce café, nous sommes accueillis par ces magnifiques parts de gâteau qui demande qu’à être mangées. Pour 12 soles, on a une part de gâteau avec une boule de glace ! le top ! De plus, le choix est multiple ! 👍🏼

7— Lighthouse:

À côté du restaurant Café Chocolate. Une ambiance chile avec du jazz. Leurs spécialités : des Ailes de poulet cuites au barbecue avec différente sauce. Surout ce n’est pas super cher.

8- Sabes Café :

Trouvé sur le routard. Le seul endroit où l’on peut jouer au billard face à l’océan. Leur pizza sont bonne, mais sans plus. Le prix est plutôt élevé.

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Vous avez sûrement dû remarqué qu’à chaque fois je dis que ce n’est pas super cher, mais faut faire attention, pas cher+ pas cher+ pas cher ça commence à faire cher !!

Le bon plan avec tout ça c’est que j’ai pu avoir des points de relais pour le wifi dans toute la ville !

Par contre, ici prévoyez du liquide pour payer puisque la plupart ne prennet pas la carte ou seulement prennent seulement les cartes VISA, mais Péruviennes pas internationales. Moi qui aie une MasterCard… bah je me suis senti un peu c** quand je n’avais pas de quoi payer.

Sinon vous allez me dire que tout ça n’est pas très local… ne soyez pas impatient voyons

En ce qui concerne les plats locaux, ici à Trujillo/Huanchaco, c’est le Ceviche, du poisson cru assaisonné de citron et accompagné de poivrons, oignons et de rocotto (vous savez le truc rouge qui m’a presque tué, voir le premier article). Pour les restaurants, on trouve des restaurants, Cevicheria de partout sur le long de la côte. C’est la spécialité locale. Cependant attention, sachant que c’est du poisson cru, il faut aller dans les bonnes adresses où les locaux vont parce que sinon, attention à l’indigestion !

Dans la rue, vous pouvez trouver plusieurs stands de nourriture, on les appelle les VIVANDERAS. Ces petits stands très animés vendent généralement 3 spécialités péruviennes des PAPAS RELLENAS (pomme de terre farcie), des PICARONES et les ANTICUCHOS !

Las papas sont une pâte de pomme de terre cuite, qui enveloppe une farce élaborée avec de la viande de bœuf, des oignons, des olives et des œufs durs, le tout haché accompagné d’une petite salade. Assez bourratif.

Las Picarones, c’est un dessert péruvien. C’est un beignet à base de courge et de patate douce, recouvert de chancaca. Servi avec du Sirop hyper sucré.

Les Anticuchos ce sont des brochettes de viande grillée, souvent, c’est du cœur de vache, du foie, et/ou du poulet. On va dire que c’est spécial. C’est surtout fort en goût. Après la présentation des brochettes peut effrayer certaines personnes puisqu’il y a de nombreuses mouches sur les brochettes. Mais bon, une fois grillés, ça fait de la viande en plus…

Tous ces produits sont généralement peu chers 2, 3 soles après à Huanchaco c’est plus cher que dans d’autres régions puisqu’ici c’est une zone très touristique.

Voilà, comme je l’ai dit, il y aura d’autres points culinaires dans les autres articles suivants où j’irai et ce que je mangerai !

Bref, tout ça pour vous dire que je ne meurs pas de faim ici, oh que non !

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Voilà, déjà 3 semaines se sont passées… Oh put*** déjà 3 semaines… En effet elles sont passées super vite. Entre soirées, surf, fous rires, rencontres, travaille franchement ce ne que le début de mon périple, mais ces 3 semaines ont été ouf.

Voici le petit résumé rapido rapido de ces 3 semaines :

Le Workaway c’est le bon plan, on s’amuse plus que l’on travaille, on a le logement gratuit et surtout on travaille généralement avec des gens super ce qui amène une atmosphère énorme. Bon attention, je ne fais pas une généralité sur tous les Workaway.

Bien sûr, si je résume ces 3 semaines, je me dois de parler de l’équipe de volontaires. Puisque grâce à eux, ils ont rendu ces 3 semaines merveilleuses.

Comme les clients, les volontaires arrivent et s’en vont toutes les 3 semaines. Je vous avais déjà montré la première équipe, mais la 2ème est tout aussi folle.

Avec Alina, une Allemande qui voyage depuis 3 mois, et qui cuisine pour tout le monde. Elle nous a préparé un curry délicieux. Danke schön !

Travis et Jackson : Ah ces 2 Potes américains de Chicago. Des "Merican guys awesomes

Jackson est très marrant puisqu’il a le sens des priorités, il préfère emmener son Ukulele que des t-shirts. Aussi, il ne sait pas où se trouve la Turquie et il a des gros stéréotypes sur les Européens : non, on ne se balade pas en tracteur comme dans les années 40. 🤣

Travis : wassup bro, qui sait que pour la bouffe il peut faire confiance à un français, maintenant !!

Ana Claudia : Que decir ? My little sister qui s’est occupé de moi quand j’étais mal (oui je n’ai aucune honte, je vous dis tous x) enfin elle n’est pas mieux non plus ! Petit point, sur la papier, c’est ma bosse, mais pour de ce qui est des fêtes elle boit beaucoup ! Ah oui, une fois elle m’a sorti un samedi matin après un bonne soirée : je ne bois plus jusqu’à mon anniversaire sauf que son anniversaire était le dimanche.

Thelmo, AKA Cabro, à notre soirée où l’on a dessiné une bite sur un random guy qui dormait dans l’hôtel et à nos insultes en espagnol : reconcha de tu madre, maricón, puta madre, gallina vieja da buen caldo etc…

Maaike, qui se fout tout le temps de mon french accent, mais qui est bien content d’utiliser mon pc pour prendre ses billets d’avion. Aussi, à toutes nos visites touristiques et à nos discussions.

Voilà, une petite liste de souvenirs que j’ai avec chacun des gens de frogs mêmes si ce fut dur de faire le tri parmi tous les bons souvenirs que j’ai ! Bien sûr, j’ai rencontré d’autres personnes avec qui j’ai passé des moments toppissisme.

Aussi, je me suis grave amélioré au baby-foot avec Francesca, l’Italienne qui travaille au Moshka : Faut bien mettre sa rancœur de 2006 de côté dés fois

Bon sinon vue que ça fait un mois que je ne suis pas allé chez le coiffeur, Emily, la gérante du Mandala... vous savez mon resto préféré... Elle est coiffeuse de formation ! Donc merci à elle de m'avoir coupé les cheveux face à l'océan !

Et puis bien sûr, je n'allais pas partir sans prendre une bière sur la plage avec Jhoan mon prof de Surf ! Ooops, la consomation d'alcool est interdite en ville... Mais il suffit de dire que c'est la UNICA et puis ça passe 😂

Et en guise de dernière soirée, un petit feu de camp, avec des marshmallows et une bonne bière !

Bref....Que des bons souvenirs à Huanchaco

Feu de camp sur la plage avec les volontaires 
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Allez, hop, hop hop, on fait le sac, on prend le temps de dire au revoir à tout le monde et c’est parti pour une nouvelle ville.

Pourquoi à chaque fois que je pars, j’ai le sentiment d’avoir oublié quelque chose... bon au pire je suis déjà dans le bus donc on verra quand je serai arrivé !

Une chose, je ne me lasserai jamais des couchers de soleil que j’ai pu voir ici... donc quoi de mieux que de conclure les articles sur Huanchaco avec un coucher de soleil… mais bon comme je suis indécis, je vous mets mes plus beaux clichés !

Gracias Huanchaco, Hasta luego !🤙🏼

WOOOOOOOW que c'est beau !!!  
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Publié le 23 février 2018

9 : 30 : Départ de Trujillo.

Mon premier « grand » voyage en bus ! J’appréhendais un peu, ne pas dormir durant tout le voyage, blablabla, mais bon détaillons un peu. J’ai pris mon ticket limite une semaine à l’avance pour être sûr d’en avoir un… on sait jamais, je connais des gens qui n’ont pas assez anticipé ! Bref, le choix de la compagnie… bon bah pas le choix, ça sera la compagnie de bus LINEA, j’ai su après que c’était une compagnie assez fiable, tant mieux ! Pour les places, là j’avais le choix, 55 soles ou 65 soles (13,75 ou 16,75 euros) ; 65 soles c’est la place VIP donc allez on se fait plaisir c’est parti pour la VIP. La place VIP comprend le wifi et de la nourriture et des sièges plus confortables. 😌

Le JOUR-J, 20 février en place dans le bus. En effet les sièges n’étaient pas trop mal, il y avait une TV (bon le film, il était nul à chier), et le steward amène un casse-croûte bon c’est pas le casse-croûte à la française avec du pâté, des cornichons et du saucisson, c’est des crackers et des barres de céréales avec une bouteille de coca INKA et de l’eau. On ne va pas se plaindre. Ah sinon le Wifi, il y avait un signal, mais ça ne marchait pas donc inutile ! 👍🏼

C’est donc parti pour 8 h de bus pour rejoindre la ville de Huaraz qui se situe à 350 kilomètres de Trujillo. 8 h pour faire 350 kilomètres, il doit rouler à 50 km/h, Noooon..., mais c’est juste que je passe de 0 m d’altitude à 3152 m donc bon ça grimpe un peu. Ce que j’ai fait alors durant tout ce voyage… en réalité, je ne sais pas ce qu’ils mettent dans l’air conditionné, mais ça m’a fait dormir tout le voyage !

Ah, parlons de l’altitude, beaucoup de personnes m’avaient mis en garde par rapport au mal de l’altitude. En effet c’est une chose à ne pas prendre à la légère.

À ma grande surprise, je ne me suis pas senti mal de toute la journée. Thanks god, je suis sportif (bon ne mettons pas charrue avant les bœufs, je n’ai pas encore fait de trek, on verra bien comme ça se passera : je vous tiendrai au courant)

Par contre, un effort et tu sens que le souffle est lourd.

Donc maintenant parlons, un peu de l’hôtel, je loge dans une auberge LA CASA BLANCA BACKPACKERS. Merci à Yvars et Chloé, des Français que j’ai rencontrés à Huanchaco pour m’avoir recommandé cette adresse. En effet, l’hôtel est super sympa, les gens accueillants et il se trouve à côté d'un petit parc très sympathique! Vu que je suis arrivé très tôt ce matin, WALTER le gérant m’a demandé si je voulais le petit-déjeuner. En effet, le petit-déjeuner est compris dans le prix de la chambre (en disant ça, j’ai l’impression d’être la voix off de Bienvenue chez nous), mais sachant que ma nuit est à partir de mercredi soir… Bref tant mieux ! La majorité des hôtels de Huaraz permettent de booker vos treks ! C’est le cas de la CASA BLANCA. Par conséquent je vais passer par eux pour organiser les voyages. De plus, les prix sont plus avantageux.

Que dire sur ce 21 février : cette première journée a été plutôt tranquille, comme je suis arrivé assez tôt, vers 6 h 30, ça m’a permis de préparer et de voir les treks que je peux faire durant mon séjour ici à Huaraz.

9 h 30, Guide du routard en main, c’est parti pour visiter Huaraz. Comme je vous l’avais dit, j’aime me perdre pour mieux visiter !

Huaraz est une charmante petite ville coincée entre la cordillère Blanche et la cordillère Noire. Ce qui lui donne un environnement et des alentours superbes !

Moi qui pensais y échapper, la culture du Klaxon y est bien présente ! c’est national, je pense !

Petit point sur le climat. Depuis que je suis arrivé, donc 2 jours, j’ai eu que du beau temps ! Quelle chance ! Par contre ici, vu que l’on est en haute altitude, le soleil est puissant, attention au coup de soleil et la température ressentie peut être de + 20 ° par contre dès que le soleil joue à cache-cache avec les nuages, tu ressens un petit 5 degrés.

Le centre de la ville, c’est la PLAZA DE ARMAS, tout gravite autour, les banques, le musée, la cour de Justice, la Marie, les différents marchés (nourriture, artisanaux), les magasins, etc. En bas, je vous mettrai des photos du marché. Certaines photos peuvent choquer plus d'un !

Aux abords des marchés, vous trouverez beaucoup de locaux vendant sur le trottoir toutes sortes de produits comme du maïs, du blé, de la viande, des poulets, des cochons d’Inde (les fameux CUYS), des chapeaux, de tout.

" À Huaraz, il y a beaucoup de monde dans les rues, il faut toujours avoir un œil sur ses affaires où mettre le sac devant."

Se perdre dans la ville permet aussi de trouver les bonnes adresses pour manger : c’est quand même le plus important la bouffe !

Je l’avoue, j’avais beaucoup de temps libre mercredi. Le guide du routard conseillé le Museo Arqueológico. Je ne suis généralement pas musée, mais à quoi bon, pourquoi ne pas aller s’instruire🤓

Petit, mais intéressant ! On y trouve sur 3 étages des vestiges des civilisations préincas de la région Ancash. Notamment des cabezas clavas ainsi qu’une reproduction du monolithe Lanzon. Le petit coup de cœur fut le parque litico que se trouve à la fin de la visite. Il regroupe 132 monolithes (je ne les ai pas comptés, hein ! 😉). Il paraît que c’est le plus grand du continent !

Au total, j’ai dû faire 30 000 pas, ce qui est plutôt pas mal comme échauffement !

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Cette journée se termine dans le café 23, autour d’une bonne bière & d’un bon plat avec des brochettes de viandes avec Kelvyn, un Anglais rencontré à l’hôtel.

Le tout se termine autour du billard qui se trouve dans le restaurant ! What a good first evening !

Allez, je vous laisse avec les différentes photos du Huaraz.

Demain, première journée de trek : Découvertes des ruines de Chavín !

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Publié le 24 février 2018

Première visite à Huaraz, c’est donc parti pour les ruines de Chavín !

Le bus passe à l’hôtel Casa Blanca vers 9h… ah non en réalité 9h15 ! C’est ce qu’on appel le ¼ d’heure Péruviens.

Le temps de récupérer d’autres touristes et c’est parti pour 1h30 de trajet en direction du Sud, en effet Chavín de Huántar se trouve 80 km au sud de Huaraz, c’est une ville qui culmine à 3200 m d’altitude. L’excursion de la journée comprend le passage à la lagune de Querococha, visite des ruines et du musée.

Arrivé à la lagune, on est direct dans l’ambiance des grands lacs bordés par les montagnes d’amérique latine. La lagune se trouve à 3900 m d’altitude. On y passe un petit moment, de quoi prendre quelques photos et on est reparti !

Après la lagune, on reprend la route, on monte jusqu’à 4200 mettre pour redescendre.

La route pour se rendre aux ruines, c’est des chemins dans une plaine vierge entourée des Andes.

Arrivé à Chavín, on commence par la visite des ruines ou du temple !

Petit moment wiki de l’article 😉

Le site fut découvert par l’archéologue péruvien Julio Tello. Il permet la reconnaissance, dans les années 1920-1930, de l’originalité de la culture Chavín, à partir de l’étude du site éponyme.

Vers 900 av. J.-C., le culte du Jaguar de Chavín et son influence étaient acceptés dans la plus grande partie de ce qui est le Pérou d’aujourd’hui.

Chavín de Huántar fut initialement construit par la civilisation de Chavín, une culture pré-Moche aux environs de 900 av. J.-C. Le site comporte deux structures principales, le vieux temple et le nouveau temple. Le vieux temple avait une structure en U orientée vers l’intérieur avec une cour centrale. La cour comportait des obélisques et des monuments en pierre ornés de bas-relief représentant des jaguars, des caïmans, faucons et diverses formes anthropomorphiques. L’intérieur du temple contenait un dédale de corridors, de chambres et de conduites d’eau.

Le nouveau temple, construit entre 500 et 200 av. J.-C., contient aussi de nombreuses sculptures et est plus massif. Un escalier mène à un palier ayant une cour étroite. Des passages cachés et des plateformes permettaient aux prêtres d’apparaître miraculeusement au-dessus de leur assistance.

L’influence de Chavín est importante sur deux grandes cultures : Paracas à Ica et Pucará dans l’Altiplano.

Le site fait partie de la liste du patrimoine mondial.

Petit autre point Wikipédia sur la culture Chavín :

Les travaux de Julio Tello ont contribué à établir son rôle de matrice, de culture mère de toutes les civilisations andines. Une société dirigée par une élite de prêtres dont le culte tourne autour de l’image du Jaguar ou du puma. Le lama était aussi considéré comme un dieu.

À des fins religieuses, les Chavín utilisaient un cactus hallucinogène : le « San Pedro ». La drogue contenue dans le cactus mettait les prêtres en état de transe, donc plus proche des dieux, et autre avantage, elle leur permettait d’améliorer leur vision (dilatation des pupilles) et de pénétrer au fond du temple, dans le noir absolu, là se trouve un monolithe « El Lanzón » représentant un dieu, qu’eux seuls pouvaient donc voir et consulter pour savoir quelles décisions prendre. Un cours d’eau dévié dans un tunnel ressortant devant le temple et percé de trous aurait, d’après les archéologues, eu un fonctionnement semblable à celui d’une flûte géante. En effet, l’inclinaison du sol au-dessus du tunnel fait que chaque trou percé a une taille différente. Lorsque l’eau passant dans le tunnel se fait rare, la résonance du tunnel augmente et les trous émettraient alors des sons aux tonalités variées, indiquant le manque d’eau à venir.

Les Chavín représentaient leurs dieux sur des stèles. Ils sacrifiaient aussi des animaux pour satisfaire leurs dieux.

Je vous laisse profiter des photos qui se trouve juste un tout petit peu plus en bas ☺️

Au final, je m’attendais à faire un trek et non pas une visite. La journée a été très longue en soi. Apprendre des choses sur une civilisation, comment ils ont construit leurs édifices, en suivant l’astrologie, les maths, en prenant en compte les l’environnement, tremblement de terre, glissement de terrain et pluie, etc. c’était quelque chose d’intéressant. Je dirais que les ruines de Chavín sont à faire, mais sans plus quoi !

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Publié le 25 février 2018

Je me décide de faire le trek du Pastoruri. C’est un sommet qui culmine à 5 240 m d’altitude et qui se situe à 70 km au sud du Huaraz.

Le bus est censé passer à l’hôtel à 8 h… il est 7 h 45 et je n’ai pas acheté le pass de 3 jours qui permet d’accéder à la montagne. En effet, pour accéder au parc, notamment nécessaire pour Pastoruri, Laguna 69 et Churup, il faut payer l’entrée qui coûte 30 soles à chaque fois or, le pass de 3 jours coûte 60 soles donc autant économiser de l’argent. #viedebackpakers.

Bref, je m’en vais sur les chapeaux de roues au Sernanp pour me procurer le fameux sésame… Le problème, c’est que l’office ouvre à 8 h 30… Walter appelle donc l’agence avec qui je pars faire le trek pour dire qu’il faut me récupérer à 8 h 30 au Sernanp. J’adore les Péruviens, toujours à aider et toujours accueillants.

Bon, je ne vais pas vous le cacher, j’avais peur que le bus ne passe pas… Mais non il est arrivé à l’heure.

Installé dans le bus et c’est parti pour 2 h 30 de trajet avec de la musique locale à la flûte de pan…. Je sens que ça va être long.


Voici le lien des musiques, si vous voulez l’écouter en arrière-plan pendant que vous lisez mon article ! 😉

La route pour accéder au site se compose en 2 parties :

  • La 1ère, une route goudronnée plutôt sympa avec de beaux paysages
  • La 2ème, des chemin de terre, environ 40 km sur un chemin de terre avec un dénivelé de 1500 m. Pour vous dire que je me croyais dans un shaker.

La route ressemble à celle d’hier : de grandes plaines vierges de toute civilisation, on croise beaucoup de vache, chevaux sauvages, et de moutons.

Elle se trouve entre la cordillère blanche et la cordillère noire : pourquoi il y en a une blanche et une noire ? Tout simplement parce qu’il y en a une qui a de la neige et l’autre non. Aussi simple que ça. En réalité la cordillère noire même si certains pics sont plus hauts que ceux de la cordillère blanche ne peut pas avoir de la neige puisque les vents venant du pacifique lissent la roche et de plus c’est une roche volcanique.

Sur notre trajet, on passe par des lieux qui méritent que l’on s’arrête :

Au milieu de la plaine, sur trouve las Aguas gasificadas de Pumapampa. Ce sont des points d’eau où de l’azote s’y échappe.

Plus loin se trouvent de nombreuses étranges plantes qui font 10 mètres de haut pour certaines. On les appelle Puya Raimondii ou Titanka en Quechua. C’est une espèce de plante aux fleurs géantes que l’on trouve que dans les hauts plateaux de l’Amérique latine.

Le toutou, c'est le petit plus !  

Comme je vous l’ai dit, je m’apprête à monter jusqu’à 5200 mètres d’altitude. Notre guide nous donne des conseils d’acclimatation puisqu’à cette altitude le taux d’oxygène est faible.

  • Macher de la feuille de COCA (la fameuse), ou prendre un bonbon à base de Coca.
  • Boire un mate de COCA

Et mon petit plus, que je rajoute, c’est du chocolat ! Aaaaaaaah du chocolat !! 😍

Pour de ce qui est des bienfaits de la feuille de coca, c’est qu’elle fournit de l’énergie au corps et elle favorise la circulation du sang ce qui est nécessaire surtout quand il y a un manque d'oxygène.


On arrive, enfin en bas du glacier. Du parking, pour atteindre le glacier, il faut marcher sur un chemin plutôt sympathique entouré de paysages merveilleux, sur environ 2,5 km. Il est également possible (pour les flemmards. Oops pardon 😌) de prendre des chevaux.

Les dadas sont sur les starting blocks ! 

Comme on se trouve à plus de 5000 m, le corps est mis à rudes épreuves, certaines personnes crachaient leurs poumons et avait le cœur qui n’en pouvait plus de battre.

Personnellement, j’ai été agréablement surpris. Je n’ai rien ressenti. Bien sûr, le souffle est plus lourd que la normale et on ressent le manque d’oxygène. Après, je me suis permis de faire quelque mettre en courant juste pour le fun. Je pense que le fait d’être sportif, de ne pas fumer et de faire des trails m’a permis de passer ce cap tranquillement ! Merci les entraînements avec la #RUNNINGDREAMTEAM. Aussi, le chocolat et la feuille de coca aide bien sûr. 💪🏼😉

Arrivé au glacier, c’est impressionnant, Bon je ne vous en dis pas plus, je vous laisse regarder les photos. Ah si petit point, on retrouve sur la roche des fossiles de poisson et d’algues. Tout simplement pour dire qu’il y a des millions d’années, là où je me trouvais à 5200 m, il y avait la mer.

Après une bonne heure à faire le touriste & à prendre plein de photos, on redescend et on reprend la même route… Oui bon c’est la seule aussi.

Demain s’annonce encore plus incroyable, puisque je me rends à la fameuse Laguna 69. Donc, on s’achète du chocolat et puis il n’y a plus qu’à kiffer !

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Publié le 27 février 2018

Quand l’on se trouve à Huaraz, faire le Trek de La Laguna 69 est inévitable. La lagune se trouve à 3 h au nord de Huaraz, dans le parc national de Huascarán.

Pour s’y rendre, il faut donc partir tôt, très tôt. Il faut se lever aux aurores. Le bus passe nous prendre à 5 h à l’hôtel. Moi je suis excité comme une puce dès 4 h 45 dans l’hôtel, j’étais au taquet. Près mentalement et physiquement pour affronter ce fameux trek. Je vérifie que j’ai bien ma bouteille de mate de coca, mes barres de chocolat et puis hop hop hop c’est parti.

Le bus arrive à 5 h 15 (vous vous souvenez du ¼ d’heure péruvien ? 😉) on monte dans le bus… il n’y avait personne ce qui signifie que le bus doit passer récupérer tout le monde. On a passé 1 h dans Huaraz à récupérer les personnes… J’aurais pu dormir une heure de plus.

Bref. Mon niveau d’excitation est vite tomber dans le bus parce que je me suis assoupi. Il paraît même, selon les légendes que j’ai ronflé… HAHAHA moi ronfler, jamais… oui bon mon voisin m’a réveillé parce que je ronflais un petit peu.😂😴

Avant d’arriver au point de départ du trek, on s’arrête dans un petit restaurant de campagne pour prendre des forces avant de repartir. L’occasion pour se dégourdir les jambes et faire un petit pipi. Franchement, je ne m’étais jamais soulagé dans un cadre aussi beau.

Les toilettes, ça la petit batisse en briques. Pas mal, non ! 

Après 20 minutes, on repart. Après 15 minutes de route (ah la route, les routes sont très atypiques, elle sont parsemées de caillasse ce qui fait trembler le bus jusqu’à l’entrée du parc) on rentre dans le parc et c’est à ce moment que tu commences à être bouche bée par les paysages.

Premier stop, la Laguna Llanganuco, son eau turquoise enoutrés de ces montagnes nous laisse sans voix. La suite s’annonce encore mieux.

Premier stop. 

Le temps d’arriver sur le point de départ du trek, Julio Solis (oui il se fait appeler comme ça puisque nous ne sommes pas le seul, car de touristes donc si on est perdu, il faut demander Julio Solis. Solis c’est la compagnie de transport) nous donne les détails de ce trek. En regardant par la fenêtre, les paysages sont grandioses. On se trouve au cœur du parc national Huascarán. Tout autour, des montagnes aux sommets enneigés dont beaucoup dépassent les 6000 m. Ces pics ne sont pas seulement hauts, ils font partie des plus beaux sommets au monde. Un d’eux (l’Artesonraju) a notamment été pris comme modèle par le studio de cinéma Paramount, vous avez l’image en tête (mais si avec les petites étoiles autour). Un autre, l’Alpamayo a été élu plus belle montagne du monde.

Alors pour ce qui concerne le trek :

  • Point de départ 3 650 m
  • Point d’arrivé Laguna 4 650 m

Le trek fait 14 km au total, 7 km aller et 7 km retour avec 1000 m de dénivelé positif. Généralement, une personne lambda le fait en 3 h, reste 1 h en haut et redescend en 3 h. Julio nous dit également qu’il est interdit de se baigner dans la lagune. OOOOOH non, j’avais pris mon maillot de bain exprès….😞

On arrive enfin au point de départ de ce trek. Les 2 autres bus de touristes sont aussi. Tout le monde s’empresse de commencer le trek. J’en profite pour demander s’il est réellement interdit de se baigner. Sa réponse : Si tu te dépêches, tu peux te baigner avant que les autres randonneurs arrivent. Il me dit aussi que je peux faire l’aller en moins de 2 h : OK CHALLENGE ACCPETED !!💪🏼😎

HOP HOP HOP, c’est parti ! Le début de la randonnée s’effectue dans une large vallée très verdoyante où broutent des vaches d’alpage, il y a même une petite rivière. De loin, nous pouvons même apercevoir de nombreuses cascades de toutes des tailles qui se déversent dans la vallée et en fond plusieurs glaciers nous entourent.

On passe même par des Maisons de berger, bon à moitié détruit par le temps.

Maisons de bergers. 

Le trek se compose en 4 parties :

  • du plat pendant 30 minutes
  • Une bonne montée avec des chemins en gravier et en serpentin pendant 30 minutes. Elle vous met en jambes, ça commence à piquer dans la cuisse, je vous promets.

On arrive à la lagune 68 (les randonneurs l’appellent comme cela), petit plan d’eau qui met l’eau à la bouche sans jeu de mots.

Laguna 68 , plus qu'une heure avant la Laguna 69. Ou 40 minutes pour les plus rapide.
  • On est repart pour du plat qui entre nous, fait plaisir,
  • Et c’est reparti pour une montée encore plus hard.

Après c’est 1 h 40 de marche, oui je sais j’ai fait vite😌💪🏼on a le soulagement, la délivrance, la joie, de voir et d’arriver à la laguna 69. On a beau entendre que c’est la lagune la plus belle de tout le parc, mais on ne s’imagine même à quel point c’est beau. De plus, on a eu de la chance puisque le beau temps était au rendez-vous, ciel bleu et grand soleil.

Parti à 9 h 30, j’arrive à 11 h 10, nous sommes que 5 à être arrivé. Être les premiers arrivés, c’est super puisque le décor est rien que pour nous.

L’eau d’une couleur si pure n’attend que moi pour faire un petit plongeon. Franchement, ça donne envie, mais je vous rappelle que l’eau provient du glacier et donc n’est pas très très chaude. On m’a dit plus tard qu’elle était entre 3 et 4 degrés. Oui, je vous promets défois j’ai des idées de merde !! En réalité, je suis resté 15 secondes dans l’eau.

"Oh pu****, elle est froide !!"

Après s'être sèché, il est temps de prendre son petit Pic nic parce que mine de rien, ça creuse de grimper à 4650.

Après avoir passé 2 h 30 là-haut, il faut bien redescendre. Ayant fait la montée en 1 h 40, j’ai tenté de faire la descente en 1 heure. MAUVAISE IDÉE !

Lors de la descente, j’ai beaucoup souffert et j’ai très vite ressenti les effets de l’altitude. Rythme cardiaque qui augmente, mal de tête, étourdissements et souffle court. Je m’arrente tous les 100 m tellement que le mal de crâne était fort.

Pour vous dire que je n’en voyais pas le bout de cette descente.

Je suis finalement descendu en 2 heures.

voici ce que je voyais tous les 100 m

Après cette longue journée de marche, je me dirige dans le bus, je ne bouge plus et j’attends que mon mal de crâne passe.

C’est reparti pour 3 heures de route au côté de Frédérique, une Française que j’ai rencontrée lors de la montée. Encore une superbe rencontre.

Il est donc 19 h 30 quand l’on arrive à Huaraz après cette longue journée. Longue, mais elle restera à jamais graver dans ma mémoire avec l’effort, le dépassement de soi, les paysages et se baigner dans une eau gelée.

La seul chose dont j'ai envie, c'est d'une bonne douche chaude à en transformer ma chambre en sauna. 😂

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Publié le 27 février 2018

Le matin du 25 février, c’était assez dur de me lever. D’une, parce que c’est dimanche et de deux, la fatigue des 3 derniers jours se fait ressentir ! Mais bon, aujourd’hui est le dernier jour de mon pass de 3 jours. Donc c’est le seul et l’unique jour si je veux faire le trek de Churup sans repayer 30 soles pour l’entrée du Parc.

Le trek du Churup se situe à l’est de Huaraz. On peut passer par une agence, mais il est généralement moins coûteux et plus simple d’y aller par soi-même. De plus le chemin est très simple à suivre.

La matinée commence bien, je me lève à 8 h pour partir à 9 h… je remarque sur le guide du routard qu’il est conseillé de partir vers 7 h… bon tant pis.

Avant de partir, je demande à Walter, le directeur de l'hôtel où je suis, où se trouve l’endroit pour prendre les colectivo (vous savez les petits bus) qui nous emmènent à Pitec. Le point de départ du trek. Il faut compter 45 minutes pour y aller du moins si vous ne croisez pas des moutons sur la route.

Il faut donc se rendre en face d’une station-service à l’angle des avenues Gamarra (avenue centrale) et l’avenida Raymondi.

Un taxi s’arrête et me sort que le dimanche il n’y a pas de colectivo… surpris… mais plus le temps passe, je ne voyais pas de collectivos arriver. Je le crois et il me propose de m’emmener à Pitec pour 30 soles… un peu chère, mais bon si c’est la seule solution. 🤔

La route : une route de campagne en terre battue. Je commence à m’y faire à ces routes qui sont plutôt agréables avec ces paysages.

Arrivé, sur place, je me suis aperçu qu’un collectivo nous suivait. En tant que bon touriste je me suis fait avoir…👍🏼

J’arrive donc à Pitec, le garde du site me demande mon ticket (vous savez le billet de 3 jours), il le tamponne et c’est parti pour un bon 4 km pour atteindre la Lagune de Churup avec un bon 700 m de dénivelé.

ET C’EST PARTI. Je regarde le chemin qu’il faut prendre et ma réaction fut : « Ah ouais, ça grimpe pas mal ! »

on dirait pas comme cela, mais ça grimpe fort ! 

Il y avait un groupe de 3 gars qui ont entamaient le trek en même temps que moi. On décide de faire le trek ensemble.

En effet, le trek de la lagune de Churup commence à 3800 m pour finir à 4650 m. En temps normal, il faut compter 2 h pour monter, 1 h 30 h pour descendre.

La 1e partie, sois le premier kilomètre fut la plus dure. Ça montait à pic. La fatigue des autres treks se fait ressentir. Mon cœur battait la chamade.

2e parti : un peu plus périlleux puisqu’i faut faire un peu d’escalade, grimper le long de la roche avec comme seul aide une corde.

PETITE SESSION ESCALADE SANS TROP DE SÉCURITÉ 😉

Heureusement que j’ai eu beau temps pour grimper puisque la majorité du trek se fait sur de la roche. Si la roche est mouillée, ça devient plus dangereux.

Conseil : ça grimpe beaucoup donc prenez votre temps

Au bout d’une 1 h 30, je suis arrivé à la Lagune de Churup. Comme à chaque la récompense est superbe.

Je décide de profiter à fond de cette lagune puisque j’aurais pu faire 1,5 km en plus pour aller voir la lagune Curupita, mais j’ai préféré écouter mon corps. Je n’avais plus la force.

J’ai eu assez de temps pour prendre d’assez beaux clichés :

Quand on a commencé à redescendre, il a commençait à pleuvoir, la roche était un peu plus glissante.

Ah, on arrive à la partie escalade : l’escalade est plus facile en montée qu’en descente, je vous l’assure !

J’arrive en bas en 1 heure et 9 minutes. J’ai pris mon temps par rapport à la veille pour ne pas avoir mal à la tête. Faut bien apprendre de ses erreurs !

Petit point que j’ai oublié de mentionner sur mes 2 précédents articles. Durant les treks que j’ai effectués, j’ai pu voir des paysages merveilleux, pure. Malheureusement, l’humain laisse sa trace, non pas une empreinte de pied, mais des sacs plastiques ou des déchets tout simplement. Je me devais, dès que je voyais un sac plastique, de le ramasser. C’est un peu écœurant de voir un sac plastique au milieu de ces magnifiques paysages.🙏🏼

Quand j’arrive en bas : le soulagement, un collectivo nous attendait. 10 soles, c’est mieux que 30 non 🤣.

En arrivant à Huaraz vers 3 h, la première chose que je suis allé faire c’est aller dans un bon café et me prendre un bon goûter bien mérité.😍

Pour moi, ce trek a été le plus dur de tous mes treks, épuisé, mais la récompense est toujours à la clef. C’est ce qu’il faut se dire pour continuer et ne rien lâcher. La fatigue, l’altitude, les 4 jours intensifs se sont fait ressentir sur ce dernier trek. Un souffle qui était bien plus lourd et les jambes qui ne suivaient plus trop.

Les 2 prochains jours seront un peu plus tranquille puisque la fin de mon voyage à Huaraz touche bientôt à sa fin !

En route pour de nouvelles aventures dans 2 articles ! 😉

27
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27
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Les 2 derniers jours à Huaras ont été les plus épuisants de ces derniers jours… non je déconne après mes 4 jours intensifs de treks après avoir marché près de 120 km sur 5 jours et être monté à 5200 m

J’ai donc pris du temps pour moi, me reposer, profiter de la ville avant mon départ mardi soir pour Lima.

Un programme bien chargé s’annonce :

Tout d’abord manger, ooooh oui beaucoup manger. Je suis donc allé prendre un bon petit dej au California Café.

Ces petits moments dans un café sont en effet les meilleurs pour s’occuper de la suite de son voyage, regarder les hôtels, se documenter sur la ville. Et surtout parler avec les rencontres que j’ai pu faire pour trouver les meilleurs coins et avoir les meilleures astuces.

LE VOYAGE C’EST AVANT TOUT DU PARTAGE !

Après, bah je suis allé déjeuner avec Kelvyn… haha soit 1 h après mon petit dèj…. On m’appelle the Walking stomach 😆

13 h, on se dirige donc vers un restaurant végétarien enfin pas tout à fait végétarien, mais ça fera l’affaire. (Ah oui, Kelvyn est végétarien.)

Je vous l’avais dit dans les articles précédents, il est très souvent possible de manger pour rien. En effet, j’en ai eu pour 8 soles donc 2 euros pour entrée plat dessert… bon entre nous c’était bon, mais je n’ai pas osé demander ce qu’il y avait dans l’assiette.

Huaraz est une ville assez typique du Pérou, mais aussi très touristique. J’en profite pour acheter des souvenirs… des pulls, de chapeau, des babioles… J’achète des trucs de touriste quoi.

Acheter, c’est bien, mais où est-ce que je vais trouver la place de tout mettre ? 🤔

Je me suis très vite rendu compte que dans mon sac de backpackers, ça ne va absolument pas rentrer donc prendre faut bien se rendre à l’évidence qu’il faut déjà envoyer un colis pour la France.

La poste ici c’est SERPOST et je crois que j’ai trouvé pire que l’administration française ! ce fut la plus grande étape de toute ma vie.

Donc j’arrive tout content à la poste pour envoyer mes souvenirs. C’est à ce moment que tout commence…

La postière me dit qu’il faut un carton (ce qui est normal), mais ils n’en vendent pas donc c’est parti pour aller trouver un carton. Je vais à Trujillo Market qui est un peu comme un Intermarché, il me passe un carton qui fera largement l’affaire.

On retourne à la poste.

Le sourire toujours aux lèvres en tant que bon touriste heureux d’être au Pérou, la postière me dit « on a plus de scotch, il faut aller en acheter par vous-même », c’est reparti pour trouver une librairie pour acheter du scotch. Le scotch coûte 1 sol le rouleau. J’emballe mon paquet et je me redirige vers la poste.

De retour à la poste : Ah, ça a l’air bon, on fait les papiers, je remplis le formulaire… Petit moment de la rigolade quand la postière a lu mon nom et l’adresse… Ah, c’était bien marrant…

Ah, en voyant sa tête à la postière, je sens qu’elle va me demander quelque chose que je n’ai pas… Une photocopie de mon passeport bien sûr.

C’est donc reparti pour un petit tour en ville pour trouver un cybercafé, et faire une photocopie de mon passeport…

Je me (re)(re)redirige vers la poste avec le précieux sésame !!! Hallelujah.

Au final j’ai passé 1 h 15 à la poste pour envoyer un simple colis.

Quand vous avez lu ces dernières phrases, ça a été long et ennuyant pas vrai… Eh bah vous avez ressenti la même chose que moi alors x)

Au final, pour envoyer un colis de 2,7 kg pour la France, ça m’a coûtait 45 euros.

IL EST BEAU MON COLIS, EN ESPÉRANT QU'IL ARRIVE EN FRANCE !!  

Ensuite bah il est l’heure de manger parcequ’il se fait tard quand même. Je m’en vais manger avec Maaike… Oh, mais si ce nom vous dit quelque chose c’est normal ; Maaike est la Néerlandaise de Frogs qui est venue à Huaraz en réalité c’est parce qu’elle ne peut pas se passer de moi (je m’en fou elle comprend pas le français : p).

Lors de ce voyage, il est fort possible que je rencontre des personnes déjà rencontrées auparavant.

Une personne que j’ai rencontrée, ici à Huaraz est Kelvyn, un Anglais qui voyage depuis plus de 15 ans, il a fait tous les continents et 79 pays. Malgré, avoir découvert tant de cultures, il est un Anglais dans toute sa splendeur avec son humour et jamais sans sa bière ; je lui ai demandé une fois : qu’est-ce que ferait un Anglais sans sa bière? Sa réponse : il pleurerait. Au restaurant, il en a souvent pour plus cher de bière que de nourriture.

Durant ces 2 jours, Walter, le gérant de l’hôtel m’a demandé s’il était possible de réaliser quelques photos de l’hôtel pour son site et pour Booking.com. Avec grand plaisir, je l’ai aidé. Ici au Pérou, l’entraide est toujours la bienvenue et surtout en remerciement il ne m’a pas fait payer une nuit. Gracias Walter.

Vous savez aussi que le sport et moi c’est une belle histoire d’amour, je voulais absolument aller dans une salle de sport. Ici, la séance coûte 5 soles ce qui n’est pas cher du tout !!

Je vais retenir la citation sur le mur. & oui je mets mes photos insta😝!

Le mardi soir, dernière soirée à Huaraz avant de prendre le bus pour le capital. J’ai repris la compagnie que j’avais prise pour venir à Huaraz, LINEA, mais ce coup-ci je ne prends pas VIP.

A ma grande surprise, j’ai mieux apprécié le trajet en mode non VIP que VIP, la nourriture était meilleure, le film bien mieux et surtout le wifi marché !

Vue panoramique dans le bus !  

Avant de partir, Kelvyn propose d’aller boire une bière… Étonnant, je ne m’y attendais pas du tout de la part d’un anglais !!

Dernière bière avant de prendre le bus pour le capital ! On rejoint un ami de Kelvynn. Un Péruvien qui a vécu toute sa vie à New York et qui parle comme un rappeur. En 3 phrases, il a dit 15 fois les mots « FUCKING », et « Mother fucker » 😂

Ah, en allant à la station de bus, et me voyant galérer à porter mon sac, 2 jeunes me demandent ce qu’il y a dans mon sac (mon backpack je le mets dans une housse de transport pour éviter de l’abîmer donc ça ne ressemble pas du tout à un backpack, bref…) Je leur ai dit que je transportais un corps… haha, vous auriez vu leurs têtes !!

Je pense que je vais me lancer dans le one man show !😂

2
mars
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Voilà, après 1 mois de voyage, j’arrive dans la fameuse capitale du Pérou, Lima. Normalement, j’ai l’habitude de faire un article présentant ma journée, mais comme vous avez pu le voir, j’ai pris du retard dans l’écriture de mes articles. Je m’en excuse, mais je vous promets que vous n’allez pas être déçus 😉Pour me faire pardonner, voici, un article entier sur Lima !

KEEP CALM, SEAT BACK, RELAX & ENJOY 😌

Après un voyage de 8 h pour faire Huaraz-Lima (55 soles soit 13 € le ticket de bus avec Línea), j’arrive dans cette grande ville, à environ 5 h 30 du matin. J’ai très vite remarqué que j’étais bien arrivé à destination quand j’ai découvert qu’on était bloqué dans les bouchons, et que je venais de me faire réveiller par des klaxons.

Maintenant que je me retrouve presque à une altitude nulle, j’ai direct ressenti les effets... enfin du moins mon oreille droite l’a très bien remarqué, parce qu’elle est restée bouchée pendant 1 jour.

Arrivé à la station de bus Línea, je saute sans attendre dans le Uber que Rossy, une amie de Lima, a commandé pour moi. (Sincèrement ne pas avoir internet sur son téléphone, dés fois ça pose des problèmes, mais il y a toujours moyen de se débrouiller.) Les prix des Uber varient, mais pour rejoindre mon hôtel, fallait compter 20 soles soit 5 € pour 30 minutes.

Direction mon hôtel pour la petite semaine qui arrive.

Je vais donc rester à l’hôtel PARIWANA, un hôtel de backpackers génial. Merci à Marion Périé de m’avoir conseillé cette adresse👍🏼😉

L’hôtel se situe dans le quartier de Miraflores, l’un des quartiers riches et le plus touristique de Lima. Il se trouve pile en face du Park J.F Kennedy et autour se trouve Mc Donalds, Burger King, Pizza Hut, Dunkin's Donuts… Oula faudra résister Yankel.

Pariwana n’est pas l’hôtel le moins cher, 5 nuits : 62 euros via booking.com, mais l’emplacement, les équipements, le rooftop avec chaque soir des activités/soirées et surtout le petit déjeuner à volonté m’ont fait partir sur cet hôtel.

En arrivant, je n’ai pas été déçu, l’hôtel est super classe, avec un escalier en colimaçon, le personnel est super sympa, accueillants, la plupart parlent anglais donc top quand tu n’as pas le mot en espagnol qui veut sortir. Quand je suis arrivé à 6 h 45, ma chambre était déjà prête. Le top !

De plus, la propreté à Pariwana, c’est la chose la plus importante et tant mieux. Les pièces communes, les toilettes/douches étaient nettoyées toutes les heures. Des femmes de chambre venaient faire nos lits et nettoyer nos chambres également.

Un point que j’ai trouvé top, c’est que des walking city tours de Lima (LimaByWalking, lien Facebook juste en bas) partent de Pariwana. Cela permet de visiter la ville avec un guide et souvent avec un bon petit groupe.

Également, l’hôtel fait restaurant et propose des plats super bons (vous pouvez me faire confiance, je les ai goûtés 😛) Le petit déjeuner sous forme de buffet à volonté le matin de 7 h à 12 h est top ! Devinez qui y retourner 2 fois chaque matin !! 😏

Sur le rooftop se trouve le bar, c’est là que tout se passe, les activités notamment! Les gens se rejoignent sur le rooftop autour d’une bière ou d’un cocktail pour jouer au baby, aux cartes, aux échecs, etc. Il y a de tout pour satisfaire tout le monde.

Activités proposées: beer pong, flip cup, foosball (baby foot), salsa, ping pong. De quoi passer un bon moment et de pouvoir gagner des prix qui en valent la peine comme une nuit gratuite par exemple.

Bon, j’ai participé, mais je n’ai rien gagné…

Ah ! Petit point, alors, j’étais dans un dortoir de 8. À Pariwana, les gens sont de passages et tu rencontres des nouvelles personnes de toutes nationalités tous les soirs quasiment. Dans ma chambre à un moment, il y avait 7 Américains et moi le seul français. C’était un peu en mode: where do come you from? Michigan, DC, Utah, New York, North Dakota & me, errr Lyon, France 🇫🇷😂

Chaque chambre possède des casiers qui comportent des prises électriques ce qui est une super idée.

Pour visiter la ville, je profite des walking tours qui partent de l’hôtel. Les guides sont bilingues et sont super sympas. Le principe : des circuits que l’on fait en groupe. On découvre la ville et l’histoire des quartiers. Le tour est en soit gratuit, mais on peut (il est fortement conseillé) donné un genre de pour boire de 20 soles pour le tour. Vu la qualité de la visite, ça vaut bien cela.

Voici le petit lien Facebook. Chaque journée, il poste les photos prises avec les groupes. Super idées, non ?

https://www.facebook.com/LimaByWalking/

Premier tour, direction Barranco, l’un des 42 districts de Lima. En réalité, Barrancon est le plus petit district de Lima avec 35 000 habitants ce qui n’est rien comparé à d’autre qui possède plus de 1 million. Il est situé dans la partie sud de la ville, juste en dessous de Miraflores. Pour s’y rendre, les collectivos (les bus) ou taxi. Compter 2.50 soles.

C’est le quartier bohémien de la capitale. La première raison est que beaucoup de bars s’y trouvent ce qui amène cette atmosphère bohémienne à ce quartier. La 2e raison est que de nombreuses personnalités liées à l’art y ont vécu (notamment dans les maisons républicaines multicolores aux pièces immenses) des peintres, des écrivains, des musiciens, etc. ont apporté cet esprit bohémien au quartier. Barranco est un quartier très coloré avec ses arbres et ses fleurs. Il offre aussi une vue magnifique sur la côte de Lima. De plus, beaucoup de murs sont couverts de fresque et de peintures ; l’héritage des artistes à ce quartier.

Le tour commence avec une petite balade entre les ruelles de ce beau quartier. Passage obligé par el Puente de Suspiros. Un simple pont en bois surplombant une ruelle. À côté se trouve une petite église qui était en rénovation.

Il est dit qu’il faut faire un vœu en le traversant. Pour qu’il se réalise, il faut garder sa respiration lors de la traversée.

Comme je vous l’ai dit, on y retrouve beaucoup de peintures, de fresques, de graffiti sur les murs.

L’une d’elles représente la diversité de la ville de Lima et du Pérou. Je vous détaillerai ça un peu plus bas.

Barranco, c’est aussi un quartier riche puisque certains appartements se vendent à partir de 1 million de dollars.

Voici quelques photos du quartier.

District de Barranco 

Jeudi 1er mars, 2e jour à Lima donc 2e tour :

Aujourd’hui direction Downtown lima, le centre historique. Les bâtiments datent d'après 1786, date du dernier gros tremblement de terre recensé dans la ville. Le seul monument qui date de la création de la ville est la fontaine en bronze qui se situe à la plaza Mayor/Plaza de ARMAS

Pour se rendre au centre, le plus simple et de prendre le Metropolitano, jusqu’à l’entré Jirón de la Unión. Le Metropolitano, sur le coup, j’ai cru que c’était le métro, mais en réalité ce sont des bus qui passent toutes les 30 secondes et qui possèdent des voies réservées sur le périphe et sur les routes principales. Le prix : 2,50 soles.

Après il y a toujours le taxi, mais c’est plus cher.

Avec notre guide Jean-Pierre qui a un nom bien plus français que le mien, c’est parti pour une petite visite dans ce quartier. On passe devant la cathédrale, le palais présidentiel. Petit point intéressant sur cette place : puisque le centre historique a été déclaré au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, il est interdit de faire des manifestations sur cette place « pour préserver le lieu » logique vous me direz, mais en sachant que le président habite dans le palais présidentiel juste sur la place, je pense que c’est plus pour le laisser dormir….

Je vous parle de cela puisque le 1er mars, il y a eu des manifestations dans Lima.

Autour de cette place, il y a une forte présence policière prête à non pas pour nous protéger, mais à protéger le palais présidentiel et à intervenir si un groupe arrive avec des pancartes.

On continue la visite.... On se balade entre les ruelles, on arrive au niveau d'un pont qui permet de traverser le Rio Rimac pour rejoindre le quartier de la Rimac, un Coline qui surplombe lima. Ce quartier n'est pas vraiment recommandé pour les touristes.

On passe également devant plusieurs églises avec des architectures très coloniales et la bibliothèque qui était dentant une gare ferroviaire.

Comme on dit, le meilleur pour la fin ! Le tour se termine par une dégustation dans un petit magasin, d’un alcool local : LE PISCO !! Best part of the tour. Hm Hm, j'ai de très mauvais souvenirs grâce au pisco, si vous voyez ce que je veux dire !

Après avoir bien dégusté, avec Anthony, un français rencontré lors du tour, on décide d’aller visiter la BASILICA Y CONVENTO DE SAN FRANCISCO DE ASIS.

Ce monument comporte la petite église de la Soledad, le Monastère et l'église San Francisco

Donc c'est parti pour la visite guidée du monastère en espagnol, s’il vous plaît. OLE ! 😏

Le tour passe par une superbe bibliothèque qui renferme plus de 25 000 ouvrages datant d’entre XVI et XX.

Le meilleur moment et celui que tout le monde attend, Las Catacumbas, les fosses communes, il paraît qu’il y aurait plus de 25 000 corps entassés. Bon, je n’ai pas compté, mais ça fait beaucoup d’os vous imaginez.

Il était bien sûr interdit de prendre des photos, mais pour vous montrer, je suis prêt à tout😎

Après cette visite, il est temps de rentrer à Pariwana. L’occasion de vivre les joies des transports en commun ici. « Ah qu’est-ce qu’on est serré au fond de cette boîte, chantent les sardines ! » Avouez-vous aussi vous avez chanté 😂

Dans le Métropolitano !  

Après, le 1er mars c’était aussi le jour d’un match important pour Lima ! Alianza de lima contre Boca Juniors, pour la Copa America, l’équivalent de la Champion’s league chez nous (je parie que même Paris se ferait éliminé ici 🤣)

En tant que supporter de foot, j’ai tenté d’aller voir le match, mais les places étaient déjà toutes vendues… Donc on va se rabattre sur la visite du Parque de las Aguas, à côté du stade.

Bizarrement quand je suis rentré dans le parc, beaucoup de femmes et d’enfants s’y trouvaient… je me demande bien où sont les maris 🤔

l'ambiance y était folle aux abords du stade !  

Dans ce parc, il y a de nombreuses fontaines et certains jours de la semaine, un show de lumière projeté sur un écran de jets d’eau donne des scènes magnifiques. Magnifique

Un autre quartier que j’ai découvert : Callao

Un coin qui n’est pas trop conseillé pour les touristes, car quartier assez pauvre de Lima. Je voulais découvrir une autre facette de Lima. Le meilleur moyen (et plus safe) est d’y aller avec un local. J’y vais donc avec Rossy mon amie liménienne.

Le UBER en effet passe par des ruelles où je n’étais pas très en confiance. Ça change complètement de la façade que nous offrent les quartiers comme Miraflores, Barranco ou même le centre.

Mais passé ce quartier, on arrive au niveau de la Punta et une galerie d’art s’y trouve. J’ai été assez surpris de voir une galerie dans ce quartier notamment après être passé par des ruelles assez pauvres. Les murs sont également recouverts de graffiti comme à Barranco.

Voici les quelques photos de ce quartier et de la galerie d'art.

En étant sur la côte rien de mieux que de manger un plat local de poisson.

On se dirige vers le restaurant Manolo. Ici, pour patienter ils donnent des canchita, c’est de maïs sec salé. Très croustillant !

Avec Rossy, on commande un Arroz con mariscón & un Chicharrón mixto. Plats avec des fruits de mer !

Quoi de mieux que la Punta pour manger des produits de la mer 😋

Comme boisson, on reste très locale. Chicha Helada. Jus de maïs, sucré. Un délice.


Le dernier quartier dont je voulais vous parler plus en détail est MIRAFLORES:

C’est l’un des quartiers les plus riches, commerciale et touristique de la ville. On y retrouve la plupart des hôtels, des restaurants et le centre commercial.

Beaucoup de fast food s’y trouve également comme je vous l’ai dit au début de l’article. Miraflores est en quelques sortes la vitrine de Lima. La première chose que les touristes voient à Lima.

Pariwana se trouve à côté du parc Kennedy. Dans ce même parc se trouve en ce moment en exposition sur le football et le Pérou. Ça fait un paquet d’années que le Pérou n’a pas était qualifié pour la coupe du Monde. Ce fut une fête nationale quand ils se sont qualifiés.

Dans le parc, tous les soirs se forme un marché artisanal. Super sympa pour faire des cadeaux de dernières minutes.

Aussi, des gens se réunissent pour danser ou chanter. Ah l’ambiance ici le soir est géniale.


À Miraflores se trouvent des ruines. Donc le dimanche 4 mars, une petite visite s’improvise de la Huaca Pucllama ! Tous les premiers dimanches de chaque mois, les musées sont gratuits… Enfin pas pour les étrangers, seulement les Péruviens ! 12 soles prix adultes ou sinon 6 étudiants.

Visite intéressante.

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Lima étant sur la côte, de nombreux sports sont possibles :

Le surf, il est bien sûr possible de louer une planche, un wetsuit et aller prendre quelques vagues. Pour cela, se rendre sur le Malecón, beaucoup de stands s’y trouvent. Compter 30 soles pour louer la planche et l’équipement.

Après il est possible de faire du ParapenteBon, je crois que je vais m’envoyer en l’air… Pardonner cette blague de beauf.

Je vais donc faire un vol en tandem avec Martín, un gars que j’ai rencontré par hasard sur la plage qui est instructeur de parapente.

Vendredi après-midi, les conditions pour voler ont l’air bonnes, il passe donc me chercher à l’hôtel et c’est parti pour aller sur la zone d’envol. Malheureusement en route, le vent a baissé.

PAS DE VENT, PAS DE PARAPENTE !

On essaye d’attendre un peu, mais ça avait l’air de ne pas trop s’arranger. Faire du parapente dépend vachement de la météo et du vent. De plus, cette saison n’est pas la meilleure pour voler en plus avec le phénomène de la niña, un épais brouillard sur la côte empêche les vents d’arriver dans la ville.

Après 1 heure dans la voiture, et quelques appels à ses potes, Martín me dit que les conditions s’améliorent : YOUHOU !!

On se dirige donc faire un spot au nord de la ville, c’est donc parti pour s’envoler.

On déploie la voile, on check le harnais, les équipements, et on s’élance ! C’est parti pour 20 minutes de vol. La vue entre le pacifique et les bâtiments de la ville était magnifique. On volait même au-dessus des voitures.

Pour 20 minutes, j’ai payé 220 soles soit 55 euros.


Aussi, l’une des choses à faire Lima, c’est de se balader sur le Malecón.

Avec Thomas, un Australien rencontré à Pariwana, on a décidé une fois d’aller faire un foot sur la plage, beaucoup de terrains s’y trouvent. Petit footing sur le Malecón pour rejoindre les terrains, mais les seuls terrains que l’on a trouvés étaient des terrains de volley. Donc, on demande s’il est possible de faire un match et c’est parti pour faire du beach-volley face au Pacifique.

Pérou 0, France Australie 2 : p on les a démontés ;) Pas de pitié.


Un important paragraphe arrive : à propos de la bouffe ici à Lima :

Alors ici, vu que c’est la capitale, il y en a pour tout le monde, pour tous les goûts, pour ce qui veulent locaux, ceux qui veulent fast food ou ce qui veulent juste boire (oui parce qu’il y beaucoup de bars)

Pour ma part, j’ai essayé de manger locale et ne pas céder à la tentation de plats internationaux que tout le monde connaît. Comme vous avez pu le lire juste avant avec les plats de fruits de mer.

Aussi à Pariwana, il y avait un restaurant, il servait de la nourriture locale.

Sans hésitation, mon lieu préféré était la Churrería, le temple du Churros. ON y trouve des churros rellenos, avec du chocolat, de la vanille, du dulce de leche et de la manjar (d’une crème traditionnellement préparée en cuisant lentement du lait, du sucre, de la vanille, de l’acide citrique et de la cannelle.) Tout pour bien grossir.

Pour déjeuner, rien de mieux que d’aller à la Lucha. Une sandwicherie locale. Excellente. On y trouve à tous les coins de rue pratiquement.

À miraflores se trouve un grand mall, ou beaucoup de restaurants se trouve. Ils proposent toute sorte de nourriture. Les prix sont, par contre, pareil qu’en France.

Après bien sûr, je n’ai pas pu résister d’aller taper un McDo ou un Burger King ou même un Pizza Hut en sortant de soirées. Ici, on peut avoir un menu 12 soles, 3 €.

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Comme je le disais, Lima est une ville très cosmopolite qui compte 10 millions d’habitants soit 1/3 de la population du Pérou. La ville de Lima comporte 42 districts.

Elle a subi de nombreux exodes ruraux, la gentrification, des populations venant des Andes qui venaient à Lima pour avoir une vie meilleure, etc. Ceci a créé une nouvelle forme d’urbanisme autogéré par les migrants eux-mêmes. Du matériel leur était fourni et ils devaient se débrouiller par eux-mêmes. C’est pour cela que dans certains quartiers on y retrouve des habitations précaires. Par conséquent, Lima est une ville qui possède une société très multiculturelle. Ce qui apporte à la ville du bon comme du moins bon… parce qu’en effet Lima comme le Pérou a aussi subi le terrorisme durant les années 90.

Le fait que les gens viennent des Andes a créé des conflits. Pour me comprendre, voici un lien qui, si vous le souhaitez, vous explique les origines politico-culturelles de ce conflit : http://www.antipode-peru.com/quels-sont-les-origines-et-l-histoire-du-terrorisme-et-du-sentier-lumineux-au-perou--passion-perou-fr.

À partir de ce conflit, de la discrimination et le racisme sont nés.

Lima s’est construit grâce au mouvement de population venant des Andes.

Au final, la fresque qui se trouve à barranco représente toutes les ethnies de lima regardant vers une étoile, un seul est même destin est une très belle représentation de la culture péruvienne.

Chacun des districts représente Lima à sa manière. Chaque quartier a ses traditions, ses musiques, ses danses. Chaque district est différent !

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Le 5 mars

Voilà, après 5 jours intenses à Lima, il est temps de partir de cette capitale. Je me rends en Uber, à la station de bus de Cruz del Sur, une compagnie de bus péruvienne. J’avais que 10 minutes pour aller à la station, le chauffer de Uber s’est alors cru dans fast and furious, il doublait par la droite par la gauche, pour éviter les bouchons. Bon au moins, je n’ai pas loupé mon bus.

Arrivé à la station, Le temps de faire le check-in, déposer mon sac, d’acheter du chocolat et une bouteille d’eau & il est déjà d’embarquer dans le bus.

Un agent de sécurité film nos visages… je ne sais pas pourquoi, mais comme je n’ai pas compris dès le début j’ai fait un grand sourire à la caméra !! 😁

11 h 30, le car s’en va. Ce n’est pas la SNCF ici !

Donc voilà, c’est parti pour 4 h de bus pour ICA & Huacachina ; cependant, je ne vous en dis pas plus pour l’instant. Mouaahaha quel suspens de fou, je laisse !

7
mars

Arrivé à Ica, le lundi 5 mars vers 16 h.

Comme dans la chaque station de bus, les chauffeurs de taxi te sautent dessus pour te faire monter dans leur taxi.

Bon n'ayant pas le choix, Je prends donc un taxi, le chauffeur, Rudy super sympa. Il possède une multi casquette : pilote d’avion, guide touristique, et chauffeur de taxi ! Dans son taxi, il possède un cahier avec des mots laissés en toutes les langues par des clients. Une vraie mine d’or ces cahiers et surtout un très bon souvenirs pour lui.

on ne dirait pas un Umpa Lumpa de Charlie et la chocolaterie ?

Comme à mon habitude, je négocie le trajet. 5 soles comparé au 15 de base 😌

J’arrive donc à mon Hôtel pour les prochains jours. The UPCYCLED HOSTEL. Situé à environ 10 minutes à pied de Huacachina.

Alors petit point avant d’aller plus long. Ica est la ville principale, cependant il n’y a pas grand-chose à faire dans la ville. La principale raison pour laquelle les touristes (dont moi) viennent ici, c’est pour Huacachina ! Une Oasis au milieu du désert (vous aurez les photos en bas)

Je disais, alors Upcycled, c’est un petit hôtel avec les chambres très confortable qui se trouvent autour d’une piscine. Le petit déjeuner est compris dans le prix de la chambre. Compter 50 soles par nuit ici.


Ça farniente sévère !!  

Devinez qui je retrouve ici à Huacachina, Kelvyn, l’anglais de Huaraz. Je sens qu’on va aller boire une bière.

La première soirée a été plutôt tranquille : Billards, BIÈRES et manger. Nous sommes allés manger dans un restaurant sympa avec des serveurs pas très réveillés. En effet vous voulez avoir une super astuce pour manger 2 plats alors que j’en avais payé qu’un ? 😉

Il suffit de changer sa commande en cours de route. Je vous explique : tout commence par une commande d’un plat normal avec une bière, je paye et la serveuse me donne un ticket que je dois remettre au bar.

Sauf qu’indécis que je suis, je décide de changer ma bière en cocktail. Je repasse à la caisse pour remplacer ma bière en un cocktail sauf que la serveuse me refait un ticket entier avec mon plat. Donc je m’en vais donner mon ticket au bar et abracadabra, 2 assiettes du même plat arrivent à ma table… Magique !!! Bien sûr, je n’ai rien dit et j’ai simplement manger. c’est meilleur quand c’est gratuit. 😉

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2e jour au milieu du désert.

La journée commence par un petit plongeon dans la piscine parce qu’il y est 9 h, mais ici il fait déjà très chaud !! J’espère que vous n’avez pas trop froid en France. Vous voyez, je pense à vous !!

Et puis après petit moment bronzette pour peaufiner son bronzage !

En venant à Huacachina, je savais que l’activité à faire c’était clairement le Buggy et le Sandboarding dans les dunes. Je m’en vais donc dans cette oasis pour aller voir les prix, en arrivant, les gens proposent leurs tours sans dire qu’ils se jettent sur vous. La plupart de tour sont à 40 soles + il faut rajouter la taxe d’entrée dans le désert qui est de 3,60 soles. En négociant un peu, j’ai peu avoir le tour pour 33,60. Au Pérou, il faut toujours négociez.

Les tours durent 2 h et sont soit le matin à partir de 8 h pour éviter les grosses chaleurs ou soit à partir de 16 h 30 ce qui permet d’admirer le coucher de soleil.

Avec Kelvyn, pour patienter jusqu’à 16 h, bah on se prend une bière dasn un restaurant donnant sur l'oasis.

pas mal la vue pour prendre une bière. 

Je m’en vais aussi faire ce tour avec Travis et Jackson, les 2 Américains de Frogs qui sont de passage à Huacachina. Ça fait toujours plaisir de revoir du monde que j’ai croisé.

16 h 30, on monte à bord d’un gros buggy. Je vous promets, je me croyais dans MADMAX avec le bruit du moteur, l’odeur du gazole, et le sable dans la gueule !

C’est parti pour 2 heures dans le désert à dévaler les dunes à toute vitesse avec le buggy, ou sur une planche ! Sensations fortes et gamelles (beaucoup de gamelles pour ma part) garanties. 😃🤣

Je vais surement faire une vidéo dés que j'aurais récupérer toutes les vidéos ! Parce que je me casse beaucoup de fois la gueule ! voici un imprim écran :

18 h 30, après s’être bien éclaté dans les dunes il est temps d’admirer les paysages.

Des paysages magnifiques, un coucher de soleil sur un désert qui s’entend à perte de vue.

En France, les couchers de soleil n’étaient que des banalités, mais ici, je profite de chaque coucher de soleil.


Retour à l’hôtel pour une bonne douche pour enlever tout le sable enfin du moins essayer. Oui parce que faire mumuse dans les dunes c’est bien sympa, mais le sable ça va de partout ! Bon je ne vous dirais pas exactement où, vous avez compris, mais le pire c’est dans les oreilles.


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Cette semaine, du 3 au 10 mars, il y a le festival international de la Vendimia (vendange) qui se trouve à Ica. Il paraît que l’on peut aller déguster du vin. En tant que français, et amateur de vin, faut aller tester cela.

Le festival se trouve dans un parc. L’entrée est de 3 soles soit 0,75 centime. À l’intérieur, on n’est pas déçus, de nombreux stands de dégustation de vins et de pisco vous attendent. Des stands de nourritures sont aussi là pour rendre heureux les plus gros mangeur, comme moi : D.

Un groupe de rock est aussi présent pour mettre l’ambiance.

Bon, avant de déguster, il faut manger. C’est un endroit qui n’est pas conseiller au végétarien. On y retrouve des porcs entiers sur le grill. Pour 20 soles, on a 200 g de porc grillé à la braise avec des pommes de terre.

Comme désert des picarones. Vous vous souvenez des beignets avec du sirop. (Voir article nourriture.)

Et pour boire rien du mieux que du vin. En réalité, j'ai pris de la Cachina qui est la boisson traditionnelle de la ville d'ICA. On obtient la cachina après avoir pressé les raisins QUEBRANTA, qui est une variété du Pérou, de façon traditionnelle s'il vous plaît, avec les pieds. Ce processus s'effectue qu'au mois de mars. Le jus reste 1 semaine dans des cuves. Il y a un peu d'alcool, mais la boisson est très sucrée. Katty, la serveuse m'expliquait que si on laisse plus longtemps le jus, cela devient du vinaigre. #YankelOenologue

Ici, être gringo a ses avantages. Tout le monde te fait essayer ses produits. Et il suffit de discuter et tu te retrouves avec 1 verre dans chaque main.

Le lendemain, journée farniente à l’hôtel, et ciné le soir avec black Panther en Espagnol.

S’IL VOUS PLAÎT, UNE CHOSE INTERDISEZ L’ACCÈS AUX GOSSES DANS LES SALLES DE CINÉMA !!

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Jeudi, journée un peu plus active que la veille. J’ai trouvé une salle de sport pas très loin donc pas d’excuses, et on va faire un peu de sport sous 30 degrés. Ah la clim dans la salle ne marche plus, eh bah, on va suer.

Afin de profiter de cette dernière journée, vers 16 h et pas avant parce qu’il fait vraiment trop chaud, je me dirige vers la Lagune avec Thomas. Un Français qui loge à l’hôtel aussi. Il est arrivé la veille avec une colonie de 9 autres français. Eux sont là pour un semestre à la fac (la fac, c'est quoi la fac ?? 🧐). Si vous lisez cet article, passez un bon semestre les gars !😉

Alors, comme je disais, on se dirige vers Huacachina pour sandboarder et profitez du dernier coucher de soleil avant de partir pour une nouvelle ville.

Ici, on peut également louer une planche et aller sandboarder pour 5 soles l’heure et demie. Pas cher. Il suffit de trouver un loueur de planches qui se trouve autour de la lagune. Et on grimpe tout en haut d’une dune et on descend. Bon après quelques remontés, et être recouvert de sable, je vous promets que vous allez en avoir ras le bol.

Par contre, la vue en haut des dunes vaut vraiment le coup. Notamment celle qui se trouve à droite de la lagune, c’est la plus haute, vous ne pouvez pas la louper.

Il est content, il est monté en haut d'une dune !! :D  

Comme vous l’avez compris, c’était ma dernière journée à Huacachina parce qu’en effet, à 21 h, j’avais mon bus avec Cruz del Sur pour une ville bien plus au sud : Arequipa.

Allez on se retrouve pour un autre article sur mes épopées dans cette ville à 2300 m qui possède un fort passé colonial et un centre historique classé patrimoine mondial par l’UNESCO.