Certains pensent qu’il s’agit d’un mythe, d’autres sont bien renseignés sur ce que beaucoup appellent le dernier paradis sur terre : Bienvenue aux Galapagos !
YL Voyagent - Bienvenue aux Galapagos Jusqu’en 1998, les touristes et les locaux étaient libres de cueillir les fruits des arbres, de ramasser les fleurs, ou encore de caresser les animaux. Mais un jour, l’UNESCO a dit STOP : continuons ainsi, et il ne restera bientôt plus rien de ce merveilleux archipel. A partir de cet instant, il a été interdit de partir à la chasse aux crabes, de s’approcher des lions de mer à moins de 2 mètres, d’utiliser les fruits des cactus pour fabriquer des cocktails goûteux ou encore de manger les tortues.
Comment se rendre aux Galapagos ?
Pour arriver aux Galapagos, vous avez 3 possibilités. La 1ère, la plus coûteuse et la plus longue, est sans doute d’arriver en bateau… avec votre bateau ! Car il n’y a pas de liaison maritime depuis le continent. La seconde, est d’arriver en avion à l’île de San Cristobal, les vols sont moins fréquents et nécessitent pour la plupart de passer en direct sur le site de la compagnie Latam car les comparateurs de vols ne proposent pas cet aéroport. Enfin, la dernière, celle que nous avons choisi, et qui entraîne quelques frais additionnels, est d’arriver en avion depuis Guayaquil où Quito à l’aéroport principal des Galapagos, l’ilôt Baltra, qui fait partie de l’île de Santa Cruz.
Pour pouvoir embarquer, il faut montrer patte blanche : carte de transit TCT pré-remplie en ligne et validée par le bureau concerné à l’aéroport (vous devrez déclarer la totalité de vos hébergements, la durée sur chaque île et la date de votre retour) et vérification des sacs (pas de sac plastique, bouteille, etc.). Les sacs sont ensuite scotchés ou scellés par un cerflex afin de ne pas être réouverts. La carte, elle, coûte 20$ par personne.
YL Voyagent - carte TCT d'entrée aux Galapagos Quels coûts additionnels prévoir ?
Il faut savoir que le paradis, ça se mérite et sa s’entretient donc ça se paye. En arrivant à l’aéroport, vous faites la queue pour faire valider votre Transit Card (TCT) au service de douane. Là-bas, on vous demande 100$ par personne pour rentrer aux Galapagos en espèce (on vous donne un reçu, ce sont des frais administratifs dont je vous expliquerai par la suite l’utilisation). A la sortie de l’aéroport, vous avez le choix entre bus et… A non, il n’y a que ça, et c’est 5$ par personne. Alors on se dit qu’avec 5$, on rejoint la capitale Puerto Ayora 1h plus loin… Mais non. Le bus roule 10 minutes et dépose les passagers sur un petit bateau pour traverser le canal qui sépare Baltra de Santa Cruz. Le capitaine de l’embarcation demande 1$ par personne. Enfin, en arrivant de l’autre côté de la rive, nous avons deux possibilités : taxi pour 25$ (de 1 à 4 personnes) ou bus pour 5$ par personne, cette fois ci jusqu’à Puerto Ayora. Depuis que nous sommes sortis de l’avion, nous avons déjà dû dépenser en espèce 222$ + les 40$ de la carte de transit faite la veille à l’aéroport.
Ici, il vaut mieux avoir toujours beaucoup de petites pièces d’un dollar sur vous : pour accéder au quai de n’importe quel bateau, c’est 1$. Un taxi-boat pour aller d’une rive à l’autre, c’est 1$. Une navette bateau qui se charge du transport entre le quai et un ferry, c’est 1$. Tout cela par personne évidement. Mais une fois qu’on a compris ça, on peut profiter plus sereinement des beaux côtés de l’archipel.
YL Voyagent - La paperasse pour rentrer aux Galapagos Combien de temps rester aux Galapagos ?
Il est vrai que c’est un coût de se rendre aux Galapagos, mais il faut aussi se dire qu’une semaine pour faire les 3 îles principales, ce n’est vraiment PAS ASSEZ.
En ce qui nous concerne, nous avons choisi de passer 11 jours sur place et nous n’aurons même pas le temps de tout faire, mais on vous dévoile ici notre itinéraire :
- Santa Cruz : 4 jours / 4 nuits- San Cristobal : 2 jours / 2 nuits- Isabela : 3 jours / 4 nuits- Et de nouveau 1 nuit à Santa Cruz avant de reprendre l’avion.
Si vous avez pris le temps de compter, vous avez dû vous dire qu’il manque 2 jours dans le planning. Nous avons passé une journée en transfert dans les petits ferries (de San Cristobal à Santa Cruz, suivi du ferry de Santa Cruz à Isabela, horaires dans la partie suivante), et la deuxième était notre jour d’arrivée donc ça ne compte qu’à moitié.
Comment se rendre d’une île à une autre ?
YL Voyagent - coucher de soleil sur l'île d'IsabelaJe vous ai parlé précédemment des 3 îles principales : Santa Cruz, San Cristobal & Isabela. Il y a en tout 41 îles, ce qui rend évidemment impossible de tout faire en 90 jours. D’autant plus que certaines sont inhabitées et les accès y sont très contrôlés voir strictement interdit pour préserver les espèces qui n’existe qu’à cet endroit sur Terre.
Concernant les îles principales, des « ferries » (ça ressemble plus à des speed-boat) font quotidiennement la navette, à 7h et à 15h, au départ de chaque île. Sachez cependant que pour rejoindre Isabela ou San Cristobal, il vous faudra forcément passer par Santa Cruz, il n’y a pas de ferry direct entre les 2 îles précédemment citées. Chaque trajet dur 2h… si la mer est bonne. On vous conseille vivement un médicament et de bien manger avant.
Sur internet, peu importe les sites que vous verrez, le tarif annoncé est de 35$ par personne et par trajet. Quand c’est la pleine saison, nous vous conseillons de réserver. Pour nous, en janvier, nous regrettons d’avoir réservé la totalité de nos ferries en avance car ce n’est pas plein, et nous avons découvert que toutes les agences, en passant par elles physiquement, proposent les tickets au prix de 30$, ce qui fait que nous aurions pu économiser 40$ au total. Attention également en réservant en ligne, ils peuvent parfois ne pas être très pressé d’envoyer les tickets… Nous avions reçu un mail pour nous confirmer le paiement de chaque trajet réservé, mais dans aucun d’entre eux il n’y avait le nom du quai ou le nom du ferry. Ils ne répondent pas trop aux mails, mais vous aurez plus de chance d’obtenir une réponse sur Whatsapp… J’ai fini par avoir mes tickets au bout de 3 jours de prise de contact et de relance…
Si l’on souhaite sortir un peu des sentiers touristiques, et voir d’autres îles, il est possible, sur devis, de se rendre aux îles secondaires comme Floreana ou Seymour, … Vous pouvez contacter les agences via Whatsapp avant d’arriver aux Galapagos, ou bien même sur place, et je pense d’ailleurs que ça sera moins cher. Les agences locales proposent également des croisières de dernière minute de 4 à 12 jours, à tarif compétitif, donc si vous êtes un adepte des croisières, leurs offres pourraient certainement vous intéresser.
Le programme détaillé sur chaque île :
Je ne vous cache pas que la personne qui a le plus travaillé sur notre itinéraire aux Galapagos, c’est Yvan. C’était son rêve d’y aller (oui il a beaucoup de rêves) alors il s’est plongé à fond dans le programme de nos 11 jours sur place.
SANTA CRUZ
YL Voyagent - Santa Cruz aux Galapagos Jour 1 : Découverte de Puerto Ayora
Comme nous arrivions à Santa Cruz, nous avons décidé de faire la 1ère partie de notre séjour sur cette île. Nous sommes arrivés vers 14h à Puerto Ayora, nous avons juste flâné dans les rues commerçantes et fait un peu nos touristes. Yvan m’a offert un pendentif avec une jolie petite tortue, et nous nous sommes tous les 2 achetés un sweat à capuche avec une tortue dessus. Comme-ça, YL Voyagent avec le même pull, et, spoiler alert : on est trop mignons avec ! Pourquoi la tortue ? Plus le temps passe, plus je trouve de signes qui me ramène à la tortue. Depuis ma naissance, une tâche en forme de tortue de mer est dessinée sur ma cuisse et je les trouve tellement grâcieuses ! Mais j’en vois plus régulièrement et je leur voue une passion de plus en plus grandissante.
Jour 2 : La Station de Recherche Charles Darwin
Tarif : 10$/personne, visite avec un guide, durée : 1h30 à 2h en fonction du guide que vous aurez. Pour nous ça a duré 2h et notre guide était un fin connaisseur des îles des Galapagos.
Il nous a parlé de l’histoire de l’île et des premiers afflux de touristes, qui ont notamment entraîné l’arrivée d’insectes et de rats, causant d’importants dégâts à l’époque sur la faune et la flore. S’en est suivie une explication sur le fait qu’aujourd’hui, le gouvernement des Galapagos utilise les 100$ de taxe d’entrée pour financer le nettoyage des déchets et l’extermination de tous les nuisibles de l’île. Il a fait importé d’un centre Australien un grand nombre de coccinelles pour éradiquer les mauvais insectes menaçant les plantes, a financé des opérations massives de dératisation, a investi dans des boîtiers nichoirs pour favoriser le développement d’oiseaux en voie de disparition, etc.
A la Station de Recherche, la visite se poursuit sur les différents iguanes présents sur les Galapagos. Le plus commun est l’iguane marin, qui est l’espèce la plus développée et présente évidemment sur les côtes. Vous en verrez absolument partout dans les rues. La 2nde, plus difficile à trouver (nous avons donc eu une chance incroyable) est l’iguane terrestre. Comme celui-ci ne sait pas nager et qu’il a été découvert sur le petit îlot de l’aéroport de Baltra / Santa Cruz, on ne le trouve souvent que là-bas. Il traîne sur les pistes d’atterrissage de l’avion ou aux alentours. Effectivement, à peine sortis de l’avion, nous en avions 3 sur notre chemin vers le bureau des douanes. Les 2 iguanes suivants, nous n’aurons pas la chance de les voir : l’iguane de Santa Fe, qui ne vit que sur l’île du même nom (il a beaucoup disparu ces dernières années) et l’iguane rose. L’iguane rose a été tout récemment découvert par une équipe de chercheurs sur le volcan Wolf tout au nord de l’île d’Isabela, au-dessus d’une certaine altitude car les pigments de leur peau ne supportent pas la lumière du soleil.
YL Voyagent - quels iguanes aux Galapagos ? La dernière partie de la visite est concentrée sur les tortues terrestres. Nous y découvrons différents enclos de tortues de plusieurs espèces. On apprend que certaines étaient vouées à disparaître sur certaines îles et qu’ils font en sorte de les aider à se développer et à les réintroduire dans leur milieu naturel.
YL Voyagent - Les tortues terrestres à la station de recherche Charles Darwin des GalapagosNous en apprenons également plus sur l’histoire de Georges le Solitaire. Georges le Solitaire a été découvert il y a environ 50 ans. Une tortue dont l’espèce était menacée et dont l’âge a été estimé à 60 ans à l’époque. Une personne a été désignée pour étudier son espèce et s’en occuper jour après jour. Cela a duré 40 ans. Georges le Solitaire est décédé en 2012, à environ 100 ans. Il était le dernier de son espèce et il n’a jamais eu de descendance. Le soigneur, qui s’en est occupé tout ce temps, a pris sa retraite immédiatement car il a été incapable de reprendre son travail après avoir perdu Georges qu’il avait vu plus que ses propres enfants.
La visite se termine dans un sas, à température contrôlée, où l’on peut voir Georges le Solitaire dont le corps a été confié à un taxidermiste aux USA qui a réalisé un travail exceptionnel durant 2 ans avant de le restituer aux Galápagos.
YL Voyagent - Georges le Solitaire -gauche et milieu) et les différentes espèces de tortue (droite)Nous aurions pu enchaîner par un petit tour à la plage après la visite mais le temps s’était couvert en fin d’après-midi.
La journée s’est terminée avec quelques cocktails au TJ bar-restaurant (ils sont plusieurs bars à proposer la formule « Happy Hour » toute la soirée, avec 3 cocktails pour 10$ sur un choix de 8 boissons). Nous avons choisi Mojito, Caïpirinha et Red Foot Boobies.
Jour 3 : Las Grietas – Les crevasses dans la roche
Nos hôtes de Santa Cruz nous ont vivement recommandé de nous rendre à Las Grietas.Comment y aller ? En bâteau taxi, puis à pieds.Tarif : 10$ par personne
Sac à dos, gourde d’eau potable, basket, tout est bon. Nous avons pris 5$ sur nous, pour l’aller-retour du bateau-taxi. Le départ se fait du quai principal de Puerto Ayora. Moins d’une minute plus tard, nous sommes sur l’autre rive. Les touristes et locaux partent tous en direction de Las Grietas. Certains s’arrêteront avant, à la « plage des allemands ». Nous continuons notre route encore 5 minutes, avant de tomber sur un bureau avec un guide. Le lieu est en fait payant, et nous n’avions vu cette information nulle part auparavant. Le guide nous explique qu’il y a 1h30 de visite et que l’on peut rester 1h-1h30 après à Las Grietas (si j’ai bien compris), car le site est considéré comme Parc Naturel protégé, ce qui rend son accès en autonomie interdit.
C’est la déception instantanée car nous n’avions pas prévu d’espèces sur nous (à part nos 5$). Nous nous rabattons sur la plage des allemands. Très peu de coin d’ombre car la plage n’est pas arborée et le soleil tape fort, on vous rappelle que le pays s’appelle l’Equateur et ce n’est pas pour rien !
Le niveau de l’eau est trop bas pour y faire du snorkeling (masque & tuba) mais nous en profitons pour nous rafraîchir. La température de la mer avoisine les 21 degrés, ce qui « froid » pour la saison. Normalement l’eau est plutôt à 26 degrés et permet la plongé sans combinaison même avec du courant, mais le réchauffement climatique chamboule les éléments et les courants marins.
YL Voyagent - La plage des allemands au Galapagos, sur la route pour Las GrietasLa journée se termine comme la veille, au même bar, mais nous choisissons d’autres cocktails : une bière (oui, pour eux c’est un cocktail), un Cuba Libre et une Michelada. La Michelada : une horreur ! Nous n’avons vraiment PAS aimé et je vous mets au défi de la boire. Yvan l’a bue entièrement car il a horreur du gâchi, mais personnellement c’était plus fort que moi. La boisson est salée, on dirait qu’elle est faite à base d’eau de mer. Le goût est vraiment particulier !
Jour 4 : Tortuga Bay – L’une des 10 plus belles plages du monde
Pour les non bilingues franco-espagnols comme moi, Tortuga veut dire tortue, même si je conçois qu’on le devine assez aisément. Les tortues viennent généralement sur cette plage lors de la saison de ponte.
YL Voyagent - La jolie plage de Tortuga BayComment y accéder ?
Il faut s’enregistrer sur le registre du gouvernement à l’entrée, puis il faut prévoir 1h de marche à pieds jusqu’à la plage. L’accès est GRATUIT. Le site est composé de 2 plages : Playa Brava et Playa Mansa.
Nous nous arrêtons sur la 1ère, avec drapeau rouge, interdiction de s’y baigner en raison des forts courants. Quelques iguanes font le show sur les rochers et dans l’eau. Le sable est blanc, l’eau est turquoise. Pas de tortue en vue, mais nous faisons quelques photos car le cadre est splendide.
Pour aller à la seconde plage qui donne sur une lagune, où nous avons l’autorisation de nous baigner, il faut traverser entièrement la première, et c’est sur votre droite.
Ici, le calme complet. Pas de vague, une mer d’huile ! Mais attention à la tête, les pélicans plongent au milieu des baigneurs pour attraper les poissons. Nous y sommes dès 10h le matin car nous n’avons pas envie qu’il y ait trop de monde, vu que le spot est gratuit. Dès le départ, un bébé requin-marteau se montre en bord de plage, près de la mangrove. Un autre bébé requin, à pointe noire cette fois-ci, se montre occasionnellement, alors que le premier revient fréquemment dans la journée. Il reste aux pieds des baigneurs, amusés par la petite bête (très mignonne de par sa taille, et surtout inoffensive à cet âge).
Un lion de mer, ayant l’envie soudaine de se dorer la pilule, sort de l’eau, remonte la plage, et va se coucher sur les affaires d’un groupe de touristes, partis en exploration des lieux. Ce n’est pas pour rien que sur les différents sites touristiques le gouvernement a fait installer plusieurs porte-manteaux en bois, afin que les affaires ne soient pas à la portée des animaux mais également pour ne pas abimé les arbres en y accrochant ses affaires. Bon courage pour les récupérer maintenant 😊. Pendant ce temps, un iguane fait sa sieste au soleil, imperturbable malgré les fréquents passages des touristes.
Nous retournons une dernière fois à l’eau et avons le plaisir de voir une raie passer. L’eau est trouble, et la raie est pleine de sable, ce qui la rend difficile à distinguer. Par peur, nous voyant nous approcher, elle décide de se poser au sol et de faire voler du sable autour, le laissant retomber sur elle, pour la masquer. Seuls ses yeux restent visibles. Nous réussissons quand même à capturer ces instants avec la caméra d’Yvan au moment où elle s’en va.
Nous avons eu assez d’images et de beaux moments pour la journée, il est temps de rentrer.
YL Voyagent - Tortuga BaySAN CRISTOBAL
YL Voyagent - La carte de PBM à San CristobalJour 1 : La Loberia – Petit paradis sous-marin
Il est 6h du matin et nous sommes au quai pour notre ferry. Yvan a pris un médicament contre le mal de mer. 2h de bateau nous attendent. Le temps n’est pas terrible, et en effet, en pleine mer, ça tape sévère. Yvan n’est pas malade du trajet, mais le médicament l’a un peu assommé !
Je vois une baleine plonger (je suppose, je n’ai vu que le dessous de la queue, pour être tout à fait exacte), puis l’on voit des dauphins jouer pas loin de notre ferry avant d’arriver à San Cristobal.
Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel vers 10h du matin, nous nous reposons un peu. Nous allons manger derrière notre Hostal, au marché couvert de la ville : au rez-de-chaussée il y a les fruits et légumes, à l’étage il y a quelques restaurants, dont je vous parlerai dans la partie suivante (Hébergement & nourriture aux Galapagos).
L’après-midi, malgré la fatigue d’Yvan, nous partons pour 1h de marche vers la plage de la Loberia (pour les moins motivés, c’est possible en taxi, comptez environ 4$). La plage n’est pas loin de l’aéroport de San Cristobal (qui est lui-même accessible à pieds depuis le centre-ville).
Apparemment, sur cette plage, les lions de mer y sont nombreux et se dorent la pilule toute la journée.
En arrivant, l’eau est limpide, turquoise. Il y a effectivement beaucoup de lions de mer. Nous posons nos affaires, toujours à l’ombre et en hauteur. Pas loin de nous, on voit une maman et son bébé. Nous apprendrons plus tard par le Ranger que le bébé est né le matin-même à 7h, d’où les traces de sang sur le pelage de la maman et ce qui s’apparente à un placenta dans le sable.
YL Voyagent - Maman et bébé lions de mer, quelques heures après la naissanceL’eau est tellement claire que nous y allons également avec notre masque et notre tuba. Presque instantanément, nous tombons sur une tortue de mer géante , splendide. Elle n’est pas du tout perturbée par notre présence et se nourrit des algues présentes sur les rochers. Elle se balade, nous la suivons. Quand soudain… Une deuxième tortue, de la même taille, fait son apparition à côté. C’était un moment magique de les voir toutes les deux. Vous imaginez notre joie ?!
YL Voyagent - Tortue seule (gauche) & les 2 tortues (droite) On surveille quand même qu’un requin ne fasse pas son apparition. L’eau n’est pas très profonde, mais suffisamment quand même pour qu’un jeune requin ait l’envie de roder dans les parages pour poursuivre un petit touriste…
Nous continuons notre activité snorkeling et tombons sur une raie, posée au sol. Les courants sont assez forts (drapeau jaune), c’est difficile de rester sur place mais il n’y a pas beaucoup de fond et nous pouvons prendre appuis sur les rocher. Quelques minutes après, je vois une 2ème raie se déplacer, avant d’elle aussi se poser sur le sable. Encore un très beau moment.
YL Voyagent - Raie à la Loberia Comme expliqué précédemment, à cette période, l’eau est censée s’être réchauffée mais on a un peu froid, alors nous décidons d’arrêter. On retourne sur la plage, et Yvan voit un bébé lion de mer jouer dans 30cm d’eau transparente. Il décide d’aller filmer ça. Le petit, intrigué par la GoPro, est venu s’amuser avec Yvan, en s’approchant, en donnant des petits coups de nageoir dedans, et en fixant la caméra, ce qui nous aura valu la chance d’avoir cette jolie photo .
YL Voyagent - Jeune lion de mer joueur, la LoberiaClap de fin de cette merveilleuse journée qui ne nous aura réservé que de merveilleuses surprises (et pas de tête à tête avec un requin). Nous gardons un beau souvenir de La Loberia et on vous le conseille vivement !
Jour 2 : Bahia Tijeretas
Nous avions lu sur internet le témoignage d’une fille qui s’était rendue là-bas pour faire du snorkeling. Comme c’est assez éloigné, et qu’il n’y a pas de plage, peu de monde pousse jusque là-bas. Cependant, si l’on souhaite se baigner tranquillement, avec des lions de mer joueurs, c’est THE PLACE TO BE.
C’était sans compter sur la mauvaise météo, qui remuait la mer, empêchant ainsi toute tentative de mise à l’eau. Les vagues s’écrasaient sur les rochers, et nous n’avions pas envie de finir comme des crêpes.
On a vu 2 lions de mer jouer ensemble dans l’eau, c’était mignon.
YL Voyagent - Bahia TijeretasISABELA
Jour 1 : Volcan Sierra Negra
YL Voyagent - Point de départ du trek Volcano Sierra Negra Tarif : 50$ par personne
Le taxi vient nous récupérer à 7h20 à notre hébergement et nous dépose une vingtaine de minutes plus tard au pied du volcan. A 8h, nous démarrons la randonnée de 16km avec notre guide Pablo et le reste du groupe (nous sommes 13). Le départ se fait sous un temps couvert, légèrement brumeux. Le guide nous présente les oiseaux et les arbres que l’on trouve sur notre chemin, on le sent tous très passionné. L’ascension est vraiment tranquille, et au bout de 2h de marche les points de vue commencent à être très sympa ! On s’arrête pour admirer le cratère, éclairé par un magnifique soleil, avec un ciel bleu complètement dégagé. Ici, il nous apprend qu'à un endroit précis, on peut crier et cela fait écho sur plusieurs kilomètres. Yvan se prête au jeu et ça marche bien avec lui !
La randonnée continue, jusqu’à ce que nous arrivions au bout des 8kms, le point le plus haut de notre trajet. Une vue à 360 s’offre à nous : un paysage désertique à un endroit, des flancs colorés de noir, de rouge et de jaune par la lave et le soufre, d’un autre côté.
YL Voyagent - Une journée sur le Sierra NegraNotre agence nous a prévu une lunch box (attention, c’est léger, n’hésitez pas à ramener des encas également) que l’on mange tout en haut. Ensuite, il est temps de redescendre, ça nous prend 1h30 alors que la montée aura pris environ 4h.
Nous recommandons à 100% l’hôtel-agence par lequel nous avons réservé notre activité : Coral Blanco. Nous avions lu de supers avis les concernant sur internet et parmi les différents groupes présents au volcan, notre guide était clairement le plus passionné et le plus tranquille. Les autres groupes n’avaient que très rarement la possibilité de s’arrêter faire des photos ou n’avaient pas de présentation des animaux du lieu, vraiment dommage. Parmi elles, on ne vous recommande absolument pas Rosedelco. Les guides n’expliquent rien, ne sont pas respectueux des clients et sont obsédés par le fait de réaliser le trek le plus vite possible (on les a vu à l’œuvre).
Jour 2 : Snorkeling à Las Tintoreras
YL Voyagent - Snorkeling dans les tunnels de lave à Las TintojerasTarif : entre 50 et 60$ par personne
Comme la veille, nous avons choisi l’agence Coral Blanco et ce fut un très bon choix. Un taxi est de nouveau venu nous chercher (cette fois à 9h) et nous a déposé au port d’Isabela où nous sommes montés avec notre guide (un autre Pablo !) et un couple d’allemands qui parlait très bien anglais et français.
Au bout de quelques minutes, on voit déjà des pingouins nager autour du bateau. Ils sont tout petits !!! On dirait des bébés mais c’est pourtant leur taille adulte, résultat de leur adaptation au fil des générations. On avait appris durant la visite de la station de recherche Charles Darwin que si les animaux ne s’adaptaient pas rapidement ils mouraient, ce qui fut le cas ici avec cette espèce de pingouin qui a su s’adapter aux fortes températures, ils sont beaucoup plus petit que ceux vivant dans les pays froids.
YL Voyagent - Les pingouins des Galapagos à Las TintojerasLe bateau nous dépose au ponton de Las Tintojeras et nous partons pour une petite promenade de 40 minutes, où le guide nous parle des iguanes, de ce qui cause cette forme spécifique pointue sur la roche des volcans, des animaux marins etc. Nous avons d’ailleurs appris que, contrairement aux lézards, si un iguane bébé perd sa queue, elle ne repousse pas. Ça leur arrive lorsqu’ils se prélassent au soleil sur un rocher de lave et qu’une frégate (oiseau) se met à les attaquer, ils doivent alors partir précipitamment dans un petit trou et perdre leur queue qui se coincerait entre des bouts pointus de la roche. Les iguanes marins qui ont perdu leur queue ne peuvent plus nager et son condamné à rester sur la terre ferme, ce qui peut être long puisqu’ils peuvent vivre jusqu’à 40/50 ans.
YL Voyagent - Iguane marin sur son rocher de lave à Las TintojerasFin de la balade, on reprend le bateau 2 minutes et préparation pour la mise à l’eau. Palmes, masque et tuba sont prévus pour l’excursion mais vous pouvez également louer des combinaisons dans les boutiques de snorkeling d’Isabela .
On voit rapidement une grande tortue brouter l’herbier marin. Beaucoup de poissons, d’étoiles de mer, … C’est magnifique.
YL Voyagent - Début du snorkeling Nous tombons également sur une raie marbrée, gigantesque ! Il y a une grande tortue juste à côté d’elle, alors on ne sait pas trop où donner de la tête.
YL Voyagent - Tortue et raie à Las Tintojeras Plus loin, 2 tortues sont posées au sol, presque l’une contre l’autre, en train de se reposer. Un joli moment !
YL Voyagent - Décollage d'une tortue pendant que la seconde se repose Nous avons cherché, longtemps, mais n’avons jamais vu de requin à pointe noire. C’est triste mais ce n’est pas systématique. Si vous voulez absolument en voir, faites plutôt Las Tuneles mais c’est une excursion qui coûte plus cher (environ 110$/pers).
Nous rentrons un peu avant midi. L’après-midi c’est repos, on se promène tranquillement sur la plage.
Jour 3 : Concha de perla
Ce lieu : quelle surpriiiise ! Je crois que cet endroit et la plage de la loberia sont mes coups de cœur. Alors par contre n’y allez pas pour bronzer, il n’y a pas de plage. Par contre si vous avez des palmes, un masque et un tuba et que vous n’avez pas peur de la profondeur, ce spot est idéal !
YL Voyagent - Snorkeling à la Concha de Perla A mon grand regret nous n’avions pas de palmes donc nous n’avons pas pu aller dans « le trou » au milieu de la crique (environ 5/6m d’après ce qu’on a pu voir), mais ceux qui y vont ont la joie de nager avec des raies sublimes et immense comme vous aurez rarement la chance d’en voir.
Malgré tout, nous avons vu des poissons, et surtout : quelques pingouins sont venus nager autour de nous. Ils se déplacent vite, c’est trop adorable !
Jour 4 : Plage
Ce jour aurait pu clairement être remplacé par une sortie vélo jusqu’au mur des larmes, une visite du centre de conservation des tortues, une balade dans les lagunes des flamands roses ou la visite de la Cueva de Sucre, mais en ce qui nous concernait, nous manquions de temps. Donc une matinée plage nous a fait du bien avant de reprendre le bateau à 15h vers Santa Cruz.
Santa Cruz (Puerto Ayora) jusqu’à l’aéroport
YL Voyagent - Entre l'aéroport et la barge, sur l'île de Baltra (Santa Cruz) Nous avions lu que nous pouvions prendre le bus à partir de 7h mais ça a changé depuis quelques années. Le terminal terrestre n’existe plus et le bus qui part dorénavant du port ne démarre qu’à 8h. Il nous fallait donc trouver un taxi et d’autres personnes afin de diminuer le coût car 25$ pour aller jusqu’à la barge c’était trop cher pour nous. Un chauffeur nous repère et nous propose aussitôt de nous emmener pour 5$ par personne et qu’il va essayer de compléter son véhicule avec d’autres touristes. Malheureusement pour lui ça n’aura pas été rentable car il n’a trouvé personne à emmener. Cependant sachez que c’est fréquent de faire comme-ça avant que le bus démarre, les taxis sont habitués, c’est notre hôte qui nous a conseillé de faire ça car les taxis ici peuvent prendre 5 passagers en plus du chauffeur.
Une fois à la barge, il faut également débourser 1$ par personne pour la traversée, puis de nouveau 5$ par personne pour le bus jusqu’à l’aéroport.
Hébergement & nourriture aux Galapagos
YL Voyagent - les menus du jour aux GalapagosA Santa Cruz, nous avons séjourné à l’Hostal Marysol, à 2 pas de la mer, pour un tarif de 115$ les 4 nuits, soit environ 30$ la nuit, mais on peut trouver moins cher en démarchant sur place. Nous avons pu faire le check-in à partir de 13h, chambre double, mais l’insonorisation était catastrophique et les chiens du voisin aboyaient tout le temps, et la propriétaire arrivait tôt le matin et parlait fort, donc ce n’était pas hyper agréable. Le wifi est gratuit mais pas très performant. Il y a une cuisine à disposition des clients et salle de bain privée. Paiement espèce ou CB. Nous y sommes retournés avant de reprendre l'avion et avions demandé à Marysol d'avoir une autre chambre, et elle nous a mis ailleurs, c'était bien mieux pour le wifi, et un peu moins bruyant. Je tiens quand même à préciser que Marysol est une femme adorable, qui a le sourire !
Pour vous nourrir, on vous partage un bon plan : Vous avez le choix entre manger pour 20$ par personne près de la mer, ou, comme nous, vous rendre dans la rue Charles Minford, qui propose des menus à 5$ soupe + plat principal + un jus ! C’était excellent nous avons adoré. Nous en avons testé un différent à chaque fois et nous n’avons jamais été déçu. Paiement en espèces uniquement.
A San Cristobal, nous mangions le midi à l’étage du marché. Là-bas, on nous a proposé soupe + plat principal + jus pour 4,5$. Tout aussi bon ! C’est fermé le soir, donc attention à vous prévoir de quoi manger, ou alors vous pouvez manger dans les restaurants touristiques, entre 10 et 20$ par personne. Paiement en espèces.
Dans un resto mexicain, Yvan commande... un burgerNous avons séjourné à l’Hostal « Casa de Jeimy », chambre 8, au 1er étage. Là encore, le wifi n’est pas terrible, mais pour le reste, rien à redire. Le lieu possède 2 terrasses avec vue sur mer et hamac pour se relaxer, les chambres sont grandes et propres et il y a 4 cuisines (dont 2 sur les terrasses). La propriétaire prend le temps de conseiller sur les lieux à voir ou les activités à faire autour. Prévoir du cash, ils ne prennent pas la CB.
En bas de la rue, il y a une boulangerie, qui s’appelle Kachi Tanta. Elle n’est pas mauvaise, et certaines pâtisseries ne sont pas chères (roulé cannelle + pain au chocolat pour 1,15$), mais la tortue à la crème de lait et une part de cake au chocolat c’est 5,70$... Attention à arriver tôt, car dès qu’ils écoulent leur stock ils n’en refont pas, donc souvent à midi il ne reste pas grand-chose. Espèces uniquement.
Nous avons également testé la laverie, pour environ 1$ le kilo. Nous avions déposé les vêtements vers 11h et ils étaient lavés, séchés et pliés à 17h. Espèces uniquement
Pour Isabela, nous avons séjourné à l’hostal Villamil, réservé via Airbnb. Nous sommes mitigés quant au fait de vous le recommander ou non. J’avais lu dans les avis qu’il y aurait un possible changement d’hôtel à cause des travaux. Ce ne fut pas le cas mais la réception se faisait à un autre hôtel : la Laguna. La chambre était pleine de poussière de travaux, et ça s’est vraiment senti en allumant la clim qui devait en avoir accumulé pas mal. Mais après avoir demandé de renettoyer la chambre c’était mieux.
Pour les repas, nous avons demandé à la réceptionniste où manger pour 5$ et elle nous a conseillé le marché d’Isabela. Nous en avons eu à chaque fois pour entre 5 et 6$ par personne par repas. Le midi c’était soupe + plat principal pour 6$ et le soir saucisse grillé avec riz et lentilles pour 5$.
YL Voyagent - manger, manger, mangerConcernant les distributeurs, voici quelques informations qui pourraient être utiles :
Il y a 6 distributeurs à Puerto Ayora et 5 à San Cristobal.
A Puerto Ayora, on peut retirer jusqu’à 300€. Avec notre Visa Premier, nous n’avions que 0,50cts de frais pris par la banque Pacifico (mais il faut rajouter ceux du LCL de plus de 10€), alors qu’avec notre carte de Boursorama nous en avons eu pour 4$ de frais de la banque locale (aucun frais supplémentaire car c’est une banque en ligne) mais un retrait limité à 200€ chez Pacifico.
Nous avons également effectué un retrait à Puerto Ayora dans la banque Bolivariano avec notre carte boursorama. Nous n’avons pas eu de frais et avons pu retirer 300€.
Attention, vous ne pouvez retirer que par tranche de 200€ à San Cristobal. Cependant, nous n’avons pas testé les distributeurs là-bas.
A Isabela, nous avions lu qu’il y avait un distributeur, mais nous aurions mieux fait d’anticiper et de ne pas se fier à cette information car il est tout le temps en panne, donc un conseil : anticipez.
Nous espérons que vous avez aimé notre escapade aux Galapagos ! N’hésitez pas à nous dire en commentaire si ça vous a donné envie. Nous aimerions également avoir votre avis sur le format, avez-vous trouvé ça plus fluide que les récits précédents ? Préférez vous celui-ci ou ceux d’avant ?
YL Voyagent - Les flamants roses à Puerto Villamil (Isabela) A très bientôt,
YL Voyagent