Carnet de voyage

Road trip au Japon

28 étapes
89 commentaires
Suivez nous lors de notre road trip au Japon, pendant 12 jours (Osaka, Nara, Kyoto, Tokyo)
Mai 2019
12 jours
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Première étape et pas des moindres...

Un petit peu d'historique: nous sommes le 9 mai 2019 seul jour dans l'année où il y a une grève des contrôleurs aériens en France (ironie).


Nous avions reçu un email l'avant veille nous mentionnant cette grève et la possibilité d'annulation de vols... N'ayant pas reçu d'annulation nous partons l'esprit tranquille !


Pour rappel notre voyage se décompose en: Nice--> Paris Charles de Gaulle (1h40 d'escale) --> Osaka (Japon)


Arrivés à l'aéroport de Nice nous consultons le tableau des vols et nous avons le grand plaisir de voir que notre avion pour Paris est retardé à 11h10 (au lieu de 10h35) ... On se dit que nous avons 1h d'escale nous arriverons à attraper notre vol.


Nous embarquons dans l'avion et au détour d'une conversation l'hôtesse dit " oh de toute façon nous décollons minimum à 12h car c'est le premier créneau qu'on a!"

Et là la panique commence... Le pilote annonce que nous atterirons à 13h25 à Paris... On regarde notre carte d'embarquement et l'embarquement à Paris commence à 13h et finit à 13h35 pour notre prochain vol... Là on se dit que c'est impossible...

Dans l'avion il y a plein de gens qui ont des correspondances et c'est un peu le chaos...

L'hôtesse à bord nous dit qu'il faut 25min pour rejoindre la porte d'embarquement de notre prochain avion mais en accélérant on peut gagner quelques minutes. Sachant aussi qu'il y a un contrôle des passeports en plein milieu...


Nous atterrissons à 13h15!!... Mais l'avion roule jusqu'à sa place de parking pendant quasi 15minutes... Les minutes défilent c'est horrible... Nous sommes de plus en plus pessimistes, sachant que nous sommes en milieu d'avion et que les gens ne se pressent pas... Xavier commence à s'impatienter et crie aux gens de se dépêcher, sans grand succès.

Une fois sortis de l'avion, la course (le sprint) commence, on trouve notre chemin, nous sommes en sprint permanent en criant "correspondaaance, sorryyyyy" et la porte de notre avion est bien entendu tout au bout d'une aile de l'aéroport...

Le poste de contrôle des passeports arrive, et nous avons de la chance il n'y a quasi personne, nous passons sous tous les bandeaux qui sont en place pour créer une queue, Xavier manque de faire tomber une dame qui était sur son chemin, nous arrivons face aux agents et leur donnons nos passeports, pour Karine cela se passe en 5 secondes alors que pour Xavier le contrôle prend 1 minute (ce qui nous a paru interminable) et la course reprend dans le duty free au milieu des parfums où les gens nous regardent filer, ébahis.

Nous ne savons pas combien exactement de kilomètres nous avons couru, mais Karine plus vaillante arrive à la porte d'embarquement en premier en agitant les bras du plus loin qu'elle peut, mais il n'y a plus personne... hormis quelques hôtesses qui ont l'air de passer à uatre chose..mais elle nous signale quand même à l'hôtesse, en langue des signes car trop à bout de souffle pour parler et elle fait signe au loin à Xavier qui arrive en courant à bout de souffle.

Et nous comprenons que nous arriverons à rentrer dans l'avion grâce à cette course effrénée. Les hôtesses nous félicitent et nous rejoignons le couloir nous menant à l'avion. Un agent nous accompagne et nous félicite pour notre performance car à priori nous avons parcouru le chemin en 12min au lieu de 25 min en moyenne.


Nous sommes à bout de souffle et nous rejoignons nos sièges ! Victoire !

Nous nous installons et soufflons un peu, il nous faudra quelques minutes pour redescendre en température.

Les hôtesses nous amènent un verre de champagne chacun en guise de récompense, mais un verre d'eau aurait suffit, nous les remercions.

S'ensuit une demi heure de toux et de goût de fer dans la bouche comme si on venait de faire un sprint avec Usain Bolt.


Nous supposons que nos valises n'ont pas eu le temps de nous suivre étant donné la courte durée de la correspondance, nous verrons sur place.


L'avion décolle quelques minutes après notre arrivée, et Xavier découvre que dans le sac à dos il avait mis des myrtilles pour les manger plus tard, bien entendu elles avaient bien soufferts et quelques unes étaient éclatées, à priori elles n'ont pas coulé dans le sac! Ouf !


On nous sert un repas tout d'abord, avec au menu en entrée une sorte de salade de carottes et navet , puis un plat de poulet ou de bœuf avec riz ou légumes, et un petit fromage et un dessert : un moelleux au citron.... Donc nous disons à l'hôtesse qu'elle peut garder le dessert car nous n'aimons pas le citron, et celle-ci nous sort de derrière les fagots deux autres desserts (à priori c'était les desserts qu'ont les personnes en classe business - un crumble aux fruits rouges).


Le repas fût bon, nous en profitons pour regarder quelques films et pour tenter de nous reposer car nous allons arriver à 8h30 heure locale (1h30 du matin heure française) et il va falloir tenir toute la journée à Osaka pour ne pas être trop décalé.

Nos plateaux dans l'avion pour le repas

Nous atterissons et comme prévu, nos bagages qui eux, n'ont pas perdu un poumon pour attraper la correspondance, sont restés à Paris.

Une petite pancarte nous l'annonce fièrement à notre arrivée.

Nous passons la douane, ou une caméra prend notre température corporelle, puis une machine prend nos empreintes et la photo de notre passeport puis nous passons devant le douanier.


On rejoint le tapis des bagages ou une japonaise mignonne porte une pancarte avec nos noms.

Elle nous fait remplir un formulaire. Les valises arriveront demain matin à l'hôtel.

Nous rejoignons le hall d'arrivée et trouvons un distributeur automatique de carte sim. Cela nous permettra d'avoir internet tout au long du séjour, pour nous guider notamment.

Bien entendu s'en suit un moment où on ne sait pas faire marcher la sim. Mais nous finissons par y arriver...en suivant le mode d'emploi.

Nous sortons de l'aéroport et rejoignons le hall de gare pour prendre un train pour rejoindre Osaka.

Oui, mais quel train? Il y a trois couleurs différentes de distributeur automatique, on en teste un mais sans succès. On décide d'aller demander à une dame qui nous indique un distributeur différent. Une fois les billets achetés, on ne sait pas quelle entrée prendre : il y a encore deux entrées différentes.

La dame nous l'indique. On descend sur le quai, et là, impossible de savoir dans quel train rentrer.

On finit par demander au conducteur d'un des trains qui nous indique de rentrer dans le sien.


La petite pancarte en sortant de l'avion
10
mai

Nous commençons notre journée par la visite du château d'Osaka, que nous rejoignons par le métro.

En chemin nous croisons une célébration qui met en scène des jeunes policiers à moto ainsi que l'orchestre de la police


Petite célébration

Nous nous dirigeons dans le parc du château et apercevons au loin le fameux château à travers les arbres


Château d'Osaka

Nous arrivons face au château, il est possible de le visiter, aujourd'hui doit être le jour des sorties scolaires car il y a énormément d'enfants et de classes.

Nous nous faisons arrêter par des petits japonnais (environ 10ans) qui nous parle en anglais et qui veulent savoir d'où on vient, ce qu'on aime dans la cuisine japonaise, quel est notre métier etc... Ils nous posent ces questions dans le cadre de l'école car ils sont tous en uniforme. Ils sont très mignons et super respectueux !

Nous nous faisons arrêter à deux reprises par des élèves de la même classe, ils nous posent les mêmes questions donc nous essayons d'innover un peu quand à nos réponses.


Il est temps de visiter le château, à l'entrée deux choix se proposent à nous : prendre l'ascenseur qui nous conduit directement au huitième étage où l'on a une très belle vue sur Osaka ou alors monter à pied les huits étages et profiter des différents étages qui ont chacun une thématique autour du château. Nous prenons les escaliers bien entendu.

L'endroit est très bien organisé : un escalier n'est fait que pour monter tandis qu'un autre escalier lui est consacré à la descente.

Nous retrouvons plusieurs petits groupes d'écoliers.


A un étage l'historique du château est décrite par des petites scénettes en 3D très bien faites! Nous finirons par arriver au sommet du château où nous avons une très jolie vue sur les alentours.

Château d'Osaka, intérieur
10
mai

Nous partons du château (comme environ deux cents écoliers)

Pour tout vous avouer, on est exténué. Il est 13h à Osaka, ce qui correspond 6h du matin en France avec une nuit blanche dans les pattes. Mais on ne peut pas dormir maintenant, il faut qu'on tienne jusqu'à 20h! Sachant également que pour rappel nous n'avons pas nos valises donc nous sommes en mode pijama de voyage, sans affaires de rechange.


Nous décidons d'aller voir un temple shintoïste sur le chemin qui nous mène à l'hôtel.

On trouve au fond d'une cour un petit temple rouge très coquet et désert


Temple

A l'entrée se trouve le bassin de purification (hishaku). Il faut se rincer la main gauche puis la main droite avec la louche d'eau avant d'aller plus loin dans le sanctuaire.


Hishaku

Dans l'enceinte du temple on trouve aussi des omikuji, ce sont les petits papiers qu'on tire au sort et qui prédisent l'avenir. Il y a également des ema, qui sont des plaquettes de bois sur lesquelles on inscrit sa prière ou son souhait et qu'on accroche.

On trouve aussi des autels consacrés à Inari, gardien des maisons et dieu du commerce, représenté par un renard.

Culte à Inari

Nous quittons le temple pour rejoindre à pied notre hôtel. Cette ballade nous fait découvrir les quartiers des habitants d'Osaka avec les enfants qui sortent de l'école, les papis en vélo avec pince à parapluie, les squares remplis d'enfants (Ils n'ont école que le matin), les voitures cubiques, la conduite à droite, l'extrême propreté et silence dans les rues, leur passion pour les voitures cubiques.

Nous traversons une rue entièrement bordée de temple, avec des cours pleines d'arbustes, des temples en bois, des pierres gravées, des hishaku.




Rue bordée de temples

Nous arrivons à l'hôtel. Il est neuf, propre, les jeunes femmes de l'accueil sont sympas.

On découvre une chambre plus grande qu'on ne le pensait (le Japon est connu pour ses chambres d'hôtels microscopiques)


La chambre

La salle de bain n'est pas comme en France :

- d'abord avec le fameux toilette à siège chauffant et jet d'eau

- et pour la douche c'est en fait une douche et une baignoire. On prend la douche en premier en s'asseyant sur le tabouret a l'extérieur de la baignoire puis une fois propre on prend son bain.

Qu'avons nous remarqué aujourd'hui :

- c'est vrai, prendre le rail au Japon, train , tram ou métro, sans l'aide d'une personne du coin, est pour l'instant pas possible pour nous.

- beaucoup de personne sont métisses : occident/asiatique

Le style des Japonais n'est pas très clair :

Pour les garçons, il faut mettre des baskets mais avec des pantalons de costumes laarges.

Pour les filles des vestes oversize, des chaussures plateformes ou petit talons et surtout un teint très pâle avec des sourcils dessinés.

On n'a pas l'impression qu'une tendance ressort, chacun fait comme il veut et c'est très bien !


On a remarqué qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de distributeurs automatiques de boissons

10
mai

Il est 18h et on se décide à sortir manger , n'ayant pas manger ce midi afin d'éviter le coup de barre d'après manger, il est grand temps de se sustenter !

Ce soir nous décidons de tester une spécialité d'Osaka : l'okinomiyaki.

C'est une sorte d'omelette composée d'une pâte avec des morceaux de chou, qui enrobe un nombre d'ingrédients très variables découpés en petits morceaux, le tout étant cuit sur une plaque chauffante.

Nous nous rendons dans un restaurant qui ne fait que des okonomiyakis et qui est bien noté sur Google et TripAdvisor : Okonomiyakis Mizuno.


Le restaurant, tout petit, se trouve sur l'avenue principale et la plus vivante de Osaka, l'avenue Dotombori, remplie de restaurants et de magasins de jeux, dont des magasins où vous mettez une pièce dans une grande boule et un jouet descend..ou encore le jeu du grappin de la foire.



Nous arrivons sur place et il y a déjà en place un système de fils pour créer une queue. Heureusement il est 18h15 et il n'y a que 4 personnes devant nous. Lorsque nous faisons la queue un serveur nous apporte la carte en anglais et nous faisons notre choix sur un okonomiyaki végétarien car il y a de partout du poisson dans les autres et on n'aime pas ca. Le serveur prend notre commande et nous fait rentrer nous asseoir autour des chefs qui sont entourés d'une grande plancha, nous sommes équipés de baguettes et de spatule pour découper "l'omelette"

Le chef arrive avec d'un côté les ingrédients de bases de l'okinomiyaki (chou, légumes et œufs) et de l'autre les éléments spécifiques à notre choix (dans notre cas nous avions des champignons et des cebettes et des radis)

Il cuit d'abord les champignons sur la plaque et ajoute ensuite le mélange à base d'oeuf et de chou, il l'a met a cuire pendant 15 bonnes minutes et retourne la suite en image

Okonomiyakis

Sur celle de Xavier il ajoute de la sauce sucrée et un trait de moutarde (il voulait aussi rajouter de la mayonnaise mais on a dit non).

On remarque qu'au Japon on se nourrit et on ne mange pas vraiment : à peine les okonomiyakis prêtent que l'addition est déjà mise à côté de nous. Les gens ne restent pas plus de 10 minutes dans le restaurant. Mais nous faisons honneur à la réputation française de gourmand gourmet et on savoure à notre rythme.

Ce n'est pas gras ni salé, c'est plein de cébettes, c'est très bon.


On rejoint Dotombori qui est la rue longeant le canal. Elle est connue pour ses immenses panneaux luminaires qui fait ressembler le coin à Times Square à New York. Les panneaux se reflètent dans l'eau du canal, c'est très joli.



Dotombori

Ensuite nous rejoignons une immense galerie couverte. Nous ne la faisons même pas en entier!


Pour finir, on est entrés dans un magasin et on a découvert d'étranges produits comme "les crabes à croquer" toutes sortes de KitKat : "Yaourt à la menthe" "thé matcha", "saké", de l'anguille séchée

Goûts spéciaux

Super première journée ! On a concilié histoire avec le château, religion avec le temple et modernité avec le centre ville animé ce soir!

Il a fait voilé mais chaud et humide.

Bonne soirée à vous, nous tirons notre révérence pour aujourd'hui après 30h sans avoir vu de lit!

11
mai

Le jet lag a sévi cette nuit pour Karine, puisque son corps a cru à 22h30 que c'était l'heure de faire une petite sieste et non de dormir. Ainsi elle se réveille comme une fleur à 1h30 du matin. Elle se rendort à 3h et émerge douloureusement à 10h du matin réveillée par Xavier (3h du matin heure française).


Aujourd'hui nous partons vers le quartier de tennoji au sud d'Osaka. Nous suivons une ligne droite de notre hôtel vers le temple Isshin-ji.


Dehors il fait un soleil radieux ☀️ et étonnamment chaud (plus de 25 degrés !). Difficile de rester au soleil (sachant que nous n'avons que des pantalons).


On tombe sur un terrain de baseball au détour d'un immeuble et des enfants sont en plein entraînement.

Tout le long de la route se succèdent des temples, puis des concessionnaires auto / moto.

Nous arrivons au temple. C'est un temple bouddhiste, contrairement au temple d'hier qui était shintoïste (croyance dans les esprits de la nature)



Le temple Isshin ji


S'ensuit un rituel bouddhiste pour lequel

- on procède au hishaku

- on allume un bouquet d'encens au chandelier

- on le plante dans un bac à sable

- on se prend un bain de fumée et avec la main, on se la passe sur tous le corps et dans le sac à main

- on jette une pièce dans un bac faisant face à l'autel

- on prie sans taper des mains ni sonner la cloche


Il y a également un cimetière


Le cimetière

Il y a également une maisonnette où on peut amener un formulaire dans lequel on écrit une prière ou un souhait qui est peinte à l'encre sur un linteau de bambou.

Nous sommes sur le point de partir mais nous voyons une photo sur un prospectus du temple, d'un site que nous n'avons pas vu.

Xavier s'adresse à une dame dans sa guérite "information" mais elle ne comprend pas l'anglais. Elle lui tend un portable et lui demande de parler dedans en anglais. Et son application traduit ce que vient de demander Xavier en japonais.

Elle sort de sa guérite et se dirige vers un agent de sécurité du temple et lui parle. Soudain il court vers nous et nous plaque au sol!!! ...

Faux, bien entendu, il n'est rien arrivé de tel, on n'est pas dans ncis.

Il nous demande de le suivre et nous parle en japonais, sûrement pour nous expliquer comment y accéder, mais comme il se rend compte qu'on ne comprend pas le japonais..il nous y accompagne !


Et Xavier a bien fait de demander, car le site est très beau.

C'est un dôme recouvert de statues dorées, dans un rez de chaussée de bâtiment.

Quand on arrive un moine entend que nous parlons une autre langue que le japonais pour nous donner un petit papier explicatif en disant "english english" donné avec les deux mains bien sûr.

Deux exemples de la serviabilité enjouée et de l'attention des Japonais envers les autres qui est omniprésente.


L'endroit s'appelle Sanzenbutsu " les bouddhas du passé-présent-futur du monde du bouddhisme"

Dans cent ans, il y aura 1000 statues au total de bouddhas dans ce bâtiment.

On voit les emplacements prévus.


Sanzenbutsu

Il y a quand même une technicienne de surface qui fait rouler un rouleau adhésif sur le sol en moquette pour décoller les impuretés !!!


On rejoint le parc de tennoji et on assiste à une attaque de héron par deux corbeaux (qui sont plus gros que des chiens ici soit dit en passant)


On rejoint une autre partie du parc "Ten Shiba" parfaitement aménagé :

- une pelouse tondue au coupe ongle avec un espace picnic et un espace avec des bâches en coton pour que les gens puissent s'asseoir sans se salir

- des minis terrains de football en synthétique

- un petit parc à chien

- un corner de restaurants variés

- un magasin d'accessoires pour chien (dont poussettes)

- aire de jeux intérieur pour les enfants

- et pour aujourd'hui, au fond, au centre une scène qui accueille des artistes toute l'après midi. Nous voyons du BeatBox et une chorale de 5 personnes dont une personne chargée du BeatBox pour simuler les instruments.


Des étudiants se baladent avec des pancartes en anglais "avez vous besoin d'aide, je parle anglais, je peux prendre vos photos"

C'est le cours de travaux pratiques des élèves !

Ten shiba

On traverse la route par un passage souterrain qui se révèle être une ville sous-terraine : une galerie avec plein de tout petits restaurants bondés. Il est 15h et nous nous décidons à manger. Nous profitons d'être dans cette galerie pour rechercher un restaurant, et on s'aperçoit que tout est écrit en japonais et que même si il y a des représentations des plats (en résine ou en cire) nous avons un peu peur de nous lancer. De plus, les cartes sont entièrement en japonais. Nous abandonnons et continuons notre journée, car on ne se sent pas de dire qu'on a île rien et de se lever de table où de laisser la moitié de l'assiette pleine: ça leur briserait le cœur et déshonorerait leur famille!

On rejoint le temple de tennoji dans lequel un papi nous parle en français et en anglais sur ses voyages en France de jeunesse.

Le site est très grand et contient plusieurs bâtiments.


On rejoint une maisonnette centrale où les visiteurs peuvent librement s'asseoir, boire et manger leurs propres nourriture. C'est une aire de picnic intérieure avec des distributeurs automatiques.

On commence la dégustation des pâtisseries qu'on a acheté en chemin quand soudain une musique retentit, tout le monde se lève en précipitation.

Chacun prend ses affaires, nettoie, range sa chaise et se lève dans le calme. En deux secondes il n'y a plus personne. C'est juste l'heure de fermeture de la maisonnette. Mais comme ils japonais sont très respectueux, quand c'est l'heure c'est l'heure et on ne traine pas.

On finit la dégustation à l'extérieur.

La première pâtisserie, est un kenoko (à quelques lettres près) qui a la texture de pâte d'amande fine très moelleuse. Fourrée avec quelque chose.

La deuxième c'est un imagawayaki : ce sont deux pancakes fourrés à de la pâte de haricot azuki (haricots rouges) avec une châtaigne au cœur. On avait peur que ce soit un jaune d'œuf !


Les deux ont un peu l'odeur de l'œuf. Ce n'est pas trop sucré. Il est difficile de déterminer un goût franc. C'est moelleux et onctueux.


11
mai

On part de tennoji pour rejoindre le quartier de shinsekai.

Dans ce quartier nous nous arrêtons à un petit stand/snack proposant de faire ses propres Takoyaki, spécialités d'Osaka, qui sont des boules de pâte garnies normalement de poulpes. Mais comme nous n'aimons pas ça nous en ferons des végétariennes.

C'est un snack qui est dans la rue et on les mange debout (cela ne nous a pas dérangé). Il n'y a que 4 petites gazinières.

Nous nous plaçons devant le moule en fonte au dessus d'un petit feu à gaz en forme de boules.

Nous versons la pâte à ras bord. Puis nous parsemons les ingrédients : gingembre en Pickles, cebette, oignon frits, champignons, riz soufflé.

Lorsqu'un côté est cuit on doit retourner le boule avec un grand cure dent, et on laisse cuire l'autre côté. Bien sûr on n'a pas le coup de main et on fait un patchasse mais le monsieur rattrape le coup.

Une fois cuit : l'extérieur est croustillant et l'intérieur est fondant !

C'est extrêmement chaud donc nous les mettons dans un plat en bambou à refroidir le temps de choisir la sauce/condiments que l'on va mettre sur chacun d'eux.

Plusieurs choix s'offrent à nous:

- sauce soja salée

- mayonnaise

- huile de sésame

- huile d'ail

- poivre japonais

- sauce Yuzu poivre

- sauce citron-tabasco (Limeasco)

- sauce citron-piment.


Agrémenté des sauces c'est encore meilleur !


Takoyaki


On rejoint le rue principale de shinsekai en passant par un grand magasin.

Au rdc de ce magasin : une salle de pachinko!! C'est un jeu combinant flipper et machine à sous.

Nous entrons : Le bruit est insoutenable. C'est le bruit des billes qui s'entrechoquent multiplié par dix mille machines. La cigarette est autorisée donc il y a un voile de fumée dont nous n'avons plus l'habitude. Il y a une centaine de machines alignées. C'est réputé pour être tenu par des yakuzas, la mafia japonaise.


Nous montons au magasin (immense) et nous filons au rayon nourriture.

Nous tombons sur des bonbons goût écrevisses, goût oursin, goût sushi.

Des KitKat Sakura/saké et Sakura/graines de soja, bananes, wasabi.


Magasin Don Quichotte

On rejoint la rue principale de Shinsekai.

On s'arrête pour goûter une troisième spécialité d'Osaka, les bâtonnets de viande/légumes/poissons panés puis fris, les Kushikatsus.

On prend saucisse, jambon, oignon, patate douce japonaise.

Il y a une règle à respecter : ne pas retremper la brochette dans la sauce! Ne pas secouer, ni tapoter la sauce au bord du bol.

Les brochettes arrivent.

On les trempe entièrement dans la sauce, une seule fois. Puis on remarque qu'une pellicule d'huile se forme dans la sauce. Qui n'y était pas avant. Et le contenant est énorme et donc pas à jeter à la fin de notre repas.

En fait, il ne fallait pas DU TOUT les tremper dans la sauce. Il fallait utiliser les feuilles de chou blanc comme de cuillère à soupe, et verser la sauce sur les brochettes. Ouuuuups.


En sucré nous prenons une banane panée/frite sauce chocolat.


Kushikatsus

Nous remontons la rue de shinsekai. Son point de chute est la tour Tsutenkaku de 103 mètres qui est inspirée de l'arc de triomphe et de la tour Eiffel. Puis nous rentrons à l'hôtel !

Sinshekai

Qu'avons-nous remarqué aujourd'hui :

- Les hommes portent des sacs de dames

- Les femmes portent des jupes et pantalons longs et des hauts manches longues. Alors qu'aujourd'hui il fait 28 degrés.

- Elles marchent les pieds rentrés

- Les japonais traînent des pieds

- Les japonais ont des tout petits chiens habillés, et toilettés à la perfection.

- Les vélos roulent à toute vitesse sur les trottoirs.

- On dit un grand merci à Google maps et Google traduction pour nous guider dans ce voyage! Parce que c'est JAMAIS écrit en anglais.

- les petits japonais sont très craquants avec des énormes joues.

- les plats des restaurants sont en vitrine sous forme plastique

12
mai

Préambule : pour ceux qui lisent : attention l'article est assez long (je n'ai pas réussi à couper en plusieurs parties). Merci d'avance à ceux qui liront entièrement !


Cette nuit a été divisé en deux parties : le coucher à minuit puis un réveil à 4h30 du matin avec l'impression que la journée commence. Puis nous tentons de nous rendormir et au bout d'une petite heure nous y arrivons. Le réveil retentit à 9h , et nous avons l'impression d'être réveillés en pleine nuit.

Nous libérons la chambre pour 10h et nous nous mettons en marche pour la gare de train de Ebisu en direction de la ville de Nara.


Au-revoir l'hôtel !

La gare de train/métro est comme tout au Japon : très propre ! De plus nous remarquons que lorsque nous sommes sous terre nous n'avons pas ces mauvaises odeurs (comme dans les couloirs de métro de Paris) ni même cette humidité. Nous avons l'impression d'être dans une galerie marchande, c'est extrêmement agréable !

Merci Google Maps qui nous permet de planifier notre voyage et de savoir en quelle voie est le train et à quel étage est la voie.

Dans la gare de train des hommes remarquent que nous cherchons un peu notre chemin et se précipitent vers nous pour nous aider, c'est génial !

Pour prendre un ticket de train, il faut aller sur une machine et entrer le code de la station où l'on souhaite s'arrêter, pour savoir quel est le code, il y a une carte au dessus du distributeur qui montre les différents arrêts de la ligne et leur code respectif. Une fois nos tickets en poche nous nous rendons sur la voie et attendons le train.

En fait une fois que le système est compris, c'est bien fait! Notre arrêt est le terminus de la ligne Kinetsu Nara.

Le trajet dure environ 45minutes.

Une chose sympa dans les stations de train/métro : lorsque vous sortez au tourniquet (qui est ici un passage libre sans barrière et donc basé sur l'honnêteté des gens) vous mettez votre ticket pour sortir et il est avalé car vous n'en avez plus besoin! Ça évite de devoir jeter le ticket ensuite!


Le train nous permet de voir le changement de paysage, de la ville avec les immeubles à la campagne avec les maisons et leurs jardins privatifs.

Nous arrivons à Nara et nous rejoignons notre appartement Airbnb, il se situe dans un quartier extrêmement calme, on entend les oiseaux chanter.Iln'y a que des maisons individuelles étroites de maximum un étage. Parfois elles ont des petits jardinets arborés. Comme il n'est pas encore l'heure de rentrer dans l'appartement (heure prévue 16h) nous pouvons déposer les bagages dans une cours intérieure dans la maisonnette 🏠.

C'est assez marrant car il n'y a pas de serrure ou de verrou sur le portillon d'entrée, c'est une porte coulissante et nous devons enlever nos chaussures en bas des escaliers.

Notre appartement est en train d'être nettoyé par l'homme de ménage, une fois nos affaires déposées sur le balcon, nous repartons en direction du site de Todai-ji.

La porte coulissante de l'entrée de notre appartement Airbnb

En effet le site de Todai-ji fait partie du Parc de Nara dont nous sommes voisins (15min à pied).

Les environs sont très verts et calme, un havre de paix !

Les environs du Parc de Nara

Nous allons visiter le site de Todai-ji et en premier le Daibutsuden qui est le temple contenant une statue de Bouddha en bronze (16 mètres et pèse 437 tonnes). Ce temple est la construction en bois la plus grande du monde (57 mètres de long et 50 mètres de large).

Une fois le visite finie nous sortons et tombons nez à nez avec les daims ! En effet la ville de Nara est connue pour abriter énormément de daims sauvages, tant dans la ville que dans le parc : il y en aurait 1450 en tout.



Autre fait intéressant : il y a le Wi-Fi dans le parc (ils pensent à tout!). Ce n'est rien comme ça mais très pratique pour se guider, traduire, rechercher des infos supplémentaires sur le site visité...

Nous montons dans la parc afin d'avoir accès à un balcon qui permet d'avoir une vue en hauteur sur Nara.



Une fois le balcon et le temple Akaiya visités nous tombons nez à nez avec une salle de repos : le principe est génial : une grande salle (propre et silencieuse) avec des tables et des chaises, ainsi qu'un distributeur d'eau froide, un distributeur de thé , un lavabo et des toilettes à l'extérieur, à la disposition de tout le monde.

Chaque table est équipée d'une petite serviette qui permet de nettoyer une fois qu'on a finit. On peut y boire et manger.



La salle de repos

Après cette petite pause nous redescendons en direction du kasuga-taisha qui est un sanctuaire contenant des petites maisonettes rouges en l'honneur de certaines divinités. Mais aussi des lanternes faites de bronze, qui sont sensées représenter les fidèles qui ont contribué à l'entretien du sanctuaire (Karine n'est pas trop d'accord sur cette signification car nous l'avons interprété d'un fascicule en anglais : elle pense que les lanternes ont été offertes par les fidèles.)

Au centre trône un cèdre japonais millénaire qui possède sa propre maisonette pour que les fidèles y prient en l'honneur de cet esprit.

Une pagode fermée renferme une quarantaine de lanternes illuminées c'est très beau!


Kasuga taisha

Une fois la visite achevée, nous tombons sur une allée faite de lanternes sur des pieds en pierre très jolis. Il y en a 1000 qui longe le chemin pour arriver au kasuga taisha


Lanternes en pierre

Cette allée nous mène à un petit temple où l'on peut écrire des prières sur des cœurs en bois/papier et les accrocher sur des portants prévus à cet effet.



Enfin nous décidons de nous rendre au temple de Kofuku-ji au sud du parc ( 25min de marche de l'endroit où nous étions).

En chemin nous traversons le parc et Karine tente de faire un selfie avec un daim mais en vain, ils sont malins et comprennent vite que nous n'avons pas de nourriture.

Nous voyons aussi un enfant se faire mordre par un daim car le daim voulait attraper plus de nourriture que l'enfant lui donnait. Il a bien eu peur 😁.


Pas de biscuit, pas de selfie!

Nous arrivons finalement au site du Kofuku-ji qui est un temple bouddhiste familial des fujiwarz et nous sommes accueillis par une immense pagode de 5 étages : 50 mètres de haut, la plus haute du Japon.

Malheureusement il était 16h30 et il nous a été impossible de rentrer dans le temple car il ferme à 16h, néanmoins nous avons pu nous balader dans cet espace et regarder les différents bâtiments qui le composent.

Après cette dernière visite nous décidons de retourner à l'appartement car nous sommes un peu fatigués et il faut qu'on s'installe dans l'appartement.

En chemin nous croisons une voiture Cube... Mais aussi un camion de livraison Cube !!


Camion de livraison Cube !!! (Et voiture Cube a gauche)

Une fois rentrés à l'appartement nous nous installons et prenons connaissance des lieux, c'est un studio très mignon dans un esprit zen :

L'appartement fournit tout le nécessaire pour un agréable séjour !

Il faisait chaud dans l'appartement à notre arrivée et nous avons mis la climatisation histoire de rafraîchir la température. Seul problème : les télécommande sont en japonais ! Et il n'y a pas vraiment de pictogrammes !

Du coup la technique que nous employons est la suivante : l'application Google traduction permet de prendre en photo un objet et de lire les caracteres qui sont visibles et de les traduire. La traduction est approximative mais permet de comprendre grossièrement ce qui est écrit.


Nous avions aussi utilisé cette technique pour déchiffrer à quoi servent les boutons situés sur le toilettes japonais de l'hôtel de Osaka !


Nous utilisons très souvent cette technique pour décrypter ce que les écriteaux disent (souvent pas traduit en alphabet latin ou en anglais).


Une fois rafraîchis, nous décidons de regarder où nous pouvons manger ce soir et surtout quelle spécialité de Nara nous allons tester. Après moultes recherches nous décidons sur les conseils d'un site internet d'aller dans un petit restaurant qui sert principalement des nouilles Udon à la façon de Nara.


Il est 18h30 et nous nous lançons (25min de marche de l'appartement).

Nous repassons devant le Kofuku-ji et arrivons bientôt devant cette petite échoppe:


La devanture du restaurant

Karine est hésitante car il n'y a aucunes inscriptions en latin ou en anglais ! Mais bon nous étions sur place donc autant y aller!

Nous arrivons devant le petit rideau rouge et là nous voyons qu'il n'y a personne dans le restaurant, qui est tout petit, mais nous assumons et nous le tentons !

La salle est toute petite comme on peut le voir sur les photos suivantes :

A gauche une table pour 7 et a droite le comptoir où on mange face aux cuisiniers

Nous sommes accueillis par un monsieur japonais qui nous parle en japonais, nous nous comprenons avec des signes pour nous asseoir au comptoir, il faut respecter les places et s'asseoir aux deux premières (dommage on voulait se mettre face a la cuisine !) .

Ensuite il nous donne les menus : tout en japonais ! On tente la technique de Google traduction avec une photo, mais il est assez difficile de comprendre.

Puis le cuisinier/patron vient et tente de nous expliquer en japon-anglais (un mix de plus de 60% de japonais et de moins de 40% d'anglais).

On pense comprendre quelques trucs et on se lance sur les deux "assortiments" qu'il nous a expliqué en premier, sans savoir vraiment ce qu'on allait avoir... Peuuuuur sur la villleee !!!

Nous attendons et la une dame (sûrement sa femme) nous amène un petit plateau contenant plusieurs petit ramequins qui contiennent : une sorte de salade de pomme de terre avec mayonnaise et cébette, un légume orange en pickles, un bol de riz, des petits morceaux de viandes blanches cuisinés en sauce. Et sur le côté nous avons une louche donc nous attendions aussi un bol avec les nouilles et le bouillon.

Le chef arrive avec deux très grands bols qu'il place à côté des ramequins, puis quelques secondes plus tard arrive un troisième plat contenant des tempuras divers !

Nous n'allons pas mourir de faim et en même temps nous avons peur de ne pas arriver à finir !


Au début nous ne savons pas du tout quoi est quoi, donc nous goûtons et nous tentons de deviner ce que c'est!

Nous commençons avec les tempuras : pour Xavier il y a deux tempuras de crevettes (elles n'étaient pas fortes) et une tempuras d'un poisson (sûrement) qui avait le même goût que les surimis 😂😂, et une tempuras d'aubergine, oufff tout est mangeable (a notre goût). Pour ce qui est de Karine elle a deux tempuras de crevettes, et des tempuras de légumes (patate douce, châtaigne ? Aubergine, champignons) et deux tempuras de feuille de chiso (merci top chef !).


Le bol de Xavier contenait : des nouilles, des morceaux de porc, de la cebette, un œuf, une sorte de pâte d'algue (que nous avons enlevé) et des sortes de fritures mais nous ne savons pas ce que c'était, Xavier pense a de la peau de porc frite (le goût n'était pas fort heureusement).


Le bol de Karine contenait : des nouilles, de la cebette, une sorte de pâte d'algues qu'elle a enlevé.


Les nouilles Udon étaient excellentes car elles sont très épaisses et bien fondantes (c'est la première fois qu'on en voit des si épaisses)!


Nous avions aussi un ramequin contenant du tofu soyeux avec de la sauce soja (Xavier a beaucoup aimé le goût du tofu qui est meilleur que celui en France !).


Place aux photos !!!



Le restaurant

Le repas était très bon et très copieux nous avons quasiment tout fini !

Nous avons pu dire au chef "oishi ka ta !" ("C''était délicieux" en japonais); Karine ayant demandé au groupe se trouvant derrière nous qui semblait savoir parler un peu le Japonais (c'était des Suisses-allemands).


Avec l'estomac bien rempli nous rentrons a l'appartement et apercevons la pagode de 5 étages illuminée :



La pagode de 5 étages illuminée

Et sur cette jolie photo nous rendons l'antenne ! Merci a ceux qui sont arrivés à tout lire! Nous espérons que c'était divertissant et pas trop barbant !

13
mai

Aujourd'hui était une journée consacrée à l'artisanat traditionnel de Nara.

Il y a un quartier historique dans Nara où existent encore des petites maisons en bois individuelles traditionnelles. Certaines sont consacrées thématiquement à l'histoire du savoir faire historique de Nara.

Nous commençons par la visite d'une maison traditionnelle âgée de cent ans.

La cuisine est située hors des pièces (dans la maison tout est en bois, donc c'est sûrement pour éviter les incendies)

En bas de la cuisinière se trouve le feu de bois et au dessus sont posés des paniers vapeurs ou des couvercles (sûrement pour cuire à l'étouffée)

Nous nous déchaussons pour rentrer dans les autres salles de la maison. Le sol est entièrement recouvert de tatamis, et la taille d'une pièce est calculée en nombre de tatamis la composant. Il y a un grand salon, une salle pour la cérémonie du thé, une salle pour prier, un jardin intérieur et un étage. Les salles sont séparées par des portes coulissantes.

Nous sommes étonnés par la grande superficie du lieu et par sa hauteur sous plafond - basse!

Les tatamis sont doux et moelleux. Il n'y a aucun meuble hormis une table basse et quelques armoires.

Maison centenaire

Nous continuons dans les ruelles et nous entrons dans une autre maison. C'est une famille privée qui a crée sa collection au grè de ses membres, des amis, des trouvailles.

On voit des guirlandes rouges. En s'approchant on se rend compte que ce sont des personnages pieds et poings liés. Ce sont en fait des singes et il faut leur toucher le dos pour qu'ils prennent les malheurs et maladies à notre place.

Il y a aussi une collection de jouet à construite...en papier craft! Il y en a même qui s'animent ! On voit également un plat de 1m50 de circonférence qui pendant des cérémonies fournissent le plat à des centaines de fidèles.

🤗 : Nous sommes en train de visiter quand un homme en kimono nous interpellent. Il nous demande notre prénom puis il l'écrit sur le prospectus du lieu en Hiragana (les syllabes) puis en Kanji (symboles).

Il a des petites phrases à réciter en anglais sur une feuille a côté de lui.



La collection privée
13
mai

Le matin sur internet nous avons trouvé un endroit où est réalisée la cérémonie du thé.

Nous nous y rendons.

C'est dans le même quartier donc c'est une petite maison en bois avec portes coulissantes et un étage.

Le maître de cérémonie nous accueille et nous montons à l'étage. Il faut se débarrasser des sacs, et autres montres.

Avant de rentrer dans la pièce il faut faire le "Bao" c'est à dire le salut. Il faut se mettre à genoux, poser un éventail devant soi, faire un triangle avec ses mains devant soi et presque toucher le triangle avec son front.


L'éventail représente le respect. Lorsqu'on est à côté de quelqu'un il faut le placer fermé, côté large vers la personne pour dire que le respect s'aggrandit vers l'autre.

Puis il faut que l'hôte principal (Xavier) rentre dans la pièce en suivant des tatamis précis, faire un bao devant un bouquet de fleurs et une boite en céramique qui contient de l'encens puis il doit se mettre sur un tatamis précis sur ses genoux, en regardant vers le maître de cérémonie. Et poser l'éventail derrière lui. Karine doit faire la même chose.

Puis nous refaisons un bao tous les trois avec le maître.

Il met tous ses outils en place.


Nous offre trois patisseries que l'on doit manger tout de suite.

Il faut prendre le petit plateau dans la main droite et le poser sur la main gauche.

Le premier est un cube aux haricots rouges, le deuxième est une gelée de pêche ou Sakura (fleurs de cerisier) et le troisième un sucre cristallisé rose. Puis il faut poser le plateau à sa gauche.

Puis il commence la préparation du thé

Il prend l'eau d'une urne en céramique avec une louche en bambou pour la mettre dans un pot à 8 faces donc chacune représente le lien de la montagne avec l'eau (montagne et rivière, montagne et lac...) Puis il prend l'eau du pot, la verse dans un bol pour le rincer et la verse dans un récipient.

Puis il prend avec une petite spatule du thé matcha (thé en poudre vert "fluo" ) qu'il verse dans le bol, puis l'eau dans le pot avec la louche puis il mélange avec le fouet en bambou (qui ressemble à un blaireau pour la barbe)


Là, Xavier doit dire en japonais "c'est moi qui commence"

Puis le maître pose le bol sur le tatami et Xavier doit venir sur ses genoux (scène bizarre) pose le bol à sa gauche puis doit prendre le bol avec la main droite, le poser dans sa main gauche, le faire pivoter deux fois pour admirer le dessin peint (des pousses de bambou) puis le refaire pivoter pour ne pas toucher le dessin avec les lèvres puis boire. À sa dernière gorgée, il doit faire un bruit pour signifier que c'est très bon, puis essuyer le bord du bol de gauche à droite avec la main droite puis se sécher la main puis sur ses genoux aller reposer le bol.

Karine doit faire pareil à la suite.


Vous l'aurez compris, c'est extrêmement codifié !! Les gestes du maître sont précis, nets, chorégraphiés, silencieux.

Et les hôtes (nous) doivent respecter très précisément des détails qui font toute l'importance du rite quels gestes faire et comment les faire et dans quel ordre.


Après la cérémonie le maître nous explique que tous les éléments sont en lien avec la saison actuelle. Le bouquet de fleurs, les dessins sur les bols, sur le bol en fayence...

La boîte à thé matcha est parsemée de feuille d'or.

C'est très difficile de tenir sur ses genoux. On pensait y arriver mais au bout de 5 minutes on a trop mal! Heureusement on peut mettre ses jambes sur le côté (sauf pendant la dégustation)

Ce n'est pas du tout un moment comme nous, où on papote autour d'un thé en trempant un boudoir. Nous exagérons mais c'est pour dire que, c'est vraiment un moment solennel et symbolique. Il faut manger tous les gâteaux avant d'être servi. Et on ne sirote pas le thé, on le boit en trois gorgées.


Le maître nous explique qu'il existe plusieurs types de thés matchas, que ce thé est cultivé dans le Kansai (dont fait partie Nara) car il y fait plus chaud.

Il a des élèves auxquels il apprend à devenir maître de cérémonie.



C'eremonie du thé
13
mai

Nous nous mettons en marche pour rejoindre un temple non loin, et en chemin nous tombons sur un petit marché intérieur d'artisanat.

Nous décidons de rentrer pour voir ce qui s'y passe et ce qu'on y vend.

🤗 Des petites choses très jolies et très minutieuses.

Nous nous attardons sur un stand, et la vendeuse en vient à nous demander de quel pays nous venons, nous répondons et là directement elle appelle une personne pour lui dire que nous sommes français. Le monsieur en question est le seul à parler un anglais très basique mais qui permet de se comprendre ; il est très intéressé par nous et nous pose plein de questions, quelles villes avons nous visité au Japon, est-ce que ça nous plaît, où habitons nous en France, quel plat japonais nous avons testé. Sur cette dernière question (entre autre) lorsque nous répondons avec le nom de spécialité comme okonomiyaki, leurs yeux s'illuminent car nous prononçons des mots en japonais ! Du coup nous parlons de nourriture, et des choses que nous avons testé ! Nous leur montrons les gâteaux que nous avons mangé la veille et ils nous expliquent quel type de gâteaux c'est, nous comprenons qu'un des gâteaux est en relation avec la pousse de bambou (Takenoko qui signifie petit bambou). Ils nous disent qu'en ce moment c'est le cœur de la saison.

Nous discutons d'énormement de sujet, et nous découvrons que le monsieur est Docteur en Chimie, et qu'il s'est spécialisé dans le domaine des tatamis. Il a élaboré une méthode pour traiter les fibres de la plante qui sert de base au tatami afin de les rendre plus résistants et meilleurs. Il aime tellement ce domaine que justement pour le marché d'artisanat il vend divers objets fait principalement de tatami comme des portes cure dent, des dessous de verre en tatami, des portes pinceaux, des porte-stylo, le tout fait en matière de tatami. C'est très mignon et il en est super fière et veut transmettre son savoir sur le domaine des tatamis !

Il a 70 ans, un compte Facebook actif où il écrit tous ses posts en anglais, et il est trompettiste ! Il fait des concerts de trompette et sa femme fait de la flûte traversière !

Nous nous sommes retrouvés encerclés par 4 voir 5 personnes qui nous posaient des questions et qui étaient trop contentes de voir nos photos !

Une de ses amies nous montre sur Google maps où elle habite. Elle appuie sur tous les boutons du téléphone et fait bugger la carte. Mais quand elle voit son quartier elle est trop contente.

Le papy-tatami nous a offert quelques présents pour nous remercier : des dessous de verre et un porte carte. Ils étaient tous adorables et nous avons passé un très bon moment (environ 30 à 45 minutes).

Nous repartons en direction du sanctuaire et nous y arrêtons pour appliquer ce que nous avons appris depuis le début de notre voyage : se purifier les mains à l'entrée, faire une offrande, sonner la cloche deux fois, s'incliner deux fois, claquer des mains deux fois, s'incliner une fois.



Karine souhaite aussi piocher un petit papier qui donne des prévisions sur notre vie. Elle y fait un don et pioche, l'image est mignonne c'est une image de poupée qui renferme les prédictions. Malheureusement tout est en Japonais et nous ne saurons pas ce qu'il est annoncé 😀.


La poupée prédiction

Nous continuons notre chemin et découvrons qu'il y a au milieu des habitations un passage menant à des ruines d'une pagode à 5 étages, la curiosité nous guidant nous allons voir ce qu'il reste vraiment de cette pagode.

Il ne reste plus grand chose et on assiste à un très joli spectacle car on voit que la nature reprend petit à petit ses droits et repousse autour des différents monuments érigés autre fois!


Les ruines de la pagode

Non loin de là se trouve le musée des jouets, il est gratuit et nous y entrons. Comme d'habitude nous sommes extrêmement bien accueillis, nous pensions que nous allions regarder d'anciens jouets qui étaient mis sous cage de verre mais non !

À la place se trouve plusieurs salles traditionnelles (tatamis) où plusieurs tables basses sont dressées avec plein de jeux en libre service.

Nous sommes tout de suite escortés par un ""guide"" qui vient nous expliquer chaque jeu! Il nous montre le fonctionnement et nous fait une démonstration avant de nous laisser jouer.

Le tout premier "jeu" que nous testons est une boite en bois surplombé d'un gros chat, il suffit de tirer la languette pour ouvrir la boîte.... Et une souris jaillit en faisant "couic" ! Hahaha 😀

On expérimente plein d'autres ""jeu"" (objets bqui permettaient aux gens de se divertir pendant la période Edo et Meiji), et sans mauvais jeu de mots nous nous prenons au jeu ! Le personnel de l'établissement est super sympa et très heureux de voir que nous sommes attentifs, après avoir fait tous les jeux nous continuons notre journée.


Les jeux datés de 200 ans

Si nous remontons vers le nord nous passerons par le Shōtengai de Maramachi, un Shōtengai est une galerie marchande en pleine air mais qui est couverte.

Galerie marchande

Nous y flânons et regardons les boutiques par curiosité, il y a beaucoup de petit restaurants, et de boutiques de vêtements ou d'accessoires.

Notamment une boutique qui vend des reproductions de nourriture en porte clés ou en boucle d'oreille ou même en coque d'iphone ! Il est donc possible d'avoir une coque d'iphone avec du faux riz et des grains de maïs etc... Le réalisme est fou, malheureusement on n'a pas oser faire de photos.

Certaines reproduction peuvent être utilisés par les restaurants pour présenter à l'extérieur les plats qu'ils servent afin de donner une idée aux potentiels clients.

Au détour d'une perpendiculaire, une petite bouton se nommant "TOFU" attire la curiosité de Xavier !

Nous rentrons dedans et on découvre que cette enseigne produit des donuts fait à base de tofu! Et ce n'est pas tout, il y a aussi de la glace nature faite à base de lait de soja ! Les voici en photo:


Nous goûtons ces deux déserts. Tout d'abord la glace au lait de soja, elle est nature (très peu, voir pas sucrée) et d'ailleurs la serveuse nous la sert avec un moulin à sel d'himalaya pour l'accompagner. Par curiosité Xavier test la glace avec le sel et la combinaison marche très bien!

La glace par elle même est très bonne en goût !

Nous testons ensuite le fameux donuts !

Et il est bon, pas non plus transcendant mais pas mauvais. La pate fait penser à la texture d'un cannelé.

Nous poursuivons notre balade et tombons nez à nez avec une boutique proposant des Kakigori. Ce sont des sortes de coupe glacée faites à base de glace pilée (faite avec une machine) qui ressemble à un nuage de part sa finesse et qui est aromatisée d'un sirop et de garniture sur le dessus.

Nous en partageons une, et optons pour la version "espuma de lait avec noix grillés au caramel". Voici le résultat :

Le caramel est servi séparément, et nous l'entamons. Le goût est super bon, l'espuma de lait qui est autour donne un très bon goût à l'ensemble et les noix rajoute du croquant (Merci top chef...), C'est un dessert très "rond" (ohhh stoooop laaaa), que nous avons appréciés


Nous continuons à nous balader dans cette rue marchande

13
mai

On flâne dans la galerie couverte très longue permis les restaurants et les boutiques de petits objets faits mains 🤗

ce soir on voudrait tester une autre spécialité de Nara, par exemple le riz bouilli dans le thé ou les légumes macéré au saké. Il y a également des sushis cuits dans des feuilles de kaki.

Pour les deux premiers, trop spécifiques et traditionnels on ne trouve pas.

Pour les sushis, on commence à s'attarder sur une pancarte de restaurant, et là une japonaise d'une trentaine d'année parlant parfaitement anglais nous dit "c'est touristique ici, c'est pas très bon"

On lui demande si elle connait où on peut manger ces sushis là. Et elle nous dit "vous savez pourquoi cette recette existe? C'est parce qu'à la base, comme Nara est loin de l'océan on faisait mariner le poisson puis on l'enrobait dans des feuilles de kaki. Seulement pour la conservation.

En gros c'était pour manger du poisson pas frais à la base. Goûtez en un mais ne faites pas un repas de ça" on rebondit en lui demandant une recommandation de restaurant et elle appelle un ami restaurateur pour voir s'il est ouvert. C'est le cas. Elle décide de nous accompagner jusqu'au restaurant. 🤗 Puis elle décide en fait de rentrer avec nous dans le restaurant !

On enlève nos chaussures. Le menu est entièrement et seulement en japonais.

On s'asseoit sur les bancs et comptoir face au cuisinier. Il y a des couvertures chauffantes pour les fesses et du plaid moelleux sous nos pieds.


Le restaurant

Elle nous explique qu'il est spécialiste du saké et qu'il a une cave comme en France on a une cave à vin. Que la première spécialité de Nara c'est le saké. Le saké de Nara est comme le Bordeaux en France.

Elle nous dit aussi que comme le vin, le saké s'associe à des mets "accord mets et saké".

Elle propose alors un saké testing avec trois mini verres pour goûter différents types de saké puis d'avoir le verre correspondant à notre favori.

On se dit qu'on va finir ponpettes surtout que sur la carte la seule chose lisible sont les chiffres et on voit des "80%"

Karine a trop peur d'être saoule lors elle ne prend qu'un verre.


En goûtant on ne sent pas l'alcool. On dit à Erika (notre amie du soir) que pour 80% d'alcool on ne les sent pas vraiment.

Elle rit à gorge déployée, le raconte au cuisiner qui rit à son tour.


C'est bien simple : le saké qu'on nous fait boire en France est une liqueur blanche, alors que le saké qu'il nous font boire ici, le "vrai" saké est à maximum 17 degrés.

Le 80% veut dire que le riz est poli à 80% avant d'être fermenté.


Le saké est fait à partir de riz fermenté avec des levures puis égoutté et filtré.

On utilise un riz spécial qu'on ne consomme pas en plat.


Erika gère également le dîner puisque nous ne pouvons pas lire et c'est une habituée des lieux.

Donc elle nous choisit un plateau de sashimis de la pêche du jour composé de bonite snackée, noix de saint Jacques japonaises, thon gras, daurade, poisson à queue jaune.

Bien sûr nous ne serions jamais allés vers ce choix là tout seul car le poisson n'est pas trop notre truc (pas du tout notre truc en fait)

Mais là le fait que ce soit cru dilue vraiment le goût iodé et poissonneux (😆) .

Il faut mettre une pointe de wasabi sur la tranche puis tremper légèrement le poisson et ne pas l'égoutter.


Plateau de sashimis

Pour le plat principal nous partageons des pâtes au saumon à la sauce saké.

Ce sont des pâtes de blé Al dente ! 😂

C'est crémeux car c'est fait avec le riz de saké qu'on égoute


Pâtes saumon saké

Pour accompagner ce plat, elle fait choisir au cuisinier un saké pour Xavier.


Saké non filtré

C'est un saké qui ne passe pas par la case filtre. Donc il est épais. Le goût de levure est plus prononcé.


En fin de repas on nous amène du thé brun, faible en théine.


Toute la soirée nous parlons avec Erika de voyages, de politique, de culture, de cuisine...

Elle est née à Tokyo, a passé son enfance à manger dans de bons restaurants, a vécu en Thaïlande, a visité Paris, la Grèce etc. Elle est organisatrice d'événements + traductrice + prof de plongée.

Elle nous explique que les rideaux devant les restaurants à la base, sont pour s'essuyer les doigts en sortant du restaurant.

Le longueur détermine également le standing du restaurant, plus il est court plus il est chic ..mais si le restaurant est très chic, le rideau va jusqu'à par terre (par modestie du chef)


Elle nous apprend que le takenoko (le petit gâteau blanc qu'on a goûté avant hier) a la forme d'une pousse de bambou car c'est la saison mais est fait a partir de haricot blanc!!!

Elle trouve que les japonais sont des moutons timides et ne disent jamais ce qu'ils pensent.

Pour elle le premier ministre japonais est un extrémiste.


Pâtes diverses conversations, nous quittons notre amie d'un soir et partons à l'appartement pour la dernière nuit avant Kyoto pour 2h de rédaction de blog.


Pour information, Toutes des activités du jour étaient gratuites a part la cérémonie du thé. On ne sait pas comment ces maisons vivent.

Et en étant gratuit, le personnel n'est quand même passionné et attentionné.

Les gens sont vraiment touchants et attachants.


on s'est rendu compte aussi que les feux rouges durent 1000 ans. Et on 'e peut pas traverser UA rouge! On est au Japon!!!

Et fait rigolo, Karine est incapable de retenir les mots en japonais. A priori, elle aurait les bonnes syllabes mais pas dans le bon ordre...et encore parfois les syllabes sont mauvaises.


A demain pour Kyoto!

14
mai

Nous partons de Nara ce matin, et nous rejoignons Kyoto en train : 1h20 de trajet.

Le train est très propre, très silencieux, les japonais dorment comme des masses, avec la tête qui pend.

Le conducteur de trains fait des allers retours entre les wagons et à chaque entrée/sortie il fait un salut vers les passagers.



Départ de Nara

Nous arrivons à Kyoto en milieu de journée, nous posons les affaires à l'hôtel et partons manger des sushis dans un restaurant à tapis roulant.

Lorsque l'on rentre on nous distribue un porte document numéroté.

Il y a une légère musique de jeu vidéo électronique qui rythme la salle.

On rejoint la place du même numéro. Il y a un un écran en face de nous au niveau de notre visage sur lequel on peut sélectionner les sushis, ou nigiri ou makis que l'on souhaite. Une fois la commande passée, il faut attendre que l'écran sonne, cela veut dire qu'il faut regarder le tapis car la commande arrive dans quelques secondes.

Il y a de la sauce soja salée, de la moins salée, et il y a un robinet qui distribue de l'eau chaude et une salière de thé matcha pour accompagner son repas. Wasabi et gingembre bien entendu.

On regarde discrètement la dame à côté de nous pour nous familiariser avec tout ça. (Une salière de thé matcha, quelle idée !)

La commande

Nous prenons :

- des sushis thon rouge marinés très bons,

- des sushis saumon avocat (mais mayonnaise dessus ☹️ qu'on enlève)

- du riz entouré de tofu fris mariné

- des makis au thon - mais il est en mousse dessus, ce n'est pas très bon, c'est mieux en tranche.

- des nigiri : mais la feuille d'algues est un peu collante, plus fraiche et pins sèche que chez nous et la mousse dessus, idem, pas très bon.


Au final, on préfère les vrais sushis avec tranches de poissons, que ce soit thon blanc, thon rouge, saumon, c'est bien meilleur.

A savoir qu'il y avait au poulpe, à l'anguille, au maquereau mais nous n'aimons pas tout ça donc nous n'avons pas goûté.

Tous les sushis du menu tournent sur le tapis, ainsi nous les voyons avant de faire notre choix.

Le menu

On en mange que 10 chacun (au lieu de 18 pour Karine et 24 pour Xavier en France)

Il y a moins de riz, mais on est plus vite calé, peut être par le poisson.

La tour de sushiz (blague!)

Le riz des sushis n'a rien à voir avec celui qu'on connait en France.

En France, il est gros et collant alors que le riz des sushis au Japon est fin et tout juste humide.

De plus, le sushi japonais est long et fin, et il représente une bouchée alors qu''en France il est boudiné.

La tranche de poisson est longue et épaisse alors qu'en France elle fait la taille du riz et est plus fine.


Il faut respecter une règle de dégustation : prendre le sushi par les côtés, tremper le poisson et non le riz, ne pas égoutter la sauce.

Xavier tente d'appliquer cette règle, tout se déroule bien jusqu'à l'étape qui consiste à porte le sushi à sa bouche. Là le sushi glisse entre les baguettes pour finir par faire un plat dans le bol de sauce soja. Ce qui résulte en un tsunami de sauce soja déversé sur son jean et comme chaque tsunami à des répercussions sur des terres lointaines, le chemisier de Karine en profite aussi...Sugoï! (Super!)


Ensuite nous partons vers le marché de Nishiki qui s'étend sur 400 mètres de galerie couverte et dont la première échoppe a ouverte dans les années 1300.

En chemin nous voyons des desserts qui nous font de l'oeil et nous ne résistons pas. Surtout Xavier car ce sont :

- un affogato de thé matcha glace vanille

- un sandwich à la glace thé matcha et pâte de haricot rouge sucrée.

Et Xavier est fan absolu de thé matcha et de tout ce qui est fait avec. Le thé matcha est de la poudre de thé. Ce qui est marrant c'est que en se broyant le thé prend une couleur vert fluo très caractéristique'

Dessert!

On arrive au marché de Nishiki. Il y a des stands de poissons, de thé, d'épicerie, des restaurants, des souvenirs, du petit artisanat.

On y vend des poudres de poisson séché, des narazuke ( légumes macérés dans la pâte de miso) des glaces au thé matcha, des gâteaux au thé matcha, des biscuits au thé matcha (ils adorent), de la poutine, des oléagineux enrobés de différents goûts (gingembre, thé, charbon de bambou), des huîtres géantes, et même des châtaignes (énormes !) On y découvre des produits qu'on ne connaissait pas.

Ce qui est bien c'est qu'on nous fait beaucoup goûter!

Le marché de Nishiki

On part vers le quartier de Gion. Quartier historique, où se trouvent notamment des geishas.

Dans ce quartier se trouve le temple Yasaka.

Il y a sur ce site un temple où une centaine de lanternes en papier sont pendus, c'est très beau ! A priori il y est écrit le nom des entreprises locales donataires dessus.


Yasaka

On ressort du site et on rejoint la rue Ishibei - koji : cette étroite rue de 200 mètres est bordée d'établissement luxueux avec discrète enseigne, maisons de thé et ryokan (auberge traditionnelle) derrière des palissades de bois. Ambiance très feutrée et pas âme qui vive dans cette rue secrète.

Ishibei koji

Nous sortons de cette rue et rejoignons le cœur de Gion. Ce quartier est composé de maison en bois à un étage avec porte coulissante et des rideaux en bambous qui couvrent les fenêtres.

C'est également un quartier de boutiques de luxe et de restaurant haut de gamme, on dirait que tout est fermé car les rideaux sont tirés, il n'y a pas de vue vers l'intérieur, pas d'enseigne et sûrement pas avec menu présenté à l'extérieur. En fait c'est parce que c''est très select!

Gion

On rejoint pontocho qui est une ruelle parallèle à la rivière kamo, bordée de restaurants ui la plupart ne traduisent pas leur menu.

Les Terrasses sont à l'arrière sur pilotis au dessus de la rivière.

Les lanternes rouges à chaque entrée font un chemin de lumière.

Les ruelles perpendiculaires sont encore plus étroites!

Pontocho

Nous décidons d'aller manger des ramen vers Gion.

L'entrée de ce restaurant jouxte un restaurant populaire où s'étire une longue file d'attente. Et nous avons peur que ce soit celui-ci.

Mais en fait l'entrée de notre restaurant est à l'angle de la pendiculaire. L'entrée est très discrète, juste les fameux demi rideaux et il faut monter au premier étage.

Dans la salle il y a deux tables carrés de 8 places.

Il n'y a que quatres plats à la carte.


Karine va faire pipi avant le repas. Mais au moment de tirer la chasse...DRAME ! Où est le bouton?! Elle commence à passer la main devant le détecteur, rien. puis appuie sur un bouton "push" qui en fait diffuse du parfum. Elle appuie sur un autre bouton ça relève la lunette. Tout est écrit en japonais, il y a une dizaine de boutons ..c'est la panique totale.

Elle appelle Xavier et l'application traduction à la rescousse.

Après voir touché plein de boutons au hasard, il y arrive ..OUUUUUUUF.

Genre de situation où on aimerait être habitué à leur système ou qu'ils mettent un petit mot ou un scotch rouge sur le bon bouton, bref.

Retour au repas :

Karine prend les ramen bouillon clair et Xavier prend le bouillon foncé.

Il y a des ramen, de la cébettes, des tranches de porc fines comme un carpaccio cuit et pousses de bambou et cébette frite.

Et à côté des morceaux de poulet frits panés.

La salle est très calme, il y passe une musique de jazz (les japonais adorent, on en entend partout!)


Les plats sont "réconfortants". Tout est fait maison, même la glace au matcha en dessert.

Le bouillon est un peu épais mais très doux. Les pages sont loooongues et il faut les aspirer (Karine finit son chemisier)

C'est très copieux.

Le restaurant de ramen

À Kyoto, on voit qu'on est dans une ville assez riche : les femmes sont très chics, les voitures sont très chères, les boutiques vendent des petites choses dans des petits écrins à des petites fortunes.

Les feux rouges sont toujours aussi longs et personne ne traverse même s'il n'y a pas de voiture pendant dix minutes.


Dans les trois villes qu'on a visité on voit des restos italiens! Les japonais adorent!


A priori ils adorent le chocolat mais c'est un produit de luxe pour eux car c'est toujours dans des petites boutiques design, avec deux chocolats sous une cloche.

On vous confirme les vélos roulent sur le trottoir à vive allure, sans s'annoncer.

15
mai

Ce matin réveil autour de 8h, en effet les rideaux ne masquent quasiment pas la lumière extérieure (le soleil se lève a 4h50 le matin).


Nous n'avons pas encore pris de photos de la chambre que nous avons dans l'hôtel de Kyoto. Étant donné que Kyoto est une grande ville nous pensions que la chambre serait microscopique et ce n'est pas le cas, lorsque nous ouvrons la porte il y a un petit couloir qui mène à la chambre et qui dessert la salle de bain. C'est le chambre la plus grande qu'on ait eu jusqu'à présent.

Il y a même une machine à laver dans l'entrée de notre chambre (gratuite).

Dans cette entrée il faut obligatoirement laisser les chaussures.


Nous avons deux lits simples, une kitchenette ; la salle de bain est très propre et bien équipée ! Un ordinateur, un écran plat... bref, une bonne surprise 😀.

Avec un chauffage qui souffle au dessus de la douche et qu'on peut régler en ventilation, séchage de vêtement ou chauffage.


Aujourd'hui au menu, nous allons assister à une procession appelé Aoi Matsuri qui se déroule dans le parc du palais impérial de Kyoto. Le cortège part du palais et rejoint un sanctuaire où se déroulera une cérémonie shinto privée.


Le défilé commence à 10h30 et nous partons de la chambre à 9h30 sachant qu'il y a 30min de marche pour y arriver.

En chemin nous commençons à nous hâter car nous voyons qu'au fur et à mesure les rues sont de plus en plus bondées, en arrivant à l'entrée du parc nous nous rendons compte que c'est un évènement qui est assez populaire car il y a pas mal de Monde qui attend.

Un chemin est défini avec un fil de part et d'autre afin de délimiter les emplacements pour les gens. La première ligne de personnes est en général assise au sol (utilisant divers tapis : K-Way, morceau de carton nickel etc...)

Il y a des milliers de spectateurs.

Puis les rangs suivants sont les gens debout. Nous nous installons dans un endroit où un arbre nous abrite du soleil.


Voici la vue que nous avons en attendant :


Aoi Matsuri

La procession commence, et au bout de 10minutes nous voyons arriver des personnes vêtues de tenus traditionnelles et des personnes chevauchant des chevaux.

Ce sont plusieurs petits groupes très éloignés les uns des autres d'hommes très isolés dans l'immense chemin et qui marchent sans parler et sans musique. Certains portent parfois des tréteaux ou un tabouret. De temps à autre il y a des ombrelles fleuries et une fois un charette tirée par un bœuf.

La totalité de ce cortège délité met 45 minutes pour passer devant nous.

C'était un moment très étrange, mais à voir!

Aoi Matsuri

Nous sommes dans le parc du palais donc nous décidons de visiter le palais mais celui-ci est fermé la semaine du 15 mai. Nous continuons par le château Nijo-jo

15
mai

Fondé il y a 400 ans par un Shogun , il lui servait de résidence lors de ses visites à la capitale (Kyoto).

Le château est entourée de douves.

Quand nous arrivons il y a une file d'attente pour acheter les billets mais elle se désengorge très vite grâce a l'organisation des Japonais. Quand nous rentrons nous passons par une magnifique porte décorée


Première visite est le Palais Nimonmaru. Nous devons enlever nos chaussures pour visiter.

La première chose qui nous frappe en entrant: aux vues de certaines odeurs il y en a certain qui ont déjà beaucoup marché !

Petite déception pour le blog nous ne sommes pas autorisés a prendre de photos... Donc on vous mets des photos trouvées sur internet pour que vous compreniez a quoi cela ressemble.

C'est très joli et le style est complètement différent de celui auquel nous avons été habitué ! C'était l'endroit où le Shogun recevait des personnes. Il y a différents types de pièces pour différentes raisons (endroit où s'installe les personnes, endroit où les personnes expliquent la raison de leur venue, puis la salle de rencontre entre les conseillers).

Il y a aussi une explication concernant les peintures des murs de chaque pièce: les peintures suivent les 4 saisons, on retrouve l'hiver, le printemps, l'été et l'automne sur les différentes salles du palais.


Une fois le palais visité, nous pouvons aussi visiter les jardins du château, il a 3 îles dans ces jardins : île du bonheur, île de la grue et l'île de la tortue.


Nous pouvons aussi monter sur les ruines du donion où nous terminerons notre visite !

Nous poursuivons notre journée en allant au Kiyomizu-dera

15
mai

La contrainte à Kyoto c'est que les monuments sont à une demi heure voir une heure à pied les uns des autres.

Pour les trajets de 30 minutes a pied les transports mettent le même temps

Pour les trajets de 1h à pied on gagne une vingtaine de minutes.


Cela ne nous dérange pas de marcher mais les monuments ferment à 16h!!


Nous avons une heure à pied entre le château et le Kiyomizu-dera, donc nous prenons l'option transport. On commence à être rodé pour le métro. On regarde la carte au dessus des distributeurs, on repère l'arrêt qu'on veut rejoindre, on choisit sur l'écran le numéro correspondant et le tour est joué !


Une fois le métro pris, nous devons prendre un bus, grande première dans ce séjour : nous ne savons pas où le prendre ni comment le payer et quel sont les moyens de paiement acceptés, est-ce qu'il faut acheter le ticket avant ou pas .

On se sert d'Internet et on comprend qu'on peut payer directement dans le bus (auprès du chauffeur lorsqu'on descend) et que l'on monte par l'arrière.

Nous sommes dans la rue et cherchons notre arrêt, nous voyons un bus qui est le bon numéro (fournis par Google Maps) mais on veut monter par l'arrière mais on voit les gens monter par l'avant. On monte dans le bus et on demande si il va au bon endroit et il nous dit que non et que c'est de l'autre côté, on le remercie et on se rend compte qu'il n'y a pas d'autre arrêt de l'autre côté... Donc on part a la chasse a l'arrêt de bus (les arrêts de bus sont matérialisés par un simple poteau bleu nuit avec une pancarte en haut en japonais).

Nous tombons finalement sur un arrêt où les bus, qui nous conviennent, passent. Quelques minutes plus tard on monte dans le bus et vérifions avec le chauffeur que la destination est la bonne, très sympathique il nous confirme et nous payons (230 yens - 2€ quasiment) et nous descendons deux arrêts plus loin.


On remonte le rue jusqu'à l'entrée de ce monument, c'est un bâtiment qui est classé a l'UNESCO donc il y a beaucoup beaucoup de monde.

Une fois sur place nous payons l'entrée, et nous faisons quelques photos de la vue depuis l'extérieur. Nous cherchons désespérément la fameuse terrasse si connue, mais nous ne trouvons pas, lorsque nous nous rendons compte que nous allions sortir du monument sans le voir... Nous y retournons et découvrons qu'en fait elle est couverte par des échafaudages... En sortant on remarque que le temple est lui même en complète rénovation extérieure... Une grande déception pour nous...


Voici la comparaison entre ce que nous aurions dû voir et ce que nous avons vu :

Le temple en travaux !

Nous sommes assez déçu mais la vue sur Kyoto n'en reste pas moins imprenable.

Une fois la visite finie nous redescendons par la rue principale qui contient plusieurs magasins de souvenirs en tout genre.

Nous nous arrêtons dans une boutique qui vend des yatsuhashi qui sont des sortes de ravioles en triangle faite à base de farine de riz gluant et fourré a divers goût.

Dans ce magasin il est possible de tout goûter à l'infini ! Ce que nous comprenons et exécutons avec brio ! A la pêche, a la pâte de haricot rouge, au chocolat, au caramel, au thé vert, a la fraise ...

C'est moins gluant qu'on ne le pensait et le goût à l'intérieur est moins chimique qu'on peut le penser.

C'est bon !! C'est une spécialité sucrée de Kyoto.


Yatsuhashi

On continue à descendre et on voit un coin ou une dame a un stand de brochette de boules blanches enrobées d'une gelée.

Bien entendu nous goûtons immédiatement. Ce sont en fait des boules faites à partir de riz gluant, enrobée d'une sauce sucrée.

Et un thé matcha bien sûr !

Le boule est une base assez neutre mais pour lui donner du goût ils l'ont légèrement grillée et saucée.

C'est moins gluant qu'il n'y paraît.

Nous partons en direction de fushimi Inari.

15
mai

On prend un métro, on monte une rue avec des étals de cuisine de rue, à grignoter. (Sachant qu'au Japon on ne peut pas manger ni boire en marchant.m, c'est interdit..très compliqué)

Nous passons le sanctuaire et nous rejoignons les torii qui sont des portiques faits de bois, peint en orange et noir et portant le nom de son donateur. Ici il y en a 10000!!


On se dépêche de doubler la foule qui reste agglutinés aux dix premiers portiques (alors qu'il y en à sur 6 km)

L'endroit est très photogénique !



Ce sera notre dernière visite de la journée avant d'aller manger

15
mai

On décide de goûter une autre spécialité du Japon, le shabu shabu, qui est une fondue japonaise.

On reprend le métro, on marche longtemps (c'est une très grande ville). Les distances sur la carte sont plus grandes que d'habitude.

On se trompe de rue deux fois, et on finit par trouver l'enseigne. C'est en fait un restaurant au sous sol. Cela peut faire peur, mais les images parlent d'elles-mêmes

Torataro

La serveuse (en kimono) nous accompagne vers un espace privée qui se ferme, où se situe notre table deux places. Elle donne l'illusion d'être une table basse à la japonaise (où nous aurions dû manger en tailleur ou sur nos genoux) mais en fait il y a un espace pour les jambes, creusé dessous!


La table magique

Nous commençons par un tofushi, avant les amuses bouches : du lait de soja avec des morceaux de tofu.

Puis les mises en bouches :

- un jaune d'œuf cuisson basse température sur un lit de quelque chose

- de l'omelette,

- des moshis salés

- des microscopiques crevettes avec du chou

On ne mange pas les crevettes, on n'aime pas ça et elles sont beaucoup trop mignonnes.

C'est très minutieux et mignon et très bon.




Amuse bouche

Pour le plat :

U centre de la table se trouve une plaque à induction, dessus se trouve un socle en bois qui soutient un plat inox rempli d'eau, de lait de soja et de tofu soyeux.

C'est porté à ébullition afin que le tofu soyeux se dissolve. Puis la serveuse ajoute des boulettes de porc et des légumes : oignon, navet, champignons etc pour faire la base du bouillon.

Elle amène deux plats, un contenant une montagne de cébettes et l'autre contenant différentes herbes, salades.

Devant nous elle dispose les tranches très fines de lard et elle pose à côté de nous un bol de bouillon brun.

Il faut un ordre de dégustation.

D'abord prendre une tranche de lard, la tremper cinq secondes dans le lait de soja puis la déposer dans le bouillon/cébettes pour les refroidir et les imprégner de bouillon.

Quant aux légumes (salade herbes et navets) il faut les tremper dix secondes dans le lait puis dans le bouillon.

Il faut remettre régulièrement de la cebette dans le bouillon car quand on ressort le lard ou les légumes du bouillon on prend de la cébette avec.


Le concept est déjà super, d'avoir un bouillon central (on l'avait fait au Laos) et de cuire ses ingrédients. C'est ludique, chacun prend ce qu'il veut a son rythme. Ça nous a fait manger un peut de verdure!

Le lait de soja donne du crémeux aux aliments, les cébettes, délicieuses comme à l'accoutumée et en plus en maxi quantité.


C'est dé-li-cieux.



Le plat

Une fois qu'on a terminé le lard, les légumes, la cébette, on nous debarasse. Et on vient rajouter de l'eau au lait. On nous amène un nouveau bouillon qui est fait à base de sésame ainsi qu'une sauce piquante

La serveuse fait cuire des nouilles fraîches dans le lait frémissant et agite vigoureusement pendant quelques minutes.

Il faut les piocher dans le lait et les tremper dans le nouveau bouillon de sésame avant de les mélanger.

C'est délicieux. Les nouilles sont fines et Al dente.

Xavier se tâte à mettre de la sauce piquante dans son bouillon sésame.

Karine le sent et voit des filaments marrons et croit reconnaître les paillettes de poisson séché qui sont vendus au marché ! Beeeerk ! C'était un pieeeeeege. Mais ouf, nous ne sommes pas tombés dans le panneau. C'est tellement délicieux que quand on nous propose une deuxième fournée on ne dit pas non!!




Nouilles fraîches

La serveuse nous débarrasse tout et nous amène l'assortiment de dessert composé

- de deux boules de riz soufflés enrobés de fraise.

- du cake au Yuzu, moins acide que le citron.

- et la petite guimauve


Et dans une boîte en bois du gelidium, qui est un cube transparent.

Il faut prendre le poussoir et le faire passer à travers des grilles dans un bol rempli d'un sirop de matcha.

Le gelidium de Xavier ne passe pas bien alors il pousse fort.

On voulait vous faire la photo des différentes étapes mais Karine croyant que le sien allait faire pareil donne un bon coup et tout sort d'un coup !

Ça fait des spaghettis transparents à la sauce verte.



Le repas se termine tranquillement, nous sommes les derniers du restaurant a partir, nos chaussures nous attendent a l'entrée et nous pouvons y aller!

C'était une excellente découverte et nous clôturons parfaitement cette journée bien remplie !


Bonne journée/soirée à tous et a demain !

16
mai

Aujourd'hui nous visitons des sites en pourtour de la ville, plutôt dans les collines, excentrés.

Il y a 45 minutes minimum de trajet en transport entre chaque monument + de la marche.


Nous commençons par la forêt de bambou. On doit prendre le bus.

Ainsi commence une aventure.

On suit Google maps jusqu'à l'arrêt supposé mais cela pointe au milieu d'un Carrefour routier.

On repère des bus qui s'arrêtent le long de la route mais quand on s'approche de leur arrêt, il n'y a pas le numéro de notre bus.

Xavier demande à deux personnes qui sont incapables de lui répondre. On voit un arrêt au loin que l'on rejoint mais rebelote, pas de trace de notre bus sur la devanture de l'arrêt.

On regarde alors plus attentivement sur les pancartes de l'arrêt et on se rend compte qu'il y a une carte des rues environnantes plaçant chaque bus à son arrêt spécifique le long de la rue.

Le nôtre est au prochain arrêt. Nous y allons et trouvons le numéro de notre bus. Ouf.


Pour le bus il faut monter par l'arrière et payer en sortant. Le paiement peut se faire par billet, par pièces ou en passant la carte d'abonnement.

Il faut l'appoint mais pas de panique car à côté de la machine à payer il y a une machine à faire de la monnaie!


Xavier veut aller demander confirmation au chauffeur pour le trajet mais celui-ci l'ignore totalement (on pense que c'est parce que le chauffeur n'a pas le droit de parler en roulant).

On s'asseoit et une dame nous voyant galérer nous donne une carte des bus. 🤗

Au bout de 100 arrêts (19), nous sortons à notre arrêt au milieu de nulle part dans une petite zone rurale.

On rejoint un petit sentier de terre qui monte sévèrement.

Au bout de 30 mètres ça nous paraît étrange. Dans un pays organisé comme le Japon, sur un site aussi populaire, il n'y a pas âme qui vive et le sentier est caillouteux.


On fait quelques recherches sur internet et on se rend compte que ce n'est pas du tout là !!!

Nous rebroussons chemin, traversons le lieu dit et nous rapprochons du vrai site reconnaissable par les 100 000 personnes qui s'y amassent.

On passe sur un pont au dessus d'une rivière, c'est très joli.


Vers la forêt de bambou

On avance en suivant la foule.

Comme d'habitude il y a des petites échoppes sur les côtés qui vendent des petites choses dans des petites boîtes..

On commence à monter un chemin qui s'étoffe de bambou petit à petit.


On suit une flèche - c'est écrit en japonais, on suppose une c'est par là et on découvre une clairière de bambou avec très peu de monde.

Clairière de bambou

On continue, on passe un passage à niveau de train et ...c'est fini! Le chemin s'arrête et redescend dans la ville. On se dit que ce n'est pas possible alors on rebrousse chemin et on prend la route que n'indiquait PAS la fameuse flèche rouge.

Et on rejoint finalement la vraie forêt de bambou.

Ils font chacun dix centimètres de diamètre à peu près, et ils se laissent de la place entre eux pour pousser. Ils sont treeees haut.

L'ombre qu'ils offrent fait du bien.

Il y a aussi des pousses de bambou, qui sont plus noires que les vieux bambous.


Forêt de bambou
16
mai

Nous partons de la forêt de bambou.

On rejoint un arrêt de transport qui est en fait un arrêt de petit train, style train des pignes.

L'arrêt de train est petit, c'est juste une plateforme.

Et le train n'a qu'un wagon!

Les sièges ne sont pas en classe comme chez nous mais de sont deux longues banquettes face à face. Et pareil, rentrer par l'arrière, payer à la sortie... normalement.

Nous traversons une clairière boisée. Il faut payer à la sortie mais en fait personne ne paie, mais on comprend vite que c'est à cause de la correspondance car nous prenons un nouveau petit train.

Le train

Cette fois-ci on paye à la sortie, on remonte une grande rue pentue à pied, c'est assez long, nous arrivons à nouveau au bas d'une pente qui mène à l'entrée du kinkaku-ji. Il y a plein de petits magasins de souvenirs.... Et de glaces!

Du coup petite pause avant d'attaquer le reste de l'ascension.

Karine prend un kinuman fourré. C'est une sorte de petit pain sans croûte qu'avec de la mie très fine et moelleuse, non sucrée cuite vapeur. L'intérieur est de la pâte de haricot rouge sucrée.

Xavier une glace à l'italienne au matcha.

Une fois tout mangé, nous rejoignons l'entrée du kinkaku-ji.

C'est une attraction touristique assez prisée car très photogénique ! On la voit beaucoup sur les cartes postales.

Nous arrivons sur le fameux endroit d'où est prise la photo montrant le Temple, c'est bondé. On se rend compte qu'il faut laisser passer les groupes de Chinois venus en bus , quelques minutes après il y a de la place et on peut faire "tranquillement" nos photos.

Le site était le domaine privé d'un homme d'État puis a été racheté en milieu 1300 par un Shogun et a été transformé en temple à sa mort.


Pendant que nous admirons et lisons l'histoire du temple, des élèves en voyage scolaire venus d'une région a 400 km de là vient nous interviewer comme au château d'Osaka : d'où on vient etc.

Il faut savoir que les élèves sont la population très largement majeure dans les lieux touristiques, ils sont partout et pleeeins!

De 6 à 18 ans.

Et vers 11 ans ils commencent à devoir aller voir les occidentaux et leur parler en anglais. Pour les entraîner et les forcer à parler aux autres sûrement pour se roder un peu.

On les voit a chaque fois ils nous tournent autour et nous regardent en coin, ils se disent entre eux "t'y vas toi, non toi" la même gêne qu'aurait des enfants en France à s'adresser à des inconnus.


Pavillon d'or

Ce temple est couvert de feuilles d'or, le rez de chaussée est de style impérial (11eme siècle), le 1er étage de style militaire aristocrate et le dernier étage est de style chinois (zenshu-butsuden).

Il y a des reliques de Bouddha à l'intérieur (qu'on ne peut pas visiter)

C'est un bâtiment très clinquant !


Une fois la visite terminée nous enchaînons sur la visite du Temple Ginkakuji.

16
mai

Après le temple doré, nous allons voir une autre attraction de Tokyo, le temple d'argent.


Il se situe à une quarantaine de minutes de transport du temple doré.

Nous devons reprendre un bus... Cette fois ci nous sommes un peu plus près à affronter les difficultés du bus !


Nous nous rendons d'abord à un arrêt de bus dont nous ne sommes pas sûr que ce soit le bon et bien entendu ce n'est pas le bon!

Heureusement il y a une carte qui explique où trouver le bon!

Nous y allons rapidement car notre bus est sensé arriver d'ici quelques minutes. On aperçoit au loin une queue de personnes en rang deux par deux. On se rend compte que les gens font la queue pour attendre le bus. Excellent!

Il y a même un dispatcheur qui fait rentrer les gens.

Nous arrivons à prendre notre bus qui nous amène comme convenu non loin du Temple.

Nous remarquons que les bus sont assez petits en fait car il n'y a pas beaucoup de places. À priori il n'existe pas de bus en accordéon comme chez nous.


Comme à l'accoutumée il y a une petite pente qui mène a l'entrée du monument où des boutiques de souvenirs et de nourriture nous entourent.

Karine repère en montant un endroit où ils vendent des triangles de riz 🍚 (nous ne savions pas le nom) mais nous continuons.


Nous arrivons dans les jardins du Temple d'argent et nous sommes accueillis par le paysage suivant :

Le temple d'argent

L'ambiance est très zen et reposante, on a envie de flâner dans les jardins qui jouxtent le temple. On y fait quelques photos.

Ce temple a été construit par un Shogun pour y passer sa retraite.

Tout y est très vert et la mousse est très présente dans sans qu'il fasse très humide.

Il y a une très bonne atmosphère !


Nous nous posons sur un banc a la fin de la visite, toujours dans l'enceinte du site et comme d'habituuuude 😉 4 élèves viennent nous voir. Cette fois-ci un d'entrée eux nous dit qu'il habite près du pont fuji où coule une eau pure très bonne.

Une fois qu'il a raconté son histoire il nous offre une enveloppe avec trois cartes postales !!! 🤗


Nous finissons les visites de Kyoto par celle ci!

Kyoto nous a paru beaucoup plus grand que Nara et Osaka, nous n'imaginons pas encore ce qui va se passer à Tokyo !

16
mai

Après avoir flâner au temple d'argent nous redescendons et faisons un crochet par la boutique vendant des onigiri !

Si! Vous savez les triangles de riz ! En forme de montagne !

Bon trêve de plaisanteries, place au images :


Onigiri

L'onigiri (おにぎり /御握り) est une préparation culinaire japonaise consistant en une boulette de riz, généralement enveloppée d'une algue nori.

C'est une sorte de sandwich de riz car en général il est fourré de quelque chose. Nous avons choisi de prendre un onigiri à la pâte de miso et Yuzu, et un onigiri badigeonné de sauce soja.

C'était un petit en-cas très sympa et nous avons testé une spécialité japonaise !


Nous reprenons un bus pour rejoindre le centre ville.

On peut payer en espèces ou avoir une carte journalière ou une suica qui est une carte rechargeable. C'est le cousin de Karine revenu fraîchement du Japon qui nous l'a passé. Arrigatō Franck 🙏

À la sortie Xavier passe sa carte suica, mais il manque de l'argent pour payer son billet ! Il était persuadé d'avoir encore de l'argent suffisament! Panique à bord, Karine jette ses pièces dans la machine (contenant le prix de son voyage), ça fait trop mais ça ne rend pas la monnaie, du coup on cherche le reste dans le porte monnaie, évidemment ça bloque tout le monde à la sortie, le chauffeur est trop énervé, il fait un micmac, prend des pièces à Karine, fait de la monnaie, les met dans l'autre machine ça rend des pièces, il rajoute d'autres pièces dans l'autre machine...on n'a rien compris mais on s'est dépêché de descendre pour pas l'énerver encore plus!!!

Pour terminer la soirée nous allons tester une nouvelle spécialité : le tonkatsu!


Le tonkatsu est un plat japonais à base de porc pané et frit. Ton signifie « porc », et katsu est l’abréviation de l'anglais cutlet, provenant du français côtelette. Il est accompagné de sauce Worcestershire, ainsi que de chou émincé et du karashi. On le sert souvent avec du riz et de la soupe miso.


Nous sélectionnons un restaurant grâce à Google maps, car TripAdvisor n'est pas à la page!


C'est un assez grand restaurant avec une ambiance feutrée. Lorsque nous rentrons dans le restaurant et que nous sommes amenés à notre table, tous les serveurs et serveuses et les gens en cuisine nous salue en même temps et assez fort.


Restaurant de tonkatsu

Nous commandons 2 tonkatsu, et on nous amène un petit bol avec des graines de sésame a l'intérieur ainsi que deux pilons en bois. Il faut commencer par moudre les graines, puis ajouter une des sauces disponibles sur la table. Il y a deux sauces sur la table : une épicée et pas piquante à la prune et à la pomme et une épicée et piquante à la date et à la pomme.

Cela crée une sorte de sauce dans laquelle on trempera notre morceau de porc pané.


Karine dans un excès de confiance décide de remuer la sauce avant de s'en servir : grosse erreur. Le capuchon de la sauce s'est rempli intégralement de sauce car il n'y a pas de bouchon qui empêche la sauce de sortir du bec verseur. Du coup en ouvrant le capuchon de la sauce tout s'est répandu n'importe ou!

Pas de tâche bien heureusement mais le capuchon de la sauce qui était transparent à la base est plein de sauce. De plus nous voyons que les serveurs à la fin du repas de chaque convive récupèrent les sauces pour les nettoyer... La honte... "Les français qui ne savent pas se servir d'une sauce"

Ensuite arrive notre plat :


Le tonkatsu est servi avec une motte de chou coupé très finement, une soupe miso, un bol de riz.

Petite spécificité de ce restaurant : on ne sert pas de l'eau à table mais une sorte d'infusion ou de thé qui est resservi à chaque fois que le verre est vidé.


Le repas était très bon et nous a bien plu !


Il ne nous semble pas l'avoir précisé mais au Japon lorsqu'on s'attable quelque part on nous sert toujours un verre d'eau qui est ensuite rempli lorsqu'il est vide, c'est très appréciable.

De plus au Japon, il n'est pas de coutume de laisser un pourboire et pourtant au vu de leur gentillesse ils le mériteraient beaucoup plus que dans d'autres pays...


Pour terminer par une note sucrée nous allons nous balader dans le marché couvert de shinkyogoku. Et nous nous laissons tenter par une autre spécificité culinaire du Japon le "melon-pan" , pour résumer ça a le goût d'une brioche, c'est aérien et ça s'effiloche ! C''est très bon !

Place à la photo :

Melon-pan

Nous en avons pris un en version classique, car il existe aussi fourré à la glace vanille ou la glace matcha. Mais du matcha le soir et on ne dort plus... Déjà que le décalage horaire est à peine en train de passer, sinon on ne s'en sort plus!


Voilà notre dernière soirée a Kyoto s'achève ! Demain nous prenons le train pour Tokyo.


Bonne journée/soirée à vous !

17
mai

Bonjour a tous,

Aujourd'hui il est temps pour nous de nous mettre en route pour notre dernière étape 😭 qui est Tokyo !

Nous refaisons nos valises et de partir pour la gare centrale de Kyoto.


N'ayant pas fait de photo de la chambre a notre arrivée nous en faisant quelques unes a notre départ ! Les voici donc :

On peut voir que nous avons une machine a laver dans l'entrée de notre chambre 😀.


Une fois les formalités faites nous nous engageons dans notre périple dans les transports en commun qui commence par la prise d'un bus 😭.

Bon point aujourd'hui nous tombons directement sur le bon arrêt 😁 !

Petit problème nous n'avons pas assez de monnaie, heureusement que dans chaque bus il y a une machine qui permet de faire de la monnaie !

Le bus arrive, nous nous rendons compte qu'il est bien rempli, et qu'avec la valise de Xavier et le sac de randonnée 400L de Karine on va galérer.

On se faufile tout de même, et là on se rend compte que pour aller faire de la monnaie (qui se situe tout devant - pour rappel on monte par le milieu du bus) le chemin est rempli de personnes.

Et pour ajouter au piquant de l'histoire : le conducteur conduit brusquement donc il est très difficile de tenir en place debout avec les valises..

Karine arrive a se faufiler (Xavier gardant le sac et la valise en plein milieu du passage) et nous arrivons finalement à nous en sortir.

Nous arrivons à l'arrêt et nous rejoignons la gare de Kyoto qui est un grand bâtiment !

Nous empruntons un passage souterrain qui s'avère être une mini-ville !

Nous arrivons dans le hall de gare qui grouille de gens et notamment de touristes qui cherchent leur chemin.

Encore une fois merci a Google qui nous donne nos directions et quel train prendre.

Nous devons prendre le train appelé Shinkansen qui est l'équivalent du TGV.

Nous trouvons la machine pour acheter les tickets de Shinkansen, on paie (en cash). Nous choisissons nos sièges car il y a la possibilité de ne pas choisir (certain wagons sont fait pour cela).

Le Japon est quand même un pays où le cash est roi ! Dans notre voyage nous avons pu payer peut être 5 fois en carte bleue..

Bref une fois les tickets en poche nous rejoignons la voie du train qui doit partir d'ici 10 minutes. Le quai est super bien organisé : une barrière explique où chaque wagon est (le train contient 13 ou 14 voitures ; nous sommes dans la 4eme). Nous marchons le long du quai pour trouver notre voiture et découvrons que pour chaque voiture il y a un espace pour faire la queue 🤩 et les gens sont en ligne et attendent 🤩

Nous embarquons et nous installons à nos sièges ! Le train est bien entendu nickel chrome et il y a beaucoup plus de places entre les rangées que dans l'avion notamment.

A peine installé que tous les gens autour de nous déplient leur tablette et s'installe pour manger!

Le train part pile a l'heure et nous voilà partis pour un peu plus de 2h de trajet.


Ce train s'arrête seulement à 4 arrêts : Nagoya, Yokohama et Shinagawa puis Tokyo centrale.

Google maps nous conseillé de nous arrêter a l'avant dernier et de prendre une autre ligne afin d'optimiser le temps de marche.


Comme on a pu le voir sur les photos précédentes, une dame passe a un moment pour vendre de la nourriture et des boissons.


Nous arrivons à l'arrêt Shinagawa et descendons du Shinkansen pour prendre la ligne Tokaido. C'est un peu le mic-mac et nous perdons un peu de temps a trouver le bon train, on parcourt la station a chercher un distributeur de ticket pour payer notre voyage mais on en trouve pas. Xavier suppose que comme notre ticket n'a pas été avalé par la machine quand nous avons passe le portillon de sortie. Du coup nous allons a notre quai et prenons le train. Il faut s'arrêter 1 arrêt plus loin à la station de Shimbashi. Lorsqu'on arrive on est un peu anxieux de savoir si on va réussir à sortir ou si il va falloir payer un nouveau ticket (la honte).

Nous découvrons qu'il existe une machine qui permet de lui donner notre ticket et elle nous dit combien il y a à rajouter d'argent.

On met notre ticket dedans et victoire il n'y a rien a payer de plus! Nous sortons fièrement !

Puis nous marcherons 8 minutes a pied jusqu'à notre hôtel qui se situe dans le quartier de Ginza.

Nous arrivons pile poile à l'heure d'ouverture de l'enregistrement a l'hôtel (14h) il est 14h15!


Lorsque nous faisons l'enregistrement il nous donne 1 petite bouteille d'eau par personne et par jour ! On a donc 8 bouteilles d'avance 😁.


Notre chambre est au 5eme étage, nous la récupérons. Nous nous attendions à une chambre microscopique mais ca va, elle n'est pas grande mais ça va largement !




Dans la chambre plein de choses sont fournis : des brosses à dents, des savons, des brosses à cheveux, des kit de démaquillage, des chouchous pour les cheveux, des sortes de chemises de nuit, des chaussons et des chaussures en cuir :

Une fois la chambre investit, il est quasiment 15h et nous avons faim! Nous nous mettons en quête d'un restaurant a Gyoza dans le quartier.

Nous en trouvons un et nous nous y rendons, en chemin on peut se rendre compte que nous sommes dans une très grande ville qui nous fait penser a New-York mais en beaucoup moins caffouilli et plus propre et plus calme:

Mlaheureusement lorsque nous arrivons face au restaurant il est fermé... Du coup nous relançons les recherches et nous tombons sur un restaurant chinois qui propose ces fameux gyoza !

Google maps nous suggère souvent des restaurants chinois quand on demande des gyoza pourtant c'est une spécialité japonaise.

C'est assez marrant car lorsque nous arrivons sur place le restaurant est au 4eme étage d'un immeuble. Nous montons et nous nous installons et commandons nos gyozas!

Il y en a huit par plat, et ils sont immenses !! Nous avons l'habitude de ceux en France qui sont tout pitchounes , ici avec cette assiette nous faisons un repas entier !

La musique dans la plupart des restaurants que nous avons fait est de style brésilien.


Le repas était très bon et nous allons commencer a visiter pour le temps qu'il nous reste aujourd'hui

17
mai

Après ce repas nous prenons la direction du quartier de Shinjuku.

Notre premier arrêt se fait a la tour du siège du gouvernement qui est une tour de 243 mètres de haut et 48 étages.

Il est possible de monter au 45eme étage afin d'avoir une vue d'ensemble sur Tokyo !


En plus il est gratuit d'y monter, il suffit d'un peu de patience et on se retrouve en haut en 50 secondes!


En arrivant nous voyons qu'il y a la queue a faire mais nous le tentons quand même :

Une partie de la queue

Et en fait la queue va extrêmement vite! (Organisation japonaise comme d'habitude)

On fait 20 minutes de queue au final.

L'observatoire est grand et la totalité des murs sont vitrés, cela permet de voir la vue à 360 degrés.

On a l'impression que le sol bouge, c'est très étrange. Xavier dit que cela doit être vraiment le cas pour bouger avec le vent (et aussi en cas de séisme).

La vue de l'observatoire

Après avoir bien profité de la vue et repéré différents emplacements de monuments connus et du mont fuji (invisible aujourd'hui), nous redescendons et nous nous dirigeons vers le parc.

Mais le parc est fermé !

Nous nous dirigeons alors vers le cœur du quartier.

17
mai

Il y a une foule immense qui se déplace comme un banc de hareng.

Tous les hommes sont en costume et toutes les femmes en talons bas, jupes longues et chemisiers fluides.

Au grand jamais vous ne les verrez en jupe au dessus du genou ou en short! Pas de basket non plus. Pas de décolleté ou de vêtements moulants. La rue est toute illuminée par les façades et par les enseignes

Dans cette rue il y a des salles de UFO catcher, c'est à dire des pinces attrapes peluches comme dans les fêtes foraines.

Et il y a également quelques jeux d'arcade dont taiko no tatsujin, un jeu qui consiste à taper sur le tambour avec des baguettes au rythme donné.


Karine s'y colle et nous montre tous ses talents de musicienne qui a le rythme dans la peau ! Elle lance une partie et arrive à faire 2 parties en mode facile puis elle tente le niveau intermédiaire mais échoue de peu !

Bon il faut dire que les instructions et tout le jeu était en japonais !


Jeux

Nous passons devant le restaurant où il y a un show avec des robots pendant le repas.

On se balade dans le quartier c'est impressionnant toutes ces lumières et toute cette vie qu'il y a !

Nous nous rendons aussi dans la rue "golden gai" c'est un enchevêtrement de petites rues où il y plein de micro bar, souvent il y a un comptoir et 5 places assises et c'est tout ! Il y a une règle qui dit que dans ces rues du il n'y a pas menu en anglais alors c'est qu'ils ne veulent pas voir d'étrangers dans ces bars.

Après s'être baladé dans Golden Gai on décide d'aller manger des yakitori.

On trouve un restaurant dans la zone de Shinjuku très animé, ce n'est pas facile car le restaurant se n'est pas au rez de chaussé mais au 6eme étage d'un immeuble!

Il faut regarder les panneaux qui indiquent a quel étage se situe le restaurant (exemple):


Si on voit par exemple "2F" Cela signifie que le restaurant est au deuxième étage (2eme Floor).

Nous faisons la queue pour attendre l'ascenseur qui du coup dessert plusieurs restaurants différents a chaque étage !

Le notre est un spécialisé dans les yakitori. Les yakitori sont une spécialité japonaise, des brochettes dont chaque morceau a la taille d'une bouchée, cuites sur un gril. Elles sont traditionnellement à base de poulet.


Nous arrivons et nous sommes accueillis par tout le personnel qui crient une phrase en japonais, on suppose que cela veut dire bienvenue.

Le restaurant est très chaleureux et comme les yakitoris sont cuisinés comme sur un barbecue il y a quand même une odeur de fumée.

A priori c'est un service assez traditionnel, le chef qui cuit la viande sur le barbecue est au centre de la salle et sur une plateforme pivotante qui lui permet de service quasiment tout le monde!


On commande quelque brochettes histoire de goûter, le chef nous les tend directement avec une grande spatule en bois. On nous sert en premier une petite assiette symbolisant un jardin Japonais avec des pierres, donc les 2 au centres sont en fait des pommes de terre cuite sur du charbon de bambou !


C'est très bon, un poil cher tout de même, mais bon c'était bon et nous repartons pour l'hôtel.

Nous sommes fatigués de la journée !

On repasse par les rues très animées et rejoignons une gare de métro et de rentrer tranquillement à l'hôtel!


C'est tout pour nous, on rend l'antenne ! A ciao bonsoir !

18
mai

Ce matin réveil aux aurores (8h) pour aller voir un entraînement de sumo (à défaut de voir un vrai tournoi car toutes les places sont complètes).


Nous prenons le métro, ils s'entraînent en général de 7h30 à 10h.

Nous arrivons devant le gymnase qui est en fait une petite maison avec le rdc vitré.


Et là, grande déception car il n'y a personne!

La salle d'entraînement des sumos

On regarde à l'intérieur, et on voit un cercle au sol avec en son centre un bâton planté dans du sable et des rayons de sel.

Un japonais venu voir la même chose que nous appelle le centre qui lui explique que les sumos ont refusé de s'entraîner aujourd'hui car trop fatigués d'hier. Ça arrive.

On repart bredouille, mais on aperçoit quand même au 1er étage les sumos étendre leur linge !


On part vers le quartier de Akihabara qui est le quartier électronique.

Avec accessoires électroniques, jeux d'arcade, figurines, gachapon (jouets dans les œufs en plastique qu'on fait tomber en mettant une pièce et en tournant la poignée) et tout ce qui touche à la culture manga.


Akihabara

On arrive avant l'ouverture des magasins (avant 10h) et on voit des files d'attente immenses.

Mais les gens sont parfaitement rangés en ligne parallèle et ils laissent l'entrée du magasin libre!

On n'a jamais vu ça !!

Quand le magasin ouvre, ce n'est pas la cohue comme chez nous, où tout le monde se double et se bouscule et crie.

Là ils rentrent un par un!! Ils sont munis chacun d'un ticket avec inscrit dessus un numéro qui correspond à leur place dans la queue.


Les files d'attente

Nous nous baladons dans la rue principale de Akihabara où nous prenons la température du quartier. Nous trouvons un immeuble dédiés aux jeux! Ni une ni deux nous montons, au rez-de-chaussée et au premier étage il a les machines à pince. Puis au deuxième étage les choses sérieuses commencent, il y a des bornes d'arcades en tout genre, notamment....

Un simulateur de traaiannnn !!!

Un simulateur de train, c'est marrant de trouver ce genre de bornes ! A l'étage suivant , encore plus de machines ! Il y avait même un simulateur de batterie (en jeu) où il y avait un petit jeune venu avec ses propres baguettes !


Jeux arcade

C'est extrêmement impressionnant de les voir jouer. Ils ont leur propres baguettes, ils portent des gants, ils sont très concentrés et sont très très très forts.

Ils font surtout des jeux de coordination de mouvement où il faut toucher un bouton quand la lumière s'allume dessus, mais bien entendu a la vitesse de la lumière.


On passe dans un don quijote qui est un centre commercial, mais dans ce quartier c'est spécialisé dans les Cosplay à savoir les déguisements de héros de bd.


Don quijote

Ensuite on entre dans l'immeuble sega et Karine ne résiste pas à l'envie de tester les jeux.

Le premier est un cercle sur lesquels s'allument des lumières et il faut toucher les cibles quand la lumière leur vient dessus.

Le second est plus connu chez nous, il faut poser les pieds sur les flèches qui s'allument à l'écran.

On voit encore des pros de la baguette et du clavier.

On va aussi sans un magasin de plusieurs étages qui ne vend que des figurines

On voit dans des vitrines des gâteaux étranges. On comprend lors que c'est une pile de pain de mie brioche surmontée d'ingrédients. Ça a l'air énorme à manger!!

Le gâteau étrange

On repart de ce quartier en direction du marché au poisson.

On suit le chemin indiqué par Google maps mais à la station de métro d'arrivée on se perd car on arrive en plein dans un gigantesque centre commercial souterrain.

Et là, nous découvrons une boulangerie a la française !! Avec des viennoiseries, des brioches, du pain, et ça sent comme chez nous!

En regardant de plus près on voit une viennoiserie..verte!

C'est un pain au chocolat au thé matcha!!!! Il coûte 3€ mais bon, c'est une viennoiserie rare!

Pain au chocolat au thé matcha

Cette dégustation s'avère très bonne. En effet, on retrouve la pâte feuilletée de chez nous, le chocolat même s'ils ont mis une barre au lieu de deux. Et on sent le goût du thé matcha bien dosé.


On est un peu perdu au milieu de ce centre commercial alors on demande à un monsieur de l'accueil de nous aider à trouver le marché. On finit par lui montrer notre portable pour qu'il voit, mais lui, nous montre un restaurant! On croit qu'il ne comprend pas bien, mais en vérifiant, on se rend compte que "marché aux poissons" est le nom d'un restaurant français dans la zone.

Errreeeur. On doit reprendre le métro pour rejoindre le "vrai" marché aux poissons qui se situe en fait à 10 minutes de notre hôtel.

En chemin on passe par l'avenue principale de mmu quartier de Ginza (où on dort) qui est un quartier luxe/business. Il y a des magasins tels que Dior, Chanel, Burberry, Céline, etc dans des grands buildings. Et tous les samedis la rue principale devient piétonne. C'est très agréable !

Ginza piéton

En continuant notre route vers le marché, on passe devant le théâtre nationale de kabuki qui est un art théâtrale japonais qui ne fait jouer que des hommes même pour les rôles féminins. Les comédiens se maquillent le visage en blanc.

La pièce dure 4h30. Mais on voit que l'on peut assister aux différents actes séparément. Nous décidons d'assister au prélude de 16 minutes. Nos places sont numérotées

Car il faut savoir que c'est en japonais non surtitré, et que donc on ne comprend pas l'histoire.

Nous achetons les places pour dans une heure et nous partons voir le marché.



Kabuki théâtre

Le marché est un quadrillage de quelques rues avec des stands de produits de la mer qui peuvent être dégustés sur place, frais.

Marché aux poissons

Nous repartons au théâtre.

Comme nous assistons pas a la pièce complète nous entrons par une entrée subsidiaire car 'ous serons dans l'équivalent du paradis pour l'Opéra français (dernier étage du théâtre)

Nous prenons l'ascenseur.

A notre arrivée les personnes sont appelées par dizaine de numéro.

Quand ils sont appelés il faut qu'ils se mettent en range par ordre croissant de numéro figurant sur leur billet.

C'est incroyable ! Il y a 5 hôtesses pour gérer tout ça !

Nous rentrons dans le théâtre et il y a exactement le nombre de places debout pour remplir une ligne située derrière les dernières places assises.



Kabuki

Il est interdit de prendre des photos pendant le spectacle mais c'était comme ça

Kabuki


Les musiciens :

A gauche il y a cinq hommes non déguisés, ils sont en kimono d'hommes. Ils sont sur leur genoux et ont des petits tambours. Il y en a un qui dit "yo" toutes les 5 minutes, suivi d'un coup de tambour. Un d'entre eux joue de la flûte.

A droite il y a 5 femmes chanteuses non déguisées à genoux.

Devant elles 4 femmes joueuses de Koto un instrument à cordes imposant ressemblant a la photo suivante :

Notre verdict après 16minutes : le théâtre est très joli il est en bois clair.

Les costumes sont magnifiques, imposants et de couleur pastel.

En ce qui concerne les performances vocales des femmes: pour nous ça sonne faux mais c'est surement la manière dont ça doit être chanté.

Le Koto sonne exactement comme la musique japonaise que nous imaginons.

En revanche le joueur de flûte semble essoufflé, ça sonne maigrelet (un peu faux).


Et ce qui nous a choqué : lors de la représentation des gens situés a différents endroits du public se sont mis à hurler des mots en japonais d'une manière énervée, à des moments inopportuns! Et lorsque quelqu'un lancé un mot, un autre 2 secondes après surencherissait de plus belle...

On imagine que c'était pour complimenter la prestation mais on trouvait ça super maladroit.


Après quelques recherches sur internet il semble que cette pratique s'appelle Kakegoe pour encourager les acteurs.


Ces personnes qui crient font partie d'une guilde et ont l'entrée gratuite au théâtre kabuki !

18
mai

Nous allons à Shibuya qui est le quartier phare de Tokyo.

Très animé, très illuminé, il est connu car il s'y situe un des carrefours les plus fréquentés au monde. On peut le traverser en diagonal.


Cerrefour

On va manger dans un restaurant à sushi ou les sushis sont servis sur un train qui s'arrête parfaitement devant nous.

Pour faire la queue on s'asseoit sur une banquette et on avance petit à petit

On commande sur une tablette devant nous, et les sushis arrivent sur un plateau motorisé.

Nous enchaînons des sushis tantôt au saumon tantôt au thon ou alors des sushis a l'omelette, ou des roulés de riz entouré de tofu mariné dans une sauce sucrée. Xavier adore les sushi au thon avec de la cebette dessus et de l'huile piquante ainsi que des noisettes torréfiées dessus.

Xavier prend aussi une soupe miso pour commencer et un quartier d'ananas pour finir.


On adore le système on peut commander petit à petit, et Karine a remarqué qu'il est conseillé de ne pas rester plus de 1h et que le personnel peut venir nous voir au delà d'une heure.


On s'en sort pour une somme modique! Et on remarque qu'on arrive pas a manger autant de sushis au Japon qu'en France. Par exemple Xavier qui en comma de d'habitude 24, aujourd'hui n'en a mangé que 16 et il était plein comme un œuf ! A priori la quantité de poisson sur les sushis et l'épaisseur est plus importante que chez nous.

C'est ludique, c'est rigolo, c'est bon!


On flâne dans le quartier de Shibuya. On monte dans un immeuble au 11eme étage pour voir la vue! Impressionnant !

Nous nous rendons au carrefour de Shibuya pour faire l'expérience de le traverser en diagonale !

Nous nous perdons un peu avant d'arriver sur les lieux où se trouve la statue du chien de Tokyo (Hashiko) , c'est un chien qui a vraiment existé qui attendait son maître tous les jours a la gare. Son maître est mort et le chien retourna tous les jours à a la gare pour retrouver son maître et il a fait 10-15ans!


Nous voici a ses côtés :


Nous flanons un peu dans Shibuya et nous voyons un Japon un peu plus détendu, beaucoup de jeunes sortent en ce samedi soir et beaucoup boivent. Il est marrant de voir que les asiatiques qui sont tout rouges sont en général ceux qui sont saouls.


Sur cette note festive nous rentrons nous réposer! Et vous laissons sur ces quelques photos dans notre quartier


A demain ! 😁

19
mai

Ce matin pas de réveil et bim on se lève a 10h15.

Nous avons quand même l'impression que le matcha nous tiens éveillés plus qu'à la normale car hier soir on s'est couché à 1h du matin au final.


Le temps de décoller il est 11h, en cette fin de matinée nous allons visiter le quartier Asakusa qui se situe à 30 minutes en transport de chez nous.

Pendant le trajet en métro Karine est assise à côté d'une mamie trop mignonne.


Une fois sortis du métro on entend une sorte de parade avec de la musique, on se précipite et on voit au loin s'agiter un mini sanctuaire de couleur dorée. Les participants chantent au rythme d'une musique faite par un mini char avec des tambours et une flûte. Place à quelques photos :


A priori il y a deux "équipes" habillés de deux couleurs différentes. Les hommes portent un long haut de couleur et ils n'ont pas de pantalons, seul un string (!) Et une espèce de jupette moulante blanche que l'on voit dépasser du long haut.

Cette parade se déplace dans les rues de la ville et les différents membres des groupes se relaient pour porter le mini sanctuaire (qui doit être très lourd vu qu'ils sont une dizaine de chaque côté).

Ils font tanguer le mini sanctuaire et cela fait retentir des clochettes qui s'ajoutent à la musique ambiante.

Cette parade n'est pas vraiment délimitée et nous pouvons nous balader au milieu et être au cœur de l'action.

Nous arrivons à prendre quelques photos du mini sanctuaire et un des participants nous propose même de nous prendre en photo devant.

Sanja Matsuri

En faisant quelques recherches sur internet il apparaît que c'est le festival "Sanja Matsuri" qui se passe chaque année et se déroule sur 3 jours. C'est une fête dédiée aux fondateurs du Temple Sensoji. En ce troisième jour, trois mini temples vont être promenés dans chaque rue du quartier pour porter chance aux commerçants.

L'ambiance est très festive et on peut voir que la fête a déjà commencé car beaucoup de gens sont avec leur verre de bière et participent à la fête.

Nous nous arrêtons devant un stand ou des petites filles et un monsieur joue de la musique lorsque les mini sanctuaires arrivent à leur niveau :


L'orchestre

Il y a beaucoup de monde dans les rues mais ce n'est pas l'anarchie, personne ne bouscule personne.

On voit également des touts petits enfants qui portent un tout petit sanctuaire en criant "So-li" qui doit sûrement dire "ho hisse!" Bien sûr ils sont extrêmement mignons.

On suit un peu le cortège et on visite en même temps les rues du centre.

Comme c'est un weekend de festival tous les bars et restaurants sont ouverts et plein.

Il y a aussi plein de vendeur de nourriture de rue, nous avons le choix !

Au menu nous voyons des okonomiyakis ( les crêpes fourrées au chou), des Takoyaki (boules de pâtes qu'on a mangé Osaka), des karaage ( poulet frit sur bâtonnet), des énormes pommes de terre coupées en quatre servi avec du beurre, des yakitori (mini brochettes de viande), des yakisoba (littéralement nouilles (Soba) grillés (Yaki)) faites sur des grandes planchas avec des spatules.


On rentre dans l'enceinte du sanctuaire. Et même autour du temple dans le sanctuaire il y a des stands de nourriture spécialement montés pour ce jour.

On se rapproche du temple central et on voit une immense lanterne rouge à l'entrée du temple et une pagode à cinq étages


Le plafond du hall du temple est très beau ! Il est peint!


En flânant dans le sanctuaire nous voyons une pièce de théâtre Nô.

Les acteurs ont des masques de singe, monstres et geishas. Ils sont en kimonos avec de très larges manches. Ils portent à la main un éventail. Ils font des mouvements très lents.

Ils sont silencieux.

Ils ont des chevelures complètement disproportionnées, c'est vraiment marrant.

Il y a un quatuor formé de deux tambours, et d'une flûte maigrelette qui jouent tout le long.

On comprend que le singe (le paysan?) labourait la terre ou cherchait un trésor quand soudain le monstre (une divinité ?) Apparaît et lui demande de partir. Le singe se bat contre le démon mais perd. Alors il va chercher une geisha qui va se battre contre le démon devant un chanteur de kiss (on l'a appelé comme ça à cause de sa chevelure noire longue et en l'air).

Bien sûr la geisha est jouée par un homme.

Et le singe est joué par un papi. Ça se voit car il marche tout doucement et il a des mains très ridées.

A un moment le geisha chante (pour nous mal, mais c'est comme ça qu'il faut chanter). C'est marrant car il chante sous son masque donc le son est étouffé.


La pièce de théâtre

Après la pièce de théâtre de Nô il est temps de manger !

Après un bref tour (il a beaucoup trop de stands de nourriture on dirait que ça n'en finit pas), nous nous arrêtons tout d'abord prendre un okonomiyaki tokyoïte qui s'appellent les monjayaki où la pâte à crêpe reste plus liquide. nous faisons attention car certains stand mettent des morceaux de poulpe 🐙 à l'intérieur de leur préparation donc nous en sélectionnant une qui a priori n'en met pas !

C'est a priori un couple qui tient ce stand, le mari a la cuisine et la femme a la vente. Nous mettons du temps a nous décider et lorsque nous sommes fin prêt, la femme nous ignore complétement, même si on lui dit des mots en japonais (du genre "excusez moi" ) au bout de 1 minute a la regarder et a être a 30cm d'elle, elle se retourne et nous commandons 1 portion pour deux. Ils mettent en fait la portion dans une boîte en plastique qui est trop petite pour la quantité, ça déborde partout et elle nous rajoute un sac en plastique autour qui s'enduit de mayonnaise et de sauce sucrée... Au moment de nous rendre la monnaie elle fait tomber des pièces, le voit et nous ignore et nous laisse ramasser comme des ingras... Breff

Maintenant trouver une place pour manger va s'avérer être compliqué... Il y a une endroit ombragé mais il regorge de personnes déjà installées... Nous tentons une approche et finissons par s'asseoir tous les deux sur le même banc mais ça fera l'affaire.

On met le sac à dos sur les genoux et la barquette sur le sac car la barquette est bouillante.

Le monjayaki est composé de pâte à crêpe, chou, un œuf au milieu, une tranche de lard, gingembre, morceaux d'aliments blancs indéfinis, recouvert de pâte à crêpes.

Lorsque c'est cuit, il est retourné sur la grande plancha à l'aide d'une spatule. Dessus sont versés des nouilles puis de la sauce sucrée puis de la mayo (encore, haha), des herbes que nous supposons être des algues.


C'est très difficile à manger avec des baguettes. On essaie de regarder comment les gens font autour de nous mais on ne voit pas bien, on voit juste qu'ils ne galèrent pas du tout. alors on se sert des baguettes comme un marteau piqueur pour découper la crêpe. Bien entendu, tout sort par le milieu mais on s'en sort.

Monjayaki

Une fois terminé on se lève (les japonais ne traînent pas pendant les repas et en plus des gens attendent)

Il faut savoir qu'il y a deux types de comportement au Japon : celui pour le quotidien, et celui pour les jours festifs.

Au quotidien il ne faut pas boire ni manger dans la rue, ne pas fumer dans la rue.

Les jours festifs tout ça est autorisé. Cela se voit qu'ils n'ont pas l'habitude car ils sont tout gênés, et même s'ils mangent debout ils se mettent dans un petit coin, et ils ne mangent pas en marchant quand même ! Faut pas déconner !!


Donc là on se lève car ils préfèrent manger assis quand même, assis et à la vitesse de la lumière.


Sur un autre stand nous prenons un petit pain rond fourré à l'aubergine et au miso.

On ne sent pas le goût de l'aubergine mais le goût du miso est très bon et le petit pain très moelleux.

Ensuite dans un stand "en dur" faisant partie d'une galerie devant le sanctuaire (c'est à dire que même quand il n'y a pas jour de fête le stand existe), nous prenons des ningyo Yaki qui sont fait à base de pâtes à crêpes dans des moules en forme de lanterne, colombe, pagode... fourrés à la pâte de haricot rouge sucrée.

Ningyo Yaki

C'est trop bon! En plus, c'est en petite bouchée donc on en mangerait 2400.

Les bananes

Nous avions repéré ces extrêmement drôles bananes trempées dans du chocolat et décorées d'elements de visages.

Nous goûtons et là...le chocolat n'a aucun goût ! Aucun! Ni sucré, ni amer ni rien du tout. Du néant!

On se dit que c'est sûrement pour ça que le "vrai" chocolat ne se trouve que dans des boutiques huppées.


Ensuite nous allons dans une boutique qui fait des melon pan (brioches) frais. Fourrés à la glace thé matcha.

C'est moelleux à l'intérieur et croustillant sur la surface. La glace est crémeuse.


Melon pan.

On voit la plus vieille fête foraine du Japon, qui date de 1949. Ça a un charme désuet. Tout est serré, rouillé et grince.

Fête foraine

En repartant nous trouvons enfin (cela fait plusieurs jours qu'on les guette) les tayaki qui sont des gâteaux à la pâte à crêpe, moulé en forme de poisson, fourré à la pâte de haricot rouge.

Comme les ningyo Yaki me direz vous.

Mais on ne peut plus manger donc on le garde sous le coude pour plus tard.

Tayaki

En allant prendre le métro pour partir dans le quartier de harajuku on voit de beaux bâtiments dont la Tokyo Sky tree:


Tokyo Sky tree

Arrivée à harajuku, on va à kawaii Monster café, qui est un café au décoré burlesque psychédélique.


Kawaii café



On prend deux thés glacés une glace et un cupcake

Le goût n'est pas fantastique, mais ce n'est pas pour ça qu'on est venu.

Au bout d'une demi heure les lumières s'éteignent et une serveuse parle au micro avec sa voix de crécelle.

Les japonaises ont des voix très aiguës et très nasiardes et quand elles parlent fort c'est difficilement supportable.

Elle annonce en fait un petit show!

Monster kawaii café

Le show est mignon et marrant et ne dure pas longtemps. C'est une petite chanson chorégraphiée.

Les trois filles sont surdeguisées, avec des perruques et des chaussures plateformes très hautes.


On repart dans les rues de Harajuku, et on voit un magasin de peluches MEGA DOUCES

Magasin de peluches

Ensuite nous rejoignons la rue de takeshita dori plutôt portée sur le "girly" où nous voyons des chaussures extravagantes, plusieurs stands de crêpes, des magasins de bonbons, de vêtements, de maquillage et une gare de métro qui ressemble à un décor de château.

Takoshita

Ensuite on rejoint la rue principale et on rentre dans un magasin de jouet de 4 étages.


Kiddy land

Il y a des petites peluches ultra douces de personnages qu'on ne connait pas et des petits jouets très mignons et très minutieux, des boîtes à musique, des maisons à construire..


On passe ensuite par la cat street qui est une petite ruelle pavée illuminée qui propose plutôt des restaurants de burgers tendance.


Nous tombons sur un nouveau concept de restaurant pour nous mais fréquent au Japon.

Il y a une machine devant le restaurant présentant les différents plats avec leurs photos et leurs prix et un bouton en dessous pour les sélectionner. A la fin de la sélection, on paye, un ticket sort et on le donne au serveur en faisant la queue dehors.

Heureusement qu'une jeune fille nous explique le fonctionnement car c'est en japonais et on ne comprend rien.

Le serveur vient quand même nous demander des précisions tels que la cuisson des nouilles, le type de bouillon et la puissance du piquant de la sauce.

La machine à commander.

On commande deux bols de ramen. On est vite placé, nous faisons face aux cuisiniers. C'est bien car on les voit faire.

On nous demande si on veut des bavoirs géants et vu les expériences précédentes on accepte.

C'est la honte mais on rigole! Et il y a d'un japonais qui le porte aussi à une autre table.


Il y a des nouilles, du poulet frit, des fines tranches de porc marinés au miso, un œuf mariné à la sauce soja ou miso, des blettes. C'est sur cette touche gastronomique que cette journée s'achève !


Ramen
20
mai

Ce matin nous décidons d'aller voir le fameux parc de Ueno.

Nous prenons le métro et c'est parti !

Juste avant de rentrer dans le parc nous voyons une pâtisserie/boulangerie qui vend des pâtisseries en forme d'animaux très mignons!


Nous nous laissons tenter par deux patisseries : Karine pour un panda 🐼 au chocolat et Xavier pour un cube de brioche fourré à la pâte de haricots rouges.

C'est bon!



Après ce petit déjeuner nous rentrons dans le parc de Ueno, ce parc comporte 4 musées, des restaurants, un zoo, un étang. Le parc est connu pour les cerisiers qu'il abrite car on en compte près de 1000! Lors de la floraison les allées doivent être superbes!

Nous nous baladons et nous arrêtons tout d'abord face à un Temple, devant ce Temple se trouve une petite machine qui contient une sorte de marionette automatisée représentant un dragon, si on met une pièce dedans une cinématique se met en marche et le dragon attrape dans sa bouche un papier qui contient des prédictions sur l'avenir.

On continue d'avancer dans le parc et on voit une vingtaine de torii (les portiques).

Comme on avait vu à Kyoto mais en tout petit et tout fin!

Torii

On voit aussi des Inari avec leur petit bavoir 😁, et le totem du Lion Club et "la lanterne monstre" qui est appelé comme ceci car elle est énorme et est construit à partir de roche. C'est une des trois plus grosses lanternes du Japon.

On poursuit avec le temple toshogu. Il y a des lanternes de pierre, de cuivre, une porte décorée de feuilles d'or.

Il y a un trépied en fer ou est prévu un emplacement de portable pour poser son portable, mettre le retardateur et se prendre en photo devant le temple ! Ingénieux !

On rejoint le temple Shinobazuike qui est un temple au milieu de l'étang du lac du parc Ueno.

L'étang est recouvert de Lotus.

Le rituel du temple est le même que d'habitude, à savoir laver les mains, allumer de l'encens, faire sonner le gong. (On ne tpae pas de mains car temple bouddhiste et pas shintoïste).

Il y a une messe en cours dans le temple, donnée par un moine, mais bien sûr des français parlent super fort 😠 on hallucine!

Et il y a des carpes géantes dans l'étang.

Le moi de mai est le mois du tournoi annuel de sumo de Tokyo, on décide d'aller vers l'arène pour voir s'il n'y a pas des places journalières (qui ne s'achètent que le jour même).

Mais quand nous arrivons, il n'y a plus de place.

On commence à repartir bredouille et on voit une ligne de barrière derrière laquelle sont postés des gens avec leurs appareils photos et portables .

Et SOUDAIN, on voit un sumo sortir de l'arène !!

On ne les voit pas combattre mais pour sûr on les voit de beaucoup plus près !!! Ils sont gros comme on s'en doute, mais aussi très grand!!!ils sont toujours accompagnés de deux porteurs et ils portent toujours des tongs trop petites (mais pourquoi ?!) Ils traînent des savates et marchent les jambes écartées.

Ils ont l'air renfrogné ! Ils sont très intimidants.

On en voit un avec ses deux porteurs qui rentrent dans une toute petite voiture. Celle-ci s'affaisse instantanément. C'est vraiment drôle.

Les gens derrière la ligne sont en fait des fans! Et c'est trop marrant car ils sont trop excités, les yeux plein d'étoiles mais gênés, font des petits bonds et poussent de petits cris. Quand ils ne tiennent plus ils vont en moulte courbette demander un autographe et une photo. Les sumos sont des rockstars!!

Nous n'avons pas attendu la fin du tournoi (18h) mais a priori il devait y avoir un sumo star a venir.

C'était aussi assez marrant de voir que ces sumos parfois montaient dans des voitures toutes petites et vu qu'ils sont en général 2 ou 3 (leurs assistant sûrement) poids lourd, la voiture est super basse et les amortisseurs ne doivent pas être content!


Pour finir cette journée nous décidons de retourner flâner a Shibuya pour voir si un lundi soir il y a toujours autant d'activité que le samedi.

Et là réponse est : quasiment !

C'est impressionnant ce flux de personnes même un soir de semaine !

Pour commencer un apéritif en beauté nous décidons de tester une brochette que nous avons vu plusieurs fois :


C'est une brochette de fromage qui est frit et qui est entouré de pommes de terre carrées.

C'est un fromage filant qui fait penser à de la mozzarella, et nous pouvons l'agrémenter de moutarde ou ketchup ou mayonnaise.

Pour un en-cas c'était bon 😀!!


Nous décidons de tester une dernière spécialité : les nouilles Soba : ce sont des nouilles faites a base de farine de sarrasin qui sont plus épaisse que les nouilles classiques et plus plates.


Nous allons en manger dans un restaurant sur Shibuya, le restaurant n'est pas facile a trouver car il est très petit, et le problème que nous rencontrons souvent : le nom du restaurant sur Google maps est en alphabet latin, mais sur la devanture il est systématiquement en signes japonais. Du coup ça rend la chose plus difficile a trouver, heureusement sur Google maps il y a des photos de la devanture donc on se repère comme ça !

Voici la devanture du restaurant :

C'est un tout petit restaurant qui apparemment est ouvert 24h/24 , ils servent des nouilles a longueur de journée (sans mauvais jeu de mot).

A l'entrée du restaurant on voit une meule a grain de sarrasin qui fait de la farine de sarrasin.

Nous rentrons et nous retrouvons le système d'hier soir de passer sa commande via une machine et de payer directement dans la machine.

Difficulté du jour : tout est écrit en japonais...

Heureusement Karine repère une photo au dessus de la machine qui donne la traduction du nom des plats en japon-anglais.

On se débrouille et on commande nos nouilles Soba et on les paie directement.

Un ticket sort pour chaque personne avec un numéro et on le donne a la cuisine.

Nous nous attablons, le restaurant est un couloir, et il y a des places assises comme à un comptoir de bar. Voici quelques photos de l'intérieur


Nos nouilles sont prêtes et nous les récupérons !

Il faut aussi savoir que les nouilles Soba se déguste soit dans un bouillon et sont servies chaudes ou alors elles peuvent être servis froide présentées sur une nattes en bambou. Il faudra ensuite se servir des nouilles a température ambiante et les tremper dans un bouillon qui lui est chaud !

Nous avons opter pour la version directement chaude. Karine a pris des nouilles Soba avec des fritures de légumes et un œuf, et Xavier a pris des nouilles Soba avec du poulet pané.

Dans le restaurant on entend les gens manger leur nouille en faisant beaucoup de bruit, c'est une manière de montrer que c'est très bon!

De même que dans tous les autres restaurants : on ne traine pas, une fois finit, on part !


Nos deux plats étaient très bon et copieux ! Nous ressortons du restaurant repus.

Enfin en ce qui concerne le salé ! Il y a toujours un peu de place pour le sucré 😉.

On se laisse tenter par une crêpe mise en forme de cornet dans laquelle une garniture est mise, une photo valant mieux qu'un long discours :


La crêpe est fourrée à la banane et au brownie avec de la chantilly.

C'est très bon !

Nous terminons notre journée sur cette note sucrée !

Mais nous ne terminons pas encore notre voyage puisque Karine a envie (malgré la fatigue) de refaire un des jeux qu'elle avait fait : le jeu du cercle !

Nous allons dans la salle d'arcades et nous attendons notre tour et cette fois ci nous jouons l'un contre l'autre : 3 parties et celui qui fait le meilleur score !

On rigole bien et ceci clôture définitivement notre soirée mais aussi notre voyage au Japon ! C'était notre dernier jour a Tokyo ! Demain nous reprenons l'avion tôt le matin et rentrons en France en fin de journée !


Nous avons vraiment adoré ce pays que nous avons découvert ! Il nous faudra l'explorer encore plus une prochaine fois qui sait !


C'était le dernier article de ce blog car demain nous serons en voyage toute la journée ! Merci a tous de nous avoir suivi et mention spéciale à ceux qui ont commenté 😉 !


A bientôt !

Arrigatō gozaimasu

Karine et Xavier ! 🎌🎌🎌🇯🇵🇯🇵🇯🇵