Randonnée express à Grenoble

Départ le samedi soir de Paris pour Grenoble et retour le lendemain à Paris. Entre temps, une douzaine d'heures passées à randonner en montagne !
Juillet 2016
1 jour
KM
0

Après quelques heures de train, me voici à Grenoble pour une journée de marche. Objectif : 3000 mètres de dénivelé sur la journée et être rentré à Paris moins 24 heures après en être parti !

Pour rejoindre les sentiers, j'opte pour une stratégie 100 % transports en communs, c'est-à-dire TGV jusqu'à Grenoble puis le bus Transière 6010.

Le 6010 est parfaitement adapté aux randonneurs, il part le matin à 7h25 de Grenoble vers la station de Chamrousse, et repart dans l'autre sens le soir à 18h35.

Me voilà lâché aux Seiglières, il est 8h30 !

KM
4

A 1489 mètres d'altitude, j'arrive rapidement aux cascades de l'Oursières. Plutôt rafraichissant, et ce sera mon seul contact tumultueux avec la nature !

Les cascades sont à l'ombre le matin et au soleil le soir !

Un peu plus haut, la forêt s'éclaircit puis disparait et je rejoins le GR 459...

En arrière-plan, l'agglomération de Grenoble...
KM
13

Deux heures et 1000 mètres de dénivelé plus tard, me voici aux lacs du Domenon. A 2400 mètres d'altitude, même en juillet, les marques de l'hiver restent présentes. C'est le point culminant de ma course, et déjà un bel objectif pour ceux qui voudraient se balader à la journée.

Je trouve quelques randonneurs ici et là qui se reposent, et quelques skieurs qui profitent du manteau neigeux encore bien présent. Pour les locaux, l'enneigement est exceptionnel pour un début juillet.

Les lacs du Domenon

Lors de la descente, j'aperçois une mer de nuage que j'avais complètement manquée à la montée. Me voilà cerné sur les quatre points cardinaux pour le plus grand plaisir des yeux !

KM
15

Il suffit de quelques minutes de descente depuis les lacs du Domenon pour rejoindre le refuge de la Pra.

Manger en refuge un repas chaud qu'on a pas porté est toujours une belle expérience, surtout lorsque le panorama est grandiose. Je resterais bien au refuge de la Pra quelques heures de plus, mais l'horloge tourne !

La mer de nuage s'approche encore...
KM
21

Après un passage au lac du Crozet, qui rassemble beaucoup de randonneurs en pique-nique ou en tente, j'arrive au lac de la Grande Sitre où il n'y a carrément personne. Il faut dire que l'accès est compliqué, car le seul sentier qui y mène nécessite un détour de plusieurs kilomètres depuis le GR 549.

Mais ce détour vaut vraiment le détour, car ce lac au bleu profond est une petite merveille.

Le lac de la Grande Sitre
KM
30

Le lac de la grande Sitre marque le point d'orgue de ma sortie. Déjà 2700 mètres de dénivelé parcourus, et des jambes qui commencent à être lourdes.

Je ne m'attarde pas lors du retour, car le bus ne m'attendra pas aux Seiglières. Je m'autorise une seule pause lorsque ce chamois me coupe la route, car il semblerait que les humains n'aient pas la priorité en montagne.

KM
35

Après 3000 mètres de dénivelé positif et négatif, me voilà arrivé et j'attends le bus.

Je n'ai pas visité Grenoble, et pourtant il y a beaucoup à y faire (pour un futur weekend ?). En tout cas, pour ceux qui souhaitent partir en randonnée à la journée ou sur un weekend, c'est une excellente destination.

Des beaux paysages, un accès facile par la route et en TGV, et un bon réseau de bus !

Quant à moi, j'aurai rempli ma mission, je serai revenu à Paris 24 heures après en être parti 👍

Au revoir Grenoble, je te visiterai une prochaine fois !