Bonjour à tous assemblée de boloss confinés que vous êtes ! Alors pas trop dur la vie ? Comment ça se passe votre télétravail ? Pas trop difficile de ne pas pouvoir aller plus loin qu’1km de chez soi ? Oui, bon, on arrête. Vous l’aurez compris, nous avons pris la meilleure décision de notre vie en fuyant la France et son confinement total, car ici, au Monténégro, ils en ont rien à carrer de tout ce charabia. Sauf dernièrement, mais comme on va vous l’expliquer cela n’a pas trop impacté notre voyage.
Nous vous avions quitté plusieurs semaines auparavant lorsque nous quittions l’île paradisiaque de Hvar en direction de Dubrovnik. A savoir que cette dernière est située sur une portion de territoire enclavée dans la Bosnie. Pour y accéder, vous n’avez pas d’autres choix que de devoir traverser deux postes frontières en moins de 20 km (sauf en prenant le ferry, mais on est pauvre n’oubliez pas). Sachez que l’on a été heureux de ne pas rester plus longtemps dans ce pays, car leur manière de nous accueillir nous a particulièrement refroidie.
Sûrement car nos têtes de français à l’hygiène douteuse devaient ne pas leur revenir, Messieurs et Mesdames les douaniers au service de la république de Bosnie-Herzégovine ont décidé de fouiller l’intégralité de Monsieur Fourgon. Ce choix a aussi été motivé par la découverte d’un paquet de feuilles à rouler caché au-dessus du frigo. Malgré leur avoir dit plusieurs fois que nous fumions du tabac à rouler en France car c’est moins cher, les douaniers ont passé presque une heure à foutre tout sans dessus dessous à l’intérieur du véhicule, espérant ainsi trouver des kilos de marijuana habilement planqués dans notre cachette à drogue. Sauf qu’il n’en a rien été. Mais les douaniers n’ont pas dit leurs derniers mots.
Un par un, nous nous sommes retrouvés amenés dans une petite salle obscure sans aucun témoin à l’horizon. Nous ne savons pas encore si c’était par conscience professionnelle ou plutôt par vengeance de leur avoir fait perdre du temps, mais ces saletés de slave ont décidé de fouiller la quasi-intégralité des trois Villégiateurs à tour de rôle. Au final, ne vous inquiétez pas : pas de violence sexuelle ou de toucher rectal semi-consenti. Seuls Raph et Seb, étant nus sous leurs maillots de bains, ont pu prouver de façon concrète qu’ils ne cachaient rien sur eux. Après ce moment d’humiliation (transformé en fou rire, vous l’imaginez bien), nous avons traversé la portion restante du pays sans demander notre reste avant de repasser en Croatie.
Pour une de nos dernières soirées tous les trois, nous avons trouvé le spot parfait pour dormir. Une petite crique cachée avec de l’eau écarlate propice au snorkelling et quelques canettes pour fêter ça. Sauf que l’on a été d’abord dérangé par le chien Bilou l’Envahisseur, qui a voulu défendre son territoire en pissant sur toutes les affaires que nous avions sorti, puis par le vieux Michou, un local qui nous a dit que nous ne pouvions pas dormir ici car c’était réservé à un hôtel. Nous avons donc fini sur un parking sale au bord d’une route fréquentée, mais tout de même avec nos canettes pour étancher notre tristesse.
Derniers instants à troisÉtape suivante à Dubrovnik, ville touristique et incontournable de la Croatie. Notre séjour d’une journée s’est résumé en deux étapes : d’abord, une visite consciencieuse et enrichissante de la vieille ville fortifiée ayant notamment servi au tournage de la série Game of Thrones, ce qui explique les centaines de boutiques souvenirs à l’effigie de la série. Ensuite, la deuxième partie de la visite commença vers 17h, heure propice pour aller dans les bars, et fêter dignement notre dernière soirée à trois.
On se croirait au moyen-âge A la base, nous avions prévu de rentrer à trois dans un logement pouvant accueillir deux personnes pour des raisons évidentes d’avarice, ce qui soit-dit en passant est détestable de la part de trois occidentaux pleins aux as se permettant de voyager à travers l’Europe. La tête haute, nous vous répondrons que de toute façon le vieux propriétaire surveillait l’entrée de son logement, empêchant Lucas de rejoindre ses collègues dans leur demeure. Ne voulant pas forcément dormir dans la rue avec Bilou et le vieux Michou, il se décida à prendre un lit dans une auberge de jeunesse, ce qui s’avéra être la meilleure décision de la soirée. En effet, qui dit auberge de jeunesse dit forcément fête à gogo, et qui dit fête à gogo dit Villégiateurs épanouis et satisfait, qui plus est quand la propriétaire de l’établissement rinça à ses frais l’alcoolisation (modérée) des trois compères.
On est sobresLe lendemain matin, la mine grise et l’haleine suffisamment chargée de vapeur d’alcool pour assommer un bœuf, nous retournâmes au fourgon afin de découvrir joyeusement que le pneu arrière droit était crevé.
« - Il est où ton pneu de rechange Lucas ?
- Je sais pas.
- Comment ça tu sais pas ? »
En cherchant l’origine de la crevaison en rampant sous le camion, nous fîmes deux découvertes : tout d’abord, un magnifique clou avait décidé de se blottir gentiment dans le pneu de Monsieur, et surprise, ce dernier était finalement doté d’une roue de rechange planquée discrètement sous son châssis. Après une bonne tranche de rire, nous partîmes en deux temps trois mouvements au garagiste réparer le pneu crevé, puis déposer l’ami Sebish à l’aéroport après de longs adieux déchirants. Ce jour-là, une page de notre voyage s’est tournée. Les Villégiateurs avaient perdu un tiers de leurs membres, et plus de la moitié de leurs matières grises.
Quelle surprise Nous souhaitons ainsi à notre valeureux guerrier Sébastien plein de courage pour sa recherche de travail au Canada et tout le bonheur pour sa future vie dans ce pays, en espérant qu’il puisse y rester suffisamment longtemps pour que nous puissions squatter chez lui un de ces jours.
Afin de changer d’air et éviter tout souvenir douloureux pouvant leur rappeler la perte d’un être cher, les deux survivants Raph et Lucas, décidèrent de traverser la frontière pour aller au Monténégro, pays suivant de leur périple.
Aaaah le Monténégro. Je suis sûr que la majorité d’entre vous n’en avait jamais entendu parler. C’est normal, il est tout riquiqui et situé en plein cœur des Balkans. Cependant, nous nous attendions à être plutôt dépaysés, et ce ne fut pas vraiment le cas. La monnaie courante est l’Euro, alors qu’ils ne font pas partie de l’Union Européenne, l’architecture globale des villes est similaire à la Croatie, au même titre que la langue qui est toujours aussi incompréhensible et chargée en consonne.
La première étape dans ce pays fut les bouches de Kotor, région la plus prospère et la plus touristique du pays, notamment grâce à sa particularité géographique : une immense baie en forme de T entourée de falaises et de montagnes.
Qué lindo, hein ?Lors de nos premières courses, que ne fut pas notre surprise quand arrivés dans le rayon boucherie, nous sommes tombés sur des énormes morceaux de bœuf à des prix dérisoires. Après un bref accord tacite réalisé à travers un subtil échange de regard, nous avons littéralement chié sur nos résolutions éphémères de diminution de notre consommation de viande. Après être sorti avec un demi-kilo de viande rouge, un demi-kilo de viande blanche et quelques légumes (histoire de nous voiler la face), nous avons fêté notre entrée dans le pays en faisant une énorme plancha au bord de l’eau.
Ensuite, nous avons visité Kotor (la ville, pas le lac), dont la vieille ville a la particularité d’être entourée par de grandes murailles montant très haut en altitude à flanc de falaise, jusqu’à un fort surplombant la ville et sa baie. Le lendemain, nous avons effectué une petite randonnée mignonne sur les montagnes faisant face à la ville, offrant un panorama à 360° sur la région. La randonnée s’est clôturée par l’exploration d’un très gros fort abandonné datant de la première guerre mondiale. Mention spéciale aux araignées cachées sous le plafond qui obligea Lucas à ramper à même le sol.
Visites culturelles (pour une fois)Pour quitter le coin, nous avons décidé de prendre la route la plus dure, c’est-à-dire celle aux 40 virages en épingle qui permet d’accéder à une des plus grande montagne du pays. Tous les deux concentrés, nous avons lentement, mais sûrement monté les 1500 mètres de dénivelé qui nous séparaient du fameux Mausolée installé au sommet du pic. Le panorama là-haut était grandiose : une vue impressionnante sur tout le pays.
Les photos ne rendent malheureusement pas justice au paysage Nous sommes ensuite redescendus de l’autre côté du massif pour visiter Budva, deuxième ville la plus touristique du pays. L’occasion pour nous d’arpenter les petites ruelles typiques de la vieille ville, de se promener sur les longues plages du coin, et de donner généreusement un peu d’argent aux bars du coin. Car oui, les Villégiateurs sont tout d’abord dans le social et sont heureux d’aider les pauvres petits commerçants monténégrins touchés de plein fouet par la crise économique actuelle.
Dernier moment sur la côte avant un moment ...Nous sommes ensuite allés au sud du pays, au bord du très grand lac Skadar. Nous pensions seulement y passer une demi-journée avant d’atteindre directement la capitale du pays, mais c’était sans compter l’intervention de Francisco, qui à l’aide d’un français douteux et après nous avoir offert une bière chacun, nous a gentiment persuadé de prendre une excursion à 40€ pour 2h de bateau à travers les eaux du lac. Et étant lancés dans notre élan de générosité humanitaire, nous avons même dépensé quelques euros dans un camping très typique du Monténégro, avec la compagnie de Marguerite la vache, décidée à bousculer le fourgon pendant la nuit en broutant les quelques précieux brins d’herbes cachés sous les roues du véhicule.
Merci au camping de nous avoir laissé séché notre linge Le lendemain, après être passés par une foule d’intermédiaires monténégrins pour nous faire embarquer sur le bateau, nous avons donc profité d’une très belle excursion à travers l’immense lac aux eaux scintillantes. Cet endroit est normalement considéré comme un paradis pour les ornithologues, mais étant donné qu’on en a rien à carrer de ces saletés de piaf, nous avons juste apprécié de se relaxer devant la vue très calme du lac.
Un peu de douceur dans ce monde de bruteEscale rapide ensuite à Podgorica, capitale du Monténégro. Au programme pas grand-chose, si ce n’est un rapide détour dans un garagiste afin d’effectuer la vidange de Monsieur, après avoir roulé la magnifique distance de 7000km depuis notre départ ! En soit, la ville n’a pas d’intérêts particuliers, et étant plus attirés par l’émerveillement que procure la vue d’un splendide panorama, nous sommes partis à toute allure en direction du parc naturel des Dormitor, au nord du pays. Nous avons cependant appris ce soir-là que certaines villes du pays allaient être confinées le soir même à cause du coronavirus. Raison de plus de s’exiler dans la campagne afin de ne pas être embêtés par la maréchaussée.
Nous faisons cependant une escale au très connu monastère d’Ostrog, grand lieu saint de la religion orthodoxe du Monténégro. L’occasion pour nous de monter en haut de la fameuse église troglodyte et de rencontrer le temps de quelques secondes d’authentiques moines orthodoxes à la barbe touffue.
Amen Arrivés dans les montagnes, nous nous rendons rapidement compte que la température a légèrement baissé. Ayant perdu 20 degrés en une heure et demi de trajet, nous prîmes l’habitude de nous réchauffer les mains en soufflant dessus et de dormir entièrement habillés dans nos pauvres duvets.
Au programme du séjour : deux ballades effectuées le même jour, et trois grosses randonnées (c’est un euphémisme vous allez voir) les trois jours suivant.
D’abord, ballade dans une forêt au bord du gigantesque canyon de Tara, véritable plaie béante dans le paysage déjà montagneux de la région. Ce que nous avons retenu de la marche n’est pas la vue, mais la rencontre particulière de Bilou le Bienheureux. Un petit chien tout joyeux et tout gentil nous a accompagné durant toute la marche, alternant entre guide improvisé à travers la forêt et demandeur de grosses grattouilles dans le dos. Les deux Villégiateurs étant très sentimentaux, ce fut un véritable déchirement de le voir partir à regret rentrer chez son maître, étant donné que les deux naïfs s’étaient déjà préparés à l’idée d’accueillir un troisième membre au sein du fourgon afin de remplacer Sebish.
Bilou nous manque énormément Deuxième partie de la journée autour du lac noir, très joli point d’eau entouré par les montagnes environnants, avant de rentrer à la nuit tombée, c’est-à-dire à 16h30. Car à partir de cette heure-là, le soleil se cache derrière l’horizon, et les températures déjà fraîches deviennent glacées, mettant même en péril la santé déjà fragile des deux bretons en train de claquer des dents. Ce fut d’ailleurs l’occasion pour nous de nous rendre compte que le coronavirus nous affectait aussi : à cause du « confinement », pas de bar ou de restaurants ouverts pour réchauffer les mains gelées des deux frileux, ce qui n’empêchait pas les locaux de discutailler en nombre dans le centre de la ville.
La journée suivante fut dédiée à la visite d’une grotte cachée à l’abri d’un des monts, qui a la particularité d’être rempli de sécrétions glacées, telles des grosses stalagmites et d’énormes plaques de glace propices aux chutes. Bien évidemment, nos Villégiateurs au pied sûr arriveront sans aucun mal à descendre au fond de la grotte en faisant du rappel improvisé, et se prendront même pour des aventuriers des temps modernes pendant quelques minutes.
Appelez nous Indiana JonesLa deuxième randonnée fut plus sérieuse : l’ascension du sommet le plus haut du coin, le dénommé « Bobotov Kuk » ! Arrivés au pied de la montagne et ayant encore 400m de dénivelé à franchir, nous avons vite compris que la randonnée n’allait pas être de la tarte. Cependant, Raphaël devant et Lucas traînant non loin derrière arriveront sans encombre au sommet, après une fin de randonnée que Raphaël désignerait comme « aérienne » et Lucas comme « risquée ». Malgré les quelques sueurs froides, le panorama était effectivement au rendez-vous. On vous laisse juger avec les photos prises au sommet.
La dernière randonnée était l’occasion pour nous de finir notre séjour dans le parc naturel en beauté. Et ce fut en effet le cas. Au programme : ascension « rapide » d’un des monts, puis « course de crête » à travers les sommets voisins jusqu’à « descendre » par l’autre versant. Nous avons décidé de mettre ces trois termes entre guillemets, car le ressenti perçu par nous deux fut légèrement différent. Nous vous expliquons.
Alors, pourquoi ascension « rapide » ? Arrivés au pied de la montagne, nous comprenons rapidement que la montée n’allait pas être des plus aisées (groos euphémisme). « Seulement » 300 mètres de dénivelé en 500m horizontaux d’après le GPS. Si vous êtes pas trop dégueux en calculs mentaux, on arrive à une pente moyenne de 60 %. Tiens, 60 % ça commence à faire, non ? Oui, en effet. Imaginez devoir monter 60cm tous les 1m, et cela sur 500m. En résumé, cette portion de la randonnée se rapprochait plus de l’escalade que de la marche, avec certains endroits « tranquilles » avec une pente seulement de 50 %, et d’autres endroits proches des 70-80 %, c’est-à-dire presque à la verticale, et cela avec un vide de 250m sous nos fesses.
On va pas vous faire de dessins, mais sachez juste que tout s’est finalement bien passé pour nous deux : imaginez juste deux pauvres français en train de lutter pour leur propre survie, grignotant centimètres par centimètres une falaise abrupte indiquée comme « randonnée » sur internet, le cœur battant à tout rompre dans leurs oreilles, et les molécules d’adrénaline présentes dans chaque parcelle de leurs corps. Nous n’avons évidemment pas pris de photo de ce moment particulièrement décisif de notre vie, mais nous pouvons cependant vous proposer une photo du parcours d’alpinisme réalisé que nous avons trouvé sur internet. La seule différence est qu’il ne neigeait pas. Encore heureux.
Oui oui oui Arrivés au sommet, les deux survivants s’étaleront dans l’herbe sans échanger un mot pendant de longues minutes, avant d’être rejoint par un couple de français tous frais comme des gardons, qui eux, ont effectué l’ascension du côté tranquille. « Je pense que vous avez fait le plus dur, maintenant il ne reste plus que la course de crête ».
Alors, qu’est-ce qu’une course de crête nous demanderiez-vous ? Cela correspond à une randonnée sur la crête d’une montagne, c’est-à-dire avec la présence d’un énorme précipice des deux côtés de la marche. Heureusement pour nous, des cordes en métal étaient installées à des endroits « stratégiques » (risqués, voire impossibles selon certains), afin de pouvoir « tranquillement » traverser la crête nous séparant de la fin de la randonnée. Les deux autres français s’avérant finalement des professionnels chevronnés de la randonnée, nous les avons laissés partir devant. Tandis que nous traversions certaines parties de la crête sur les fesses, les deux autres sautillaient avec aisance de rocher en rocher malgré le vide intersidéral des deux côtés.
Après les avoir rattrapés et dépassés pendant leur pause repas à la fin de la partie « la plus dure », nous avons entamé la descente qui s’avérait être une prolongation tout à fait fidèle de la « course de crête », c’est-à-dire de magnifiques points de vue sur un énorme précipice à 10cm de nos chaussures. Après 45 minutes de descente en enfer et après s’être encore une fois fait dépassés par le même couple de randonneurs, nous finirons enfin la randonnée sur le plancher des vaches, à l’abri d’une chute qui aurait pu avoir raison de l’intégrité physique de nos deux sportifs de l’extrême.
Arrivés en bas et après débriefing, l’un des deux Villégiateurs qualifiera la randonnée comme « challengante », « sportive » et « inoubliable », tandis que l’autre la désignerait plus comme « suicidaire », « mortelle » ou « insensée ».
La soirée s’est donc terminée par un joli apéro ayant eu lieu au sein de Monsieur Fourgon avec les deux « français-bouquetins » rencontrés sur le chemin, nous permettant de nous détendre un peu après ce « petit » moment de stress.
C'est plus vertigineux que sur les photos en vraiNous quitterons donc dignement le Monténégro après l’avoir visité de large et en travers, ce qui n’est pas difficile au vu de sa superficie à peine plus grande que celle de l’Île de France.
Du Monténégro, nous retiendrons :
- la culture à mi-chemin entre slave et européenne
- les jolies plages dans la continuité de celles de Croatie
- les gros précipices
- les canettes et les clopes encore moins chères que la Croatie
Direction donc l’Albanie. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous avons déjà beaucoup avancé dans ce pays, et il y a énormément de chose à dire comme vous allez voir dans le prochain article. Le programme pour les mois à venir est aussi flou que notre avenir professionnel : après l’Albanie, la Macédoine du Nord, la Bulgarie et la Roumanie, c’est-à-dire les derniers pays qui ne sont pas encore confinés. Ensuite, nous verrons bien où le vent nous portera.
Sur ce, bande de boloss, en espérant que notre récit vous aura fait voyagé un peu, nous vous souhaitons bien du courage pour cette fin de confinement.
La bise mouillée sur le front.
Les Villégiateurs (enfin, ce qu’il en reste).