Première journée en scooter à Chiang Mai : direction le Queen Sirikit Botanic Garden pour explorer les alentours…Mais à peine partis, on se fait arrêter par la police. Permis de conduire ? Bien sûr qu’on l’a… ah ben le permis international.!!! Heureusement, j’avais fait les démarches avant de partir.
Problème : on l’a laissé à l’hôtel.
Et surtout, on ignorait que le permis mobilette est indispensable ici.
Résultat : je reste bloqué au poste, gardé gentiment par les flics thaïs, pendant que Pascal repart en vitesse chercher son précieux sésame.
En attendant, je sirote un cappuccino en regardant les policiers arrêter les touristes les uns après les autres… une vraie file d’attente de naïfs mal préparés.
J’espère qu’il va vite retrouver ce fichu permis sinon, je sens que je vais devoir improviser de la conversation avec la police locale .
On reprend la route, mais c’est difficile : l’air est saturé par les gaz d’échappement, et la chaleur tropicale nous frappe de plein fouet . . Au bout de 30 minutes… surprise ! La police nous arrête encore. Heureusement, cette fois, on est prêts : taddaaaaaa!!!le voici monsieur l’agent ce fichu permis international en poche. Allez ça roule ma poule !!!
Finalement, nous arrivons au parc. Il est immense, luxuriant, un vrai hommage à la végétation thaïlandaise…
Première étape : un pont suspendu à 700 mètres d’altitude, en pleine jungle. On ne marche pas, on flotte. La sensation est incroyable. Vertige garanti, et on en prend plein les yeux.
Après ça, l’adrénaline redescend et la fatigue nous rattrape. Il est clairement temps de reprendre des forces. Au menu : pieds de porc, pad thaï et smoothie à l’avocat. L’association peut surprendre, mais sur le moment, c’est exactement ce qu’il nous fallait. Requinqués, prêts pour la suite !
Le parc est immense, presque démesuré. On avance sur des escaliers glissants, couverts de mousse, comme avalés peu à peu par la jungle. Autour de nous, des araignées aux allures préhistoriques et des insectes sortis tout droit d’un autre monde. On se croirait dans The Lost World de Jurassic Park : ici, la nature a clairement repris ses droits. Je m accroche à mon casque de moto prêt à dégommer le premier dinosaure qui apparaîtra
Des panneaux de signalisation gisent au sol, sans doute renversés par des branches tombées de très, très haut. Tout semble vivant, mouvant, un peu hostile . Mais en même temps fascinant .
Il est maintenant temps de rentrer. On enfourche notre fidèle scooter et reprenons la route en direction de Chiang Mai. Cette fois, ce n’est plus la jungle tropicale qui nous entoure… mais la jungle urbaine.
Embouteillages, klaxons, fumée noire, et scooters qui surgissent de tous les côtés , un vrai parcours du combattant. On slalome entre les voitures, franchit tous les obstacles comme deux guerriers du bitume, jusqu’à ce qu’enfin… on arrive à l’hôtel !! Soulagement et fin d’aventure!!!!
Et on comprend vite pourquoi elle figure parmi les villes les plus polluées au monde. Pas de transports en commun, des voitures qui ne sont plus au normes , qui étouffent les rues et les piétons avec. Ici, respirer devient un défi en soi.