Carnet de voyage

Colombie... ma jolie 😎

9 étapes
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Découverte en 1 semaine des 3 villes colombiennes suivantes: Bogota (la capitale), Salento (la ville-clé du triangle du café) et Cartagena (sur la côte caribéenne).
Mars 2025
8 jours
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Je dois avouer que ce voyage s'est un peu fait à la dernière minute. Alors, afin de gagner du temps et essayer de voir quand même quelque chose en 8 jours, j'ai fait appel à Voyage Privé. Cette société propose des circuits individuels, en groupe ou des autotours très bien agencés je dois l'avouer. Pour le moment, je n'ai fait que des circuits individuels de très bonne qualité où les visites sont mélangées avec des moments de temps libres qui, permettent de profiter à leurs manières de l'endroit sans devoir s'inquiéter de l'hébergement, de vols intérieurs ou de transferts. Sincèrement un vrai gain de temps pour tout voyageur un peu pressé (comme c'est parfois mon cas). Par contre, je tiens à mentionner que le service clientèle de VP laisse un peu à désirer mais les agences locales sont extraordinaires et feront de votre séjour un moment inoubliable.

Itinéraire de mon circuit:

- Jour 1: Arrivée à Bogota

- Jour 2: Bogota (visite guidée et libre)

- Jour 3: Bogota - Pereira - Salento

- Jour 4: Salento Vallée de Cocora (visite guidée)

- Jour 5: Salento (Vallée de la Carbonera en VTT)

- Jour 6: Salento - Pereira - Cartagena

- Jour 7: Cartagena (visite guidée et libre)

- Jour 8: Cartagena (visite libre) - retour Bruxelles

Vamos ! 



Voyage Privé propose tous ses voyages avec ou sans vols... c'est à dire que vous pouvez les réserver vous-même si vous pensez que c'est plus intéressant. Personnellement de Bruxelles, cela revenait quasiment au même prix donc pourquoi se casser la tête? Par contre, vous pouvez choisir entre plusieurs compagnies aériennes, horaires,... Initialement, le produit était vendu avec des vols KLM via Amsterdam, mais sans bagages en soute! Vous me voyez avec tous mes cadeaux souvenirs revenir avec une petite valise de 10kg? Et bien moi non plus ! Donc j'ai joué la sécurité en payant un petit supplément et ai ainsi pu profiter de la réputation de Swiss/Eldeweiss pour mes vols internationaux. Aller sur Bogota via Zurich et son petit train avec sa légendaire vache Milka et retour de Cartagena aussi via Zurich. Le service à bord de Swiss est nettement mieux que Eldeweiss où cela fait plutot penser à une compagnie low cost de long courrier (plateaux repas minimum - juste des boissons softs incluses - choix cinématographique limité). Mais bon le principal n'est il pas de juste arriver du point A au point B entier? On va dire que le reste ce n'est qu'un détail 😀

Bogota, capitale de la Colombie s'appelait autrefois Santa Fe de Bogota. C'est la troisième plus haute capitale du Monde, perchée à plus de 2600 mètres d'altitude dans la cordillère orientale des Andes. Moderne et traditionnelle à la fois, Bogotá est bâtie sur un patchwork de vestiges de l'époque coloniale autour desquels cohabitent des quartiers résidentiels, universitaires, favelas, centre des affaires et rues luxueuses. Capitale politique, économique et culturelle de la Colombie, c'est une ville bouillonnante et colorée. Le quartier le plus central et le plus charmant est celui de La Candelaria. C'est la vieille ville, mais aussi le cœur historique et culturel qui regorge d’œuvres street art et de cafés colorés.

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Lundi matin, je suis partie sous un ciel gris à la découverte de la vieille ville avec mon guide Diego. Afin de pouvoir gérer les explications et les photos, j'ai décidé de refaire le même trajet l'après midi (tout en profitant de quelques rayons de soleil) pour parfaire mes photos. Voici ce que cela a donné.

Les rues colorées de La Candelaria

L'histoire du graffiti à Bogota remonterait aux années 1980, lorsque le président de l’époque, Belisario Betancur, réussit à obtenir le premier accord de paix avec les FARC et invite la population à "peindre la paix” dans les rues. Des messages apparaissent sur les murs de Bogota, souvent des messages à caractère social. Pouvoir, politiques, guérilla, paramilitaires, narcotrafic… tous les thèmes en Colombie ne manquent pas et sont jetés sur les murs comme un cri silencieux. Avec l’influence de la culture hip-hop américaine, des jeunes vont s’emparer de bombes de peintures et commencer à “taguer” les murs des villes. Ce mouvement va générer de l’incompréhension et plonger le graffiti dans la clandestinité. Mais est-ce légal ? Oui. Du moins depuis 2011. Lorsqu’un jeune artiste de 16 ans se fait tirer dans le dos par un policier. Pris sur le fait, en train de taguer sous un pont. S’en sont suivies d’importantes manifestations. Depuis, la ville et ses habitant dédient à ces artistes de rue de nombreux espaces pour exprimer leur liberté d’expression. Mais attention ! A Bogota, on ne graffe pas n’importe où.

Le Muséee Botero

Fernando Botero, né en 1932 en Colombie, fait partie de ces artistes qu’on reconnaît au premier regard, et dont la signature est associée à quelque chose de fort simple: la grosseur. Car tout est gros chez Botero, les dames, les messieurs, les éclairs au chocolat, les bananes, les danseuses, les pastèques, les taureaux… C’est une orgie d’obésité, un capharnaüm de rondeurs et de gras qui rend le spectateur gai et insouciant. On sourit sans moquerie devant les personnages un peu monstrueux de Botero, une certaine sérénité s’empare de celui qui regarde ce monde sans noirceur. Quel que soit le sujet abordé par Botero, de la prostitution à la tauromachie en passant par l’amour, la dilatation des formes lui retire son caractère primitif pour l’ancrer dans une beauté ronde et suffisante. Les prostituées de Botero n’apparaissent pas comme miséreuses ni sales: elles sont, comme les musiciens ou les danseurs, un prétexte pour être étirées comme du caoutchouc. Mais pourquoi ne peint-il que des gros? Sa terre natale , la Colombie, a pour tradition d’associer les formes opulentes à la santé, la prospérité, la bonne humeur. L’Amérique du Sud revêt le stéréotype du pays de la fête et de la sieste, de la couleur et du savoir-vivre. Sans résumer son art à ses origines géographiques, on ne peut qu’observer l’effet positif qu’exerce une œuvre de Botero sur celui qui la regarde: on sourit, on rit, on s’amuse. L’artiste lui explique que son œuvre est le fruit d’une vraie passion pour les formes et les couleurs, pour les valeurs plastiques et les volumes, et que ses personnages obèses ont pour origine une animation esthétique, rien de plus.

La Plaza Bolivar

La place Bolívar est la "Plaza Mayor", autrement dit la place principale de la capitale se situe au centre du quartier historique de La Candelaria. C'est le point de départ pour découvrir les monuments emblématiques de la ville, à commencer par la statue de Simón Bolívar (figure essentielle de l'indépendance de la Colombie) qui s'élève au centre de la plaza, la Cathédrale de l'Immaculée-Conception (Cathédrale Primada), le Palais de Justice, la Chambre des Congrès ... et à quelques mètres de là le Palais présidentiel.


La colline de Monserrate

Située à 1,5km de la vieille ville, à 3150 mètres d'altitude, cette colline offre une vue panoramique sur la capitale. On y monte en téléphérique, en finiculaire ou pour les plus courageux à pieds 😉 Vu le temps qui m'était compté, j'ai utilisé le téléphérique. Si vous êtes sujet au vertige, il vaut peut être mieux s'abstenir ! Au sommet, vous vous rendrez compte de la superficie de Bogota et découvrirez en bas la Candelaria, reconnaissable grâce ses grandes tours. Un chemin de croix vous conduira ensuite à une petite basilique blanche, haut lieu de pélerinage lors des fêtes religieuses. Il est raconté que les pélerins montent sur les genoux le chemin de croix depuis le bas de la ville...

Funiculaire (mais pas en service)
Les vues impressionnantes

Varia

Autres photos prises à travers les rues de la ville 📷 Les petits boulots ne manquent pas: beaucoup de vendeurs ambulants, de petits magasins, de lamas ... Chacun essaie de gagner sa vie comme il peut. En journée, les rues sont contrôlées par des gardes de la sécurité accompagnés de leur chien. Personnellement, je n'ai eu qu'un léger problème en journée: être suivie par un jeune du centre-ville jusqu'au téléphérique menant à Montserrate (mais il a abandonné en me voyant monter dans le téléphérique, ouf!). Par contre, en soirée, une fois que la nuit tombe, je ne me suis plus sentie trop à mon aise car les rues se vident pour laisser place aux marginaux.

Les fameux vendeurs d'émeraude 

Les émeraudes colombiennes, connues pour leur qualité et leur couleur uniques, sont l'une des pierres précieuses les plus prisées au monde. Bogota en est le centre névralgique de l'industrie de l'émeraude, c'est donc l'endroit idéal pour acheter des émeraudes d'excellente qualité. Elles se négocient aussi parfois dans la rue à la vue de tous (voir petits papiers blancs).


Regina Hotel: ce petit hôtel 3* datant de 1921 a été reconstruit dans les années 1950 après les émeutes de Bogotazo. Il se trouve en plein centre ville, en face du musée de l'Or. Petites chambres traditionnelles, simples mais possédant toutes les commodités nécessaires pour un court séjour. Il propose également une belle petite terrasse sur le toit avec vue sur la ville.

Origen Bistro : ma première expérience culinaire colombienne - poulet fourré aux prunes - bière locale

Départ matinal vers l'aéroport de Bogota pour un vol domestique vers Pereira, capitale de la région du café, à environ 300km de Bogota (pour information le trajet en autocar prenait 8h30!). Les distances n'ont rien à voir avec nos habitudes européennes.

Voilà après un vol de 45 minutes et 1h de transfert, je pose mon sac à Salento. Je partirai directement à la découverte de ce village, pour en fait me rendre compte qu'il est vraiment très petit (à peine 3000 habitants). Et selon le programme, je n'ai qu'une journée de bien remplie sur place. Donc à moi de trouver d'autres choses intéressantes à faire dans les environs (alors que pour Bogota je n'avais en fait qu'un vrai jour sur place 😦). Comme partout, les couleurs des maisons ressortent mieux dès qu'il y a un rayon de soleil... mais la pluie fut malheureusement de la partie à certains moments. Donc soyez indulgents svp.

Ce petit village haut en couleurs est perché sur les plateaux andins. C'est un passage obligé pour tout voyageur qui désire explorer le triangle du café colombien. On se rend à Salento, non seulement pour arpenter ses ruelles couleur arc-en-ciel, mais surtout pour partir en jeep à la découverte de la Vallée de Cocora et ses palmiers de cire.

L'ambiance en journée y est particulière: les hommes vêtus avec des chapeaux de cowboy prennent leur temps aux terrasses des cafés, les chiens errent sur la place, les vendeurs d'empanadas s'affairent tranquillement et les jeeps vintage se garent les unes à côté des autres sur la Plaza Mayor. On dirait vraiment que le temps s'est arrêté dans ce petit village.

La Plaza Mayor 

Sur la place centrale (ou Plaza Mayor), se trouvent la jolie église Nuestra Señora del Carmen, l'administration communale, un jardin public avec la statue de Simón Bolivar, de nombreuses terrasses de bars et de restaurants,… L’ambiance y est détendue et musicale à l’heure des repas. C’est de là que partent les jeeps Willis pour visiter la vallée de Cocora ou les fincas de café. Les Wilis servent également comme taxis collectifs pour les autres villages avoisinants comme par exemple Filandia.

La Calle Real

La Calle Real (ou Carrera 6) est une jolie rue commerciale très colorée et vivante qui part de la place principale et mène au mirador de "l’Alto de la Cruz. On y trouve de nombreux magasins d’artisanat, des cafés, des marchands ambulants,... Très prisée en journées par les nombreux touristes, la rue se vide en fin de soirée.

Au bout de la Calle Real, après environ 200 marches, on atteint le point de vue Alto de la Cruz afin de profiter d'une vue panoramique sur le village et les montagnes avoisinantes.

Voici quelques autres vues prises à travers le village

Toujours utile en cas de pluie :)
Le barbier du coin
Auberge
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Vallée de Cocora

El Valle de Cocora, à environ 30 minutes de route de Salento, propose un paysage unique en son genre, emblématique du triangle du café colombien. Ici, les hautes collines sont recouvertes par des palmiers à cire qui semblent toucher les nuages avec plus de 70 mètres de hauteur.

Les palmiers à cire portent ce nom car la poudre qu'ils produisent est transformée en cire depuis la nuit des temps. Les communautés indigènes l'utilisaient pour imperméabiliser leurs vêtements. Plus tard, les paysans faisaient de même pour protéger les coques des bateaux.

Essayez de vous y rendre dès le début de matinée pour éviter le monde

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Finca Entrebosques

SALENTO c'est aussi le centre névralgique du café! Me voici donc pour une après midi dans une Finca familiale (ferme) qui cultive du café. Là, on entre directement dans la riche histoire de la région du café, où la culture du café a façonné sa culture et son économie. Guidée par un guide local, j'ai exploré le cycle de vie du café, de la plantation et de la récolte des graines à la transformation des grains tout en suivant un sentier à travers une verdure luxuriante. J'ai ainsi pu découvrir le processus de récolte trié sur le volet et les méthodes complexes de sélection des fèves. La visite s'est bien entendu terminée par une expérience gustative (moi qui ne bois pas de café!).

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Vallée de Carbonera

La visite n'était pas incluse mais ayant une journée entière devant moi... pourquoi pas? Par contre, la vallée n'est pas accessible en transport en commun ou en taxi, donc ce fut assez compliqué MAIS finalement en prenant tout simplement un bon chocolat chaud à Solento et en discutant avec le propriétaire, paf, il me trouve une place pour le lendemain (ô rêve!) mais en vélo ! Youpie ! On me dit que si je sais faire du vélo tout ira bien, que ce n'est pas difficile. Rendez-vous le lendemain matin à 07h00 à l'agence Bikingtour. Départ en jeep avec les vélos sur le toit. Là je comprends 1) que les 5 autres ont max 30 ans (euh pas moi!) 2) que les 20km que nous montons difficilement en 4x4, ben c'est cela qu'il va falloir redescendre en VTT!!! Mais avant cela, il y avait un petit échauffement de 10km pour mériter son petit déjeuner. Alors quand le guide vous dit "vous utilisez juste le frein de droite.... et vous laissez les pédales à l'horizontal pour éviter les pierres".... j'ai compris que je n'avais hélas plus 20 ans. Alors munie de mon casque de compétition, de mes gants et d'un kway (car il fallait rajouter une légère pluie à l'exercice), me voilà à descendre la piste. Finalement après quelques kilomètres, j'ai un peu accéléré la cadence pour rester avec le groupe. Ben oui on réfléchit aussi plus avec l'âge 😀 aux dangers des pierres, des tournants et de la vitesse.

La Vallée de Carbonera n’a rien à voir avec la Vallée de Cocora. Il n'y a quasiment pas de touristes, c'est en pleine nature, avec beaucoup plus de palmiers et de tout âge autrement dit ici, ces arbres parviennent à se reproduire et à se développer ! Auparavant ces palmiers étaient exploités mais de nos jours ils sont protégés. Cocora a été aménagé pour les groupes de touristes, ici la nature a encore son charme. Mais comme vous l'avez bien compris, cela se mérite. Le lendemain, vous ne sentez plus ni vos fesses, ni vos doigts de la main droite (à la force de freiner!) 🤣 Mais finalement je suis sincèrement contente de l'avoir fait et d'y avoir survécu. Quelle expérience !

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Filandia

Ce petit village est situé à 45min de route de Salento. Le décor y est le même qu'à Salento, la foule en moins et l'authenticité en plus 💖

Salento Real: petit hôtel 3* situé à deux pas du centre dans une rue calme - chambre spacieuse - superbe atrium - belle terrasse

Chambre standard

3 soirs = 3 restaurants différents 😀

Mirador del Quindío: très beau restaurant avec terrasse en bambu - truite aux crevettes (en sauce!) très bonne - service très lent (ce jour-là)

Bambu Restaurant: très sympa également mais plus grand que le Mirador de la veille - poulet à la plancha très light

Origenes Bedoya Restaurant: conseillé par mon hôtel - très belle terrasse - j'étais leur seule cliente(!) - truite nageait dans la sauce 😉


Il faut quand même préciser que la truite est préparée à toutes les sauces possibles et inimaginables... par contre beaucoup plus copieuse et goûteuse que nos petites truites ardennaises (mais bon parfois dans la sauce, c'est un peu compliqué de trouver le poisson).

Mirador del Quindío
Origenes Bedoya

Départ début d'après-midi vers l'aéroport de Pereira pour un vol domestique à destination de Cartagena. Une petite heure de vol et me voilà sur la côte caribéenne de la Colombie 😉

Carthagène (à ne pas confondre avec Carthagène en Espagne) est une ville située sur la côte caribéenne. Ce joyau de la Caraïbe coloniale était autrefois entre les mains du royaume d'Espagne et fut souvent attaqué par les pirates. C'est aujourd'hui une ville portuaire à l'ambiance détendue qui affiche avec fierté ses murs colorés, ses terrasses animées et ses balcons fleuris. On arpente son centre historique fortifié et ses étroites ruelles avec bonheur. Nommée "Cartagena de Indias" en espagnol, c'est la capitale du département de Bolivar. C'est aussi la première capitale du pays, fondée en 1533. Carthagène est une ville qui se découvre à pied, en prenant le temps de se perdre dans ses ruelles, d'admirer les tons pastel et vifs de son street art, de découvrir des boutiques vertigineuses et de se poser sur les bancs des places et des jardins, mais aussi sur les terrasses des cafés et restaurants.

Mon temps étant assez compté, j'ai vraiment profité jusqu'au dernier moment de ma demie journée guidée et de mon temps libre pour arpenter ses rues... Evidemment, après avoir passé 3 nuits dans le calme modéré de Salento, il faut vite s'adapter au changement et à la foule. La ville est toujours en activités en fonction des heures de la journée: vendeurs ambulants, "Mamas" habillées dans les couleurs locales essayant de se faire photographier, festival de Kangoo Jumps (sport cardio avec chaussures de ski montées sur des ressorts à crampons),... De plus, changement de température, je suis passée de la pluie de Bogota (10°C), aux légères pluies de Salento (+/-18°C) au soleil tapant de Cartagena (+/- 35°C). Tout allait en crescendo, comme le luxe des hôtels... où j'ai fini dans une Suite exécutive quasi aussi grande que mon appartement.


Quartier de Getsemani

Et oui le Street Art n'est pas uniquement à Bogota! Le charme de ce "barrio" est en majorité du à ses façades coloniales recouvertes de peintures et emplies d'animations festives. Ce quartier, juste en dehors des murailles, s'est développé ces dernières années et est devenu le quartier à la mode. La place de la Liberté se transforme en lieu de rendez-vous aussi bien pour les touristes que pour les autochtones dès la nuit tombée avec de nombreux food-trucks.

Quartier du Centre 

Inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, le Centro est le quartier le plus prisé de Carthagène par les touristes (beaucoup de croisiéristes). Derrière ses remparts se trouvent les bâtiments les plus luxueux et les plus représentatifs de la ville. Vous découvrirez le palais de l'Inquisition, la grande Cathédrale, l'église de Santo Domingo, la tour de l'horloge et la Plaza de los Coches. Ses rues sont colorées et animées, envahies par les boutiques d'artisanat, les femmes en costume traditionnel et les terrasses de restaurants.

Cathédrale
Place de la Douane
Place de la Douane
Eglise Saint Pierre
Eglise Saint Pierre

Quartier San Diego

Le quartier colonial de San Diego se trouve à l'est du centre fortifié. C'est autour de la place San Diego que bat le cœur de ce quartier qui est majoritairement résidentiel. Le couvent de San Diego qui domine la place possède une superbe façade rouge carmin et les rues adjacentes sont pour la majorité très colorées.

Couvent Saint Diego
Théâtre Heredia
Théâtre Heredia
Clarinette un jour, clarinette toujours :)

Quartier La Matuna 

Entre le centre fortifié et Getsemani, vous traverserez le quartier de la Matuna. Ce barrio est populaire pour le "Muelle de los Pegasos", une promenade au bord de la baie offrant une vue sur la ville, mais aussi le parc del Centenario. Quand on s'y enfonce, on découvre un quartier moderne qui dispose de nombreux commerces. En arrière plan, on découvre Bocagrande, un quartier huppé prisé pour ses longues plages de sable et ses promenades bordées de palmiers (le petit Dubaï colombien 😉).

Le centre de conventions
Parc du Centenaire - paresseux

Le Castillo San Felipe

C'est la plus grande forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale. Le premier fort date de 1536 et porte alors le nom de château de Saint-Lazare. La forteresse est située au sommet de la colline de Saint-Lazare, une place stratégique: on y aperçoit tous les chemins pouvant mener à une invasion de la ville par la terre ou par la baie donnant sur la mer des Caraïbes. Le château est protégé par des récifs du côté de la mer et par des fossés côté terre.

Ne pas oublier une grande bouteille d'eau (pas beaucoup d'ombre) et ne pas se perdre dans le dédale des couloirs 😀


La Passion: super Boutique-Hôtel situé dans la vieille ville - chambre très très spacieuse (bon j'avais aussi une suite executive 😀) - immense terrasse - décoration d'époque - petit déjeuner sur la terrasse-toit - piscine sur le toit

Suite executive
Ma terrasse
Coin petit déjeuner
Vue du toit-terrasse

3 restaurants:

- Matiz Restaurant: petit risotto de riz noir avec poulet - endroit sympa avec musique locale

- Titote Restaurant: poisson du jour & cocktail dans la rue (conseillé par ma guide)

- La Mulata Restaurant: poisson aux crevettes (réputé dans les guides!)


L'avantage d'avoir un vol si tard (22h30) est d'avoir pu profiter de la journée entière à Cartagena. Cela m'aura permis de gagner un jour sur le circuit initial... Une dernière bière Club Colombia et c'est parti pour plus de 9000km ! Mais bon vu ma semaine contre-la-montre passée, je me suis endormie facilement dans l'avion et suis ainsi arrivée plus ou moins fraiche à Bruxelles le lendemain matin.

Sincèrement je ne regrette pas ce choix dernière minute. Le circuit, même si il comportait pas mal de vols intérieurs sur une semaine, était très bien ficelé. Et comme je dis toujours, cela permet déjà, même si c'est hyper court, de donner une petite idée du pays.... et pourquoi pas l'envie d'y retourner. J'ai eu un réel crescendo que cela soit dans les catégories d'hôtel ou la météo. Je ne me suis jamais sentie de l'autre côté du monde, mais plutôt en Espagne. La pauvreté est bien visible dans la vieux centre de Bogota mais n'est ce point la même chose dans nos capitales européennes? Disons peut être qu'il y a un très gros fossé entre les riches et les pauvres 😦. Je ne me suis jamais sentie en danger par rapport à la drogue ou à des dealers. En fait, je n'ai rien vu. Je pense que le réel problème est l'image biaisée que nous avons de certains pays. Alors arrêtons de rester dans nos livres, sur nos écrans ou devant nos télévisions, et allons voir ce qui se passe ailleurs car la réalité est souvent tout autre. Donc voilà, j'ai été très agréablement surprise par ce pays, ce voyage et la gentillesse des gens. Par contre, la prochaine fois, je me replonge dans mes cours d'espagnol bien à l'avance car pas toujours simple même en parlant anglais.