La magie de la cappadoce et Istanbul la belle

V
Par
Une semaine de randonnée dans la magique Cappadocce et un long Week-end à Istanbul
Octobre 2022
10 jours
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L'envie de partir en Cappadocce est née en 2020. Depuis, les images de cheminées et de vol de montgolfière n'ont pas quitté mon esprit. Je cherchais depuis longtemps un séjour alliant la randonnée en Cappadocce et la visite d'Istanbul. Alors, cet été, quand je suis tombée sur le séjour qui me proposait tous ses critères, j'ai sauté sur l'occasion.

J'ai bouclé ma valise la veille du départ avec toujours cette sensation qu'il va y manquer quelque chose. Pourtant, à chaque voyage, il y a toujours 1 ou 2 petites choses que je n'utilise pas. Une semaine avant le départ, les prévisions météo étaient au alentour de 15 degrés le matin et 22 degrés l'après-midi. En ce jour de départ, les températures ont chuté en Cappadocce à 1 degré le matin…. Vite, vite un bonnet et des gants dans la valise.

Sac à dos sur les épaules et valise à la main, je me dirige vers Roissy. Ce week-end, des travaux de rénovation coupe le RER B entre Aulnay et Roissy. Un bus de remplacement est disponible en gare de Mitry Claye. Une petite virée pour moi dans cette station que je n'ai jamais vue 😀 Ce dernier nous dépose au terminal 2E et mon comptoir d'enregistrement est situé au 2A. La randonnée commence dès aujourd'hui. On nous dit d'arriver 3h en avance, mais les comptoirs ne sont pas ouverts même 2h30 avant. Valise déposée, direction la porte d'embarquement. Avec le passeport biométrique, je passe la douane en 2 minutes et une longue attente m'attend en salle d'embarquement.

Mon premier vol ayant un peu de retard, c'est la course dans l'aéroport d'Istanbul pour récupérer le vol pour Kayseri. Une dame crie dans la file d'attente "Kayseri, Kayseri…!" Nous sommes un petit groupe de 7 personnes à être pris en charge pour passer la douane des transferts locaux. Cette dernière étant fermée à cette heure tardive, il faut attendre le personnel, plus nombreux que nous, pour tamponner et vérifier nos bagages. Une hôtesse, nous dirige tranquillement vers la porte d'embarquement où il est inscrit "portes closes". Nous sommes les derniers passagers à monter dans l'avion. 1h15 plus tard, nous atterrissons à Kayseri. C'est le choc thermique ! Vite, un pull. Je suis le mouvement vers les tapis roulants en espérant que les bagages ont pu suivre (toujours prévoir quelques affaires dans son sac à dos 😉 ) Le tapis roulant s'arrête. Nous sommes 6 sans bagages ! Nous faisons appel à un agent qui nous indique devoir aller dans un autre terminal pour récupérer nos bagages, car nous venons d'un vol international. Ouf, les bagages sont bien là.

Il fait froid et pas de guide en vue. Il arrive 5 minutes après. Il a déposé un autre groupe à l'hôtel avant avec lequel nous partagerons cette semaine en Cappadoce. Nous avons 1h de route pour atteindre Mustafapasa, une petite ville au cœur de la Cappadoce où nous séjournerons 2 nuits dans une pension troglodytique. Ma colocataire était déjà endormie, oups. Vite, je me faufile sous les draps en coton. Ils sont brodés main et cela me rappelle les nuits chez ma grand-mère quand j'étais enfant.

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La nuit a été courte et interrompue au lever du soleil par l'appel à la prière. La Turquie est un pays musulman. Il y a 5 appels à la prière par jour. Je découvre notre pension à la lueur du jour. Ses chambres troglodytes creusées dans la pierre s'emmêlent dans le paysage. Le travail de la pierre est phénoménal. Je me rends compte que j'ai changé d'univers entre hier et aujourd'hui. Cette petite ville est calme. Malgré la température fraîche (un ressenti de 5 degrés, je dirai), nous prenons notre petit-déjeuner en terrasse! Le ciel est bleu, ce qui nous laisse espérer une belle journée.Nous prenons un minibus pour nous rendre à la vallée de l'Ihlara à 1h de notre pension. Cette randonnée est très connue par les locaux et les touristes. Nous sommes déposés sur le parking. Nous sommes prêts pour partir à l'assaut des gorges de cette vallée. Nous sommes vite plongés dans une végétation luxuriante qui contraste avec le paysage désertique des environs.

Vallée d'Ilhara 

Cette gorge est connue pour la rivière Melendiz. Cette randonnée de 16 kilomètres de randonnée accompagnée est apaisante dans une atmosphère indescriptible et une histoire riche, bercées par le son de l’eau ruisselante. La vallée d’Ihlara a été formée par un tremblement de terre et des éruptions volcaniques il y a des milliers d’années. Elle a été utilisée comme refuge et lieu d’habitation pour se protéger durant les périodes de guerre. En particulier durant le 4ème siècle, sous l’empire byzantin, les Chrétiens ont utilisé le canyon comme centre religieux, en construisant de nombreuses églises, chapelles et monastères tels que l’église de Sümbüllü, l’église de Yilanli, l’église de Kokar, Pürenliseki… Pas moins de 13 au total. On estime qu’environ 80 000 personnes ont vécu dans la vallée d’Ihlara, occupant plus de 4 000 habitations. Une centaine d’églises décorées de fresques parsèment également la vallée.Nous admirons quelques-unes des églises sur notre parcours. Les peintures sont écaillées. Notre guide nous explique que malgré tout, les peintures étant identiques à chaque église de la région, elles sont reconnaissables.

Fresque d'une église de la vallée d'Ilhara 

Ce sentier est très aménagé et c'est la promenade du dimanche des locaux. Au bout de ce chemin, un restaurant au bord de l'eau nous attend. Une soupe de lentille, des crudités, un plat de veau épicé avec des petits légumes font vibrer nos papilles.

paillotes et art de long du sentier de la vallée d'Ihlara 

Cette après-midi, nous prenons la route pour visiter un village souterrain. La cité de Derinkuyu fût construite 800 ans avant JC par les phrygiens. Cette cité est construite sur 8 étages. C'est un dédale de pièces et de couloirs étroits. Un vrai labyrinthe. Une prouesse humaine ! Les habitants s'y réfugiaient uniquement lors de menaces et de guerre. Grâce aux réserves, les habitants pouvaient y vivre à l'abri pendant 4 mois sans sortir.

 La cité de Derinkuyu

Retour à notre pension pour y passer notre seconde nuit.

Mustafapasa
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Les chiens ont aboyé toute la nuit. Au lever du soleil, l'appel de la prière résonne. Aujourd'hui, direction la vallée de Gomeda après un rapide transfert. Nous voici foulant cette vallée témoin d'une vie antérieure. Nous descendons vers la rivière et nous rendons vite compte qu'un déluge s'est produit quelques mois auparavant. Tous les ponts en bois sont à la renverse, des Hamas de brindilles entassées…etc Sur les parois rocheuses, de nombreux pigeonniers. Les habitants y enfermaient des pigeons femelles pour attirer les mâles. Cette stratégie leur permettait d'avoir de la viande, des œufs et utiliser les fientes pour les cultures. Dans le ciel, des aigles tournoient dans une parade amoureuse.Le paysage est splendide, à la fois naturel et témoin du passage de l'homme avec ses parois façonnées.

Vallée de Gomeda 

Après 4h de marche, nous méritons notre repas dans une pizzeria d'Urgup. Fines et délicieuses, nous sommes rassasiées par ses pizzas turques.L'après-midi, nous faisons route vers le village de Cavusin en périphérie de Goreme pour nos 5 prochaines nuits. Deux arrêts nous permettent d'admirer de magnifiques panoramas, dont celui du village d'Ortahisar, connues par les photos Instagram.

Village d'Ortahisar

Notre hôtel est situé au pied d'une falaise. À peine arrivé, nous arpentons cette falaise qui cache une cité troglodyte. Du haut, une vue incroyable sur toute la cappadoce nous est offerte. Le coucher de soleil apporte ses couleurs rose-orangé sur les cheminées de fée. Quel spectacle !

Cité troglodyte de Cavusin 
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Le jour n'est pas encore levé. J'enfile mon pantalon, mon pull et mes chaussures et je cours vers le point de vue d'hier soir pour admirer l'envol des montgolfières au lever du soleil. Ce sont 250 ballons qui s'embrassent dans le ciel chaque matin. Quelle merveille ! La lueur du soleil fait son apparition. Les ballons sont gonflés. Leurs flammes rouges clignotent l'une après l'autre. C'est magique. Les envols commencent. Certaines volent très hauts, d'autres rasent le sol. C'est une succession de mouvement. Une danse colorée dans le ciel de ce début de journée. Mes yeux s'émerveillent malgré mes doigts gelés. Ma tête gardera en mémoire ses images longtemps.

L'envol des montgolfières 

Réchauffés par le petit-déjeuner, nous partons à la découverte de la vallée blanche, aussi appelée vallée de l'amour par ses cheminées en forme de phallus. Mes chaussures foulent le sable pendant que mes yeux admirent le paysage étonnant et majestueux que nous traversons. Les vergers et vignes défilent le long du sentier.

Vallée blanche 

Nous rejoignons le village d'Uchisar pour le déjeuner d'où nous partirons pour la vallée des pigeonniers. Comme l'indique son nom, de nombreux pigeonniers défilent le long du sentier féerique qui nous mène à Goreme que nous aurons le plaisirs de découvrir d'un magnifique point de vue.

La vallée des pigeonniers 

Pour finir cette journée, nous avons un temps libre dans le village d'Uchisar. Très connu pour son château, qui fût utilisé pour se défendre contre les invasions arabes pendant la période romaine, et a continué à être utilisé par de nombreux États à des fins de défense et de surveillance. En parcourant ses ruelles, j'ai un sentiment d'être dans plusieurs mondes en même temps : féerique avec ses maisons troglodytes, gothique avec ses chevaux et charrettes, et moderne.

Château d'Uchisar

De retour à l'hôtel, ni une ni deux, nous grimpons sur la colline admirer le coucher de soleil autour d'un apéro.

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Aujourd'hui, départ pour la vallée de Zémir. La végétation est tellement dense que l'on n'aperçoit pas les falaises sculptées par l'érosion. Un peu déçue de cette promenade de 5,4km. À l'arrivée, une assemblée de phallus nous accueillent.

Pour le déjeuner, nous allons en ville manger un kebab. On ne peut pas aller en Turquie sans en manger un. Ils sont complètement différents de chez nous. Le mien est une sorte de brochette de viande de bœuf haché accompagnée de crudités et d'une galette style crêpe. Pas de sauce, ni de frites.

Magasin de lookum  

Cette après-midi, nous visitons un atelier de tapis. Un homme nous explique comment sont fabriqué les tapis, par qui, comment, les matériaux. Il faut environ 6 mois pour 1 m2. Le magasin est un amoncellement de tapis. Des heures de travail. Il y en a pour tous les goûts, toutes les bourses…..

Seconde découverte du jour, le bain turc. Pour une trentaine d'euros (je suis sûre qu'on paie plus que les locaux.), nous avons un packaging complet. Au menu, sauna, chambre de sel et hammam. S'en suit, un gommage et lavage par une Turque. C'est au gant de crin de chèvre, qu'elle me frotte l'ensemble du corps. Je m'attendais à un gommage héritant et c'est plutôt doux. Ensuite, la femme prend un linge qu'elle trempe dans une bassine d'eau savonnée. Elle fait tourner son linge au-dessus de moi ce qui produit un nuage de savon qui se pose délicatement sur l'ensemble de mon corps. La sensation est exquise. Un nuage d'une grande légèreté s'est posé sur moi. Une petite claque sur les fesses me fera comprendre que c'est fini. Expérience étrange qui me fait sourire autour du thé final.

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Sac sur le dos, nous partons de l'hôtel pour la randonnée du jour vers la vallée rose et la vallée rouge. Elles doivent leurs noms aux couleurs de leurs rochers. Cette boucle nous mène dans les gorges, mais également sur les crêtes de cette vallée.

Vallée rouge et vallée rose 

Nous prenons le temps d'admirer le panorama de la Cappadoce. De nombreux chiens errants nous accompagnent lors de nos randonnées. Tous ses chiens sont inoffensifs. Tous bagués, ils portent la couleur de leur village d'appartenance qui les suit et met à jour leur vaccination.

Nous reprenons la route pour Mustafapasa pour déjeuner comme à la maison dans une auberge. Une cuisinière au feu de bois trône au milieu de la salle de déjeuner. Nous nous régalons du plat qui a mijoté pendant des heures sur ce feu.

Comme à la maison 

L'après-midi, nous visitons le musée en plein air de Zelve. Ce site regorge de maisons troglodytes, d'églises, de pigeonniers et de galeries aujourd'hui fermée au public car écroulées en partie. Imposant par sa taille, cette citée est un beau témoignage du temps.Deuxième visite de l'après-midi, le site de Pasabagi où les cheminées de fée trônent. Le site est clôturé, mais une faille dans la clôture nous permet de s'échapper et de rejoindre notre hôtel par les chemins. Le coucher de soleil nous accompagne et il fait presque nuit quand nous atteignons notre hôtel. Cette dernière balade en terrasse fût splendide.

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Dernière randonnée de ce séjour dans la vallée des chasseurs. L'hiver, de nombreux chasseurs viennent dans cette vaste plaine. Très vite, nous bifurquons vers la vallée des épées. Je vous laisse imaginer le relief de ses roches. Les paysages finissent par tous se ressembler après une semaine en Cappadoce. Il est temps de changer de lieu.

Le midi, nous visitons un atelier de poterie à Avanos, ville célèbre pour ses poteries. Une explication, une démonstration et nous voici slalomant à travers les tables de poterie. La minutie des décorations est époustouflante. Un travail remarquable.

Démonstration de poteries 

Petit tour au marché local où la taille des choux m'impressionne ! Il y a à manger pour 3 mois dessus avec un prix raisonnable (5 liras le kilo, soit des centimes d'euros).

Après un dernier apéritif au coucher du soleil, le séjour en Cappadoce se termine. Demain, une partie du groupe rejoindra la France pendant que nous arpenterons les rues d'Istanbul.

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Deux jours pour arpenter les rues d'Istanbul à fond…. Il y a tellement de choses à voir ! Voici ce que nous avons réussi à faire 😀

Mosquée bleue : Grosse déception. De l'extérieur une très belle mosquée fait face à Sainte Sophie. Malheureusement, l'intérieur est en rénovation depuis 2017 😦 La Mosquée Bleue tient son nom du fait qu’elle comporte environ 20 000 carreaux de faïence bleue d’Iznik. La Mosquée Bleue fut édifiée par l’architecte Sedefhar Mehmet Aga, élève du célèbre architecte Sinan, entre 1609 et 1616 sous le règne du sultan Ahmet I pour rivaliser avec l’Hagia Sophia qui se trouvait à l’autre extrémité de la place Sultanahmet. Le sultan Ahmet I voulait démontrer que l’architecture ottomane ne valait pas moins que l’architecture chrétienne d’antan. Ahmet 1er s’inspira donc de l’Hagia Sophia et des précédentes œuvres architecturales ottomanes, comme la Mosquée Süleymaniye, pour édifier la Mosquée Bleue.

Mosquée bleue 

La Citerne Basilique est un havre de paix en plein cœur de la ville animée d’Istanbul : sa lumière tamisée, sa petite musique de fond et la fraîcheur qui s'en dégage en font une visite des plus agréables. Il faut compter environ 10 euros pour l'entrée. La Citerne Basilique a été construite à l'époque de Justinien Ier (527-565) pour alimenter le palais byzantin en eau. Elle était alors située sous une basilique, dont il ne reste rien aujourd'hui, mais qui lui a donné son nom. On estime qu’elle pourrait stocker environ 100 000 m3 d’eau. La promenade touristique se fait à travers des passerelles qui surplombent l'eau. Ces passerelles ont été construites à la fin du XXème siècle et, avant cela, les personnes se déplacaient dans la citerne en bateau ( ça devait être trop chouette).


La citerne basilique 

Le palais Tokapi : C'est depuis ce palais que les sultans ont érigé leur empire jusqu'au milieu du XIXème siècle.La construction du palais de Topkapi a commencé peu de temps après la prise de Constantinople par Mehmed II. Le palais initial a été inauguré en 1465. Puis, dans les décennies suivantes, le palais a été agrandi par les différents dirigeants. Avec ses 700 000 mètres carrés, le palais de Topkapi possède quatre cours et de multiples bâtiments : une armurerie, une cuisine, des écuries royales et bien d'autres trésors. Comptez au moins, 3 heures de visite. Ma partie favorite a été le harem. Le Harem était le lieu où vivait le sultan, sa famille et un groupe de 500 à 800 femmes de haut niveau culturel formées à certaines compétences surveillé par les eunuques. La reine mère était la tête de ce harem.

Tokapi 

Doy Doy : ce restaurant sur plusieurs étages, recommandé par le guide du routard, est un bon spot. Une vue en terrasse sur la mosquée bleue a un prix méga abordable.

Mosquée du pacha Mehmet Sokollu : La Mosquée du pacha Mehmet Sokollu a été construite sur des ruines d’une église byzantine par l’architecte Sinan en 1571. En complémént de la Mosquée du pacha Mehmet Sokollu, un complexe comprenant une école, une fontaine aux ablutions et un couvent de derviches fut édifiée. Ici l'Imam est plus strict que dans la mosquée bleue. Attention donc à la façon dont vous vous déchaussez 😉

L’hippodrome de Constantinople : il n’en reste que deux obélisques et une colonne en bronze (Colonne Serpentine) mais avec un peu d’imagination, on s’y croirait !

Sainte Sophie est un symbole fort de la puissance de Byzance mais représente aussi parfaitement l’art byzantin via sa structure mais aussi ses mosaïques.

Sainte Sophie 

La mosquée de Soliman le Magnifique est très belle et remplie d’histoire. Sa position est quelque peu éloignée du centre d’Istanbul, mais elle en vaut le détour. Située dans le quartier Suleymaniye, sur une colline dominant majestueusement la Corne d’Or, Soliman le Législateur (pour le peuple turc), n’a pas choisi la position de la construction de sa mosquée au hasard. Il s’agit d’un emplacement tout simplement remarquable, à la vue exceptionnelle. Un complexe de plusieurs bâtiments s’étale sur 70 hectares ou l’on peut y compter : une école coranique et six collèges de théologie ainsi qu’une bibliothèque, un hammam, un restaurant du cœur « soupe populaire », un caravansérail, un hôpital, une hospice.

La mosquée de Soliman le Magnifique

Le bazar égyptien : Les narines s'émoustillent aux odeurs des épices. Ce sont 2 allées en croix pleines de senteurs (cumin, thé, épices en tout genre…) et de couleurs.

Bazar égyptien 

La mosquée neuve située à la sortie du bazar égyptien et sur les bords du Bosphore. La construction de cette Mosquée impériale, qui commença en 1597. Ce fut l’épouse du sultan Murat III, la sultane Safiye, qui ordonna la construction de la mosquée Neuve. Dans la Mosquée Neuve, une coupole principale, d’un diamètre de 17,5 mètres de 36 mètres de haut, est soutenue par quatre piliers dans une structure carré de 41 mètres de côtés. De part et d’autre de cette coupole principale se trouvent des petites coupoles et des semi-coupoles. Des faïences d’Iznik, de couleur bleue, forment en ornement l’intérieur de la Mosquée Neuve.

A l’extérieur de la Mosquée Neuve, des coupoles et des semi-coupoles s’empilent. Deux minarets composés chacune de trois balcons surplombent la Mosquée. A proximité de celle-ci se trouve une cour ayant 39 mètres de côté. Alors que des céramiques d’Iznik décorent sa façade, des pierres venant de Rhodes font partis de la structure de la Mosquée Neuve.

La mosquée bleue 

Une balade sur le Bosphore : Personnellement j'ai pas aimé particulièrement cette balade d'1h30 sur le Bosphore. Cette balade reposante permet de voir belles maisons bordées le Bosphore.

La petite Sainte-Sophie : Cachée parmi les immeubles environnants, en contrebas de la mosquée Bleue, l’ancienne église byzantine des saints Serge et Bacchus, appelée par la suite la petite Sainte-Sophie de par sa ressemblance architecturale avec sa grande voisine, vaut indéniablement le détour. Si les décorations byzantines ont disparu, on peut néanmoins profiter du charme authentique de cette mosquée et de son petit jardin attenant, loin des hordes de visiteurs. L'Imam aura grand plaisir, avec l'aide de google translat, à vous compter l'histoire de cette église devenue mosquée.

La petite-sophie