L'envie de partir en Cappadocce est née en 2020. Depuis, les images de cheminées et de vol de montgolfière n'ont pas quitté mon esprit. Je cherchais depuis longtemps un séjour alliant la randonnée en Cappadocce et la visite d'Istanbul. Alors, cet été, quand je suis tombée sur le séjour qui me proposait tous ses critères, j'ai sauté sur l'occasion.
J'ai bouclé ma valise la veille du départ avec toujours cette sensation qu'il va y manquer quelque chose. Pourtant, à chaque voyage, il y a toujours 1 ou 2 petites choses que je n'utilise pas. Une semaine avant le départ, les prévisions météo étaient au alentour de 15 degrés le matin et 22 degrés l'après-midi. En ce jour de départ, les températures ont chuté en Cappadocce à 1 degré le matin…. Vite, vite un bonnet et des gants dans la valise.
Sac à dos sur les épaules et valise à la main, je me dirige vers Roissy. Ce week-end, des travaux de rénovation coupe le RER B entre Aulnay et Roissy. Un bus de remplacement est disponible en gare de Mitry Claye. Une petite virée pour moi dans cette station que je n'ai jamais vue 😀 Ce dernier nous dépose au terminal 2E et mon comptoir d'enregistrement est situé au 2A. La randonnée commence dès aujourd'hui. On nous dit d'arriver 3h en avance, mais les comptoirs ne sont pas ouverts même 2h30 avant. Valise déposée, direction la porte d'embarquement. Avec le passeport biométrique, je passe la douane en 2 minutes et une longue attente m'attend en salle d'embarquement.
Mon premier vol ayant un peu de retard, c'est la course dans l'aéroport d'Istanbul pour récupérer le vol pour Kayseri. Une dame crie dans la file d'attente "Kayseri, Kayseri…!" Nous sommes un petit groupe de 7 personnes à être pris en charge pour passer la douane des transferts locaux. Cette dernière étant fermée à cette heure tardive, il faut attendre le personnel, plus nombreux que nous, pour tamponner et vérifier nos bagages. Une hôtesse, nous dirige tranquillement vers la porte d'embarquement où il est inscrit "portes closes". Nous sommes les derniers passagers à monter dans l'avion. 1h15 plus tard, nous atterrissons à Kayseri. C'est le choc thermique ! Vite, un pull. Je suis le mouvement vers les tapis roulants en espérant que les bagages ont pu suivre (toujours prévoir quelques affaires dans son sac à dos 😉 ) Le tapis roulant s'arrête. Nous sommes 6 sans bagages ! Nous faisons appel à un agent qui nous indique devoir aller dans un autre terminal pour récupérer nos bagages, car nous venons d'un vol international. Ouf, les bagages sont bien là.
Il fait froid et pas de guide en vue. Il arrive 5 minutes après. Il a déposé un autre groupe à l'hôtel avant avec lequel nous partagerons cette semaine en Cappadoce. Nous avons 1h de route pour atteindre Mustafapasa, une petite ville au cœur de la Cappadoce où nous séjournerons 2 nuits dans une pension troglodytique. Ma colocataire était déjà endormie, oups. Vite, je me faufile sous les draps en coton. Ils sont brodés main et cela me rappelle les nuits chez ma grand-mère quand j'étais enfant.