Kenya, spécial Masai Mara

V
Par
Immersion dans le Masai Mara
Septembre 2023
8 jours
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Jour 1 :

Le lac Naivasha est situé dans la vallée du Grand Rift, à 90km au Nord de Nairobi et culmine à une altitude de 1 884 mètres. Ce lac, d'eau douce s’étale sur une surface de 139 km². Sa taille varie fortement selon les précipitations. Aujourd’hui, la principale source de revenus de la population locale est, en grande partie, la culture et l’exportation de roses et de légumes. On peut voir de nombreuses plantations le long des routes. Le lac Naivasha est une destination populaire pour les habitants de la capitale.

Logée dans un petit lodge en bord du lac, nous avons fait 2 safaris en bateau. C'est une autre manière de contempler la nature.

Le 1er en fin de journée sur le lac Olodien, qui juxtapose le lac Naivasha. Plus petit que le lac Naivasha, ce lac a la particularité d'être salin et d'accueillir un groupe de flamant rose. Quelques hippopotames ont élu domicile dans ce lac.

Un couple de pygargues vocifères nichent au bord du lac pour mon plus grand bonheur. J'adore les rapaces depuis mon enfance. Leurs puissance me fascinent. Notre guide, après avoir acheté du poisson aux pêcheurs sur le bord du lac, attire l'attention des pygargues vocifères en sifflant. Puis, il jet le poisson dans l'eau. Après quelques instants, le rapace à l'œil vif, prend son envol pour venir récupérer le poisson avant de le dévorer en haut de la cime d'un arbre. Tout au long de l'année, même en dehors de la saison de nidification, les Pygargues vocifères vivent en couples. Les liens conjugaux sont très forts et le signe de cet attachement mutuel, c'est que les oiseaux partagent souvent en commun les proies qu'ils ont capturées. Les Pygargues vocifères passent bien plus de temps sur leur perchoir qu'en vol.

Nous observons une multitude de variété d'oiseaux pendant 2 heures, jusqu'à la tombée de la nuit : grande aigrette, ibis sacré, Cormoran, Martin-pêcheur pie..etc

Sur ce lac, une petite île héberge quelques animaux (zèbres, girafe, babouin....etc). Elle fut l'un des lieux de tournage du film "Out of Africa". Les animaux ont été importés sur cette île pour ce film et depuis y résident. Le vent souffle, la fraîcheur se fait sentir. Il est temps de rentrer au lodge.

Jour 2 :

Le second safari a eu lieu le lendemain sur le lac Naivasha. 7h30, le soleil vient à peine de se lever. Nous naviguons en douceur le long des berges du lac à la rencontre de l'avifaune : Foulque, Crabier, Héron goliath, pélican, marabout... et bien d'autres. Un vrai bonheur pour ornithologue. Les hippopotames dorment regroupés, les uns sur les autres, museaux au soleil. Les petits oiseaux en profitent pour venir leur nettoyer la peau.

Très beau safari, original sous un ciel bleu magnifique. Il est temps de partir vers le mythique Masaï Mara.

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Jour 2 :

Depuis le lac Naivasha, il faut 5h de route pour atteindre les portes du Massaï Mara. Nous entrons pas la porte Est. L'accès le plus touristique. Je confirme, car le temps de montrer nos passeports, nous sommes envahis par les femmes Maasaïs souhaitant vendre leur artisanat. Nous traversons le parc pour rejoindre la porte ouest afin de rejoindre notre campement pour les 6 prochaines nuits. Nous observons nos premiers buffles, un groupe de milliers de gnous, quelques girafes, un aigle ravisseur, impala, topi....

Le paysage est composé de grandes plaines dégagées qui s'étendent à perte de vue. L'herbe verdoyante me frappe. Il nous avons l'obligation de quitter le parc avant 18h, heure de fermeture des grilles. Notre camp se situe à une vingtaine de minutes du parc. Nous empruntons les chemins de terre cabossés par les pluies. Malgré tout, le Massaï Mara est proche. La nuit, notre camp est surveillé par 2 masaïs du village voisin. Les hyènes rôdent. Nous entendons leurs cris toute la nuit.

Jour 3 :

La réserve nationale du Masai Mara est située dans la grande vallée du Rift au Kenya, dans des prairies principalement ouvertes. Elle borde le parc du Serengeti (en Tanzanie) et ensemble, ils forment la merveille la plus connue d’Afrique : la grande migration annuelle. Ils ont choisi le nom de « Masai Mara » pour honorer le peuple Masai. Le mot Mara, nom de la rivière, signifie « tacheté » dans la langue locale des Masaïs. Ce nom vient des nombreux petits arbres touffus qui parsèment le paysage.

Réveil à 5h15 ce matin pour notre 1er safari. Les nuits sont tempérées, mais j'ai senti une fraîcheur vers les 2-3h du matin. Après un petit-déjeuner à l'anglaise, nous prenons les 4x4 direction le parc. Nous passons devant le village Masaï qui se trouve à quelques centaines de mètres de notre campement. Les masaïs sont déjà à l'œuvre. Ce village attise ma curiosité. Deux portes donnent sur l'extérieur. Les murs sont composés par les maisons de terre.

Dans la matinée, nous avons l'occasion d'observer beaucoup d'animaux. Des groupes de girafes, des familles d'hippopotames dans le bras d'une rivière. Les ados hippopotames s'amusent à se mordre dans l'eau pendant qu'un aigle pêcheur les observe du haut de sa branche. Je pourrai rester à les regarder s'ébattre dans la rivière pendant des heures.

Plusieurs chacals croisent notre chemin. A la fois curieux et craintif, ils dévient leur chemin, accélérant le pas, tout en nous observant du coin de l'oeil.

Les troupeaux d'éléphants broutent dans les herbes hautes, pendant que les hyènes et les lionnes dorment sous le ciel au zénith. Une belle surprise nous attend dans ce coin de marécage. Un serval. Ce petit félin est très rare. Certains de mes camarades sont partis plus de trente fois en safari, sans en avoir vu un seul. Nous l'observons à travers nos jumelles, car il est en loin. Est-il seul ? Nous avons l'impression qu'il a rejoint son terrier et qu'un autre serval en est sorti. Serait-ce un terrier ? Y a-t-il des petits ?

Solitaire, le serval évolue principalement dans des environnements ouverts où il peut trouver des herbes hautes afin qu'il puisse s'y cacher. Il apprécie particulièrement les environnements autour de points d'eau et qui sont peu arides. Ce félin solitaire est principalement nocturne. Quelle chance d'avoir pu l'observer en pleine journée !

Nous croisons d'autres merveilleux animaux avant le pique-nique : Elan du cap, babouin...

Nous stoppons près de la rivière Mara pour le pique-nique où un groupe d'hippopotames prend le soleil. Il y a des bébés dont un qui ne doit avec que quelques jours. Il fait minuscule auprès de sa mère. Les hippopotames ne se reproduisent pas avant l'âge de 6-13 ans pour les mâles et avant 7-15 ans pour les femelles. Après la naissance, la femelle reste isolée une dizaine de jours avant de rejoindre le groupe... Le taux de mortalité infantile est très élevé : il va jusqu'à 45 % au cours de la première année ; il est de 15 % lors de la deuxième. Le petit reste avec sa mère jusqu'à la naissance du suivant, voire au-delà, et l'on rencontre souvent des femelles entourées de plusieurs jeunes d'âge différent.

L'après-midi, la chaleur est suffocante. Le soleil brûle ma peau. Nous observons des lions solitaires d'une beauté extraordinaire avec un pelage jaune à la limite du blanc. Sont-ils frères ? Certainement me réponds notre guide.

L'heure tourne et nous devons sortir du parc. Nous traversons un lieu où des milliers de vaches maasaïs sont surveillées par de jeunes maasaïs. Les enclos servent certainement pour mettre à l'abri des prédateurs le bétail la nuit.

Quelle journée ! Retour au camp pour une bonne douche en plein air bien méritée.

Jour 4 :

La nuit a été très calme. J'ai dormi comme un bébé jusqu'à 5h du matin. Aujourd'hui nous faisons nos safaris par demi-journée pour venir nous reposer pendant les heures chaudes au camps. Nous rentrons par la porte Ouest ce matin. Les femmes masaïs sont déjà là pour nous vendre leurs bijoux de perles avant l'ouverture des portes à 6h30. Je trouve leurs visages magnifiques. Leur peau est belle.

Notre première observation est une girafe avec son girafon. Ils sont trop mignons. Le petit semble si fragile au côtés de sa mère. Nous continuons notre retour. Au loin, deux guépards marchant tranquillement. Nous ne comprenons pas pourquoi le chauffeur ne se rapproche pas car nous avons un permis hors piste. Cette frustration va vite retomber lorsque nous observons une maman guépard et ses 4 petits. Cette femelle est protégée par des gardes H24 afin de permettre aux petits de grandir. En effet, lorsque la mère part en chasse, les petits sont seuls et peuvent être les proies de hyènes ou lions.

Afin d'augmenter les chances de survie de ses petits, avant qu'ils ne soient en mesure de la suivre dans ses courses quotidiennes, la mère les déplace en les transportant dans sa gueule. Sage précaution, car les déchets et les odeurs risquent de vite s'accumuler autour du lieu d'élevage. Les jeunes restent avec leur mère jusqu'à l'âge de 17 à 20 mois, et le rôle de celle-ci est fondamental pour leur apprentissage. La femelle n'abandonne jamais ses petits.

Au bout d'un moment, je sors de ma bulle et je me rends compte du côté malheureux du Maasaï Mara. Plus de 30 véhicules sont en train d'encercler cette jolie famille. Elle se situe dans l'une des parties du parc la plus touristique. Nous décidons de partir au plus vite pour leur laisser de l'espace.

Quelques kilomètres plus loin, c'est une troupe de lions qui attire nos regards. Ils ont tué 2 buffles durant la nuit. Deux mâles, 4 jeunes et 6 lionnes. Une magnifique famille en bonne santé. Beaucoup de véhicules s'attroupent autour des lions. Nous partons à nouveau chercher plus de sérénité.

Quelques kilomètres plus loin, c'est l'attroupement de véhicule qui nous informe qu'il y a quelque chose d'intéressant à voir. Je suis fébrile et curieuse de savoir ce que je vais découvrir. Et effectivement, deux grosses surprises.

D'un côté, un guépard en position de chasse observant une gazelle Thomson. Moins doué pour la chasse proprement dite que pour la course, le guépard est surtout un fin guetteur. Toute chasse pour lui commence par une séance de guet : dressé sur quelque hauteur (termitière ou souche d'arbre), il scrute l'horizon, ou bien, assis dans les herbes de la savane, il observe ses futures proies sans être vu, la larme noire qui se dessine sous ses yeux lui procurant une sorte de camouflage. Il a plusieurs techniques pour s'approcher de sa proie. Le guépard peut se montrer très discret, mais il lui arrive aussi de marcher à découvert, en se contentant de s'immobiliser chaque fois que l'une des proies potentielles relève la tête.

De l'autre, sur le bord de rivière, se repose un léopard. Quelle beauté ! C'est mon animal fétiche de la savane.

Qu'allons-nous pouvoir observer d'aussi beau le reste de la journée. Nous en avons pris plein la vue en 2h. La savane nous réserve toujours de belles rencontres. Nous observons un troupeau de buffles traversant la piste, un topi et son bébé, des hyènes se rafraîchissant dans les flaques d'eau, un aigle bateleur, un serpentaire ou encore des rolliers long brin... La nature est riche dans le Massai Mara. Nous rentrons au camp nous reposer après cette belle matinée.

Vers 16h, nous repartons en safari. Le vent s'est levé, l'air est plus respirable. Notre 1ere observation est un calao terrestre. La couleur de la gorge aide à l’identification du sexe : rouge chez le mâle, rouge et bleu nuit chez la femelle. Les longs cils protègent les yeux du soleil. Le grand bec attrape avec efficacité les petits animaux que le calao chasse à même le sol.

Le temps s'assombrit. Au loin, des éclairs illuminent le ciel. Soudain, au loin, un 4x4 nous fait des appels de phares. Besoin d'aide ou belle observation en vue ? Un beau mâle nous attend couché au sol avec sa grosse crinière. Les blessures sur son museaux montrent qu'il a déjà mené des combats.

Calao terrestre et lion mâle solitaire 

Le ciel continue de se noircir en direction de notre campement. Quelques gouttes de pluie, puis l'orage éclate. Le son se déplace comme une barre de son. Arrivé au camp, la pluie est présente et rafraichie l'atmosphère.

Jour 5 :

Après une longue journée, il est difficile de se rappeler tous les moments de cette journée. Ma première vision est celle des hyènes courant au loin avec en fond, une montgolfière montant dans le ciel. Radio Kenya frappe et notre chauffeur Dixon, nous emmène voir la mère guépard et ses 4 petits. Cette fois, les gardes font reculer les véhicules afin de laisser de l'espace à la petite famille. Ils vont surveiller la mère et ses petits durant 6 mois, l'âge auquel ils auront des chances de survire.

Un peu plus loin , entre deux montgolfières, un léopard marche vers l'horizon. Il est très loin pour nous permettre de bien le distinguer. Les lions d'hier ont abandonné leur carcasse de buffle aux vautours qui en font leurs festins. Trois types de vautours s'agitent : Vautour de Rüppel, vautour africain et le vautour Oricou (le plus grand d'entre tous).

 vautour Oricou et vautour africain

Nous reprenons notre chemin vers la Sand River. Cette rivière longe la frontière entre le Kenya et la Tanzanie. Notre regard se pose sur neufs lionnes et lions dormant au pied d'un arbre. Ils se prélassent le jour à l'ombre en attendant la nuit pour se mettre à chasser. Enfin, les femelles uniquement, car le mâle ne chasse pas, mais est là pour protéger sa famille.

À notre tour de pique-niquer sous un arbre près de la Sand River. Vous vous demandez si cela n'est pas dangereux ? Nous faisons confiance à nos guides. Nous ne nous éloignons pas dans les fourrés où pourrait se cacher un lion, un guépard ou autre prédateur, mais je ne ressens pas de peur.

L'après-midi, nous reprenons le chemin inverse avec quelques détours pour observer des bébés phacochères, un guépard et un grand duc de Verreaux.

Lorsque nous prenons la route vers notre porte de sortie, la pluie de la veille a gonflé les torrents, qui ont cassé un pont. Nous voici obligé de faire un grand détour. Nous sommes inévitablement en retard à la sortie du parc. Sur notre nouveau chemin, notre chauffeur appuie sur le champignon. Le véhicule fonce malgré la limitation à 50 km/h dans le parc. Nous tombons sur un véhicule embourbé. Comme on dit "jamais 2 sans 3", l'orage gronde et une pluie torrentielle vient s'abattre sur le Masaï Mara. C'est avec 35 minutes de retard que nous atteignons la porte du parc. Le chef des gardes ne nous fera pas de remontrance, ni payer d'amende, car nous avons des photos en preuve de notre bonne foi. Encore une journée forte en émotion.


Jour 6 :

Contrairement au Botswana, ici, les insectes chantent la nuit. Au petit matin, la lueur du jour à peine visible, les oiseaux se mettent à chanter les uns après les autres. Nous partons un peu plus tard ce matin pour laisser nos chauffeurs se reposer un peu plus longtemps après la longue journée d'hier. Nous faisons 2 safaris, entrecoupés d'une pause le midi au camp. À la sortie du camp, embouteillage de vaches maasaïs. Des centaines de vaches encadrées par des hommes partent paître pour la journée.

Dès l'entrée du parc par la porte ouest, une belle girafe face au soleil. Plein de petits passereaux et un beau faucon ardoisé. C'est la journée des oiseaux.

Nous retrouvons le groupe d'hippopotame que nous avions croisé précédemment. Plus loin, deux beaux mâles éléphants. Nous nous rapprochons et passons une bonne heure avec eux jusqu'à ce que notre chauffeur prenne peur. En effet, les éléphants se sont rapprochés du véhicule. J'aurai pu sans problème caresser la trompe d'un d'entre eux. Ils étaient calmes et curieux de nous. Notre chauffeur s'est éloigné à plusieurs reprises et l'éléphant continuait de venir à nous. Il a pris peur. Je le sentais très calme pourtant !

Nous croisons sur le retour, une troupe de lions à l'ombre d'un petit arbuste. Trop petit pour protéger tout le monde, mais dans le Massaï Mara, l'ombre est peu nombreuse. Nous rentrons au camp.

Vers 15h, nouveau départ. Cette après-midi sera plus ornithologique. J'adore les oiseaux alors j'en prends plein les yeux. Nous en observons une multitude, les uns plus colorés que les autres. Des couleurs incroyables. Il existe plus de 400 espèces d'oiseaux dans le parc. Nous repérons un terrier de chacal. Deux petits sont cachés à l'intérieur. Sur le retour, nous avons la chance de pouvoir les voir. Les parents leur apportent de la nourriture. Nous passons peu de temps avec eux, car les portes ferment dans 10 minutes. C'est à contrecœur que nous les laissons. L'orage ne grondera pas ce soir pour la première fois.

Jour 7 :

Journée entière dans la Massaï Mara. Nous partons vers le triangle. Cette partie se situe dans le sud-ouest du parc. Cette section est gérée comme une réserve à but non-lucratif par les Maasaï locaux. Cette zone est considérée comme l’un des meilleurs endroits pour l’observation de la faune et la migration des gnous. En début de safari, nous croisons une girafe et son girafon, des Topis, des hyènes (vraiment, je ne les trouve pas jolies 😦).

En arrivant dans le triangle, ce sont des nuées de gnous. Des milliers de têtes baissées vers l'herbe verte entre le Kenya et la Tanzanie. Beaucoup de carcasses sur les plaines, ce doit être un paradis pour les prédateurs. Les vautours rôdent, signe de nourritures.

Nous longeons la piste à la limite de la Tanzanie. Des pierres informent la limite de frontière. Un zèbre peut être en Tanzanie puis 10 minutes après côté Kényan. C'est drôle de pouvoir s'imaginer passer la frontière à volonté comme eux. Mais nous, nous ne pouvons le faire faute de visa.

L'après-midi, les éléphants sont au rendez-vous. Ce sont les géants du bush. Tranquilles et silencieux, ils me fascinent.

Nous croisons beaucoup de girafes. Toujours aussi élégantes. Et un léopard couché sur le bord d'une rive. Ce dernier est également surveillé par des gardes pour limiter les dérangements.

Encore une belle journée dans la nature africaine.

Jour 8 :

Pour cette dernière matinée, nous ne pouvons partir sans faire un dernier mini safari de 3h. Les animaux sont fous ce matin ! Un Topi mâle, babines retroussées vient draguer une femelle. On dirait Aldo Maccione. Plus loin, un groupe de Topi sautille comme des gazelles en formant une ronde. Je vous dis, ils sont fous ce matin.

Nous continuons notre avancée. Quatre lions marchent dans l'herbe jaunie vers nous. La dernière lionne est en piètre état. Elle est maigre ! Elle semble malade, car les autres lions semblent en meilleure santé.

Pour finir la matinée, un aigle et une belle famille d'éléphant. Leurs démarches sont reposantes à regarder. Je ne me lasserai jamais.

Puis deux mâles buffles accompagnés de leur compagnon pique-bœufs et d'une ombrette qui coure dans leurs pattes. Téméraire celle-ci ! Enfin, une famille de babouin mangeant de petites fleurs blanches. Leur mets préféré semble-t-il selon notre guide.

Ce fut un beau séjour. Seul regret ne pas avoir pu voir la migration des gnous traverser la rivière Mara.