Carnet de voyage

Échappées belles au royaume de Siam (Thaïlande)

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Après un premier périple à deux sur les terres d'Océanie et d'Asie, nous nous étions promis de repartir avec la famille que nous aurions fondée. 12 ans plus tard, c'est parti !
Janvier 2023
30 semaines
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Publié le 10 janvier 2023

Cela fait bien 10 ans que nous pensions un jour partir plusieurs mois comme ça, sac sur le dos et enfants à la main. Depuis 6 mois, ce projet a commencé à prendre forme. Ce projet, c'est une pause dans nos vies, l'envie d'être en famille, de profiter de nos enfants, les observer, les découvrir encore plus et puis ouvrir les yeux sur d'autres cultures, d'autres peuples, d'autres façons de faire.

Aujourd'hui, ce 10 Janvier 2023, c'est le premier jour de ce grand projet de vie.

Nous ferons 2 mois en Thaïlande, 1 mois et demi aux Philippines, 1 mois au Japon et probablement un peu de Corée du Sud. Mais cela pourrait encore évoluer en fonction de nos envies.

Nous sommes bien arrivés à Bangkok et logeons dans un petit hôtel le long du canal. C'est assez modeste mais l'emplacement est très sympathique. Nous avons eu le temps de nous balader dans la fameuse Kaosan Road qui est très animée par de nombreux salons de massages, des bars et restos, des vendeurs d'insectes grillés ( on a voulu nous vendre des scorpions grillés, beurk). Il y a même un vendeur de brochettes de crocodile avec le croco éventré qui pend devant le stand. Les salons de massage nous ont bien donné envie et ça va certainement être au programme de demain ! Les garçons sont un peu fatigués en raison du jetlag mais ravis car ils en ont déjà plein les yeux et plein les papilles !

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Publié le 13 janvier 2023

Bangkok, ça aura été pour nous une riche entrée dans la culture sud asiatique. Belle expérience mais peu reposante car chacun de nos sens aura été quasiment continuellement stimulé : des odeurs différentes à chaque coin de rue (épices, encens, baume du tigre, urine), beaucoup de sons, Bangkok est une ville bruyante, des expériences culinaires souvent divines, des couleurs et une ville à l'architecture très hétéroclite.

Autant vous dire que Bangkok regorge de temples bouddhistes. Au détour de chaque ruelle on tombe sur un de ces magnifiques temples raffinés.

Wat Pho & Wat ??? 
Wat Pho 


Le quartier Royal qui est central regroupe les temples majeurs. Nous nous sommes concentrés sur le temple de Wat Pho. (Wat=temple) Il renferme notamment un bouddha doré et couché de 45m!

Ce n'est pas le plus grand au monde, loin de la, le plus important mesure 208m en Chine. Il s’agit de la 2ème plus grande statue au monde, juste derrière la statue de l’Unité en Inde.


Mmmm elles ont l'air bonnes ces offrandes !

La religion Bouddhiste est très présente dans la vie des Thaïlandais, ils disposent des offrandes au pied de petits temples dans la rue, de la nourriture notamment.

Ensuite comment ne pas parler des massages Thaï ? On y goûte à toutes les sauces, massage des pieds au baume du tigre, massage du corps pendant 2h! Je vous raconte pas l'état de zénitude... Réflexologie plantaire, etc.

Massage des pieds après une dure journée de marche.

Passons à la nourriture, la petite faiblesse française, miam ! Les Thaïs cuisinent beaucoup de plats en sauce et frits. On tombe par terre après avoir goûté un Panang curry à base de citronnelle et galanga (gingembre). Sans parler du traditionnel Pad Thaï fait de pâtes de riz, crevettes, pousses de soja et oeufs brouillés entre autres.

Petits légumes sautés aux noix de cajou, yummy! 

Les tuk-tuks font partie du folklore local. Ce sont de petits taxis plantés sur une moto.

Côté architecture, la maison de Jim Thompson symbolise bien le style Thaï des maisons en Tek.

Tuk-tuk / Jim Thompson's house

Nous avons fait une petite excursion dans le quartier chinois, véritable dédale aux multiples échoppes. Il s'agirait du plus ancien quartier chinois créé hors de Chine. Quelle ville n'a pas son quartier chinois, ils sont partout!

China town 

Ça c'est le coucou Koel...un chant mélodique, exotique qu'on a adoré entendre lors de notre arrivée malgré son aspect banale... un oiseau qui va finalement devenir notre cauchemar nocturne et répétitif quand toute la famille dans notre chambre de 10m2 se retrouve à 3h du mat, à plus de 30 degrés dans la chambre, à gémir (pour les garçons surtout) et se boucher les oreilles.

Le coucou koël 

Après avoir dégusté le meilleur canard laqué de Bangkok, une tuerie, nous finirons notre séjour ici par une petite virée sur les canaux en long tail boat. A part le moteur qui nous casse les oreilles, la ballade est plutôt bucolique. Nous découvrons ainsi une autre façade de cette ville, plus calme, plus verte aussi. Demain, nous partons pour 3 jours dans la jungle, il nous tarde d'y être!

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Après ces 5 premiers jours passés dans la frénésie de Bangkok nous voilà partis pour 3 jours dans le parc national de Khao Yai, le premier grand parc national de Thaïlande créé en 1962. Ce parc regorge d'une faune et flore très riche.

On s'est déniché un petit hôtel, modeste encore une fois mais qui fera l'affaire où on va dormir au milieu des cigales et grenouilles... Revêtus de nos casquettes, de nos chaussures de rando, de la jambière anti tics et sangsues et, bien sûr, de notre fidèle banane, nous voilà partis à la recherche des scorpions, tigres et éléphants (avec un guide hein, bien sûr).

Le macaque à queue de cochon, le gibbon blanc, un gros scorpion, un hibou, un serpent super venimeux vert

Malheureusement, nous n'aurons pas la chance de tomber sur les éléphants mais nous aurons certainement l'occasion d'en voir plus tard. Nous sommes également passés devant une superbe cascade.

Une espèce pas en voie de disparition rencontrée sur le chemin

Le deuxième jour de notre séjour, après s'être attelés à la tâche quasi quotidienne de l'école (le seul moment de la journée qui nous voit parfois mener un combat incroyable contre notre impatience) nous sommes allés dans une grotte voir des chauves souris. Nous avons marché quelques centaines de mètres en devant parfois se courber complètement pour atteindre certaines cavités et au milieu des chauves souris, le guide nous a fait éteindre nos lampes. C'est une sensation très particulière, il ne faut clairement pas être claustrophobe, on n'était pas super à l'aide, surtout quand il nous a raconté l'histoire réelle d'enfants qui, il y a 2 ans, se sont retrouvés bloqués dans une grotte pendant 10 jours à Chiang Rai. Il y a plein de grottes en Thaïlande et certaines dont celle que nous avons visitée sont utilisées pour en faire des temples où les moines viennent prier.

un moment incroyable, au coucher du soleil où 2 millions de chauves-souris quittent leur grotte dans un ballet interminable 

Nous quittons désormais Khao Yai pour aller flâner au milieu des vieilles pierre d'Ayutthaya, l'ancienne capitale du royaume de Siam.

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Suite à notre périple dans la jungle, nous retrouvons les temples à Ayutthaya, ancienne ville royale et capitale déchue de la fin du 18ème. Cela dit Ayutthaya a eu son temps de gloire avec le règne de 33 rois ayant fait ériger pas moins de 375 temples! Bon, le temps et les intempéries (inondations et tremblements de terre) ont eu raison d'eux et ne subsistent que quelques temples en bon état.

On s'est lancés dans un concours de chapeaux pointus tellement il y a avait de stupas (temples pointus).

Il y fait bon flâner au milieu des vieilles pierres tel un bon Français ... les aménagements sont très agréables avec des pistes piétonnes en briquettes roses (telles celles de Toulouse) zig-zaguant au milieu des espaces verts.

Sortis du centre historique, la circulation est très dense et rend l'atmosphère bruyante et étouffante.

Nous sommes tombés par hasard sur une énorme fête du patrimoine historique de la ville. On a eu le privilège d'assister à un défilé déguisé dans la vieille ville. Les carnavaleux de Dunkerque n'ont qu'à bien se tenir! Tout comme les puyfolais!! (private joke à nos origines)

On termine avec les gardiens du temple : le chien et l'écureuil

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Publié le 22 janvier 2023

Et oui, il paraît que ça fait du partie du package "voyage longue durée". Chaque jour, pendant 2h, maman devient "maîtresse" et papa "maître". Et entre le pré ado en CM2 et l'enfant en CE1, on alterne entre nous. L'objectif est que l'un de nous puisse faire les 2 enfants pendant que l'autre va faire un peu de sport....ou se faire masser. Bon, pour l'instant, c'est pas encore ça, on est bien pris tous les deux pendant 2h chaque jour pour les maths et français. L'anglais, ils l'apprennent façon thaï et l'histoire, ça sera histoire du royaume de Siam cette année ( il y a eu quelques connexions avec certains rois français tout de même). Thibaut, c'est essentiellement sur l'ordinateur et Émilien sur les cahiers qu'utilise également son maître de Tournefeuille. C'est pas franchement les heures les plus funs du voyage donc on est tous très contents quand arrive le weekend 😁.

Cours dans la chambre, sur une terrasse, dans le jardin de l'hôtel...il y a aussi eu dans le train, on s'adapte

Pour le reste, on a emmené un petit piano pliable et Antoine et Émilien y passent pas mal de temps à faire le Mozart. Quant à Thibaut, il s'est mis au scratch... pour apprendre à faire des jeux vidéo. Il fait également un blog sur lequel il va certainement publier son jeu quand il l'aura terminé. J'en profite pour le partager : https://www.myatlas.com/LeTournefeuillais/thibaut-en-asie

Emilien Beethoven et Thibaut Gates
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Publié le 24 janvier 2023


"Rose du nord" , c'est ainsi que certains surnomme cette jolie ville du Nord de la Thaïlande. Nous avions adoré y flâner il y a 12 ans, c'est pourquoi cette fois-ci, nous avons souhaité y rester une quinzaine de jours. Pour bien chiller comme il faut, nous avons agrémenté notre séjour d'un petit hôtel avec piscine. Ce qui est plutôt de bon augure vu le thermomètre qui affiche régulièrement des températures supérieures à 30 degrés. Les enfants y passent leurs "récrés".

Ici, on erre dans les rues, on sirote des smoothies à la banane pendant des heures à l'ombre des banians, on picore des brochettes dans les marchés, on flanne au milieu des marchands d'habits ou d'épices, on se délecte gaiement et paisiblement de toutes les odeurs qui effluent des nombreuses échoppes et...on se fait masser !!


J'ouvre une aparté sur le massage....on s'est déjà fait masser à Bangkok les pieds en famille pendant 30 minutes et hier après une journée un peu agitée avec des enfants plein d'énergie, je me suis dit qu'un petit massage du dos me détendrait bien ( c'est Sophie qui parle...). Bref, je trouve un joli salon, le genre, on y rentre et l'esthétisme du lieu accompagné d'une musique zen et d'une légère odeur d'huile essentielle d'eucalyptus nous détend immédiatement. Une élégante jeune fille toute menue m'accompagne, me salue les mains jointes devant elle et c'est parti. Et instantanément, au moment même où elle pose ses mains sur mon dos, je me demande comment j'ai pu oublier ce qu'était un massage thaïlandais. Vous voyez Gérard Jugnot dans les bronzés quand il se fait masser ? Et bien, c'est ça. Et c'est comme la nourriture épicée, vous demandez "pas fort", et ben, c'est quand même fort. Bref, sur le coup, j'étais quand-même un peu tendue, par contre l'effet kiss cool est indéniable ! Une détente profonde et durable, un vrai bonheur.

quelle scène culte!! 
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Nous venons de passer 3 jours hors du temps... après une semaine passée à déambuler et flâner dans les rues de la très charmante Chiang Mai, nous nous abandonnons à la sérénité de la campagne thaïlandaise. Nous sommes, en effet, partis avec un guide dans l'arrière pays, à la rencontre des peuples, de leurs us et coutumes. C'est à bicyclette que nous découvrons, le premier jour, l'ambiance bucolique de la vie à la campagne. Nous pédalons à travers les champs de manguiers, de bananiers, de cocotiers ou papayers ; découvrons des potagers regroupant herbes médicinales et légumes ; nous promenons dans les rizières d'où émergent les chapeaux pointus des paysans.

Une rivière serpente au milieu de ce paysage, ponctuée bien souvent de petits barrages pour produire de l'électricité ou d'équipements de pompage permettant d'arroser gracieusement les cultures. L'eau est ici abondante et provient des paysages montagneux qui se dessinent à l'horizon. Nous croisons régulièrement les sourires des villageois qui se subliment encore plus quand leur regard croise celui d'Émilien. Émilien a un énorme succès en Thaïlande depuis le début ; les gens adorent les enfants ici.

Nous laissons nos bicyclettes pour nous engager à pied dans la montagne et dans une jungle si dense qu'elle nous parait quasiment impénétrable. Pendant deux heures, nous arpenterons la montagne à travers de minuscules sentes quasiment envahies par la végétation. La montée est rude... la descente aussi, en témoignent les pantalons des garçons immaculés de boue.

Puis nous arrivons finalement au village des Karen, un hameau fait de maison en bois sur pilotis ou 300 âmes vivent et bien plus de poules, chats, chiens et cochons. Nous sommes accueillis par une famille et préparons le repas avec notre guide pendant que les garçons jouent au foot avec les enfants du village. Émilien part à la recherche des bébés animaux et va s'attacher à un petit chaton qu'il voudra absolument ramener en France (là, il a fallu négocier dur car il a été très insistant même plusieurs jours après). Le repas, constitué de nems, soupe, riz et curry est exquis et la veillée qui s'en suit, à la lumière du brasero et des étoiles est tout autant magique.

Toutefois, et oui, toutefois, il y a un moment où le lyrisme doit laisser place à l'honnêteté et à la réalité... et c'est maintenant. La salle de bain est en béton brut avec comme toit une sorte de résille de pêche, un filet d'eau gelé coule d'un... d'un... d'un truc avec un torchon sale autour. Nos lits, c'est une sorte de tatamis hyper dur et il fait super méga hyper froid, et ça, on l'avait pas prévu. Bref, je vous laisse imaginer la nuit glaciale interrompue de nombreuses fois par des sortes de gongs suivis d'une excitation totale de l'ensemble des animaux du village et notamment des cochons juste sous notre chambre qui crient comme si on les torturait. Et c'est en bâillant, grelottant, le nez coulant et les traits tirés que nous allons enfin rejoindre notre guide pour le petit déjeuner.

Notre suite

Après un petit déjeuner copieux composé de pancakes, œufs, ananas et pastèque, nous repartons pour une randonnée à travers le village, puis la forêt tropicale, puis les rizières avec les buffles qui y broutent allègrement. Nous nous métamorphosons en Indiana Jones pour Antoine et Lara Croft pour Sophie ( avec quelques petites digressions physiques cependant) : nous franchissons des cours d'eau, grimpons dans les arbres pour pouvoir continuer notre chemin, nous enfonçons dans la boue, longeons des ravins. Reste à savoir si le prochain repas va être constitué de cervelle de singe en sorbet ou pas ( référence à Indiana Jones et le temple maudit).

En aucun cas. Nous nous arrêtons au bord d'une cascade pour préparer un feu et cuisinons du poulet et porc grillé, du sticky rice dans un tube de bambou, de la soupe au poulet dans un morceau de bambou aussi et des fruits. C'est délicieux!


Une nouvelle heure de marche nous amène à notre ecolodge. Et là, cerise sur le gâteau, notre guide nous indique qu'il y a une asso juste à côté qui s'occupe de quatre éléphants, qu'il les a appelés et que justement, les éléphants vont aller prendre leur bain. Émilien et Thibaut, des étoiles dans les yeux rejoignent le site en courant et ils vont aller jusqu'à se baigner avec ces énormes pachydermes. Le soir, ça sera cours de cuisine puis après un repas gargantuesque, une bonne nuit, sous pas moins de quatre couvertures, nous attend.

Cette deuxième nuit est bien meilleure, sans cochons ou chiens aux alentours et surtout mieux couverts ! Le troisième et dernier jour, après être retournés voir les éléphants, les avoir nourris et câlinés, notre guide Boon nous emmène faire du bambou rafting. En gros, du mini et gentillet rafting sur un radeau en bambou. La rivière serpente au milieu d'une jungle dense et luxuriante où des lianes se balancent au gré de la brise, où de larges figuiers étrangleurs prennent pour proie des tecks, où des ponts de singes surplombent parfois le cours d'eau. Naviguant sur les eaux d'une rivière frémissantes, le derrière dans l'eau, nous profitons de ces derniers instants au calme car il va nous falloir retrouver la pétillante Chiang Mai d'ici peu.

Vue du Spicy Village 
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Publié le 5 février 2023

Suite à notre escapade dans les montagnes, nous sommes repartis pour une semaine de farniente à Chiang Mai. Pour que la détente soit bien efficace, nous avons choisi un hôtel sympa, avec piscine, loin de l'animation de la ville. Et c'est vrai que nous avons passé cette semaine en grande partie sur les transats, la tête dans l'eau ou devant l'ordi à organiser la suite de notre périple ( sans compter les heures dédiées à l'enseignement de nos deux têtes blondes). Nous en avons profité tout de même pour errer dans le night bazar un soir et dépenser nos baths dans des petits souvenirs.

Nous sommes aussi tombés par hasard sur un magnifique festival des fleurs. Le tout se passe de commentaire vivez-le en photo.


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Publié le 8 février 2023

Nous voilà arrivés dans la Thaïlande du Sud, celle des plages de la mer d'Andaman et des cartes postales. Nous ne souhaitions pas rester à Phuket avant de partir dans le parc de Khao Sok et avons donc préféré s'arrêter sur la côte à 2h au nord de Phuket, Khao Lak pour 4 jours. L'hôtel, très sympa mais à plus d'un km des plages, nous avons donc choisi, pour nous déplacer et découvrir les bords de mer de louer...des scooters.

Daft Punk au guidon

A l'évocation de ce simple mot, mon esprit divague....Back dans les 90's, pâtes d'eph et van's aux pieds, blouson en jean, walkman sur les oreilles diffusant les Backstreet boys, feux de la saint jean à Mortagne Sur Sèvre, à 80 sur les routes de campagne...bon, pour ceux qui me connaissent à l'époque, ce mot peut aussi évoquer cascades involontaires...20 ans plus tard, on change de registre, c'est plutôt vitesse autobridée à 40 km/h et les bras qui entourent ma taille sont gros comme mon poignet et appartiennent à une petite tête blonde de 7ans, dont la présence fait de moi la conductrice la plus prudente et la plus lente du coin.

Coconut Beach 

Le scooter va nous permettre d'aller découvrir différentes plages où l'on va passer notre temps à se prélasser, jouer aux cartes, jouer au foot, prendre l'apéro, manger dans une petite gargote les pieds dans le sable, se baigner puis reprendre l'apéro devant un magnifique coucher de soleil.

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Publié le 18 février 2023

Blancs comme un linge, suant à grosses gouttes, larges valises à roulettes à la main, venus spécialement des contrées occidentales à dos de chameau, nous avons l'immense honneur d'accueillir en ce jour particulier de la Saint Valentin...nos parents !!!

Les garçons attendent ce jour depuis 1 mois et je pense bien que leur petite bouche n'a pas arrêté de parler pendant de nombreuses heures après les retrouvailles à Phuket. En quelques instants, papy, mamoun et mamie Chantal savaient tout de notre périple. Petite pensée à papy maurice resté en Antarctique. Pardon, je voulais dire dans le Nord de la France.


Que la force du dragon soit avec eux !

Pour la mise en bouche, rien de tel que les plages de Phuket. Une mise en bouche spéciale et un peu épicée : plage paradisiaque bordée de palmiers, sable blanc, aucune construction à l'horizon et quelques gargotes vendant de délicieux jus de fruits. En son centre, un amas de muscles tatoué, debout, les bras derrière la tête, biceps saillants, face au soleil, le regard embrassant la populasse en s'assurant de son attrait et de son sex-appeal et la main vérifiant régulièrement (ou replaçant) à travers son mini short moulant la présence de son engin. A ses côtés, ficelle entre les fesses, mini triangle cachant à peine l'intimité et lèvres gonflées à bloc, sa poupée. Et ça n'est qu'un exemple car nous nous retrouvons encerclés de muscles et de fesses.

Freedom beach

Bref, bienvenue sur les plages de Phuket mais malgré ces fesses, ces tatouages et ces muscles, le paysage de la Freedom beach est magnifique. Et ça se mérite car seule une descente très pentue et rocailleuse de 30 minutes permet de l'atteindre.

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Publié le 18 février 2023

Nous quittons le sable blanc de Khao Lak pour retrouver la forêt tropicale du parc national de Khao Sok. Nous y passerons 5 jours à lézarder au milieu de cette végétation luxuriante. Un de nos coups de cœur ! Notre hôtel est niché au cœur de la canopée, encerclé de bananiers, faro, palmiers, bambous, fougères et à 7h du matin....de singes qui tentent de nous voler nos tongs.

Jungle Huts Bungalows 
Avec les singes à la rivière 

De gigantesques montagnes calcaires, de profondes vallées, des lacs à couper le souffle, des grottes fascinantes, des animaux sauvages, voilà ce que nous avons trouvé à Khao Sok.

La forêt primaire de Khao Sok date d'il y a 160 millions d'années, plus âgée que l'Amazonie et aussi plus riche en terme de biodiversité, rien que ça ! Le parc est traversé par une chaîne de montagnes calcaires, culminant à 950 m d’altitude. Cette chaîne de montagnes est touchée par les pluies de mousson provenant du golfe de Thaïlande et de la mer d’Andaman, ce qui en fait l’une des régions les plus humides de Thaïlande (3,5m de précipitations annuelles). L’humidité et la température chaude offrent un environnement optimal pour l’écosystème riche dans cette forêt tropicale humide.

Le parc comporte environ 200 espèces florales par hectare (les forêts moyennes en Europe ou en Amérique du Nord ne comptent qu’environ 10 espèces d’arbres par hectare). Le parc national de Khao Sok est célèbre pour la fleur de Rafflesia, la plus grande fleur du monde qui peut atteindre 90 cm de diamètre pour 7 kg ! Il abrite de nombreux animaux : 48 espèces de mammifères, 311 espèces d’oiseaux différentes et d’innombrables reptiles et insectes.

Localisation du parc et Fleur de Rafflésia 

Parmi les mammifères, on trouve le tapir malais, l’éléphant d’Asie, le tigre, le léopard, le rhinocéros, le cerf, l’ours, le sanglier, le macaque à queue de cochon (il nous suit tout au long du voyage), le gibbon à la main blanche et le binturong aussi appelé bearcat (mi ours, mi chat). Photos dans l'ordre ci-après:

Les mammifères 

Chez les oiseaux, on y croise le majestueux grand calao, qui a une envergure de plus de 1,5 mètre (sorte de toucan). Il n'est pas rare de voir aussi des bulbuls à tête noire, des drongos cendrés, des aigrettes garzette, des brèves à ailes bleues , des Serpentaires bacha, ou encore des martinets (leur particularité est qu'ils n'ont pas de pattes et donc n'atterrissent jamais. Ils peuvent voler 8 mois durant !)

Les oiseaux 

Les insectes sont presque partout dans la forêt tropicale. On y dénombre le dangereux scolopendre (ou centipede), des termites, des cigales aux chants strident, sans compter les lépidoptères et un des plus grands papillons au monde, l'Attacus atlas (24cm d'envergure). La tarentule et le scorpion noir y ont aussi élu domicile.

Les insectes 

Les reptiles ne sont pas en reste non plus avec les serpents tels que le cobra royal, le très spectaculaire cobra à monocle, le python réticulé, ou encore le boiga dendrophila. Ils sont accompagnés de leurs cousins les varans, lézards, les serpents, les grenouilles et les crapauds.

Les reptiles 

Côté végétation les arbres peuvent atteindre 60 mètres de haut. Leur système racinaire est extrêmement développé car lorsqu'il pousse 1 mètre d'arbres, sous le sol poussent 3 mètres de racines.

La seconde attraction du parc est le lac Cheow Lan. C'est un lac artificiel dont le barrage a été achevé en 1987, il possède 3 réacteurs de 80MW soit 240 MW au total. Pour ordre de comparaison la centrale nucléaire de Golfech entre Toulouse et Bordeaux, construite à la même époque produit 2,6GW (10X plus). Autre exemple avec la centrale hydroélectrique la plus puissante des Pyrénées : Pragnères (185MW), elle recueille les eaux des massifs de Néouvieille, Vignemale (+haut sommet des Pyrénées côté France, 3300m) et Ardiden.

L'édifice de Ratchaprapha (c'est le nom du barrage) est constitué de 3 gros barrages et de 2 petits barrages. Le lac s'est formé en l'espace d'un an, bénéficiant des fortes précipitations du lieu. L'électricité générée alimente les grandes villes aux alentours, c'est-à-dire Phuket, Surat Thani et Krabi entre autres. Le but du barrage est bien évidemment de générer de l'électricité mais il est aussi utile à l'irrigation des cultures. Il sert également à contrôler les crues de la rivière qui en découle (Phum Duang) qui inondait la ville de Surat Thani (crue de 2-3m).

La dernière activité et non des moindres du lac est le tourisme qui attire 70 000 visiteurs par an. Le lac a englouti 3 villages accueillant 300 personnes. Celles-ci ont été relogées au village le plus proche en dehors de la zone inondée. La ville compte dorénavant un millier d'âmes. C'est donc sur une excursion d'une journée que nous irons découvrir cette splendeur de la nature. Nous avons notamment découvert la Diamond Cave (et surtout la vue magique à sa sortie).

Diamond Cave 

La vie à 4 c'est très chouette mais parfois un peu d'air fait du bien. Aussi, Thibaut et Antoine vont profiter des lieux et partir dans une ferme voisine prendre des cours de cuisine. Cours de cuisine qu'ils viendront bien entendu mettre à profit dès notre retour à Toulouse.

C'est chez Rungfah Farm Stay que nous aiguisons nos qualités de chef, un peu en dehors du village, en pleine nature. Super expérience culinaire ! Ici on cuisine avec les légumes du jardin qu'on cueille en début de séance. On a appris à faire du lait de coco depuis une noix de coco brute : on la casse avec une pince, on la râpe sur un petit banc avec une étoile en métal au bout, on ajoute de l'eau à la noix de coco râpée, on la presse, puis on filtre. Avec le lait de coco on confectionne ensuite des beignets tempura de fleur de banane, un délice!

Nous avons aussi élaboré un succulent curry de poulet coco. On dégusta ceci en compagnie d'autres élèves provenant de divers pays : Hollande, USA, Australie, ...

A la prochaine aventure les amis !

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Publié le 23 février 2023

Blancs comme un linge, suant à grosses gouttes, larges valises à roulettes à la main, venus spécialement des contrées occidentales à dos de chameau, nous avons l'immense honneur d'accueillir en ce jour particulier de la Saint Valentin...nos parents !!!

Les garçons attendent ce jour depuis 1 mois et je pense bien que leur petite bouche n'a pas arrêté de parler pendant de nombreuses heures après les retrouvailles à Phuket. En quelques instants, papy, mamoun et mamie Chantal savaient tout de notre périple. Petite pensée à papy maurice resté en Antarctique. Pardon, je voulais dire dans le Nord de la France.

Que la force du dragon soit avec eux!

Pour la mise en bouche, rien de tel que les plages de Phuket. Une mise en bouche spéciale et un peu épicée : plage paradisiaque bordée de palmiers, sable blanc, aucune construction à l'horizon et quelques gargotes vendant de délicieux jus de fruits. En son centre, un amas de muscles tatoué, debout, les bras derrière la tête, biceps saillants, face au soleil, le regard embrassant la populasse en s'assurant de son attrait et de son sex-appeal et la main vérifiant régulièrement (ou replaçant) à travers son mini short moulant la présence de son engin. A ses côtés, ficelle entre les fesses, mini triangle cachant à peine l'intimité et lèvres gonflées à bloc, sa poupée. Et ça n'est qu'un exemple car nous nous retrouvons encerclés de muscles et de fesses.

Freedom beach

Bref, bienvenue sur les plages de Phuket mais malgré ces fesses, ces tatouages et ces muscles, le paysage de la Freedom beach est magnifique. Et ça se mérite car seule une descente très pentue et rocailleuse de 30 minutes permet de l'atteindre.

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Publié le 23 février 2023

Hey! Sawadikaaaa Denis Brogniart! Et non, tu ne nous feras pas rester 3 heures debout sur un poteau ou manger des insectes! Et oui, Koh Lanta, c'est aussi le nom de cette émission bien connue d'aventuriers que 7 millions de français regardent chaque année. Toutefois, en réalité, l'émission n'a été tournée qu'une seule fois sur l'île et d'ailleurs plutôt sur un îlot qui y est rattaché.


Les candidats de la saison 2023 de Koh Lanta

On vient à Koh Lanta pour ses plages magnifiques de sable blanc bordées de jungle ou de palmiers, pour ses mangroves que l'on visite à kayak, pour Lanta Town, la ville historique de l'île très jolie et pleine de sympathiques boutiques, pour son parc national et pour les excursions snorkelling ou plongée en bateau. Thibaut a réalisé tout un article sur la faune sous-marine de l'archipel dans son blog à l'étape Koh-Lanta : https://www.myatlas.com/LeTournefeuillais/thibaut-en-asie

C'est à 50 mètres de la plage que se dressent nos petites cahutes en feuilles de palmier tressées où nous passerons 6 nuits. Les réveils sont fantastiques : chaque matin, au lever du soleil (après avoir été réveillés par nos amis les coucous koël qui nous suivent- cf article sur Bangkok), nous dégustons un délicieux bol de mangue, ananas, bananes, fruits du dragon, papayes, yahourt et müesli, les pieds dans le sable, face à la mer. Le soir, c'est face à un coucher de soleil flamboyant que nous nous engageons dans un terrible rummikub avec un petit cocktail de rhum et fruits frais pour nous aider à trouver les combinaisons les plus ingénues qu'il soit. Antoine (et souvent les parents, je ne donnerai pas de nom...) finira régulièrement les soirées à la guitare accompagné de Mok le patron de l'hôtel et de ses shooters de schnaps.



Si le paradis à un nom, c'est Ici

Malgré cela, l'école continue...

Emilien et le passé composé

Nous avons également passé une journée d'excursion pour randonner dans la jungle jusqu'à une jolie cascade, pour aller sur une autre magnifique plage, la kantiang beach et pour déguster des jus de fruits frais en dominant la mangrove à Lanta Town.

Petite pause shopping et jus de fruits à Lanta Town

La jungle...il faut imaginer une forêt tropicale très dense de fougères, palmiers, bananiers, frangipaniers et autres arbres exotiques offrant un camaïeu de verts du vert chlorophylle au vert british où percent par intermittence les rayons du soleil. Surplombant cette canopée, des arbres de hautes tiges, enlacés de lianes et dont on ne perçoit la cime semblent être pour certaines faunes et flores de véritables habitats : plantes parasites, champignons, geckos ou toiles d'araignées au centre desquelles trônent majestueusement une arachnide de la taille d'une main.


Le chemin serpentant au milieu de cette jungle est parsemé de racines émergeant du sol ou de troncs d'arbres couchés en travers. Tous nos sens aux aguets, chaque racine, chaque liane qui se balance ou chaque froissement de feuille nous semble suspect et pourrait être un serpent ou autre animal. Nous avons croisé de nombreux singes et quelques serpents lors de cette simple randonnée.

Khlong Chak Waterfall,

Quand on ferme les yeux et se concentre sur les sons, ce sont les cigales, les chants des oiseaux, les cris des singes et l'écoulement doux de la rivière qui occupent notre esprit, tels les sons relaxants que proposent les sites de méditation. D'ailleurs, on s'y verrait bien, sur un rocher ou un ponton, dans la position de bouddha à méditer. Mais ça, c'est sans compter sur notre joyeuse troupe un peu trop bruyante et dynamique pour cette activité 😁.


Là où j'aurais bien médité
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Publié le 27 février 2023

Koh Ngai est une petite ile de 5 km2 au sud de Koh Lanta. Ici, pas de route, pas de câbles électriques, pas de magasins, juste une plage de sable blanc bordée d'un côté par des petits bungalows et paillotes et de l'autre par une eau cristalline ou vivent coraux et poissons de toutes les couleurs. Un petit coin de paradis en somme.


C'est un long tail boat qui nous y amène et nous dépose, les pieds dans l'eau , près de notre hôtel. Un long tail boat, c'est le bateau en bois traditionnel en Thaïlande, il est très couramment utilisé. Son fond plat lui permet de s'échouer dans le sable ou de remonter les canaux.

Les longtails sont larges et donc relativement stables. Ils ont une étrave haute et peuvent étonnamment bien faire face à une mer agitée. Le moteur hors-bord est placé haut et à l'intérieur à l'arrière. Le skipper se tient debout pour diriger son embarcation avec une longue barre franche qui fait également office de manette des gaz. Dépassant de l'arrière du moteur se trouve un long arbre d'hélice dont le nom du bateau est dérivé (longtail= longue queue). L'ensemble du bloc moteur et de l'arbre d'hélice peut être tourné à 360 degrés pour permettre la direction. Voilà pour la petite minute instructive spécial skipper.

L'hôtel que nous avons réservé se présente plutôt bien : petits bungalows le long de la plage, derrière lesquels, se dresse une montagne ensevelie sous une forêt sombre, tropicale et impénétrable d'où émanent des cris stridents d'oiseaux. C'est assez impressionnant et presque mystique, comme si cette jungle abritait un temple perdu qui serait protégé par des esprits de la forêt....

Ce lieu est le plus beau que nous ayons vu en Thailande.

Les fonds sont très jolis ici et nous passons nos journées masque sur le nez. Thibaut et Émilien ont rapidement adhéré à la secte des snorkelleurs et ont une endurance à toute épreuve, même à celle de l'apnée pour aller observer de plus près les merveilles sous marines: poissons perroquet, poissons ange, girelle verte, poissons coffre, poissons cocher,...

Nos journées débordent d'activités : petit déjeuner, plage, lecture, snorkelling, lecture, plage, déjeuner, sieste, plage, snorkelling, rummikub, apéro, jeux....


Calaos sur un arbre, caméléon, araignée

Dans un exès de zèle, nous allons toutefois partir à l'aventure dans une jungle verdoyante et magnifique pour traverser l'île et rejoindre paradise beach qui porte très bien son nom.

Randonnée dans la jungle jusqu'à Paradise Beach

Le retour vers le continent n'en est pas moins trépidant...je vous raconte....

Nous devions prendre un long tail boat à 8h pour rejoindre Pak Menk où un van nous attendait à 9h pour nous amener à Surat Tani d'où part notre bateau pour Koh Phangan à 14h30. Bref, planning ambitieux dès le départ mais on y croit. A 8h, notre bateau est bien là mais la mer est basse et il est bloqué sur le sable. On retrousse nos manches et, biceps saillants, poussons de toutes nos forces le bateau pour le décoincer. Même les enfants et mamies s'y mettent. Et, au bout de 45 minutes d'effort, ça bouge un peu et on peut partir, ouf!

Le trajet jusqu'à Pak Menk, bien que très bruyant est magnifique. Cheveux au vent, notre regard embrasse cet océan si vaste et moncelé d'îlots dont les falaises ocres plongent de façon vertigineuse.

Arrivés bien en retard à Pak Menk, nous sautons dans le van qui nous attend et, après 4h de route pour rejoindre la côte orientale du pays, je n'ose pas décrire notre arrivée rocambolesque qui nous a vu courir affolés jusqu'au bateau après avoir paisiblement attendu à un quai situé à 10 km du véritable quai d'embarquement. Avec Chantal, nous nous arrêterons à Ko Phangan, sous une pluie tropicale, alors que mes parents continueront leur périple jusqu'à Koh Tao. La mer était tellement agitée jusqu'à Koh Tao que c'est sac plastique sous le visage qu'ils ont continué le trajet. Quelle journée !

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Publié le 3 mars 2023

Après une journée de transport tumultueuse, nous voilà enfin arrivés à Koh Phangan avec Chantal, la maman de Antoine ; mes parents sont partis directement sur Koh Tao. Le temps n'étant pas de la partie, nous profiterons essentiellement de l'hôtel en bord de plage qui est très agréable.


Koh Phangan et notre charmant hôtel

L'île est connue internationalement pour ses full Moon Party qui comme leur nom l'indique se déroulent à la pleine lune sur la plage. Sur des sons allant de la techno à la drum en passant par le reggae, des jeunes (pas que) se déhanchent bières dans une main et excitants ou aphrodisiaques dans l'autre. Bref, pas forcément the place to be pour une famille avec deux jeunes garçons et une mamie, d'autant plus que pleine lune ou pas, c'est toujours la fête ici. L'odeur de marijuana nous enivrerait presque tellement elle est omniprésente et dès 7h du matin. La population, très jeune, européenne, russe et australienne se montre à priori assez désinhibée, preuve en est le nombre de fesses que nous croisons sur les plages, dans les rues et même au restaurant.

Les fesses sont partout,, même au restaurant. La gaine est définitivement has been

Nous resterons 3 jours à Koh Phangan avant de rejoindre Koh Tao via un trajet en ferry qui comme pour mes parents, finira avec une poche sous le nez pour certains d'entre nous ( il était bon le cake à la banane Thibaut ? ).

Sur Koh Tao, nous retrouverons mes parents pour une dernière journée avant leur retour, au bigfish resort, un super petit hôtel face à la mer. On retrouve également les effluves de canabis matinales et une jeune femme nous offre une démonstration de yoga en string. Je vous laisse imaginer la vue... pas besoin de photos.

Nos bungalows à Koh Tao

Une excursion assez magique en bateau dans les alentours nous fera découvrir une vie sous-marine extraordinaire, colorée et très riche. Ci-dessous, figurant ou acteurs de ce splendide spectacle chorégraphique et scénique, j'appelle les membres du ballet du monde de Némo : poissons perroquet feu, poissons papillon, poisson baliste titan, poissons perroquet à écailles jaunes, poissons perroquet, poissons cocher. Au centre de ce spectacle, le poisson Thibaut qui s'est un peu perdu dans ses figures suite à un saut de chat.


Silhouette longiligne au justaucorps grisé à pointe noire, effectuant une chorégraphie ondulatoire à courbes irrégulières parfois ponctuée de soubresauts surprenants, voici une étoile montante du ballet, le requin à pointe noire.



Les requins à pointe noire sont inoffensifs

Plus massive, aux gestes langoureux, la torture verte semble déambuler de façon désinvolte sans se soucier du spectateur qui tente à tout prix d'obtenir un cliché de son meilleur profil.


Le spectacle ne serait pas complet sans un décor et une scénographie adaptés. Quand la première scène, plus tragique se déroule, c'est sur un tapis de coraux morts que le requin vient effectuer sa danse. Les spectateurs en trop grand nombre ont sans doute eu raison de la vitalité de cette flore qui a dû être époustouflante par le passé. Le second acte est plus joyeux, plus coloré heureusement. Du jaune, du rouge, du vert, du violet, du bleu, par petites touches tel un tableau de Georges Seurat viennent ravir nos iris.


Notre amie la Terre a également été attentive à nous fournir un décor terrestre splendide.

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La Thaïlande nous a comblé sur le plan nature ! Ici tout est émerveillement, chaque recoin de terre donne naissance à une vie extraordinaire. Sous les tropiques, la vie foisonne à profusion. La Thaïlande jouit d'une incroyable biodiversité. Elle se situe dans le top 20 des pays en terme de biodiversité (sur 200 pays au monde). Pour comparaison, aucun pays européen n'entre dans le top 50! Le Brésil reste la référence, malgré sa déforestation prématurée. Quel régal de photographier, répertorier et étudier les espèces croisées sur notre chemin ! Impossible de tout classer bien sûr, mais j'ai pu me concentrer sur un échantillon de ces merveilles de la nature. Nous avons prises toutes les photos suivantes.

Voici d'abord quelques spécimens connus rencontrés ça et là (photos dans l'ordre) : bananier, orchidée, cocotier, poivrier.

L'orchidée est une des familles les plus diversifiées, comptant plus de 25 000 espèces. Le nom vient du genre Orchis, « testicule », en référence à la forme des tubercules souterrains, lorsque ces tubercules sont jumelés. C'est à Théophraste que l'on attribue cette dénomination.

Intéressons nous ensuite à d'autres espèces familières de nom mais pas forcément de visu : hévéa, palmier à huile, teck, papayer, Bougainvilliers.

#1 & 2 : plantation d'hévéa. On retire une partie de l'écorce de l'arbre et il coule un suc blanc qui formera par la suite le caoutchouc.

#3 : palmier à huile, un article lui sera consacré

#4 : Teckaie (plantation de Teck). Le bois est réputé pour la fabrication de meubles, de ponts de bateau et de mobilier de jardin car il est imputrescible (ne pourri pas au contact de l'eau). On compte 6 millions d'hectares au monde dédiés à sa culture, la majeure partie en Inde, Indonésie et Thaïlande. Il résiste aussi aux termites et autres insectes xylophages.

#5 & 6 : Papayer. Ses fruits sont un régal lorsqu'ils sont mûrs, mais si vous trainez trop, ils prennent le goût de vomi!

#7, 8 & 9 : Bougainvilliers. Cette espèce doit son nom à l'explorateur français Louis Antoine de Bougainville (1729-1811, Il a mené en tant que capitaine, de 1766 à 1769, le premier tour du monde officiel français). Ce sont des arbustes épineux grimpants aux vives couleurs. Ce qu'on prend généralement pour les fleurs, ou les pétales des fleurs, très colorés, n'en sont pas. Ce sont les bractées de l'extrémité des rameaux. Les fleurs sont petites et blanches, et se trouvent entre les bractées (photo 7).Ces plantes sont originaires des forêts tropicales humides d'Amérique du Sud et sont largement utilisées comme plantes ornementales jusque dans les régions tempérées chaudes. Sur la photo 9 on peut même observer un spécimen à trois couleurs de fleurs différentes! Encore un coup de l'homme.


Et maintenant penchons-nous un peu plus sur ces espèces exotiques qu'on ne connaît pas sous nos latitudes. Frangipanier, Taro, Banian, ...

#1 & 2 : Frangipanier

#3 : Rose du désert (baobab chacal, lis des impalas). Caractérisé par un caudex, partie basse qui permet de stocker l'eau sous forme de sucs (comme les baobabs notamment où le caudex est prédominant). Cet arbre ressemble à s'y méprendre au frangipanier (le tronc et les feuilles), au port élégant et aux floraisons qui attirent l’œil et l'odorat.

#4, 5 & 6 : Taro. C'est un tubercule alimentaire (légume-racine) des régions tropicales. Ces plantes originaires de la voisine Birmanie développent un sublime feuillage avec d'imposantes feuilles d'un vert éclatant. On en trouve à chaque coin de végétation, ils sont sublimes!

#7 & 8 : Banian ou figuier des banians. Il doit son nom à la caste des marchands Indiens, les banians. C'est une espèce voisine du figuier qui peut se développer en arbres géants pouvant couvrir plusieurs hectares. Il peut avoir jusqu'à 350 gros troncs et 3 000 petits. Le banian commence comme épiphyte d'un autre arbre (il s'en sert de support, ce n'est pas un parasite qui quant à lui pompe les ressources de l'arbre sur lequel il pousse, ex: le gui), où un oiseau mangeur de figue dépose la graine. Il émet des racines aériennes depuis les branches, qui se développent en pleines tiges une fois qu'elles touchent terre, ce qui permet à l'arbre de se répandre dans un grand secteur. Cette espèce fait partie des figuiers étrangleurs. Cette espèce peut également se développer à partir du sol comme des arbres ordinaires.

Photo 1 : Arbre à fleurs d'orchidées. C'est une fleur sacrée pour les bouddhistes, retrouvée dans les images de dévotion.

Photo 2 : Trompette d'or (famille des bignognes), aussi appelé bois caraïbes. Cet arbre fleurit toute l'année. Très répandu, il est considéré comme invasif dans beaucoup de pays où il a été introduit. Même les cerfs n'en veulent pas, d'où sa prolifération.

Photos 3 & 4 : Hibiscus

Photo 5, 6 & 7 : Bombax ou fromager rouge. En effet cet arbre ressemble au fromager, caractéristique avec ses grandes racines sortant de terre, accolées au tronc appelés contreforts. C'est atypique, il fleurit lorsqu'il a perdu toutes ses feuilles (un peu comme le frangipanier aussi). On ne s'y frotte pas, car il porte des épines coniques à la base de son tronc!

Photo 8 : Arbre à soie

Photo 9 : Heliconia rostrata

Photo 10 : Liane aurore (famille des bignognes)

#1 : Crête de coq (famille des amarantes). Plante alimentaire en Afrique, consommée tel un épinard. Elle trouve aussi une utilité ornementale au vu de ses somptueuses nuances de couleurs.

#2 : Pandanus. Arbre vivant sur les fronts de mer et les mangroves. Il développe de nombreuses racines aériennes qui se retrouvent sous l'eau à maraie haute et accueillent une riche faune de poissons et autres animaux aquatiques.

#3 : Neoregelia Farinosa (plante succulente)

#4 : Saraca Indica + papillon Delias eucharis

#5 : Rose de porcelaine, star des jardins de Balata en Martinique

#6 : Trompette du Népal

#7 : Hyménocalle littoral ou Lis blanc

#1 : Le citron kaffir est un agrume, plus précisément un citron. Il s'agit du même fruit que l'on appelle combava. Ses feuilles sont souvent utilisées dans la cuisine Thaï pour parfumer les plats (soupe, curry). Ses feuilles sont caractéristiques avec 2 lobes joints.

#2 : L'oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa), également appelée roselle, est une plante herbacée de la famille des Malvacées, originaire d'Afrique, mais dont la culture s'est d'abord développée en Asie du Sud-Est. Le bissap (jus rougeâtre sucré) est la boisson préparée à partir du calice des fleurs de cet hibiscus à fleurs rouges. Un régal!

#3 & 4 : Patole (cucurbitacée). Le patole est une grimpante d'origine tropicale au fruit très intéressant autant visuellement que pour ses vertus comestibles et médicinales. Chaque fleur en étoile a cinq branches, très dentelées aux extrémités, est suavement parfumée nuit et jour. On retrouve souvent ses courges sur les étals Thaïlandais.

#5 : Fougère corne d'élan

#6 : Microporus, règne fungi

#7 : Patate bord de mer (famille des ipomées)C'est une espèce de liane rampante qui colonise les plages tropicales. La feuille fait penser à un pied de chèvre, si bien que parfois elle est nommée ipomée pied de chèvre. La fleur ne dure qu'une journée (comme les ipomées). La liane peut mesurer jusqu'à 30m. Elle est l'une des 1ères à coloniser les zones dégradées (plante pionnière).

#1,2 & 3 : Barringtonie d'Asie, également appelé Bonnet carré ou Bonnet d'évêque. Ses gros fruits anguleux et pyramidaux font penser à un bonnet d'évêque. L'amande contenue en son cœur est blanche et elle contient une substance toxique appelée saponine. Comme la noix de coco, le fruit du Barringtonia asiatica a une densité très faible qui lui permet de flotter sur les eaux de l'océan et de disséminer ses graines sur les plages d'autres îles. Traditionnellement, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, on jetait à l'eau les amandes de cette plante, qui contiennent de la saponine, afin d'endormir les poissons et les crustacés. Ils pouvaient ensuite être ramassés à la main.

#4 : Arbre du voyageur, un de mes favoris. Originaire de Madagascar. Il a été répandu aux 4 coins des tropiques par l'homme. On le surnomme de la sorte, car du temps des explorateurs, ceux-ci se désaltéraient avec sa sève abondante qui est potable et facile à extraire d'un coup de machette. Une légende erronée voulait que son nom d'« arbre du voyageur » provienne de ce que l'eau de pluie, qui s'accumule dans les cavités à la base de ses feuilles, permettait aux voyageurs de se désaltérer. Mais cette eau, où macèrent feuilles et insectes morts aux températures tropicales, est impropre à la boisson.

Dans un prochain article nous nous focaliserons sur 2 spécimens souvent décriés que sont l'huile de palme et la banane fréquemment rencontrés en Thaïlande.

Orchidées à la fête des fleurs de Chiang Mai 
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Le Bananier

Champ de bananiers vers Chiang Mai, régime de banane avec la fleur au bout 

Le bananier, Musa, contrairement aux apparences, n'est pas un arbre mais une plante herbacée. En effet, il ne possède pas de vrai tronc, mais un stipe, comme les palmiers : un empilement de gaines foliaires qui s'accumulent. Le bananier peut atteindre 15m de hauteur, ses feuilles 3m de longueur et 60cm de largeur. Un bananier ne donnera naissance qu'à un seul et unique régime de bananes, suite à quoi on le coupe pour laisser place à de nouvelles pousses.

La banane que l'on consomme actuellement est issue de la sélection humaine pour l'obtention d'hybrides sans graines, parthénocarpiques (production de fruits sans fécondation de l'ovule) qui se sont reproduits par multiplication végétative via des repousses. En Thaïlande on a pu manger des bananes qui contenaient encore quelques graines, étant moins agréables au palais.

Banane sauvage, bananes Blue Java, résistantes à -7° (non OGM?) 

50% des bananes consommées dans le monde proviennent d'un clone nommé Cavendish cultivé en monoculture posant ainsi des problèmes pathogènes (champignons, vers, charançons nématodes). Dans les années 90, un scandale sanitaire a eu lieu aux Antilles suite à l'ependage du chlordécone, un pesticide pour lutter contre le charançon et autres parasites des bananiers, polluant les sols pour plusieurs décennies voire siècles... Miam les bananes de Guadeloupe ou Martinique ! Ne vous en faites pas pour le rhum, la canne à sucre a été épargnée, cultivée sur la parcelle voisine :-(

La banane est le fruit le plus consommé au monde et se hisse même à la 4eme place des aliments consommés derrière le riz, le blé et le maïs ! Contrairement à ce qu'on pourrait penser en terme d'écologie et de transport, 90% des bananes sont consommées sur place et non exportées, car consommées dans des pays à forte population tel que la Chine, l'Inde et le Brésil.

Certaines variétés de bananes servent même à élaborer de la bière ou du vin! Sans compter le Pisang ambon, alcool vert et très sucré dont raffolent les ados français. Le bananier trouve d'autres emploi dans la confection de corde (fibres), emballage/présentation en cuisine, ornemental, faux papyrus pour touristes, ...


L'huile de palme

Champ de palmiers à huile 

Lors des trajets entre nos lieux de villégiature nous avons pu nous rendre compte de l'importance de la culture du palmier à huile. Les palmeraies font partie intégrante du paysage. La production de cette huile est décriée du fait qu'elle occasionne une déforestation massive, menant parfois à l'extinction d'espèces animales en danger (on cite souvent l'orang-outan de Bornéo). Cette culture a aussi un impact nocif sur les tourbières, ayant pour rôle puits de carbone limitant les émissions de CO². Cependant, le palmier à huile produit beaucoup plus par hectare que les huiles concurrentes (colza, tournesol, soja), donc le remplacer par celles-ci engendrerai encore davantage de déforestation.

Cette huile végétale possède diverses utilités : usage alimentaire (70% dans le monde), médicinal, biocombustible (pour 50% en Europe, 60% en France) ou encore en tant que lubrifiant. Ceci dit, ce sont l'Indonésie et la Malaisie qui concentrent à eux deux les 85% de la production mondiale. La Thaïlande se positionne en 3ème position avec 4%. Il s'agit de l'huile la plus consommée au monde (35%). Le palmier à huile est originaire d'Afrique tropicale.

Elle est actuellement massivement utilisée dans les pays non producteurs pour la fabrication d'aliments transformés, en remplacement des graisses animales (saindoux, beurre…) et des huiles végétales hydrogénées, dites trans (huiles élaborées pour augmenter la durée de conservation ou pour solidification, ex : margarine, mais bannies par l'OMS). Son impact sur la santé est plutôt négatif, du fait de sa haute teneur en acides gras saturés. Le remplacement cité plus tôt n'est donc pas bénéfique d'un point de vue santé, loin des bienfaits des huiles végétales riches en acides gras insaturés (olive, arachide, etc...).

Régimes de palmier à huile, drupes issues du régime qui donnent l'huile 

L'huile de palme a servi à énormément de choses de par le passé : graissage des chemins de fer, confection de savon, éclairage, industrie pharmaceutique, cosmétique... mais souvent au détriment des droits de l'homme par le biais de l'esclavage du temps du commerce triangulaire. Plus récemment, Amnesty International a publié un rapport dénonçant le travail des enfants et le travail forcé dans les plantations d'Indonésie.

Néanmoins, dans beaucoup de domaines, l'huile de palme est progressivement supplantée par les huiles minérales et les dérivés du pétrole. L'industrie alimentaire, qui est aujourd'hui son principal débouché y trouve son compte en raison de son faible coût de production et de ses propriétés physiques et chimiques (bonne conservation, solide à température ambiante grâce aux acides gras, sans odeur, stable à haute température).

Cette huile n'a pas que des mauvaises propriétés, elle est riche en vitamine E, alpha et β-carotène (qui peut se transformer en vitamine A dans le corps). Sauf que ces propriétés intéressantes se volatilisent une fois l'huile raffinée, chauffée ou cuite.

Huile de palme (couleur rougeâtre), fabrication de savon

La pollinisation des palmiers est assurée par un seul et unique insecte : l'Elaeidobius kamerunicus, qui lui aussi fait l'objet d'une monoculture par l'homme. L'huile vierge de palme est de couleur rouge à orange, en raison de sa très forte concentration en caroténoïdes. À température ambiante, elle est généralement semi-solide du fait de la forte proportion d'acides gras saturés. Lorsqu'elle est raffinée pour des usages en agroalimentaire ou en cosmétique, l'huile de palme est de couleur dorée.

L'huile de palme est un marché ultra-rentable à l'hectare : une plantation de palmier à huile produit huit fois plus d'huile qu'un champ de soja et six fois plus qu'un champ de colza. Sa consommation a connue un boom ces dernières décennies. Ainsi, 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile. La controverse vis-à-vis de la déforestation est difficilement discutable, du fait de la rentabilité de l'huile de palme. En effet, cultiver d'autres plantes pour leur huile nécessiterait davantage d'espace. Le problème de base consisterait à revoir à la baisse la consommation de ce merveilleux produit, lui-même intimement lié à une consommation globale effrénée. Encore l'homme le souhaite-t-il? L'ONG Greenpeace ne soutient d'ailleurs pas le boycott de l'huile de palme, elle exige des gros producteurs (Nestlé, Unilever) qu'il y ait une gestion durable des terres.

Les drupes contiennent un noyau qui donne une autre huile : l'huile de palmiste 

Un palmier donne des fruits deux fois par mois, durant toute l'année, et produit pendant 25 à 35 ans, imbattable ! Cependant, vers 20 à 25 ans, les palmiers deviennent trop hauts et il devient difficile de cueillir les noix de palme ; ils sont alors coupés, et leur stipe est exploité notamment dans la construction d'habitations et la fabrication de planchers exotiques. Dans d'autres cas, les plantations sont brûlées pour pouvoir être replantées.

L'essentiel de sa consommation s'effectue dans les pays asiatiques. L'UE ne représente que 10%. Son utilisation en tant qu'agrocarburant pose question du fait de la destruction des tourbières stockant le CO². Le bénéfice environnemental escompté ne semble pas être au rendez-vous.

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Publié le 15 mars 2023

Nous avons eu des fou-rires durant ce séjour en Thaïlande. En partie grâce à nos amis les animaux, mais aussi nos amis les hommes. Voilà quelques-uns des moments coquasses de notre parcours.

#1 Le singe voleur. Sur un parking du parc de Khao Yai, une bande de singe ont braqué un pick-up dans lequel traînaient des bagages à l'arrière. L'un d'eux a éventré une trousse de maquillage sur le pare-brise du pick-up!

#2 Baston de regards entre un chien et un écureuil sur un temple à Ayutthaya.

#3 J'hallucine, un éléphant rose! Sans doute les effets du cannabis? On verra plus loin ... (Défilé à l'honneur des cultures de la ville d'Ayutthaya)

#4 Musée des insectes et merveilles de la nature à Chaing Mai : des pattes de poulet à 7 doigts ... je rêve encore?

#5, 6 Chiang Mai : Thibaut et Emilien se font nettoyer les pieds pas des poissons mangeurs de peaux mortes.

#7 Chiang Mai : interdit de manger du Dorian dans les chambres. C'est un fruit dont les asiatiques raffolent, sauf que quand il est trop mûr, son odeur est infecte!

#8 Chiang Mai : Un échantillon de sortes de cannabis en vente à l'hôtel! Et oui, ici c'est dépénalisé depuis à peine 1 an. Du coup on voit fleurir tout les petits business de vente de cannabis qui viennent arrondir les fins de mois (beaucoup d'hôtels et de restos en proposent). Sans doute pour relancer l'économie après le COVID! 100 bahts le joint (3€), autant dire que les jeunes occidentaux ne se font pas prier 😉 Sauf qu'il est interdit de fumer dans les lieux publics. Chose que pas mal de touristes ont négligé, ça sent la beuh à toutes les terrasses de café ou sur la plage.

#9 Khao Sok, Geckos entrelacés, on voit qu'ils font du yoga ceux-là!

#10 Khao Sok, Macaques en plein ébats, pas pudiques nos amis.

#11 Koh Lanta, pompe à essence qui fonctionne! Là-bas, on peut même trouver de l'essence en vente dans des bouteilles en verre au bord de la route. Pour les scooters notamment si vous êtes joueur (car en + pour conduire un scooter il faut un permis moto, et si il vous arrive quelque chose vous êtes en tord quoiqu'il arrive). On en a loués qu'une seule fois, car on avait atterri dans un hôtel loin de tout (Khao Lak).

#12 Koh Lanta, fête cannabis, Bob va couler à flot sur les ondes, rastaman!

#13 Phuket, 2 gros porcs baignants dans l'eau. Au vu de la réputation de Phuket, on aurait pu s'attendre à d'autres personnages...

#14 Jungle urbaine, ici ce sont les fils électriques qui poussent anarchiquement. Certains pendouillent même avec des câbles dénudés ... On est loin du Linky ici!

#15 Koh Lanta, zone de risque de Tsunami, ok, mais où faut-il se diriger en cas de tsunami??

#16 Koh Ngai, piscine réservée aux clients de l'hôtel uniquement, quelle chance! Ici c'est tout un complexe qui s'est éteint (le Paradise Beach resort) suite au Covid. L'établissement avait l'air flambant neuf pourtant. Les propriétaires n'ont pas pu supporter l'inactivité.

#17 Koh Lanta, il y en a pour tous les goûts décidément!

#18 Koh Ngai, bateau de tourisme supportant une marque bio.

#19 En Thaïlande on ne badine pas avec les règles! 1€=37bahts (je vous laisse faire le calcul). A quelques mètres de là des dizaines de touristes tiraient nonchalamment sur leur joint en écoutant du reggae.

#20 Koh Tao, sur les plages de Thaïlande poussent une espèce tropicale inconnue chez nous, le coco fesse. 3 paires se sont échouées sur la plage de Baan Chalok. Je n'ai rien inventé, cette espèce existe vraiment, vous Googleurez 😀

A bientôt pour de nouvelles insolitudes!

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Publié le 15 mars 2023

Après presque deux mois de pérégrinations en Thaïlande, nous prenons notre vol vers Singapour ce 7 Mars. Revenir dans ce pays après notre voyage il y a 12 ans nous a enchanté. Les thaïlandais sont toujours aussi chaleureux et souriants, nous avons découvert des lieux différents de la première fois et encore plus beaux, parfois plus sauvages, plus authentiques. Nos coups de cœur : Khao Sok pour Antoine, Koh Ngai et le treck dans les villages du Nord pour Sophie, voir un requin et une tortue pour Émilien et pour Thibaut le treck dans les montagnes et centre de protection des éléphants dans le Nord.


De gauche à droite, de haut en bas: Khao Sok, les éléphants, treck vers Chiang Mai, requin à pointe noire, koh Ngai,

Certains aspects de la Thaïlande ont connu quelques changements en 10 ans toutefois : le coût de la vie et des logements a connu une grosse augmentation, les touristes aussi ont changé. Avec la légalisation du cannabis depuis 1 an, nous avons remarqué que cela attire un certain type de jeunesse, notamment à Phuket et dans les îles du golfe de Thaïlande (Koh Tao et Koh Phangan). On s'est souvent senti en décalage avec ce type de tourisme et préférons clairement le calme et l'authenticité. C'est peut être simplement parce qu'on a mûri (ou vieilli)... Les infrastructures routières semblent s'être améliorées, ce qui n'est pas forcément le cas de la protection de l'environnement : déforestation, pollution des eaux, utilisation à outrance des sacs plastiques, pailles, bouteilles en plastiques, gros soucis liés aux déchets, notamment car la Thaïlande est l'un des plus gros importateur de déchets venant des pays développés (163 000 tonnes de déchets importés en 2022)... Cependant, petite avancée dernièrement puisque la Thaïlande va interdire en 2025 l'importation de certains déchets plastiques afin de lutter contre la pollution.

On se dit forcément qu'il nous reste encore des régions de ce pays à découvrir notamment les îles du Sud ouest et la partie nord est du pays. Pour une prochaine fois, qui sait. Nous voici donc partis pour les Philippines avec un transfert de quelques jours à Singapour.

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Publié le 17 mars 2023

Il n'y a pas de vol direct entre Phuket et Cebu aux Philippines donc nous avons fait une étape -transfert à Singapour. À la vue des prix des chambres d'hôtel, on a vite grincé des dents. Il faut débourser minimum 80 euros pour une chambre familiale miteuse dans un hôtel qui loue ses chambres à l'heure (hum hum). Et la recherche de quoi manger achève de nous déprimer... c'est cher et mauvais. Bref, l'ambiance n'est pas au top après avoir quitté la Thaïlande et nos parents.


Chinatown en haut, Marina Bay en bas

Mais la première excursion dans la ville nous a subjugués! Nous sommes allés à la Marina dans le parc urbain de Gardens by the Bay (100 hectares) créé par la ville et regroupant près de 500 000 espèces!

Ce parc fait partie d'une stratégie du gouvernement singapourien visant à transformer la « ville-jardin » en une « ville dans un jardin », avec comme objectif déclaré d'améliorer la qualité de vie en améliorant la verdure et la flore de la cité-État. C'est d'une profusion grandiose et extraordinaire! Le Parc est gigantesque, très bien aménagé et entretenu avec differents espaces : mangrove, forêt humide, jardin indien, jardin chinois, jardin japonais, espace cactus, verger,... le tout ponctué d'oeuvres artistiques façonnées par la main de l'homme, notamment la sculpture "planet" qui est un gigantesque bébé en bronze ne reposant que sur une main (j'ai beau connaître les lois de la physique et tourner plusieurs fois autour je n'ai pas compris comment elle tenait). Le Parc est tellement grand qu'on y retournera 2 jours après pour finir la visite et profiter du jardin d'enfants avec des jets d'eau et un parcours acrobatique qu'ils ont adoré.

Il y a aussi des magnifiques serres à visiter (Clouded Forest & Flower Dome) et la possibilité de monter sur une passerelle reliant des arbres métalliques futuristes mais nous n'aurons pas le temps (ni l'argent) pour les visiter et nous contenterons des activités gratuites qui offrent déjà un beau pannel de possibilités.


Supertree Grove en haut à droite

En sortant du parc nous nous retrouvons au pied du Sand bay building. Là encore une fois, nous restons bouche bée. Ce bâtiment, réalisé par Moshe Safdie, repose sur 3 tours sur lesquelles repose, à près de 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, le SkyPark qui s'étend sur 65 mètres et vole à une extrémité. Époustouflant ! Et ça n'est pas fini ! On passe par une passerelle le traversant et admirons l'hôtel luxueux à 1000 dollars la chambre qui habite ce bâtiment. Ça brille partout, les volumes sont démesurés.

Sand Bay

Ça n'est toujours pas fini ! Dans la continuité d'une promenade sur des parvis surplombant la ville, nous débouchons sur un autre bâtiment aux formes imbriquées. A peine la porte franchie, nous comprenons que toute l'exubérance de Singapour s'y est donné rendez-vous ! Déjà, il faut imaginer que nous entrons dans ce centre commercial par le haut, surplombant ainsi l'immense atrium qui débouche sur une rivière sur laquelle naviguent des gondoles. Les enseignes les plus luxueuses se succèdent et avec nos pantalons Quechua, nos chaussures Quechua, nos casquettes et nos bananes, on n'est pas vraiment dans le coup à côté des Singapouriennes et Singapouriens qui déambulent, talons claquant et chics jusqu'aux chaussettes qu'ils portent. Mais que neni, l'habit ne fait pas le moine, nous aussi, nous sommes riches : nos têtes sont extrêmement riches de toutes ces expériences que nous vivons depuis deux mois !

D'ailleurs, les garçons vont faire dans ce centre commercial une expérience qu'ils ont adorée : le Apple store ! Un magasin, construit sur l'eau (encore un truc fou), dans lequel, des iPad, des iPhones dernière génération, des Macs sont à disposition pour y jouer et les derniers jeux vidéos y sont installés. Bref, le bonheur pour deux petits garçons en t-shirts jaune fluos courant au milieu de ces équipements high-tech auxquels ils sont peu habitués. Petite appartée sur les t-shirts jaune fluos qui sont une super idée pour ne pas perdre nos deux garnements mais qui ne nous font pas passer inaperçus, surtout quand ils font des conneries (genre courir et glisser au milieu d'un Apple store chic🤣).

Apple store de la Marina Bay

Puis le clou de la journée : un superbe spectacle son et lumière gratuit dans la Marina !


Spectra, a light and water show

Nous consacrerons une autre journée à la visite du jardin botanique de Singapour qui est également gigantesque, nous n'aurons le temps d'en visiter qu'un dizieme. Ici, la végétation est exubérante et il y a plusieurs espaces thématiques. Nous avons choisi le children garden qui nous occupera plusieurs heures tant il est intéressant même pour nous et diversifié. La chaleur, étouffante, nous amènera à rechercher la fraîcheur et pour continuer dans l'exubérance, nous allons voir les centres commerciaux luxueux de la fameuse Orchard road. Mais nous avons finalement notre lot de luxe et y restons peu de temps avant de rentrer dans notre chambre familiale un peu miteuse.


Baobab, mare et Ficus

En conclusion, Singapour est étonnante et exubérante, tellement différente de la Thaïlande. Nous ne regrettons pas d'y être passé. Les Singapouriens sont également très différents des Thaïlandais : beaucoup plus froids et continuellement fixés sur leur téléphone, même quand ils marchent. Cela me fait penser à un clip de Moby qui a déjà quelques années mais qui est bien adapté à ce qu'on voit ici. Je vous le partage ici. https://youtu.be/VASywEuqFd8


Pour la suite du voyage, nous ouvrons un nouveau blog toujours sur m'y Atlas. Vous pourrez le suivre ici : https://www.myatlas.com/Toulousaziens/les-philippines

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Publié le 23 mars 2023

Si vous souhaitez continuer à suivre nos aventures, rdv sur notre nouveau blog les Philippines : https://www.myatlas.com/Toulousaziens/les-philippines

A bientôt !