L'île de beauté

Partant de Montpellier, j'ai pris un ferry à Toulon qui est à environ 2h30 de route. Le bateau doit quitter le port à 7h le dimanche matin. J'en profite donc pour faire la route le samedi et visiter un peu Toulon que je ne connais pas du tout.

Il faut se présenter 1h avant le départ du bateau. Pour cette raison J'ai pris un hôtel proche du port.

Direction le centre-ville tout proche pour chercher à manger d'une part et découvrir ses petites rues piétonnes. La vieille ville est assez jolie il faut le reconnaitre.

On m'avait dit que la presqu'île de Saint Mandrier était beaucoup plus typique. Direction le Quai Cronstadt, quai d'embarquement des bateaux-bus. La traversée coute 2€ et prend environ 20 min.

Lors de la traversée de la rade on peut voir l'ensemble du port militaire. On comprend alors aisément pourquoi Toulon a été choisi pour abriter une grande partie de la flotte de la marine française. C'est notamment ici qu'accoste le porte-avion Charles de Gaulle.

Saint-Mandrier-sur-Mer est une presqu'île en face de Toulon. C'est effectivement très mignon. Les maisons colorées le long du port apportent une ambiance très méditerranéenne. Seul petit bémol c'est qu'il n'y a pas grand chose d'ouvert, ni restaurant, ni café, ni marchand de glace. La plage de la Vieille n'est pas bondée et se trouve seulement à quelques minutes de la descente du bateau-bus.

Ici aussi beaucoup de zones militaires et finalement pas besoins d'y rester longtemps.

Retour à Toulon. Pour la soirée je dois rejoindre des amis à La Londe les Maures. Je décide de faire un stop sur le chemin dans une petite crique qui m'a été recommandée. Direction le Cap Brun. Attention la route est très étroite et sinueuse. En bas il y a une zone habitée avec un restaurant les pieds dans l'eau. Tout au bout du cap se trouve une petite chapelle sur un rocher. De là la vue est plongeante sur l'anse et les bateaux au mouillage.

Demain matin réveil avant l'aube pour embarquer sur le ferry direction la Corse.

Je reviendrai à L'Ile Rousse le lendemain, pour la fin de journée et les prochaines 2 nuits, direction la très jolie ville de Calvi.

Calvi, sa grande plage, sa citadelle et ses restaurants le long du port en font une première étape fort sympathique.

Après avoir pris possession de mon hébergement, fait quelques courses alimentaire au supermarché, je pars découvrir la vieille ville.

Calvi n'est pas une grande ville. De plus le camping n'étant pas trop éloigné du centre-ville, je peux aisément y laisser la voiture et tout faire à pied.

Direction la citadelle, véritable enceinte fortifiée protégeant la ville et la rade. La visite de la ville prend environ 2h, le temps d'arpenter ses petites rues, de faire le tour des remparts offrant une vue dégagée sur la baie et les montagnes environnantes, et de terminer par un repas en terrasse sur le port. Ce ne sont certainement pas les restaurants les plus typiques qui s'y trouvent mais le cadre est agréable.

Le lendemain matin je vais prendre un peu de hauteur afin de visiter les villages de la Balagne. Mais avant cela, petit retour à Calvi afin de profiter des couleurs du début de journée. En faisait une halte ravitaillement, je prends un petit chemin sableux depuis le parking du supermarché en direction de la plage. De là la vue sur la citadelle est parfaite. Le long de plage passe une voie de chemin de fer reliant Calvi à L'Ile Rousse et au-delà mais nous aurons l'occasion d'y revenir.

De retour à Calvi pour monter à bord d'un train touristique incontournable, le tramway de la Balagne.

Ce petit train longe la côte entre Calvi et L'Ile Rousse tout en marquant de nombreux arrêts.

Le train était bondé, ce qui ne m'a pas permis d'admirer correctement le paysage et encore moins de prendre des photos. En voici quand même deux.

En attendant le train retour, je me promène dans L'Ile Rousse. Honnêtement pas grand-chose à faire ici, si ce n'est regarder le balai des ferries depuis la plage. L'orage qui vient de passer offre néanmoins de magnifiques couleurs.

De retour à la gare pour prendre le dernier train de la journée. C'est alors qu'on nous annonce que le train ne passera pas et est remplacé par un bus. Je comptais sur ce trajet moins achalandé pour pouvoir profiter du paysage. C'est raté.

Retour à Calvi et dîner sur le port.

Pour la fin de journée j'ai réservé une excursion en mer afin de découvrir les calanches di Piana. Avec le golf de Porto, le golf de Girolata et la réserve de Scandola plus au nord, les calanches di Piana sont inscrites depuis 1983 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Calanche est le mot corse pour calanque.

La balade commence par longer la côté en se rapprochant de la plage de Ficaghjola. Cette plage est le seul accès à la mer du village de Piana. On peut y accéder en voiture via une toute petite route. En bas il y'a un restaurant ainsi que quelques maisons de pécheurs.

Autour du Cap Rosso la roche est plus rouge et ressort vraiment par rapport à l'eau bien bleue.

Le bateau s'engouffre alors dans des petites grottes. Cela nous permet de voir la roche de plus près

Comme c'était la dernière sortie de la journée nous sommes restés quelques minutes de plus sur l'eau pour profiter du coucher de soleil.

Porto est un tout petit village qui compte à peine 500 âmes à l'année. C'est surtout un site touristique. Le village a su garder un certain charme. La marina à l'embouchure de la rivière, avec ses restaurants et ses boutiques en fond un endroit sympathique pour se poser en attendant son bateau.

Je n'ai pas visité la tour génoise qui protège la ville mais je suis certain qu'elle offre une vue panoramique sur l'ensemble du golf. Mais la vue est encore plus belle depuis les hauteurs.

A Porto il est aisé de stationner sur le grand parking gratuit derrière la plage et autour du port.

La ville n'est pas un endroit privilégié pour profiter de la plage, mais est un point de chute parfait pour explorer les environs.

Cette fois je pars sur la côte sud du golf de Porto, en direction du village de Piana. Dans une épingle un parking improvisé montre le point de départ d'une randonnée courte mais qui personnellement m'a donné du fil à retordre.

Randonnée de la Tête de Chien au Château Fort à Piana. Retrouver tous les détails sur le site de VisoRando. Sentiers d'un peu plus d'1km et 70m de D+ donné pour 30 min. J'ai facilement mis le double. La chaleur n'a certainement pas aidé. Le sentier en lui-même n'a que peu d'intérêt mais le point de vue offert sur le golf en fait un incontournable et un véritable coup de cœur. Je suis resté de longues minutes à observer ce panorama.

Quittons la côte pour se rendre au milieu de l'île, à Corte.

Ici encore la route est un véritable voyage. On passe des roches rouges du golf de Porto, à la forêt, puis à la montagne en passant le col de Vergio (1467m), puis un paysage bien plus sec autour du lac de Calacuccia et enfin les gorges de la Scala di Santa Regina.

Avant de sortir de la forêt je m'arrête sur un parking le long de la route et descend une piste forestière jusqu'à la rivière. Ici beaucoup de cochons en liberté. Certains même autour des voitures.

Le col de Vergio marque la frontière entre les deux principaux massifs montagneux corse. Celui du Monte Cinto au nord, point culminant de la corse qui s'élève à 2706m. Au sud le massif du Monte Rotondo qui s'élève pour sa part à 2622m d'altitude. On est ici presque à la limite de la végétation

Quelques kilomètres seulement après le col, un sentier de randonnée permet de se rendre aux cascades du Radule. Cette succession de chutes d'eau se trouve sur le passage du GR20.

Randonnée des cascades du Radule. Retrouvez tous les détails sur le site d'AllTrails. Sentier de 5km environ pour 200m de D+. Comptez 2 bonnes heures.

Le sentier commence dans la forêt puis devient rapidement plus minéral. Après avoir passé la bergerie et traversé le torrent il est alors possible de descendre et de s'approcher du pieds des chutes.

Autre randonnée intéressante mais assez difficile, celle menant au lac de Nino. Malheureusement le mauvais temps annoncé dans l'après-midi ne me permettait pas de l'envisager sereinement.

En redescendant dans la vallée, je fais un stop au ponte Altu, un très joli pont génois le long de la route. Ici on imagine bien à quel point le torrent peux se montrer puissant à la fonte des neiges.

Je sors de la grande route pour contourner le lac artificiel de Calacuccia et m'arrêter prêt du barrage. Cette retenu d'eau de 25 millions de m3 sert à retenir l'eau en vue de l'irrigation de la plaine orientale mais aussi à alimenter une usine électrique.

La sortie du lac marque l'entrée dans les gorges de la Scala di Santa Regina. La route serpente le long de cette gorge, souvent sur un balcon en pierre.

L'ensemble de cette route entre Porto et Corte est vraiment superbe. La vitesse moyenne est rabaissée à la fois par la sinuosité de la route, son étroitesse mais aussi par les nombreuses curiosités qui la jalonnent.

L'accès à la vallée se fait une fois n'est pas coutume par une petite route sinueuse. Celle-ci se retraicie à mesure qu'on se rapproche du parking (payant).

Randonnée des Lacs de Mélo et Capitello. Retrouvez tous les détails sur le site d'AllTrails. Sentier rocailleux de 6.5km environ et 550m de D+. Comptez au moins 4h.

Je suis arrivé tôt et j'ai pu prendre la dernière place libre du parking au niveau des bergeries de Grotelle. La bergerie offre un large choix de boissons et de quoi se restaurer.

La montée grimpe tranquillement dans la vallée jusqu'à une autre bergerie proposant elle aussi de la charcuterie et du fromage de pays pour une petite pause bien méritée.

La suite de la randonnée est bien plus technique. En haut d'une barre rocheuse qu'on escalade parfois à l'aide d'une chaine ou bien d'échelles on arrive au premier lac, le Lac de Mélo. Ce lac d'origine glaciaire est gelé 6 mois par an.

Vu le temps menaçant je ne me suis pas aventuré sur la suite du sentier vers le Lac de Capitello. C'est lui aussi un lac glaciaire gelé 8 mois par an. D'une profondeur maximale de 42 mètres le lac est entourés de sommets culminants à plus de 2200m.

Il s'avéra que j'ai pris la bonne décision car dès que j'ai rejoint le parking il s'est mis à pleuvoir. Et il a plu toute l'après-midi assez fortement. Le soir je devais rejoindre Zonza. Avec le temps j'ai pris la décision de prendre la grande route par la côte est et non par la montagne.

Les Aiguilles de Bavella sont un ensemble de 7 pics déchiquetés allant de 1600 à 1850 mètres d'altitude. La meilleure façon de les observer et depuis le col de Bavella à 1218m. Un parking payant permet d'y stationner et est le point de départ de nombreuses randonnées permettant de s'en approcher un peu plus. Un camping, des restaurants et des auberges marquent un point d'étape sur le GR20.

En amont du col en venant de Zonza 3 points de vue ont été aménagés le long de la route et offrent une vue dégagée sur la vallée.

S'en est fini de la montagne. La suite du voyage sera plus tournée vers la mer. Sur la route qui mène à Porto-Vecchio plusieurs arrêts sont à marquer.

En premier lieu on peut citer la Cascade Piscia di Ghjaddu dont vous trouverez la fiche sur le site d'AllTrails. Le parking est payant et coute 3€. Il faut compter 1h30 environ. Je ne m'y suis pas arrêté mais je le note malgré tout ici.

Ensuite le lac artificiel de l'Ospedale. Ce lac contenant environ 3 millions de m3 est très peu profond (8m maximum) et sert à alimenter en eau la 3e ville de Corse, Porto-Vecchio.

Juste avant d'arriver au village d'Ospédale se trouve dans le virage un point de vue sur la côte et la baie de Porto-Vecchio.

Plage de Santa Giulia

L'accès à cette plage est facile, elle n'est pas sauvage mais proche des habitations et de la grande route. De nombreux restaurants et hôtels la bordent. De ce fait de grands parkings sont disponibles en arrière.

La plage de Santa Giulia est au fond d'une grande baie peu profonde. Le sable est blanc ce qui donne à l'eau une magnifique couleur turquoise. Sur ses bords de gros rochers granitique lui donne des airs de Seychelles. L'endroit est idéal pour des shooting photos les pieds dans l'eau.

Plage de Rondinara

Cette plage est beaucoup plus sauvage. L'accès se fait par une petite route étroite. Ici aussi il y a un grand parking payant (5€) qui se trouve au bout de la route. Mais quelques places sont gratuites. Pour les trouver je vous renvoie sur cet article très bien fait.

Je me suis installée au sud de la plage. C'était l'endroit le moins venteux et où l'eau était la plus calme. Ici aussi un sable très clair et une eau peu profonde. Les couleurs sont incroyables. La plage n'est pas large et est bordée de végétation sous laquelle s'abriter du soleil. Je n'en ai pas parlé mais vous vous doutez bien que la température de l'eau est idéale pour la baignade.

Le rendez-vous est donné au club de voile au niveau de la plage de Piantarella. Le bateau est au mouillage, nous embarquons tout d'abord sur un zodiac pour le rejoindre. En quelques minutes seulement nous foulons le pont d'un catamaran d'une petite dizaine de mètre. Dans les flotteurs des rangements permettent de mettre à l'abri les effets personnels. Une table, de nombreux matelas ainsi que les filets à l'avant peuvent largement contenir l'ensemble des personnes composants le petit groupe que nous serons aujourd'hui.

Ile Ratino

Après quelques explications sur le déroulement de la journée nous prenons le large direction l'île Ratino. Ce bout de terre est une réserve naturelle. Il est donc strictement interdit d'y poser un orteil. Nous jetons l'ancre sur les fonds sableux au sud de l'île. En s'éloignant de la côte on aperçoit au loin les montagnes.

L'avantage du catamaran est que le tirant d'eau n'est que d'un mètre. C'est partie pour la première baignade d'une longue série.

Ici encore l'eau est d'une transparence insolente. De plus nous sommes seul à profiter de ce petit coin de paradis.

Ile Cavallo

L'île Cavallo est la plus grande et la seule île de l'archipel des Lavezzi à être habitée. L'île est également surnommée l'île des milliardaires au regard des nombreuses luxueuses résidences secondaires qui y sont construite et la relative tranquillité qu'il y règne. Même si les bateaux de touristes ne s'y arrêtent pas mais passent au large, les plages restent du domaine public maritime et les gens peuvent y venir librement. L'île dispose également de restaurants, d'un hôtel et d'une marina.

Notre deuxième stop de la journée sera dans la grande baie au nord-est de l'île. Le fond sableux nous permet de pouvoir jeter l'ancre sans nuire au fond marin.

Effectivement les maisons ont l'air tout à fait correctes. Cependant je les trouve un peu trop proche les unes des autres. C'est dommage de venir dans un endroit aussi reculé pour être si proche de ses voisins et finalement d'avoir si peu d'intimité. Les propriétaires vont de Bill Gates à Caroline de Monaco en passant par Catherine Deneuve ou encore Mick Jagger.

On contourne alors l'île, passons par le chenal de la marina afin de se rapprocher de l'île Lavezzo. D'innombrable rochers effleurent l'eau ou dépasse de seulement quelques centimètres. La navigation dans cette région demande une vigilance de tous les instants.

Ile Lavezzo

L'île Lavezzo est la plus grande île de la réserve naturelle, la partie terrestre de Cavallo n'en faisant pas partie. Nous nous faufilons entre les rochers afin de s'amarrer à un morceau de cailloux au nord de l'île. Je n'ai jamais vu une eau aussi claire. On croirait une piscine.

Cet arrêt sera le plus long. C'est ici que nous prendrons le temps de déjeuner. En option était réservable un repas, plus apparenté à un pique-nique. Pour ma part je me suis préparer moi-même mon repas.

Sur la partie arrière du bateau, sont attachés 2 paddle qui sont utilisable afin-de découvrir d'un point de vue différent toutes ces nuances de bleus que nous offre la nature.

L'île est accessible en bateaux promenade qui accoste sur le ponton et permet aux visiteurs de débarquer. Seulement il faut bien avoir à l'esprit qu'il n'y a absolument pas d'ombre sur l'île. En plus d'avoir de l'ombre à bord on bénéficie de nombreux points de vue sur l'ensemble de l'archipel. C'est ce qui en fait la meilleure manière de découvrir ces merveilles.

En contournant l'île nous passons par un endroit surnommer "la piscine" tant l'eau est d'un bleu pure.

Le côté sud de l'île est bien plus accessible en bateau, ce qui fait qu'il y a énormément de monde. Il faut se faufiler entre tous pour trouver une bouée afin de mouiller. Sur le chemin nous passons à côté du phare malheureusement en travaux.

Sur l'île on trouve aussi 2 cimetières dans lesquels sont enterré les corps des marins dont les bateaux se sont abimés sur l'île.

Je suppose que c'est parce que les plaisanciers jettent de la nourriture à la mer pour attirer les poissons, mais c'est ici qu'on en verra le plus. Ce sont des bancs entiers de dorades et poissons colorés plus petits. J'ai également cru voir quelques mérous. C'est dans ces moments-là qu'on se dit "Ah si j'avais une caméra étanche…". Je n'ai pu que les photographié depuis le pont du catamaran.

Il est à présent temps de prendre le chemin du retour. Avant d'arrivée le capitaine décide de faire un dernier arrêt à côté de la plage du petit Sperone. Au-dessus des falaises se dessine le parcours de golf. Mais ce qui nous intéresse ici c'est une cavité ouverte dans la falaise, la Grotte des Amoureux. Pour y aller certains mettent à l'eau les paddle et les autres à la nage. L'eau est moins calme qu'autour des îles. il faut faire face aux vagues et au courant. Mais l'effort en vaut la chandelle.

Nous contournons enfin l'île Piana car un banc de sable ne nous permet pas de passer puis nous laissons le bateau. C'est la fin de l'excursion.

Randonnée Pozzines (I Pozzi) et Lac de Vitalaca. Retrouvez tous les détails sur le site de VisoRando. Sentier de 15 km environ pour un peu moins de 700 de D+. Comptez entre 4 et 5h.

La randonnée démarre dans la station de ski du Val d'Ese. Un grand parking permet un stationnement aisé. En longeant les remontées mécaniques au point culminant de la randonnée on croise des troupeaux de montons et de vaches. Attention de ne pas s'approcher des troupeaux mais de bien faire le tour. Les chiens de bergers peuvent ne pas apprécier votre présence.

Puis on longe les crêtes en direction du col de Scaldasole. Je croise alors quelques chevaux. Sur la crête le vent souffle fort ce jour-là, ce qui ne gâche en rien la vue panoramique qu'elle offre sur la vallée.

Puis vient la descente sur les fameuses pozzines. Ce sont des mares profondes qui trouent la tourbière. En effet ici on sent bien que la terre est extrêmement meuble. A chaque pas on s'enfonce légèrement dans le sol.

Une fois n'est pas coutume le mauvais temps et la pluie s'invitent sur la randonnée. Cela ne me permet pas de continuer vers le lac de Vitalaca. J'écourte la balade.

Après avoir passé la bergerie la descente est abrupte. Et avec la pluie le sol est rendu glissant. Le retour est plus boisé mais plus difficile aussi. Les vues sont aussi bien différentes.

Puis retour à la station en descendant tranquillement la vallée dans laquelle des animaux pâturent le long des pozzines et des nombreux ruisseaux qu'il faut parfois traverser.

Reste plus que quelques heures avant d'embarquer pour la traversée de nuit vers Toulon. C'est l'occasion de visiter la ville d'Ajaccio.

La ville natale de Napoléon est la plus grande ville de l'île mais également son chef-lieu. Le centre-ville n'est pas très grand et se visite assez rapidement.

Pour ne pas risquer de perdre du temps à chercher une place, direction le parking souterrain sous la place De Gaulle. De ce point central il sera facile de déambuler dans la ville. Etant le 2e samedi de septembre, c'est la journée des associations. La place est bien animée.

Direction la place Foch, place de l'hôtel de ville puis la maison Bonaparte (que je ne visiterai pas) et la Cathédrale Santa Maria Assunta.

Pour ne pas repartir de Corse sans un petit souvenir, en l'occurrence un magnet, j'avais repéré la rue du Cardinal Fesch comme étant une rue très touristique. Ici pas de doute, je trouverai mon bonheur. Passage par l'église du Petit Saint Roch jusqu'au bout de la rue qui rejoint le Cr Napoléon, la grande rue du centre-ville.

En ce samedi, la manifestation allait débuter. Je passe en coup de vent devant l'église Saint Roch, la préfecture puis remonte une autre grande artère vers le monument commémoratif de Napoléon 1er.

Il est à présent l'heure de retrouver la voiture, et de se rendre à l'embarquement.