Californie 2023

Par
Retour aux Etats-Unis et en Californie pour un séjour de deux semaines et 3 grosses étapes à San Francisco, à Las Vegas et près de Los Angeles. Bon, je sais, Las Vegas n'est pas en Californie...
Du 11 au 25 février 2023
15 jours
Dernière étape postée il y a 282 jours
11
fév
11
fév
Publié le 12 février 2023

Réveil bien matinal pour aller prendre l’avion, vers 5h35. Nous partons à 6h20. L’aéroport Charles-De-Gaulle de Paris est à 160 km de Neuvireuil. Nous arrivons juste après 8h chez AER park, un parking situé à une dizaine de km de l’aéroport, où nous laissons notre voiture pendant les 15 jours. C’est donc dans leur navette que nous atteignons vraiment l’aéroport.

Nous descendons à l’aérogare 2F, pour rejoindre à pied l’aérogare 2E, situé en face. La circulation est particulièrement chargée en cette journée de départ en vacances, et nous allons sûrement plus vite à pied.

Nous enregistrons finalement notre grosse valise au service d’assistance vers 9h. Comme nous gardons le fauteuil de Virginie, nous passons seuls les contrôles de police et de sécurité. Nous arrivons à la porte d’embarquement vers 9h40 et il a déjà démarré. Nous montons donc rapidement dans l’avion. Nous sommes installés sur une rangée centrale de 4 fauteuils de la classe éco du Boeing 777-300 d’Air France, baptisé La Rochelle. Virginie est du côté droit de la rangée, à côté de Lando, et moi du côté gauche avec Célia, les enfants sont donc voisins.

Le départ est prévu à 10h30. Nous attendons vraisemblablement des passagers en correspondance et nous décollons en fait à 11h22, et c’est là que le temps devient long.

Le vol doit durer 10h40 pour parcourir environ 9000 km en passant par une route Nord, qui passe au Sud du Groënland puis l’Ouest du Canada. On doit arriver à San Francisco par le Nord-Est.

Le repas servi vers 13h est correct. Célia préfère des pâtes, Lando, Virginie et moi optons pour une blanquette de colin avec du riz et des champignons.

Puis le temps devient long, chaque fois que je regarde l’heure, j’ai l’impression que le même cycle recommence…

C’est une journée hors du temps, presque hors de l’espace, pendant laquelle il n’y a qu’une chose à faire, attendre que le déplacement se termine… Cela semble très long, alors que l’avion est très rapide, près de 900 km/h !

Bien sûr, nous essayons de nous occuper, principalement en regardant l’écran de divertissement, mais aussi en lisant ou en jouant.

Nous atterrissons à San Francisco à 13h en heure locale. Il y a 9 heures de décalage avec la France, la soirée est donc bien avancée pour nos organismes !

Virginie a une assistance à la sortie de l’avion. Cela nous permet de passer le contrôle d’immigration sans attente. Je suis surpris de voir que nos passeports ne sont plus tamponnés.

Nous prenons un métro interne à l’aéroport pour aller au centre des voitures de location. Nous avons réservé chez Dollar par BSP.

Notre hôtel se situe au bout de la Lombard Street, dans la quartier de Cow Hollow, à San Francisco, tout près du Presidio. Nous y arrivons vers 15h. Nous pouvons récupérer notre chambre, au rez-de-chaussée.

Nous sommes fatigués. Je sors quand même faire une promenade dans les environs de l’hôtel. Lando m'accompagne. Nous sommes à dix minutes du « Palace of fine Arts », construit pour l’exposition internationale de Panama-Pacific de 1915, qui commémorait la construction du canal de Panama et la reconstruction de San Francisco, meurtrie par un terrible tremblement de terre en 1905. Le « Palace of fine Arts » est le seul monument qui a été conservé après cette exposition.

Nous allons aussi au bord de la baie, tout près de la Marina. Nous avons une belle vue sur le Golden Gate d’un côté, et sur Alcatraz de l’autre.

Enfin nous déambulons au bord du parc du Presidio, ancienne place forte espagnole, et trouvons la statue de Yoda devant l'une des entrées du bâtiment 2 du Letterman Digital Arts Center, où sont installées plusieurs sociétés de LucasFilm.

En sortant du Presido, Lando s'intéresse aussi à une belle corvette rouge. Nous revenons à l'hôtel vers 17h30.

Nous partons à 18h à pied pour trouver un restaurant dans le quartier. Nous allons au Roma Antica, qui semble très apprécié. Nous sommes trop fatigués pour vraiment partager ce jugement. En plus, il fait assez froid. Nous sommes de retour à l'hôtel vers 19h15. Tout le monde va se coucher!

12
fév
12
fév
Publié le 13 février 2023

Belle journée ensoleillée, et assez clémente, de 6 à 15°C. La première nuit est assez compliquée. Pour ma part, je dors jusqu’à minuit, puis je me réveille régulièrement. A 4h, tout le monde est réveillé et trouve une occupation. Nous refaisons un temps calme de 6h30 à 6h50.

Nous allons profiter du petit-déjeuner continental à 7h10. C’est tout à fait correct. L’hôtel propose des yaourts aux fruits et du fromage à tartiner, en plus des boissons habituelles et du pain de mie grillé. Lando mange 6 œufs et 4 clémentines, Célia prend 2 œufs et une tartine, Virginie mange aussi 2 œufs et 3 tartines de Philadelphia, et moi un œuf et 4 tartines à la confiture.

Nous quittons l’hôtel en voiture vers 7h50. Nous avons réservé le premier départ vers l’île d’Alcatraz, prévu à 8h40. La compagnie de bateaux, Alcatraz Cruises, unique concessionnaire, préconise d’arriver une ½ heure à l’avance. Nous nous garons dans la rue à 350 m du débarcadère.

Le bateau part bien à l’heure à 8h40. Nous débarquons un ¼ d’heure plus tard sur l’île d’Alcatraz. Elle est aujourd’hui gérée par le service des parcs nationaux des États-Unis. Son nom provient de l'espagnol ancien « alcatraces » qui désignait les pélicans dont certains trouvaient refuge sur l'île. Elle est aussi surnomée « The Rock » (Le Rocher).

En arrivant on remarque tout de suite les graffitis rajoutés par les amérindiens qui ont occupé l’île pendant 19 mois, entre 1969 et 1971, et qui a contribué à la reconnaissance des droits des peuples natifs des Etats-Unis.

Virginie et Lando utilisent une navette pour monter au sommet de l’île. Célia et moi gravissons l’équivalent de 13 étages pour rejoindre les deux éclaireurs. J’ai rédigé les explications suivantes grâce à Wikipédia.

L’île a donc d’abord hébergé un fort militaire de 1850 à 1909, puis est devenue une prison militaire de 1909 à 1933 et enfin une prison fédérale de haute sécurité jusqu’en 1963.

En 1934, le gouvernement fédéral décida de faire de la prison fédérale d'Alcatraz un établissement modèle, offrant un maximum de sécurité pour prévenir les évasions et n'accordant que peu de privilèges aux détenus qui ne pouvaient négocier leurs conditions d'incarcération, ni exercer de pressions sur le personnel ou le directeur. Sur Alcatraz on comptait 1 gardien pour 3 détenus, contre 1 pour 12 à 30 pour les autres prisons.

Les prisonniers étaient appelés par un matricule et non par leur nom, afin de les briser moralement.

Il était ainsi question de montrer au public que l'État était résolu à enrayer la hausse vertigineuse de la criminalité des années 1930, liée à la prohibition.

L'île d'Alcatraz accueillit des prisonniers célèbres comme Al Capone, Machine Gun Kelly, Birdman et fut aussi le lieu de vie des gardiens et de leurs familles.

On peut distinguer deux fonctionnements distincts : lors de sa création, la vie des détenus était très rude et une forte pression psychologique leur était infligée pour les punir ; puis dans les années 60 la vie carcérale est adoucie avec notamment la projection de 2 films par mois, 1 heure de musique par jour...

Le 21 mars 1963, sur décision du Procureur général des États-Unis, Robert Kennedy, la prison d'Alcatraz ferme définitivement ses portes. Les mentalités américaines des années 60 jugeaient Alcatraz rétrograde, son fonctionnement était 3 fois plus couteux que celui des autres pénitenciers, et de lourds investissements auraient été nécessaires pour rénover l’établissement.

Nous entamons donc la visite du bâtiment de la prison fédérale qui trône au sommet de l’île. Nous passons d’abord par la salle de distribution des paquetages, et les douches. Il n’y avait pas d’intimité à Alcatraz ! Les prisonniers avaient de l’eau chaude, contrairement aux autres prisons, pour ne pas être tentés de s’échapper à la nage dans les eaux froides de la baie.

Nous récupérons un audioguide, en français, qui nous donne beaucoup d’explications, que je tente de vous restituer ensuite. Nous montons par un ascenseur à l’étage pour accéder aux quartiers d’incarcération. Les cellules sont installées sur 3 niveaux. Il y aurait un peu plus de 400 cellules, mais il n’y aurait jamais eu plus de 250 prisonniers simultanément Nous parcourons les différents couloirs, qui ont été nommés d’après des rues connues comme Broadway ou Michigan Avenue.

La taille et le dénuement des cellules choquent. Quand on tend ses bras, on touche les deux murs d’une cellule. Chaque cellule disposait d’un lavabo, de toilettes, d’une petite table et du tabouret correspondant, et d’un lit dont la tête était orientée vers l’extérieur.

Lando, Célia et moi descendons dans la cour qui servait aux promenades.

Le bloc de cellules D était réservé aux détenus les plus récalcitrants. Les conditions de détention étaient encore plus difficiles « au trou », 5 cellules sur le côté droit de ce bloc. L’équipement de la cellule était réduit au strict minimum, le trou des toilettes. Derrière la grille, une porte avait été rajoutée pour maintenir les détenus dans l’obscurité et ne pas les entendre de l’extérieur. Les mauvais traitements ont certainement mené des détenus à la folie.

Il y avait quand même une bibliothèque dans la prison, et les détenus autorisés à la fréquenter pouvaient emprunter jusqu’à 80 livres par an.

Au fond du bloc principal, existaient 4 parloirs. Le détenu et son visiteur, séparés par une vitre, étaient assis en face l’un de l’autre, et conversaient par téléphone. Les visiteurs étaient dans l’espace administratif de la prison.

Nous voyons aussi le centre de commande et les vestiaires des gardiens. Un modèle de fusil mitrailleur des années 30 est exposé.

La visite se poursuit par le récit de l’évasion d’Alcatraz la plus connue, sûrement un peu grâce au film « L’évadé d’Alcatraz », de 1979 avec Clint Eastwood. Frank Morris et les deux frères John et Clarence Anglin disparaissent de leur cellule dans la nuit. Après avoir élargis les conduits d’aération de leurs cellules avec des cuillères, ils ont accédé à un corridor technique et ont pu monter sur le toit de la prison, dont ils sont descendus le long d’une gouttière. C'est seulement au petit matin que les gardes s'aperçoivent de leur évasion, quand ils comprennent qu’ils ont dissimulés leur absence avec des têtes de mannequins peintes, fabriqués en plâtre et en papier mâché. Le FBI lance alors sans succès l'une des plus grandes chasses à l'homme jamais entreprises.

Frank Morris, John et Clarence Anglin ont été officiellement portés disparus et présumés noyés. Les cellules des évadés sont reconstituées, avec les mannequins et les bouches d'aération forcées.

Durant les 29 ans d'opération de la prison de 1934 à 1963, 36 détenus ont essayé de s'évader lors de 14 tentatives différentes. Sur ces 36 évadés, 23 furent rattrapés, 6 furent tués par balle et 5 se sont enfuis par la mer et ne furent jamais retrouvés, ils sont présumés noyés. Deux prisonniers furent exécutés dans une chambre à gaz de la prison d'État de San Quentin (Californie) pour leur rôle dans la mort d'un gardien durant la prise d'otages du 2 au 4 mai 1946, que l'on a baptisé la bataille d'Alcatraz. Officiellement, aucun détenu n'est jamais parvenu à s'évader totalement d'Alcatraz en rejoignant le continent.

Nous passons finalement par « Time Square », puisque c’est là que l’horloge est installée, et nous découvrons le réfectoire où mangeaient simultanément tous les prisonniers. La cuisine était au fond, derrière une grille. Le réfectoire disposait d’un système de gazage, en cas d’émeute. Il n’a jamais été déclenché.

La visite du quartier pénitentiaire se termine. Nous faisons alors une promenade pour profiter du soleil, des paysages, et des jardins.

Finalement, une portion du chemin carrossable qui fait le tour de l’île est fermée pour permettre la nidification de certains oiseaux. Nous devons donc remonter, avant de descendre par le même chemin que celui que nous avions déjà emprunté.

L’île garde des traces de l’ensemble des occupations. Ainsi des canons permettaient de protéger l’île si un ennemi débarquait par l’embarcadère, seul lieu accessible pour les bateaux.

Nous sommes de retour dans la ville à 12h10 et nous entamons notre promenade du quartier de Fisharman’s Wharf, cela veut dire « Quai du Pêcheur ». Nous longeons donc les différentes jetées, jusqu’à atteindre le Pier 39, une rue pleine de restaurants et d’amusements.

Au bout du Pier 39, nous débouchons sur un quai d’où l’on peut apercevoir les célèbres otaries ou lions de mer. Elles sont relativement peu nombreuses, puisqu’à peine un seul plateau de bois est occupé totalement. Quand l’une d’elles se déplace, en se dandinant sur les autres, ses congénères braillent.

Nous en profitons pour manger sur le pouce. Virginie choisit une soupe de palourdes, servie dans un bon pain rond, que l’on mange ensuite, tandis que Lando, Célia et moi prenons un hot-dog

Nous continuons ensuite à remonter le long des jetées jusqu’à atteindre le San Francisco Maritime National Historical Park.

Nous empruntons la Hyde Street Pier pour découvrir des navires historiques :

Le C.A. Thayer, une goélette en bois à trois-mâts de 1895, qui transporta d’abord du bois, puis du saumon d’Alaska
L'Eppleton Hall, un remorqueur à roues à aubes construit en 1914, qui traversa l’Atlantique en 1969. 
 L'Hercules, un remorqueur de 1907 qui écuma le Pacifique de l’Alaska à Panama
 Le Balclutha, un cap-hornier anglais à voiles carrées et à la coque en acier de 1886, qui emmena 17 fois des céréales en Europe
L'Eureka, bateau à vapeur de 1890, qui transportait d’abord des wagons puis est devenu le plus gros ferry au monde

Nous apercevons encore d'autres otaries, moins observées que les premières.

Nous passons une petite heure autour de ces bateaux. Nous ressortons vers 14h20 et repartons le long des jetées, dans l’autre sens, vers notre lieu de stationnement.

Comme nous sommes à proximité, nous allons voir la portion en zig zag de la Lombard Street. Inclinée à 27 degrés, cette célèbre portion de rue sinueuse compte 8 virages en lacet et des parterres fleuris aménagés. C’est pour réduire cette forte inclinaison, que la rue a été construite en lacets, ce qui la ramène à 16 degrés.

Nous sommes de retour à l’hôtel vers 15h30. Tout le monde vaque à des occupations calmes.

Nous repartons vers 18h10, cette fois en voiture. Nous avons choisi le Roam Artisan Burger pour aller manger ce plat typiquement américain dans un endroit où il est préparé avec des ingrédients sains de qualité. Virginie peut même prendre une soupe (épicée) et une salade fermière. Lando en profite pour suivre le Super Bowl, le célèbre match annuel de football américain. Nous revenons à l’hôtel à 19h20. Nous allons nous coucher un peu plus tard que hier soir. Le sommeil vient quand même vite, mes 3 compères dorment déjà à 20h15 pendant que je continue à écrire.

13
fév
13
fév
Publié le 14 février 2023

Belle journée ensoleillée et assez douce, de 8 à 15°C. Notre sommeil a été un peu meilleur que la nuit précédente. Le réveil général a plutôt eu lieu vers 6h15. Nous sommes allés prendre le petit-déjeuner à 7h10 : œufs, toast, fromage à tartiner, confiture, café, jus d’oranges. Retour dans la chambre pour rangement et occupations diverses.

Nous partons à 8h50 en direction du Financial District. Je m’arrête à son abord pour photographier la tour Transamerica Pyramid. Elle a été construite en 1972 par l’architecte William Pereira. Elle a été le plus haut gratte-ciel de la ville jusqu’à 2018 avec 260 mètres. Sa forme très particulière, iconique de San Francisco, permettrait aux étages inférieurs de profiter du soleil.

Nous voulons visiter le musée de Wells & Fargo. Il est 9h20. La banque est déjà ouverte, mais le musée n’ouvre qu’à 10h.

Nous repartons donc en direction de l’Alamo square. C’est un parc un peu haut perché où l’on retrouve l’alignement de maisons victoriennes le plus célèbre de la ville, celui des Seven Painted Ladies ; au fond se détachent les buildings du centre-ville. Le surnom « Painted Ladies » est étonnamment récent et a été popularisé par un livre en 1978. La maison du coin est la plus vieille. Selon les registres de la ville, les 6 maisons les plus semblables ont été construites de 1892 à 1896. L’utilisation des couleurs pastel sur les façades s’est répandue à San Francisco dans les années 60.

Nous allons ensuite dans le quartier Mission. Nous voulions aller visiter la mission Dolores, mais c’est fermé le lundi. Le Routard n'indiquait aucune fermeture hebdomadaire. La petite église date de 1791, et aurait résisté aux tremblements de terre grâce à l’élasticité de sa charpente dont les poutres sont reliées par des lanières de cuir. Il semblerait que c’est surtout le vieux cimetière qui vaut la visite. Il faudra donc revenir.

Nous continuons deux blocs plus loin et nous allons faire une pause dans le Mission Dolores park. Les chiens courent et jouent pas très loin du banc où nous nous sommes installés. Lando s’intéresse beaucoup à deux jeunes filles de son âge qui sont sur le banc voisin. Le parc est adossé sur une colline. Je monte au point culminant d’où la vue sur la ville est très belle.

A quelques minutes du parc, dans le quartier de Castro, nous retrouvons la « Maison Bleue » où Maxime Le Forestier a passé l’été 1970 et qu’il a immortalisé dans sa chanson. Une plaque indique l’emplacement, et la maison autrefois peinte en vert, a retrouvé sa teinte Seventies.

Nous reprenons la voiture pour aller un peu plus au Sud du quartier. Nous nous promenons dans l’étroite Balmy Alley. C’est une concentration intéressante de fresques murales, plutôt militantes, souvent liées à l’immigration ou à des combats pour un monde plus juste, parfois d'inspiration religieuse.

Nous continuons notre balade vers Lilac Street. Les fresques sont moins travaillées et aussi moins respectées, puisque souvent taguées. Ça et là, nous voyons encore quelques fresques. Virginie me fait remarquer que ce quartier hispanique est plutôt sale. A deux doigts de manger dans un Mac Do, nous allons finalement manger des burritos dans un petit restaurant mexicain, la Taqueria Guadalajara, au 3146 24th Street. Nous quittons le quartier vers 13h45.

Nous sommes de retour dans le Financial District vers 14h05. Nous retournons au Wells Fargo Museum.

Une luxueuse diligence trône à l’entrée. Mr Wells et Mr Fargo, déjà associés dans American Express, ont créé cette société bancaire de services en 1852. Ils ont développé un système de messagerie par diligences avant la généralisation des chemins de fer, et ont pu bénéficier de la croissance liée au développement de l’Ouest Américain, et des ruées vers l’or. Le petit musée présente bien sûr leur histoire de leur point de vue, mais il est plaisant et fourmille d’activités ludiques. D’abord réticent à l’idée d’aller dans un musée, Lando est très content de ses découvertes. Il conduit une diligence, imprime un billet de $5 à son effigie, communique en morse par le télégraphe et essaye de communiquer par de vieux téléphones interposés ! Il est à noter que le dollar tel que nous le connaissons, avec son universalité et sa garantie, n’est apparu qu’en 1863. Auparavant, n’importe qui pouvait éditer ses propres billets, et leurs valeurs étaient liées à la confiance qu’on avait, ou pas, en son auteur !

En sortant, nous faisons encore une courte promenade dans Chinatown, le quartier chinois. C’est le plus grand Chinatown en dehors de l’Asie, avec de 100 à 150000 personnes, et les visages des passants sont rarement caucasiens. Nous voyons surtout des boutiques de chinoiseries, vendant de nombreux souvenirs à la qualité douteuse. Nous allons jusqu’à la porte offerte par la République Populaire de Chine à la diaspora locale en 1969. Au milieu de la rue, se dresse la première cathédrale de San Francisco, Old Saint Mary’s Church. Elle a été construite en 1854 par des ouvriers chinois qui n’étaient pas encore partis à la ruée vers l’or, puis reconstruite après le tremblement de terre de 1906.

Nous retournons finalement à l’hôtel où nous arrivons à 15h45. C’est le moment de se reposer ou de rédiger son blog.

Je ressors avec Célia vers 17h30. Nous allons acheter de quoi nous restaurer ce soir dans la chambre au Marina Supermarket. Lando est le premier à dormir vers 20h, Célia et Virginie le suivent vers 21h.

Demain la partie road trip commence, nous partons longer la côte du Pacifique vers le Sud.

14
fév
14
fév
Publié le 15 février 2023

Retour du froid aujourd’hui, de 6 à 11°C maximum, encore bien ensoleillé le matin, ciel plus capricieux l’après-midi.

Dernier round pour le petit déjeuner vers 7h10 au Travelodge Presidio de San Francisco. Nous avons encore un peu mieux dormi, les réveils restent fréquents à partir de 2h pour toute la famille, et quand plusieurs se rendent compte qu’ils sont réveillés, ils ont tendance à réveiller les autres.

Nous partons vers 8h20. Après un dernier regard sur le Golden Gate Bridge flamboyant, nous filons vers le Sud. Une fois sortis de la métropole, nous nous arrêtons plusieurs fois pour admirer l’océan pacifique déchaîné sous nos yeux ébahis. Le vent souffle très fort, les vagues sont très formées et se fracassent sur une côte majoritairement sauvage.

Nous arrivons au Pigeon Point Lightstation, le phare du point pigeon, vers 10h. Le phare de Pigeon Point est l'un des phares les plus pittoresques de la côte du Pacifique. Sa tour se dresse sur un promontoire rocheux et a longtemps été un point de repère pour les navires approchant la baie de San Francisco par le sud. Ce promontoire, et donc le phare, tire son nom du clipper Carrier Pigeon qui a fait naufrage ici en 1853. Le phare lui-même a été construit en 1871 et mesure 35 m. C’est une auberge de jeunesse qui occupe les anciens logements des gardiens. Il fait froid quand nous nous promenons, les filles retournent vite à la voiture, d’où est à peine sorti Lando.

Nous rallions ensuite Monterey vers 11h45. Nous allons au Monarch Grove Sanctuary. C’est un endroit où l’on peut observer des papillons monarque. C’est une espèce migratrice, nous sommes à la fin de leur période de présence, de novembre à février.

En fait, il reste quelques essaims, qui semblent gris, sur deux arbres au bord du sanctuaire. Ils ont une envergure de 6 à 8 cm. Ces regroupements leur permettent de mieux résister. Il y a aussi quelques papillons qui virevoltent.

Compte tenu de la faible température, nous préférons aller manger au chaud. Nous trouvons le Toasties Café, à Pacific Grove, tout près des papillons. Virginie prend une soupe et une salade, les enfants un bon steak haché dans du pain, et moi une belle escalope de poulet dans du pain aussi, avec des frites et de la salade. Ici, on ne peut pas s’empêcher de mettre la viande dans du pain. Nous ressortons vers 13h30.

Le plan initial était de continuer à longer la Côte Pacifique jusqu’à San Luis Obispo, pour passer par Big Sur, où certaines plages accueillent des colonies de morses et autres otaries ou dérivés. Olivia m’avait déjà signalé que la route était bouchée suite à des écoulements sur les voies, provoqués par les fortes précipitations de janvier. J’ai regardé hier soir et il y a encore 9 miles fermés, deux fois moins que la semaine dernière. Entre la mer et les montagnes, il n’y a qu’une route, alors c’est un cul de sac, et donc il n’est plus question de passer par Big Sur.

Je veux quand même aller jusqu’au Bixby Bridge, pont iconique de la route du pacifique, inauguré en 1932, et décor naturel repris dans plusieurs films et séries.

Cela nous permet de profiter encore de la côte sauvage soumise aux forces déchaînées du vent qui souffle sur l’océan Pacifique.

Le temps se couvre, il pleut même un peu. Nous rentrons quand même dans le Point Lobos State Natural Park.

Nous nous arrêtons à deux endroits, d’abord à la Whalers Cove, ou la crique des baleiniers, peut-être utilisée pour la chasse à la baleine, puisque certaines espèces du cétacé longe la côte lors de leur migration.

Nous faisons aussi le Sea Lion Point Trail. Malheureusement, les éléphants de mer ne sont pas présents sur les petites plages, seuls havres de paix au milieu des vagues et des déferlantes. Avec le vent, la sensation de froid est assez intense.

Nous ressortons de la réserve à 15h10. Nous devons donc remonter jusqu’à Monterey, et passer par l’intérieur des terres, à environ 20 miles de la côte, pour redescendre vers San Luis Obispo. Nous arrivons finalement à notre hôtel à 17h45. Nous avons fait 310 miles aujourd’hui.

Je repars avec Célia et Virginie à 18h30. Lando préfère rester à l’hôtel, il regarde un film et mange des wraps. De notre côté, nous allons manger à Olive Garden, une chaîne de restaurants d’inspiration italienne que nous apprécions particulièrement. On nous annonce 40 minutes d’attente quand nous arrivons, mais cela ne dure finalement que 10 minutes. Il faut dire que c'est la Saint Valentin aujourd'hui. Célia prend des crevettes à la Scampi, Virginie des spaghetti bolognese et moi un tour d’Italie, composée de linguine à la crème, d’une escalope milanaise et de lasagnes. Nous sommes de retour vers 20h. Toute la famille s’endort avant 21h15.

15
fév
15
fév
Publié le 16 février 2023

Le temps est de nouveau plus agréable, le soleil est revenu, le vent s’est calmé, et il fait 15°C avec une sensation agréable au soleil. Côté sommeil, ce n’est toujours pas la panacée, nous nous réveillons pendant la nuit, sans réussir à dormir à nouveau profondément.

Nous allons prendre le petit-déjeuner vers 7h20. Lando nous a précédé et a préparé les boissons. Il y a déjà plusieurs familles installées. Le buffet continental est complet, Lando a changé de régime, il est passé à la banane et aux pancakes à la confiture, faute de pâte à tartiner au chocolat.

Nous partons de l’hôtel peu avant 9h. Il nous faut environ une heure pour atteindre la mission La Purisima, à Lompoc, l’une des nombreuses missions espagnoles implantées en Californie du XVème au XIXème siècles. Nous commençons notre découverte par le Visitor Center qui abrite un petit musée qui explique les origines et le contexte de la mission.

La mission a été fondée par des franciscains espagnols en 1787, au Sud de Lompoc. Elle a été reconstruite sur son site actuel après le tremblement de terre de 1812, au Nord-Est de la ville. C'est le seul exemple d'un complexe missionnaire catholique espagnol complet subsistant à ce jour en Californie. Elle constitue désormais un parc de l’état de Californie.

Installée dans leur territoire, la mission a accueilli des indiens Chumash pour les convertir et les assimiler. Il semble que les traditions et croyances indiennes étaient tolérées. La mission a prospéré jusqu’en 1823. Suite à l’indépendance du Mexique, le petit détachement militaire n’a plus été payé et les soldats se sont défoulés sur les Chumash, qui ont fini par se révolter en 1824. Quand les soldats reprirent le dessus, les possessions des Indiens dans la mission ont été confisquées, et nombre d’entre eux ont quitté les lieux. Parallèlement, le Mexique a transféré l’autorité de la mission de l’église catholique aux autorités civiles. Le site n’est plus habité et se dégrade lentement. Il est cédé à des intérêts privés, principalement intéressés par les terres attenantes.

Dans les années 1930, sous la direction du National Park Service, le Civilian Conservation Corps (CCC) restaure la mission. Les neuf bâtiments ainsi que de nombreuses petites structures et le système d'eau d'origine ont été entièrement remis en état. L’inauguration de la mission a lieu le 7 décembre 1941, le jour même où les États-Unis entrent dans la Seconde Guerre mondiale.

En 2011, elle était considérée comme la mission espagnole la plus complètement restaurée de Californie. Les bâtiments d'origine sont entièrement restaurés et meublés, y compris l'église, les magasins, les quartiers et la forge. Les jardins et le bétail de la mission représentent ce qui aurait été trouvé à la mission dans les années 1820.

Nous rejoignons ensuite les bâtiments de la mission, à environ 300 m, de l’autre côté d’un ruisseau. Il y a d’abord des enclos avec quelques animaux, des moutons, des chevaux, une vache longhorn.

Nous allons près du clocher, qui jouxte le cimetière. Il s’agit en fait d’un espace délimité, sans aucune mention ou tombe visible. Cela horrifie au plus haut point Lando.

Nous entrons dans la sacristie puis l’église de la mission. Elle est très longue et pouvait contenir 1000 personnes, cela semble démesuré.

Nous allons dans le premier bâtiment à arcades, qui débute avec le quartier des gardes, avec un dortoir spartiate, les appartements du commandant de la place, le caporal, et des soldats mariés, à peine plus confortable que le dortoir. On découvre aussi l’appartement du majordome, en fait le gérant de la ferme, et l’atelier pour fabriquer les cierges, indispensables pour bien prier, la menuiserie et l’atelier de tissage. Les différents ateliers permettaient de faire fonctionner toute cette communauté en quasi autarcie.

A l’arrière du bâtiment, on trouve une cour avec un four un pain, et quelques petits bâtiments.

Le second bâtiment à arcades abrite une plus petite église, la sellerie, le salon de réception, la chambre des invités avec un lit à baldaquin, la chambre plus simple du Padre, son bureau et la bibliothèque.

Pour revenir vers le parking, nous passons à travers un jardin ombragé, avec de jolies fontaines.

J’ai trouvé cette visite très intéressante, les explications du musée ont été instructives et toute la mission est meublée et équipée. Il ne manque plus que les Padre et les Chumash. Nous partons à 11h20.

Nous faisons le plein de la voiture soit 11,7 gallons, puis arrivons à Solvang vers 11h55. Nous sommes déjà passés à Solvang en 2008, et Olivia est venue l’été dernier. Solvang a été fondée en 1911 par trois dano américains, loin des hivers du Midwest, où leurs familles avaient immigré au XIXème siècle. Solvang signifie « champ ensoleillé » en danois. La ville comprend de nombreux restaurants, boulangeries et des marchandises qui donnent un avant-goût du Danemark en Californie. Le village a adopté son architecture distinctive sur le thème danois à partir de 1947 et est depuis devenue une destination touristique de premier plan. Au dernier recensement de 2020, il y avait 6000 habitants, dont 10% environ se disaient danois. Je fais un tour dans cette ville carte postale avec Lando et Célia.

Nous repartons vers 12h30. Nous nous arrêtons vers 13h10 pour acheter de quoi manger.

Nous nous installons vers 14h à proximité de la plage de Santa Barbara, face à la jetée en bois. Nous pique-niquons sous les palmiers, c’est plutôt agréable avec le soleil.

Il faut repartir à 14h30 pour entamer une longue route vers Las Vegas. Le trajet se fera en deux fois, nous nous arrêtons donc à Barstow, encore en Californie, à la nuit tombée, vers 18h15. Nous allons manger au Denapoli’s Firehouse, un restaurant italien à proximité de notre hôtel. Nous sommes encore tous bien fatigués. J’ai du mal à boucler mon blog.

16
fév
16
fév
Publié le 17 février 2023

La nuit est fraîche dans le désert. Elle n’est pas très longue non plus. Virginie est bien dans son lit, mais elle est quand même réveillée, comme le reste de la famille. Nous allons prendre le petit-déjeuner à 7h30. L’hôtel de Barstow est un peu décrépi, mais le petit déjeuner remplit son office et nous cale pour la marinée. Lando se cuit des gaufres aujourd’hui, le premier est un peu difficile à retirer car il n’a pas cuit assez longtemps.

Nous quittons Barstow vers 9h. J’avais prévu de passer par le Mojave National Preserve, un parc dans le désert. En regardant le site internet hier, je me rends compte que les centres d’accueil sont fermés et que plusieurs routes sont dégradées, voire impraticables. Je me rappelle alors qu’il y a plusieurs petits parcs autour de Las Vegas et je me décide à aller au Red Rock Canyon National Conservation Area. C’est un parc géré par les Parcs Nationaux, mais il faut quand même réserver un créneau de visite. En cette saison, je réussis à en décrocher un pour midi aujourd’hui.

Nous prenons donc l’autoroute vers Las Vegas, c’est à 150 miles. Nous y arrivons vers 11h10. Nous allons refaire quelques courses, et le plein de la voiture.

Nous arrivons finalement au Red Rock Canyon à 12h10. Ce parc fait partie du milieu aride du désert de Mojave. Nous faisons un tour dans le centre d’accueil. Lando s’intéresse à l’aigle, il y a aussi beaucoup de tortues dans le parc, mais pas de risque, comme en été, de les écraser, car elles hibernent. Nous profitons de l’aire de pique-nique du Visitor Center pour manger. Il fait assez froid, pas plus de 10°C, mais il y a aussi un beau soleil.

Nous entamons finalement un peu après 13h le Scenic Drive, une route touristique de 13 miles, soit 21 km, qui permet de faire le tour du parc et de s’arrêter aux différents points d’intérêt.

Nous nous arrêtons d’abord au Calico I. Lando voudrait partir faire une randonnée, mais elle fait 3 miles. Je le prends donc en photo sur des rochers pour lui faire oublier ce projet.

Le canyon est encore plus rouge au Calico II. La coloration vient du fait qu’il y a environ 180 millions d’année, la zone était très sèche et courvertes de dunes géantes. Ce sable qui pouvait bouger, s’est finalement condensé en grès. Au départ chaque grain de sable a été enveloppé d’un minerai riche en fer, de l’hématite. Exposé à l’air et à l’eau, il a coloré la pierre comme la rouille colore un vieux tube. D’autres minéraux riches en fer ont provoqué toute la palette de couleur que l’on voit aujourd’hui.

Nous passons ensuite au Sandstone Quarry, qui permet à Lando de grimper sur un promontoire.

Le point de vue sur le parc au High Point Overlook permet d’avoir une vue d’ensemble du parc.

Je m’arrête aussi à proximité du Ice Box Canyon. On voit effectivement de la neige qui domine cette vallée très encaissée. Le Red Rock Wash Overlook complète notre vision du Red Rock Canyon, d’un peu plus loin.

Le Pine Creek Canyon a la particularité d’accueillir des pins à sa sortie, ce qui n’est pas commun avec le climat aride local, c’est plutôt des yuccas ou des arbres de Josué.

Enfin, nous disons au revoir à ce charmant parc vers 14h45, après un dernier arrêt au Red Rock Overlook.

Nous arrivons à 15h15 à notre hôtel Hampton, sur le Tropicana boulevard, pas très loin du Strip de Las Vegas. Nous récupérons une chambre spacieuse, propre et confortable. Au lieu de repos bien mérité, il faut faire faire des devoirs à Lando, des sciences naturelles et la lecture de « Sinbad le marin ». Il y en a pour une bonne heure. Nous en profitons pour faire venir un technicien de l’hôtel pour déboucher nos toilettes, probablement dans cet état avant notre arrivée.

Lando et moi allons à la piscine. En fait, c’est surtout Lando qui va dans la piscine, chauffée. Moi je reste dans le spa, surchauffé, il faut dire qu’il ne fait pas plus de 5°C, mais sans vent ni humidité.

Nous partons vers 17h30. Nous allons dans le vieux Vegas, à Downtown, là où tout a commencé, avec les plus anciens casinos encore en activité comme le Golden Nugget (1946), le Fremont (1956) ou le Four Queens (1966), aux devantures excessivement lumineuses.

Nous allons nous promener le long de la Fremont Street Experience. C’est une rue piétonne recouverte du plus grand écran géant du monde, sur une longueur d’environ 460 mètres. La taille énorme de l’écran nous englobe complètement et la musique est bonne au début. Mais Fremont Street Experience c’est aussi tout le reste : les casinos qui tentent de vous attirer, des comptoirs de bars en extérieur, des boutiques souvenirs, des artistes ambulants, des strip teasers et des strip teaseuses mais aussi quelques marginaux qui font la manche tandis qu’au-dessus de nous, des gens volent sur tout le long de la rue, accrochés à des tyroliennes. L’endroit plait beaucoup à Lando, il aime le côté excessif. Nous sommes plus réservés, nous nous demandons si cela ne devient pas vite glauque quand la soirée avance. En tous les cas, cela vaut un coup d’œil rapide, en début de soirée, pour profiter des enseignes lumineuses !

Nous allons ensuite manger dans un Cracker Barel, une chaîne de restaurant qui sert des plats typiques du Sud américain. Nous rentrons à l’hôtel vers 20h40. La soirée est rapide, tout le monde s’endort devant la télé.

17
fév
17
fév
Publié le 18 février 2023

Le ciel est un peu couvert aujourd’hui, il fait jusqu’à 13°C. Nous dormons bien pour la première fois, c’est-à-dire sans se réveiller au milieu de la nuit et ne pas réussir à se rendormir rapidement. Nous nous levons vers 7h50. Nous allons donc prendre le petit-déjeuner vers 8h. La salle est grande et fréquentée. Il y a 3 équipements pour faire des gaufres, un four tournant pour dorer les toasts, et de l’omelette avec un genre de jambon et des pommes de terre.

Nous quittons l’hôtel assez tard pour arriver au Las Vegas North Premium Outlets, les magasins d’usine, pour l’ouverture à 10h. C’est loin d’être mon activité favorite, mais il faut en passer par là au moins une fois par séjour ! Là encore, je trouve que les affaires sont moins intéressantes que par le passé, je crois que je n’ai pas assimilé l’inflation… Nous achetons des vêtements pour Célia et Virginie chez Gap, des jeans pour Célia, Virginie et moi chez Levi’s et des baskets et un tee-shirt pour Lando chez Nike. Vers 12h20, nous allons manger au food court, où on peut trouver différents stands, ce qui fait que chacun trouve quelque chose qu’il apprécie. Nous prenons des plats au stand italien et à un stand de salade, qui fait aussi des soupes.

Nous rentrons à l’hôtel vers 13h15 pour une période de repos. Lando va à la piscine et utilise la salle de fitness, il se promène dans l’hôtel. Notre chambre est au rez-de-chaussée, alors il peut régulièrement passer nous voir. Nous autres restons dans la chambre.

Nous repartons vers 16h. Bien que nous soyons arrivés à Las Vegas hier, nous allons quand même au panneau « Bienvenue à Las Vegas ». Nous attendons environ un ¼ d’heure dans la file pour bénéficier du champ libre pour faire la photo traditionnelle.

Nous reprenons la voiture pour aller nous garer au « Venetian », l’un des casinos du Strip.

Le strip, littéralement « la bande », est l’avenue la plus connue de Las Vegas. Elle est bordée par les plus grands hôtel-casino, aux milliers de chambres, ouverts 24h/24, qui font la démesure de la ville.

L'hôtel « The Venetian » a ouvert ses portes en juillet 1999. Avec son immense extension « The Palazzo » ouverte en 2008, le complexe est devenu le plus grand hôtel, en tout cas à l’époque, avec plus de 7 000 chambres. Son centre commercial dispose d’une reproduction d’un canal de la Cité des Doges, sur lequel voguent des gondoles et leurs gondoliers mexicains qui chantent en italien. C’est kitsch ! La place Saint Marc est assez réussie, pour son aménagement, mais pas forcément conforme à mes souvenirs de la cité. Les enfants profitent d’une « gelato ».

A l’extérieur, l’architecture s’inspire largement des monuments de la Sérénissime.

Nous prenons un petit en-cas avant de descendre un peu le long du Strip. La zone est principalement occupée par le « Caesars Palace », inspiré par l’empereur et dictateur romain. Sa construction, en plusieurs phases, s’est étalée de 1962 à 2005.

Nous remontons vers « The Mirage ». Cet hôtel-casino date de 1989 et a été le premier de la nouvelle génération. C’est dans une salle dédiée de ce casino que nous allons voir le spectacle « The Beatles LOVE » du Cirque du Soleil. Nous allons nous installer au chaud dès 18h20 pour un début du show prévu à 19h. J’ai repris différentes présentations du spectacle, notamment sur le site internet officiel, pour rédiger le* résumé suivant :

Sur une bande-son emblématique, The Beatles LOVE du Cirque du Soleil est un voyage multisensoriel. Ce spectacle théâtral technologique et psychédélique continue d'être l'un des spectacles les plus célébrés au monde.

Le paysage sonore trois fois primé aux Grammy sert de toile de fond à des acrobaties aériennes palpitantes, à des numéros audacieux de trampoline et de patin à roulettes, et bien plus encore. Découvrez la merveille psychédélique, captivante, immersive et technologique qui a enthousiasmé et ravi plus de 10 millions d'invités depuis 2007, dans un théâtre en rond dédié. LOVE évoque l'héritage musical des Beatles. S'inspirant du lyrisme des paroles, il explore le contenu des chansons sous forme de scènes peuplées de personnages réels et imaginaires. Une soixantaine d'artistes venant des quatre coins du monde canalisent l'énergie pure de la jeunesse en proposant des numéros d'acrobatie aérienne, de sports extrêmes et de danse contemporaine.

Le spectacle se termine à 20h30. Nous sommes de retour à notre hôtel vers 21h05. Nous mangeons des restes de spaghetti et des fajitas maison, fourrés au poulet. La famille regarde un peu la télé avant de s’endormir.

18
fév
18
fév
Publié le 19 février 2023

Et oui, on appelle aussi Las Vegas ainsi, puisque les casinos n'ont ni fenêtre ni horloge pour ne pas distraire les joueurs et leur faire perdre la notion du temps. Le premier surnom de Las Vegas reste quand même « Sin City », la ville du péché...

De notre côté, le temps passe et nous profitons d'une belle journée ensoleillée, froide le matin avec 2°C, mais d'une douceur printanière l'après-midi, avec 16°C. Nos horloges biologiques sont recalées à l'heure du Pacifique. La famille dort jusqu’à 8h maintenant. Lando se réveille même à 8h20 et nous rejoint au petit-déjeuner. Le week-end, il y a une employée qui prépare les gaufres sur les 3 machines, le rendement est bon, mais le débit est absorbé par Lando et tous les autres résidents!

Lando prend ensuite une grosse ½ heure pour faire un travail d’arts plastiques pour le collège. Nous partons à 10h, à pied, pour aller nous promener sur le strip. Il est à environ 1 km de notre hôtel.

Nous allons d’abord nous promener dans l’hôtel-casino New York New York. Il a ouvert en 1997 et présente des répliques réduites de nombreux monuments de la ville tels que la Statue de la Liberté. La tour de l'hôtel représente différents gratte-ciels. Sa structure la plus haute est une réplique de l'Empire State Building, s'élevant à 161 m avec 47 étages. Cela a fait de New York-New York le plus haut bâtiment du Nevada jusqu'à 2005. Il y aussi une montagne russe, le Big Apple Coaster, qui serpente autour de l'hôtel.

Nous passons aussi à l’intérieur du casino. Il est censé ressembler à divers quartiers de New York, notamment Broadway, Central Park, Greenwich Village, Times Square et Wall Street.

Nous remontons ensuite le Strip vers le Nord, par le côté gauche. Après de nombreux établissements sans charme particulier, nous arrivons au Bellagio. Nous connaissons déjà ses fontaines, un spectacle de jets d’eau dansante synchronisée avec de la musique classique, au milieu d’un lac artificiel de 3,5 hectares.

Aujourd’hui, nous rentrons pour la première fois dans cet hôtel-casino qui a ouvert en 1998 et qui s’est inspiré du village de Bellagio, près du lac de Côme.

Dans le hall de l’hôtel, tout le monde remarque les « Fiori di Como », ou Fleurs de Côme, une grande œuvre d'art suspendue au plafond représentant autour de 2000 fleurs en verre de différentes couleurs. Sous ce plafond, trône un cheval de plus de 3m de haut, en mosaïque d'or et d’argent, composé de milliers de minuscules carreaux en miroir.

Nous allons aussi voir le jardin d’hiver, de près de 1250 m², connu comme jardin botanique. Il reçoit en moyenne 20 000 visiteurs par jour, dont nous 4 aujourd’hui !

Le thème du jardin d’hiver est renouvelé pourvoir coïncider à cinq périodes de l’année : le Nouvel An chinois, le printemps, l'été, l'automne et l'hiver.

Nous repartons en passant par les tables de jeux du casino puis par une allée bordée de magasins de luxe.

Nous passons de l’autre côté du boulevard pour de plus près l’hôtel-casino Paris, ouvert en 1999. Il s’inspire bien sûr de notre capitale. Il comprend à l’échelle ½, soit 164,6 m de hauteur, une réplique de la Tour Eiffel, une enseigne de la forme du ballon Montgolfier, un Arc de Triomphe aux deux tiers. La façade de l'hôtel suggère le Louvre, le musée d'Orsay et l'Opéra de Paris. Au début du projet, il était envisagé d'installer une réplique grandeur nature de la tour Eiffel, mais les autorités s'y sont opposés à cause de la proximité de l'aéroport international de la ville.

Nous nous promenons aussi à l’intérieur du casino. L’un des pieds de la tour Eiffel y est d’ailleurs visible. Le plafond de la salle a la particularité de représenter un ciel bleu à peine nuageux. Les restaurants sont installés sur les bords de rues plantées d’arbres et décorées selon l’idée qu’on pourrait se faire d’un Paris des années 50.

Nous sortons finalement vers 12h30. Nous allons manger au Rainforest Café. C'est à environ un quart d'heure, et nous devons attendre un autre quart d'heure qu'une table soit disponible. Nous allons dans ce restaurant à thème une fois par séjour. Régulièrement, la lumière baisse, l'orage gronde et la jungle s'éveille, éléphants et gorilles bougent et se font entendre.

Virginie prend une salade, Lando un burger, Célia et moi des beignets de crevette avec des frites. La préparation de notre repas est un peu longue. Nous sortons vers 14h10 et nous finissons de descendre le Strip pour retourner à l’hôtel. Nous retrouvons notre chambre vers 14h50.

Je vais un peu nager puis lire. Le soleil est agréable, mais les abords de la piscine sont fréquentés.

Je repars avec Célia vers 16h30. Nous allons au 18b Arts Districts. Ce quartier était composé à l'origine de 18 blocs, ou pâtés de maisons, regorgeant de galeries éclectiques, de magasins, de bars et de restaurants. Je veux aller m’y promener à la recherche de fresques et d’autres manifestations artistiques.

Célia et moi déambulons pendant une petite heure. Les sculptures en acier nous plaisent particulièrement. Nous sommes certains que la thématique des dinosaures plairait à Léopold! Les carnivores s'en prennent à moi.

Nous allons ensuite faire le plein de la voiture et acheter de quoi dîner pour le soir. Nous rentrons à l’hôtel à 18h30. C’est aussi la soirée lessive, histoire d’avoir des sous-vêtements propres pour tenir d’ici la fin du séjour.

19
fév
19
fév
Publié le 20 février 2023

Belle journée ensoleillée, jusqu’à 19°C. Nous nous réveillons vers 7h30. Nous allons prendre le petit-déjeuner un peu avant 8h. Lando continue son régime basé sur les gaufres et le jus de fruit. Nous mangeons un peu plus varié. Nous finissons ensuite de ranger nos affaires.

Nous quittons finalement le Hampton Inn Tropicana de Las Vegas vers 9h et prenons tout de suite l’autoroute Interstate I15. Nous nous arrêtons sur l’unique aire de repos à 9h50. Les aires de repos sont très rares aux USA. Nous sommes en plein milieu du désert de Mojave, et il y a un petit parcours très bien fait avec toutes sortes d’explications sur les pionniers, les transports, la faune, les premiers habitants… Nous repartons vers 10h.

La route vers Los Angeles se poursuit. Il nous faut presque 4 heures pour parcourir 260. Nous allons au Barnsdall Art Park, à l’Est d’Hollywood. La butte est accessible en voiture. Nous pouvons donc profiter d’une vue sur la ville en pique-niquant.

Le parc est construit autour de la « Hollyhock House », la maison des roses trémières. C’est la première construction à Los Angeles en 1921 de Frank Lloyd Wright, faisant partie d’un groupe de 8 œuvres du célèbre architecte, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2019 sous la dénomination « Œuvres architecturales du XXème siècle de Frank Lloyd Wright ». La maison a des airs de maison aztèque, avec ses toits plats, ses crénelures et ses meurtrières. Il y a en effet quelques roses trémières fleuries autour de la maison.

Nous prenons ensuite la voiture pour aller voir l’observatoire Griffith. Il est à 5 km, mais il nous faut une bonne ½ heure pour l’atteindre, c’est une destination très populaire, en particulier le week-end, réputée comme le meilleur point de vue sur Los Angeles. Compte tenu de la carte PMR de Virginie, nous arrivons à accéder au parking le plus proche. L’observatoire a été construit grâce à un don du dénommé Griffith, mais après sa mort en 1919, car il avait été en prison pour avoir tenté d’assassiner sa femme ! Cet édifice Art Déco a servi de décor à plusieurs films célèbres, y compris « La La Land » récemment.

La vue sur la ville n’est pas très claire, sûrement à cause de la pollution. On aperçoit l’océan Pacifique sur la gauche, mais il est difficile à voir avec le contre-jour.

Nous parcourons aussi l’intérieur. Il y a des explications concernant des phénomènes naturels de la terre, comme le jour et la nuit, les marées, les saisons, les éclipses… Il y a un pendule de Foucault, dispositif qui met en évidence la rotation de la terre. Je m’intéresse aussi à la bobine de Tesla, qui permet de produire des éclairs artificiels ; il espérait utiliser ce principe pour transporter l’électricité.

On voit aussi assez bien le panneau « HOLLYWOOD » et nous trouvons les ailes de « los angeles », les anges.

Nous quittons l’endroit vers 15h10 en direction du Parc du lac d’Hollywood. C’est à une dizaine de km, et il nous faut de nouveau une ½ heure, cette fois parce que ce sont pas mal de petites rues pentues et serpentées. Ce parc est parfait pour faire de jolies photos avec le panneau « HOLLYWOOD » dans le dos. Nous avions déjà été à cet endroit lors de notre voyage en Février 2020, juste avant le Covid.

Enfin, nous atteignons Melrose Avenue, du côté du Halifax College, vers 16h20. Je pars à la recherche de nouvelles fresques avec Célia. Je suis un peu déçu du quartier, assez cheap, alors que je m’attendais à quelque chose d’assez chic, sûrement à cause de la série « Melrose Place » des années 90. Les fresques sont assez difficiles à trouver. Nous remontons Melrose avenue de Ogden Street à Feller Avenue. De nombreuses œuvres sont gâchées par des tags.

Nous quittons les lieux vers 17h15 en direction d’Anaheim, au sud de Los Angeles. Nous faisons le plein de la voiture sur le trajet. Nous décidons d’aller dîner avant de s’installer à l’hôtel, pour gagner du temps et éviter de ressortir. Nous nous inscrivons sur la liste d’attente du restaurant par internet, nous n’attendons donc pour ainsi dire pas du tout en arrivant dans ce Olive Garden. Décidément, nous mangeons souvent italien aux Etats-Unis. Nous arrivons à l’hôtel Ramada vers 19h40. Il est situé à environ 1,6 km de Disneyland.

20
fév
20
fév
Publié le 21 février 2023

Très belle journée ensoleillée, jusqu’à 23°C. Du coup, Célia et moi mettons un bermuda, Lando n’a pas emmené de short. Nous ne prenons qu’un pull ou un gilet, mais pas de veste.

Comme prévu, la journée est intense. Nous nous levons à 6h50, mais Célia et moi étions déjà réveillés. Nous descendons prendre le petit-déjeuner juste après 7h. Pour la première fois depuis le début du séjour, nous n’avons ni yaourt, ni fromage Philadelphia à tartiner. Nous arrivons quand même à manger de l’omelette avec une galette de pommes de terre, et Lando prend une orange, il n’a pas envie de gaufre, il n’y a pas de crème chantilly ici. Nous partons de l’hôtel vers 7h40. Le parc Disneyland est à environ 1,6 km. Nous arrivons à proximité vers 8h05. Nous avons notre première file d’attente pour les contrôles de sécurité. L’agent qui s’occupe de notre ligne est tatillon, puisque notre file avance moins vite que d’autres, mais peut-être plus rapidement que certaines que nous n’avons pas remarqué. Nous rentrons dans le parc Disneyland à 8h30.

Les Fastpass n’existent plus, mais ont été remplacés par des options payantes. Nous avons opté pour Génie+ qui nous permet d’obtenir toutes les 2 heures un créneau de passage parmi 9 attractions. Nous bénéficions aussi du DAS, Direct Access Service, compte tenu du handicap de Virginie, qui permet de ne pas attendre dans une file d’attente et d’obtenir un retour au bout du temps d'attente en cours sur l'attraction. En gros, on attend sans être bloqué dans une file d'attenre. C’est un service gratuit, mais il a fallu s’inscrire avant notre venue, en faisant un chat vidéo après 1h30 d’attente. Les deux services sont un peu similaires, et ils sont cumulables, on peut donc avoir au moins deux réservations d’attractions en simultané. Tout se gère avec l’application Disney sur téléphone mobile. Il vaut donc mieux avoir un forfait avec données valable aux Etats-Unis, même si le parc est très bien couvert en wifi gratuit. Au début de la journée, je passe presqu’une heure à me familiariser avec l’application, je discute même par chat avec un conseiller Disney.

Je suis attiré par la nouvelle zone Star Wars, nous filons donc vers le fond du parc. En passant devant Big Thunder Mountain Railroad, le train de la mine, Virginie nous conseille d’aller le faire tout de suite car il n’y a pas d’attente (15 minutes). Lando, Célia et moi allons donc dans la file d’attente et profitons de cette première attraction à sensations fortes.

Nous continuons ensuite jusqu’à la zone Star Wars: Galaxy's Edge. C'est une nouveauté installée en 2019, à la fois en Californie et en Floride.

Nous faisons la queue classique de l’attraction Millennium Falcon: Smugglers Run, la course des contrebandiers, puisque le temps d’attente indiqué est de 45 minutes, ce qui semble raisonnable par rapport à sa popularité. Lando est fâché de devoir attendre.

Finalement, nous montons dans le cockpit du célèbre Millennium Falcon pour un vol audacieux, avec chacun un rôle crucial : Lando et moi sommes pilotes, Célia est mitrailleur et Virginie est ingénieur ! Autrement dit, Lando et moi abimons le vaisseau, Célia détruit nos ennemis et Virginie répare nos dégâts.

Une fois sortis, nous allons de l’autre côté de la zone Star Wars pour essayer, grâce au DAS de Virginie, la nouvelle attraction Star Wars : Rise of the resistance, l’avènement de la résistance. Nous rejoignons la Résistance dans une bataille épique contre le Premier Ordre. Après une phase d’introduction, nous embarquons dans un vaisseau légèrement dynamique, qui se fait tracté par un croiseur interstellaire. Prisonniers du premier ordre, nous empruntons des wagons téléguidés et parcourons les méandres du croiseur pour tenter de s’échapper, sans avoir dévoilé les secrets de la résistance à Kylo Ren.

Nous sommes tous les 4 épatés par ce nouveau manège passionnant.

Il est temps de se remettre de ces émotions. Nous allons donc faire le Peter Pan’s Flight pour faire plaisir à Célia.

La bataille reprend quand nous tentons de repousser les extraterrestres dans le Buzz Lightyear Astro Blasters.

Il est environ 12h10 en sortant, et nous allons déjeuner italien au Alien Pizza Planet. Nous y restons une ½ heure. Place à la course, Lando et Célia s’affrontent au volant de leur voiture à moteur dans Autopia.

Célia, Lando et moi partons à la découverte de l’espace profond dans le Space Mountain, Virginie préfère nous attendre à l’ombre, il fait trop chaud au soleil.

Il est temps de passer à une activité plus calme. Nous allons nous installons dans le grand théâtre à 14h15, pour voir le spectacle du Roi Lion. C’est une version différente de celles que nous avions déjà vues.

Nous repartons plein d’énergie vers 15h à la recherche des Pirates des Caraïbes.

Lando, Célia et moi avons la mauvaise idée d’aller à Splash Mountain. Comme son nom l’indique, cela fait splash quand nous ressortons : nous sommes mouillés. Le soleil commence à baisser à l’horizon, c’est moins facile de se sécher.

Nous allons tous ensuite dans la Maison Hantée vers 16h30. Lando n’aime pas tant que ça le cimetière que nous traversons.

Nous embarquons à 17h30 dans la Jungle Cruise. Cette croisière nous emmène dans différentes jungles, puisque nous voyons des éléphants d’Asie, des éléphants d’Afrique ou des piranhas.

Une nouvelle aventure Star Wars nous attend tous vers 18h, avec le déjà connu Star Tours. Ce cinéma dynamique nous emmène en navette en voyage entre plusieurs planètes. Comme BB8 apparaît, je pense que les films ont été mis à jour, en tout cas depuis notre dernière visite dans un parc Disney en 2017 !

Il fait nuit maintenant. Célia, Lando et moi partons conquérir la montagne à bord des Matterhorn Bobsleds, une attraction uniquement disponible ici, à Anaheim, en Californie. Un monstre, qui ressemble vaguement au yeti, se cache dans cet amas de glace.

Nous passons par l’incontournable It’s a small world. La version de ce parc a été complétée par des poupées aux traits de personnages Disney. C’est un jeu de les rechercher au milieu de toutes les autres. Pour sortir, Virginie est obligé de passer par des escaliers, ou de redescendre à travers un bateau par des grosses marches, ce qui est encore plus difficile pour elle. C’est la seule attraction de la journée qui a posé problème, dommage pour ce grand classique !

Finalement, nous allons tous voir le parcours scénique de Blanche Neige vers 18h45.

Comme cela a plu à tout le monde, je peux me permettre de proposer de refaire les attractions de la nouvelle zone Star Wars. Suite au fait que Virginie n’a pas voulu participer à une activité qui a finalement été annulée, elle n’a pas le coupe-fil qui permet au reste du groupe de repartir sur le Faucon Millenium à 19h20. Par contre, nous repartons tous dans Rise of The Resistance vers 20h15.

Nous sortons à 20h40 et nous filons vers Main Street pour aller dîner au Carnation Café, l’un des rares restaurants où nous avons obtenu une réservation, à 20h50. Il faut dire que nous ne nous y sommes pris qu’il y a 15 jours, alors que les réservations ouvrent 60 jours à l’avance.

Nous mangeons tous les 4 des hamburgers, ou tout du moins un bon steak au milieu de tranches de pain. Nous sortons du restaurant vers 21h30. Un spectacle commence peu après, avec un feu d'artifice, et nous ne regardons que le début. Virginie a très froid, et nous sommes tous très fatigués.

Il faut donc retourner à l’hôtel. Nous y arrivons à 22h10. Il est temps de se laver et de se coucher pour être prêt à découvrir le deuxième parc du complexe Disney dès demain.

21
fév
21
fév
Publié le 22 février 2023

Soleil le matin, temps couvert l’après-midi, jusqu’à 18°C. Nous nous levons à 7h. Nous prenons le petit-déjeuner à partir de 7h20 et nous partons vers 7h50 à pied vers le parc. Le contrôle de sécurité est plus rapide que la veille, nous arrivons donc dans le parc à la même heure. En Californie, Disney a deux parcs, installés l’un en face de l’autre. Hier nous étions à Disneyland, aujourd’hui nous allons à Disney California Adventure. Ce parc est un peu plus petit, et beaucoup plus récent. Il a été ouvert en 2001, 46 ans après le premier parc, et a été construit à la place du parking.

Nous faisons d’abord quelques photos avant d’aller sur le Campus Avengers.

Lando est très vite attiré par la tour Guardians of the Galaxy – Mission: Breakout! . C’est une version rethématisée de la traditionnelle The Twilight Zone Tower of Terror. Au lieu de s'inspirer de la série La Quatrième Dimension, elle est basée sur l'univers des Gardiens de la Galaxie. Célia, Lando et moi prenons la file d’attente, encore réduite, et aller essayer cette tour de chute. L’attraction nous plait beaucoup, l’adaptation est réussie, ce n’est pas seulement le thème qui est nouveau, mais aussi le déroulement de l’attraction.

Nous partons ensuite tester Web Slingers: A Spider-Man Adventure. Virginie ne veut pas faire d’attraction trop violente, elle nous envoie donc en éclaireurs. Dans cette attraction les passagers portent des lunettes 3D et étirent leurs mains pour lancer des toiles d'araignées tout comme Spider-Man, grâce à une technologie qui détecte les mouvements. L'objectif de cette attraction est de toucher un maximum de cibles présentes sur les Spider-Bots, qui sont des araignées robots qui en envahit le site. Quatre écrans représentant les scènes se succèdent : un hall de stockage Stark Industries, un sous-sol Pym Labs, un entrepôt Tivan et un hangar Quinjet. La progression des scènes est identique celle de l'attraction Toy Story Midway Mania.

Nous allons finalement tous ensemble à Radiator Springs Racers, l’attraction principale du monde de Cars, grâce au DAS de Virginie. et la plus grosse attraction du parc. Après un parcours scénique assez calme, les passagers se retrouvent au milieu d'une course qui comprend des virages en épingle et les rives escarpées dans la partie extérieure de l'attraction. Ils atteignent la vitesse de pointe de 65 km/h environ et passent à la photo-finish ! Virginie ne se rappelait pas que c’était aussi rapide.

Nous partons ensuite à Toy Story Midway Mania, du côté du Pixar Pier. L’attraction a pour thème général les jeux de fêtes foraines et de kermesses ; les personnages de Toy Story sont dispersés à travers cinq jeux : jets d’œufs, lancer de fléchettes, lancer d'anneaux, tir à la carabine et jets de ventouses. Tout le monde participe.

Il est à peu près 10h45 quand je vais dans les montagnes russes Incredicoaster, avec Célia et Lando. C’est un roller coaster long de 1,85 km, qui nous propulse de 0 à 89 km/h en 4 secondes, avec un looping complet, ce qui est quasiment unique dans un parc Disney.

Nous faisons juste après un roller coaster beaucoup plus tranquille tous ensemble, le Goofy’s Sky School. Virgnie a quand même mal au cou.

Nous embarquons dans Soarin’ Around the World vers 11h45. C’est un simulateur de vol sur un grand écran, avec des odeurs. La version actuelle fait survoler les lieux suivants :

Matterhorn en Suisse, Isfjord au Groenland, le château du Neuschwanstein en Bacière, le parc du Kilimanjaro en Tanzanie, la grande muraille de Chine, les pyramides de Gizeh, le Taj Mahal à Uttar Pradesh, Monument Valley en Arizono, les îles Lau au Fidji, les chutes d’Iguazu à la frontière du Brésil et de l’Argentine, la tour Eiffel de Paris et le parc Disneyland de Californie. C’est beau !

Nous nous promenons ensuite un petit peu. Nous voyons un petit spectacle de Spider-man, qui fait des cascades au-dessus de son quartier général.

Nous allons manger vers 12h30 au restaurant Carthay Circle Lounge - Alfresco Dining. Les plats sont fins et recherchés, mais la smala trouve que les portions sont congrues, c’est de la nouvelle cuisine selon Virginie, il n’y a pas assez de légumes. J’apprécie beaucoup.

En sortant, nous explorons un peu Hollywood Land. Nous faisons une attraction tranquille Monsters, Inc. Mike & Sulley to the Rescue!, c’est un parcours scénique qui retrace le film Monstres & Cie.

Nous retournons dans le monde de Cars, faisons quelques photos et refaisons l’attraction Radiator Springs Racers.

Lando ne veut pas nous accompagner dans The Little Mermaid – Ariel’s Undersea Adventure, le parcours scénique de la Petite Sirène. Il nous attend sagement devant après notre demi-heure d’absence.

Par contre, il est d’attaque pour retourner dans Guardians of the Galaxy – Mission: Breakout!, nous aimons vraiment bien tomber.

Finalement, Virginie nous accompagne cette fois-ci dans Web Slingers: A Spider-Man Adventure. Les spider-bots n’ont qu’à bien se tenir !

Nous avons décidé de faire une pause aujourd’hui. Nous quittons le parc à 16h30. Comme il y a un parking Disney pas très loin de notre hôtel, je propose de prendre la navette qui relie le parc à ce parking. Il nous reste ensuite la moitié de la distance initiale à parcourir, 850 mètres, au lieu de 1,75 km, et un seul feu à traverser, au lieu de 4. Nous arrivons à l’hôtel à 17h10. Je sors faire quelques courses dans un supermarché Target avec Lando.

Virginie prend un bain bien chaud et décide finalement de ne pas retourner au parc. Je repars donc avec les enfants vers 19h10. Il bruine par intermittences. Nous prenons de nouveau le bus.

Nous arrivons au parc à 19h30. Nous repartons autour du monde avec Soarin’ Around the World. Nous allons manger à 20h15 à la Cocina Cucamonga sur le Pacific Wharf, c’est un restaurant rapide mexicain. Nous mangeons des fajitas au poulet pour Lando, au steak de bœuf pour Célia et moi.

Nous allons ensuite au bord du lagon pour attendre le début du spectacle World of Colors : One. Il continue à bruiner. Nous sommes placés au premier rang, ce qui n’est finalement pas du tout une bonne idée. C'est un spectacle où des images sont projetées sur des murs d'eau. Nous sommes mouillés par des gerbes d’eau qui sont poussées par le vent, en particulier quand les jets s'arrêtent. Au bout de 10 minutes, je commence à battre en retraite, de plus en plus loin de notre position initiale. Lando, Célia et moi sommes quand même bien trempés. Le spectacle est beau mais je n’arrive pas à l’apprécier. Il se termine vers 21h30. Nous sommes mouillés et nous avons froid.

Nous filons refaire une partie de Toy Story Midway Mania, puisqu’il n’y a que 10 minutes d’attente. Nous nous réchauffons un peu. Du coup, nous réussissons à atteindre le Guardians of the Galaxy – Mission: Breakout! avant la fermeture des grilles à 22h.

Nous ressortons, une nouvelle fois satisfaits de cette attraction, à 22h20. Le temps de sortir du parc et de reprendre le bus, nous arrivons à l’hôtel à 22h55. Virginie ne dort pas.

22
fév
22
fév
Publié le 23 février 2023

Temps ensoleillé le matin, variable l’après-midi avec beaucoup de vent, pas plus de 14°C ; nous avons presque perdu 10°C par rapport à lundi !

Le réveil est de plus en plus difficile. Lando ne vient même pas prendre son petit-déjeuner à 7h20, nous lui ramenons une orange, des morceaux de gaufre et un jus de pomme. Célia est aussi plus lente à se préparer, nous partons vers 8h. Nous passons par le parking Disney. Le matin, c’est pratique car c’est aussi là qu’ils font les contrôles de sécurité, fouille des sacs et passage sous un portique. Du coup, nous rentrons dans le parc Disneyland à 8h40. Nous retournons dans le même parc que lundi. Nous prenons le temps de rentrer tranquillement dans le parc et nous nous faisons photographier à plusieurs endroits devant le château.

La nouvelle attraction Mickey & Minnie's Runaway Railway fonctionne à partir d’aujourd’hui de façon classique, de son ouverture le 27 janvier 2023 jusqu’à hier, il fallait s’inscrire à une queue virtuelle sur l’application du parc. En ce début de matinée, le temps d’attente annoncé est ridicule, de l’autre de 10 minutes, nous filons donc au fond du parc, dans le monde Mickey's Toontown en pleine rénovation, qui devrait rouvrir complètement le 19 mars 2023.

C’est la première grosse attraction sur le thème de Mickey Mouse dans un parc à thème Disney. L’attraction est installée dans un cinéma rétro, El CapiTOON Theater ; la file d’attente est décorée d’artefacts de différents dessin animés de Mickey Mouse. Nous sommes invités dans ce cinéma pour regarder la première d'un tout nouveau dessin animé de Mickey Mouse, Perfect Picnic, dans lequel Mickey et Minnie Mouse se préparent pour une sortie pique-nique et rencontrent Dingo au volant d'un train. Quand les choses commencent à se dérégler, nous passons à travers l’écran et sommes transportés dans le dessin animé et à bord du train de Dingo, qui nous emmène dans une folle aventure. Techniquement, c’est basé sur le même système de navettes guidées sans rail, qui est utilisé sur plusieurs des attractions les plus récentes.

Quand nous sortons, nous nous promenons un peu dans la partie de qui est déjà ouverte. Il n’y a pas trop de monde, et on peut profiter de petites pitreries imaginatives, une explosion quand on appuie sur un détonateur, des bruits étranges quand on sonne aux maisons, une prison aux barreaux élastiques, ou une voiture de pompiers.

Nous partons doucement vers le monde de Star Wars. Grâce au DAS de Virginie, nous pouvons embarquer vers 10h de nouveau dans Star Wars : Rise of the resistance.

A 10h40, nous filons vers Futureworld, et refaisons Star Tours. Le film de ce cinéma dynamique que nous avons est très semblable à celui que nous avons eu lundi, alors qu’il existe près d’un millier de combinaisons possibles, basées sur 3 séquences et l’intervention d’un héros, pour nous c’est juste le héros qui a changé.

Nous passons dans la rue en face vers 11h, pour refaire une partie de Buzz Lightyear Astro Blaster. J'ai augmenté la luminosité des photos fournies par Disney, pour qu'on puisse reconnaître le vainqueur de la famille.

Nous retournons encore au Star Wars : Galaxy’s edge , sur la planète extérieure de Batuu, pour repartir sur le faucun millenium dans Millennium Falcon: Smugglers Run. Cette fois-ci, un groupe de 2 personnes complète notre famille et prend les sièges des deux pilotes, Lando est donc relégué au poste d’artilleur, comme Célia, et moi à ma place, le poste d’ingénieur, ou plutôt de réparateur, comme Virginie. C’est un peu moins prenant que le rôle de pilote.

Nous allons ensuite dans Frontierland. Je réussis à nous inscrire sur la liste d’attente du Café Orléans, installé dans ce land. C’est un restaurant sur réservation, un peu meilleur que les services rapides plus facilement accessibles. Nous trainons un peu dans les boutiques, puisque c’est le dernier jour chez Disney.

Lando, Célia et moi allons refaire le train de la mine, le Big Thunder Mountain Railroad, à 13h. Quand nous sortons, un ¼ d’heure plus tard, il est temps d’aller au restaurant.

Le repas est assez bon, mais le café est installé à l’extérieur, et nous n’arrivons pas à nous réchauffer. Virginie prend un sandwich au fromage avec une salade, Lando un sanwoch à la dinde avec des frites, Célia un rizzoto, et moi du bœuf braisé avec des frites.

Quand nous avons fini, vers 14h10, il est temps d’aller revoir Pirates des Caraïbes, petite promenade sur un bateau au milieu de la série assez récente de films de Disney qui a été inspiré par cette attraction, et pas l’inverse !

Nous repassons par Batuu et découvrons plusieurs boutiques, superbement aménagées. Lando choisit d'acheter un nouveau masque de stormtrupper du premier ordre pour Lando.

Nous avons aussi réservé une dernière fois Star Wars : Rise of the Resistance à 15h30, mais l’attraction est en panne quand l’heure est venue. Nous passons acheter à Célia un chouette porte-clés, plein de bibelots qui font bling-bling, comme elle les aime. Nous allons vers l’attraction Matterhorn Bobsleds, réservée pour 15h55, quand je me rends compte qu’elle est aussi tombée en panne. Par contre, la précédente attraction est repartie. Du coup, un peu dépités parce que cela signifie qu’il faut revenir sur ses pas et marcher encore, nous retournons profiter une dernière fois de Star Wars : Rise of the Resistance. La file rapide est un peu plus longue que d’habitude, mais nous en sortons vers 16h45.

Nous voyons une autre boutique très bien décorée où il est possible d'assembler son droide personnalisé. Le tarif est de 120$ pour ce mini robot télécommandé.

Il est temps de rentrer à l’hôtel pour la pause du soir. Nous prenons le bus et arrivons à l’hôtel vers 17h45. Lando et Célia sont plus calmes que hier. Lando essaye son casque, Célia regarde un peu une série sur son PC et s’endort. Nous mangeons tous ensemble dans la chambre vers 19h40, des portions de pâtes cuisinées que nous avions achetées lors de notre dernier passage à Olive Garden dimanche soir. C’est bon.

Celia se décide finalement à nous accompagner pour passer la soirée au parc avec Lando et moi. Nous installons confortablement Virginie et nous partons vers 20h. Nous prenons le bus et entrons dans le parc peu avant 20h30.

Nous filons au fond du parc pour aller piloter le faucon millenium une dernière fois. J’ai l’impression que nous nous en sortons mieux !

Nous revenons vers le château après avoir emprunté les Matterhorn Bobsleds. Il me semble pourtant qu’il n’y a pas de yéti en Suisse !?

Nous arrivons tout juste sur la place du château quelques minutes avant le spectacle du soir Wondrous Journeys qui illustre les 100 années d’activité des studios d’animation Disney. C’est la version « projection » et pas « feu d’artifice » . Lando est un peu déçu.

A l’issue de ce joli spectacle, à 21h45, nous filons au Space Mountain. Ce grand classique nous fait toujours bonne impression et plein d’effets secondaires.

Comme le Big Thunder Mountain Railroad annonce peu d’attente, 15 minutes qui passent quand même à 25 pendant notre trajet à Frontierland, nous rajoutons ce dernier manège à sensations à notre menu, en gardant un passage prioritaire pour un dernier vol en Star Tours.

Nous voyons donc notre 3ème et dernière excursion sur la lune d’Andor, mais aussi quelques nouveautés comme une course poursuite escortée par le faucon millenium et un passage dans la bataille dans les plaines de sel Nupayuni, sur la planète Crait, que l’on a découvert dans Star Wars épisode VIII : Les Derniers Jedi.

Nous sortons du parc vers 23h et sommes de retour à l’hôtel vers 23h30 après avoir utilisé la navette vers le parking Disney Toy Story. Bonne nuit !

23
fév
23
fév
Publié le 24 février 2023

Le temps se dégrade. Il pleut assez souvent et il fait plus froid, pas plus de 10°C. Nous nous levons à peine plus tard ce matin, vers 8h. Nous allons prendre le petit-déjeuner à 8h20. Les œufs sur le plat remplacent l’omelette et font le menu de Lando, il en prend 4! Comme il arrive quand nous avons fini le petit-déjeuner, il emmène son butin dans la chambre pour le manger.

Nous rangeons nos affaires et quittons l’hôtel Ramada vers 9h40. C’était un bon compromis qualité/prix.

Nous arrivons à 10h10 au Disney store de Commerce (c’est le nom de la ville) pour faire de derniers achats à la firme de la souris. Nous repartons peu avant 11h. A la grande joie de Lando, j’ai inclus une page culturelle à notre journée, le Getty Center, à Santa Barbara.

Wikipedia nous apprend que Jean Paul Getty fit fortune dans l'exploitation du pétrole avec la Getty Oil et lorsqu'il devint milliardaire, il créa la fondation Getty tournée vers l'art. Il fonda en 1974 un premier musée appelé J. Paul Getty Museum consacré à l'Antiquité, et qui est une reconstitution de la villa des Papyrus d'Herculanum dans sa propriété de Malibu en Californie. En 1997, le musée fut déplacé vers son emplacement actuel, sur la colline Brentwood dans les hauteurs de Los Angeles, et le musée original de Malibu, fut renommé Villa Getty.

Il faut se garer dans le parking au pied de la colline puis emprunter un tram long de 1 km environ qui nous dépose au pied du centre.

Je n’ai pas de grandes ambitions, je veux juste aller voir les tableaux impressionnistes que le centre expose, une douzaine de pièces tout au plus.

Parmi ceux-ci, voilà ceux que j’ai le plus aimé: L'Aube (1873) , Les Meules (effet neige au matin, 1891), Le Portail de la Cathédrale de Rouen à la lumière du matin (1894), de Claude Monnet; Paysage à Louveciennes (1870), de Camille Pissarro; Jeune italienne à table (entre 1895 et 1900), de Paul Cézanne; Jeanne (1881), d'Edouard Manet; Après le bain (environ 1895) , Les Modistes (entre 1882 et 1905), d'Edgar Degas; et une pièce maîtresse, Les Iris (1889), de Vincent Van Gogh.

Dans une autre salle, nous découvrons aussi un Munch, Nuit étoilée (1897), nous sommes au top sur ce peintre norvégien depuis notre visite en janvier de l’exposition qui lui était consacrée au Musée d’Orsay. Il y a aussi un Monet, Le saule pleureur et le bassin aux nénuphars (1917), de son jardin à Giverny, qui résonne avec l’expo Claude Monnet/ Joan Miller vue le même week-end à la fondation LVMH.

Nous avons aussi un beau panorama sur l’est de Los Angeles. Le calvaire n’aura duré qu’un peu plus d’une heure pour Lando.

Nous allons manger à proximité dans un Denny’s, un genre de dinner. Virginie prend une salade, et tous les autres un cheeseburger.

Nous partons vers 13h45. Nous avons encore 300 miles à parcourir, soit 480 km. Sur la route, j'affronte de la neige en redescendant dans une vallée. Je vois pas mal de vignes, et pas mal d’arbres fruitiers en fleur. Je suis abasourdi de voir de l’épandage par hélicoptère au-dessus d’une parcelle d’arbres fruitiers.

Nous arrivons à Morgan Hill à 18h. C’est une petite ville à 100 km au Sud de l’aéroport international de San Francisco. Nous récupérons une chambre confortable à l’hôtel La Quinta. Ils viennent de mettre en place un buffet gratuit de desserts, les enfants apprécient.

Je vais chercher une pizza Everest chez Mountain Mike’s Pizza pour le dîner, c’est juste à côté de l’hôtel, Nous rangeons nos bagages, nous n’avons qu’un seul bagage en soute, c’est compliqué après nos achats !

24
fév
24
fév
Publié le 25 février 2023

Temps pluvieux et froid, de 4 à 6°C. Nous nous levons vers 8h. Il pleut. Je voulais aller me promener sur le campus de Stanford, la prestigieuse université américaine de la Côte Ouest, mais cela ne me paraît pas adapté. Je propose donc d’aller au Intel Museum. Comme c’est lié aux ordinateurs, cela intéresse Lando.

En attendant, nous allons prendre le petit-déjeuner. Lando se prépare une gaufre qu’il cache par une montagne de chantilly, et six pancakes, à la machine automatique, qu’il tartine de confiture à la fraise.

Nous restons donc un peu dans la chambre. Virginie fait réviser son histoire à Lando, il a envie de retourner au collège et de revoir ses copains, mais pas de se remettre à travailler.

Nous partons finalement vers 10h15. Cet hôtel de la chaîne La Quinta nous a bien plu. C’était confortable et plutôt classe.

Nous passons encore dans un supermarché pour avoir de quoi prendre un en-cas vers midi puisque nous pensons manger dans l’avion assez tôt. La neige semble assez rare dans la région, ils n'en avaient pas vue depuis au moins 4 ou 5 ans.

Je roule ensuite trente minutes pour arriver vers 11h au Intel Museum. Il est installé au quartier général d'Intel, à San Jose. C'est le début de la Silicon Valley, qui va jusqu’à San Francisco, le berceau de la plupart des nouvelles technologies depuis les années 1970.

Intel a ouvert un petit musée gratuit à sa propre gloire pour raconter son histoire et les principes des micro-processeurs. Comme c’est à l’intérieur, c’est tout à fait compatible avec le temps pluvieux d’aujourd’hui. Je le visite avec Lando et Célia, Virginie préfère se reposer dans la voiture.

Intel a été fondé en 1968 et a inventé le 4004, le premier micro-processeur en 1971. Le 8086, processeur 16 bit, est sorti en 1978 ; c’est son frère jumeau le 8088, compatible avec des périphériques 8 bit moins couteux, qui a équipé les premiers PC de IBM sortis quelques mois plus tard. Je me rappelle de mon premier PC, acheté en 1989, et équipé d’un 386, sorti en 1985. Mon PC actuel est basé sur un Core i7 de 10ème génération.

Le musée explique aussi la fabrication des puces en salle blanche. La loi de Moore est aussi mise en avant : le nombre de transistors dans une puce doublera environ tous les 2 ans. Il l’avait énoncée dès 1965 en se basant sur les débuts de l’industrie à partir de 1959.

Il y a aussi quelques activités sympas pour les enfants. Lando écrit son prénom en mode binaire, nous nous amusons aussi devant des écrans interactifs qui nous rajoutent des goodies dans les mains.

Nous repartons vers l’aéroport international de San Francisco à 11h40. Il est situé à environ 30 miles. Nous rendons la voiture à 12h25, nous avons parcouru 1709 miles en 13 jours, soit près de 2750 km. C’était une Hyundaï Sonata noire, à peu près de la taille de la Talisman, mais avec des assises un peu plus basses, un peu moins bien finie, mais avec l’Apple Car. J’avais emmené mon GPS américain, mais je ne me suis servi que de l’application Waze sur mon téléphone portable. Le coffre permettait de ranger tous nos bagages, une grosse valise, deux valises cabine, deux gros sacs à dois et le fauteuil de Virginie, avec les roues démontées. La voiture fonctionnait très bien. J’ai un peu abimé la protection plastique sous le moteur, mais cela ne s’est pas vu, et cela n’a d’autre utilité que d’éviter de salir le bas du moteur. Nous avons consommé 7 litres aux 100 km, en roulant au maximum, ou un peu au-dessus, des vitesses autorisées, en général 70 miles par heure, ou 112 km/h.

Nous reprenons le Tram pour rejoindre le terminal international à partir du centre des voitures de location. Nous mangeons nos wraps une fois arrivés vers 12h50.

Nous allons ensuite au compteur d’enregistrement pour nos cartes d’embarquement et notre grande valise. La machine de contrôle des bagages à main tombe en panne pendant que nous passons les contrôles de sécurité. Au bout de 10 minutes, les agents transfèrent tous les bacs dans une autre machine. Lando, Célia et moi passons dans un scanner corporel ; Virginie reste assise dans son fauteuil mais a droit à un palpage réglementaire. Comme nous avons un peu de temps, j’emmène ensuite Lando au salon Air France. Il n’a mangé qu’un seul wrap, mais le menu du salon lui plaît bien, des pâtes avec des boulettes de viande, et les photos ci-dessous ne sont pas en double, il a juste repris deux fois le même menu. Nous restons une petite ½ heure.

Quand nous arrivons à la porte d’embarquement, Virginie et Célia sont déjà dans l’avion. Elles sont rentrées les premières. Lando et moi les rejoignons quand le groupe 2 peut embarquer.

Nous décollons à 15h32 pour un vol prévu de 10h05. Le Boeing 777-300 d'Air France aux couleurs de Sky Team file directement vers le Canada pour passer de nouveau par le grand Nord. Le repas est servi dès 17h. Il fait déjà nuit, mais nous ne sommes pas fatigués. Tout le monde regarde un écran. J’arrête vers 19h30, mais les enfants continuent encore bien longtemps. Nous avons beaucoup de mal à dormir. Virginie et moi somnolons seulement.

Nous arrivons dans notre futur quand l’avion atterrit ce samedi matin à 10h32 à Paris! Nous débarquons vers 10h50. Il y a bien un fauteuil qui est là pour Virginie, mais juste un superviseur, et pas d’accompagnateur. Ce dernier n’est toujours pas arrivé à 11h20. Nous partons donc sans l’assistance et Virginie doit marcher. Nous remontons doucement le terminal L, en utilisant les tapis roulants et les escalators. Nous prenons le métro pour rejoindre le terminal E, passer le contrôle de police et récupérer notre grosse valise et le fauteuil de Virginie. Nous sommes donc prêts à sortir de l’aéroport à 11h45. J’appelle la navette du parking, qui est justement là, et nous embarque presque immédiatement. Nous prenons la route à 12h15. Nous arrivons à la maison à 14h10, dans une maison bien chaude, puisque Jean-Luc a allumé le poêle à bois.

Nous sommes bien contents de nos vacances.

26
fév
26
fév
Publié le 26 février 2023

J'ai ajouté les photos de nos journées dans les parcs Disney, du 20 au 22 Février. C'est devenu bien plus lisible.