On arrive donc à Goa avec une haleine à faire tomber les mouches.
Panaji et Old Goa :
Le premier jour, on reste à Panaji, capitale de Goa. Notre hotel est d’ailleurs digne d’un 5 stars à 20 balles, avec sa petite terasse pour la fumeuse.
Depuis Panaji, il y a quelques sites culturels à visiter : l’Eglise Immaculée Conception, la basilique du Bon Jésus, la Sé Cathédral et la St Augustine tower (ce qu’il en reste), situés à Old Goa et datant de l’époque coloniale portugaise : tout le monde leur est passé dessus à ces indiens non ?
On file ensuite vers le littoral pour découvrir les plages hippies de la région de Goa.
Arambol :
L’escapade à Arambol beach est initialement prévue pour 1 journée, mais l’endroit est TELLEMENT stylé qu’on s’y pavane encore à l’heure actuelle. C’est tellement bon d’avoir un programme mais de lui pisser dessus 😎
Dès notre arrivée en sac à dos, on adhère à l’ambiance décontractée et au lieu tout bonnement magnifique. Quelques photos triées à la volée..
Dans ce qu’on a préféré : les drums circles au coucher du soleil. Qu’est ce que c’est ? Une poignée de gens complètement perchés qui se dandinent sans retenue au rythme des tam-tam. On a pas pu s’empêcher d’immortaliser le rite en vidéo. Ce qui est drôle, c’est de la regarder plusieurs fois en se focalisant sur un protagoniste à chaque fois. On se moque, mais au bout de trois jours, il était difficile d’aller contre la volonté de nos corps qui voulaient rentrer dans la secte..
Ganesh (dieu de la bonne fortune) doit être avec nous car on est arrivés pile-poil au début du holi festival. Qu’est ce que c’est ? Une grande fiesta indienne célébrant le printemps (alors que c’est l’été ici, on adore) et, tenez vous bien, la fertilité. Concrètement nous ce qu’on retient, c’est que ça consiste à tartiner tous les gens ayant le malheur de se trouver sur notre chemin de peintures multicolores. Une petite vidéo et nos têtes en photos !
Après trois douches, on commence à se demander si ces couleurs partiront un jour de notre corps. Nana a maintenant une moustache noire (dessinée par les soins de Titi), et Titi a l’air d’un homme battu à grand coup de savate. Ça imite bien les echymoses ce truc.
Sans transition, on a rencontré nos nouveaux potes de beach kenyan et tanzanien. Très cools, ils commencent le whisky à 13h. On renotera la moustache de Nana qui copie vraiment tout sur Titi 😂
Depuis Arambol, on est parti en scooter sur la plage voisine d’Ashwem, un peu moins crowded. On a notamment trouvé un chiot et son maître. Ce dernier vient de San Francisco et se rend régulièrement à Goa, tantôt pour le business, tantôt pour rien foutre. On a trouvé ça louche. Du coup, on a kidnappé Edgar le clébar et on est impatient de le présenter à Cunégonde et Raymonde 😇
#fugitifs Ashwem beach Hep hep hep ! On a oublié 2 choses dont on veut absolument se souvenir dans 30 ans quand on aura plus de dents !
Uno : Titi a tellement de temps libre qu’il se permet même quelques facéties : faire le ménage à l’aide d’une raclette I.M.M.E.N.S.E. et rose.
Deuzio : Nana a « découvert » des fils de points de suture dans sa bouche. Pour les enlever, Titi l'hypermétrope a du pratiquer une opération chirurgicale stomato-faciale sans anesthésie, avec une cisaille. Nana n’a pour l’heure plus mal, pronostic vital non engagé. Titi touche du bois.
Sans transition, on continue !
Anjuna - Calangute - Baga beaches
On quitte définitivement Arambol en espérant trouver une encore meilleure beach. On commence par Anjuna : l’endroit est un peu moins charmant à notre goût. Mais bon, depuis notre nid perché et bancal, on est content d'avoir vu une vache sacrée se faire botter le cul de la plage par trois chiens galeux 😁
En fait, Anjuna vaut vraiment le coup pour y faire la fête.. On a pris notre hôtel dans le sud, près du Curlie’s bar, car on compte bien la faire (ta fête) et quitte à rentrer en marchant en zig zag, le plus court sera le mieux..Au cours de la soirée on repère un billard. Nana promet qu’elle est une pro, Titi filme.. à qui de droit de juger.
Le lendemain, on loue un scooter pour se rendre à Calengute et Baga, 2 beaches qui se collent à la peau. Mais d’abord, on fait un petit détour par le fort de Chapora, histoire de s’aventurer sur les traces des expéditeurs portugais. Ce fort est vraiment très cheap, mais la chaleur est cinglante, et le soleil nous tape sur la tête, si bien qu'on s'en accomode. Et la vue d’en haut vaut vraiment le coup.
Pour en revenir à nos beaches, on pourrait décrire Baga comme le petit Bali, et Calengute la petite soeur qui a des crottes de nez.
Nous ce qu'on retient surtout, ce sont les règles de vie (no pooping in the street ok ?) et les shops de manteaux de fourrure et chapkas vendus toute l'année sous 38°C.
On a remarqué un truc hyper bizarre : certaines zones de baignades sont exclusivement réservées aux étrangers. Lorsqu’un petit malin indien pénètre la zone, il se fait siffler par un grand blanc-bec à queue de cheval et une voiture de safety guards lance une sirène d’alerte tonitruante. On a un peu le sentiment d’avoir vécu l’Apartheid.
Autre évènement marquant : un indien a profité d'une baignade de Titi pour se toucher le zizi en regardant Nana. Titi l'a grondé fort. Le soir même, un chien a fait de même ! Cette fois, Titi ne l'a pas grondé. Passons avec des petites photos mignonnes d'un chien qui n'a rien à voir avec cette histoire sordide (et qui semble avoir bien d'autres projets), d'une grenouille translucide et d'un mille-patte qui n'en a pas autant.
Au bout d’une semaine à barouder dans Goa, on pense être reboostés pour continuer les visites ! On se dit que visiter un tas de ruines, c’est le genre de truc qui nous botte. On fait tourner le globe terrestre, Nana pique le compas dedans en s'écriant « loto bingooooo », et c’est décidé on ira à Hampi !
Pour aller à Hampi, on doit effectuer moult changements :
Anjuna > Calengute > Panaji > Vasco Da Gama > Hospet > Hampi
Au total, 13h de voyage pour parcourir moins de 400 kms. Même en l'écrivant on n'y croit toujours pas.
Mais bon cette fois on a chacun pu profiter d'une couchette dans le train, ce qui était d'autant plus appréciable que la nuit précédente on n'a pas pu fermer l'oeil à cause d'un nid de cloportes qui avaient élu domicile sous notre lit (chambre 306 à 9€). Nana a passé la nuit à se foutre des claques pour chasser les cloportes qui la parcouraient de long en large, tandis que Titi a préféré être de garde et, les yeux exhorbités, n'a pas eu d'autre choix que de suivre trois matchs de cricket entre minuit et 5h45.
Notre poubelle était à gauche du lit, à droite aussi remarque.Sinon en Inde, prendre un train se mérite.