La nuit fut plutôt confortable dans le bus Tourisma Puma pour une première au Pérou en catégorie "cama" (qui signifie lit). Nous sommes arrivés 11h plus tard au terminal terrestre de Cusco (50PEN soit 13,20€/p).
Un bon petit déjeuner sur la place de la Basilique de la Merced et nous rejoignons notre charmant hôtel sur les hauteurs de la ville (New Day Inn Vista Cusco, avenida Circunvalación, 14€ la chambre privée avec sdb).
Vue de l'hôtel Cusco est l'ancienne capitale de l'Empire Inca. À 3600 m d'altitude, la ville est connue pour ses vestiges archéologiques et son architecture coloniale hispanique.
"Cusco nombril du monde" Cathédrale Notre Dame de l'Assomption, plaza de armasCusco a vraiment beaucoup d'atouts : déjà, c'est une très jolie ville, se balader dans les rues autour de la plaza de armas est vraiment très agréable ; puis elle possède de nombreux musées sur son histoire très riche et enfin c'est un point de départ vers plusieurs sites de la Vallée des Incas.
Avec les copains, de retour de Puno, nous nous prenons un collectivo pour nous rendre à Chinchero, un village de tisseurs à 3800 m d'altitude.
Sur place, l'entrée est payante. Nous achètons le boleto (ticket) d'entrée le plus complet, c'est à dire celui permettant de faire 16 activités dans les environs durant 10 jours (à 130 soles soit 34,45€/p).
Chinchero possède une église coloniale richement décorée à l'intérieur dans laquelle est dispensée, chaque dimanche, une messe en quechua.
Devant, se trouve un marché artisanal péruvien.
Plusieurs ateliers de tissage sur le chemin, avec des femmes en habits traditionnels, proposent de faire une démonstration aux touristes.
Tout à côté de l'église se trouve un ensemble de terrasses. Ces murs sont constitués, comme les autres constructions incas, de gros blocs de pierre arrondis, polis et ajustés à la perfection.
Rocher appelé Waka Chincana La visite se poursuit en taxi, à environ 25 minutes de là, à Moray, à 3 600m d'alt, afin d'observer et faire le tour des terrasses circulaires incas.
Mises en place de cette manière, les terrasses permettaient de créer un micro-climat pour assurer des récoltes toute l'année.
Les taxis patientent jusqu'à notre retour, ils nous déposent pour déjeuner sur la route et nous repartons ensuite direction les Salines de Maras (non compris dans le boleto, entrée : 10 soles soit 2,65€ ; taxi = 60 soles/voiture + 10 soles par pers soit 7,95€/p).
Arriver par le haut offre une superbe vue plongeante sur les quelques 3 900 bassins de sel installés en terasses à flanc de montagne où un río (rivière) salé s'écoule.
Certains bassins dateraient même d'avant l'époque inca. Nous faisons un tour sur le site de sel cristallisé pendant une petite 1 heure.
Des travailleurs s'activent pour traiter et récupérer les 3 types de sel présents : de bain, de cuisine et de la fleur de sel.
Il est possible d'en acheter aux petits stands à la sortie qui proposent également de goûter du "chocolate a la salineras de Maras"... délicieux !
Pour terminer notre journée et rentrer à Cusco, nous poursuivons notre route, à pied, sur le flanc gauche qui longe les Salines.
Une petite descente d'environ 1h, plutôt chouette, qui nous permet de retrouver une route au niveau de Tarabamba afin d'y prendre un colectivo (arrivé très rapidement !) direction Urubamba, puis un autre pour finir jusqu'à Cusco.
Le jour suivant, veille de départ pour le trek du Salkantay, il faut se faire à l'évidence... Jo a tous les symptômes de la tourista depuis plusieurs jours et ça ne s'arrange pas avec les temps !
Une matinée complète à joindre l'assurance pour les informer de notre intention de voir un médecin ou plus si besoin et nous nous mettons en route pour rencontrer le médecin - qui parle français - indiqué dans le fascicule donné par le centre de vaccination avant notre départ...
Sauf qu'il n'habite plus à l'adresse indiquée.. depuis 6 ans ! Nous arrivons à le joindre et à prendre rendez-vous grâce à dentiste péruvien présent dans le bâtiment initial. Le médecin osculte Jo mais en anglais car il ne parle pas français et est, d'ailleurs, très étonné de savoir qu'il apparaît dans un document officiel français !
Les médicaments et les bouteilles de Powerade préconisés (!) sont récupérés et nous rentrons rejoindre les copains chez William, un français expatrié chez qui nous logeons quelques jours, afin de préparer les sacs pour le trek.
TREK DU SALKANTAY - MACHU PICCHU
(Alternative au trail des Incas très sollicité)
Le 10 mai à 5h du matin, équipés de nos sacs prêtés par l'agence (de 7kg max car ils seront ensuite portés par des mules), nous rejoignons Hendrik, notre guide francophone durant ces 4 jours et 3 nuits, et Alberto, de l'agence Local Trekker Peru, également francophone, venu s'assurer que tout va bien !
4 heures de route plus tard, dont un petit stop à Mollepata, nous arrivons à Challancancha, le point de départ de le marche.
Le guide nous présente l'équipe qui nous accompagnera : cuisiniers et muletier.
Les ânes chargés et nous nous mettons en route pour 2 heures de marche avec une superbe vue sur des sommets enneigés dont le Salkantay.
Le déjeuner est servi avec une chicha morada (une boisson péruvienne populaire du maïs violet qui paraît plutôt noir selon moi !), au campement où nous dormons le soir même, à Soraypampa.
L'après-midi, nous poursuivons notre journée d'acclimatation vers le lac Humantay.
Une bonne ascension d'environ 1h pour atteindre un magnifique lac bleu turquoise, à 4600 m d'alt., caché entre les montagnes.
La température la nuit avoisine les 0°C... un des cuisiniers vient nous réveiller, le lendemain à 5h30, avec du maté de coca et une bassine d'eau chaude afin de nous réchauffer de cette nuit sous tente très très fraîche !
1h plus tard, nous débutons les 6 kms d'ascension du col du Salkantay ("montagne sauvage" en quechua) à 4 600 m d'altitude.
Son sommet enneigé culmine à 6 271 m d'alt.
La montée est rude... et longue ! Elle peut, néanmoins, se faire en mule si besoin, en supplément.
:-) On poursuit notre marche jusqu'au lac du Salkantay puis sur une crête de montagne, qui ne semble pas être empruntée par les autres touristes, avant de redescendre vers le refuge de Wallacumacha pour le déjeuner :
Lac du SalkantayNous croisons plusieurs chinchillas sur notre chemin L'après-midi, nous effectuons une longue marche en descente sous la pluie pour atteindre notre nouveau campement à Chaullay.
Le paysage est radicalement différent, nous avons quitté la montagne pour une végétation tropicale, dense et très verte.
Les tentes sont exceptionnellement abritées sur la terrasse d'un gîte pour les protéger des averses. Nous nous couchons tôt car la journée a été longue et physiquement fatiguante avec ces 22 kms au total.
Le 3ième jour, nous nous faisons réveiller à 6h du matin avec un maté de coca. Il pleut toujours... après concertation sur l'averse en cours et celles à venir, nous décidons de poursuivre tout de même à pied notre chemin, comme prévu initialement.
Campement de la veille vu de la montagne d'en face10 km à travers la jungle péruvienne et nous sommes contraints de rejoindre un minibus pour continuer car les averses tropicales ont provoqué des éboulements. Le chemin que nous devions emprunter n'est donc plus sécure.
Le minibus nous emmène directement à Playa Sahuayacco pour déjeuner.
Pas de plage là-bas contrairement à son nom, mais le village est spécialisé en café.
Plantation de café Un bon déjeuner copieux et un délicieux café plus tard et nous reprenons le minibus direction Santa Teresa.
À 1450 m d'alt., à quelques kilomètres de ce village se trouvent des "aguas calientes" : trois bains thermaux naturels à différentes températures (10 soles soit 2,66€ l'entrée par personne non compris) qui nous font un bien fou !
30 min plus tard il est déjà temps de repartir si on ne veut pas arriver à Aguas Calientes pendant la nuit, dernière étape nocturne avant le Machu Picchu.
Pour y arriver, le minibus nous dépose à la gare de Hydroelectrica, où nous longeons les rails sur 12 km d'un des plus célèbre train : Pérurail (où plus communément appelé le "train du Machu" !).
Le train part avec nos sacs ! La montagne du Machu Picchu Nous sur une construction Inca La nuit tombe rapidement. À l'aide de nos lampes, nous arrivons à Aguas Calientes vers 19h30 et allons directement dîner dans un restaurant où nos sacs nous attendent.
Nous avons quitté un peu plus tôt dans la journée, l'équipe qui nous suivait (cuisiniers et muletiers).
Une nouvelle longue et fatiguante journée, après laquelle nous décidons en concertation, d'acheter les billets de bus pour monter au Machu picchu (environ 11€/p) et rejoignons, pour notre plus grand plaisir, un bel et confortable hôtel (Hotel Vista Inn Machu Picchu).
Dernier jour du trek, celui que l'on attend tous :-) On se réveille (presque sans courbatures !) à 4h30 pour une départ à 5h00... enfin ... 5h50 finalement car le guide, très en retard, a fait la fête la veille (pour le jour de la mort de Notre Dame de Fatima) et ne s'est pas levé ou plutôt n'a pas dormi ! Au plus vite, nous nous mettons à la file pour prendre le bus.
Un peu avant 7h00 nous arrivons devant l'entrée. Le site du Machu Picchu est devenu très réglementé :
- les billets d'entrée donnent l'accès au site durant de 2h. La tranche que l'agence a sélectionnée au préalable était de 6 à 8h...
- les visites sont limitées à 2 500 par jour (en raison de la dégradation du site)
- Le parcours est fleché, il n'est pas possible de se balader sur le site comme on le souhaite, comme cela été encore le cas il y a peu.
Le MP est à 3 600 m d alt On tourne un peu en rond (il semblerait que le guide n'est pas connaissance du parcours mis en place ou peut être est-ce dû à sa gueule de bois ?!) et, au vue de l'heure, nous nous rendons rapidement à "La Montaña" qui surplombe le site.
Lors de la réservation du trek, nous devions choisir la randonnée dans l'une des montagnes qui est couplée au ticket d'entrée. Notre choix s'est porté sur la Montaña car elle moins raide que celle de Huayna Picchu. Néanmoins, il faut tout de même gravir plus de 2000 grosses marches en pierre sur environ 2 km pour atteindre le haut !
Plus nous montions, plus la brume en faisait de même ! Au final, nous ne sommes pas allés au sommet : trop d'efforts supplémentaires pour une vue totalement cachée.
Nous sommes redescendus et avons débuté la visite du site archéologique du Machu Picchu, une des sept merveilles du monde et sans conteste le site précolombien le plus spectaculaire d'Amérique du Sud !
Pourtant bien présent sur des cartes au 18ème siècle, le premier à s'y être rendu, Hiram Bingham, un américain, est celui que l'on retiendra pour sa découverte en 1911.
Le site se divise en 2 parties : le secteur agricoles (où se trouve les terrasses agricoles et les systèmes de canalisations d'eau) et le secteur urbain (où se trouve des maisons, des greniers pour le stockage, des fontaines, un tombeau, etc.).
Les ruines de la cité perdue sont de 3 types de constructions différentes, ce qui laissent à penser que les Incas et son neuvième empereur, Pachacútec, ont poursuivi les constructions du peuple de chancas qu'ils venaient de vaincre, en 1438.
Un inca momifié a été retrouvé dans ce bâtiment creusé sur la roche et dont la fenêtre donne sur la Porte du SoleilDes centaines de personnes vivaient dans cette cité développée et organisée autour des trois éléments principaux de la vie : la terre, le soleil et l'eau
Grenier où était stocké les produits finis prêts à vendre Les origines du site ainsi que sa désertification sont soumis à interprétation. De ce fait, certains disent que les espagnols auraient vécu et profité de la cité avant de se retourner contre les Incas et de les réduire en esclavage et d'autres que le site, inachevé, aurait été abandonné par ses habitants lorsque Cusco a cédé aux colonisateurs.
Dans les deux cas, le Machu Picchu a été une ville inca importante où l'empereur Pahutec résida et, qui a été laissé à l'abandon par les espagnols ensuite car le site ne présente pas de valeur, ni d'intérêt commercial.
Les tondeuses du site ! Les constructions ont été faites en utilisant en harmonie avec la nature et les matériaux sur place Un début de journée un peu stressant qui finalement a bien été rattrapée par la suite puisque nous avons pu dépasser l'horaire et effectuer la visite, tant rêvée, en prenant notre temps, avec les explications de Hendrick.
Nous redescendons à Aguas Calientes en bus. Normalement nous devrions prendre le train Perurail pour rejoindre un bus à Ollantaytambo mais, manque de chance pour nous, les locaux font grève sur la voie et aucun train ne circule dans la journée. Le guide nous explique qu'ils ne profitent pas assez des importantes retombées financières que rapporte le Machu chaque année.
Le billet de train de 60$ nous sera remboursé plus tard.
Résultat pour nous : nous devons suivre à nouveau les rails du train, sur 12 km, dont une partie sous la pluie, vers Hydroelectrica pour rejoindre un minibus qui nous déposera à Cusco.
Église d'Aguas calientes Vers minuit, nous arrivons enfin à Cusco après un voyage pas très confortable de 7h sur une route dangereuse, la nuit !
Le trek était physiquement difficile, nous avons marché au total 74 km mais nous n'avons aucun regret... on a en pris plein les yeux ! C'était absolument fabuleux !
Le lendemain, c'est déjà le dernier jour de vacances des copains, nous avions prévu de monter à la montagnes aux 7 couleurs mais nous avons dû annuler au vue de notre d'arrivée tardive la veille, du départ précoce pour ce nouveau trek à 4h du matin et de notre condition physique pour entamer une nouvelle marche à 5000 m d'alt. !
Nous avons donc été flâner en ville, profiter de l'un des nombreux massages proposés (1h00 à 12,50€) ainsi que d'une terrasse ensoleillée pour boire un verre.
Plaza de la Merced Plaza de Armas Leur vol, Cusco-Lima, étant prévu le lendemain matin, on profite de notre dernière soirée ensemble pour nous régaler autour d'une spécialité péruvienne : le ceviche de trucha (- de truite- à la Cevicheria sur la plaza de Armas).
Nous prolongeons notre séjour à Cusco et retournons à l'hôtel où nous avions dormi la première nuit, sur les hauteurs.
Il reste 3 jours pour effectuer les autres activités sur le boleto que nous avions pris à Chinchero.
Le boleto est nominatif Nous commençons par la visite du site archéologique de Saqsaywaman, à 2 km du centre. Nous demandons au taxi de nous déposer au 2ième parking sur les hauts afin de faire la visite en descendant :)
La forteresse inca ou le centre religieux dédiés au soleil et aux autres dieux incas surplombe l'ancienne capitale inca, Cusco.
Des blocs de pierre colossaux parfaitement taillés, assemblés et encastrés forment une immense enceinte en zigzag.
Les Incas creusaient de petits orifices dans la pierre et y glissaient un bâton gorgés d'eau qui, en gonflant la faisait éclater. La pierre était ensuite taillée et polie.
Les hypothèses sur le déplacement de ses blocs sont nombreuses car les Incas ne connaissaient pas la roue en revanche il semblerait qu'ils utilisaient tout de même un système de roulement et rendaient le sol glissant.
Une balade plutôt sympathique d'une heure entre les ruines du site et qui mène à plusieurs miradors.
En redescendant vers le centre par le chemin amenagé sur le côté gauche du site, nous nous arrêtons au musée des plantes sacrées (Museo de plantes sagradas).
Un petit musée gratuit, intéressant, sur les propriétés en vitamines et les vertus médicinales des plantes, légumes et fruits locaux.
Les différentes sortes de quinoa On y apprend par exemple que le camu camu, un petit fruit ressemblant à une baie rouge d'Amazonie, que l'on nous a servi en jus, a une très forte concentration en vitamine C et en bioflavonoïde (effet protecteur contre les maladies cardiovasculaire et cancer du poumon).
Le jour suivant, nous profitons à nouveau du boleto pour faire le tour de 3 musées en ville :
- El Museo Historicó Regional présente des vestiges incas ; des ossements et fossiles ; l'histoire de Tupac Amaru, un inca à la tête de la rebellion contre les colonisateurs en 1780 (et non pas le rappeur ^^) et l'histoire de Garcilaso de la Vega, un des premiers enfants métis né d'une princesse inca et d'un capitaine espagnol, ancien propriétaire du bâtiment, historien et également écrivain d'un livre glorifiant ses ancêtres et la culture inca (ce qui déplu beaucoup aux espagnols).
Squelette de tatu Le puma représente le dieu de la guerre Vases incas Objet religieux de l'époque coloniale en or Peinture représentant la mise à mort de Tupac Amaru par les colons espagnols, à la plaza de Armas à Cusco- El Museo de Sitio Qorikancha, un petit musée plutôt viellot sous le jardin du monastère qui expose les trouvailles issues des fouilles du site.
On y apprend, par exemple, que les crânes étaient déformés à la naissance à l'aide de planches en bois fixées de chaque côté de la tête. L'allongement du crâne montrait des signes de noblesse (plus il était long mieux c'était !). Certains, qui devaient être malade (on l'espère !) ont même subi des trépanations.
Une momie retrouvée ,comme souvent, en position foetale Cet épis de maïs entièrement en argent n'est qu'un exemple de leur savoir faire ! - El Centro Qosqo de Arte Nativo est situé quasi en face du précédent musée. Tous les soirs, à 19h, se produit un spectacle de musique et de danses traditionnelles avec costumes typiques de chaque région du Pérou (que nous avons beaucoup apprécié !).
Dernier jour de la validité du boleto : nous prenons un colectivo direction Pisaq à environ 30 kilomètres de Cusco pour visiter un autre site archéologique inca.
Le site se trouve dans les hauteurs de Pisaq, à 8 km. Il faut donc prendre un taxi pour s'y rendre si on ne veut pas marcher ! On partage les frais avec un couple de français arrivé au même moment.
Dès l'entrée, vue dégagée sur la vallée et grandes terrasses faisant corps avec la montagne Ruines des maisons Sur la colline d'en face, il y des centaines de cavités où l'on enterrait les morts.
En continuant le sentier, après un mirador, on peut admirer d'en haut le temple du soleil (Intiwatana en quechua) et le panaroma sur les deux vallées.
Il faut compter facilement 2h pour tout visiter tant le site est imposant.
À la fin, il est possible de descendre directement vers Pisaq via un petit sentier de 30- 40 min ou de prendre l'un des nombreux taxis à l'entrée.
Nous continuons notre visite du côté de Ollantaytambo : au carrefour des routes principales de Pisaq nous arrêtons un colectivo pour aller à Urubamba, ce dernier nous dépose à Calca, nous reprenons un autre dans la foulée et un dernier jusqu'à la place principale de notre destination. Beaucoup de colectivo mais qui sont bien pratiques, car ils vont partout et s'arrêtent exactement où l'on souhaite sur la route, ils sont aussi très économiques : 2 soles/p le trajet (0,53€).
La ville d'Ollantaytambo a été déclarée en 1995 "Capital Mundial de la Indianidad" en raison de la présence de l'imposante forteresse inca qui surveillait le chemin du Machu Picchu.
D'origine pré-inca, le site fut conquis par l'empereur inca Pachacuti (dans la seconde moitié du XVe s) qui le transforma en centre religieux et résidentiel avant que l'empereur Manco Inca ne lui donne une vocation plus militaire, pour lutter contre les espagnols.
Sans doute, un incontournable à visiter.
Cactus et ses fruits (sangayo) Il faut compter environ 2h00 pour faire le tour et profiter du site et de l'ingéniosité des incas.
Le soir, on stoppe un bus sur la place principale pour rentrer à Cusco, à 97 km de là, dans lequel on se retrouve seul ! (Il ne devait pas être en service et rentrait chez lui !)
Au départ pour quelques jours nous avons finalement sejourné 11 jours entiers dans Cusco (sans compter le trek) ! Nous aurions pu rester plus encore, tant la ville nous a plu et est intéressante, mais il était temps de repartir vers d'autres découvertes !
Quelques autres clichés dans la ville :
Monastère Près de la gare,en bas de l'avenir del sol Défilé en costumes typiquesSuperbe graffiti sur l'histoire inca Groupe de musique typique devant la statue commémorant la mémoire de Tupac AmaruSur beaucoup de bâtisses, flottent des drapeaux arc-en-ciel que l'on pourrait considérer, à l'instar de chez nous, comme étant un établissement "gay friendly" mais ils représentent en fait l'étendard utilisé pour montrer sa rébellion contre les espagnols.