Carnet de voyage

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Voici notre blog de voyage, afin de suivre nos aventures dans les Antilles et en Amérique du Sud. Bonne lecture à toutes et tous !
Novembre 2017
24 semaines
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Publié le 30 octobre 2017

C'est parti pour un voyage de plusieurs mois (4? 6? 8?!) , à la découverte des Antilles et de l'Amérique du Sud !

Durant notre voyage, trois classes de primaire vont suivre notre périple : les CE2 de Madeleine et Astrid à Chateaugiron (35), les CM1 d'Olivia à Meulan (78) et les CM2 de Caroline à Paris (14è). Ce blog va leur permettre de visualiser notre itinéraire, lire quelques-unes de nos aventures, ou encore nous poser des questions sur les îles et pays que nous allons traverser.

Ce blog s'adresse donc avant tout à un public d'enfants, mais on s'est dit qu'il pouvait aussi permettre à nos proches d'avoir de nos nouvelles, alors on leur a également partagé ce lien. Ainsi qu'aux copains croisés ici ou là, curieux de suivre nos aventures!

Les articles les plus récents apparaissent juste en dessous de ce préambule.

Bonne lecture à toutes et à tous!

25
mai

Avant dernier article avant la fin de cette aventure... Eh oui, demain nous prenons l'avion pour Madrid avant de rejoindre Paris en bus !


Avant de vous parler des très jolies choses que nous avons vus ces derniers jours, nous voulions vous présenter Mathias, que nous avions rencontrés dans le Sud de la Bolivie.


Mathias et son grand frère  


Mathias est un enfant actuellement en CE2 mais il fait l'école 'autrement'. Mathias voyage cette année autour du monde avec ses parents et son grand frère Jeremy. Nous avons profité d'un petit repas cuisiné à l'hôtel pour lui demander ce qu'il pensait de son année scolaire un peu particulière !


Peux-tu nous raconter votre itinéraire ?

M : Nous avons commencé par l'Asie avec le Japon, Vietnam, Laos, Cambodge, Birmanie, Thaïlande, puis nous sommes allés en Australie, Nouvelle Zélande, Polynésie, nous sommes arrivés en Amérique du Sud par le Chili, nous sommes remontés par l'Argentine, la Bolivie. Et nous continuerons ensuite au Pérou et en Colombie. Notre voyage dure 10 mois, on est parti en septembre et on rentre en juin.


Eh bien, c'est un très gros voyage ! Peux-tu nous raconter un ou deux de tes meilleurs souvenirs ?

(Mathias hésite longuement..) J'ai adoré la visite des studios Universal, à Osaka, avec tout l'univers d'Harry Potter... Nos parents nous faisaient une surprise, avec mon frère on pensait aller dans un temple (et on en avait vraiment marre des temples!!), mais dans le train que l'on a pris, il y avait plein d'enfants avec la tenue de Poudlard, et on a alors compris qu'on n'allait pas du tout dans un temple ! Dans un autre genre, j'ai aussi beaucoup aimé la randonnée au Mont Cook, en Nouvelle-Zélande. C'est la plus grosse montagne d'Océanie. Le sommet était enneigé, il y avait des bouts du glacier fondu qui flottaient dans un lac. C'était magnifique !


Peux-tu nous raconter un des moins bons moments du voyage ?

M : A Noël, j'avais eu un jouet qui était un revolver. Mais je ne l'ai pas gardé longtemps : il paraissait tellement réel que la police me l'a confisqué à l'aéroport de Bangkok..


Depuis que tu es arrivé en Amérique du Sud, y a-t-il quelque chose qui te surprend particulièrement ?

M : Je trouve que les voitures roulent très très vite ! En Asie, les automobilistes grillaient beaucoup les feux rouges.


Que penses-tu de faire l'école avec tes parents, pendant le voyage ?

M : On y passe moins de temps qu'à l'école mais c'est plus intense. L'avantage, c'est qu'on ne peut pas être déconcentré parce qu'on est tout seul, il n'y a pas d'autres élèves ! L'inconvénient c'est que comme on est tout seul, on est sûr de se faire interroger à tous les coups !


Qu'est-ce qui te manque pendant le voyage ?

M : Le quotidien, les copains, la famille (cousins, grands-parents)


Merci Mathias et bonne fin de voyage !!



Reprenons notre récit.. Quand nous vous avions écrit la dernière fois, nous arrivions dans la ville de Sucre. Nous y avons passé trois jours. Nous avons adoré son marché, bien organisé par catégories : les fleurs, les gâteaux à la crème, les jus, les jouets, la viande, le maquillage, les fruits, les produits ménagers, ... Nous y sommes revenus plusieurs fois, en particulier pour de délicieux biscuits à la cacahuète !


Sur la photo du bas, ce sont des gélatines.. ici ils en sont fans ! 
Le biscuit à la cacahuète dont Tifenn est fan ... 

Nous avons pris notre dernier bus de nuit, direction Torotoro, une petite ville perdue au bout d'une piste, et depuis laquelle on peut observer, pendant une balade dans un canyon, des empreintes de dinosaures. Oui oui ! Ces empreintes dateraient d'il y a 70 millions d'années .. Torotoro était une zone côtière avec une mer peu profonde, où les dinosaures passaient pendant leurs migrations. A l'époque du Crétacé, le sol boueux, dans lequel se sont inscrites les empreintes, s'est solidifié en argile. Puis, les sédiments produits par la mer et ses marées ont recouvert les empreintes et ont permis une excellente conservation ! Impressionnant, non ?


Dans les pas d'un géant ! 


A gauche, empreinte d'un theropode, dinos carnivores (peut-être un velociraptor) . A droite d'un sauropode, dinosaures herbivores.


A torotoro, il y a même des dinosaures sur la façade du stade de la ville et de ... la mairie !


Nous nous sommes ensuite rendus dans une région à l'ouest de la Bolivie, près de la frontière avec le Brésil. Dans cette région, les Jésuites (ordre religieux catholique) ont créé il y a 300 ans des 'missions', des établissements religieux à partir desquels ils ont pu évangéliser la population indigène qui y vivait jusqu'alors. Les missions sont aujourd'hui classées au Patrimoine mondial de l'Unesco. Les églises y sont magnifiques (nous en avons visité deux, celle de Concepcion et celle de San Javier). Nous avons même eu la chance d'assister à un concert de musique baroque interprété par de jeunes musiciens et choristes dans une église.


Intérieurs et extérieurs des églises jésuites rénovées  

Nous profitons désormais des tous derniers moments... Notre avion décolle demain soir, à Santa Cruz !


On profite également de cet article pour vous donner la réponse à la devinette du mois dernier. On vous demandait quelle activité étrange avait lieu depuis quelques semaines près du marché à Arequipa (et ailleurs au Pérou). Il s'agissait de cartes Panini des joueurs de la coupe du monde, que les Péruviens achètent et s'échangent dans une ambiance animée, un peu comme sur une cour de récré ! Les Péruviens, grands amateurs de football, sont très contents car leur équipe à été qualifiée pour la Coupe du monde, ce qui n'était pas arrivé depuis 36 ans. Et ils seront dans la poule avec la France !

(Bravo aux ce2 pour toutes leurs propositions, très très proches de la réponse!)


Un vendeur cherche dans son classeur les cartes Panini des joueurs que le monsieur a noté sur sa liste 
14
mai
14
mai
Publié le 15 mai 2018

Notre périple en Bolivie se poursuit !

A La Paz, nous avons été émerveillés par les marchés. Le dimanche, des quartiers entiers se transforment en marchés, c'est très impressionnant ! Comme toujours, on y vend de tout : des cacahuètes, des cadenas, de la viande, des légumes, des vêtements, du poisson, des DVD, des fleurs, des lacets de toutes les couleurs, ...


Les marchés aux mille couleurs  


Pendant que la maman tient son stand (en tricotant, comme beaucoup!),les enfants remplissent des cahiers d'écriture sous la table!


Nous avons assisté à un spectacle de Catch joué par des femmes en tenues traditionnelles, les Cholitas. Cela fait plusieurs années que ces femmes font du catch, elles s'entraînent trois fois par semaine et se représentent chaque semaine devant des touristes et des locaux. La légende raconte qu'elles auraient été inspirées par une héroïne de Bd très populaire à la Paz et qui s'appelle Super Cholita. C'est aussi une manière d'illustrer la lutte des femmes, dans un pays où le taux de violences contre les femmes est très très élevé.


Tifenn une nouvelle Cholita?! 


Dans la région de la Paz, nous avons aussi fait du Vtt sur une route que l'on appelle La route de la mort, du fait du nombre d'accidents qui y ont eu lieu, avant qu'une autre route moins dangereuse ait finalement été construite. La vue était magnifique tout au long du chemin !

Nous avons ensuite pris un bus de nuit jusqu'à Tupiza, au sud de la Bolivie, près de la frontière avec l'Argentine. Arrivés au petit matin, nous avons découvert au marché un nouveau petit déjeuner : une sorte de boule de pâte cuite dans la friture (très très gras!!) accompagnée d'une boisson de maïs violet à la cannelle, l'Api : c'était super bon !

C'est de cette ville, Tupiza, que nous avions prévu de commencer un tour de 4 jours dans une région qui s'appelle le Lipez et dans le Salar d'Uyuni. En compagnie d'Edwin, notre chauffeur et guide, de Lucia, notre super cuisinière, et de Marion et Pascal, un couple parisien rencontré à cette occasion, nous avons passé 4 super journées. Tout au long des 1200 kms de route que nous avons parcourus dans la Jeep d'Edwin, les paysages traversés étaient très variés : déserts, volcans, lagunes colorées, formations rocheuses, geysers ... Et le dernier jour, le plus grand désert de sel au monde, le Salar d'Uyuni. Nous avons pu admirer des flamands roses, des autruches, des viscaches (cela ressemble à un gros lapin avec un longue queue), tout plein de troupeaux de lamas, ... Nous avons aussi nourri un petit renard andin sauvage !


Un aperçu de la diversité des paysages traversés pendant ces quatre jours (et de leur très grande beauté!) 


Petit temps photos rigolo! 


On a dormi dans un hôtel de sel, sur un lit en sel ! 


Après ces 4 jours, nous sommes arrivés à Potosi, une grande ville minière où l'on extrait encore aujourd'hui (et depuis des siècles) de l'argent. Nous n'avions pas envie d'aller visiter les mines, cela nous gênait d'y voir les travailleurs évoluer dans des conditions effroyables..

Potosi est une ville coloniale, avec de très beaux bâtiments. Le dimanche, nous avons assisté à un défilé de fanfares et danseurs des écoles de la ville. Ambiance festive !


Avec les percussions attachées aux jambes, les danseurs et danseuses donnent le rythme 


Prochaine étape, Sucre. On vous parlera aussi de Mathias, un Ce2 qui fait le tour du monde avec ses parents et son grand frère !

3
mai

Nous vous l'avions annoncé, nous avons fini le Pérou avec le trek du Choquequirao (enfin, presque!). Cette randonnée permet de rejoindre en 2 jours de marche très difficile (1600 mètres de dénivelé négatif, puis positif au retour!) un site inca encore assez peu connu. C'est un trek de 4 jours en tout, le retour se faisant par le même chemin que l'aller. Malheureusement, nous avons abandonné et n'avons marché que 2 jours! Nous avions loué une tente, mais elle n'était pas très étanche, et lorsqu'il a plu la première nuit, l'eau a commencé à se frayer un chemin à l'intérieur.. Nous ne nous sentions pas capables de continuer sous la pluie avec une mauvaise tente. Nous avons donc décidé de rebrousser chemin.


En compagnie de Luisa et de son frère, qui nous ont réservé un super accueil avant notre départ en rando  


Notre passage en Bolivie a donc été un peu plus tôt que prévu, le 1er mai. Ce n'est pas plus mal, car il ne nous reste déjà plus que 26 jours pour visiter ce dernier pays !

La frontière Pérou-Bolivie est au milieu du lac Titicaca, un des plus hauts lacs au monde (3800m). Nous avons profité de ce lac et de ses superbes paysages en posant nos sacs à Copacabana puis sur l'Isla del sol. Le lac Titicaca est tellement étendu que l'on a l'impression d'être en bord de mer. L'ambiance est très tranquille et les vues à couper le souffle, surtout avec les sommets enneigés en arrière-plan !


 Isla del sol


La vue sur le lac depuis la cour d'école d'Isla del sol. Sympa, non ?!


Copacabana, au bord du lac Titicaca 


Le meilleur plat dans cette région, c'est certainement la truite venue tout droit du lac 


A Copacabana, nous avons découvert une tradition locale très originale : c'est ici que des milliers de voitures se font bénir chaque année par le prêtre du village. Les voitures sont décorées de fleurs, de chapeaux, .. Le prêtre bénit la voiture, du capot jusqu'à l'habitacle. Il bénit également toute la famille, venue parfois de loin. La famille jette ensuite des pétales de fleurs et de la bière sur la voiture, et fait exploser des pétards. On n'en croyait pas nos yeux !!


Cérémonie de bénédiction des voitures à Copacabana 


Nous venons d'arriver à La Paz, la capitale bolivienne. C'est la capitale la plus haute du monde (jusqu'à 4000 mètres d'altitude pour ses quartiers les plus hauts, c'est pourquoi il y a plusieurs téléphérique dans la ville depuis 3 ans). Notre corps est bien acclimaté désormais, ce n'est pas un problème. Mais il est très déconseillé par exemple d'atterrir directement à La Paz sans avoir habitué son corps à l'altitude, cela peut être très dangereux.


La monnaie en Bolivie est le boliviano. Un euro = 8 bolivianos.


La monnaie bolivienne et le drapeau

Au centre du drapeau apparaissent de nombreux symboles forts pour ce pays: un Condor, une couronne de laurier et d'olivier, un lama, le Cerro rico (une montagne de Bolivie), ...


Et pour finir, une information qui va certainement beaucoup vous intéresser : en Bolivie, la loi autorise les enfants à travailler à partir de... 10 ans !! A certaines conditions bien sûr, comme par exemple le fait que cela ne les empêche pas pour autant d'aller à l'école, ou bien que leur travail ne soit pas dangereux. Mais en réalité, beaucoup d'enfants se mettent en danger, par exemple en travaillant dans les mines...

25
avr

Que de choses à vous raconter depuis la semaine dernière !

Anaïs, une amie, nous a rejoints à Arequipa pour ses vacances. Ces derniers jours, nous avons donc voyagé à trois.

Arequipa est surnommée la Ville blanche car une grande partie de ses bâtiments ont été construits dans une pierre volcanique blanche, le sillar. La ville est d'ailleurs entourée de trois volcans aux sommets enneigés : un arrière-plan magnifique lorsque l'on se promène dans les rues d'Arequipa.

Ce que nous avons préféré à Arequipa, c'est le Monastère Santa Catalina, très coloré. C'est le plus grand couvent du monde (plus de 20 000 mètres carrés), une ville dans la ville ! On y trouve des rues, des jardins, une petite place, une église, des clôtures, un cimetière, des parcs, ... Jusqu'en 1970, les soeurs qui y vivaient n'avaient aucun contact avec le monde extérieur. Aujourd'hui, 21 soeurs y vivent encore. Elles ont entre 21 et 64 ans.



Nous avons pris un bus de nuit pour rejoindre Cusco, capitale de l'empire inca. Cusco est aussi une très belle ville, mais très touristique !

On y voit de nombreux bâtiments de style colonial construits sur une base murale inca. Les conquistadors espagnols, en voulant imposer leur religion catholique aux communautés indigènes, ont par exemple bâti un couvent à l'emplacement du grand temple du soleil inca de Cusco. Cela donne un mélange de pierres très particulier.

Les incas utilisaient une technique de maçonnerie particulière, sans ciment mais avec des tailles complexes pour faire en sorte que les pierres forment des joints parfaits. Dans une rue de Cusco, on trouve ainsi une pierre à 12 angles !!


La pierre à 12 angles 


Depuis Cusco, nous sommes allés visiter de nombreux sites incas, que nous vous présentons en photo.


Le site de Pisac. Ses escaliers en pierre, ses terrasses agricoles, son temple du soleil 


Le site de Moray, un système ingénieux de terrasses agricoles en forme d amphithéâtre.


Le site d'Ollantaytambo, absolument magnifique lui aussi  


Et aussi, nous sommes allés visiter le Machu Picchu ! Ce fût toute une expédition, car si l'on ne prend pas le train, qui coûte très cher, il faut prendre un bus pendant 6h de route assez dangereuse, puis marcher 2h30 le long des rails du train. Mais cela en vaut la peine. Au petit matin, la pluie et les nuages nous ont un peu fait peur.. Mais lorsque le ciel s'est dégagé, la vue était à couper le souffle !


Le chemin le long des rails  


La grande classe !



 Le temps s'est dégagé ! Vue sur le site et, au fond, la montagne du Wayna Picchu


Le Machupicchu est une cité inca du XVe siècle. Les historiens ne s'accordent pas sur la fonction de ce lieu (la résidence d'un empereur ? Un sanctuaire religieux ? ...). Ils sont simplement d'accord pour dire que ce n'était pas une zone militaire.

Au MachuPicchu, il y avait un temple du soleil, un temple du condor, des terrasses agricoles, des ateliers d'artisans, ...

Ce site est une des 7 nouvelles merveilles du monde.


Savez-vous quels sont les 3 animaux sacrés chez les Incas ?

Il s'agit du serpent, du condor et du puma.

Lors d'une visite dans un refuge animalier, nous avons pu voir de près quelques pumas et condors.


Quelques animaux du refuge : puma, guacamayo, cochon d'Inde, condor, ours (oui, il y a des ours  au Pérou) et vigognes  


On attend encore un peu pour vous donner la réponse à la devinette de l'article précédent. Demain, nous allons commencer un trek de 4 jours, le trek du Choquequirao.

16
avr
16
avr

Eh bien depuis notre dernier article, nous sommes passés du Nord au sud du Pérou !

Lima n'est pas une capitale très belle mais très peuplée (1 personne sur 3 au Pérou habite à Lima). Il y a quelques quartiers sympas cependant, dans lesquels nous avons aimé nous promener. Lima est en bord de mer, ce qui lui donne aussi un certain charme.


Les fresques du quartier Baranco, le parc de l'amour du quartier Miraflores 


Nous étions hébergés dans une famille argentino-péruvienne en couchsurfing. Guillermo et Natalia, et leurs enfants Facundo et Julieta, nous ont super bien accueillis pendant ces 3 jours. Ils nous ont fait goûté des plats typiques que nous n'avions pas encore découverts, par exemple un plat de poulet avec une sauce au piment doux, super bonne !


La famille de Lima 


A Lima nous avons aussi rejoint les rangs des supporters d'un des clubs locaux de football, l'Alianza, qui jouait contre un autre club de la ville, le Sporting cristal. Il y avait de l'ambiance !

Défaite 3-0 pour l'Alianza (on n'a pas choisi la bonne équipe!)  

Nous avons quitté la capitale et longé la côte pacifique jusqu'à Paracas, un village un peu plus au sud, réputé pour ses îles Ballestas. Une sortie rapide en bateau nous a permis de découvrir la faune incroyable de ces îles : des milliers d'oiseaux agglutinés aux rochers, des centaines de lions de mers dormant au soleil, des pélicans... et même quelques petits pingouins, car un courant froid (courant d'Humbolt) leur permet de vivre dans cet écosystème. Un régal pour les yeux !! Le soir en profitant du coucher de soleil nous avons même eu la chance de voir au bord de l'eau des .... dauphins !!!


Les pingouins des îles ballestas 
Lions de mer et pelicans 

Nous avons ensuite fait nos adieux à l'Océan Pacifique, et sommes rentrés dans les terres, direction le Canyon de Colca. C'est le deuxième canyon le plus profond du monde (le 1er est aussi au Pérou), il fait 3200 mètres de profondeur ! Nous sommes allés y randonner pendant trois jours, en compagnie de Lucas et Amandine, un couple ardéchois rencontré dans le bus.

Nos copains de rando, Lucas et Amandine 

La randonnée n'a pas été simple, car nous sommes descendus jusqu'à la rivière, avons marché sur la rive opposée. Et le dernier jour, nous avons dû remonter 1200 mètres de dénivelé !! Nous avons traversé des paysages très différents, parfois très arides avec plein de cactus, parfois très verts. Certains villages que nous avons traversés ne sont pas reliés au réseau routier, les mules sont le seul moyen de transport pour alimenter ces villages reculés. En marchant, nous avons rencontré Maria, Josué et Pedro, 3 enfants d'une même fratrie, qui rentraient de l'école. Pour atteindre leur maison, ils doivent emprunter un chemin assez étroit qui passe tout près du vide! Cela n'avait pas l'air de les déranger, car évidemment ils sont habitués. Quand nous les avons croisés, ils étaient plutôt surpris car ils venaient de voir une couleuvre dans le chemin.


Le canyon de Colca 


Au cours de cette magnifique rando, nous avons vu plusieurs fois des condors, l'un des oiseaux les plus grands du monde. Leurs ailes peuvent en effet mesurer jusqu'à 3,2 mètres d'envergure !



Une fois le trek terminé, nous allons nous reposer à Arequipa, où une copine de Tifenn va nous rejoindre pour 10 jours de voyage ensemble !


Avant de vous quitter, petite devinette pour les enfants : devant le marché, il se passe une nouvelle activité depuis quelques semaines ici et dans d'autres villes du Pérou. Mais que s'échangent et se vendent ces personnes ? On attend vos idées, réponse dans une semaine !


5
avr
5
avr

Nous voici au Pérou !

Le passage de la frontière s'est bien passé, moins long que la frontière Colombie-Équateur. C'était en pleine nuit, on est descendus du car pour avoir un nouveau tampon sur notre passeport, et on est aussitôt remontés ! On a ensuite échangé nos derniers dollars contre des soles, la monnaie au Pérou ! 1 sol est égal à 0.25 centimes d'Euro, et donc 1€ est égal à 4 soles... un petit temps d'adaptation va de nouveau être nécessaire. Dans ce pays une chose ne change pas : la langue. On continue donc notre apprentissage de l'espagnol !


Pièces et billets péruviens, ainsi que le drapeau 


Le Pérou est un grand pays (à peu près deux fois plus grand que la France), les distances y sont très longues. Comme c'était le cas en Colombie, nous faisons de très longs trajets. Ainsi, c'est après 25h de transport que nous avons finalement atteint la ville de Chachapoyas. Nous souhaitions nous y rendre afin de visiter les ruines de la forteresse de Kuelap. Au Pérou, on parle beaucoup des Incas, mais de nombreux peuples les ont précédés. C'est le cas des Chachapoyas, guerriers des nuages, présents du IXe au XVe siècles, avant d'être conquis par les Incas puis les Espagnols.

Nous avons monté la montagne à pied, seuls sur le chemin. À l'arrivée pourtant, il y avait un flot de touristes, car depuis deux ans, un téléphérique permet d'accéder au site !

La cité possède une enceinte fortifiée dont l'entrée principale ne peut laisser passer qu'une seule personne, afin d'empêcher toute invasion.

Tout au long de la visite, on observe des bases en pierres circulaires. Elles délimitent les anciennes maisons, environ 500 ! Certaines de ces maisons avaient aussi un rôle funéraire, ou religieux.


La cité fortifiée de Kuelap 


Après Chachapoyas, en 25h de bus nous avons rejoint la ville de Huaraz. Le bus a longé la côte péruvienne, qui est un grand désert. Une fois de plus, nous avons été un peu choqués par le nombre de déchets qui s'y amoncellent, en pleine nature..

Huaraz, deuxième étape de notre périple péruvien, nous a plu, malgré une météo très capricieuse. Ici, c'est l'été andin, une saison pendant laquelle il pleut beaucoup.. et on vous le confirme ! Nous y avons fait trois randonnées, trois fois sous la neige ou la pluie.. Les paysages étaient malgré tout magnifiques, à vous de juger !


Tous les 3 n'en reviennent pas de la couleur turquoise de la laguna Paron !!


On profite d'une belle éclaircie, à la laguna Paron, avec vue sur le  glacier Piramide, la tête dans les nuages
A gauche,le glacier Pastoruri. En 10 ans, il a reculé de 10kms, du fait du réchauffement climatique. Dans 5 ans,il aura disparu.. 
Adulte, la puya raimondi, une plante native de cette région, mesure entre 70 et 100m . Elle est de la famille de l'ananas.


Nos premiers jours à Huaraz ont coïncidé avec la Semaine Sainte, une semaine de festivités religieuses catholiques très suivie par la population ici. Nous avons assisté à une grande procession le dimanche, qui rassemble toutes les générations.


La pro cession du dimanche saint à Huaraz 

Concernant la nourriture, on découvre de nouveaux plats, tels que le ceviche. C'est un plat à base fruits de mer ou de poissons cuits dans une marinade et servis froids. Ça change !


Prochaine étape : Lima, capitale du Pérou !

29
mars

Nous venons d'entrer au Pérou, il est donc temps de faire le bilan de notre séjour en Équateur ! On pensait ne passer que deux ou trois semaines dans ce petit pays, juste le temps de le traverser pour rejoindre le Pérou, mais finalement nous y avons passé 39 jours ! Il y a tellement de choses à découvrir que l'on aurait aussi pu y passer encore plus de temps.


Quelques souvenirs impérissables :

Notre petit séjour dans le village de San Francisco, où nous avons rencontré Manuel et Carmen, couple très attachant, participé à un atelier de tricot, découvert la viande de lama, ...

Le trek du Quilotoa, les après-midi passées auprès du poêle à bois après une bonne matinée de marche et ce panorama incroyable sur le lac à l'arrivée.

Notre passage en Amazonie, à la rencontre de quelques animaux rescapés dans un refuge, à la découverte de magnifiques cascades, ...



Nous avons passé notre dernière semaine dans la ville de Cuenca. Nous y avons fait du volontariat dans une famille equatoriano-belge super occupée !! Les parents ont lancé il y a 4 ans une micro brasserie, ils ont également ouvert un bistrot où l'on peut goûter à leur bière et manger des frites belges. Pendant cette semaine, nous les avons aidés à la brasserie, et nous avons aussi passé beaucoup de temps avec leurs deux fils, Qiwa et Nicolaï, de 8 et 4 ans. Tous les deux se lèvent à 6h, prennent le car scolaire à 7h pour aller à l'école française. La classe commence à 8h et finit à 13h. Les garçons étaient donc de retour à la maison vers 14h, ce qui laisse beaucoup de temps pour jouer (et pour faire les devoirs, pour le plus grand!)


Nicolaï, Paola, Qiwa et Carlos. La petite famille au complet ! 


Le bistrot de Paola et Carlos 


En pleine action à la brasserie 


La ville de Cuenca est magnifique, nous avons passé du temps à nous y promener. Nous avons également passé une journée dans le parc national El cajas, qui donne à voir de splendides paysages de lacs et de montagnes. Nous avons visité un musée de poteries, bijoux datant de quelques millénaires avant Jésus-Christ... incroyable !


En haut à gauche, des planches de cuisine taillées dans la pierre. En bas, de petites flûtes taillées dans des os.


La belle ville de Cuenca 


Une randonnée magnifique à El Cajas


Au Pérou, nous commençons par un voyage de 22h de bus, pour rejoindre la ville de Chachapoyas. Une belle mise en jambe avant de traverser du Nord au sud ce grand pays où les distances vont être très longues !!

22
mars
22
mars

Comme prévu, après l'Amazonie, nous avons rejoint le petit village de San Francisco de Cunuguachay pour goûter la viande de lama.. et faire plein d'autres choses !

Depuis une quinzaine d'années, les femmes de cette communauté ont monté différents projets pour sortir de leur isolement et faire vivre leur région. Elles ont créé une auberge (là où nous étions hébergés), elles ont ouvert un restaurant (où l'on peut goûter au lama), elles organisent des promenades à pied accompagnés de lamas, elles fabriquent des confitures, des pulls en laine d'alpagas ... Nous avons rencontré plusieurs dizaines d'entre elles en participant une journée à un atelier de tricot. Une super journée d'échanges (et de rires!) avec ces femmes.

Nous avons eu une petite pensée pour Constance, de la classe de Caroline, fan de tricot ;)


Chacune de ces femmes a chez elle un alpaga, et c'est avec sa laine qu'elles tricottent de beaux pulls 
Rosa, une des femmes les plus âgées de l'atelier, essaie les lunettes de soleil de Tifenn 


Elles sont bien sages, nos petites mascottes, à l'atelier tricot !  


Depuis ce village, nous avons profité de notre proximité avec le Chimborazo pour le grimper. Haut de 6262 mètres, le Chimborazo est le plus haut sommet d'Equateur ! On ne peut pas monter tout en haut sans guide et sans une grande préparation. En revanche, on peut marcher du premier au deuxième refuge, puis à un petit lac, et atteindre ainsi les 5100 mètres! C'est ce que nous avons fait, accompagnés par Manuel, un habitant du village. Nous avons profiter du trajet pour discuter avec Manuel de plein de sujets, dont celui de l'école ! Manuel a 67 ans, c'est un grand-père. Quand il était petit, il parlait le kichwa à la maison, c'est sa langue maternelle. Mais à l'école, il était interdit de parler kichwa, les élèves étaient obligés de parler en espagnol. Petit à petit, ils ont donc appris l'espagnol. Aujourd'hui, Manuel parle bien espagnol, mais il continue à parler kichwa avec sa femme, Carmen, comme beaucoup de personnes âgées du village. Carmen, elle, vient d'un village voisin où il n'y avait pas d'école. Elle n'a donc pas eu la chance d'aller à l'école, et aujourd'hui elle ne sait ni lire ni écrire. L'école de San Francisco, où Manuel était élève, a fermé il y a quelques années, car il n'y avait plus beaucoup d'élèves. Aujourd'hui, les enfants de San Francisco prennent le taxi collectif pour aller à l'école de la ville la plus proche, à 20 minutes. Depuis quelques années, il y a des cours de kichwa, pour que cette langue ne disparaisse pas.


A cette altitude, il devient difficile de respirer normalement 


Jamais été aussi hauts !! 


Le lendemain de notre escapade au Chimborazo, nous avons revu Manuel et avons rencontré sa femme. Nous les avons aidés dans leur champ et avons fait connaissance avec leurs animaux.


Carmen, Manuel et leur mouton préféré 


Au minuscule musée du lama du village, nous avons appris la différence entre lama, alpaga et vigogne. On voulait aussi vous en parler !

Lama et alpaga sont domestiques, alors que les vigognes sont sauvages. Le lama est plus grand que l'alpaga, qui est lui-même plus grand que la vigogne. L'alpaga est très touffu (sauf quand il vient d'être tondu!), et sa laine est de très bonne qualité. Il est utilisé pour sa laine et sa viande, mais il est trop petit pour porter des charges. En revanche, le lama peut être utilisé comme bête de somme.


Une maman lama et son petit, curieux de notre passage sur le chemin 


Une maman vigogne et son petit, au pied du Chimborazo
17
mars
17
mars
Publié le 18 mars 2018

Nous venons de quitter la ville de Tena qui est située en plein coeur de la forêt Amazonienne. La forêt Amazonnienne est la plus grande forêt tropicale du monde, elle s'étend sur 9 pays différents. En superficie, elle fait à peu près 10 fois la taille de la France !!! Malheureusement avec la déforestation presque 1/5ème de la forêt originale a déjà été détruite par l'homme, ce qui met en péril de nombreuses espèces d'animaux et de plantes.

Nous sommes allés à Tena afin d'y faire une semaine de volontariat dans un hôtel, géré par une sympathique Équatorienne, Marcia. Nous y travaillions la moitié de la journée en échange d'une chambre dans l'hôtel. Le reste de la journée, nous visitions les alentours, parfois sous la pluie !


Marcia, propriétaire de l'hôtel de Tena 


Nous avons effectué quelques travaux différents les premiers jours : nettoyage d'un hangar, d'une maison en contruction, jardinage pour Anthonin et cours d'anglais à la fille de Marcia pour Tifenn. Nous avons également repeint plusieurs pièces de l'hôtel, ce qui nous a pris le plus de temps.


Au boulot !! 


Le résultat final de la peinture dans une chambre  


Nous avons découvert deux jolies cascades en pleine forêt, accessibles depuis un chemin très boueux, parfois les pieds dans la rivière, et avec quelques passages un peu acrobatiques !

Les cascades Latas et Pimpilala 
Les piscines naturelles de la lagune Azul 


Nous avons aussi visité un petit village, Missawali, au bord du fleuve. Sur la plage du village (et parfois jusque dans les cafés), des singes en liberté émerveillement les touristes, nous les premiers !


Lors de cette semaine en Amazonie, nous avons aussi eu l'occasion de visiter un refuge pour animaux. Situé en plein coeur de la forêt, le seul moyen pour y accéder est de prendre une pirogue.


Nos compagnons de pirogue, avec qui nous avons eu une discussion intéressante sur la défense de leur langue maternelle, le quichua

Les animaux qui vivent dans ce refuge ont tous une histoire différente. Il y a Esmeralda, un anaconda de 4,5 mètres de long retrouvé dans les rues de Tena ; des pumas sauvés de mauvais traitements dans un zoo ; deux singes abandonnés dans un sac dans une poubelle, ...

Après avoir recueilli ces animaux et en avoir pris soin, le refuge essaie toujours de les libérer en pleine nature quand le moment est venu. Malheureusement, cela n'est pas toujours possible. Par exemple, l'anaconda Esmeralda, qui était certainement un animal de compagnie, n'a jamais appris à chasser. En liberté dans la forêt, il ne pourrait donc pas survivre.. Plusieurs oiseaux du refuge y sont arrivés avec les ailes coupées. Eux non plus ne pourraient pas survivre en liberté.

Ci-dessus, Roméo et Juliette, deux perroquets amoureux mais de deux races différentes. N'acceptant pas cela, les autres perroquets les attaquaient régulièrement. Pour les en empêcher, le refuge a séparé Romeo et Juliette des autres oiseaux..



Ci-dessus, on devine la silhouette de Mickel. Avant d'arriver au refuge, ce singe était l'animal de compagnie d'une famille. Celle-ci le nourrissait avec des pizza, des chips, du soda... Un régime totalement inadapté pour un singe ! Mickel a par conséquent eu de graves problèmes de croissance. Aujourd'hui malformé, il se fait rejeter par les autres singes...


Dans certaines communautés indigènes, les toucans sont chassés pour leur bec, qui sert à orner le couronnes des chamans.

Après cette semaine en Amazonie, nous repartons vers le Sud. Nous serons hébergés dans un village qui travaille beaucoup avec les lamas. Nous aurons sans doute l'occasion de goûter la viande de lama. Au fait, en parlant de viande.. La réponse à la devinette de l'article passé, c'est le cochon d'Inde ! Une petite photo pour vous prouver qu'ici, le cochon d'Inde n'est pas un animal de compagnie mais qu'il se mange.


9
mars
9
mars

Cela faisait longtemps que nous avions envie de le faire, plusieurs voyageurs nous en avaient parlé : le Quilotoa loop, un circuit de randonnée de 3 ou 4 jours, qui permet de monter jusqu'au volcan Quilotoa, qui culmine à 3900 mètres.

La magie de ce volcan, c'est qu'en son cratère se trouve un magnifique lac. La veille du départ, nous avons rencontré dans notre auberge Julie et Geoffroy, un couple de Français de région parisienne parti pour un voyage aussi long que le nôtre, et qui comptaient aussi commencer la randonnée le lendemain. Nous avons donc fait connaissance tout au long du chemin !

Nous avons dormi dans des auberges très sympa, avec le dîner et le petit-déjeuner compris. Nous partagions donc le repas entre marcheurs. Chaque auberge était aussi équipée d'un poêle à bois, ce qui était très agréable car il ne faisait pas bien chaud !


Le Quilotoa, au lever du soleil. 


Un aperçu des paysages traversés pendant ces 4 jours


Avec Julie et Geoffroy, à l'arrivée au lac le 3eme jour. Ça caille !! 


Au petit-déjeuner, une tablée très francophone ! 


Photo de famille devant la lagune 


Au cours de la randonnée, nous avons croisé beaucoup d'animaux : des poules, des chiens (parfois un peu agressifs!), des chevaux, des vaches, des cochons, des brebis, des moutons et.. des lamas!



Avant l'arrivée au deuxième village, nous avons fait la rencontre de plusieurs enfants qui demandaient aux marcheurs un peu de nourriture. Nous avons discuté un peu avec eux. Ces enfants avaient 45 minutes de marche pour aller à l'école !


De retour de cette belle marche, nous avons pris le bus pour aller à Baños, petite ville balnéaire. Nous y avons fait du vélo le long de la Route des cascades, nous nous sommes baignés dans les thermes de la ville, et Antho a goûté à une nouvelle viande, spécialité en Équateur... à vous de deviner de quel animal il s'agit !!


El Paillon del diablo, une cascade au débit très impressionnant!! (La photo est prise depuis un pont suspendu, très en hauteur)
Alors quelle est cette viande ? Indice : on n'en mange pas chez nous !!! 
2
mars

En quittant Quito vendredi dernier, nous quittions aussi nos amis Canadiens, avec qui nous avons passé de super moments (la rando de Fuya Fuya, la visite guidée de Quito, plusieurs restaurants, dont un libanais absolument délicieux, et enfin.. une soirée karaoké dans un café familial où nous étions les seuls clients de la soirée !)



Mindo, petite ville à 3 heures de Quito, nous a bien plu, malgré la pluie quasi incessante lors de notre passage ! C'est un village connu pour l'observation des oiseaux. Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance d'en voir beaucoup... En revanche, on y a vu de beaux papillons au cours d'une marche en forêt.


La végétation très dense à Mindo 


Certains passages étaient un peu sportifs !  Ici, descente à la corde!


Fatigués par la pluie, nous sommes allés retrouver le soleil en rejoignant la côte Pacifique, à Mompiche. Nous sommes alors passés de 15 à 30-35°C ! A la place des soupes de poulet habituelles, nous avons eu droit à de délicieuses soupes de poissons ou de crevettes. Nous dormions sous tente, dans un camping du village. Lors de cette étape, nous avons refait un peu de stop car on n'avait plus beaucoup d'argent liquide et que le premier distributeur de billets était à une heure de route !


En haut à gauche, les rues de sable de Mompiche
Mompiche est un village de pêcheurs 


Le bus longe la côte pacifique 


Nous avons ensuite longé la côte vers le sud, jusqu'à Portoviejo. Nous y avons rencontré Majou, notre couchsurfeuse, et toute la petite tribu travaillant au restaurant de sa soeur, attenant à sa maison. Majou s'est installée ici depuis que son appartement a été détruit, lors du tremblement de terre d'avril 2016 qui a touché toute la région. Nos crêpes ont connu un grand succès chez Majou !


Majou, notre couchsurfeuse, accompagnée de Lucita, cuisinière du restaurant, et Gordo, un chien qui avait une drôle d'allure !! 


La route a ensuite été très longue pour atteindre Latacunga, de nouveau dans les terres. Nous nous apprêtons à faire un trek de 4 jours dans cette région, à la découverte du lac Quilotoa. On a hâte!!


Petit cadeau du jour pour les écoles :

Au mois de février, trois journaux de la région d'Anthonin ont parlé de nous... et de vous ! Notre beau projet d'échange y était expliqué, et vos écoles mentionnées!

On pense bien à vous, on espère que vous n'avez pas trop froid... et on est pressés de vous retrouver dans vos classes en juin ! D'ici là, profitez bien de vos vacances ;)


24
fév
24
fév
Publié le 23 février 2018

Voilà donc nos premiers pas en Équateur ! Nous avons du échanger nos derniers 'pesos colombiens' à la frontière pour récupérer la monnaie du pays qui est le .... dollar américain (depuis 2000 ; avant, c'était le sucre). 1$ vaut 0.80 centime d'Euro et 1€ vaut 1,20 dollars. C'est une nouvelle fois un travail de calcul ! En Equateur on parle aussi espagnol, le pays est 5 fois plus petit que la Colombie. Pour nous c'est un avantage, nous allons avoir moins de temps de bus ! Le pays est peuplé de 16 millions d'habitants (4 fois moins d'habitants qu'en France)

Voici quelques dollars et le drapeau de l'Équateur  

Nous avons commencé notre périple en Équateur par la ville d'Otavalo, dans le nord du pays. Cette ville est très connue puisqu'elle accueille tous les jours (mais surtout le mercredi et le samedi) le plus grand marché artisanal indigène de toute l'Amérique du Sud ! Nous nous y sommes baladés et avons même acheté quelques vêtements.

Le marché tout en couleur d'Otavalo 

Dans cette ville nous avons partagé beaucoup de moments avec des Canadiens que nous avions rencontrés en Colombie et que nous avons retrouvés, par hasard, en Équateur ! Nous avons randonné dans les alentours et notamment grimpé sur le Fuya Fuya, qui culmine à 4250m. La vue y est impressionnante et donne sur un lac.

En compagnie d'Elaine et Louis, du Canada, et d'Alex, allemand. 

Nous avons quitté Otavalo il y a quelques jours, et pris la direction de la capitale Quito. Après une nuit en auberge, nous logeons chez des connaissances de connaissances que nous ne connaissions donc pas avant d'arriver ! Nos colocataires de quelques jours sont musiciens dans l'orchestre symphonique national. Nous avons eu droit à quelques réveils en musique !


La superbe vue depuis le 10ème étage, dans l'appartement de Quito 


Nous avons visité le centre historique, quelques musées et églises. Nous sommes également entrés dans le Palais présidentiel, ouvert chaque matinée aux curieux, pour une visite très officielle.


A l'entrée, les gardes 


La salle de réception au Palais présidentiel, avec les portraits de tous les Presidents d'Equateur


Le palais présidentiel  (soleil et pluie alternent à Quito depuis notre arrivée, d'où ce cie très sombre!)
17
fév

Aujourd'hui nous quittons la Colombie après y avoir passé 1 mois et demi. Avant d'en faire le bilan, nous souhaitions répondre aux questions reçues par mail de la part des CM1 de Paris :

Quelles activités avez-vous préféré à Bogota? Et qu'avez vous mangé?

Nous avons aimé nous balader dans la Candelaria, un quartier animé de Bogota, nous y avons découvert de jolies fresques murales. Tifenn a participé à un cours de danse africaine avec Olga, ce qu'elle a adoré!

Anthonin est-il fort au foot ? Et quel âge a t-il eu ?

Anthonin se débrouille bien au foot, il en a fait pendant 22 ans. Il a marqué quelques buts dans le désert de la Guajira! Il a fêté ses 27 ans pendant ce voyage, comme Tifenn !

Quel sommet avez-vous gravi dans les Andes ?

Dans le parc Iguaque, nous sommes montés à 3600m et dans le Páramo de Oceta, sur un sommet à 3950m (qui n'avait pas de nom!).

Quelle langue parlez-vous ?

Pour communiquer avec les locaux, nous parlons espagnol. Nous croisons beaucoup de voyageurs, avec qui il nous arrive de parler français, anglais ou espagnol.

Quelle est l'activité que vous préférez faire ?

Pour l'instant notre cœur balance pour deux activités : randonner et se balader dans de nouveau lieux et ... manger et apprendre à cuisiner de nouvelles choses !!!


Session crêpes chez Olga 


Nous quittons donc la Colombie, après y avoir passé 46 jours, parcouru plus de 4300 kms à travers désert, villes, villages, campagne, bord de mer et montagne. Nous y avons dormi dans 16 villes différentes. Nous avons passé la dernière nuit à Ipiales, ville connue pour son magnifique église construite dans une gorge !

On se croirait dans un décor de film !


La Colombie nous a forcément marqué ! En France, nous avons tendance à considérer ce pays comme dangereux à cause de ses divers trafics, violences, ... Nous nous y sommes très peu sentis en danger, et nous avons été agréablement surpris par la grande gentillesse des habitants, toujours prêts à aider et à proposer leur hospitalité.

Ce qui nous a le plus marqué : le quartier de la Comuna 13 à Medellin, la rencontre avec les jeunes de la fondation et la famille Fernandez à Valledupar, la Páramo de Oceta avec notre excellente guide Maria...

Les choses les plus insolites :

. le fait que les gens nous appellent "amigo" (mon ami) ou "mi amor" (mon amour), à peine une conversation engagée;

. le fait que lorquon demande un plat 'sin carne', sans viande, on nous propose alors du poulet !

. certains métiers qui n'existent pas en France (un monsieur qui a un pèse-personne dans la rue pour que les passants puissent se peser pour quelques centimes, une dame qui a plusieurs téléphones accrochés à elle par une chaîne, et qui permet aux passants qui n'ont pas de téléphone ou de crédit, de pouvoir passer un appel, ...)


Les coutumes culinaires : ici on mange salé le matin, tôt au réveil, puis on mange de nouveau un 'casse-croûte' vers 10-11h (empanadas...). Pour le déjeuner, le 'menu del dia', menu du jour, consiste en une soupe, un plat avec viande, riz, salade, lentille et banane plantain et un jus de fruit frais, le tout pour moins de 2 euros. Le soir, on prend un repas assez rapide et léger.

Menu del dia !  


On transporte de tout sur les scooters, moyen de locomotion par excellence. Ici des bidons de lait.


Désormais, nous voici en Équateur. A la frontière, nous avons attendu près de 4 heures pour obtenir notre tampon sur le passeport et le droit d'entrée dans ce nouveau pays. En ec moment, beaucoup de Vénézuéliens fuient leur pays du fait de la situation politique complexe depuis des mois, ce qui explique que la file d'attente ait été aussi longue.

14
fév

A Popayan, 'la ville blanche', nous avons passé du temps avec Raymond, le gérant de l'hôtel, et Anne-Sophie, une voyageuse. Un soir, Raymond nous a appris à faire des empanadas : à base de farine de maïs, ces chaussons fourrés à la viande sont ensuite frits dans l'huile. Une recette délicieuse et .. bien grasse !

Nous avions prévu de rejoindre ensuite le désert de la Tatacoa mais on a appris qu'une guérilla, l'ELN, imposait une grève armée. Du samedi au mardi, il était formellement déconseillé de voyager. On était jeudi, il nous restait vendredi pour nous déplacer et ne plus bouger pendant 3 jours. Nous avons donc décidé de prendre plus tôt que prévu la direction de San Agustin.

Cette ville nous a plu pour ses richesses archéologiques : des statues de pierre sculptées, qui témoignent de l'art d'une civilisation au cours des huit premiers siècles de notre ère. Ces sculptures sont visibles dans un parc archéologique payant, mais certaines sont aussi en pleine nature, visibles au cours d'une randonnée.


Un aigle ou hibou avec un serpent


La Chakira (oui oui, comme la chanteuse colombienne), face à un paysage grandiose 


Le paysage qui fait face à la Chakira 


Une des deux dernières sculptures qui ont encore de la couleur 


A San Agustin, nous avons croisé la route d'une classe qui était en sortie. Ils ont pris la pause pour vous montrer leurs beaux uniformes d'école !


La visite leur était faite par la police touristique, d'où la présence d'un policier. 


Nous étions censés rester à San agustin pour travailler dans une ferme de café mais, n'ayant pas de nouvelle réponse du propriétaire, nous avons de nouveau changé nos plans. Direction, la région du Putumayo, pour assister à un Carnaval indigène.

Ce que nous ne savions pas, c'est que la route pour y mener est appelée 'le Trampoline de la mort'.. On en est sortis vivants mais c'était très impressionnant : une route de montagne, assez étroite, en mauvais état, au dessus de ravins de 300mètres parfois.. Il paraît que c'est la route la plus dangereuse d'Amérique du Sud.

Arrivés à Sibundoy, nous avons posé nos sacs et filé au Carnaval, qui prenait fin dans un village voisin. Le Carnaval du peuple indigène Kamentsa n'est pas du tout une fête déguisée. C'est la fête du pardon, de la réconciliation entre membres d'une famille et d'une communauté. Les indigènes, en costumes magnifiques, se retrouvent sur la place du village et tapent en rythme sur des tambourins, secouent des colliers de perles ou soufflent dans des flûtes. C'est très impressionnant à observer. Il semblerait que cela dure toute la nuit, et qu'ils entrent dans une forme de transe.


Une photo qui n'est pas de nous, pour vous donner un aperçu de la beauté de leurs tenues  (source : miputumayo.com)
7
fév
7
fév
Publié le 8 février 2018

Après la découverte de la capitale colombienne, nous avons beaucoup apprécié passer quelques jours dans le village de Salento.

Salento est située à l'ouest de Bogota, nous avons mis 9h de bus de nuit pour y arriver. La région est connue pour ses plantations de café, que l'on peut visiter. Nous avons fait une visite guidée de la ferme la plus artisanale, et y avons appris plein de choses sur la culture du café.


Les fruits du caféier, que l'on les ramasse lorsqu'ils sont rouges.
Pour la visite, nous avions un petit panier pour ramasser les fruits mûrs! 


A gauche, le sachet de café en vente à la ferme. A droite, les  grains sèchent sous serre.
Du fruit à la tasse !  On extrait du fruit rouge une graine que l'on met à sécher, puis que l'on torréfie.


Nous aurons sans doute l'occasion de vous en dire plus sur ce thème, puisque nous prévoyons de passer quelques jours, en tant que volontaires, dans une ferme de café.


Si Salento est très prisée par les voyageurs, c'est aussi et surtout parce qu'à quelques kilomètres se trouvent des paysages incroyables ! Dans le Valle de Cocora poussent les plus hauts palmiers du monde. Ces palmiers de cire peuvent atteindre jusqu'à 60 mètres de hauteur !! Une super rando nous a permis de découvrir ces magnifiques paysages.



Au pied d'un géant ! 


A mi chemin, on peut s'arrêter à la Maison des colibris pour observer ces oiseaux aux battements d'ailes très rapides, et savourer un chocolat chaud avec du fromage. (Oui, ce mélange nous a un peu surpris !)


Le saviez-vous? Les colibris sont les seuls oiseaux qui peuvent voler vers l'arrière ! 
A la maison des colibris, on peut aussi croiser la route d'un Coati qui vient mettre son nez dans les mangeoires des oiseaux!


Après Salento, nous avons rejoint en 5h de bus la ville de Cali, connue pour la salsa. Nous avons été hébergés en couchsurfing chez Ariadna et son fils Hector Alejandro. Et nous n'y étions pas seuls : En tout, nous étions 6 étrangers à être invités chez elle ! Très généreuse, Ariadna aime accueillir des voyageurs dans sa maison. Ce fut pour nous une nouvelle expérience très positive de couchsurfing.


En compagnie d'Ariadna, d'un Hollandais, d'une Allemande, d'un Péruvien et d'un Argentin!! 


Nous continuons de descendre vers le Sud. Prochaine destination : Popayan, surnommée 'la ville blanche' pour ses maisons aux murs blancs, réalisées par les meilleurs architectes et artisans de l'époque coloniale.

29
janv
29
janv
Publié le 31 janvier 2018

Cette fois, nous vous écrivons de la capitale colombienne, Bogota !

Des voyageurs croisés sur la route ne nous en avait pas dit beaucoup de bien, mais nous avons été agréablement surpris. Nous ne le savions pas avant de venir : Bogota est depuis quelques années une ville de graffitis! Les murs de la ville sont recouverts de fresques colorées qui racontent chacune une histoire. C'est un vrai plaisir de s'y promener.



 Notre graffiti préféré, représentant une femme d'une communauté indigène.


Bogota est toute proche des montagnes  


Nos compagnes de voyage adoooorent Bogota!


Depuis le début du voyage, nous n'avions pas encore eu l'occasion de mettre les pieds dans un musée. A Bogota, on ne pouvait pas y manquer! Nous avons découvert avec bonheur les pièces du Musée de l'Or. On y dénombre trente-cinq mille objets en or et en tombac, et près de trente mille autres en céramique, en pierre, en coquillage, en os et en textile. Très impressionnant !



L'ancêtre du piercing! 

Nous avons aussi visité le Musée Botero, où sont visibles de grandes oeuvres de cet artiste colombien. Fernando Botero est célèbre pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses.


'Una familia'. Au sol, la pomme mordue représente le péché.. quel péché? L'infidélité ! (Lhomme a une bague a chaque doigt)


Dans les peintures de Botero, les enfants ont toujours des visages d'adultes  


Mona Lisa, la Joconde version Botero!  


A Bogota, nous étions idéalement placés, dans le quartier très vivant de la Candelaria, dans la colocation d'Olga, une copine de copine de Tifenn! Et que de bonnes énergies dans cette maison!


Olga et Poldy, 2 des 4 colocataires 


Et si nous avons autant apprécié cette ville, c'est sans doute aussi parce que nous avions réussi à bien reposer nos esprits les jours précédents, à la montagne, et que nous pouvions donc de nouveau affronter l'agitation de la ville.

Après Villa de Leyva, petite ville coloniale reposante où nous sommes tombés sur une auberge excellente, nous avions pris la route de Mongui. En compagnie d'une guide géniale, Maria, nous avons randonné toute une journée dans le Paramo de Oceta. Le paramo est un eco-systeme très particulier, une prairie froide de haute altitude, que l'on trouve dans les Andes.



Les frailejones, plantes typiques du Paramo, qui ont des feuilles aussi douces que des oreilles de lapin! 


A bientôt !

22
janv
22
janv
Publié le 22 janvier 2018

Nous avons profité de passer un peu de temps dans une famille (article précédent) pour parler du fonctionnement de l'école avec Alina, la plus jeune des filles.



La famille Fernandez  


Alina en pleine interview !! 


Alina est une petite fille de 10 ans passionnée par le foot. Elle fait aussi de l'accordéon, construit des Macdonalds sur Minecraft et joue beaucoup avec ses soeurs. Elle est toujours de bonne humeur et partante pour des jeux.

Depuis le 5 décembre, elle est en grandes vacances. La rentrée aura lieu le 5 février, si tout va bien. Les professeurs ont prévu de faire grève car ils n'ont pas encore été payés...

Alina va entrer en 6ème. L'an dernier elle était en 5ème. C'est l'inverse du système français. Depuis qu'elle est en 3eme (quand elle avait 7 ans), elle a plusieurs professeurs, un par matière. Elle va à l'école du lundi au vendredi. Ici les familles peuvent choisir d'inscrire leurs enfants à l'école soit le matin, soit l'après-midi. Les parents d'Alina l'ont inscrite le matin, elle va donc à l'école de 6h à midi. Son réveil sonne à 5 heures! Alina va à l'école en taxi ou en moto-taxi, c'est à 5 minutes de sa nouvelle maison.

Vers 7h30, l'école offre un petit-déjeuner avec du pain, du lait et un fruit. A la récré de 9h30, les enfants peuvent acheter un snack. Alina a alors le choix entre un sandwich, des frites ou un hamburger ! Dans la cour, il y a un terrain de foot et de volley, des bancs pour discuter, et quelques jeux dont un grand toboggan.

Elle est dans la même école que sa soeur aînée, Maria, qui est trisomique. Maria est dans une classe avec des enfants plus jeunes qu'elle, en 4ème. Elle y apprend à écrire et à lire.

Alina adore les arts plastiques, le sport et l'espagnol. Elle aime moins l'anglais. Plus tard, elle aimerait être chercheuse et étudier les plantes et les animaux.

Toute la famille Fernandez s'apprête à faire un long voyage de 3 ans autour du monde en camionnette. Première étape du voyage : la Russie, en juin, pour le Mondial de football ! Déjà en 2015, tous les 6 avaient parcouru toute l'Amérique du Sud en voiture pour supporter l'équipe colombienne au Chili lors de la Copa América.

Alina nous a avoué être un peu triste de quitter ses amis.. mais elle a aussi hâte de partir à la découverte du monde !

En Colombie, un enfant sur 10 ne va pas à l'école. On pensait que c'était le cas des enfants rencontrés dans le désert mais on a été surpris d'y croiser à plusieurs reprises des écoles.

(La qualité des photos est très mauvaise car l'école était fermée.. !)

Petit aperçu des classes et du matériel très rudimentaire de l'école de Punta Gallinas (avec sa salle informatique!) 
21
janv

Au nord-est de la Colombie, à la frontière avec le Venezuela, s'étend le désert de la Guajira. Nous sommes allés le découvrir pendant 3 jours.


Les 3 mascottes dans le désert  


L'objectif était d'atteindre Punta Gallinas, le point le plus septentrional (c'est-à-dire le plus au nord) de l'Amérique du sud. Nous y sommes allés en jeep, car le terrain ne permet pas de s'y rendre en voiture classique, évidemment. Dans ce désert vivent les Wayuus, un peuple indigène qui a énormément souffert ces dernières années de la sécheresse. L'extraction minière et la déforestation pratiquées depuis quelques décennies auraient d'autant plus accentué la difficulté, pour les Wayuus, à avoir accès à de l'eau non contaminée. Sur la route, les enfants Wayuus dressent des barrages avec des cordes, câbles ou chaînes de vélo. Cela oblige les quelques jeeps qui passent par là à s'arrêter et à leur donner quelques vivres. Nous nous sommes vraiment demandé comment il était possible de vivre au milieu de cet environnement si aride...



Vous pouvez regarder les 3 premières minutes de cette vidéo des Nations unies pour en savoir un peu plus.

https://www.youtube.com/watch?v=fh9xb27dUOw


L'hostel où nous avons passé notre 1ere nuit dans le désert, en hamac 



Malheureusement, le désert de la Guajira est complètement pollué. Les Wayuus vivent au milieu de leurs déchets. Cela nous a beaucoup interrogé.

Les déchets plastiques semés dans le désert 


A la découverte du désert  en moto taxi


Un barrage de fortune tenu par des enfants wayuus 


Dans le désert, tomber en panne est courant (ça nous est arrivé 2 fois en 3 jours!) 


Anthonin a participé à un match à Punta Gallinas 


Après ces quelques jours dans le désert, nous avons rejoint Valledupar, une ville célèbre en Colombie pour le vallenato, un genre musical populaire à base d'accordéon, classé au Patrimoine culturel de l'Unesco.

Nous avons été accueillis comme des rois chez la famille Fernandez Laguna. Robert et Rosa, les parents, et leurs 4 filles (Mishell 18 ans, Sharoll 15 ans, Maria 11 et Alina 10 ans) nous ont fait découvrir leur ville et leur culture. Ce fut un vrai plaisir !

L'aînée nous a fait découvrir le centre ville lors d'une promenade. Nous sommes allés profiter un peu de la fraîcheur de la bibliothèque de Valledupar (le thermomètre a atteint les 37 degrés pendant notre séjour ici..), où un vieux monsieur est venu nous parler. Il était super content de tomber sur des Français car il lisait justement la biographie de Napoléon et voulait savoir où se situait 'la Vidi' (la Vendée!).


le dimanche, sortie en famille, un peu périlleuse, à une cascade 


Gâteau surprise pour l'anniv d'Anthonin (on était arrivés chez eux depuis moins de deux heures!!) 


Rosa et Robert gèrent une fondation dont le but est de venir en aide aux enfants des rues ou victimes de violences. Nous avons eu l'occasion de rencontrer certains d'entre eux dans leur foyer. Nous avons répondu à toutes leurs questions sur notre voyage et sur la vie en France (ils en avaient énormément !), et avons essayé de leur apprendre une danse bretonne. Une super expérience !


Nous leur avons fait découvrir le jeu du Dobble, que l'on a toujours dans notre sac 
2 d'entre eux nous ont montré quelques pas de danse! 
Échange avec les enfants du foyer 
Quelques pas de danse bretonne!
14
janv
14
janv

Tout d'abord, sachez que vos messages nous font très plaisir, et que nous les lisons avec attention. Dans cet article nous vous racontons la suite de notre voyage, tout en répondant aux questions posées par les CE2.


Nous avons passé quatre jours à Carthagène des Indes, une ville portuaire située sur la côte caribéenne. Nous y sommes arrivés au petit matin, après une nuit passée dans le car depuis Medellin (14h de transport!).

La vieille ville fortifiée de Carthagène est magnifique, ses bâtiments de style colonial colorés lui donnent un vrai cachet!

Nous avons passé plusieurs heures à nous y promener, et nous n'y étions pas les seuls : c'est une ville trèèèès touristique !


Plaza del Reloj  (La place de l'horloge)


Un vendeur ambulant de fruits


 La vie est dure mais elle ne dure pas


Vous nous demandiez ce que nous mangeons en Colombie.. A Carthagène, nous avons goûté au riz à la coco, un délice ! Les plats sont souvent accompagnés de lentilles et de banane plantains fries. Pour ce qui est de la chair animale, on trouve beaucoup de poulet (pollo en espagnol), un peu de boeuf, de poisson et de fruits de mer.

Quand on veut manger sur le pouce, on déguste de bons (et bien gras!) empanadas. C'est un chausson farci de viande, d'oeuf, de fromage ou encore de légumes.

On boit beaucoup de jus de fruits frais. On a récemment goûté le jus de lulo (en français, narangille), un petit fruit rond très acidulé.


un empanada dégusté sur la plage de Riohacha
Le jus de carambole fait maison avec les fruits du jardin 
Deux assiettes typiques

On se débrouille comme on peut avec nos bases d'espagnol. Pour l'instant, ça marche plutôt bien. On commence même à réussir à négocier le prix dans le bus car ils veulent tout le temps nous arnaquer, avec nos têtes de touristes ! Et Antho a acheté un manuel d'espagnol qui nous est bien utile.

On maitrise également mieux la conversion entre euros et pesos. En pesos, comme pour les euros, il existe des pièces et des billets. La plus petite pièce est de 20 pesos, le plus petit billet 1000 pesos (environ 30 centimes d'euros).

Un panel de la monnaie  local


Après Carthagène, nous avons longé la côte pour arriver à Palomino, après 6 heures de transport et 1 bonne heure de marche parce que Tifenn avait confondu le nom de notre auberge avec une autre !)


La famille de l'auberge de Palomino 


Regardez comme elles se portent bien toutes 3, après un bain dans les cascades à Palomino! (Là encore, on n'était pas tout seuls!)


Prochaine destination : le désert (oui oui, il y a un désert en Colombie!)

On répondra à votre question sur l'école dans notre prochain article. Patieeeence!

8
janv

Holà!

Nous avons posé le pied en Colombie le 2 janvier, après près de 24h passées dans un aéroport en Floride!

C'est à Medellin que l'aventure Sud-américaine commence !

Dès notre arrivée à l'aéroport, nous échangeons nos euros contre la monnaie locale, les pesos colombianos. 1€= 3500 pesos.. une sacrée gymnastique pour le cerveau! A Medellin, 2eme plus grande ville de Colombie, nous sommes hébergés dans le petit studio de Nicolàs, un Colombien très sympathique qui fait tout pour que notre séjour se passe au mieux !

Grâce à un tour guidé, nous découvrons cette ville et la transformation qu'elle a vécu depuis quelques années. Julio, notre excellent guide, est né à Medellin. Il a souffert pendant toute son enfance des violences commises par le cartel de Pablo Escobar dans les années 90 (petite précision pour les enfants, Pablo Escobar était le criminel le plus riche au monde, il a organisé tout un trafic de drogues dans les années 80-90) . C'est très ému que Julio nous faire découvrir sa ville, en nous en montrant ses côtés très positifs mais aussi ses côtés plus sombres.

Le groupe très cosmopolite pour le realcity tour  

Quelques jours plus tard, nous décidons d'aller nous promener dans le quartier de la Comuna 13. Ce sera un grand coup de coeur !! Le quartier était le plus dangereux du monde il y a 10 ans. Suite à de sanglantes interventions de l'armée et à la création de projets sociaux, c'est aujourd'hui un quartier transformé. Parmi ces projets, l'État a construit un escalator, qui permet aux habitants de pouvoir plus facilement se déplacer (la comuna 13 est à flanc de colline). Des centres sociaux ont été ouverts, avec des ateliers hip-hop, street art.. De nombreux graffitis ont vu le jour sur les murs du quartier, attirant aujourd'hui nombre de touristes.


La Comuna 13 
Le téléphérique de Medellin


A 2 heures de bus de Medellin, nous sommes aussi allés visiter Guatape à la journée. C'est un village touristique qui tire son originalité de ses maisons très colorées ornées de 'zocalos'. Les zocalos sont des peintures en relief qui décorent les façades des maisons et qui représentent l’histoire des habitants de Guatapé, leur profession, leur passion, ..


Différents zocalos : chez une boulangère, un cordonnier, ...
Une maison ornée de zocalos 


Prochaine destination : Carthagène des Indes, sur la côte caribéenne!

1
janv

Meilleurs voeux, Happy New Year, Feliz Año Nuevo ! On vous souhaite de réaliser vos rêves les plus fous, comme nous actuellement ;)

Nous avons passé 2 très belles semaines en famille sur l'île de Sainte Lucie. Le cousin de Tifenn et sa famille, qui vivent là-bas depuis 2 ans, nous ont emmenés dans des coins qu'ils connaissaient bien. Parfois aussi, ils ont découvert de nouveaux lieux avec nous!


Nous sommes accompagnés d'Estel et Loïc et de leurs parents (il manque leur frère Oriol  sur la photo)


Sainte Lucie est connue pour ses deux Pitons, qui sont 2 montagnes très effilées, telles 2 aiguilles. Nous avons grimpé l'une des deux, le Gros Piton. La vue d'en haut était superbe !


Nos 3 mascottes posent devant le Petit piton 

Nous avons visité une plantation et découvert à quoi ressemblait un cacaoyer! Le fruit du cacaoyer est la cabosse. A l'intérieur de la cabosse, il y a une sorte de gélatine sucrée, très bonne à sucer. Cette gélatine recouvre les fèves de cacao qui, après séchage et broyage, donneront la poudre de cacao.


Les cabosses du cacaoyer 
Un cannellier, arbre dont l'écorce donne la cannelle 

Nous nous sommes baignés dans des bains d'eau chaude provenant du volcan de Soufrière (qui a le même nom que celui de Guadeloupe, oui oui). L'eau y est à 38°C !


L'entrée des bains, en pleine végétation tropicale 


On a observé de beaux fonds marins en faisant du snorkelling (palmes, masque, tuba). On a ainsi pu admirer des oursins, des poissons de différentes formes et couleurs, des coraux, ...

Et puis, puisque vous devez tous vous le demander, sachez que le Père Noël passe aussi dans les Caraïbes ! On avait laissé des biscuits et du café près du sapin pour le Père Noël. Il a été très généreux ! C'est chouette de se baigner un 25 décembre mais.. sans le feu de cheminée, ce n'est quand même pas la même ambiance. Un Noël sans le froid d'hiver, ça nous a fait tout bizarre!


Au petit matin, surprises au pied du sapin! 
Tifenn a soufflé ses bougies avant d'aller faire un tour à la plage 😜


Pendant ces deux semaines, nous avons eu beaucoup de soleil mais aussi beaucoup de pluie. Nous n'avions jamais vu autant d'arcs-en-ciel !


Waaaaaaaaaaaa!! 


Nous avons quitté Sainte Lucie et sommes repassés par la Martinique. Nous avons fêté la Nouvelle année autour d'une raclette avec Cheick, Paola, Maira et Thibaut, rencontrés plus tôt.. et sommes partis au petit matin pour prendre l'avion. Nous vous écrivons maintenant depuis la Floride, aux États-Unis, où nous avons 22 heures d'escale. Ça commence à devenir long, on change régulièrement de banquette pour varier les plaisirs, et on se console en se disant que demain, on pose le pied en Colombie !!

🍍🌴✈


Notre banquette préférée, où un fan absolu de Donald Trump (et qui lui ressemblait beaucoup!) nous a tenu la jambe pendant 1heure!
20
déc
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Publié le 21 décembre 2017

Nous voici désormais à 40 kilomètres au sud de la Martinique, sur l'île de Sainte Lucie. Nous sommes chez le cousin de Tifenn. Cela fait bientôt 2 ans qu'il vit, avec sa femme et ses trois enfants ( Estel 8 ans, Oriol 6 ans et Loïc 3 ans) , à Sainte Lucie.

Comme en Guadeloupe et Martinique, la végétation est très abondante : bananiers, avocatiers, pamplemoussiers, manguiers, ... Nous avons eu l'occasion de le découvrir en nous enfonçant un peu dans les terres. Sur la côte, les plages sont très belles. De grands hôtels très luxueux accueillent des touristes principalement nord-américains. Pour autant, il n'y a pas foule sur les plages (sans doute préfèrent-ils la piscine!)


Nous avons fait quelques balades. Au cours de l'une d'entre elles, nous avons joué au geocaching (comme à l'abbaye de saint-maur pour les classes qui sont venues). Voici le principe : Sur le site de geocaching, on peut voir où sont placées les boîtes que des participants ont cachées, à travers le monde entier! Lorsqu'on a trouvé la boîte grâce aux coordonnées GPS, on peut écrire son nom dans le carnet qui s'y trouve, pour laisser trace de son passage ! C'est ce que nous avons fait pour les 2 boîtes sur lesquelles nous avons réussi à mettre la main.

On a trouvé la boîte !! 

Nous découvrons petit à petit les plaisirs de l'île et ses particularités ...


Le drapeau de Sainte Lucie ainsi qu'un billet de 100 dollars caribéens (environ 35 €)
Un tournoi de beach-volley près de Pigeon island 
Un cairn, comme on en voit beaucoup sur les chemins. C'est un amas de pierres qui sert à baliser le sentier.  


On découvre encore de nouveaux fruits et de nouvelles saveurs. Combien de fruits/légumes reconnaissez-vous sur cette photo ?

Et puisque les vacances approchent, on vous souhaite de passer de belles fêtes ! Merry Christmas, comme on dit ici !!

15
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15
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Publié le 15 décembre 2017

Voilà l'heure du bilan de ces 3 semaines en Martinique!

Après une nuit sur le voilier de Greg nous avons passé 3 semaines chez Stéphanie, Lionel, Zoéline et Angelin. Nous les avons contacté sur Internet via un site qui s'appelle «Workaway». En échange du logement nous avons fait quelques travaux chez eux : entretenir leur jardin, préparer le repas, garder Angelin ... Nous avons beaucoup apprécié cet échange avec la famille. Encore un grand merci à eux !!


Nous avons été hébergés en même temps que d'autres couples : Thibault et Mayra la première semaine, puis Cheikh et Paola les deux dernières semaines. De belles rencontres, là encore !

De gauche à droite : Stéphanie et Lionel, Paola et Cheick, Thibault 
Entre détente et travaux dans le jardin 


Lors de l'anniversaire de Mayra 

Sans voiture de location, nous avons dû faire du stop à plusieurs reprises. Nous sommes ainsi montés dans 16 voitures, cela nous a permis de rencontrer des personnes très différentes : des locaux, des saisonniers, des touristes, ..



Parmi tous les bons souvenirs, on retiendra..

Pour Tifenn --> un super resto à Sainte Anne, à côté duquel un ami de la patronne pêchait à pied avec ses filets, juste à côté de notre table, le poisson servi le lendemain

Pour Antho --> le coucher de soleil sur une des plus belles plages de Martinique, la plage des Salines. Dès que la nuit a commencé à tomber, des dizaines de crabes sont sortis de leur cachette sous les racines des arbres..!

Demain, nous allons tenter de trouver un voilier qui voudra bien nous laisser une place à bord, direction Sainte Lucie. Nous allons ainsi quitter le territoire français. Sainte Lucie est une île indépendante. Nous allons y parler une autre langue, l'anglais, y découvrir une nouvelle monnaie, le dollar caribéen, et surtout.. sur la route, nous roulerons à gauche!

12
déc
12
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Publié le 12 décembre 2017

Ici en Martinique, partout il y a Aimé Césaire : il y a le théâtre Aimé Césaire, le parc Aimé Césaire, la bibliothèque Aimé Césaire, .. On a donc voulu vous le présenter !

Aimé Césaire est né en Martinique. Il avait 6 frères et soeurs. Son grand-père a été le premier instituteur noir de Martinique. Aimé Césaire lisait tout le temps et il jouait aussi beaucoup au football. C'est sa grand-mère qui lui a appris à lire. A 18 ans, il a eu une bourse pour aller étudier à Paris. Il est ensuite rentré en Martinique pour être professeur au lycée. Aimé Césaire a été un homme politique très important en Martinique. Il a été maire de Fort de France pendant 55 ans, il a été réélu 9 fois !! Il a également été député de Martinique.

Aimé Césaire est surtout connu en tant qu'écrivain. Il a écrit de la poésie, du théâtre, des discours, des essais. Il était très engagé contre le racisme. Il a fondé, avec d'autres auteurs francophones noirs, un mouvement littéraire, 'la négritude'. Ce mouvement revendique l'identité noire, sa culture et son histoire.

Aimé Césaire est mort en 2008 à Fort de France.

Collège Césaire 'je viendrais à ce pays mien et je lui dirais ''Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche'' 
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déc
6
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Commençons par répondre aux questions des CE2 !

Concernant les iguanes, il existe deux espèces différentes sur l'île :

- L'iguana iguana, que l'on a vu sur la plage, à côté du fort de Fort de France. Ils viennent d'Amérique du Sud et sont arrivés en Martinique parce que dans les années 60, le Fort était devenu un zoo. Quand le zoo a fermé, tous les animaux ont été revendus, sauf les iguanes ! À l'âge adulte, ils mesurent environ 1,5 mètre de la tête à la queue. Leur queue représente 3/4 de leur corps ! Ils sont végétariens, ils mangent principalement des fruits, des baies, des feuilles et quelques fois des insectes.

- l'iguana delicatissima : c'est une espèce en voie de disparition.. parce qu'il a beaucoup été chassé et mangé (en latin delicatissima veut dire '' super delicieux'' !), parce que de nouveaux prédateurs ont été ajoutés à son habitat (la mangouste, encore elle!), ou encore à cause du tourisme et de l'urbanisation.

Une image qui n'est pas de nous, pour vous montrer de près à quoi ressemble la bête ! 

Vous nous aviez également transmis des questions à poser à Angelin, chez qui nous sommes pendant ces 3 semaines en Martinique.

Angelin est en CE2. Il s'est installé à Fort de France avec sa famille à la rentrée scolaire dernière. Ils arrivaient de Tahiti où ils ont habité 4 ans.

Les CE2 de Madeleine : As-tu le même matériel que nous à l'école ? Utilisez-vous Internet en classe ?

Angelin : Nous avons le même matériel, mais nous n'utilisons pas Internet dans la classe.

Les CE2 : A quoi jouez-vous dans la cour ?

- Moi je joue beaucoup au loup avec mes copains. Notre cour est tout en béton, il n'y a pas du tout d'herbe pour jouer.

Les CE2 : Quels sont tes horaires de classe ?

-Je me lève à 6h30, je lis des BDs pendant mon petit-déjeuner et je suis prêt à 7h30, avec mon uniforme ! (En Guadeloupe et en Martinique, les enfants portent l'uniforme à l'école. Angelin doit enfiler un polo blanc avec le logo de son école, et un pantalon kaki) L'école commence à 8h et finit à 16h. En sixième, ma soeur commence à 7h30..

A Tahiti, on avait école le lundi, mardi, jeudi toute la journée, et le mercredi et vendredi seulement le matin.

Les CE2 : Fais-tu de la musique et du sport à l'école ?

- On ne fait pas de musique mais on fait du sport. Et en dehors de l'école, je fais du judo 2 fois par semaine.

L'uniforme qu'Angelin doit porter pour aller à l'école  
La vue depuis la terrasse chez  Angelin. Au p'tit dej, un bonheur !! 

Sinon, on voulait vous montrer de nouveaux fruits que nous avons goûtés :

A gauche, des icaques ou prunes de coton. On n'a pas adoré.. ça a une chair très...cotonneuse!

Au centre, la fleur de groseille-pays. On peut la faire en infusion, dans ce cas l'eau devient très colorée. Pour ceux qui connaissent, la groseille-pays est de la famille de l'hibiscus.

A droite, la prune de cythère. Elle ressemble à un citron vert tout dur. Le voisin est venu en ramasser dans le jardin et en a fait un jus : c'est un peu acidulé, c'est délicieux !


Ces derniers jours nous avons fait de belles marches, avec de très jolies vues.. et des rencontres qui nous ont un peu refroidis !!


L'ilet que l'on aperçoit s'appelle Le diamant 
Quitter Fort de France en bateau.. 
Quelques fleurs du jardin ou croisées sur les chemins
Un tunnel de 300m qu'il faut traverser dans le noir, éclairés à la lampe torche, en marchant sur des canalisations !
Au bout du tunnel, la cascade de Didier 
Une mygale croisée sur le chemin.. Elle était vraiment impressionnante!!

Nous allons dans le prochain article vous présenter une personnalité de l'île, qui a beaucoup œuvré pour la Martinique !!! C'est peut-être un peu compliqué mais on essaie de vous laisser deviner de qui il s'agit.

29
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Publié le 30 novembre 2017

Voici notre premier article de Martinique !

Nous sommes arrivés sur l'île il y a maintenant 6 jours, vendredi 24, en ferry. Sur le bateau, nous avons eu la chance qu'il y ait à bord un groupe de musique qui a sorti les instruments et s'est mis à jouer, chanter et danser sur le pont du bateau... un moment au top !!

Le ferry a longé l'île de la Dominique, qui a été ravagée par l'ouragan Maria en septembre dernier..

En tout, la traversée a duré 4 heures et demi, jusqu'à Fort de France, en Martinique.

Ici il n'y a pas de car mais des taxis collectifs. Ce sont des minibus qui relient les villes entre elles, mais qui n'ont pas d'horaire de passage précis : ils ne partent que quand ils sont remplis ! C'est le moyen de transport que nous avons utilisé pour rejoindre Le Marin, ville où nous attendait notre nouveau couchsurfer. Grégory nous avait donné rendez-vous au ponton numéro 5, de la nouvelle marina, afin que nous découvrirons notre nouvelle maison pour la nuit : un voilier ! (Bravo à ceux qui ont trouvé la devinette, une petite surprise vous attend dans quelques jours!)

Le  ketch (voilier à deux mâts, dont le plus grand est situé à l'avant ) de notre couchsurfer

Grégory habite toute l'année sur son voilier, et paie chaque mois son emplacement à la marina. Il ne bouge que très rarement son bateau car il a le mal de mer !! Par contre, il utilise régulièrement son annexe (petit bateau gonflable) pour se promener ou rejoindre une plage.

Grégory nous a cuisiné des ouassous au lait de coco. Ce sont des crevettes géantes. C'était un délice !

Le lendemain, nous avons fait du stop pour retourner à Fort de France, à la rencontre de la famille qui nous héberge depuis. Les Morvan habitent une grande maison sur les hauteurs de la ville. Depuis leur terrasse, la vue est incroyable !! La petite famille, composée de Lionel et Stéphanie, les parents, Zoeline, qui est en 6ème, et Angelin, en Ce2, habite à l'étage. Quant au rez-de-chaussée, il est réservé aux voyageurs de passage. En même temps que nous, il y a un couple franco-chilien très sympa. En échange de l'hébergement, la famille nous demande de rendre quelques services : on désherbe le jardin, on veille sur Angelin tous les matins à tour de rôle avant l'école, on prépare de temps en temps le repas. Le reste du temps, on est totalement indépendants!


On est ainsi allé se promener dans la ville et se baigner sur la seule plage de Fort de France, où toute une tribu d'iguanes a élu domicile.


Et puis hier, mardi 28, on a décidé de monter sur la Montagne pelée, le sommet le plus haut de Martinique et qui est un volcan en activité. Malheureusement, au début de la rando, on avait la tête dans les nuages. Mais dès que ça s'est dégagé, on a sorti Roberta, Tacos-Ali et Gertrude pour leur faire partager la vue sur les montagnes et la mer.

Au fond, c'est la mer des Caraïbes!!  (Tifenn vient de manger un biscuit au gingembre qui arrache ;))

Et voici la Montagne pelée vue du bas :

La montagne pelée depuis la ville de Saint-Pierre 

Cette photo a été prise à Sainte Pierre. Cette ville a été complètement détruite en 1902 après l'éruption de la Montagne pelée, faisant 26 000 morts. Pour la petite histoire, bien que les signes étaient très inquiétants (il y avait des fumées, des pluies de cendres, de fortes détonations depuis, la Montagne, une odeur de souffre, ..), les autorités n'ont pas pris la décision d'évacuer la ville parce qu'il y avait des élections législatives en cours !!

L'histoire raconte qu'il n'y aurait eu qu'un seul survivant, un prisonnier qui aurait été protégé des coulées de lave et des gaz depuis sa cellule. Aujourd'hui encore, on peut voir les ruines de la prison et de la cellule de cet homme.

Louis Cyparis, le prisonnier rescapé de l'éruption, embauché ensuite par un cirque américain pour exhiber ses brûlures ...

Et pour finir cet article sur une note un peu plus joyeuse : après avoir tenté d'accrocher une annonce sur un panneau d'affichage de bateau-stop, sans succès, on s'est résolu à prendre un billet d'avion pour la Colombie. Décollage le 1er janvier !

On n'était pas les seuls à vouloir faire du bateau-stop !
23
nov
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Eh oui, cela fait deux semaines que nous sommes arrivés en Guadeloupe et il est temps de mettre les voiles vers une autre île.

Ces derniers jours, nous étions dans la famille de Marie-Pierre et Frédéric, à Sainte-Anne, près des plus belles plages de Guadeloupe. Partager leur quotidien ainsi que celui de leurs trois filles Lili, Noam et Ima, a été un plaisir pour nous. Nous avons même prolongé notre séjour chez eux et sommes restés en tout 8 nuits.

Nos dernières balades nous ont permis de découvrir une autre facette de la Guadeloupe, avec de grandes falaises aux parois rocheuses, des prairies verdoyantes, et toujours cette eau turquoise ...

Roberta, Gertrude et Tacos-Ali se portent très bien;) 
La pointe des châteaux, magnifique péninsule à l'extrémité Est de l'île
Au cours d'une balade, 'La trace du prince' 
Plage du Gosier 
Porte d'enfer, un beau coin de paradis !
La plage des Amandiers 
Du côté de Sainte Rose 

Parmi nos meilleurs moments .. :

Pour Anthonin : la randonnée de la Soufrière et découvrir le marché nocturne de Sainte Anne avec ses fruits, ses épices, ses gâteaux, ...

Pour Tifenn : le sentier côtier de la Porte d'enfer (peut-être parce que ça ressemble beaucoup à la Bretagne !)

Ce qu'on a moins aimé..:

Pour Anthonin : quand on a découvert un scolopendre dans la moustiquaire.. On n'a pas eu le temps de le prendre en photo, les poules l'ont dévoré aussitôt! C'est une sorte de mille-patte, qui peut mordre et faire très mal ..

Pour Tifenn : les moustiques qui piquent de nuit comme de jour.. pas de répit ! Et ce n'est que le début..!


Demain, direction la Martinique!

Petite devinette : dans quel type d'hébergement allons-nous dormir pour notre première nuit en Martinique? Le gagnant ou la gagnante (ou la classe gagnante!) aura droit à une petite surprise 😜

21
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21
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Publié le 22 novembre 2017

Coucou tout le monde !

Pour celles et ceux qui attendaient la réponse de la devinette des volcans sur l'article précédent : la réponse était la réponse....... B : les œufs pourris !

Place à l'interview de Noam suite aux questions posées par les CM2 de Caroline. Ensuite nous répondrons aux questions des CE2 de madeleine et Astrid sur notre vie en guadeloupe.

Interview de Noam :

Q : Noam quelles sont tes horaires d'école ?

Noam : Je commence l'école à 8h et je finis à 15h.

(Ici le jour se lève tres tôt et il fait nuit à 17h30. Il n'y a pas de changement d'heure comme en métropole)

Q : Comment se passent les récréations ?

Noam : Il y a deux récréations de 10 minutes le matin et une l'après midi pendant 15 minutes. Tout le monde est en même temps sur la cour. Il n'y a pas de jeux dans la récré, on s'invente nos jeux !

Q : comment se passe la cantine ?

Noam : on mange à 12h30, il y a des animateurs dans la cantine, mais ils nous pressent pour manger!!

Q : Est ce qu'il y a beaucoup d'élèves dans ta classe ?

Noam : on est 28.

Q : Comment s'apellent tes copains et tes copines ?

Noam : Maël, Faustine et Valentine qui vient de st Martin. Elle est là pour un an car sa maison a été détruite par l'ouragan.

Q : Est ce que ta maîtresse est gentille ? Et est ce que tu dois la vouvoyer ?

Noam : hummmm non je ne l'aime pas trop (un grand sourire) Et c'est comme on veut on la tutoie ou vouvoie.

Q : est-ce-que tu habites loin de ton école ?

Noam : non mais je dois marcher environ 20 min avant de prendre mon bus.

Q : A quelle heure tu te lèves le matin ?

Noam : alors ça depend quand maman me réveille c'est 7h quand c'est papa c'est 6h30 !

Q : As-tu des devoirs le soir ?

Noam : j'en ai mais vraiment pas beaucoup

Q : est-ce-que tu as un accès facile à la Wifi ?

Noam : en guadeloupe il y'a la wifi mais chez moi j'habite trop loin dans la campagne pour avoir internet !


(D'ailleurs chez Noam et sa famille qui nous accueille depuis maintenant 1 semaine il n'y a pas de télé. Noam et ses sœurs font plein d'activités à côté de l'école : de l'athlétisme et de la voile en club, et à la maison elles dessinent, cuisinent, bricolent, construisent des jeux en bois, s'occupent de leurs chèvres, de leurs poules et du chat ...)

Tif interviewe Noam 
Les animaux de la maison 

Questions sur la vie en guadeloupe :

Q : que mangez-vous le matin, le midi et le soir ?

Tif et Antho : Comme la vie coûte assez cher ici et que notre budget est serré, nous cuisinons beaucoup nous-mêmes. Au petit-déjeuner : jus de fruit, confiture, pain de mie ou brioche. Pour le Déjeuner, nous nous préparons souvent une salade à manger en pique-nique. Pour le Dîner : des plats chauds que l'on cuisine souvent avec nos hôtes. On a mangé et découvert pas mal de spécialités de guadeloupe comme la christophine, le girodon (des légumes) le maracudja (fruit de la passion), les rillettes de marlin, les accras de morue, le vivaneau (poissons) et le boudin créole (viande)

Q : quelle température fait-il ?

Tif et antho : chaud, tres chaud même. il fait souvent aux alentours de 30 degrés !

Q: quand il est 9h chez nous il est quelle heure chez vous ?

Tif et antho : on a 5h de moins ici donc quand il est 9h chez vous il est 4h en guadeloupe ! Si vous vous couchez à 20h30, nous on est en pleine aprem midi puisqu'il est 15h30 !

Q : avez-vous vu des animaux au cours de vos randonnées?

Tif et antho : oui on a différents animaux, mis ce n'est pas toujours facile de les prendre en photo. Nous avons vu beaucoup d'oiseaux dont un qu'on aime particulièrement : le heron garde-bœuf, qui se nourrit des mouches et des tiques présentes sur les bœufs. On a vu aussi beaucoup de poissons de toutes les couleurs, des crabes, tortues et une mangouste ! C'est un petit animal comme un écureuil-fouine qui a été introduit en guadeloupe pour manger les rats et les serpents, sauf qu'il n'a pas de prédateur et qu'il s'est beaucoup développé . Il a en effet mangé beaucoup de serpents mais aussi fait disparaître différentes espèces d'oiseaux et de reptiles en mangeant tous leurs œufs ... c'est devenu un problème sur l'île.

Une muraine zébrée  
Un panneau qu'on ne voit pas beaucoup en métropole! 
Le héron garde-bœuf , mais qui protège qui ?!
16
nov
16
nov
Publié le 17 novembre 2017

Coucou !

Aujourd'hui nous allons vous parler de volcan, de marchés et d'hospitalité!

Mardi nous avons marché jusqu'au point le plus haut de la Guadeloupe, tout en haut de la Soufrière, à 1467 mètres de hauteur. C'est un volcan en activité, qui a beaucoup fait parler de lui en 1976, lors de sa dernière éruption. Plus de 70 000 personnes avaient alors été évacuées.. L'éruption n'a fait aucune victime.

Lors de la rando, nous avons pu voir des fumeroles. C'est de la vapeur qui sort de la roche volcanique.

Et puis ça sent très fort le soufre, d'où le nom de la Soufrière.. mais que sent le soufre? Petite devinette pour les enfants : d'après vous, est-ce que le soufre sent comme :

A - le camembert moisi

B- l'oeuf pourri

C - le jus de chaussettes

La Soufrière, vue d'en bas 
Des fumeroles qui sortent du volcan 
Une roche fendue lors de l'éruption de 1976 
Des fumeroles qui sortent du volcan 
Roberta, Tacos-Ali et Gertrude, tranquillous au sommet du volcan 

Et puis on a passé 3 nuits dans la super maison d'Oriane, notre 2ème couchsurfeuse. On en a profité pour se reposer, se baigner un peu dans sa piscine (oui oui, trop de chance !), faire les marchés de Pointe-à-Pitre. Oriane nous a accueillis les bras grands ouverts, Alors pour la remercier, on lui a fait des crêpes !

Depuis hier soir, nous sommes dans une nouvelle maison, dans la campagne de Sainte Anne, sur Grande-Terre (la partie est du papillon! ). Si vous avez des questions sur l'école ici, ou la vie en général en Guadeloupe, Noam, qui est en CM2, veut bien vous y répondre. Alors à vos claviers !!

10
nov
10
nov
Publié le 14 novembre 2017

Ça y est, nous sommes allés dire au revoir aux trois classes qui vont suivre notre voyage, nous avons récupéré leurs mascottes, fait des bisous aux copains et à la famille. C'est parti !!

13
nov
13
nov
Publié le 14 novembre 2017

Salut tout le monde !

Nous sommes bien arrivés dans les Antilles il y a maintenant quatre jours, après un long voyage ! (9h d'avion de Paris jusqu'à Pointe à pitre). Dès notre arrivée à l'aéroport, nous sommes allés chercher une petite Twingo de location, grâce à qui nous pouvons nous déplacer comme bon nous semble sur l'île, ce qui est particulièrement agréable. C'est un peu du luxe.. mais ici les transports en commun ne sont pas très efficaces, donc il aurait été compliqué de fonctionner autrement.

Nous avons passé nos deux premières nuits en Basse-terre, la partie ouest de l'île principale de Guadeloupe (la Guadeloupe regroupe en fait 5 îles), qui a la forme d'un papillon. Nous avons été accueilli chez Nico pour faire du couchsurfing ('surf sur canapé'!). Nico nous a gentiment prêté un matelas dans sa colocation, dans la ville de Bouillante, avec une superbe vue sur mer depuis la terrasse !

Vue depuis la terrasse 

Nico nous a montré une belle rando, jusqu'à une cascade appelée 'Trou à diable', et sous laquelle nous nous sommes baignés tout habillés. La végétation est très dense, tropicale : il y a des bananiers, des palmiers, des cocotiers, .. C'était une super balade ! Par contre, Nico découvrait avec stupeur les dégâts provoqués par l'ouragan Maria mi-septembre. Le passage de Maria a en effet complètement modifié le paysage, en arrachant les branches d'arbres, voire même des arbres entiers..

Balade du Trou à diable
Un arbre complètement arraché depuis le passage de l'ouragan Maria
Balade du Trou à diable 
La cascade du Trou à diable 

En soirée, nous avons été invités à boire un verre avec des amis de notre hôte, sur le voilier de deux Bretons partis de Bretagne il y a un an pour un tour du monde..

Au loin, le voilier de JB et Max , que nous avons rejoint en kayak !

Le lendemain, nous avons visité le Fort Louis Delgrès. C'est un fort qui a été construit en 1649 et qui a servi à faire face aux Anglais, qui ont toutefois réussi à l'occuper un siècle plus tard. Par la suite, le Fort est devenu une caserne.

Superbe vue depuis les hauteurs du fort 
 Le visage de Louis Delgres, héros de la lutte contre le rétablissement de l'esclavage 

Sur la route jusqu'à la maison d'Oriane, notre nouvelle couchsurfeuse, nous marchons jusqu'aux chutes du Carbet, hautes de 120 mètres .. Christophe Colomb, impressionné par la hauteur de ces chutes, en avait fait une description dans son journal de bord.

Les chutes du Carbet 

Et puis comme ces deux premiers jours ont été très intenses, que l'on ne s'est pas encore remis du décalage horaire et que nous prévoyons bientôt de randonner jusqu'au point culminant de la Guadeloupe, nous allons nous reposer un peu chez Oriane!