Carnet de voyage

Granada Express

12 étapes
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En tant que fervents fans de Pékin Express, nous avons décidé de pimenter notre vie en organisant notre propre version entre Amiens et Grenade, en autostop !
Du 28 juillet au 6 août 2023
10 jours
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Parcourant plus de 1800 kilomètres pour rejoindre nos villes d'origine, nous avons dû nous préparer avec minutie, conscient de l'importance de voyager léger. Nos sacs à dos de 70 litres étaient soigneusement remplis de provisions pour assurer notre survie tout au long du périple. En anticipant les conditions estivales rigoureuses, nous avons prévu chacun 3,5 litres d'eau pour nous hydrater sous le soleil implacable.

Outre les éléments essentiels à notre alimentation et notre hydratation, notre équipement comprenait également tout le nécessaire pour un repos réparateur : une tente légère, des matelas de randonnée, un duvet, un réchaud, et bien sûr, un couteau multifonction, outil indispensable de tout aventurier. Par-dessus tout, le fuet espagnol que nous avions emporté rappelait à chaque repas l'objectif ultime de notre expédition : atteindre Granada.

Conscients de l'importance de maintenir notre hygiène, nous avions opté pour des solutions écoresponsables fournies par la marque 900.care. Leurs bâtonnets de gel douche à diluer et leurs billes de dentifrice sèches, contenus dans des bouteilles réutilisables, nous permettaient de préserver notre propreté tout en réduisant notre empreinte écologique.

Enfin, désireux de partager notre aventure avec nos followers via les réseaux sociaux, nous avons eu la chance d'être soutenus par la marque Sunslice, qui nous a équipés de batteries externes (powerbank) et d'un petit panneau solaire, garantissant ainsi l'autonomie nécessaire pour documenter chaque instant de notre voyage avec notre communauté.

Après plusieurs semaines de préparation, nous nous sommes lancés dans une aventure sans plan précis, sans savoir comment nous allions avancer ni combien de temps cela prendrait. Chaque nuit précédant notre départ était une montagne russe émotionnelle, oscillant entre la crainte et l'enthousiasme. La crainte nous envahissait à l'idée de rester des heures sur le bord de la route sans être pris, de stagner, de ressentir l'envie de faire demi-tour, de douter de notre capacité à atteindre notre objectif. Le simple fait que nous n'ayons jamais pratiqué l'auto-stop, même pour de courtes distances, s'ajoutait à notre anxiété. Traverser la France puis l'Espagne de cette manière semblait être une entreprise vouée à l'échec. Mais d'un autre côté, un sentiment d'enthousiasme brûlait en nous, alimenté par le désir de l'inconnu, de découvrir de nouveaux paysages, d'adopter un mode de déplacement alternatif, de nouer des liens humains authentiques. Cette excitation était notre moteur, nous empêchant de reculer à l'aube de notre périple.

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Recorriendo más de 1800 kilómetros para volver a nuestras ciudades de origen, tuvimos que prepararnos meticulosamente, conscientes de la importancia de viajar ligero. Nuestras mochilas de 70 litros fueron cuidadosamente llenadas de provisiones para garantizar nuestra supervivencia durante todo el viaje. Anticipando las rigurosas condiciones estivales, cada uno de nosotros llevaba consigo 3,5 litros de agua para mantenernos hidratados bajo el implacable sol.

Además de los elementos esenciales para nuestra alimentación e hidratación, nuestro equipo también incluía todo lo necesario para un descanso reparador: una tienda de campaña ligera, colchones de senderismo, un saco de dormir, una estufa y, por supuesto, un cuchillo multifunción, herramienta indispensable para cualquier aventurero. Por encima de todo, el fuet español que llevábamos con nosotros nos recordaba en cada comida el objetivo final de nuestra expedición: llegar a Granada.

Conscientes de la importancia de mantener nuestra higiene, optamos por soluciones ecológicas proporcionadas por la marca 900.CARE. Sus bastoncillos de gel de ducha diluibles y sus perlas de pasta de dientes secas, contenidas en botellas reutilizables, nos permitieron mantener nuestra limpieza mientras reducíamos nuestra huella ecológica.

Por último, deseando compartir nuestra aventura con nuestros seguidores a través de las redes sociales, tuvimos la suerte de ser apoyados por la marca Sunslice, que nos equipó con baterías externas (powerbank) y un pequeño panel solar, garantizando así la autonomía necesaria para documentar cada momento de nuestro viaje con nuestra comunidad.

Después de varias semanas de preparación, nos lanzamos a una aventura sin un plan preciso, sin saber cómo íbamos a avanzar ni cuánto tiempo llevaría. Cada noche antes de nuestra partida era una montaña rusa emocional, oscilando entre el miedo y el entusiasmo. El miedo nos invadía ante la idea de quedarnos horas al borde de la carretera sin ser recogidos, de estancarnos, de sentir la tentación de dar media vuelta, de dudar de nuestra capacidad para alcanzar nuestro objetivo. El simple hecho de que nunca hubiéramos practicado el auto-stop, ni siquiera para distancias cortas, aumentaba nuestra ansiedad. Cruzar Francia y luego España de esta manera parecía ser una empresa destinada al fracaso. Pero, por otro lado, un sentimiento de entusiasmo ardía en nosotros, alimentado por el deseo de lo desconocido, de descubrir nuevos paisajes, de adoptar un modo de transporte alternativo, de establecer lazos humanos auténticos. Esta emoción era nuestra fuerza motriz, impidiéndonos retroceder al inicio de nuestro viaje.

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Enfin vint le grand jour : le jour de notre départ, celui où nous devions fermer la porte de notre maison, lui dire au revoir, sans savoir quand nous retrouverions notre confort ! Le stress atteignait son paroxysme, tout comme notre excitation. Une fois la porte verrouillée, il nous était impossible de faire demi-tour. Nous devions maintenant marcher quatre kilomètres pour rejoindre un péage d'autoroute, un endroit propice pour l'arrêt des véhicules. Le chemin fut long, très long... plus d'une heure et demie, avec des sacs plutôt lourds : 10 kg pour Maria et 12 kg pour moi.

À peine arrivés sur place, nous étions trempés de sueur, mais pas le temps d'attendre, notre objectif était d'être pris rapidement pour avancer le plus vite possible.Nous avons sorti notre première pancarte en carton, sur laquelle nous avons inscrit "PARIS". En effet, nous aurions plus de chances de trouver des personnes partant vers le sud pour les vacances en région parisienne. Après une heure d'attente sans succès, le désespoir commençait à nous gagner... Nous avons donc décidé de faire un live sur Instagram, et le soutien de nos abonnés nous a redonné du courage !

Une première voiture s'est arrêtée, mais elle ne se dirigeait pas dans la bonne direction. C'était un premier signe, qui nous a encouragés pour la suite de notre aventure en auto-stop.Une seconde voiture s'est arrêtée, une camionnette blanche, le cliché parfait. Le conducteur allait directement à Paris, mais en se regardant mutuellement, Maria et moi avons ressenti un malaise et une certaine crainte envers cette personne. Finalement, nous avons décidé de ne pas monter. Ma mère m'a toujours appris à ne pas monter avec n'importe quel inconnu. Bien sûr, notre périple reposait en partie sur ce principe, mais cette personne ne nous inspirait vraiment pas confiance, alors nous avons préféré patienter encore.

Et trente minutes plus tard, une femme très gentille s'est arrêtée pour nous prendre et nous emmener en région parisienne. Cette dame s'appelait Arielle, et au cours de nos échanges, nous avons découvert qu'elle habitait également Amiens et se rendait à Paris pour l'anniversaire de son frère. Nous avons passé un bon moment à échanger sur nos vies respectives pendant le trajet jusqu'à Marne La Vallée, où elle nous a déposés dans une station-service.

Le premier succès en auto-stop nous a procuré un sentiment de soulagement bienvenu. Nous étions désormais à Paris, mais pas forcément du bon côté pour partir en direction du sud. Notre nouvel objectif était de rejoindre le sud de Paris, et le fait d'être dans une station-service facilitait les échanges avec les personnes arrêtées. Cependant, il fallait encore trouver des conducteurs prêts à nous prendre. Nous comprenions que prendre des inconnus dans sa voiture pouvait être effrayant, surtout dans le contexte actuel. Malgré les refus répétés, notre détermination restait intacte.

Nous nous sommes dirigés vers un homme qui rangeait ses courses dans sa voiture, probablement originaire des pays de l'Est. Il a accepté de nous emmener jusqu'à une autre station-service située à Corbeil-Essonnes. Pendant le trajet, cet homme, nommé André, nous a raconté qu'il vivait en France depuis huit ans et avait monté son entreprise ici après avoir quitté son pays natal, la Moldavie. Il avait également vécu de nombreuses années en Roumanie et possédait donc la double nationalité.

Arrivés à la station-service, nous avons fait une pause. Nos sacs à dos, ornés d'affiches de notre aventure et de nos réseaux sociaux, ont attiré l'attention d'un jeune homme. En sortant de la station, ce jeune homme nous a abordés, nous demandant notre destination. Nous lui avons répondu que nous souhaitions nous rendre à Orléans. Par pur hasard, Nassim, le jeune homme, rentrait chez lui à Orléans ! Nous avons donc embarqué dans sa voiture en direction d'Orléans. Ce que nous ne vous avions pas précisé, c'est qu'il pleuvait à verse toute la journée, une pluie battante comme on en voit rarement. Ce détail s'avérera crucial pour la suite de notre récit.

Nous avions devant nous une heure et demie de route pour faire connaissance avec Nassim. Le moment était très agréable, et nous avons rapidement constaté sa solidarité à notre égard. Cependant, du côté de sa conduite, nous avons eu quelques frayeurs. Téléphone et consommation au volant, conduite avec les genoux... Mais le pire a été lorsqu'il actionnait les essuie-glaces une seule fois toutes les minutes, malgré la pluie torrentielle qui réduisait notre visibilité à néant. Maria, particulièrement nerveuse, répétait à chaque minute "attention", par peur d'avoir un accident. Une heure et demie plus tard, nous sommes enfin arrivés à Orléans, toujours en vie et sur une aire d'autoroute !

Nous sommes en début d'après-midi, et décidons de faire une pause repas, achetant quelques sandwichs à la station-service pour reprendre des forces. Notre progression se déroulait plutôt bien, et nous étions déjà à Orléans en une seule journée. Cependant, nous avions envie d'atteindre Tours avant la nuit afin de nous rapprocher encore plus de notre destination finale. Après de nombreuses heures d'attente et d'échanges avec les personnes autour de nous, aucun conducteur ne semblait disposé à nous prendre. C'est alors que nous avons discuté avec un homme qui attendait sa femme. Lorsque sa femme est revenue, elle a accepté de nous emmener jusqu'à Tours, où ils rejoignaient de la famille.

Flavien et Éponine formaient un jeune couple très souriant vivant en région parisienne. Nos échanges étaient riches et très conviviaux, comme si nous nous connaissions depuis toujours ! Avec une grande gentillesse, ils nous ont déposés à un endroit stratégique à Tours, nous permettant de trouver un autre conducteur en direction d'un camping pour y passer la nuit. Là, nous avons rencontré d'autres auto-stoppeurs avec lesquels nous avons discuté. Ils nous ont informés qu'ils étaient là depuis un certain temps déjà...

Trente minutes plus tard, ils ont trouvé une voiture pour rejoindre leur destination, nous laissant donc avec plus d'opportunités. Après quelques minutes seulement, une dame s'est arrêtée pour nous demander où nous allions. Nous lui avons expliqué que le camping était à quelques kilomètres, mais qu'il fallait traverser une rocade très fréquentée et dangereuse à pied. Diane a accepté de faire un détour pour nous déposer directement au camping.

Une fois arrivés au camping, nous avons monté notre tente avec le minimum de confort à l'intérieur : un matelas très fin et un duvet. C'était également la première expérience en camping pour Maria. Pour notre repas du soir, nous avons préparé des nouilles instantanées cuites grâce au réchaud à gaz que nous avions emporté, accompagnées d'un œuf pour apporter des protéines. Nous avons également pris le temps de nous poser, de revivre la journée et d'être fiers de ce que nous avions accompli à ce jour.

Nous avons également contacté nos proches pour les rassurer et leur raconter notre expérience, ce que nous ferons chaque soir. Maintenant, il était temps de dormir pour récupérer au maximum d'énergie pour la journée suivante, qui s'annonçait tout aussi riche en aventures.

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Finalmente llegó el gran día: el día de nuestra partida, el día en que teníamos que cerrar la puerta de nuestra casa, despedirnos de ella, ¡sin siquiera saber cuándo recuperaríamos nuestra comodidad! El estrés alcanzaba su punto máximo, al igual que nuestra emoción. Una vez que cerramos la puerta con llave, nos fue imposible dar marcha atrás. Ahora teníamos que caminar cuatro kilómetros para llegar a un peaje de autopista, un lugar propicio para que los vehículos se detuvieran. El camino fue largo, muy largo... más de una hora y media, con mochilas bastante pesadas: 10 kg para María y 12 kg para mí. Apenas llegamos, estábamos empapados de sudor, pero no teníamos tiempo que perder, nuestro objetivo era que nos recogieran lo más rápido posible.

Sacamos nuestro primer cartel de cartón, en el que escribimos "PARÍS". En efecto, tendríamos más posibilidades de encontrar personas que viajaran hacia el sur para las vacaciones en la región parisina. Después de una hora de espera sin éxito, la desesperación comenzaba a apoderarse de nosotros... Así que decidimos hacer un directo en Instagram, ¡y el apoyo de nuestros seguidores nos devolvió el ánimo! Un primer coche se detuvo, pero no iba en la dirección correcta. Fue un primer indicio que nos alentó para el resto de nuestra aventura en auto-stop. Un segundo coche se detuvo, una furgoneta blanca, el cliché perfecto. El conductor iba directamente a París, pero al mirarnos mutuamente, María y yo sentimos malestar y cierto temor hacia esa persona. Finalmente, decidimos no subir. Mi madre siempre me enseñó a no subir con cualquier desconocido. Por supuesto, nuestra aventura se basaba en parte en este principio, pero esta persona realmente no nos inspiraba confianza, así que preferimos esperar un poco más. Y treinta minutos después, una mujer muy amable se detuvo para llevarnos y llevarnos a la región parisina. Esta señora se llamaba Arielle, y durante nuestra conversación, descubrimos que también vivía en Amiens y que iba a París para el cumpleaños de su hermano. Pasamos un buen rato intercambiando sobre nuestras respectivas vidas durante el viaje hasta Marne La Vallée, donde nos dejó en una estación de servicio.

El primer éxito en auto-stop nos dio un alivio bienvenido. Ahora estábamos en París, pero no necesariamente del lado correcto para ir hacia el sur. Nuestro nuevo objetivo era llegar al sur de París, y el hecho de estar en una estación de servicio facilitaba el contacto con las personas detenidas. Sin embargo, aún necesitábamos encontrar conductores dispuestos a llevarnos. Comprendíamos que llevar a desconocidos en el coche podía ser aterrador, especialmente en el contexto actual. A pesar de los rechazos repetidos, nuestra determinación permanecía intacta.

Nos acercamos a un hombre que estaba guardando sus compras en el coche, probablemente de origen del Este. Aceptó llevarnos a otra estación de servicio ubicada en Corbeil-Essonnes. Durante el viaje, este hombre, llamado André, nos contó que vivía en Francia desde hacía ocho años y que había montado su empresa aquí después de dejar su país natal, Moldavia. También había vivido muchos años en Rumanía y por lo tanto tenía doble nacionalidad.

Una vez en la estación de servicio, hicimos una pausa. Nuestras mochilas, adornadas con carteles de nuestra aventura y nuestras redes sociales, llamaron la atención de un joven. Al salir de la estación, este joven nos abordó, preguntándonos hacia dónde íbamos. Le explicamos que queríamos ir a Orleans. Por pura casualidad, Nassim, el joven, volvía a casa a Orleans. Así que subimos a su coche en dirección a Orleans. Lo que no les habíamos mencionado era que estaba lloviendo a cántaros todo el día, una lluvia torrencial como rara vez se ve. Este detalle resultaría crucial para el resto de nuestra historia.

Teníamos una hora y media por delante para conocer a Nassim. El momento fue muy agradable y rápidamente notamos su solidaridad hacia nosotros. Sin embargo, en cuanto a su conducción, tuvimos algunos sustos. Teléfono y consumo al volante, conducción con las rodillas... Pero lo peor fue cuando solo encendía los limpiaparabrisas una vez por minuto, a pesar de la lluvia torrencial que reducía nuestra visibilidad a nada. María, especialmente nerviosa, repetía cada minuto "cuidado", por miedo a tener un accidente.

Una hora y media más tarde, finalmente llegamos a Orleans, ¡aún vivos y en una estación de servicio!

Era principios de la tarde, y decidimos hacer una pausa para comer, comprando algunos bocadillos en la estación de servicio para recuperar fuerzas. Nuestra progresión iba bastante bien, y ya estábamos en Orleans en un solo día. Sin embargo, queríamos llegar a Tours antes de que anocheciera para acercarnos aún más a nuestro destino final. Después de muchas horas de espera e intercambio con las personas a nuestro alrededor, ningún conductor parecía dispuesto a llevarnos. Fue entonces cuando conversamos con un hombre que esperaba a su esposa. Cuando su esposa regresó, aceptó llevarnos hasta Tours, donde se reunirían con la familia.

Flavien y Éponine formaban una joven pareja muy sonriente que vivía en la región parisina. Nuestros intercambios fueron ricos y muy amigables, ¡como si nos conociéramos desde siempre! Con gran amabilidad, nos dejaron en un lugar estratégico en Tours, lo que nos permitió encontrar otro conductor en dirección a un camping para pasar la noche. Allí, conocimos a otros autoestopistas con los que conversamos. Nos informaron que ya llevaban un cierto tiempo allí...

Treinta minutos más tarde, encontraron un coche para dirigirse a su destino, dejándonos así con más oportunidades. Después de solo unos minutos, una señora se detuvo para preguntarnos a dónde íbamos. Le explicamos que el camping estaba a unos pocos kilómetros, pero que era necesario cruzar una rotonda muy transitada y peligrosa a pie. Diane aceptó hacer un desvío para llevarnos directamente al camping.

Una vez en el camping, montamos nuestra tienda con el mínimo de confort en su interior: un colchón muy fino y un saco de dormir. También fue la primera experiencia de Maria acampando. Para nuestra cena, preparamos fideos instantáneos cocidos gracias al hornillo de gas que llevábamos, acompañados de un huevo para obtener proteínas. También nos tomamos un tiempo para relajarnos, revivir el día y sentirnos orgullosos de lo que habíamos logrado hasta el momento.

También contactamos a nuestros seres queridos para tranquilizarlos y contarles nuestra experiencia, como lo hacíamos todas las noches. Ahora era hora de dormir para recuperar la máxima energía para el día siguiente, que prometía ser igual de aventurero.

3

Un réveil très matinal puisque nous avons passé une mauvaise nuit, la dure réalité de notre inconfort exacerbée par l'usage improvisé de nos sacs à dos comme oreillers. Les contours rigides et les angles saillants des objets qui nous entouraient ne permettaient guère un repos optimal. Mais dans notre hâte, le confort devenait secondaire, car notre objectif était clair : atteindre Bordeaux avant la tombée de la nuit pour retrouver un ami d'enfance, Hugo. La veille, nos échanges avec lui avaient ravivé les souvenirs d'une amitié d'enfance et il était prêt à nous accueillir chez lui, en compagnie de sa copine Lili, elle aussi originaire d'Espagne.

Ainsi, armés de notre maigre petit-déjeuner composé de fruits secs et de biscuits, nous avons entrepris de plier bagage sous une fine pluie matinale. La météo ne s'annonçait guère clémente, mais cela ne faisait que renforcer notre détermination. Nous devions nous rendre à un endroit propice au stop, et quoi de mieux que de retourner sur le lieu où nous avions été pris en charge si rapidement la veille ?

Consultant notre GPS, nous avons estimé à environ 45 minutes de marche le chemin jusqu'à cet endroit. Cependant, la pluie s'intensifiait progressivement, transformant notre trajet en véritable épreuve. Nos vêtements trempés et nos chaussures dégoulinaient d'eau, rendant l'autostop particulièrement ardu. La plupart des automobilistes filaient droit devant, peu enclins à partager leur véhicule avec des étrangers et de plus complètement trempés de la tête aux pieds.

Après plus d'une heure d'attente sous cette pluie battante, nous avons enfin eu la chance de croiser la route de Clémence et son mari, qui se dirigeaient vers Saintes, sur la route de Bordeaux et qui ont acceptés de nous prendre. Nous avons fait halte dans une aire de repos pour partager un repas, échangeant davantage sur nos vies respectives. Puis, reprenant la route, la fatigue nous a finalement terrassés, et nous avons sombré dans un sommeil réparateur.

À notre réveil, nous étions sur une aire d'autoroute à Saintes, déposés là par nos bienfaiteurs pour poursuivre notre périple en direction de Bordeaux. Ces aires de repos sont souvent des lieux propices pour les auto-stoppeurs, offrant l'opportunité de nouer des contacts et de solliciter de l'aide avec les usagers de la route.

Cependant, cette fois-ci, la situation s'avérait désastreuse. En cette période estivale, les départs et les retours étaient nombreux, les voitures engorgées de bagages ou de passagers. Le découragement nous guettait, et il nous arrivait même de nous asseoir, épuisés, pour reprendre notre souffle. Mais fidèles à notre devise de ne jamais abandonner, nous sommes repartis à la recherche d'une âme charitable prête à nous conduire jusqu'à Bordeaux.

Après de nombreux refus et plusieurs heures d'attente, notre persévérance a finalement été récompensée. Sacha, Viannette et leur fidèle compagnon à quatre pattes, Popeye, ont accepté de nous accueillir dans leur van, nous offrant ainsi un soulagement bienvenu. Le voyage s'est déroulé dans une ambiance joviale, ponctuée de jeux et de rires, surtout grâce au talent de Sacha pour les blind tests.

À notre arrivée à Bordeaux, nous avons été chaleureusement accueillis par nos amis Hugo et Lili, qui nous ont fait découvrir leur appartement et nous ont installés confortablement. Le temps de rattraper les années perdues autour de délicieux burgers commandés pour l'occasion, nous avons également planifié notre étape suivante : rejoindre Toulouse, où un autre ami nous attendait.

Dans l'étreinte apaisante du sommeil, nous avons plongé, épuisés mais reconnaissants pour cette journée riche en rebondissements.

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Nos despertamos muy temprano ya que pasamos una mala noche, la dura realidad de nuestro malestar era debido al uso improvisado de nuestras mochilas como almohadas. Los contornos rígidos y los ángulos afilados de los objetos que nos rodeaban apenas permitían un descanso óptimo. Pero en nuestra prisa, la comodidad pasaba a un segundo plano, ya que nuestro objetivo estaba claro: llegar a Burdeos antes de que cayera la noche para encontrarnos con un amigo de la infancia, Hugo. La víspera, nuestros intercambios con él avivaron los recuerdos de una amistad de la infancia y estaba dispuesto a recibirnos en su casa, junto con su novia Lili, también de origen español.

Así, armados con nuestro escaso desayuno de frutos secos y galletas, nos dispusimos a hacer las maletas bajo una lluvia matinal. El pronóstico del tiempo no era favorable, pero eso solo reforzaba nuestra determinación. Debíamos dirigirnos a un lugar propicio para hacer autostop, ¿y qué mejor lugar que volver al sitio donde nos recogieron tan rápidamente el día anterior?

Consultando nuestro GPS, estimamos que tomaría aproximadamente 45 minutos llegar a ese lugar. Sin embargo, la lluvia se intensificaba gradualmente, convirtiendo nuestro viaje en una verdadera prueba. Nuestras ropas empapadas y nuestros zapatos goteaban agua, haciendo el autostop particularmente difícil. La mayoría de los automovilistas seguían adelante, poco dispuestos a compartir su vehículo con extraños y además completamente empapados de pies a cabeza.

Después de más de una hora de espera bajo esa lluvia torrencial, finalmente tuvimos la suerte de cruzarnos con Clémence y su esposo, quienes se dirigían a Saintes, en la ruta hacia Burdeos, y quienes aceptaron llevarnos. Hicimos una parada en un área de descanso para compartir una comida, intercambiando más sobre nuestras respectivas vidas. Luego, al reanudar el viaje, el cansancio finalmente nos venció y nos sumimos en un reparador sueño.

Al despertar, estábamos en una área de descanso en Saintes, dejados allí por nuestros bienhechores para continuar nuestro viaje hacia Burdeos. Estas áreas de descanso suelen ser lugares propicios para los autoestopistas, ofreciendo la oportunidad de establecer contactos y solicitar ayuda a los usuarios de la carretera.

Sin embargo, esta vez, la situación resultó desastrosa. En esta época, los viajes de ida y vuelta eran numerosos, los coches estaban abarrotados de equipaje o pasajeros. La desesperación nos acechaba e incluso nos sentábamos, exhaustos, para recuperar el aliento. Pero fieles a nuestro lema de nunca rendirnos, volvimos a buscar a alguien dispuesto a llevarnos a Burdeos.

Después de muchos rechazos y varias horas de espera, finalmente nuestra perseverancia fue recompensada. Sacha, Viannette y su fiel compañero de cuatro patas, Popeye, aceptaron recibirnos en su furgoneta, ofreciéndonos un alivio bienvenido. El viaje transcurrió en un ambiente jovial, marcado por juegos y risas, especialmente gracias al talento de Sacha para los juegos de adivinanzas.

Al llegar a Burdeos, fuimos recibidos calurosamente por nuestros amigos Hugo y Lili, quienes nos mostraron su apartamento y nos instalaron cómodamente. Mientras recuperábamos el tiempo perdido con deliciosas hamburguesas encargadas para la ocasión, también planeamos nuestra próxima parada: Toulouse, donde otro amigo nos esperaba.

En el apacible abrazo del sueño, nos sumergimos, exhaustos pero agradecidos por este día lleno de acontecimientos.

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Fraîchement reposés, nous entamons cette nouvelle journée d'autostop avec pour destination Toulouse, la ville rose. Étant une ville voisine de Bordeaux, nous décidons de commencer notre journée en explorant Bordeaux le matin avant de prendre la route vers Toulouse.

Avec nos guides, Hugo et Lili, nous arpentons les rues du centre-ville, découvrant des trésors architecturaux à chaque coin de rue, et nous nous arrêtons aux points stratégiques de la ville. Nous avons opté pour un brunch dans un charmant restaurant sur la place du Parlement, suivi d'une visite incontournable à la célèbre boutique de la Toque Cuivrée pour savourer leurs délicieux cannelés.

Quel plaisir de se promener sans nos sacs à dos, nos épaules en soupirant de soulagement ! La matinée touchait à sa fin, il était temps de retourner à l'appartement pour récupérer nos affaires et reprendre la route de l'autostop. Hugo et Lili décidèrent de nous déposer sur le parking d'un centre commercial près d'un rond-point menant à la rocade et donc à l'autoroute.

Nous nous postons donc à ce rond-point, attendant qu'une âme charitable s'arrête pour nous. Et à notre grande surprise, après seulement 15 minutes, une voiture nous avait repéré et faisait le tour du rond-point pour venir nous chercher. C'était un groupe de jeunes composé de Rose, Paul et Hugo, revenant d'un week-end festif entre amis. En chemin, nous faisons une halte dans un parc où Rose doit se produire en concert le soir-même, faisant partie d'un groupe de musique. Nous en profitons pour partager un verre tous ensemble avant de poursuivre notre route vers Toulouse.

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Une fois arrivés à destination, il nous restait environ 30 minutes de marche pour rejoindre le centre-ville. Désireux de découvrir la ville en soirée, nous optons pour une nuit à l'hôtel, nous permettant de loger en hyper centre. Après avoir déposé nos affaires dans notre chambre, pris une bonne douche, nous nous rendons à la célèbre place du Capitole rejoindre notre cher ami Rodolph. Il nous a fait découvrir sa magnifique ville rose et nous sommes régalés de focaccias et d'une délicieuse glace à emporter, avant de terminer la soirée en prenant un verre le long des quais de la Garonne. Il était ensuite temps de nous dire au revoir et de regagner notre lit pour une bonne nuit de repos.

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Recién descansados, comenzamos este nuevo día de autostop con destino a Toulouse, la ciudad rosa. Siendo una ciudad vecina de Burdeos, decidimos comenzar nuestro día explorando Burdeos por la mañana antes de tomar la carretera hacia Toulouse.

Con nuestros guías, Hugo y Lili, recorrimos las calles del centro de la ciudad, descubrimos tesoros arquitectónicos en cada esquina, y nos detuvimos en los puntos estratégicos de la ciudad. Optamos por un brunch en un encantador restaurante en la plaza del Parlamento, seguido de una visita obligada a la famosa tienda de La Toque Cuivrée para saborear sus deliciosos canelés.

¡Qué placer pasear sin nuestras mochilas, nuestras espaldas suspiran de alivio! La mañana llegaba a su fin, era hora de regresar al apartamento para recoger nuestras cosas y continuar el camino del autostop. Hugo y Lili decidieron dejarnos en el estacionamiento de un centro comercial cerca de una rotonda que conduce a la circunvalación y, por lo tanto, a la autopista.

Nos ubicamos en esa rotonda, esperando que alguien amable se detenga por nosotros. Y para nuestra gran sorpresa, después de solo 15 minutos, un coche nos vió y dió la vuelta a la rotonda para recogernos. Era un grupo de jóvenes compuesto por Rose, Paul y Hugo, que regresaban de un fin de semana festivo entre amigos. En el camino, hicimos una parada en un parque donde Rose se presentaba en concierto esa noche, ya que formaba parte de un grupo de música. Aprovechamos para tomar una copa todos juntos antes de continuar nuestro camino hacia Toulouse.

Una vez llegados al destino, nos quedaban unos 30 minutos de caminata para llegar al centro de la ciudad. Deseosos de descubrir la ciudad por la noche, optamos por pasar la noche en un hotel, lo que nos permitía estar en pleno centro. Después de dejar nuestras cosas en la habitación y tomar una buena ducha, nos dirigimos a la famosa plaza del Capitolio para encontrarnos con nuestro querido amigo Rodolphe.

Él nos mostró su magnífica ciudad rosa y disfrutamos de las focaccias y de un delicioso helado para llevar, antes de terminar la noche tomando una copa a lo largo de los muelles del Garona. Era hora de despedirnos y regresar a nuestra cama para una buena noche de descanso.

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Nous quittons Toulouse à l'aube, revigorés par une nuit paisible ! L'heure était venue de partir vers un point stratégique pour faciliter notre autostop, mais étant en plein cœur de la ville, notre première tâche était de quitter le centre. Se remémorant notre expérience précédente au rond-point, où notre attente avait été fructueuse, nous décidons de réutiliser la même tactique pour cette journée. Heureusement, grâce à Google Maps, nous avons pu repérer les accès aux autoroutes, et le rond-point qui nous intéressait se trouvait à 3,5 km de là. Nous optons alors pour le métro afin de quitter le centre-ville et entamons notre marche vers cet endroit, prenant au passage un casse-croûte pour la route. Après plus d'une heure de marche, nous atteignons enfin le vaste rond-point, offrant des directions vers Bordeaux d'un côté et, de l'autre, notre objectif du jour : Montpellier.

Une fois sur place, nous patientons avec notre pancarte en direction de Montpellier. Malgré l'aspect paisible du grand rond-point, directement connecté aux autoroutes, le trafic commence à s'intensifier, nous offrant davantage de chances de trouver une voiture prête à nous prendre en stop. Le soleil du sud tape fort, alors nous sortons nos chapeaux d'aventuriers et en profitons pour recharger nos téléphones avec notre panneau solaire portable.

Quinze minutes plus tard, c'est Pascal qui s'arrête pour nous embarquer et nous déposer directement à Montpellier. Nous sommes comblés de bonheur, constatant que notre stratégie de positionnement au rond-point a encore fonctionné. Durant le trajet, nous avons des discussions passionnantes avec Pascal, un Sudiste au bel accent, qui nous explique ses allers-retours entre Marseille et Toulouse, passant par Montpellier. Arrivé à Montpellier, captivés par nos échanges, Pascal manque la première sortie pour le centre-ville. La suivante se trouve de l'autre côté de Montpellier, mais il est impossible de faire demi-tour sur l'autoroute. Bien que généreusement, Pascal propose de nous déposer en centre-ville et de faire un détour, nous déclinons son offre, conscient du temps et de l'énergie qu'il a déjà investis pour nous amener jusqu'ici, avec encore du chemin à parcourir pour rentrer à Marseille.

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Nous voilà donc à l'entrée des péages, entourés de camions et de voitures en circulation, cherchant activement un véhicule qui pourrait nous déposer à Montpellier pour retrouver nos amis du Modèle Élégance. Après seulement quelques minutes d'attente, Jacques et sa femme portugaise s'arrêtent et nous conduisent à notre lieu de rendez-vous.Une fois arrivés à Montpellier, nous nous accordons une pause bien méritée, sirotant une Desperados en attendant nos chers amis.

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La soirée se passe merveilleusement bien en compagnie de Julien et Arthur. C'était notre première rencontre depuis l'aventure du Modèle Élégance en France. La soirée tire à sa fin et nous n'avons toujours pas de plan pour la nuit. Mais la générosité d'Arthur et de sa copine Anaïs nous tend les bras pour nous accueillir chez eux pour la nuit. Il était déjà tard, et décidons d'aller nous coucher, car demain nous rendons visite à un cher ami d'enfance à Béziers.

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Salimos de Toulouse al amanecer, revitalizados por una noche tranquila. Era hora de dirigirnos a un punto estratégico para facilitar nuestro autostop, pero estábamos en pleno centro de la ciudad, por lo que nuestra primera tarea era salir de allí. Recordando nuestra experiencia anterior en el rotonda, donde nuestra espera fue fructífera, decidimos utilizar la misma táctica para este día. Afortunadamente, gracias a Google Maps, pudimos localizar los accesos a las autopistas, y la rotonda que nos interesaba estaba a 3,5 km de distancia. Optamos por tomar el metro para salir del centro de la ciudad y comenzamos nuestra caminata hacia ese lugar, tomando un bocadillo para el camino. Después de más de una hora de caminata, finalmente llegamos a la amplia rotonda, que ofrecía direcciones hacia Burdeos por un lado y, por el otro, nuestro objetivo del día: Montpellier.

Una vez allí, esperamos con nuestro cartel en dirección a Montpellier. A pesar del aspecto tranquilo de la gran rotonda, directamente conectada a las autopistas, el tráfico comenzó a intensificarse, ofreciéndonos más posibilidades de encontrar un coche dispuesto a llevarnos en autostop. El sol del sur pegaba fuerte, así que sacamos nuestros sombreros de aventureros y aprovechamos para recargar nuestros teléfonos con nuestro panel solar portátil.

Quince minutos más tarde, fue Pascal quien se detuvo para recogernos y llevarnos directamente a Montpellier. Estábamos llenos de alegría, viendo que nuestra estrategia de ubicarnos en la rotonda aún funcionaba. Durante el viaje, tuvimos conversaciones apasionantes con Pascal, un sureño con un hermoso acento, que nos explicó sus viajes entre Marsella y Toulouse, pasando por Montpellier. Al llegar a Montpellier, cautivados por nuestras conversaciones, Pascal se perdió la primera salida hacia el centro de la ciudad. La siguiente estaba al otro lado de Montpellier, pero era imposible dar la vuelta en la autopista. A pesar de su generosidad, Pascal ofreció llevarnos al centro de la ciudad y hacer un desvío, pero declinamos su oferta, conscientes del tiempo y la energía que ya había invertido para llevarnos hasta allí, con aún más camino por delante para regresar a Marsella.

Así que nos encontramos en la entrada de los peajes, rodeados de camiones y coches en circulación, buscando activamente un vehículo que pudiera llevarnos a Montpellier para reunirnos con nuestros amigos de Modèle Élégance. Después de solo unos minutos de espera, Jacques y su esposa portuguesa se detuvieron y nos llevaron a nuestro punto de encuentro. Una vez en Montpellier, nos tomamos un merecido descanso, disfrutando de una Desperados mientras esperábamos a nuestros queridos amigos. La velada transcurrió maravillosamente en compañía de Julien y Arthur. Fue nuestro primer encuentro desde la aventura de Modèle Élégance en Francia. La noche llegaba a su fin y aún no teníamos planes para pasar la noche. Pero la amabilidad de Arthur y su novia Anaïs nos abrió las puertas para pasar la noche en su casa. Era tarde, así que decidimos ir a dormir, ya que al día siguiente visitaríamos a un querido amigo de la infancia en Béziers.

6

Le cinquième jour de notre aventure, nous nous réveillons avec enthousiasme, prêts à explorer la ville de Montpellier. Rien de tel qu'une tasse de café pour se mettre en marche, même si nous ne sommes pas vraiment des amateurs de café, mais pour l'effet stimulant, nous le buvons quand même. En route vers le centre-ville en métro, nous croisons des abonnés qui se rendent au travail. Nous échangeons quelques mots et prenons une photo avant de nous aventurer dans les rues, avec une ambiance très italienne.

Oui, nous jouons un peu les touristes, mais ce périple à travers nos deux pays est également l'occasion de découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux paysages que nous ne connaissions pas. Nous nous sentons vraiment bien dans cette magnifique ville, où les habitants sont accueillants, chaleureux, et le temps est splendide. Nous commençons même à envisager d'y vivre.

Après l'effort, le réconfort : nous décidons de nous offrir un repas au restaurant. Nous commandons une sangria, mais très loin d'égaler la délicieuse sangria espagnole, ce qui nous rappelle notre objectif de rejoindre l'Espagne pour en savourer une véritable. Après le repas, il est temps de reprendre l'autostop pour rejoindre notre ami à Béziers.

Comme la distance entre les deux villes est relativement courte, nous ne devrions pas avoir de mal à trouver un chauffeur pour nous y déposer. Devenus experts en lieux propices à l'autostop, nous choisissons de nous positionner à un rond-point à la sortie de la ville, en direction de Béziers. Et hop, 15 minutes d'attente seulement et nous voilà dans la voiture de Riad, qui nous conduit directement à Béziers. Pendant le trajet, Riad nous raconte qu'il faisait également de l'autostop quand il était jeune et qu'il en voit de moins en moins, donc c'était une occasion pour lui de nous aider. Ce récit est souvent similaire avec tous les conducteurs qui nous ont pris en autostop, comme si nous formions une sorte de famille d'autostoppeurs, où chacun à son tour devient conducteur prenant d'autres autostoppeurs avec lui.

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Arrivés à Béziers, notre ami Thomas vient nous chercher et nous accueille dans l'appartement qu'il partage avec sa copine Lou-Ann. Thomas est un vieil ami d'enfance qui a récemment déménagé dans le Sud. Nous décidons de faire un tour dans un immense centre commercial pour nous reconnecter avec la civilisation. Maria en profite pour commander sa glace préférée : la glace au yaourt. Une fois le travail terminé pour Lou-Ann, nous nous rendons à la station balnéaire de Valras-Plage pour nous reposer et nous baigner. L'eau n'était pas vraiment chaude, juste assez pour tremper les pieds. Pour Maria, c'était sa première expérience des plages françaises. Elle préfère toujours les plages andalouses, et cela se comprend. Nous en profitons également pour dîner dans un restaurant en bord de plage avant de rentrer à Béziers.

À Béziers, Thomas et Lou-Ann nous font découvrir leur ville de nuit. Les fleurs, les chemins et la cathédrale sont illuminés, et nous apprécions cette promenade nocturne, un moment de partage avec nos amis. Une fois de retour à l'appartement, nous devons installer nos matelas, mais il fait tellement chaud à l'intérieur que nous décidons de nous installer sur la terrasse et de nous endormir à la belle étoile.

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El quinto día de nuestra aventura, nos despertamos con entusiasmo, listos para explorar la ciudad de Montpellier. Nada mejor que una taza de café para ponerse en marcha, aunque no seamos realmente aficionados al café, pero por el efecto estimulante, lo tomamos de todos modos. En camino hacia el centro en metro, nos encontramos con suscriptores que van al trabajo. Intercambiamos algunas palabras y tomamos una foto antes de aventurarnos por las calles, con una atmósfera muy italiana. Sí, jugamos un poco a ser turistas, pero este viaje a través de nuestros dos países también es una oportunidad para descubrir nuevos lugares, nuevos paisajes que no conocíamos. Nos sentimos realmente bien en esta hermosa ciudad, donde los habitantes son acogedores, cálidos, y el clima es espléndido. Incluso comenzamos a considerar la idea de vivir aquí.

Después del esfuerzo, el consuelo: decidimos disfrutar de una comida en un restaurante. Pedimos una sangría, pero está muy lejos de igualar la deliciosa sangría española, lo que nos recuerda nuestro objetivo de llegar a España para disfrutar de una auténtica. Después de la comida, es hora de volver a hacer autostop para reunirnos con nuestro amigo en Béziers.

Como la distancia entre las dos ciudades es relativamente corta, no deberíamos tener problemas para encontrar a alguien que nos lleve allí. Convertidos en expertos en lugares propicios para el autostop, elegimos ubicarnos en un rotonda a la salida de la ciudad, en dirección a Béziers. ¡Y voilà, solo 15 minutos de espera y ya estamos en el coche de Riad, que nos lleva directamente a Béziers! Durante el trayecto, Riad nos cuenta que también hacía autostop cuando era joven y que cada vez ve menos, así que fue una oportunidad para él ayudarnos. Este relato es frecuentemente similar con todos los conductores que nos recogen haciendo autostop, como si formáramos una especie de familia de autostopistas, donde cada uno a su vez se convierte en conductor llevando a otros autostopistas consigo.

Al llegar a Béziers, nuestro amigo Thomas viene a recogernos y nos da la bienvenida al apartamento que comparte con su novia Lou-Ann. Thomas es un viejo amigo de la infancia que se mudó recientemente al sur. Decidimos dar un paseo por un inmenso centro comercial para reconectarnos con la civilización. María aprovecha para pedir su helado favorito: helado de yogur. Una vez que Lou-Ann termina su trabajo, nos dirigimos a la estación balnearia de Valras-Plage para descansar y bañarnos. El agua no estaba realmente caliente, solo lo suficiente para mojarse los pies. Para María, fue su primera experiencia en las playas francesas. Ella siempre prefiere las playas andaluzas, y se entiende por qué. También aprovechamos para cenar en un restaurante junto a la playa antes de regresar a Béziers.

En Béziers, Thomas y Lou-Ann nos muestran su ciudad de noche. Las flores, los caminos y la catedral están iluminados, y disfrutamos de este paseo nocturno, un momento de compartir con nuestros amigos. Una vez de vuelta en el apartamento, debemos colocar nuestros colchones, pero hace tanto calor dentro que decidimos instalarnos en la terraza y dormir bajo las estrellas.

7

Le réveil sonna de manière impérieuse, brisant le silence paisible de la nuit. Étrangement, nous avions passé une nuit de sommeil profond, nos corps se réveillant revigorés pour affronter la journée à venir. C'était notre première expérience de nuit sous un ciel étoilé, et cela s'était avéré être une expérience mémorable.

La journée s'annonçait chargée, avec pour objectif de franchir la frontière espagnole et d'atteindre Barcelone avant la fin de la journée. Après un petit-déjeuner partagé avec nos amis, une douche revigorante et la préparation de nos affaires, notre ami Thomas nous déposa sur un parking près du péage, en direction de Perpignan et donc de Barcelone.

Arborant fièrement une pancarte indiquant notre destination, nous nous avancions vers le péage pour nous positionner stratégiquement. À notre arrivée, nous remarquons un jeune couple d'autostoppeurs et décidons d'engager la conversation. Ils visaient l'Italie pour leurs vacances à venir. Après des vœux de bonne chance échangés, nous nous installons avec notre pancarte, prêts à faire du stop.

Après dix minutes d'attente, un camion s'arrêta sur le côté. Maria se précipita pour interroger le conducteur sur sa destination, mais il s'avéra qu'il faisait simplement une pause et ne prenait pas d'autostoppeurs. Un faux espoir, mais nous ne nous décourageons pas. Dix minutes plus tard, une voiture s'arrêta. C'était Marie, qui nous proposa de nous déposer sur une aire de repos près de Perpignan. Nous acceptons avec gratitude et nous voilà en route vers l'Espagne.

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Avançant à pas comptés mais sûrs, nous décidons de faire une pause repas sur l'aire d'autoroute. Notre objectif était désormais de rallier directement Barcelone. Sur cette aire d'autoroute peu fréquentée, le temps risquait d'être long. Cependant, cela nous offrait l'opportunité d'engager directement la conversation avec les vacanciers pour solliciter leur aide. Après plusieurs refus, nous abandonnons cette stratégie pour nous placer à la sortie de l'aire de repos, brandissant notre pancarte "Barcelone".

Notre persévérance fut récompensée lorsqu'un jeune Marseillais sympathique, surnommé Txico, s'arrêta pour nous emmener à La Jonquera. Durant le trajet, Txico nous confia qu'il effectuait régulièrement ce parcours pour ses affaires. À La Jonquera, les difficultés commencèrent. Nous multiplions les démarches aux stations-service, patientant de rond-point en rond-point, sous une chaleur écrasante, sans succès. Nos réserves d'eau s'amenuisaient rapidement, nous contraignant à les économiser scrupuleusement pour éviter la déshydratation sous le soleil ardent.

Conscients que la plupart des voyageurs traversaient simplement la frontière pour faire le plein avant de retourner en France, nous décidons de traverser une route dangereuse pour nous positionner de l'autre côté de La Jonquera. Après une attente éprouvante d'une heure et demie, un Anglais du nom de Paul s'arrêta. Sa venue fut un soulagement immense, alors que nous étions au bord de l'épuisement. Par chance, il se rendait à Barcelone pour retrouver un ami. Le trajet fut laborieux, car Paul ne parlait qu'anglais et allemand, avec seulement quelques notions de français. C'est à ce moment-là que nous prenons conscience de nos lacunes en anglais.

Arrivés à Barcelone, notre objectif du jour était enfin atteint, après une journée épuisante. Nous nous rafraîchissons avec une bonne "cerveza" avant de prendre le métro pour retrouver nos amis sur place : Yoann, un Français, et Laura, une Espagnole. Nous sommes chaleureusement accueillis, profitant d'une douche revigorante et partageant un apéritif composé de jamon ibérico. Ils nous installent sur un vrai matelas moelleux, un confort bienvenu après une journée mouvementée. Il était grand temps de nous reposer, épuisés par nos aventures.


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El despertador sonó de manera repentina, rompiendo el silencio apacible de la noche. Extrañamente, habíamos pasado una noche de sueño profundo, nuestros cuerpos despertaron revitalizados para enfrentar el día que se avecinaba. Era nuestra primera experiencia pasando la noche bajo un cielo estrellado, y resultó ser una experiencia memorable.

El día se presentaba cargado, con el objetivo de cruzar la frontera española y llegar a Barcelona antes de que terminara el día. Después de un desayuno compartido con nuestros amigos, una ducha revitalizante y la preparación de nuestras pertenencias, nuestro amigo Thomas nos dejó en un estacionamiento cerca del peaje, en dirección a Perpiñán y luego a Barcelona.

Luciendo orgullosamente el cartel que indicaba nuestro destino, nos dirigimos hacia el peaje para posicionarnos estratégicamente. A nuestra llegada, vimos a una joven pareja de autoestopistas y decidimos entablar conversación. Estaban planeando dirigirse a Italia para sus próximas vacaciones. Después de intercambiar una buena charla con ellos, nos instalamos con nuestro cartel, listos para hacer autostop.

Después de diez minutos de espera, un camión se detuvo en el costado de la carretera. María corrió para preguntarle al conductor sobre su destino, pero resultó que solo estaba haciendo una pausa y no recogía autoestopistas. Una falsa esperanza, pero no nos desanimamos. Diez minutos más tarde, un coche se detuvo. Era María, que nos ofreció llevarnos a una área de descanso cerca de Perpiñán. Aceptamos con gratitud y nos pusimos en camino hacia España.

Avanzando con paso firme, decidimos hacer una pausa para comer en el área de descanso. Nuestro objetivo ahora era llegar directamente a Barcelona. En este área de autopista poco transitada, el tiempo podía parecer largo. Sin embargo, esto nos brindaba la oportunidad de entablar conversación directamente con los vacacionistas para solicitar su ayuda. Después de varios rechazos, abandonamos esta estrategia para colocarnos en la salida del área de descanso, mostrando nuestro cartel de "Barcelona".

Nuestra perseverancia fue recompensada cuando un joven marsellés simpático, apodado Txico, se detuvo para llevarnos a La Jonquera. Durante el trayecto, Txico nos contó que realizaba este recorrido regularmente por motivos de negocios. En La Jonquera, comenzaron las dificultades. Multiplicamos los intentos en las estaciones de servicio, esperando de rotonda en rotonda, bajo un calor abrasador, sin éxito. Nuestras reservas de agua disminuían rápidamente, obligándonos a economizarlas escrupulosamente para evitar la deshidratación bajo el sol ardiente.

Conscientes de que la mayoría de los viajeros cruzaban simplemente la frontera para repostar antes de regresar a Francia, decidimos cruzar una carretera peligrosa para posicionarnos al otro lado de La Jonquera. Después de una espera agotadora de una hora y media, se detuvo un inglés llamado Paul. Su llegada fue un alivio inmenso, estábamos al borde del agotamiento. Por suerte, iba a Barcelona para encontrarse con un amigo. El trayecto fue difícil, ya que Paul solo hablaba inglés y alemán, con unas pocas nociones de francés. Fue en ese momento cuando nos dimos cuenta de nuestras carencias en inglés.

Al llegar a Barcelona, finalmente alcanzamos nuestro objetivo del día, después de un día agotador. Nos refrescamos con una buena "cerveza" antes de tomar el metro para encontrarnos con nuestros amigos en el lugar: Yoann, un francés, y Laura, una española. Fuimos recibidos calurosamente, disfrutando de una ducha revitalizante y compartiendo un aperitivo compuesto de jamón ibérico. Nos instalaron en un verdadero colchón mullido, un confort bienvenido después de un día movido. Ya era hora de descansar, agotados por nuestras aventuras.

8

C'est notre premier jour sur le territoire espagnol, nous décidons de prendre le temps de nous reposer et de profiter de Barcelone en compagnie de nos amis. Nous prenons le métro pour nous rendre au centre-ville et nous nous promenons le long de la Ramblas, une rue emblématique et touristique de Barcelone. Cette rue était bondée de monde, et nous avons même aperçu une personne arborant un magnifique perroquet dans son sac à dos transparent.

En passant devant la boutique du FC Barcelone, mon club de cœur, nous n'avons pas pu résister à l'envie d'y faire un tour. Le pire dans tout ça, c'est que notre ami Yoann est un fervent supporter du Real Madrid, ce qui a engendré une petite guéguerre amusante entre nous deux. La boutique était immense, et il me fallait maintenant faire mon choix : quel maillot, quelle couleur ? Vous pouvez voir le résultat en photo, j'étais vraiment content de mon achat et de ce souvenir de Barcelone.

Ensuite, nous avons visité la Boqueria, le marché le plus célèbre de Barcelone, où nous nous sommes régalés avec des jus frais. Étant en plein été, le marché était bondé de touristes et il était difficile de se frayer un chemin à travers les allées. Nous avons donc décidé de sortir pour explorer les rues de la ville, où de nombreux artistes de rue étaient présents : statues vivantes, magiciens, peintres, mascottes, etc.

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Le midi approchant, nous cherchons un endroit pour manger, et quoi de mieux qu'un burger, mon plat préféré ! Bien sûr, il était accompagné de frites maison et d'un tinto de verano. Nous avons ensuite décidé de nous rendre à la plage de Barceloneta, où l'hôtel de luxe W surplombe la mer. Après un court moment de détente, nous avons décidé de rentrer pour préparer nos affaires afin de rejoindre un camping au sud de Barcelone, évitant ainsi de déranger nos amis et nous permettant de préparer notre départ en autostop le lendemain.

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En effet, ce camping était proche des grands axes autoroutiers et il était logiquement plus simple d'y trouver des personnes à qui demander de l'aide que d'être en plein centre de Barcelone. En arrivant au camping, nous avons dû débourser plus de 40 euros juste pour planter notre tente, sans même avoir accès à l'électricité. C'était cher pour l'Espagne, mais bon, c'était Barcelone, et en plus, il y avait une piscine pour se rafraîchir.

Malheureusement, le temps que nous montions la tente, que nous enfilions nos maillots de bain et que nous arrivions à la piscine, nous sommes restés environ 15 minutes dans l'eau, la déception ! Cependant, en rentrant de la piscine, nos voisins de tente nous avaient préparé une table avec des chaises (que nous n'avions pas) pour que nous ne mangions pas par terre. C'était adorable de leur part ! Nous avons trinqué avec un tinto de verano et terminé notre repas à la lampe frontale. Nous avons ensuite accroché nos affaires mouillées pour les faire sécher pendant la nuit et sommes allés nous coucher. Mais une fois plongés dans nos sacs de couchage, la pluie s'est mise à tomber... c'est le début des galères.

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Este es nuestro primer día en territorio español, decidimos tomar tiempo para descansar y disfrutar de Barcelona en compañía de nuestros amigos. Cogimos el metro para ir al centro de la ciudad y pasear por las Ramblas, una calle emblemática y turística de Barcelona. Esta calle estaba abarrotada de gente e incluso vimos a una persona llevando un hermoso loro en su mochila transparente.

Al pasar por delante de la tienda del FC Barcelona, mi club favorito, no pudimos resistir la tentación de entrar. Lo peor de todo es que nuestro amigo Yoann es un seguidor del Real Madrid, lo que desencadenó una divertida guerra entre nosotros dos. La tienda era inmensa, y ahora tenía que tomar una decisión: ¿qué camiseta, qué color? Podéis ver el resultado en la foto, estaba realmente contento con mí compra y con este recuerdo de Barcelona.

Luego, visitamos la Boqueria, el mercado más famoso de Barcelona, donde disfrutamos de unos zumos frescos. Al ser pleno verano, el mercado estaba lleno de turistas y era difícil abrirse paso entre los pasillos. Así que decidimos salir a explorar las calles de la ciudad, donde había muchos artistas callejeros: estatuas vivientes, magos, pintores, mascotas, etc.

Al acercarse la hora del almuerzo, buscamos un lugar para comer, ¡y qué mejor que una hamburguesa, mi comida favorita! Por supuesto, venía con patatas fritas caseras y un tinto de verano. Luego decidimos ir a la playa de Barceloneta, donde el lujoso hotel W domina el mar. Después de un breve momento de relajación, decidimos regresar para preparar nuestras cosas y dirigirnos a un camping al sur de Barcelona, evitando así molestar a nuestros amigos y preparándonos para hacer autostop al día siguiente.

Este camping estaba cerca de las principales autopistas y era lógicamente más fácil encontrar a alguien a quien pedir ayuda que estar en pleno centro de Barcelona. Al llegar al camping, tuvimos que pagar más de 40 euros solo para instalar nuestra tienda, sin acceso a electricidad. Era caro para España, pero bueno, era Barcelona, y además había una piscina para refrescarse.

Desafortunadamente, para cuando montamos la tienda, nos pusimos nuestros trajes de baño y llegamos a la piscina, solo estuvimos unos 15 minutos en el agua, ¡qué decepción! Sin embargo, al regresar de la piscina, nuestros vecinos de tienda nos habían preparado una mesa con sillas (que no teníamos) para que no tuviéramos que comer en el suelo. ¡Fue muy amable por su parte! Brindamos con un tinto de verano y terminamos nuestra comida a la luz de la linterna. Luego colgamos nuestras cosas mojadas para que se secaran durante la noche y nos fuimos a dormir. Pero una vez que nos metimos en nuestros sacos de dormir, comenzó a llover... es el principio de las catástrofes.

9

Nous nous sommes réveillés très tôt, après avoir presque pas dormi de la nuit. Les conditions étaient difficiles : l'humidité, le bruit de la pluie, l'inconfort et la lumière du jour étaient présents. Malgré cela, nous avons dû nous lever pour ranger notre équipement de camping et prendre la route en direction de Valence. Les vêtements que nous avions laissés sécher la veille étaient trempés, nous les avons donc mis dans un sac poubelle en prévision d'une lessive ultérieure.

Une fois la tente repliée et rangée, nous avons préparé une pancarte indiquant "Valencia" sur un morceau de carton trouvé dans le restaurant du camping. Après avoir chargé nos sacs à dos, nous avons entrepris de rejoindre une station essence proche du camping, offrant un accès direct à la route en direction de notre destination. L'endroit était désert, très peu fréquenté. Les rares personnes s'y arrêtant étaient là pour prendre leur petit-déjeuner et, malgré nos demandes d'aide, nous avons rencontré des réticences, certains habitants affirmant simplement résider à proximité.

Conscients que l'autostop demande patience et peut être aléatoire, nous avons attendu pendant une heure sans succès, avant de décider de changer de stratégie et de nous rendre à une autre station essence située à quelques kilomètres de là. Après une marche de trente minutes, nous sommes arrivés à une station plus fréquentée. Cependant, nos tentatives pour solliciter de l'aide ont été infructueuses. Même Maria, espagnole, a eu du mal à établir le contact avec les automobilistes, découragée par les refus répétés.

Après une attente désespérée d'une heure et demie, nous avons été invités à quitter la station par le personnel. Ne souhaitant pas créer de conflit, nous avons décidé de partir et de nous installer près de l'entrée de l'autoroute en direction de Valence et des autres villes environnantes. Une heure plus tard, toujours sans succès, la faim commençait à se faire sentir, alors nous avons fait une pause dans un petit restaurant à proximité pour réfléchir sur notre prochaine démarche.

L'idée de recourir à BlaBlaCar a été évoquée mais nous avons décidé de continuer notre tentative d'autostop. Grâce à Maps, nous avons repéré une zone industrielle à quelques kilomètres de là, également desservie par l'autoroute. Après le repas, nous nous y sommes rendus et avons affiché notre pancarte "Valencia". Malgré le passage continu de voitures, une heure s'est écoulée sans résultat. Nous avons alors décidé de changer notre destination pour des villes plus proches, indiquant que nous souhaitions nous rendre à Sitges, une station balnéaire située à seulement cinq kilomètres de Barcelone.

Deux heures plus tard, toujours sans succès, épuisés physiquement et mentalement, nous avons décidé de renoncer à l'autostop et de réserver un trajet en car de Barcelone à Valence pour le soir même, dans un geste de désespoir. Nous avons alors dû retourner rapidement au centre de Barcelone pour prendre notre car, en courant jusqu'à la gare routière malgré un métro en retard d'une heure.

Une fois à bord du car en direction de Valence, nous avons pu enfin souffler et nous reposer, et en profiter pour un temps de lecture en espagnol. À notre arrivée, des amis de primaire vivant à Valence nous ont accueillis à la gare routière de Valence et nous ont offert l'hospitalité pour la nuit. Après un délicieux repas de pâtes bolognaise et de longues discussions sur nos parcours respectifs, nous avons planifié la journée suivante.

Nous avons réalisé à quel point l'autostop en Espagne pouvait être difficile, et nous nous posons des questions sur notre avancée jusqu'à Granada pour les jours à venir. Lorsque nous recevons un message d'une abonnée sur Instagram proposant de nous emmener à Alicante le lendemain, ce qu'on accepte avec plaisir au vu des difficultés rencontrées ce jour. Enfin soulagés, nous avons pu nous endormir l'esprit tranquille.

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Nos despertamos muy temprano, después de haber dormido apenas durante la noche. Las condiciones eran difíciles: la humedad, el ruido de la lluvia, la incomodidad y la luz del día estaban presentes. A pesar de ello, tuvimos que levantarnos para recoger nuestro equipo de camping y poner rumbo a Valencia. La ropa que habíamos dejado secar el día anterior estaba empapada, así que la metimos en una bolsa de basura pensando en lavarla más tarde.

Una vez desmontada y guardada la tienda de campaña, preparamos un cartel que decía "Valencia" en un trozo de cartón que encontramos en el restaurante del camping. Después de cargar nuestras mochilas, nos dirigimos a una gasolinera cercana al camping que ofrecía acceso directo a la carretera hacia nuestro destino. El lugar estaba desierto y apenas tenía tráfico. Las pocas personas que se detenían allí estaban desayunando y, a pesar de nuestros pedidos de ayuda, encontramos resistencia, con algunos residentes simplemente afirmando vivir cerca.

Conscientes de que hacer autostop requiere paciencia y puede ser impredecible, esperamos durante una hora sin éxito antes de decidir cambiar de estrategia y dirigirnos a otra gasolinera a unos kilómetros de distancia. Después de una caminata de treinta minutos, llegamos a una estación más concurrida. Sin embargo, nuestras solicitudes de ayuda resultaron infructuosas. Incluso María, española, tuvo dificultades para entablar contacto con los conductores, desanimada por los rechazos repetidos.

Después de una espera desesperada de una hora y media, el personal de la estación nos pidió que nos fuéramos. Sin querer crear conflictos, decidimos partir y ubicarnos cerca de la entrada de la autopista hacia Valencia y otras ciudades cercanas. Una hora más tarde, todavía sin éxito y sintiendo hambre, hicimos una pausa en un pequeño restaurante cercano para reflexionar sobre nuestro próximo paso.

Se planteó la idea de utilizar BlaBlaCar, pero decidimos seguir intentando hacer autostop. Gracias a Maps, localizamos una zona industrial a pocos kilómetros de distancia, también conectada con la autopista. Después de comer, nos dirigimos allí y mostramos nuestro cartel de "Valencia". A pesar del continuo flujo de coches, pasó una hora sin resultados. Entonces, decidimos cambiar nuestro destino por ciudades más cercanas, indicando que queríamos ir a Sitges, una localidad costera a solo cinco kilómetros de Barcelona.

Dos horas más tarde, todavía sin éxito y exhaustos física y mentalmente, decidimos abandonar el autostop y reservar un viaje en autobús desde Barcelona a Valencia para esa misma noche, en un gesto de desesperación. Luego, tuvimos que regresar rápidamente al centro de Barcelona para tomar nuestro autobús, corriendo hasta la estación de autobuses a pesar de que el metro estaba una hora retrasado.

Una vez a bordo del autobús con destino a Valencia, finalmente pudimos respirar y descansar, aprovechando para leer en español. A nuestra llegada, amigos de la infancia que vivían en Valencia nos recibieron en la estación de autobuses y nos ofrecieron hospitalidad para pasar la noche. Después de una deliciosa cena de espaguetis a la boloñesa y largas conversaciones sobre nuestras experiencias respectivas, planeamos el día siguiente.

Nos dimos cuenta de lo difícil que puede ser hacer autostop en España y nos preguntamos sobre nuestro progreso hasta Granada en los próximos días. Cuando recibimos un mensaje de una seguidora en Instagram ofreciéndonos llevarnos a Alicante al día siguiente, lo aceptamos con alegría dadas las dificultades encontradas ese día. Finalmente aliviados, pudimos dormir con tranquilidad.

10

Après une nuit réparatrice, nous décidons d'explorer Valence en matinée, car nous avons rendez-vous avec Maud, une abonnée qui a gentiment accepté de nous emmener jusqu'à Alicante en début de journée. Sachant que notre temps est compté, nous choisissons de nous rendre à la plage avec Pierre et Hugo, puis de bruncher ensemble dans un restaurant réputé où nous savourons des pancakes garnis de chantilly et de fruits frais, un jus d'orange pressé et un avocado-toast que nous partageons. Ensuite, nous louons des scooters électriques pour explorer la ville, en passant par le centre historique et en faisant une halte à la Ciudad de las Artes y las Ciencias, un lieu incroyable avec une architecture originale entourée d'eau et de verdure. Nous avons le même coup de coeur pour cette ville que pour la ville de Montpellier.

Après cette visite, nous devons récupérer nos affaires pour rejoindre Maud à Port Saplaya. Sur le trajet, Maud, une française travaillant à Valence, nous partage ses expériences et ses défis d'intégration dans cette belle ville. Arrivés à Alicante, Maud nous dépose dans un centre commercial avant de poursuivre son chemin. Malgré les difficultés de la veille, nous sommes ravis d'arriver à Alicante et remercions chaleureusement Maud pour son précieux soutien.

Maintenant, nous devons trouver un endroit où passer la nuit. Après quelques recherches en ligne, nous trouvons un camping à l'autre bout de la ville et appelons pour réserver une place. En métro, nous nous rendons au camping, profitant du trajet pour admirer la mer. Une fois installés, nous plantons notre tente et nous détendons dans la piscine. Sur le trajet du camping, nous avions repéré un restaurant familial proposant le fameux "arroz negro", une spécialité que je n'avais jamais goûtée. Nous décidons donc d'y dîner, même si le plat se révèle être extrêmement salé. Maria m'explique que cela est inhabituel et nous terminons notre repas par une glace chez le glacier voisin. Comme d'habitude, Maria a opté pour une délicieuse glace au chocolat, tandis que pour ma part, étant amateur de sorbets, j'ai décidé de tester une glace à l'ananas. Malheureusement, ce fut une véritable déception ! Son goût était artificiel. Je fais part de mon avis au glacier, qui assure que la glace est bonne et que c'est simplement une question de préférence personnelle. Malgré tout, il accepte de me la remplacer. Pour être sûr de ne pas être déçu une deuxième fois, je choisis une valeur sûre : parfum framboise !

Pendant le repas, nous recevons de nombreux messages d'abonnés concernant notre aventure, mais un en particulier attire notre attention : celui de Samy, un lyonnais qui se rend chaque été à Malaga et passe donc par Alicante et Granada, notre destination finale. Après quelques échanges, il accepte généreusement de venir nous chercher au camping à 7h30 et de nous conduire à Granada. Nous sommes extrêmement reconnaissants de cette gentillesse, qui nous évitera d'autres mésaventures comme celles de Barcelone. Le cœur léger, nous nous promenons le long de la mer avant de retourner au camping pour nous coucher.

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Después de una noche reparadora, decidimos explorar Valencia por la mañana, ya que teníamos una cita con Maud, una suscriptora que amablemente aceptó llevarnos a Alicante al principio del día. Sabiendo que nuestro tiempo era limitado, optamos por ir a la playa con Pierre y Hugo, y luego desayunar juntos en un restaurante reputado donde disfrutamos de pancakes con nata montada y frutas frescas, un zumo de naranja recién exprimido y un avocado toast que compartimos. Luego, alquilamos scooters eléctricos para explorar la ciudad, pasando por el casco histórico y haciendo una parada en la Ciudad de las Artes y las Ciencias, un lugar increíble con una arquitectura original rodeada de agua y vegetación. Nos enamoramos de esta ciudad tanto como de Montpellier.

Después de esta visita, tuvimos que recoger nuestras cosas para reunirnos con Maud en Port Saplaya. En el camino, Maud, una francesa que trabaja en Valencia, compartió sus experiencias y desafíos de integración en esta hermosa ciudad. Llegados a Alicante, Maud nos dejó en un centro comercial antes de seguir su camino. A pesar de las dificultades del día anterior, estábamos encantados de llegar a Alicante y agradecimos calurosamente a Maud por su valioso apoyo.

Ahora, teníamos que encontrar un lugar donde pasar la noche. Después de algunas búsquedas en línea, encontramos un camping al otro lado de la ciudad y llamamos para reservar un lugar. En metro, nos dirigimos al camping, disfrutando del trayecto mientras admirábamos el mar. Una vez instalados, montamos nuestra tienda y nos relajamos en la piscina. Durante el trayecto al camping, habíamos visto un restaurante familiar que ofrecía el famoso "arroz negro", una especialidad que nunca había probado. Decidimos cenar allí, aunque el plato resultó ser extremadamente salado. María me explicó que era inusual y terminamos nuestra cena con un helado en la heladería cercana. Como siempre, María eligió un delicioso helado de chocolate, mientras que yo, como aficionado a los sorbetes, decidí probar uno de piña. ¡Desafortunadamente, fue una verdadera decepción! Su sabor era artificial. Le dije al heladero mi opinión, quien aseguró que el helado era bueno y que era simplemente cuestión de preferencia personal. A pesar de todo, aceptó reemplazarlo. Para asegurarme de no decepcionarme una segunda vez, elegí un sabor seguro: ¡frambuesa!

Durante la cena, recibimos numerosos mensajes de suscriptores sobre nuestra aventura, pero uno en particular llamó nuestra atención: el de Samy, un residente de Lyon que viajaba cada verano a Málaga y pasaba por Alicante y Granada, nuestra destinación final. Después de algunos intercambios, aceptó amablemente recogernos en el camping a las 7:30 a.m. y llevarnos a Granada. Estábamos extremadamente agradecidos por esta amabilidad, que nos evitaría más contratiempos como los de Barcelona. Con el corazón lleno, paseamos junto al mar antes de regresar al camping para ir a dormir.

11

Les nuits passées sous la tente ne sont jamais reposantes pour nous, mais nous nous levons tôt et plions rapidement bagage afin de rejoindre Samy et sa copine Charlotte, des abonnés qui ont eu la gentillesse de faire un détour de 30 minutes pour venir nous chercher directement à notre camping. Ils étaient épuisés par la route, puisqu'ils étaient partis de Lyon tôt dans la nuit. Après une heure de route à bord de leur véhicule, nous leur proposons de faire une pause pour leur offrir un café et profiter d'une pause toilette.

Les stations-service en Espagne sont vraiment désertes, il faut être prudent pour ne pas tomber en panne au milieu de l'autoroute, car il peut falloir parcourir des kilomètres avant de trouver une autre station. Nous reprenons la route en direction de Granada, échangeant sur nos expériences en Espagne et surtout dans cette région andalouse. Nous discutons également des différences de prix entre la France et l'Espagne, et Charlotte nous explique qu'elle ramène chaque année un stock de produits de beauté car ils sont beaucoup moins chers et de très bonne qualité ici. Nous partageons nos programmes de vacances respectifs et nous voilà déjà arrivés à Granada ! Un énorme merci à Samy et Charlotte qui nous ont permis d'atteindre notre objectif !

En seulement 10 jours, nous avons traversé la France, fait des détours pour rendre visite à des amis, et traversé l'Espagne pour arriver à notre destination finale : Granada, la ville natale de Maria. Waouh ! C'est la fin d'un périple riche en émotions qui restera à jamais gravé dans notre mémoire. Nous sommes très fiers de ce que nous avons accompli et extrêmement heureux d'être arrivés au bout de cette aventure ! Nous prenons une photo sous le panneau "Granada" pour marquer la fin de cette aventure et décidons d'appeler un taxi pour nous déposer dans le village de Maria, situé juste à côté de Granada. Une fois arrivés, nous soufflons un bon coup, prenons une bonne douche et faisons la meilleure sieste de notre vie, la tête remplie de rêves.

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Las noches pasadas bajo la tienda nunca son realmente relajantes para nosotros, pero nos levantamos temprano y empacamos rápidamente nuestras cosas para reunirnos con Samy y su novia Charlotte, suscriptores que tuvieron la amabilidad de desviarse 30 minutos para recogernos directamente en nuestro camping. Estaban exhaustos por el camino, ya que habían salido de Lyon temprano en la noche. Después de una hora de viaje en su vehículo, les ofrecemos hacer una parada para comprarles un café y aprovechar el baño.

Las estaciones de servicio en España suelen estar bastante desiertas; es importante tener cuidado de no quedarse sin gasolina en medio de la autopista, ya que puede ser necesario recorrer varios kilómetros antes de encontrar otra estación. Continuamos nuestro camino hacia Granada, intercambiando experiencias sobre nuestras vivencias en España y especialmente en esta región andaluza. También discutimos las diferencias de precios entre Francia y España, y Charlotte nos explica que cada año trae consigo un suministro de productos de belleza porque son mucho más baratos y de muy buena calidad aquí. Compartimos nuestros planes de vacaciones respectivos ¡y de repente ya estamos en Granada! ¡Un enorme agradecimiento a Samy y Charlotte por ayudarnos a alcanzar nuestra meta!

En tan solo 10 días, cruzamos Francia, hicimos desvíos para visitar amigos y atravesamos España para llegar a nuestro destino final: Granada, la ciudad natal de María. ¡Guau! Es el final de un viaje lleno de emociones que quedará grabado para siempre en nuestra memoria. ¡Estamos muy orgullosos de lo que hemos logrado y muy felices de haber llegado al final de esta aventura! Tomamos una foto bajo el letrero de "Granada" para marcar el final de esta experiencia y decidimos llamar a un taxi para que nos llevara al pueblo de María, justo al lado de Granada. Una vez allí, respiramos profundamente, nos damos una buena ducha y nos echamos la mejor siesta de nuestras vidas, con la mente llena de sueños.

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À travers cette expérience, initialement jugée improbable par crainte de ne pas trouver de véhicule pour nous prendre en stop et étant donné le contexte mondial actuel, nous exprimons notre gratitude envers toutes les personnes rencontrées lors de notre voyage à travers la France et l'Espagne. Nous remercions chaleureusement ceux qui nous ont pris en stop, ceux qui nous ont accueillis chez eux, ainsi que ceux qui nous ont prodigué des conseils lors de nos déplacements. Cette aventure nous a permis de renouer le lien social avec autrui, en particulier après la période de distanciation imposée par la pandémie du covid, qui avait quelque peu éloigné les interactions sociales. À travers ce périple, nous avons été témoins de la bienveillance des individus, quelle que soit son ampleur, la plupart d'entre eux manifestant une volonté sincère de nous aider à atteindre notre objectif. Sans leur générosité, notre objectif n'aurait pas été atteint.

Cette expérience nous a également offert l'opportunité d'effectuer un travail sur nous-mêmes, tant sur le plan individuel que dans notre relation de couple. En affrontant ensemble les défis rencontrés, notre objectif était de progresser main dans la main et de surmonter les obstacles. Bien que cela ait parfois été difficile, avec des désaccords survenant sur certains sujets, la majeure partie de notre temps était caractérisée par notre union, ce qui nous a permis d'avancer rapidement. Ce voyage nous a également confrontés à l'impatience, à la gestion de l'inconfort et de la fatigue, ce qui nous a aidés à sortir de notre routine quotidienne. Nous avons réalisé qu'il est essentiel de s'ouvrir aux autres pour avancer, en mettant de côté notre timidité et en faisant preuve de courage.

Le récit fréquemment partagé par les conducteurs qui nous ont pris en auto-stop est qu'ils ont soit déjà pratiqué l'auto-stop, soit déjà transporté des auto-stoppeurs. Rare sont ceux nous ayant pris sans avoir d'expérience préalable dans ce domaine. Cette constatation crée un sentiment de communauté dans le monde de l'auto-stop, où les individus se sentent connectés par cette expérience partagée. Pour notre part, nous n'avons jamais transporté des auto-stoppeurs auparavant, et cette aventure nous a sensibilisés à la possibilité de donner un coup de main à un inconnu en lui offrant un moyen de transport. Bien entendu, il est primordial de faire preuve de discernement et de prudence dans le choix des personnes à aider, et le premier contact visuel joue un rôle crucial dans l'établissement d'une confiance mutuelle.

Avez-vous des conseils pour être pris rapidement ? L'apparence visuelle revêt en effet une importance capitale pour établir un lien de confiance entre l'automobiliste et l'auto-stoppeur. Étant donné le court laps de temps dont dispose l'automobiliste pour prendre sa décision, il est essentiel de maximiser nos chances en inspirant confiance et en incitant l'arrêt du véhicule. Ainsi, il est primordial d'adopter une tenue vestimentaire adaptée, de type randonnée, afin de montrer notre intention de voyager. Un aspect crucial est de toujours arborer un sourire, car celui-ci joue un rôle clé dans l'établissement rapide d'un climat de confiance. En effet, qui serait enclin à partager de longues heures de conduite avec des personnes moroses ? De plus, nous sommes convaincus que le fait d'être en couple facilite également la tâche. Il est plausible qu'un homme seul aurait rencontré davantage de difficultés, comme certains automobilistes nous l'ont mentionné, expliquant qu'ils se sont arrêtés parce que nous semblions sympathiques et que nous sommes en couple.

Quels sont les endroits propices à l'autostop ? Pour celles et ceux qui envisagent de vivre une expérience similaire ou simplement de pratiquer l'auto-stop de manière occasionnelle, nous recommandons de rendre votre présence aussi visible que possible, par exemple en utilisant des pancartes. Nous pouvons vous suggérer plusieurs endroits propices : les stations-service, car elles offrent une opportunité facile d'établir un premier contact avec les gens, en demandant de l'aide et en échangeant directement avec eux pour connaître leur destination. Ensuite, les péages sont également favorables, car de nombreux véhicules y circulent et les conducteurs ralentissent, ce qui augmente les chances d'être pris en stop. Il est préférable de se positionner juste après les barrières de péage, où il y a souvent de l'espace pour s'arrêter ou un parking disponible. Enfin, les ronds-points constituent également de bons emplacements, car la circulation y est généralement lente et les conducteurs ont l'opportunité de faire plusieurs fois le tour du rond-point. Il est cependant crucial de choisir des endroits où les conducteurs peuvent facilement s'arrêter pour vous prendre. Nous déconseillons vivement les endroits où la circulation est rapide et où les conducteurs ne peuvent pas s'arrêter en toute sécurité.

Souhaiterez-vous refaire cette aventure ? Les nombreuses expériences vécues lors de cette aventure nous ont tellement marqués que nous envisageons de refaire de l'auto-stop à l'avenir. Toutefois, compte tenu des difficultés rencontrées en Espagne, nous préférons éviter ce pays si nous avons l'opportunité de revivre une telle expérience. En revanche, nous sommes ouverts à l'idée de découvrir les pays de l'Est ou de parcourir l'ensemble de l'Europe ou tout autre pays du monde. Désormais, après avoir réalisé cette aventure et développé certaines compétences essentielles à la pratique de l'auto-stop., nous aimerions concrétiser un rêve : participer à l'émission Pekin Express !

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A través de esta experiencia, inicialmente considerada improbable por el temor de no encontrar vehículos que nos recogieran en autoestop, y dadas las circunstancias mundiales actuales, expresamos nuestro agradecimiento a todas las personas que conocimos durante nuestro viaje por Francia y España. Agradecemos sinceramente a quienes nos llevaron en autoestop, a quienes nos acogieron en sus hogares, así como a quienes nos brindaron consejos durante nuestros desplazamientos. Esta aventura nos permitió restablecer el vínculo social con los demás, especialmente después del período de distanciamiento impuesto por la pandemia de covid, que había alejado en cierta medida las interacciones sociales. A través de este recorrido, fuimos testigos de la bondad de las personas, independientemente de su alcance, ya que la mayoría de ellas mostraron una sincera voluntad de ayudarnos a alcanzar nuestro objetivo. Sin su generosidad, nuestro objetivo no habría sido alcanzado.

Esta experiencia también nos brindó la oportunidad de trabajar en nosotros mismos, tanto a nivel individual como en nuestra relación de pareja. Al enfrentar juntos los desafíos encontrados, nuestro objetivo era avanzar de la mano y superar los obstáculos. Aunque a veces fue difícil, con desacuerdos sobre ciertos temas, la mayor parte de nuestro tiempo estuvo marcado por nuestra unión, lo que nos permitió avanzar rápidamente. Este viaje también nos enfrentó a la impaciencia, a la gestión de la incomodidad y el cansancio, lo que nos ayudó a salir de nuestra rutina diaria. Nos dimos cuenta de que es esencial abrirnos a los demás para avanzar, dejando de lado nuestra timidez y mostrando valentía.

El relato frecuentemente compartido por los conductores que nos recogieron en autoestop es que ya habían practicado el autoestop o transportado autoestopistas. Pocos fueron los que nos llevaron sin experiencia previa en este campo. Esta observación crea un sentimiento de comunidad en el mundo del autoestop, donde las personas se sienten conectadas por esta experiencia compartida. Por nuestra parte, nunca habíamos transportado autoestopistas antes, y esta aventura nos sensibilizó sobre la posibilidad de ayudar a un desconocido ofreciéndole un medio de transporte. Por supuesto, es fundamental ejercer discernimiento y precaución en la elección de las personas a ayudar, y el primer contacto visual juega un papel crucial en el establecimiento de una confianza mutua.

¿Tiene algún consejo para ser recogido rápidamente? La apariencia visual es de suma importancia para establecer un vínculo de confianza entre el automovilista y el autoestopista. Dado el corto tiempo del que dispone el automovilista para tomar su decisión, es esencial maximizar nuestras posibilidades inspirando confianza y fomentando que se detenga el vehículo. Por lo tanto, es fundamental adoptar una vestimenta adecuada, tipo senderismo, para mostrar nuestra intención de viajar. Un aspecto crucial es siempre llevar una sonrisa, ya que esta juega un papel clave en el establecimiento rápido de un clima de confianza. Después de todo, ¿quién estaría dispuesto a compartir largas horas de conducción con personas de mal humor? Además, estamos convencidos de que estar en pareja también facilita la tarea. Es probable que un hombre solo hubiera enfrentado más dificultades, como algunos conductores nos mencionaron, explicando que se detuvieron porque parecíamos amables y estamos en pareja.

¿Cuáles son los lugares propicios para hacer autoestop? Para aquellos que planean vivir una experiencia similar o simplemente hacer autoestop de manera ocasional, recomendamos hacerse lo más visibles posible, por ejemplo, utilizando carteles. Podemos sugerir varios lugares propicios: las estaciones de servicio, ya que ofrecen una oportunidad fácil de establecer un primer contacto con las personas, pidiendo ayuda e intercambiando directamente con ellas para conocer su destino. Además, los peajes también son favorables, ya que hay muchos vehículos circulando y los conductores reducen la velocidad, lo que aumenta las posibilidades de ser recogido. Es preferible colocarse justo después de las barreras de peaje, donde a menudo hay espacio para detenerse o un estacionamiento disponible. Por último, las rotondas también son buenos lugares, ya que el tráfico suele ser lento y los conductores tienen la oportunidad de dar varias vueltas a la rotonda. Sin embargo, es crucial elegir lugares donde los conductores puedan detenerse fácilmente para recogerte. Desaconsejamos enérgicamente los lugares donde el tráfico es rápido y los conductores no pueden detenerse con seguridad.

¿Le gustaría volver a vivir esta aventura? Las numerosas experiencias vividas durante esta aventura nos impactaron tanto que consideramos volver a hacer autoestop en el futuro. Sin embargo, dadas las dificultades encontradas en España, preferimos evitar este país si tenemos la oportunidad de revivir una experiencia similar. En cambio, estamos abiertos a la idea de descubrir los países del Este o recorrer toda Europa o cualquier otro país del mundo. Ahora, después de haber realizado esta aventura y desarrollado ciertas habilidades esenciales para la práctica del autoestop, nos gustaría hacer realidad un sueño: ¡participar en el programa Pekín Express!