Visite de l'Usine d’Oskar Schindler, du ghetto de Cracovie et du camps de concentration de Kraków-Płaszów.
Oskar Schindler est un industriel allemand qui a sauvé, durant la Shoah, 1 200 Juifs en les faisant travailler dans ses fabriques d'émail et de munitions situées respectivement dans le Gouvernement général de Pologne et dans le Protectorat de Bohême-Moravie.
Il a été honoré du titre de « Juste parmi les nations », par le Mémorial de Yad Vashem.
Sa vie a été le sujet d'un roman de Thomas Keneally (La Liste de Schindler) en 1982 et d'un film (du même nom) de Steven Spielberg en 1993.
Il est enterré au cimetière chrétien du mont Sion à Jérusalem.
Le ghetto juif de Cracovie était l'un des cinq principaux ghettos créés par le Troisième Reich dans le Gouvernement Général en Pologne occupée, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le 13 et 14 mars 1943 Amon Göth supervise en personne la liquidation du ghetto de Cracovie. Les vieillards, les enfants et les malades furent assassinés sur place ou déportés à Plaszow, Bełżec ou Auschwitz-Birkenau, et la grande majorité d'entre eux ne sont jamais revenus.
Les 65 chaises symbolisent l'absence des juifs assassinés. Des chaises de plus petite taille rappellent la mort des enfants assassinés. Toutes les chaises ou presque sont orientées vers une pharmacie, l'apteka de Taddeus Pankiewicz, qui permit à de nombreux juifs de trouver du réconfort au milieu de cette horreur et aussi de fuir le ghetto. Deux chaises sont tournées l'une vers un hôpital et l'autre vers la gare de déportation.
Le tumulus de Krakus (en polonais : Kopiec Krakusa) est un monticule artificiel. Ce tumulus serait, selon la tradition, le tombeau du roi légendaire Krakus, fondateur de la cité de Cracovie.
Belles vues du haut du Tumulus. On y empruntera le petit chemin serpenté en contre bas pour une aventure underground...
Les décors sont laissés à l'abandon et situés dans une ancienne carrière de calcaire. Aujourd’hui, cette carrière est relativement difficile d’accès et peut se révéler dangereuse car elle est largement inondée.
Plus on approche du fond de la carrière, plus on commence à distinguer des éléments de décor, notamment des rangées de barbelés qui encadraient le camp de Plaszow dans le film de Steven Spielberg.
Après de nombreuses glissades sur des chemins pendus, on se retrouve face à une allée pavée de pierres tombales. Pendant la guerre, des pierres tombales avaient été récupérées pour paver une route dans le camp, que l’on surnommait la « Voie Royale ».
Cependant, les pierres tombales qui se trouvent au fond de la carrière sont fausses, elles ont juste été créées pour les besoins du tournage donc vous pouvez marcher dessus sans porter atteinte à la mémoire des défunts.
Le camp de travail fut créé en décembre 1942 dans les faubourgs sud de Cracovie, sur deux anciens cimetières juifs. Le commandant était le Hauptsturmführer SS Amon Göth, du fait de la cruauté et de son sadisme, on lui a donné le surnom de « boucher de Hitler ».
Lorsque les nazis sentent le vent tourner à la fin de la guerre, ils décident, comme à Birkenau, d’effacer les traces de leurs crimes en détruisant le camp et en brûlant les corps des victimes enterrées dans des fosses communes.
La Maison grise a hébergé certains officiers SS gérant le camp. Mais surtout, cette maison est connue pour avoir été la « maison de l’horreur » où des prisonniers étaient emmenés et torturés.
Le destin d’un lieu peut choquer, quand on sait ce qui s’y est passé. Il est surprenant de savoir qu'aujourd'hui la maison grise est habitée... et que la maison de l’ancien commandant Amon Göth, qui tirait sur les prisonniers depuis son balcon, a été restaurée du sol au plafond (La maison tombait en ruines faute d’entretien).