Départ 7 mars 2019, nous partons pour un an à l'autre bout du monde en commençant par la Nouvelle Zélande pour environ 9 mois puis nous continuerons avec l'Australie, l'Indonésie et l'Asie.
Du 7 mars 2019 au 30 mars 2020
389 jours
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Bienvenue sur notre blog, The Schmidt Adventure c'est (presque) parti !

Plus qu'une vingtaine de jours avant notre départ, nous nous lançons donc dans la rédaction de notre premier article d'introduction à notre carnet de voyage. C'est ici que nous mettrons en ligne toutes les étapes de notre voyage au bout du monde et nos belles photos.

Nous travaillons encore tous les deux mais la fin c'est pour bientôt, je m'arrête le 16 février et Yann le 28. Le plus gros des préparatifs est maintenant fait il nous reste à faire les sacs (oh oui un sac 70L pour un an - il faut apprendre à bien sélectionner ses affaires et dire bye à sa garde-robe !) régler quelques points administratifs et on devrait être bons. Nous avons hâte de nous retrouver pendant ces quelques jours ensemble avant le départ car nos plannings de travail sont souvent complètement décalés et nous nous voyons peu. Alors chaque instant que nous pouvons partager est exploité à fond ! Nous en profitons pour se balader et passer du temps avec notre petite Java avant de la laisser pour 1 an (entre de bonnes mains !).

On vous laisse sur ces quelques photos prises il y a quelques jours et on vous dit à bientôt pour un prochain article et les photos de notre fête de départ !

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Ça y est : nous voilà sous la barre des 10 jours avant le départ...dans une bonne semaine c'est direction l'aéroport !

Pour visualiser notre trajet - le voici en image (Strasbourg -> Paris en TGV puis Paris -> Frankfurt / Frankfurt -> Singapore et enfin Singapore -> Auckland)

Avec un train et trois avions ... rien que ça pour rejoindre Auckland ! 

Nous avons fait les sacs et MIRACLE tout rentre ... OUF ! Pour Yann pas de doute, depuis toujours (comme beaucoup d'hommes il sait sélectionner les affaires et a besoin de peu) mais j'avoue que cette fois, moi aussi et pour ma plus grande surprise tout est rentré dans mon grand sac de 70L ... comme quoi tout arrive ! Ayant le droit à 30kg de bagages en soute nous sommes loin du compte avec nos sacs respectivement à 14,5 et 18kg (et oui 30kg c'est beau mais il faut les porter sur le dos après !) donc le compte est bon. Après des dizaines de tutoriels Youtube sur le packing et les méthodes de pliage, on a enfin trouvé un bon mixe : les pochettes de rangement et la méthode de pliage "KONMARIE" de Marie Kondō (une japonaise qui a inventé une méthode de pliage visuel et du tri des vêtements par les émotions..et oui rien que ça !). Le plus difficile et d'emporter peu d'affaires mais d'en avoir assez pour le sport, les différents climats (entre les saisons et les différents pays nous aurons de tout), les jobs en ferme ou en ville, les sorties etc... Bon on a fait de notre mieux et dans tous les cas sur place on aura l'occasion de s'équiper au besoin. Pour ma part et surtout la "fashion victime" qui est en moi j'ai mis au placard toute ma garde-robe et toutes mes chaussures (snif - les filles si vous lisez cet article je suis sûre que vous me comprenez) mais c'est pour la bonne cause finalement, je suis persuadée qu'on vit bien avec 5 tee-shirts, un short et un pantalon pendant 1 an..du moins j'espère !

Du côté de la famille et des amis, les au revoir ont commencé..nous avons organisé une petite fête de départ le week-end dernier avec nos amis et quelques membres de la famille. Pour certains nous les reverrons encore avant le jour J mais d'autres ça y est c'est les bisous de départ que l'on a commencé à faire. On a vraiment des copains au top..en plus d'être adorables, ils nous ont bien trop gâté : champagne, carnets de voyage et même deux superbes excursions à faire à Auckland (à voir dans un prochain article). Voilà on les aime ils sont juste au top !

La fête de départ en mode feuilles façon fougères en l'honneur de la Nouvelle Zélande 

On vous laisse sur ces quelques images...à très vite pour un autre article !

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Après un train et trois avions ou 33 heures de voyage nous y sommes !

Ce fut intensif mais ça en valait la peine.

Nous sommes donc partis en TGV depuis la gare de Strasbourg pour attendre un avion à Paris CDG afin de rejoindre Frankfurt. (Impatients de faire une belle photo devant le panneau géant des départs de l’aéroport de Paris, nous avons été un peu déçus de le trouver en réparation -zut !) Mais vous pourrez admirer sur les photos suivantes (prise sur le vif à la gare de Strasbourg) que nous sommes chargés comme des petites mules (il faut ce qu’il faut pour un an !)

Arrivés à Frankfurt nous avions seulement 20 minutes pour trouver la porte et passer à l’embarquement mais nous y sommes arrivés ouf ! (Heureusement que nos gros sacs voyageaient en soute sinon nous n’aurions pas relevé le défi du marathon aéroport !)

Assis et prêts pour notre second vol (en A380 attention on ne rigole pas !) nous avons décollé pour notre plus long vol (12h). Il est passé relativement vite...pour nous c’était un vol de nuit donc entre dodos et films finalement on est “rapidement” arrivés à Singapour 🇸🇬 (la bonne surprise en prime : nous avons eu nos repas vegan et végétarien à bord et ils étaient très bons !)

Le flot impressionnant des cargos de Singapour  

Run baby ruuuunn : on court à nouveau ! Arrivés à Singapore nous avions 40 minutes pour sortir de l’avion, changer de terminal, repasser la sécurité et trouver notre porte - défi relevé ! (après 12 heures assis courir dans l’aéroport ça fait du bien). Pour éviter de se prendre un gros « jet-lag » dans les pattes on se met en condition avec l’heure néo-zélandaise tout de suite : pour nous (en France) c’était le matin mais pour les kiwis c’était déjà la fin de journée et début de soirée qui commençait donc on a essayé de se rendormir dans le dernier vol mais pas si facile d’enchaîner deux nuits !

En tout cas première expérience avec Air New Zealand au top : le personnel de bord et les équipements sont tops ! Le pilote nous accueille avec un «Hey folks » (=salut les gars) - on sent tout de suite l’ambiance cool des néo-zélandais !

Bon, sans mentir, les 10h de vols pour rejoindre Auckland ne sont pas passées aussi vite qu’on espérait mais .... ça y est : on est arriiiiiivés !!!

Gooood morning Auckland 🤩🇳🇿

Arche Néo-zélandaise à l’arrivée ce matin à l’aéroport.  

On vous laisse sur ces quelques nouvelles fraîches et à très vite pour un nouvel article sur nos premiers jours ici.

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KIA ORA...ou bonjour en Maorie

Arrivés samedi 9 mars aux alentours de 10h00 (heure locale), c'est notre hôte -Claudia - qui est venue nous chercher à l'aéroport. Nous logeons chez elle via le site airbnb. Elle est Allemande et vient de Erlangen (c'est rigolo car ma tante , Marie-Ange, habite un village à 20 minutes de là !). C'est un personnage, elle vit seule dans une jolie maison aux abords de la petite réserve naturelle de Waiotaiki, roule une Audi rouge avec boîte manuelle à pleine vitesse et beaucoup d'à-coups (on n'a pas été déçu du voyage !) et parle à ses deux oiseaux comme à ses enfants hihi.

Voici Pepper un des oiseaux de Claudia qui est très friendly  !

Chez Claudia nous avons une chambre très sympa, elle est lumineuse, calme et le matelas est très confort. Sa maison est très propre (détail non négligeable). La première journée fut rude : entre le décalage horaire, la perte de repères mais aussi le débit de parole élevé et l'accent néo-zélandais pas toujours facile de s'y retrouver avec tout cela - même Yann a du mal à comprendre par moments ! (Pour ceux qui me connaissent bien - oui oui c'est moi Marine qui écrit ces quelques phrases. Même avec un anglais correct de base dès le premier jour il faudrait que je sois bilingue. 0 patience comme d'habitude avec moi-même...alala on ne se change pas du jour au lendemain !!)


Claudia's house & Waiotaiki nature reserve 

Au matin du deuxième jour - dimanche 10 mars - (réveillés aux aurores - jet-lag oblige !) nous avons élaboré un plan pour ces prochains jours afin d'être efficaces pour les démarches administratives : lundi direction le city center d'Auckland afin d'ouvrir un compte bancaire mais aussi une ligne de téléphone et, une fois tout ça fait, s'occuper de notre demande d'IRD (Inland Revenu Department - indispensable pour travailler en NZ) qui peut se faire en ligne. On ne veut pas tarder pour toutes ces démarche car la vie coûte très chère ici et c'est toujours un peu effrayant au début quand on a des dépenses et aucune rentrée d'argent. Le premier jour, Claudia nous a emmené avec elle dans un supermarché. Nous y avons fait des petites courses et pour quelques articles l'addition fût salée avec 57$ à la clé ! Aujourd'hui pour découvrir les alentours sans dépenser de sous, nous avons décidé d'aller marcher pour aller voir des points de vue et des parcs non loin d'ici. La Nouvelle-Zélande ou du moins de ce que nous avons vu est très verte et on retrouve des coins de nature un peu partout ! Du coup nous avons fait 12km et sommes passés par différents parcs pour finalement arriver au Mount Wellington qui est un petit volcan de 135 mètre de haut à présent éteint. C'était vraiment sympa d'y être allé et de plus au loin nous avons pu voir le city center d'Auckland et la belle Skytower.

Mount Wellington 

Forcement changement de pays veut dire aussi changement de culture et de mode de vie..ici il n'est pas surprenant de voir des gens marcher pieds nus dans la rue même si il ne fait pas particulièrement chaud...que ce soit des maoris ou non d'ailleurs ! Le temps aussi est surprenant : il est possible d'avoir toutes les saisons en une journée par exemple aujourd'hui nous avons commencé la journée avec une veste d'hier et l'après-midi on est en short/tee-shirt ! Voilà on vous laisse sur ces quelques nouvelles fraîches et on vous dit à très bientôt car il y en a des choses à écrire sur la Nouvelle Zélande !!

L'aventure commence ! 
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C'est pour nous une première semaine qui commence et pour l'entamer du bon pied nous avons décidé de se rendre sur Auckland centre. L'objectif est de commencer les démarches pour obtenir ce fameux IRD mais aussi de visiter la ville ! Après avoir pris une carte SIM chez Vodafone et donc maintenant équipés d'un numéro Néo-Zélandais, nous sommes allé faire un tour à la banque Westpac pour ouvrir un compte. Manque de chance dans toutes les agences du centre-ville ils ne prennent plus de backpackers en clients (les cotas ont été atteint en ville) mais le conseiller nous a décroché un RDV dans une agence de banlieue située à 30 minutes du centre pour procéder à une ouverture de compte. Une fois chose faite nous avons pu commencer la visite de la ville ! Il faut savoir qu'Auckland est très "vallonnée" comme ville car elle a été construite sur 50 volcans (pas tous éteints) ce qui lui donne donc pas mal de relief - tant mieux ça fait les cuisses !! La ville est belle et toujours très verte avec différents parcs un peu partout...pour couronner le tout nous sommes montés à la Sky Tower afin d'admirer les alentours à 360° avec un peu de hauteur (220 mètres de haut !)

Vue depuis la Sky Tower 
La belle d'Auckland ! 
Albert Park   

Claudia nous a aussi conseillé d'aller voir Tamaki drive qui est une route qui longue la côte pacifique d'Auckland elle nous a même déposé ! Tamaki drive fait 10 kilomètres de long, on peut s'y balader aller à la plage manger des bonnes glaces et se balader...mais attention ici comme partout en NZ le soleil brûle la peau à une vitesse impressionnante puisque nous somme justes en dessous du trou de la couche d'ozone...On nous y prendra une fois mais pas deux !

Tamaki drive, une de ses plage et de la Vegan ice cream !

Pour finir nous avons pu retirer du liquide et comme en Australie, les billets sont assez différents de chez nous...ils sont WATERPROOF et en prime sur ceux de $20 on a un beau portrait de la Queen Elisabeth - elle est pas belle la vie !

God save the Queen ! 

See you, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 😘

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KIA ORA - Hello la compagnie ! 

On avance doucement dans notre avenir proche en Nouvelle-Zélande, nous avons enfin pu ouvrir un compte bancaire ici à la Westpac..ça n'a pas été facile (entre l'agence éloigné du centre et ordinateur à la banque qui ne marchait pas...) mais on y est arrivé ! De ce fait nous avons pu faire la fameuse demande d'IRD...plus que quelques jours à attendre et on devrait avoir le droit de travailler légalement au pays des kiwis !

Ce qui est sympa ici c'est qu'on n'est pas à l'abri de rencontres...c'est hier que nous avons pu faire la connaissance de Frédérique, une cousine éloignée de Yann, qui vie à Auckland. Elle nous a parlé de la vie ici et a pu nous donner des conseils autour d'un super petit déjeuner chez Winona Forever (on y retournera assurément !!) à Parnell un quartier d'Auckland. Après ce beau breakfast, Frédérique nous a proposé de la rejoindre le soir même dans un bar car elle a un groupe d'amis français dont l'une d'entre eux fêtait son anniversaire sur Ponsonby (un autre quartier en vogue d'Auckland). Nous y sommes donc allé et par hasard nous avons rencontré un couple de backpackers français très sympa qui entament leur dixième mois ici. On a pu échanger et recevoir de nombreux tips de leur part, soirée très enrichissante !

Breakfast at Winona Forever 
Les maisons de Ponsonby & petit mocktail chez Little easy 

Nous avons un dilemme !

Nous n'arrivions pas à nous décider entre chercher du travail en ville ou acheter un van pour y loger et travailler autour des deux îles... Suite à de nombreuses discutions, nous en avons conclus qu'il serait plus intéressant économiquement parlant de bouger et d'acheter un van. Même en travaillant au centre-ville, ici, il faut une voiture...les loyers sont chers et les salaires pas plus élevés que ça ! L'avantage c'est qu'autour des deux îles il y a beaucoup de beaux hôtels où, souvent, il suffit d'être motivés et sérieux pour trouver un job. Nous voilà donc lancés dans les candidatures et la recherche d'un van. Pas facile ici entre toutes les annonces mais aussi les infos techniques : le WoF, la registration, la rego etc... Heureusement internet existe et grâce au site "pvtiste" (spécialisé dans les conseils pour les visas PVT - comme nous) on va s'en sortir ...normalement !

Avec tout ça on en profite pour faire des pauses et aller visiter !! Vous pourrez admirer ci-dessous le Mount Eden - un volcan dont le cratère est d'une profondeur de 50m environ...tout ça en pleine ville...où jadis un "PA" (village maori fortifié y vivait). C'est très beau et impressionnant ! Le plus non négligeable c'est qu'on peut y profiter d'une superbe vue sur le CBD de Auckland. La petite anecdote c'est qu'arrivés au sommet, telles des stars, plusieurs asiatiques sont venus nous demander si ils pouvaient faire des photos avec nous hihi ils adorent les européens...allez savoir pourquoi !

Mount Eden 
Tous frais même après l'ascension du volcan 

Ce qui est top ici c'est que tout est très vert, il y a donc des parcs partout ! Nous sommes aussi passés par the Auckland Domain où se trouve le Auckland War Memorial Museum (que nous ferons dans quelques jours). Nous avons pu y voir des belles ferns (=fougères - emblème de la Nouvelle-Zélande)....Mais ici ils ne rigolent pas avec le format ! Elles sont si âgées qu'elles ont des troncs - rien que ça - et atteignent plusieurs mètres de haut !

Auckland War Memorial Museum - Auckalnd Domain & les fameuses ferns !

Archilles Point

Cet après-midi, pour s'aérer un peu entre les recherches de vans et de boulot on est allé faire une marche pour aller admirer la vue du pacifique depuis Archilles Point ..... c'était suuuuper beau et nous avons même pu observer des perroquets sauvages.. What a beautiful Earth ! On vous laisse sur ces quelques nouvelles et à très vite ! XOXO

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4 kilomètres pour prendre son pied !

Hello à tous et bon retour sur le blog pour de nouvelles aventures ! Vous vous en doutez bien rien de coquin dans cet article mais juste de quoi vous parler de nos derniers jours ici...

Aujourd'hui, vendredi 15 mars, c'était le Dday pour mon saut en parachute ! J'en rêvais depuis un moment, Yann m'avait aussi beaucoup parlé du sien quand il était en Australie et je me suis dit que pour mes 26 ans ce serait une bonne idée de faire ça ici (à 25 c'était le parapente, à 26 le parachute mais qu'est-ce que ce sera pour les 27 ??). Mais c'était sans compter sur mes superbes collègues (TMTC la team LUSH Strasbourg..woop woop !) de m'avoir devancé et offert ce super cadeau avant mon départ de France. Etant sur Auckland et à quelques jours de souffler mes 26 bougies nous nous sommes dit que c'était l'occasion ou jamais de la faire. Je suis tombée sur un super moniteur Billy (un néo-zélandais hyper sympa et qui à une forte ressemblance avec l'acteur Dwayne Johnson ou plus communément appelé "The Rock") et qui a su me faire vivre une superbe expérience ! Le panorama était top d'un côté la mer Tasmane de l'autre l'océan Pacific...que demander de plus ! Voici quelques photos pour immortaliser ce saut depuis les nuages (13 000ft ou 4km de haut)...vous remarquerez que ce petit bonnet vissé sur la tête donne un look d'enfer hihi !

Équipée puis chargée dans le pick up  


Déjà les fesses dans le vide mais tellement bien !
Chute libre 
Pilotage du parachute toute seule & petite photo de la bête depuis laquelle nous avons sauté 

Retour aux choses sérieuses !

Bonne nouvelle après seulement 36 heures d'attente nous avons chacun obtenu notre IRD number...c'est officiel on a donc enfin le droit de travailler ici en toute légalité. Maintenant il ne reste plus qu'à trouver du boulot ! Nous nous aménageons des plages horaires pour "travailler" sur nos recherches : boulot & van. On se répartit donc le travail - généralement Yann recherche les annonces pour le travail puis postule et moi je sélectionne les véhicules. On a tellement vu d'annonce de van qu'on a l'impression que nos yeux ont cramés ! C'est la saison basse qui commence, il y a donc beaucoup plus de véhicules à vendre que d'acquéreurs (plutôt une bonne nouvelle pour nous car nous espérons un peu négocier les prix !) Ce week-end nous avons des rendez-vous pour en "visiter" deux !

Avec tout ça, pour s'aérer l'esprit, on s'accorde toujours des pauses où l'on va marcher et admirer des points de vue ou des monuments.

Orakei Wharf viewpoint 
Savage mémorial  & maison faite en pierres volcaniques 

On garde le sourire...

Moins régissant aujourd'hui, à Christchurch, sur l'île sud un attentat a eu lieu faisant plusieurs dizaines de morts...Nous étions très choqués comme tous les néo-zélandais. C'est habituellement un pays relativement sûr mais qui malheureusement a été frappé par la cruauté. Nous étions heureusement sur Auckland au moment des faits mais le soir même, au centre-ville, des rues ont été bloquées car il y a eu une alerte à la bombe... Les habitants ici sont très solidaires et on a pu voir dans les rues des invitations au partage et à la prière. En parlant de partage le soir même un des communautés Indienne d'Auckland organisait dans le rue une opération "Free meal" ou repas gratuit pour tout le monde afin de faire découvrir et d'encourager à consommer de la nourriture végétale - c'était un délice ! Quelle générosité, ce n'est pas en France qu'on verra ça de sitôt !

Yann & son free meal 

By the way nous aussi nous avons servi de Free meal aux moustiques...qui sont plutôt affamés ici...ouïe ça fait mal !

On vous laisse sur ces nouvelles fraîches et on vous dit à bientôt

Schmoutz 😘

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Hi there !

On vous rassure pas de galères ici mais on a sacrément ramé....dans l'océan ! Tout va plutôt bien on a d'ailleurs de bonnes nouvelles : on a trouvé un van qu'on achète jeudi (on vous en parlera plus dans un autre article) et normalement on commence un job lundi le prochain. On a déniché un bon plan, pour surtout se faire des sous, et devinez quoi ?? On va faire les vendanges, ça allait le coup de faire plus de 18 000 km pour ramasser du raisin hihi ! Mais vu la paye il ne faut pas cracher dessus ! (On vous parlera également de tout ça par la suite)

Bon revenons à nos moutons (expression de rigueur ici en Nouvelle-Zélande 😛) ! C'est grâce à un super cadeau de nos amis que nous avons eu la chance, aujourd'hui, de faire une belle journée kayak et randonnée sur l'île de Rangitoto !

Rangitoto est un volcan qui forme une île à quelques kilomètres d'Auckland dans l'Océan Pacifique. Tout a commencé au matin où nous avons rencontré notre guide Bradley - pas Cooper...dommage - mais néanmoins hyper sympa, c'est un jeune anglais de 22 ans hyper sportif et vegan !! Nous étions un petit groupe de six personnes et avons eu le droit à un petit "tuto" kayak avant de se jeter à l'eau (bon j'arrête ici avec les jeux de mots) ! Équipés et motivés, nous avons ramé sur plusieurs kilomètres avant d'arriver sur l'île volcanique.

Arrivés sur place et certains d'avoir développé une musculature impressionnante de nos petits bras, nous nous sommes mis en route pour une randonnée jusqu'au sommet de volcan. C'était très impressionnant car nous marchions entre les coulées de lave comme séchées et des amas de pierres volcaniques. La vue valait vraiment le détour, c'était magique !

Le guide nous a trouvé tellement sportifs que nous étions en avance sur le programme, nous avons alors eu le droit à un petit extra...aller voir les "Lava Caves" pour le plus grand bonheur de Yann, ce grand explorateur, qui ne perd pas une occasion de se glisser n'importe où pour découvrir toutes sortes des choses ! Ni une, ni deux, équipés de lampes frontales nous avons rampé pour finalement arriver dans une des grottes (pour info : c'est une grotte formée dans la roche volcanique suite à une éruption), c'était très beau. Les photos ne rendent pas justice au lieu malheureusement car on y voyait des éclats de minéraux dans les parois qui donnaient l'impression de voir des étoiles dans la roche !

Après cette belle expédition nous sommes redescendus pour prendre notre lunch apporté par Sea kayak Auckland...c'était suuuuper bon & home made . Pour couronner le tout la vue était vraiment top ! Après ça il fallait revenir à notre point de départ à St Heliers Bay..et zoup retour au bercail. Sur le chemin retour Bradley nous disait qu'il y avait pas mal d'orques dans la baie de Auckland mais que nous les avions loupé à deux mois près car elles migrent en passant par ici...pas grave ça nous donnera un prétexte pour revenir au mois de décembre ! En tout cas on peut vraiment dire : What a beautiful day ! Encore 10000 x merci les copains !!

1 km à pied ça use, ça use..

Et oui on en profite avant de quitter Auckland pour visiter un maximum. On fait beaucoup de choses à pieds et on a un sacré nombre de kilomètres au compteur depuis notre arrivée !

Samedi, nous sommes allés voir "One Tree Hill" (de son nom maori Maungakiekie, est une colline d'origine volcanique...oui oui encore une !) qui fait partie du parc Cornwall où nous avons fait de jolies rencontres à quatre pattes. Dans cet immense parc on trouve des animaux en semi-liberté comme des vaches et des moutons ! One Tree Hill tient son nom occidental en l'honneur du dernier arbre solitaire qui était perché tout en haut de cette colline. C'est Sir John Logan Campbell (premier habitant européen de l'isthme d'Auckland) qui fit don de son parc à la ville en demandant en retour qu'un mémorial soit construit en l'honneur du peuple Maori !

Voilà on vous laisse sur ces quelques photos. Avant de récupérer le van jeudi on en profite pour finir les visites avec le Auckland Museum et Devonport. On a terriblement hâte de vous parler de notre nouvelle maison sur roues et de nos aventures à venir car on a tout un plan pour la suite !

A lot of love from NZ 😘

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Ça y est : voici notre nouvelle maison !

On peut enfin vous en parler -> on a acheté une maison sur roues...Pas de quoi s'emballer...on vous rassure, mais on est plutôt contents !

Avant de vous la présenter on voulait revenir sur le parcours (du combattant) par lequel nous sommes passés et la chance qu'on a eu au final pour la trouver ! Il faut savoir qu'ici tout, ou presque, est différent de la législation française concernant l'achat de véhicule. Nous nous sommes donc, à nouveau rendu sur le site pvtistes.net pour faire le plein d'infos car nous avions trop peur de nous tromper et d'acheter un véhicule qui ne soit pas fiable ou "hors la loi" car ici oui oui il y en a !!

En NZ, pour acheter un véhicule, il faut déjà contrôler ceci : - La REGO (qu'on peut comparer à une vignette pour avoir le droit de rouler sur les routes du pays pendant un temps donné) - Le WoF (Warrant of Fitness, qui ne correspond pas tout à fait à notre contrôle technique et qui n'assure absolument pas du bon fonctionnement du véhicule mais juste de la "sécurité") que l'on doit renouveler tout les 6 à 12 mois selon l'âge du véhicule. Il y a aussi une taxe supplémentaire sur les diesels, donc si on choisit ce type de véhicule il faut se rendre à la poste (oui oui beaucoup de choses se font à la poste ici) pour acheter des kilomètres avant de pouvoir rouler...sinon attention aux PV car ils sont salés !

De plus, comme nous voulions un van "d'habitation", il fallait en trouver un certifié "Self Contained"...vous allez me dire kézaco ?? - Le Self Contained : c'est une certification sanitaire que le véhicule doit passer une fois équipé de bidons d'eau potable (capacité de 4L/pers/jour pour au moins 3 jours), d'un évier, une cuve de rétention d'eau, un tuyau d'évacuation, d'une poubelle et le meilleur pour la fin ...de toilettes chimiques ! En Nouvelle-Zélande c'est vraiment indispensable d'avoir cette certification pour pouvoir aller dans les free camps ou pour se stationner et dormir un peu partout..sinon attention les PV !

Une fois armés jusqu'aux dents avec toutes ces infos nous avons commencé nos recherches. Nos critères étaient les suivants : un véhicule d'au moins l'année 2000, essence, automatique (c'est vraiment plus pratique ici), assez puissant pour passer les côtes et en dessous de 200 00km. La chance que nous avons c'est : que nous sommes en basse saison, il y a donc beaucoup plus de vendeurs que d'acheteurs ce qui nous donne le POWER et un avantage sur les prix ! En épluchant les annonces pendant des jours et des jours (on en a presque perdu la vue à force) on a tout vu : des charrettes de presque 400 000 bornes que certains voulaient vendre plus de 12000$ juste parce que l'intérieur était bien décoré...faut pas pousser le bouchon Maurice ...nous avons donc fait une sélection et vu plusieurs vans. Dimanche matin nous sommes également allé au Car Fair d'Auckland où nous en avons vu une bonne autre 20ène. Après tout ça, on a pu se donner une bonne idée générale des différentes offres et on s'est décidé pour un véhicule à la mécanique sure avec peu de kilomètres. Certes moins esthétique que certains autres véhicules que l'on a pu voir et qu'on aurait pu mettre en une de magasine déco, mais au moins le nôtre est propre et fiable...

Nous étions prêts à acheter un van et, à quelques minutes de nous lier aux nouveaux acheteurs du candidat retenu, nous avons reçu un SMS de Selin, une jeune allemande, que nous avions rencontré lors du Car Fair 48 heures auparavant et qui vendait un van hors budget pour nous... Lors de notre discussion de dimanche, elle nous avait dit qu'elle partait très prochainement et qu'elle devait absolument vendre son véhicule rapidement. Son van était magnifique mais notre offre était plusieurs milliers de dollars NZ en dessous de ce qu'elle voulait... Contre toute attente, faute d'acquéreurs, elle nous a recontacté ce matin et dit OK pour le prix ! WHATTTT ?? Nous avons foncé en ville, regardé le véhicule une dernière fois et c'était parti ! L'affaire de l'année, c'était pour nous ! Il faut savoir qu'il y a 6 mois, elle l'a payé le double de ce qu'on lui a acheté !

L'élu 

On vous présente donc (enfin !) notre NISSAN Serena de 2006 avec "seulement" 130 000km au compteur (ici pour un van ce n'est pas beaucoup). Tout est nickel, pas besoin de se lancer dans une opération tunning...ouf ! Juste quelques touches de déco et ce sera tout bon 😃 !

Notre mini maison ! 

Evier carrelé, matelas à mémoire de forme...le camping grand luxe quoi !! Elle devait vraiment repartir et donc, ne pouvait rien emporter...elle a donc laissé l'intégralité de ses placards de cuisine ! (vu le prix de la nourriture ici on ne crache pas dessus)

Nous n'avons pas de photos de l'extérieur pour le moment mais les points positifs sont : -> Qu'il est "passe-partout", donc moins de chance de se faire car jacker par rapport à un van classique où les voleurs savent qu'il y a du matériel à l'intérieur. -> Qu'il est considéré au format voiture et non fourgon, c'est donc moins cher pour prendre le ferry et se rendre sur les différentes îles.

Même dans la précipitation de l'achat, avant de faire quoi que ce soit, nous avons demandé de faire un mecanical check par un pro afin de d'éviter les mauvaises surprises !

Vous avez donc pu voir les photos prises par l'ancienne propriétaire Selin, qui était la première backpackeuse à le posséder. Il a été importé du Japon (comme beaucoup de voitures ici) et l'a acheté dans un garage..on a donc toute la traçabilité de l'engin (factures etc...car souvent quand, lors de nos visites de vans, on demandait aux personnes : ils avaient bizarrement tous oublié de demander les reçus au garage....mouais ça, ça sent l'embrouille).

Nous vivrons donc dans le van jusqu'au mois de décembre avant de s'envoler vers l'Australie ! L'autre bonne nouvelle c'est que nous le vendrons en haute saison, à ce moment de l'année il y a énormément de backpackers qui arrivent en NZ et qui cherchent un van. C'est donc le moment où les prix des véhicules grimpent en flèche et où même les vieilles charrettes se vendent une fortune. On compte donc bien se faire une belle plus-value sur notre roulotte !!

On a quelqu'un a vous présenter...

Avec Yann, on s'est dit qu'il nous fallait une mascotte pour notre van ! On vous présente dans ALAN the ram, un jeune bélier Néo-Zélandais !

Notre bien-aimé ALAN 


C'était un article plus loin et moins long et moins funny que les autres mais c'était une étape importante pour nous. On vous écrit un autre article tout bientôt sur nos derniers jours à Auckland !

À très vite pour d'autres aventures !

Schmoutz 😘

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Nos derniers jours dans la grande ville !

C'est ce matin, vendredi 22 mars, que nous avons quitté Auckland. On lui dit E noho ra ou aurevoir en Maori pour partir dans le Northland pendant au moins 4 semaines. Mais avant de vous parler de la suite, voilà un petit aperçu de nos derniers jours là-bas.

1, 2..3 DAMIDOT

ETAPE 1 : Le lendemain de l'achat du van, nous nous sommes lancé dans une opération nettoyage intensif du tout l'intérieur. Même si l'ancienne propriétaire avait l'air clean..elle a tout de même vécu 6 mois dedans ! Ni une ni deux tout y est passé même le moindre petit recoin à été frotté, les couettes, housses en tous genres, ustensiles etc...c'était la totale ! Il faut dire que l'achat a été rapide et Selin ne pensait pas devoir déménager ses affaires aussi vite...du coup on a dû faire le tri pour elle...il y avait du boulot !

On fait le tri ! 

ETAPE 2 : Tels deux petites Valérie Damidot, nous nous sommes lancés dans une opération tuning de notre van aux allures de monospace de papa ! Pas de changement de jantes et de flammes sur le côté...non non on préfère rester discrets 😛 On a fait soft et on s'est contenté de la décoration et accessoirisation du bolide !

En tant qu'amis de l'environnement (et de notre portefeuille), nous sommes allés dans des magasins de seconde main où nous avons trouvé pas mal de choses intéressantes : quelques assiettes, une petite théière, une petite plante etc... Nous sommes également allés acheter quelques éléments de décoration neufs (mais très peu) juste histoire de se sentir "chez soi". Pour finir nous avons transformé un rideau de douche en plusieurs rideaux pour le van (comme ça, ça a l'air étrange mais le rendu est top - on a même fait des ourlets...pour dire hihi) ! Bon bref vous l'avez compris on s'est amusé ! Voici quelques photos de notre engin et de notre installation plutôt cosy !

Notre petite maison sur roues 

The Auckland War Memorial Museum

Avant de prendre la route nous en avons profité pour finir les visites de Auckland. Nous sommes donc passés par le célèbre Auckland War Mémorial Museum (qui était gratuit pour nous car, nous sommes "résidents" de Auckland...merci les $50 dollars économisés) où nous avons pu admirer l'art Maori, des objets historiques & armes (en jade attention ça rigole pas !) et une partie sur l’histoire naturelle & les volcans.

Petites balades ici et là

Au détour des rues nous avons pu admirer toutes sortes de belles choses mais on retiendra une superbe fresque street art - La création d'Adam, reproduction de Michel Ange - On adore !


Nous nous sommes également rendus le jour de la St Patrick à la St Patrick's Cathedrale...Rien à voir mais on trouvait ça marrant hihi

St Patricks's Cathedrale 

Voilà Auckland, c'est fini...on y aura passé deux semaines et on est heureux de partir pour voir de nouvelles choses, on a envi d'en prendre plein les mirettes car même si Auckland regorge d'activités et choses à voir ce n'est pas la plus belle partie de la Nouvelle-Zélande. Nous y repasserons au mois de décembre avant notre départ pour l'Australie et on en profitera surement pour aller voir Devonport et l'île de Waiheke car ce sont les deux seules choses que nous n'avons pas pu faire ici ! On est excité comme des puces, la vie en van à deux c'est tout nouveau ! C'est vrai que nous quittons une maison - un airbnb - mais nous vivions avec notre hôte, Claudia, qui était assez spéciale...(tu vois le cliché de la vielle folle aux chats ? bah elle c'est pareil mais avec des oiseaux) donc deux semaines c'était suffisant..merci 😅

Le départ 

Le plein fait, le van chargé, Alan en position : parés au décollage 😛 Avant de quitter la ville pour s'enterrer dans un coin paumé de la campagne néo-zélandaise nommé Dargaville, on s'est autorisé un petit plaisir : le petit déj' chez Winona forever !

Les bons petits déjeuners de Winona Forever 

Ça y est lundi on commence le travail ! Nous allons donc vivre dans notre van sur un terrain prêté par les propriétaires. On est surtout là pour se faire des sous ! Qu'à cela ne tienne, minimum 40 heures de boulot physique + un coin paumé + habiter dans le van : ça devrait faire l'équation idéale ! Quand on parle de Dargaville à des Néo-zélandais, ils rigolent et ils disent que c'est vraiment la ville paumée désertique parfaire pour tourner un western avec Clint Eastwood...mhhh super ça donne envie !! On vous met une petite carte juste ici pour que vous puissiez situer.

On est actuellement sur la route au niveau des plages de la côte ouest, c'est troooop beau ! On vous montre ça vite !

KIHI à tous ❤️ (pour la traduction : kihi c'est comme schmoutz mais aux couleurs locales 😛)

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Notre premier week-end comme des kiwis !

Eh oui, c'est toute une nouvelle vie de vivre dans un van ! Ici beaucoup de Néo-zélandais ont un van et font du camping le week-end ! Nous avons donc commencé notre périple en partant de Auckland, vendredi matin, pour se diriger en plusieurs étapes dans le Northland afin de rejoindre la petite ville de Dargaville. Bien décidés à voir des belles choses, nous avons fait nos petites recherches pour s'informer sur un petit itinéraire sympa à faire. Nous avons donc commencé par arpenter les petites routes très gravillonneuses afin de se rendre à Whatipu. C'est une plage très peu touristique et où l'on trouve du sable noir. La baignade, là-bas, et très fortement déconseillée car entre les forts courants, les trous et les vagues puissantes on risque que ne jamais revoir le rivage ! Le chemin n'était pas facile pour y arriver que ce soit en voiture ou à pied (voir photo ci-dessous comme preuve à l'appui) !

Whatipu 

Après ce premier arrêt, nous avons arpenté d'autres chemins pour arriver à la plage de Karekare et sa cascade. Il était aussi temps de manger, c'est là que nous avons décidé de tester notre matériel de camping pour l'occasion !

Karekare 

Premier essai concluant dira-t-on ! Une fois qu'on avait fait le tour, nous avons ce jour-là, pris la route une dernière fois direction Piha. Mais avant de vous monter ça, voici quelques photos prises sur le chemin. On s'est fait la réflexion avec Yann et on est tombé d'accord de la même chose : si on devait décrire la Nouvelle-Zélande ce serait Une immense forêt avec quelques volcans et plages...tout est si vert ici..c'est beau !!

Vendredi, en fin de journée, notre dernier stop était donc Piha. Beaucoup plus touristique car c'est une des plages de l'île nord les plus connues pour le surf 🤙🏼 ! Même en saison "basse" nous en avons vu quelques uns, mais il y avait peu de monde ce jour là....c'est top pour les photos !

Piha et son Lion's rock 

Après avoir vu cette dernière, il était temps de trouver un endroit pour passer la nuit dans notre nouvelle maison sur roues ! En Nouvelle-Zélande, c'est très réglementé...il nous fallait absolument un endroit autorisé pour camper car on ne peut pas juste se garer et dormir sous peine de très gros PV ! Nous avons désespérément cherché un "free camp" mais sans succès...Le moins cher que nous avons trouvé était à quelques kilomètres..nous avons donc choisi cette option. Même s'il était payant ce parking était vraiment beauuu...on y a passé une super première nuit et premier réveil !

La vue, le Sunrise au loin et nos frimousses au réveil 

Samedi matin, après avoir plié bagage, nous avons continué notre route toujours plus au nord vers Matakana. Dans ce village il y a un "Framers market" super connu, on ne voulait pas rater ça ! Arrivé sur place on est tout de suite tombé dans l'ambiance c'était top : produits frais, pleins de petits stands avec des smoothies, huiles, gâteaux, des pies et j'en passe ! Ce fût beau et bon !

Farmers Market - MATAKANA 

Une fois comblés, nous avons pris la route pour une plage non loin de là..Omaha Beach ! On a pu s'y baigner..Yann a même fait le petit fou dans les rouleaux et on a marché pour trouver des coquillages. Depuis qu'on est arrivé ici il n'a qu'une idée en tête : trouver une quantité importante d'ambre gris (plus simplement c'est du vomi de baleine qui flotte et qui vient s'échouer au bord des plages et oui oui ça vaut une fortune)..pour devenir riche 😂 On s'ennuie pas ici !!


Omaha beach 

Pour finir ce week-end, dimanche, nous avons repris une dernière fois la route afin de rejoindre Dargaville. Nous y sommes arrivés dans l'après-midi & changement de plan on ne fait pas les vendanges mais de la récolte de Kumara (c'est comme l'enfant d'un couple formé d'une pomme de terre et d'une patate douce..à peu près) on vous raconte tout ça bientôt..mais on peut déjà vous dire qu'on en bave hihi

Pendant ce temps-là...

Pendant ce temps-là nos bébés, qui eux, sont restés en France vont bien ! Java à la belle vie chez tata Émilie et tonton Maxime (promenades, siestes et gratouilles..)

Java en pleine détente 

Kenya, de son coté, est très occupée puisqu'elle est en plein déménagement (c'est pour ça qu'elle n'a pas pu nous fournir de photo hihi). Notre petit chat va habiter chez tonton Antoine et tata Marion qui ont acheté un appartement récemment !


Voilà donc quelques nouvelles. Maintenant les visites et les vacances c'est fini ! On bosse (très) dur pour gagner des sous (malheureusement la vie c'est pas gratuit !)..on vous raconte ça très vite car ça vaut le coup !


Gros bisous à tous 😘❤️

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Ça y est, premier anniversaire à plus de 18 000km de chez nous... Je vais donc vous raconter notre week-end quelque peu...épique !

Tout commença vendredi !

Après le travail, ni une, ni deux nous nous sommes échappés de Dargaville bien contents de laisser dernière nous nos patates pour se rendre sur Whangarei (première étape avant de rejoindre Paihia car le dimanche nous devions voir et nager avec les dauphins).

Premières aventures ... Yann avait commencé, quelques jours auparavant, à avoir des douleurs qui ne le quittait plus. (On ne citera pas l’endroit ici mais comprenait que ce sont des douleurs masculines). Cela commençait à l’inquiéter donc nous avons fait une halte aux urgences de Whangarei où nous sommes restés de 18 à 23h.. Grosse frayeur au début..avoir des soucis comme ceux-là si loin de chez soi et sans sécurité sociale c’est assez angoissant.

Heureusement pris en charge par un charmant médecin, Dr David O’Connor (la classe franchement ça claque avec un nom comme ça), qui ressemblait étrangement à Owen de Grey’s Anatomy (les fans se reconnaîtront hihi). Il nous a un peu rassuré..On est donc reparti avec un traitement antibiotique (les douleurs sont sûrement liées à une inflammation locale interne) pour voir si cela fonctionne...et une grosse facture...ici juste pour parler à un médecin il faut débourser 500$ ! Avant de faire des examens complémentaires on reste sur ce traitement...on en saura plus d’ici quelques jours....Le WE commençait donc assez fort en émotions !

Demain est un autre jour

C’était LE jour de BDAY - samedi 30 !

Encore entrain de somnoler samedi matin vers 6h, nous avons entendu quelqu’un frapper vivement à la fenêtre du van.. C’est un policier ! **La veille, en sortant de l’hôpital, nous avions trouvé un camping gratuit dans la ville ; mais arrivés trop tard il n’y avait plus d’emplacement tracé. Nous nous sommes donc garés juste à côté et ne dérangions personne...** En ouvrant il nous dit que nous n'avons pas le droit de stationner ici : c’est 200$ pour ce type d’infraction...Puis, après quelques secondes, il nous dit que nous pouvions éviter la contravention si nous partions de suite ! Sans réfléchir et moi encore dans le lit, Yann (encore en caleçon) à sauté devant et nous nous sommes presque enfui....Ça commençait fort !

Heureusement après ce réveil quelque peu explosif et un petit déjeuner dans le ventre nous sommes allés voir les Whangarei Falls ! C’était vraiment beau !!

Whangarei Falls 

Nous avons découvert que Whangarei est sûrement une ville d’artistes Street art car nous avons pu voir des belles choses..des oiseaux, des fleurs et même une Mona Lisa aux couleurs locales !

Avant de repartir de la ville, nous nous sommes arrêtés dans un restaurant Vegan pour acheter deux parts de gâteau afin de fêter et souffler des bougies après le repas de midi ! C’est donc chez POWER PLANT que nous avons trouvé notre bonheur ! Deux parts de gâteau Vegan, raw (crues), sans gluten ni sucre raffinés ! La dame au comptoir m’a même souhaité un joyeux anniversaire en m’offrant un superbe cookie gratuitement ! Qu’est-ce qu’ils sont gentils ces Kiwis !!

Équipés de tout ce qu’il fallait, nous avons donc pris la route pour Paihia et à quelques kilomètres de là : oh surprise, nous avons vu un panneau pour aller visiter des Glowworm caves - entendez par là des caves souterraines ornées de vers luisants... Comme ça ce n’est pas très vendeur mais attendait de voir les photos c’est impressionnant ! Curieux et avec pas mal de temps devant nous, nous nous sommes arrêtés pour découvrir cette cave. C’est une famille Maori qui la tient depuis 14 générations car à l'époque c'est une de leurs ancêtres qui était venue ici pour se réfugier afin de fuir son mari. La cave a donc été transmis de génération en génération et, avec toute la famille, ils s'occupent des visites et des nouveaux "aménagements" etc... Vous pourrez admirer sur les photos ci-dessous la beauté des glowworm (vers luisants) et de leurs filaments. Ils sont disposés pour suivre le cours de l'eau et plus ils sont lumineux plus ils ont "faim". C'est leur luminosité qui attire les insectes et qui sert à les piéger dans les filaments créés par ces derniers. C'est vraiment beau car un des endroits de la grotte est appelé la "Milky Way" en référence à la voie lactée...c'est à s'y méprendre ! De son côté la cave s'est formée il y a des millions d'années (environ 20 millions) quand elle était encore sous le niveau de la mer. Encore aujourd'hui elle évolue à son rythme puisqu'il lui faut 1 000 ans pour créer 1 cm de roche...et oui elle prend son temps !

Heureux d'en avoir pris plein les mirettes, nous avons donc repris la route pour se rendre à Paihia - Bay of Islands....

Une fois arrivée sur place il était l'heure de luncher. Le temps était mitigé... couvert avec quelques averses, nous avons donc déjeuné dans le van avec une très jolie vue ! Il était maintenant temps de souffler les bougies...ça y est 26 ans...c'était officiel !

Malgré le temps un peu capricieux nous avons décidé de nous promener dans la baie de Paihia et faire du repérage pour trouver notre quai d'embarquement fluvial pour le lendemain..trop impatients de voir les dauphins !!

Un camping trouvé pour la nuit, les affaires prêtes pour le lendemain on était très excités surtout que cette année, entre les différents fuseaux horaires France/NZ, c'est comme si mon anniversaire durait 36 heures !

La déception

Levés aux aurores pour l'occasion, c'est sous une pluie battante que nous sommes arrivés devant le bateau..Il n'aura plu qu'une fois...de samedi soir à dimanche soir.. Des cordes tombaient, l'océan était très agité..nous avons donc été contraints de reporter. Hyper déçus il nous fallait trouver une autre activité..

Le rebondissement 

Ils nous fallait donc rebondir ! La personne à l'accueil de la compagnie pour les dauphins nous a fait des open tickets afin que nous puissions revenir le jour de notre choix durant le mois suivant. (Il était de toute façon déjà prévu de revenir dans ce coin là après l'arrêt de notre travail actuel pour visiter tout le Northland) Nous avions donc fait toute cette route et nous voulions exploiter le temps qu'il nous restait avant de revenir à la ferme le soir. Nous nous sommes rendu à Treaty Grounds - Waitangi, endroit capital de l'histoire de la Nouvelle-Zélande. Il était temps de s'instruire et d'en apprendre plus sur notre pays d'accueil. (Moins fun que les dauphins mais très enrichissant !)

Un peu d'histoire 

Pour mieux comprendre notre visite de Treaty Grounds (qui est, en fait, le lieu de la signature du traité entre les maoris et les colons européens en 1840) voici quelques lignes sur l’histoire de la Nouvelle-Zélande.

Au commencement, les populations Polynésiennes auraient colonisé la Nouvelle-Zélande au 8ème siècle, ils seraient donc les premiers habitants de cette terre. Dans les légendes et les traditions orales, le mot « maori » distingue les êtres humains mortels des dieux et des esprits. Pour illustrer ces quelques phases on vous met le portrait d'un roi Maori célèbre, Kīngitanga. On reconnaît toujours un chef à son collier de jade ou d'os de baleine qui représente un "tiki" et à son visage entièrement tatoué. Chaque tatouage est unique et raconte l'histoire de celui qui le porte.

Kīngitanga 

C’est en 1642 que le premier européen, Abel Tasman, est arrivé en Nouvelle-Zélande. (Il donna d’ailleurs son nom à une île australienne, la Tasmanie, et à la mer Tasman qui sépare la NZ de l’Australie)...rien que ça ! C'est là que le futur de cette île prit un nouveau tournant. On vous la fait courte mais entre 1642 et 1840 (date de signature du traité) il y a eu beaucoup de grabuge entre les maoris et les européens suite à des incompréhensions et à l’arrivée de plusieurs navigateurs (James Cook etc..) ainsi que des colons.

Tableau présent au musée de Treaty Grounds 

Nous voilà maintenant en 1840 ou plus précisément le 6 février. Le Treaty Grounds est l’endroit où les 40 premiers chefs maoris ont signé leur premier accord avec la Couronne britannique - le Traité de Waitangi - Te Tiriti de Waitangi, document fondateur de la Nouvelle-Zélande qui l’officialisa comme pays à part entier et comme colonie anglaise.

Premier drapeau de la Nouvelle-Zélande, celui des tribus unies 

Treaty Grounds réuni donc : un musée avec des objets historiques, la Treaty House (maison où fut rédigé le traité), l'endroit où fut signé le traité mais aussi plusieurs réalisations pour célébrer en 1940 le centenaire de la signature.

La "trompette" façon NZ & Treaty House 

Nous avons pu assister à un spectacle qui représentait une cérémonie officielle de présentation d’un chef européen à un chef maori dans Te Whare Rūnanga. Cette maison, où nous avons dû rentrer pieds nus, a été ouverte le 6 février 1940 - soit 100 ans après la signature du traité et représente l'unification de toutes les tribus. Le show et les chants étaient envoutants ! Yann, emporté par l'ambiance, s'est même pris pour un vrai Maori hihi

Pour finir nous avons pu voir Ngātokimatawhaorua ce canot de 35 mètres de long pouvant accueillir 120 guerriers a été, lui aussi, construit pour le centenaire du traité avec 3 arbres Kauri. Ils le mettent à l’eau chaque année le 6 février.

Ngātokimatawhaorua 

Ces sur cette note culturelle que nous avons quitté Paihia pour mieux y revenir dans quelques semaines (sous un temps plus ensoleillé, nous l'espérons).

Une dernière surprise ou deux..

En rentrant à la ferme ce dimanche soir nous y avons trouvé une surprise, un superbe gâteau fait pas la femme de notre patron que nous ne connaissons que depuis une semaine !! Quelle générosité ces Kiwis..encore une fois !! Ces donc entourés de nos collègues que j'ai soufflé une dernière fois mes bougies !

Le beau gâteau ! 

Pour finir c'est ici que je vous montre un de mes cadeaux d'anniversaire, à jamais avec mois..Un petit colibri réalisé pour un artiste asiatique..souvenir de la Nouvelle-Zélande et de cette aventure si enrichissante...

Ces sur ces dernières images que vous nous laissons avec cet article quelque peu plus long que les autres...mais il y en avait des choses à raconter ! J'en profite pour remercier toutes les personnes qui ont eu une pensée, un mot à l'occasion de mon anniversaire..vous êtes des amours. Je remercie aussi mes parents qui suite à ma demande, on fait un don à une association qui a pour but de stopper la dégradation de l'environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature en préservant la biodiversité du globe, en garantissant une utilisation durable des ressources naturelles renouvelables ; en encourageant les mesures destinées à réduire la pollution et la surconsommation. #toiaussiparticipeàsauvertaplanète

Un nouvel article arrive très très vite pour vous parler de notre travail !

On vous embrasse 😘

Yann & Marine

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Loin d’un titre de monarque ou d’un seigneur néo-zélandais parent de près ou de loin avec notre chère Elisabeth II, nous travaillons pour Ernie dit : le ROI de la Kumuara ! Ernie ou plus précisément Kenvin, son fils, est notre patron et c’est lui qui a repris la ferme il y a quelques années !

Statue de Kumara - L'entreprise - La maison du boss 

Comme nous vous le disions dans un article précédent, la kumara est assez singulière : c’est l’enfant d’un couple d’une patate douce & d’une pomme de terre classique mais avec un goût et une texture de châtaigne…faut gouter pour comprendre, c’est très bon ! Il en existe trois sortes : la rouge, la gold (qui est blanche) et la orange (qui est vraiment proche de la patate douce)

Différentes sortes de Kumaras 

C’est dimanche 24 mars que nous sommes arrivées à Aratapu, un lieu-dit non loin de Dargaville. À peine garés, Ernie et sa femme nous ont accueilli très chaleureusement en nous montrant les lieux et en nous offrant une tasse de thé & café !

Nous avons donc pris place dans le camp réservé aux employés…et là on se rend compte que Ernie est juste le roi de la patate et qu’on n'est pas au château…On vous laisse découvrir nos « accommodations » de luxe ci-dessous ..! Vous remarquerez la touche d’humour de notre boss devant les douches avec une brouette où est inscrit « luxury accommodation » hahah (rire jaune)...eh oui les douches ont à l’extérieur et on défi la mort à chaque fois qu’on souhaite se laver : le bruleur et la bouteille de gaz sont à même le sol et ça sent grave le gaz…très rassurant tout ça ! Enfin on ne va pas se plaindre au moins il y a une douche sur trois avec de l’eau chaude…ça pourrait être pire ! L’avantage c’est qu’on fait des économies d’eau..là tu traines pas sous la douche c’est aller-retour et fini !

Le camp 

Nous travaillons avec une équipe de jeunes (composée à 80% d’allemands) dont la notion de l’hygiène, ménage/rangement et vraiment différente de la nôtre ! On défie tous les jours l’insalubrité…Mais bon on fait avec ! Heureusement il y a Lauriane & Timo, un couple franco-allemand, avec qui nous nous entendons vraiment bien qui essayent (comme nous) de survivre dans cet endroit !

Au boulot !

Notre job consiste à récolter les Kumaras. Nous sommes donc 8h30/jour, 5 à 6 jours/semaines, sur une remorque qui s’appelle une harvester (un genre de moissonneuse - harvester vient du mot harvest en anglais qui veut dire récolte). On travaille à la chaine pour récupérer et nettoyer les kumaras afin de les mettre sur un tapis roulant avant qu’elles tombent dans des grosses caisses en bois. On est équipés de lunettes et de gants pour faire tout ça, on est remplis de terre à la fin de la journée, cette chipie se glisse partout donc même si les douches laissent à désirer on de bat tous et toutes pour la douche le soir direct en rentrant du travail !

On y restera encore 2-3 semaines en fonction de l’avancement de la récolte ! Niveau calcul de rentabilité on est pas mal : payé un peu plus que le minimum ($17,50/h + 8% de congés) - impôts - $40 pour l’utilisation des installations de luxe on est pas mal ! On va être honnêtes on en c*** quand même et on pense fort à la paye chaque semaine pour tenir le coup ! Prochain job on va essayer de trouver quelque chose en hôtellerie pour être en intérieur pendant l’hiver. Sinon le gros plus, c’est que notre patron Kevin est très gentil. Il nous a même invité à venir sur sa plage privée à la fin de la récolte !

En bonus

En bonus on vous laisse avec quelques photos des oeuvres d’art d’Ernie (oui c’est un original ce monsieur) et se ses amies les poules.

Les réalisations de Ernie et Yann qui essaie d'apprivoiser des poules !

Voilà un article rapide sur notre début de carrière néo-zélandaise !

Bisous bisous, on vous retrouve bientôt pour de nouvelles aventures plus réjouissantes que nos patates 😛

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Et oui c'est encore nous !

La météo au déluge depuis la nuit dernière à Dargaville et les sols saturés d'eau, nous ont valu un jour off en ce jeudi 4 avril ! Nous en avons donc profité pour s'éloigner de la pluie (ainsi que de Dargaville par la même occasion) et d'aller vagabonder sur les routes.

Nous sommes donc parti à la rencontre d'un seigneur...pour le coup celui-ci c'est un vrai ROI !

TĀNE MAHUTA

Tāne Mahuta ou aussi appelé Lord of the forest est un kauri géant situé dans la Waipoua forest. Son titre royal, il ne l'a pas volé ! Son nom en Maori signifie le seigneur de la forêt et est également le nom d'un dieu. Pour les natifs, ce seigneur serait né de Ranginui - le ciel père & de Papatuanuku - la terre mère. C'est aujourd'hui un grand sage puisqu'il aurait 2 000 ans, il a donc germé et pris racine en même de temps que vivait le Christ ! Tāne Mahuta est le kauri le plus massif connu puisqu'il mesure 51,5 mètres et a une circonférence de 13,8 mètres ! Belle bête !

On se fait une beauté 

Afin de protéger et préserver les arbres kauri, nous avons du tout d'abord dû passer dans une station de désinfection. C'est une tribu maorie qui s'occupe de la Waipoua forest et les règlementations sont très strictes. Malgré leur taille impressionnante, les kauris géants sont fragiles..il ne faut donc pas ramener de germes et il faut impérativement rester sur les chemins car marcher sur leurs racines les ferait mourir !

Après quelques minutes de marche, sur un joli sentier, nous avons découvert le grand sage...

Nous n'avons pas résisté à nous immortaliser avec ce dernier car un charmant couple d'Anglais nous a proposé de prendre la pause. On aussi tenté une photo de style pour la première fois avec notre "Lensball".

On arrête pas le progrès...

On se lance dans le montage vidéo (qui reste encore très débutant) et après notre vidéo de kayak voici une mini vidéo sur notre petite sortie du jour. Pour info la bande sonore est un chant maori capturé il y a quelques jours quand nous étions à Waitangi dans la Bay of Island.

Voici quelques nouvelles fraîches ! Vous êtes nombreux à demander des nouvelles de Yann, il va mieux son traitement antibiotique fait effet et les douleurs sont parties. Il nous reste une semaine de récolte et après on partira à la découverte du Northland ! On a vraiment hâte !

By the way 

Aujourd'hui cela fait 4 semaines qu'on a pris l'avion pour partir...C'est passé tellement vite ! Heureusement on a encore de nombreux mois pour découvrir, voyager et puis bah..travailler aussi...faut ce qu'il faut ! Je crois qu'on en profite encore plus (des visites & Cie) quand tout ça a été gagné à la sueur de notre front (au sens littéral) ! Du coup c'est double récompense 😅 Nous n'écrirons surement pas d'articles avant la fin du boulot (d'ici 7 à 10 jours) car nous allons travailler en non-stop pour finir la récolte.

Du coup on vous embrasse, souhaitez-nous bonne chance et on se dit à bientôt pour de nouvelles aventures !

SEE U 😘

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We are back !

Helloww la compagnie !! Et oui, ça y est, WE ARE BACK ON THE ROAD !! Oh yeahhh 😎Après des jours de travail acharné, c'est avec plaisir que l'on revient sur le blog ! Et oui...à Dargaville il n'y avait pas grand-chose à raconter vous dira-t-on ! Néanmoins, pour clôturer cet épisode, nous vous proposons une petite vidéo sur notre job de kumara harvesting réalisée un jour de beau temps (oui oui c'est à souligner car, il faut le dire, ce n'était pas la joie tous les jours avec : la pluie, le vent glacial, la boue, les accommodations précaires avec une propreté plus que douteuse et j'en passe - cette vidéo ne reflète pas une journée type malheureusement 😅) avec le soleil c'est toujours mieux ! Vous pourrez donc avoir un mini-aperçu de la récolte.

Kumara Harveresting in Dargaville

Nous étions donc deux équipes pour la récolte de ces pommes de terre "exotiques" et dans notre groupe nous avions deux jeunes allemandes, Clara & Antonia, avec qui nous avons pu échanger et pratiquer notre anglais avec plaisir. Il y avait aussi dans la team : Paul & Lauren, les beaux-parents de notre patron, ils ont 76 ans et toujours la patate ! (c'est le cas de le dire hihi #j'aimel'humour) Ils étaient vraiment ADORABLES et nous ont rendu cette expérience plus agréable ! Cette année il fête leur 52 ans de mariage et sont toujours aussi soudés et complices ça fait rêver 😍! Le secret de Paul et Lauren ??? : "Happy wife, happy life" On clôture ce chapitre sur quelques photos avant de passer au plus excitant !

Notre équipe, Jack le chien, petite grenouille et un beau tracteur  

On reprend la route 

Mardi 16 avril nous avons donc repris la route. Premier arrêt : Matapōuri. Sur la route qui longe la côte est de l'île nord et qui donne vue sur le Pacifique sud, nous nous sommes arrêtés quelques heures à la plage de cette belle petite ville. Le soleil était au rendez-vous et nous avons pu crapahuter dans un petit chemin qui donnait une vue imprenable sur cette baie.

Matapōuri beach and viewpoint 

Non loin d'ici il y a la Bay of Island, dont la fameuse ville de Paihia... c'est d'ailleurs là-bas que nous avons dormi le soir même. Il était donc temps de faire l'activité tant attendue et annulée 15 jours auparavant : aller voir les dauphins sauvages !!

Le moment tant attendu   

Ça y est : on l'a fait ! Après une tentative (fin mars) soldée par un échec avec une annulation pour cause de mauvais temps, nous avons enfin pu voir les dauphins 🐬 !

Cette activité était le second cadeau de départ de la part de nos super copains. Il s'agissait donc d'aller à la rencontre des dauphins sauvages de la Bay of Island et de nager avec eux ! Je vous laisse imaginer l'état d'excitation dans lequel nous étions !!

Plus que magique, c'était pour moi l'accomplissement d'un de mes rêves. Un rêve oui mais pas dans n'importe quelles conditions, il était primordial de le faire avec une compagnie respectueuse des animaux sauvages et de leur habitat. Heureusement nos amis ont bien choisi et à bord du petit bateau dans lequel nous avons embarqué en groupe restreint, le capitaine et sa coéquipière nous ont bien dit que nager avec les dauphins sauvages est une OPPORTUNITÉ mais PAS UNE GARANTIE. Et oui, ce sont des animaux sauvages ils faut donc que toutes les conditions soient réunies pour pouvoir avoir la chance de nager avec eux et on ne veut et peut les forcer en rien à venir nous voir.

Après des explications sur ces mammifères marins et des règles de sécurité nous sommes donc partis impatients comme pas possible pour les rencontrer. Quelques miles nautiques plus loin, nous avons pu observer des Bottlenose Dolphin (en français des Grands dauphins) - ils mesures de 2 à 4 mètres de long et sont gris foncé avec un ventre gris clair. Juste WOW ! Ce qui est bien avec les animaux sauvages c'est que ce sont eux qui décident de venir à vous, par curiosité ou pour une autre raison mais sans y être forcés ou entraînés...ce qui rend le moment beaucoup plus magique et unique. Le bateau que nous avions, le Tutunui, est un bateau hydro-propulsé donc sans hélices pour ne pas blesser les dauphins mais aussi très bas sur l'eau...ce qui nous donnait une proximité privilégiée avec les dauphins.

Les voir nager autour de nous et s'approcher du bateau, passer sous la coque et faire des sauts était un spectacle fantastique. Fidèles à nous-même, tels deux petits Jacques Mayol, nous attendions le top départ pour nous glisser dans l'eau et rejoindre ces créatures fascinantes ! Cependant nous avons aperçu des bébés dans cette famille de dauphins ce qui, par sécurité pour les bébés et les autres dauphins, nous rendait la baignade interdite.

Bottlenose Dolphins 

Après 20 minutes exceptionnelles nous sommes donc reparti à la recherche d'un autre groupe. Oui oui...à la recherche...forcément ils sont dans la nature et nous devions aller les trouver...Après presque une heure nous avons vu un autre banc de dauphins des Common Dolphin - ceux-là sont plus petits, entre 1,6 et 2,5 mètres et ont un dos gris foncé une bande dorée sur le coté et un ventre blanc - c'est assez rare de les voir dans la baie, nous étions donc bien contents de cette rencontre !

Là aussi il y avait des bébés, donc la baignade n'était pas possible...dommage. Cependant je suis allée (malheureusement seule car Yann étant pris par le mal de mer a dû rester assis à l'arrière) à l'avant du bateau et me suis couchée à plat ventre sur le bois, la joue collée contre le sol et le visage à 30 centimètres de l'eau...j'ai eu la sensation de nager avec eux. Ils étaient là, ils passaient et repassaient à la surface de l'eau juste à coté de mon visage. Un moment gravé dans ma mémoire qui m'aura valu des larmes de joie, une émotion pure et intense...Je ne me lassais pas de ce beau spectacle et je n'ai malheureusement aucune image de ce moment...mais pour le vivre pleinement, il fallait que ce soit juste eux et moi.

Common Dolphins 

En plus des dauphins nous avons pu voir le paysage de la Bay of Island mais aussi des petits Sea lions qui faisaient la sieste pénard sur un rocher.

Pour finir sur cette magnifique aventure avec nos amis les dauphins, voici une petite vidéo qui ne rend malheureusement pas justice à la beauté de les voir des ses propres yeux et à la proximité dont nous avons profité...mais bon c'est toujours mieux que rien dira-t-on !

Pour la suite..

Nous comptons bien profiter de ces quelques jours off avant d'enchaîner sur un nouveau travail. Si tout se passe bien, la semaine prochaine, nous ferons un essai pour un poste de barista et/ou de front of house dans un café français à Whakanate Bay of Plenty. Dans ces prochains jours, le programme est donc aux visites du Northland avant de descendre dans le sud de l'île nord..demain nous reprenons le bateau pour une dernière excursion marine avant de continuer notre route pour découvrir d'autres paysages.

On conclut donc cet article avec quelques photos, la première étant celle d'une petite sculpture faite de bois et de coquillages trouvés sur la plage...le tout assemblé avec nos petites mimines...quels artistes !

Notre sculpture Home made ! 
De l'amour et de l'art 

On vous embrasse et on vous dit à très vite pour de nouvelles aventures !

XOXO

Yann & Marine 😘

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KIA ORA à tous 🌺

Effectivement, telles deux petites vaches, nous avons entamé notre grande transhumance (meuuuhh)! Nous ne quittons pas les plaines pour rejoindre les montagnes…mais continuons notre trip dans le Northland dans le but d’arriver à Whakatane : là où se trouve notre futur job.

Un trou dans un rocher, un bateau et une île déserte

Après avoir vécu une super expérience avec les dauphins à Paihia, nous avons décidé de rester une nuit de plus pour aller voir le fameux : Hole in the rock !

Nous avons donc opté pour un tour en bateau afin de sillonner la Bay of Island (constituée de 144 îles..rien que ça !), d’aller voir le célèbre Hole in the rock, de visiter l’île d’ Urupukapuka (difficile à prononcer, je vous l’accorde,…ça vaut notre Niederschaeffolsheim Alsacien !)mais aussi faire une escale à Russel.

Frais est dispos, c’est dès le matin que nous avons embarqué sur un bateau explorer pour cette petite croisière !

Arrivé près de ce géant de pierre, le capitaine s’est mis devant l’orifice du roc et nous a fait passer à toute allure à l’intérieur. Ça a plu aux petits….et aux grands aussi ! Le bateau est obligé de le traverser à vive allure car, avec les vagues et le courant, un passage trop lent pourrait nous envoyer contre les parois.

Hole in the rock 

Après cette matinée en mer il était temps de se restaurer..Nous avons donc fait halte sur l’île non habitée d’Urupukapuka pour y manger un petit barbecue et découvrir cette dernière.

Une fois le lunch et la balade passés, nous sommes retourné au bord de notre petit navire du jour afin de rejoindre la belle petite ville de Russel et finir cette excursion. Russel semble figée dans le temps avec une architecture complètement différente de ce que nous avons pu voir jusqu’à présent…ce fut une halte dépaysante !

Nous avons fini la journée en faisant quelques haltes au détour la route qui nous emmenait à Mangonui dans la Doubtless Bay.

Nous sommes donc passés par Kerikeri afin de découvrir les Rainbow Falls et le Stone Store (une des plus vielles maisons de Nouvelle-Zélande) mais où, aujourd’hui, on vend tout sauf des pierres !

Le bout du monde !

C’est à l’aube que nous sommes partis du free camp de jour pour aller au Cap Reinga. Ce dernier est le point le plus au nord de la Nouvelle-Zélande et où l’on peut voir la rencontre des puissantes eaux de : la mer de Tasman et l’océan Pacifique Sud.

Après avoir marché, escaladé et crapahuté (presque au péril de nos vies…qu’est-ce qu’on ne fait pas pour de belles photos 😅) que nous avons pu voir le Cap Reinga et son phare. La beauté de cet endroit est à couper le souffle et donne une impression de bout du monde.

Le point culture : c’est aussi à cet endroit que se trouve un arbre sacré et que, selon les croyances Maories, les esprits des défunts quittent le monde des vivants pour rejoindre le paradis. (Il est donc préférable pour les non-maoris de rester à distance de l’arbre et de, par respect, ne pas ni manger ni boire près de celui-ci).

Suite à cette magnifique découverte, nous nous sommes remis en route pour retourner plus au sud (de toute façon aller plus au nord aurait été difficile…hihi).

Yann et moi avons donc pu voir un dessert en pleine forêt avec les Sand dunes..incroyable ! Nous avons un peu trimé pour arriver au sommet (une montagne de sable c’est plus dur à gravir qu’une montagne de terre héhé) la vue donnait l’impression d’être dans le Sahara !

Il était même possible de louer des bodyboards pour faire de la glisse sur du sable..

Toujours en redescendant nous ne voulions pas manquer une des plages les plus connues de la Nouvelle-Zélande : Ninety miles Beach. Cette dernière est immense mais fait plutôt 90 kilomètres que 90 miles (soit 140 kilomètres). On se sent si petits face à cette étendue de sable et d’eau ! Ce qui nous a surpris au début : c’est que l'on peut rouler avec sa voiture à toute allure sur le sable ! Il est tout de même conseillé de le faire en 4x4 car, sinon, attention à ne pas rester embourbés… Avec notre van, nous avons préféré rester sages et y aller à pied !

Un jour au paradis 

Tel Adam & Ève nous avons été invité au paradis…ou plus précisément le paradis privé de notre ex-boss Kevin.

Il a, avec sa famille, une plage privée qui porte de nom de Paradise Beach…ça fait rêver !

Avec toute l’équipe de la récolte, il nous a proposé de venir dans cet endroit reculé de tout situé dans la Doubtless Bay.

Nous avons pu se garer et profiter d’une magnifique vue tout en utilisant une vraie cuisine et une salle de bain avec des douches chaudes (AMEN) ! Il a une « bach » ici (à prononcer « batch »), c’est comme cela que les Néo-zélandais appellent leur maison de vacances.

Toujours aussi sympa, Kevin nous à proposé d’utiliser ses canoës, de faire un tour en bateau mais aussi de nous faire à manger de temps en temps !

C’est avec une grande joie et beaucoup de reconnaissance que nous avons passé un peu plus de 24 heures là-bas.

Au détour d’une balade le long de la plage, nous avons trouvé une centaine de magnifiques coquillages !! Oui oui une centaine et pas n’importe lesquels : des Paua Shell (les Maoris les considèrent comme des trésors et un matériel précieux pour leur art) ainsi que des Cooks Turban Shell, ils ont tous deux ornés de magnifiques différentes nuances de nacre.


Pierre qui roule n’amasse pas mousse ! 

C’est dimanche matin que nous avons quitté le Northland pour aller encore un peu plus au sud. Avant de passer Auckland, nous en avons profité pour aller voir Devonport. Devonport est une petite ville non loin de là, qui est un port mais aussi un point déterminant de la marine néo-zélandaise. Les deux volcans encore présents ici ; étaient ,à l’origine, des villages maoris fortifiés et sont devenus, depuis le début des tensions avec les Russes, des bunkers de l’armée. Nous avons grimpé sur un de ces derniers, le Mount Victoria, pour profiter d’une belle vue sur Devonport et Auckland.

C’est un roc…un pic…un cap. Que dis-je un cap ? Une péninsule ! 

Les amateurs de théâtres ou les fans de Gérard Depardieu auront reconnu…mais nous n’allons pas vous parler du nez de Cyrano mais bien d’une vraie péninsule : Coromandel Peninsula !

C’est tout fraîchement arrivés au sud de Auckland que nous avons profité pour poursuivre nos aventures en s’accordant un détour par Coromandel et ses alentours.

Coromandel est une petite ville très sympathique et bordée de chics cafés, mais ce n’est pas le plus intéressant ici !

Après avoir arpenté les routes sinueuses de la péninsule, c’est à Hahei que nous avons fait un stop. Avec le lonely planet en main et en feuilletant quelques pages, nous avons appris qu’il fallait se rendre à Hot water Beach pour se livrer à une activité peu commune…creuser son propre bain chaud dans le sable !

Hot water Beach porte bien son nom : car oui, on peut louer une pelle et aller creuser le sable pour trouver des sources d’eau chaudes à même la plage !! C’est au moment de la marée basse que les intéressés sont invités (armés de leurs pelles) à creuser : bain chaud garanti à 100% (même des fois trop chaud…on s’est fait surprendre !)

À quelques kilomètres de là on peut aller sur une autre plage pour voir la belle Cathedral Cove qui constitue l’un des sites naturels les plus impressionnants du pays. C’est à bord d’un zodiac que nous avons sillonné les différentes baies à proximité de Cathedral Cove. En plus des nombreuses baies, nous avons pu voir le chevauchement de deux plaques tectoniques qui sortaient de l’eau…impressionnant ! Vous l’aurez peut-être reconnu, Cathedral Cove apparaît le film Disney : Le Monde de Narnia - Le Prince Caspian (2008).

Comme des photos valent mieux que quelques mots..on vous laisse admirer !(En bonus : comme Cathedral Cove est une réserve naturelle où la pêche est interdite, nous avons pu croiser le chemin de nombreux petits poissons qui sont venus nous dire bonjour !)


Avant de quitter la péninsule Coromandel, nous avons choisi de s’arrêter à Waihi. C’est ici que l’on extrait l’or et l’argent de Martha Mine depuis 1878 !

Un cadeau d’anniversaire en retard..

Cette année j’ai eu le droit au cadeau d’anniversaire de Yann un peu en décalé…pour une bonne raison !

À la mode maorie ; les natifs et les voyageurs achètent et portent des colliers fait à base de Green stone (=jade).Ce sont les premiers hommes qui trouvèrent cette pierre dans les rivières du pays et qui la travaillèrent pour en faire des armes et des bijoux… Pour les colliers chaque pendentif à sa signification en fonction de la forme qui lui est donné. J’attendais donc de trouver LE modèle avec la taille qui me convenait…Yann m’a donc offert une Whale Tail (queue de baleine) qui symbolise la force, l’intelligence et l’harmonie et les océans. Je suis tellement passionnée par ces mammifères géants que je ne voulais rien d’autre. Alors je remercie mon chéri pour ce beau cadeau et est l’impression de m’imprégner de plus en plus de la culture Maorie. Yann attend de trouver le sien avec impatience également !

Pendant ce temps là..

Nos proches mais aussi nos enfants à quatre pattes nous manquent déjà beaucoup ! Heureusement nos bébés sont entre de bonnes mains ❤️

Java est toujours la fidèle compagne de Max & Emilie. Elle a passé les fêtes de Pâques avec des copains..ça avait l’air d’être le fun !

Kenya, de son côté, a emménagé à Bourgheim chez Antoine & Marion et se sent déjà comme chez elle ! Cette chipie fait déjà la commère dans le quartier et à trouver de nouvelles victimes pour son activité favorite : étouffer des humains dans leur sommeil hihi

C’est sur ces quelques mots que l’on vous quitte..alors à bientôt pour de nouvelles aventures !

On vous embrasse bien fort et nous pensons à vous à 18 000km de là.


Poroporoaki ou au revoir 🌺

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Hello à tout le monde ! 

On vous prévient par avance, cet article parlera uniquement (ou presque) aux personnes qui ont vu et/ou lu les deux trilogies : Le Seigneur des anneaux & Le Hobbit !

La verdoyante comté

En fans assumés des films (sorry pour les puristes on n’a pas encore lu les livres): c’est dans la comté en pleine Terre du Milieu comme nous nous sommes rendus pour voir de nos yeux ce magnifique village de Hobbits !

C’est lors de la recherche aérienne du lieu pour le Seigneur des anneaux, en 1998, que le réalisateur néo-zélandais Sir Peter Jackson et son équipe ont trouvé le lieu idéal (comme décrit par les livres par JRR Tolkien) dans la ferme d’ Alexander à Matamata (au sud de Hamilton).

Hobbiton a été créé en décor provisoire, en 1999, pour le Seigneur des anneaux puis détruit. Lors du tournage pour la trilogie du Hobbit le propriétaire de la ferme, Alexander, a négocié pour que le décor devienne permanent afin de le faire visiter. Après avec trouvé un accord ; les visites ont commencé !

Notre guide nous a raconté beaucoup d’anecdotes à propos des tournages des différents films, ce qui a rendu l’expérience vraiment sympa !

En voici quelques unes :

  • Il est déjà arrivé que des fans ultimes pleurent quand ils sont rentrés dans la maison de Bilbo et ont constaté que ce n'est qu'une façade...oui les scènes en intérieurs sont filmées en studio..

- Comme écrit dans le roman, il y un chêne au-dessus de la maison de Bilbo. Les équipes en ont créé un dont les 200 000 feuilles ont été peinte à la main ! Mais trois jours avant le tournage le réalisateur à décidé que la teinte de vert ne convenait pas donc op op op ….tout a dû être refait pour le plus grand bonheur de l’équipe !

  • 40% des visiteurs de Hobbiton n'ont jamais lu les livres ni vu les films et pour certains ils ne savent même pas de quoi il s'agit (on se demande ce qu'ils font là mais bon...). La guide leur à donc dit de prendre ça pour un ancien village maori fortifié 😂

- Pour donner de l’authenticité aux portails des maisons, de la fausse mousse végétale a été inventée avec du yaourt du papier et de la bière !

Après avoir grimpé dans la comté nous sommes arrivés au point culminant qui est aussi la maison de Bilbo ! On n'a pas été déçu ! Elle est exactement comme dans le film !

Pour finir la visite nous avons été invité à boire un verre à la taverne the Green Dragon, Yann a pris une black beer et moi un apple cider ma foi très bon !

C'est avec un court article, mais riche en photos que nous vous laissons cette fois-ci ! Nous revenons très vite pour vous raconter notre expérience à Rotorua, son odeur particulière et ses traditions mais aussi le démarrage d'une nouvelle page pour nous dans une nouvelle ville et avec un nouveau travail !

Schmoutzi 😘❤️

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Kia ora 🌺 la compagnie

C’est avec une bonne semaine de retard que nous vous postons cet article sur la belle Rotorua !

Comme vous le savez peut-être, nous avons commencé un nouveau travail depuis lundi à Whakatāne (qui se prononce Fakatāne comme tous les « wh » en maori) dans la Bay of Plenty. La « Bay of Plenty » qu’on peut traduire en français par la baie d’abondance, c'est une belle région avec un microclimat ce qui adoucit un peu l’automne ici…mais qui n’a d’abondance que les kiwis hihi ! À quelques kilomètres de chez nous, se trouve la ville de Te Puke qui en est la capitale…on y trouve même un gigantisme à l’entrée de la ville !

Te Puke 

En ce qui concerne notre nouveau boulot et notre nouvelle maison (oui oui maison…une vraie cette fois-ci !) on vous dit tout dans le prochain article qui devrait arriver demain.

1, 2, 3 tous à Rotorua !

Suite à notre halte à Matamata pour voir Hobbiton, nous avons poursuivi notre chemin par la belle ville de Rotorua avant de rejoindre notre point d’arrivée : Whakatāne.

Alors oui, Rotorua est une belle ville mais grand Dieu si ODORANTE ! Elle est réputée pour sa culture maorie mais aussi pour sa forte activité géothermique…ce qui lui donne un très fort « parfum » de souffre…ou plus communément connu par l’odeur d’oeuf pourri...et ça, où que vous soyez dans la ville ! Mhhhh on s’est régalés vous imaginez bien… 😂

Courageux comme nous sommes, nous ne nous sommes pas laissé décourager par ce doux parfum et nous nous sommes mis en chemin pour découvrir les rues, les bâtiments emblématiques et les environs. Après un rapide tour à l’office du tourisme, nous avons décidé de réserver une activité pour le soir même : aller voir le Matai Maori Village…C’est Yann, il y a 8 ans, qui l’avait déjà fait en venant en Nouvelle-Zélande et qui en avait gardé un très bon souvenir !

Rotorua 

En immersion totale

Arrivés en début de soirée au Matai Village, nous avons été accueilli par des maoris (vaut mieux vous allez nous dire !) et invité à découvrir les us et coutumes de leurs ancêtres.

On a commencé par traverser un ponton afin de découvrir leur source sacrée Te Puna tapu o Tuhoe mais aussi d’assister à une arrivée de guerriers en tenues traditionnelles sur une pirogue « waka » le long de la rivière Wai o Whiro.

Le waka est un canoë de guerre sculpté à la main par la famille Mitai, c’est toute cette même famille maorie qui s’occupe de ce village.

Après cette mise en bouche nous avons marché à travers la forêt et avons vu des maisons d’un village maori de l’époque.

Avant d’assister au spectacle culturel, nous avons eu l’explication et la démonstration de comment ils cuisinaient leur repas à l’époque, car nous aussi nous avons eu droit à un repas 100% maori le soir même !

Ils ont utilisé la cuisson à l’étouffée dans la terre appelé « hangi ».

Le hangi traditionnel consiste à envelopper des paniers d'aliments dans des linges humides et à les enterrer dans une fosse, sur un lit de pierres chauffées dans le feu. La terre emprisonne la chaleur et la vapeur et permet une cuisson à feu doux : parfaite.

Selon la tradition de manaakitanga, la préparation du hangi est longue et constitue un geste d'amour envers ses hôtes…ahhh quels poètes ces moaris !

Hangi 

Bien mis en conditions nous avons pu poursuivre par le spectacle culture qui à commencé par Pohiri (cérémonie de bienvenue) et un défi lancé au chef des visiteurs.

Le Pohiri commence par un geste provocateur, en faisant des gestes féroces et laisse un message de paix (souvent une feuille fougère au sol) qui doit être relevé par le visiteur. Accepter ce message est un signe de paix et ne pas l’accepter est un signe de guerre. Dans le passé, cette cérémonie permettait de définir si les visiteurs étaient pacifistes ou hostiles.

Notre chef à nous c’était Hans : un allemand pur et dur qui était là en vacances comme ses 50 autres compatriotes dans le cadre d’un voyage de groupe ! Ce qui a pimenté les choses c’est qu’il ne comprenant pas un mot d’anglais donc il a dû faire appel à un interprète…on a bien rit !

Nous avons poursuivi avec Karanga : l’appel de bienvenue des femmes. C’était un magnifique chant très harmonieux !

Nous avons aussi pu les voir utiliser leurs énormes coquillages comme instruments de musique…impressionnant et très dépaysant.

Nous avons aussi eu le droit à leur histoire : ils sont originaires de Polynésie et plus particulièrement des îles tahitiennes. Ces derniers sont apparentés, entre autres, avec : Tahiti, les îles Cook, Hawaï, les Marquises, l'île de Pâques, Samoa et Tonga. La langue est similaire mais la culture est différente. Les maoris sont installés en Nouvelle-Zélande depuis plus de 2 000 ans. Ici, tous parlent la même langue mais constituent plus de 70 tribus principales dont la plupart habite dans l’île nord où le climat est plus doux que l’île sud.

Ils ont poursuivi avec les danses :

  • Poi ball : pratiqué par les hommes pour renforcer le poignet afin de pouvoir utiliser la lourde massue sans risque. Cette massue est faite à 100% en Jade vous imaginez le poids que cela doit faire !
  • Jeux de lance : pour s’amuser, s’entraîner et améliorer la coordination des yeux et des mains.
La massue de jade et les lances 
  • Poi Dance : l’histoire de deux amoureux et accompagnée d’un magnifique chant cette fois-ci sur de la guitare. (La guitare est devenu un des instrument favori des maoris)

Le meilleur pour la fin : LE HAKA !

  • Haka ou la danse de guerre : la traduction signifie « souffler sur le feu » ou « mots de feu ». Elle est réalisée comme un exercice, pour s’amuser ou comme entraînement. Le Pukana représente la langue tirée en avant, un acte de défi. Dans le passé, cela indiquait à l’ennemi « j’ai l’eau à la bouche et je passe ma langue sur mes lèvres car bientôt, je vais goûter ta chair ». Sympa tout ça …😅
Haka 

À la suite des différentes danses nous avons aussi eu e droit à l’explication des tatouages traditionnels.

Sur le visage il y a le MOKO : 4 animaux sont tatoués sur le visage des hommes(la chauve-souris, le perroquet, le hibou et le kiwi), les femmes portent uniquement le hibou sur le menton.

La chauve-souris se trouve sur le front, le perroquet pose son bec sur le nez, le hibou est sur le menton et le kiwi sur les deux côtés du visage. La chauve-souris représente la sagesse, le perroquet symbolise la facilité du discours, le hibou traduit la protection et le kiwi incarne la protection de la terre mère.

Sur le corps les dessins sur les jambes de l’homme représentent les vagues de l’océan, c’est-à-dire la puissance et la vitesse. Ce dessin est aussi présent sur la proue du canoë. La spirale à l’arrière représente la terre mère et le modèle d’énergie de la mère nature trouvé dans le vent, l’eau, tornades et geysers.

Moko tattoo 

Après s’être nourri de culture nous nous sommes nourri de choses bien concrètes au buffet cuisiné en fin d’après-midi dans le fameux Hangi !

Pour finir la soirée en beauté nous sommes allés avec un tout petit groupe voir les kiwis (les oiseaux symbole de la Nouvelle-Zélande) de nuit car ce sont des animaux nocturnes. Nous avons eu la chance d’en voir deux ! 😍

Kiwi bird 

Après cette jolie rencontre nous sommes donc rentré nous coucher avant de reprendre les visites le lendemain.

Te Puia !

Jour 2 à Rotorua, après être devenus incollables sur la culture maorie (et maintenant vous aussi par la même occasion !), nous sommes allés voir la seconde raison qui fait la popularité de la ville : son activité géothermique.

C’est à Te Puia comme nous nous sommes rendu pour en savoir plus à ce sujet.

Le site est très bien fait et nous avons pu découvrir même plus que les geysers car il y a aussi un atelier de menuiserie, de gravure et de tatouage sur place. Nous avons commencé par marcher pour aller découvrir les geysers et les bains de boue.

À Te Puia, il y a aussi le plus grand geyser de l’hémisphère sud : PŌHUTU GEYSER ses éruptions ont lieu une à deux fois par heure et sont hautes de 30 mètres !

Te Puia park 
Pōhutu & Prince of Gales geyser

Nous avons aussi eu l’occasion de voir, en plus de tous les geysers, beaucoup de bains de boue…le tout dans une belle et bonne odeur d’oeuf pourri…on aime, on adore ...mais ça vaut le coup d'oeil !

Geysers et bains de boue 

Avant de partir, nous avons fait un crochet par les différents ateliers de création (bois, pierres, métaux, couture et tatouage) !

Voilà c’était vos reporters préférés (du moins on l’espère) on rend le stylo le stylo pour aujourd'hui ! Étape culturelle finie pour cette fois ci à Rotorua…on y retournera dans quelques semaines, car ce n’est qu’à 1h de route de notre travail, pour y faire des marches et découvrir le lac.

Plein de bisous…miss you so much ❤️

Yann & Marine

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Bien le Bonjour à tous !

Comme promis dans le dernier article nous revenons pour vous parler notre nouvelle étape, notre nouveau travail.

On est là !  

Tout commença après notre dernier job : le harvesting de Kumara à Dargaville. Nous avions décidé, après la récolte, de nous déplacer pour faire un road trip (que vous avez peut-être suivi dans les précédents articles du blog) et, en parallèle, de trouver un nouveau travail...eh oui, la vie c'est pas gratuit 😅 faut bien gagner des sous !

Afin de décrocher un nouveau job, nous avions posté une annonce dans un groupe de travail sur Facebook ! Le lendemain nous recevions un message de Chloé, qui nous proposait de venir travailler pour elle à "l'Epicerie" dans deux établissements : Le Larder & l'Epicerie le café dans la Bay of Plenty.

Le job semblait sympa elle avait besoin de deux personnes (ça tombe bien on est deux !) et en regardant la localisation, c'était pile dans la zone géographique que nous souhaitions (bonus : les postes proposés sont en intérieur...ici l'hiver arrive et nous cherchions quelque chose dans un environnent sec et un minimum "chaud"). Ravis de cette opportunité, nous n'avions pas recherché d'autres choses et c'était parti pour faire un essai et commencer fin avril là-bas !

L'Epicerie : "Café" 
à gauche le "larder" à droite le "café" 

Après un essai d'une heure chacun et une formation pour Yann, nous avons été embauché à deux postes différents : Yann en tant que Barista et moi en Front of House. Notre Yannou préféré fait donc des cafés et moi je prends les commandes, fait le service, la vaisselle etc...Vous trouverez ci-dessous des réalisations de Yann en "art latte" (ça parfait simple comme ça mais c'est assez compliqué !).

Ah oui, chose importante en Nouvelle-Zélande : ils ne boivent que des "Flat White" = des cafés au lait et ça...toute la journée !! Quand on me commande un expresso, je suis presque en état de choc tellement c'est inhabituel !

Les "art latte" de Yann 

Une journée type 

Pour vous en dire plus voici comme s'organise un jour de travail aux cafés !

4:50 AM Le réveil sonne et..op..op..op..on s'habille et on prend un petit dej'

5:30 AM Il faut marcher pour aller au travail

5:50 AM On enfile un tablier et on commence notre journée de 9h (sans pause) par la préparation des lunchs en display pour les trois cafés que possèdent les dirigeants et la mise en place pour l'ouverture des deux établissements sur Whakatāne. (Yann et moi ne travaillons jamais dans le même établissement en même temps, du coup nous n'avons pas les mêmes jours off)

7:00 AM On ouvre et la farandole de clients, cafés, vaisselle, de viennoiseries, de breakfasts et de lunchs ne cessent de défiler.

3:00 et + PM Après une journée bien remplie et avoir couru partout c'est la fin, on dépointe et on rentre à la maison.

Oui la maison, nous avons emménagé dans une maison depuis une petite semaine car le camping était au même prix et les nuits froides et humides de l'automne commençaient à être insupportables pour nous. C'est une collocation et nous habitons avec 3 autres collègues de travail.

La maison sur Muriwai Drive et la vue 


Les alentours de la petite ville 

La désillusion 

Après quelques jour aux cafés, nous nous sommes rendu compte que nous étions presque les seuls à être payés au minimum horaire soit $17,70...alors que, certains, qui ne font pas plus ni mieux leur travail que nous sont payés à $18,50 voir $19 de l'heure.

En étant consciencieux, nous avions pris l'habitude d'arriver un peux avant 6h du matin pour commencer à travailler directement et ne pas prendre de retard pour l'ouverture des différents établissements (car le timing est bien serré). En recevant notre première fiche de paye, nous avons été surpris que ce temps-là a été enlevé de notre temps de travail...C'est à la suite de plusieurs détails que nous nous sommes rendu compte que notre temps passé ici ne serait peut-être pas aussi rentable que ce que nous pensions et qu'il fallait commencer à réfléchir à une nouvelle option...car nous ne sommes, au final, pas ici pour être des bonnes poires !

Alors maintenant on fait quoi ?

Il nous faut donc maintenant rebondir pour trouver quelque chose de plus avantageux où aller parler aux patrons et renégocier notre salaire !

Nous réfléchissons donc à que faire et où aller sans oublier que "winter is coming" (TMTC les fans de Game of Thrones !) = l'hiver vient et que nous devons rester dans un endroit au chaud et au sec car le froid humide ici est terrible !

On attendant de trouver une solution ou une nouvelle opportunité, nous n'oublions pas de tester des spécialités locales comme les feijoas !


Un Feijoa est un petit fruit qui pousse ici en Nouvelle-Zélande et qui est super populaire ! Il se décline en plusieurs boissons dont des smoothies et des jus !

On vous tiendra informés de nos avancées prochainement, en espérant rebondir et trouver une solution !

On vous embrasse bien fort..ça fait pile 2 mois que nous sommes arrivés et vous nous manquez tous beaucoup !

KIHI 🌺 (ça veut dire schmoutz en maori 😘)

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Salü bisàmme ! 🥨

On a choisi de vous saluer avec une variante alsacienne du « bonjour » ou du "Kia ora" habituel, pour vous raconter de nouvelles aventures !

C’est avec en référence avec les mots du chanteur de Gold (tu connais sûrement si toi aussi tu écoutes les chansons des 80’ !) qu’on s’est rapproché des étoiles dans la Redwoods Forest à Rotorua !

Profitant d’un jour de congé ensemble (amen) nous avons décidé de se rendre à Rotorua pour s’aérer et faire de nouvelles activités dont la Treewalk. La Treewalk est une marche sur des passerelles au milieu des séquoias géants où nous étions perchés à plusieurs mètres de haut !

Un peu de culture…

The Redwoods forest ou aussi appelée Whakarewarewa en maori, est l’une des plus anciennes forêts exotiques de Nouvelle-Zélande mais aussi une réserve historique. Je ne sais pas si c’est parce que nos papas sont respectivement ébénistes, mais l’histoire du bois et donc de cette forêt nous ont plu !

On y trouve, bien sûr, beaucoup d’arbres comme des bois noirs de Tasmanie, des sapins de Douglas, des eucalyptus australiens, des chênes de Tasmanie, des mélèzes d'Europe, des noyers Anglais, des cèdres du Japon, des cyprès Mexicains, des Oriental Plane Trees, des Silver Wattle et divers Acacias … mais cet endroit et surtout connu pour ses séquoias géants !

La vue au 2/3 de la hauteur de l'arbre 

On y trouve aussi plus de 200 espèces de fougères (emblème national oblige)...mais ce n’est pas le sujet ici !

La célèbre Silver Fern (à gauche) & ses copines (à droite)

Durant nos balades (aérienne et terrestre) nous avons pu en apprendre beaucoup sur ces grands séquoias...en voici quelques points clés :

L'entrée de la Treewalk et une slide de séquoia géant 

Les séquoias géants sont les arbres les plus volumineux au monde ; le plus imposant étant le General Sherman aux USA, haut de 83 m pour une circonférence de 30 m. Ci dessous vous pourrez voir un comparatif des plus grands arbres au monde : le plus grand étant un séquoia nommé Hyperion situé aux USA pour une hauteur de 115 mètres !

C'est dernier sont aussi connu pour leur longévité qui va jusqu'à 3000 ans...Nous avons même pu voir un exemple qui a vécu 2000 ans !

2 000 ans d'histoire ! 

Leur taille est vraiment imposante, rien que leur écorce peut faire jusqu'à 30 cm d'épaisseur...pour dire !

Comme nous travaillons les week-end nous avons découvert la forêt un jour de semaine, ce qui nous a valu d'être vraiment tous seuls et de l'avoir presque privatisée !!

Les springs  

Voilà, c'est déjà la fin...pour cette fois ce fût un petit article (pauvre en texte mais riche en photos !).

Nous sommes vraiment heureux concernant vos retours sur le blog, vous êtes beaucoup à nous dire qu'on vous fait voyager avec nous...de notre côté, vous raconter toutes ces aventures c'est comme si on vous avait un peu avec nous alors que nous sommes si loin...la magie d'internet dira-t-on !

Le fait d'être au bout du monde et de se retrouver ça permet de faire un point et de se donner de nouveaux objectifs, faire de nouveaux projets...

On vous embrasse tous bien fort, et comme c'est aujourd'hui chez nous la fêtes des mères : on souhaite une bonne fête à toutes les Mamans ❤️

À très vite !

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Hi everyone 

Vous voulez nous voir en habits de lumière ?? Nous travaillons toujours à l'Épicerie, le café & le larder, pour le moment et nous attendons une réponse concernant une augmentation...alors comme l'hiver approche ici on la joue plutôt "safe" et garde notre job en attendant d'une meilleure opportunité ou un meilleur salaire !

Comme un air d'été en automne 

Nous avons saisi l'opportunité d'un jour off pour se rendre à Tauranga. Cette ville est la plus grande de la Bay of Plenty et, le temps étant de notre côté, nous avons pu découvrir le magnifique paysage qu'offrent les différents points de vue.

À peine arrivés au matin, avec un vent bien frais, nous nous sommes lancé dans l'ascension du mont Maunganui. Eh oui ce mont est aussi un volcan (en sommeil) comme beaucoup ici en Nouvelle Zélande ! Les différents tracks pour y accéder donnent l'occasion d'en faire le tour au complet...

Arrivés au sommet, l'air est devenu bien chaud et le soleil cognait fort...on se serait presque cru en été, nous avons fait tomber la veste et avons même pu rester en tee-shirt ! Le temps étant de notre côté nous avons pu jouir d'une vue imprenable sur la baie !

Mount Maunganui 

Tauranga étant un très grand port, nous y avons vu énormément de paquebots et de porte-conteneurs...au centre-ville ils en ont même fait un élément de déco et de commerce en y ouvrant plusieurs concepts stores situés à l'intérieur de conteneurs empilés.

Après cette belle montée et descente, il était temps de nous restaurer. Nous avons donc trouvé un endroit hyyyper sympa où nous avons pu manger de belles et bonnes choses !

Bienvenue à The Nourishing Backer, un café 100% vegan ! Leur slogan est "BE KIND TO EVERY KIND" quel beau jeu de mots...

Suite à ce délicieux repas et cette belle découverte, nous avons sillonné les rues de Tauranga avant de reprendre la direction de Whakatāne et la colloc' !

Non loin de chez nous...

Dès que l'occasion se présente nous allons nous aérer et profitons d'avoir une voiture pour se rendre à droite et à gauche ! À 5 minutes de chez nous se trouve Ohōpe Beach, l'avantage de l'automne c'est que c'est désert et que pour prendre des photos c'est plutôt sympa...et à notre grande surprise on y a également trouvé une grande fresque de bouledogue français qui ressemble comme deux goutes d'eau à notre boubou Java 😍

Coming soon

Nous mettons à profit notre temps libre pour visiter, bien sûr, mais aussi pour planifier nos différents voyages : les deux îles de la Nouvelle Zélande of course, l'Australie (on a tellement hâteeeee !!) mais aussi, pour ne pas perdre de temps, toutes les escapades possibles aux alentours de Whakatāne...d'ailleurs la semaine prochaine nous allons sillonner les routes sinueuses et sauvages de l'East Cape jusqu'à Gisborne car nous avons eu le droit à 2 jours de congés consécutif ensemble !

Voili, voilou....petit article mais c'était surtout pour vous partager quelques nouvelles fraîches et quelques photos !

Gros bisssous à tous !!

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Kia Ora🌿

Nous sommes de retour sur le blog pour vous raconter de nouvelles aventures ! Travaillant toujours au même endroit et ayant obtenu deux jours off consécutifs et ensemble la semaine passée, nous avons voulu nous évader et visiter des terres inconnues jusqu'alors !

EAST CAPE Baby !

La voiture équipée, les lunettes de soleil sur le nez : nous étions prêts...En route pour le East Cape ! Au programme : sillonner les routes sauvages, profiter des paysages et s'amuser.

East Cape est le point le plus à l'est des deux principales îles de la Nouvelle-Zélande. Il est situé à l'extrémité nord du district de Gisborne sur l'île du Nord. Notre plan de route était simple : partir de Whakatāne, où nous habitons actuellement, monter sur la côte puis redescendre sur Gisborne avant de revenir sur la Bay of Plenty..pour faire une sorte de "triangle". Les images seront peut-être plus explicites alors voici :

En route mauvaise troupe !

C'est avec plaisir que nous avons retrouvé notre petit van sans oublier Alan, notre bélier mascotte, pour une nouvelle expédition car depuis que nous sommes ici nous faisons tout à pied et à vélo 😀

Après seulement quelques kilomètres nous avons eu pu jouir de nombreux paysages sauvages avec un bonus un super soleil !

Les routes ici sont souvent étroites et sinueuses mais le plus surprenant en tant qu'européens et de croiser des panneaux comme celui avec : attention traversée de lion de mer !

Toujours sur la route et après avoir un peu trop joué avec la confiance et notre autonomie d'essence nous avons, inextremiste, trouvé de quoi nous ravitailler et c'était reparti. C'est à ce moment-là que nous avons été surpris de croiser ce bâtiment...l'Église anglicane de Raukokore : la "Christ Church". Elle est complément isolée de tout et est juste au bord de l'eau...Magnifque !

À la suite de cet arrêt bien poétique, il fallait continuer notre chemin. Si vous êtes des amoureux de la nature : les photos que suivront dans cet article vous plairont sûrement car toute la côte est très sauvage et nous étions bien loin de toutes villes.

À l'heure du lunch, le premier jour, nous avons fait une halte avec en prime un bien joli paysage.

Ce fût aussi le moment de tester le nouveau gaz cooker australien que Manon, notre colloc', nous a gentiment donné avant de poursuivre sa route en Asie. Ce repas fût sur le thème de la nouveauté car, nous avons eu l'occasion de gouter un fruit néo-zélandais que nous ne connaissions pas...après les feijoas nous avons testé aux tamarillos ! En plus de sa couleur et son esthétique qui ne ressemblent à aucun autre fruit : son gout est tout aussi singulier...mais pour vous donner une idée je dirais que c'est un mélange entre un kaki, un kiwi et une tomate !

Pleins phares !

Suite à cette petite pause lunch, nous nous sommes aventurés sur un gravel road de 20 km...ouille ! Une gravel road est une route sans aucun revêtement, juste des graviers et souvent très trèèèès bosselée...mais là, c'était plus une stone road aux vues de la taille des "graviers" qui étaient plutôt des gros cailloux 😅. Étant le seul moyen d'arriver jusqu'au East cape lighthouse (phare), nous nous sommes lancés sur ce chemin.

C'est bien secoués que nous avons atteint la fin de la route. Notre vaillant petit van avait réussi l'épreuve du feu !

La voiture garée, nous avons suivi les petits panneaux pour monter jusqu'au phare. Nous sommes même passés par une propriété privée qui laissait tous ses chevaux en liberté, cette balade s'annonçait prometteuse...

800 marches et quelques foulées plus tard nous y sommes arrivés 😍

Initialement installé au large de la côte sur une petite île en 1900, le phare a dû être déplacé à sa place actuelle à cause de l'érosion de la falaise. C'est donc en 1922 que ce beau bébé de 15 mètres de haut a été remis en service. Avec Yann nous nous sommes demandés comment ont-ils bien réussi à faire ça, vu les courant et le manque de chemin d'accès ?

En tout cas nous avons été privilégiés car nous étions les seuls visiteurs de l'après-midi. Le calme régnait et nous en avons profité pour faire de belles photos !

Posant l'appareil avec le retardateur nous en avons aussi joué comme des enfants hihi

Les SCHMIDT cascadeurs 

Tous les deux passionnés de photos, nous voulions aussi vous montrer l'envers du décor. Parfois, pour prendre la bonne photo, il faut donner de sa personne...à quatre pattes, la joue sur l'herbe...on donne tout !!

Notre course contre-la-montre

Redescendus et à nouveau dans la voiture, il nous fallait prendre la gravel road dans l'autre sens...c'était reparti pour 20 km dans l'autre sens. Prudents, il fallait tout de même pas perdre de temps car nous voulions voir le coucher de soleil sur Tolaga Bay.

Yann et moi avons eu parfois un peu peur car, après 40 km de gravel road où nous avons entendu des bruits sourds et parfois impressionnants, nous avons par moment sentis des odeurs de plastique chaud sur la route qui nous emmenait dans le sud...coïncidence ou pas nous ne le savions pas encore...c'était à surveiller !

Grâce à Yann et son timing de conducteur parfait, nous sommes arrivés à l'heure pour admirer le Tolaga Wharf sous la golden hour avant le coucher du soleil !

Le Tolaga Bay Wharf est le plus long quai de la Nouvelle-Zélande. Il mesure 600 mètres de long et a été construit en 1928 pour la modique sommes de 100 000 livres sterling, il a fermé ses portes à l'expédition en 1967. Le gouvernement à tout même dépensé 5 millions de dollars NZ pour le restaurer. La structure a été classée en Catégorie 1 par le NZ Historic Places Trust en avril 2009.

Après cette journée bien remplie nous avons, une dernière fois, repris la route pour arriver sur Gisborne. En remontant dans la voiture : mauvaise surprise...le voyant moteur orange c'était allumé ! Ne faisant pas de bruit étrange et n'ayant pas de perte de puissance nous avons parcouru les 150 kilomètres qui nous séparaient de notre free camp en étant bien prudent.

Sunrise, sunrise..

C'est avec un air de Norah Jones en tête que nous nous sommes réveillés dans le van,(emmitouflés sous des tonnes de couvertures) pour découvrir un super Sunrise sur le port et la plage de Gisborne.

Arrivés de nuit nous avons eu la surprise au réveil de cette plage déserte et de ce beau levé de soleil rose 😍

Un petit déj' dans le bidou et en voiture Simone ! Nous avons donc visité la ville jusqu'au moment où nous avons croisé une statue du capitaine Cook et là... Yann eu un flash : il se rappela être passé par là 7 ans auparavant !

Avant de poursuivre notre chemin, nous sommes avons aperçu le Clock Tower sur Main Street qui est un des éléments architecturaux principal de la ville.

Nous avons décidé de ne pas trainer car le voyant de la voiture été toujours allumé malgré une nuit de repos. C'est donc avec prudence que nous avons malgré tout décidé de parcourir les derniers 200 kilomètres sur petites routes qui nous séparaient de Whakatāne.

La bonne nouvelle

Bien heureux de notre petite escapade mais quand même un peu inquiets sur la santé de notre petit van, nous nous sommes rendus au plus vite dans un garage à proximité du travail. Il fallait justement qu'on lui fasse faire un "service" (entendait pas là une sorte de révision) c'était l'occasion de tout faire d'un coup. Nous avons donc déposé notre petite maison sur roues et attendions le coup de fils de son docteur 😅

Quelques heures après nous sommes allés le chercher, le service a couté moins cher que prévu et le voyant moteur s'est allumé car avec cette satanée gravel road, un câble s'était décroché du dessous de la voiture...du coup plus de peurs que de mal...OUF !

La fête à la maison !

Nous avons accueilli un nouveau duo au travail : Mathilde et Elodie. Deux jeunes françaises au poste d'aide cuisine et de crêpière. En plus d'être super au boulot on à la chance de les accueillir dans la colloc' pour notre plus grand plaisir !! On s'entend super bien et c'est tous les jours la fête à la maison....on rigole, on s'amuse c'est top !! Yann est le seul garçon entouré de 4 filles pour son plus grand plaisir 😛

Il y a donc Manon, Mathou, Elo & nous ❤️

Manon part la semaine prochaine pour retrouver son chéri, nous accueillerons un nouveau couple dans la maison..Elle va nous manquez !!

Sinon on espère que vous allez tous bien, avec le décalage horaire ce n'est pas toujours facile d'être en phase mais heureusement internet existe !

On vous embrasse fort et on pense très fort à vous

Schmoutziii 😘❤️

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Kia Ora tout le monde 🐬🌺🐚

Nous sommes de retour avec quelques nouvelles, rien de bien excitant car nous travaillons beaucoup pour mettre des sous de côté afin de financer nos prochaines aventures ! Ceci expliquant cela, nous avons donc peu de temps et de moyens pour voyager et vous présenter du contenu sur le blog.

Cependant nous avons eu deux jours off consécutifs à quatre (avec nos colocs') et nous en avons bien profité, ce qui nous donne l'occasion de vous présenter un petit article 😀 !

Sunset Lover

Nous avions décidé, avec les filles, d'aller à Tauranga. C'est une ville où nous nous sommes déjà rendu quelques semaines auparavant, mais qu'elles ne connaissaient pas encore. Nous avons donc défié le Code de la route en prenant un seul van pour 4, deux à l'avant et deux à l'arrière, pour nous rendre à Tauranga. Nous avons alors pris le van des filles, un peu plus grand que le notre, nommé "Ivan" un van de 1987 mais toujours vaillant !

Ivan, le van...et Mathilde ! 

Arrivés dans la ville vers midi, je leur ai fait découvrir une adresse vegan pour le lunch que nous avions apprécié la dernière fois...The Nourishing Backery !

Après cette petite pause gourmande nous nous sommes baladés et avons attendu le Sunset pour grimper, à nouveau, au Mont Maunganui. De jour c'était déjà très beau mais à la tombée du jour ça l'était tout aussi !

Sur le chemin de notre ascension nous avons croisé une superbe fresque en style "street art" qui nous a beaucoup plu !

Ce fût (déjà) la fin d'une très belle journée accompagné de nos deux acolytes, quelle chance de si bien s'entendre avec elles !

Les petits matelots

Alastair, le propriétaire de la maison où l'on habite, possède (comme beaucoup de kiwis) un petit bateau. C'est aussi un grand pêcheur, c'était d'ailleurs son métier avant...mais nous savent végétariens/vegan, il nous a plutôt proposé d'aller faire un tour dans l'océan pour nous montrer Whale Island !

Al et son bateau 

Nous avons donc embarqué avec Mathilde et Élodie, nos deux colocs', pour cette sortie matinale en ce vendredi 14 juin.

Al' m'a raconté que quand il était petit, Whale Island était une île presque désertique et sans végétation où seul des chèvres, rats et lapins y vivaient. Il y a de cela 20 ans, des maoris et des locaux ont lancé un projet pour transformer cette petite île en réserve naturelle. Ils ont donc déplacé ces petites bêtes et ont planté beaucoup d'arbres tout en réintroduisant des oiseaux comme des kiwis.

Whale Island 

Le bateau à quai, Al nous attendait et nous avons embarqué.

En sortant du petit port de la ville nous sommes passé à coté de la dame de Whakatane "The Lady on The Rock", voici son histoire...

Cette statue de bronze au sommet du rocher Turuturu qui se trouve à l'embouchure de la rivière Whakatāne et commémore la bravoure de Wairaka, la fille de Toroa, capitaine du Mataatua waka. Lorsque les peuples polynésiens sont arrivés pour la première fois à Whakatāne après avoir effectué un périlleux voyage depuis la patrie ancestrale d'Hawaii, les hommes ont laissé les femmes seules dans le canot alors qu’ils se rendaient à terre. Lorsque le canot a commencé à retourner en mer, Wairaka (défiant le tapu qui interdisait aux femmes de manier un canot) a saisi la pagaie et a ramené le waka à terre en criant: «Kia Whakatane au i ahau» - je jouerai le rôle d'un homme.' Ce cri est à l'origine du nom de la ville.

Après une vingtaine de minutes et une bonne bouffée d'air marin qui fait beaucoup de bien, nous sommes arrivés aux abords de Whale Island.

Nous sommes restés sur le bateau car seules deux compagnies sont autorisées à accoster sur l'île, comme c'est une réserve naturelle. S'approchant du rivage, nous avons pu voir des otaries et des pingouins, c'était vraiment super !!

Suite à ces jolies rencontres, Al' nous a ramené à la maison. Nous l'avons grandement remercié car c'était une superbe expérience !!

La fin de notre dernier jour de repos approchait, nous en avons donc profité pour se balader un peu et regarder le soleil se coucher.

Notre Honey Moon 💏

Comme vous le savez peut-être, la cagnotte mise en place à l'occasion de notre mariage en juin dernier, était pour nous permettre de faire un voyage en Australie...et ça y est, nous avons commencé à tout réserver hiiiii (l'excitation est à son comble !!)

En plus de la cagnotte nous travaillons dur pour rajouter un maximum de budget afin de faire un voyage exceptionnel ! La super bonne nouvelle est que, si tout se passe bien, nous aurons l'occasion de faire TOUT le tour du pays (qui est tout de même grand comme l'Europe !)

On vous laisse jeter un coup d'oeil sur la carte ci-dessous qui vous permettra de visualiser le trip !

Nous sommes très contents de toucher se rêve du bout des doigts et nous réservons au fur et à mesure avant que les prix grimpent en flèche !

Café croissant : épisode 2

Nous travaillons toujours à Whakatane dans la Bay of Plenty. Le travail est toujours ce qu'il est, et pas aussi bien payé que nous l'espérions mais faute d'autres offres d'emploi à cause de l'hiver, nous resterons donc ici jusqu'au début du mois de septembre.

Yann est toujours barista et il est même devenu milk et shot master (ce qui est un très bon niveau) et moi je suis toujours front of house mais j'ai aussi eu le droit à ma formation de barista, je suis donc polyvalente pour mon plus grand plaisir !

Bientôt nous aurons deux jours OFF à l'occasion de notre anniversaire de mariage...et oui déjà un an !! Nous avons prévu un petit week-end pour fêter cela, et bien sûr, ce petit séjour sera l'occasion de faire un bel article nous l'espérons.

Voilà déjà un peu plus de trois mois que nous sommes partis et tout va bien..nous apprécions ce temps loin de tout et sommes extrêmement reconnaissants de pouvoir vivre tout ça. Être à 18 000km de sa famille, de ses amis, de tout ce que l'on connaît n'est pas tous les jours faciles mais cela nous apprend beaucoup.

On pense fort à vous, vous nous manquez tous beaucoup.

Cheers

Yann & Marine

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Kia Ora les petits bretzels !

Eh oui, cela fait déjà un an que nous sommes Monsieur et Madame SCHMIDT...que le temps passe vite !

Souvenir du mariage civil  

À cette occasion nous avions envie de faire quelque chose d'un peu spécial tout en restant raisonnable niveau budget (n'oublions pas le voyage australien à payer ..), c'est pour cela que nous avons porté notre choix sur la ville d'Hamilton.

Hamilton est à 2h30 de route de Whakatane et nous semblait un endroit parfait pour passer nos deux jours OFF là-bas !

Étant en hiver et donc dans la basse saison, nous avons trouvé un bel et charmant "hôtel" à l'entrée de la ville....The Narrows Landing. C'est un lieu atypique qui accueille les mariages l'été et qui nous a tout de suite séduit !

Nous avions une chambre très spacieuse et lumineuse avec un lit plus grand que notre van...ça change du camping hihi ! Le gros plus qui a rendu cette chambre unique et une fenêtre très en hauteur qui nous a permis de voir les étoiles et la Voie lactée depuis notre lit.

Parti de Whakatane le mardi 25 en fin d'après-midi, juste après notre travail, nous a permis d'arriver en début de soirée à l'hôtel et de passer, au total, deux nuits dans ce charmant endroit ! Au réveil le mercredi 26 et en ouvrant les rideaux, nous avons découvert un magnifique lever de soleil et une belle vue depuis notre terrasse. S'en est suivi un petit déjeuné vitaminé et ensoleillé...que demander de plus ? Ces deux jours s'annonçaient magiques !

Hamilton Gardens

Suite à ce breakfast très healthy, nous nous sommes mis en route pour le très célèbre Hamilton Gardens.

Nous avons commencé la visite par le Turtle Lake...où il n'y a ,d'ailleurs, pas de tortues (on les a cherché longtemps). Après un moment d'investigation, nous en avons trouvé sur un rocher mais ces coquines sont en métal...alalala tout se perd ma bonne dame !!

S'en est suivi la découverte des nombreux jardins à thème que propose le Hamilton Gardens. Tel un labyrinthe nous sommes tombés face à face avec une fontaine et un nombre de portes impressionnant qui cachaient derrières elles tous ces trésors !

Nous nous sommes décidé pour faire ça avec ordre et méthode afin de ne rien louper. C'est dans le premier jardin The English Flower Garden que nous avons pu découvrir le style Arts and Crafts du 19ème siècle dans ce jardin à l'anglaise.

Avant de passer au second, nous avons fait une transition par l'Egypte...allez comprendre pourquoi !

Après cette parenthèse Egyptienne, voici le second jardin...The Japanese Garden of Contemplation, c'est la première fois que nous avons vu un jardin Karesansui (qui veut dire paysages secs). Ce style est apparu du temps de Muromachi et font parti des aménagements de jardins les plus austères jamais créés. Au sein de compositions étroitement délimitées de gravier, de roches et d'un minimum de végétation, elles évoquent de vastes paysages de montagnes, d'océans et de forêts.

Nous sommes restés dans le thème asiatique pour le troisième jardin qui est The Chinese Scholar's Garden. Datant de 2000 ans, nous avons appris que le jardinage chinois est l’un des arts les plus anciens au monde. Les jardins chinois représentent traditionnellement un monde riche en imagination, récits, fantasmes et surprises. Nous nous sommes laissés prendre au jeux, c'est vrai qu'on s'y est presque cru...

Après le Japon et la Chine nous sommes allés en Inde, ou plus précisément, dans le Indian Char Bagh Garden. Le jardin "Char Bagh" qui signifie "quatre parties fermées" était le jardin paradisiaque d'origine des monarques indiens.

Après l'Inde, nous sommes revenus dans notre Europe natale avec Italie avec The Italian Renaissance Garden. Nous avons lu que, les jardins de la Renaissance italienne ont été inspirés par de nombreuses sources mais en particulier par les traditions des jardins arabes. L'autre influence majeure fut l'Antiquité, mais les concepteurs de la Renaissance tentèrent d'imiter et de dépasser les réalisations antiques grecques et romaines....défi relevé ou pas en tout cas nous on a aimé !!

Pour finir notre voyage, nous avons visité le Te Parapara Garden - ou plus communément le jardin maori...on est quand même en Nouvelle-Zélande ! Ce jardin présente des pratiques, des matériaux et des cérémonies traditionnels liés à la production et au stockage des aliments, puisés dans la connaissance des Maoris locaux, transmise de génération en génération.

Suite aux différentes visites des jardins de la collection "Paradise" (qui porte très bien son nom...on a vraiment voyagé !) nous avons fermé la dernière porte et sommes passés par une transition exotique avec le Tropical Garden avant de poursuivre ce labyrinthe de jardins avec la collection "Fantasy".

Le premier fut The Tudor Garden d'inspiration médiévale

Passage par la fantaisie oblige....petite statue du monde de Alice au Pays des Merveilles

Pour la fantaisie version moderne nous avons vu The Concept Garden...le paradis du designer dira-t-on !

Pour finir avec la fantaisie le dernier jardin fut The Mansfield Garden d'inspiration garden party 1920. Avec sa vielle Ford T garée à l'avant de la maison, Yann n'a pas résisté très longtemps et a fait comme les enfants : se mettre au volant !

Dans tout le parc des Hamilton Gardens il y a aussi beaucoup de jardins cultivés, que ce soit de fleurs ou de fruits et légumes ce qui donne l'occasion aux enfants de découvrir l'art du jardinage !

À table !

Après cette matinée de promenade, de découverte et de fraîcheurs (n'oublions pas qu'ici c'est l'hier...pensée émue pour vous avec cette canicule en France) nous avions faim et il était temps de remplir nos petits bidons. Les remplir ,certe, mais pas n'importe comment : nous voulions tout de même fêter !

C'est après quelques recherches que nous sommes tombés sur le Gothenburg Restaurant - meilleur restaurant de Hamilton - (selon TripAdvisor...eh oui on ne se refuse rien !) cela nous semblait prometteur et c'est donc sur lui que nous avons porté notre choix. Situé à coté du célèbre Waikato Museum et du fleuve qui porte le même nom, l'endroit est très spacieux et lumineux.

Notre choix s'est porté sur une entrée à partager (on se fait plaisir mais restons raisonnable quand même !) Beetroot hummus composé de chips de kale, de betterave rôties, pickles de légumes, de petits toasts gluten free et ,bien sûr, de hummus de bettrave....un délice ! Pour le plat (portion gastro, on ne s'est pas étouffés hihi) Yann a pris des Arancini qui se présentaient tels un risotto de champignons et mozzarella dans des petites sphères accompagnées d'aïoli. Pour ma part j'ai pris les Sweet potato gnocchi ce sont bien des gnocchis de patate douce accompagnés d'une crème de noix de cajou, de choux rouge braisé et d'un magnifique décor de légumes. Tout était délicieux et nous étions très heureux de cette découverte !

Pour la touche sucrée du désert, nous avons opté pour quelque chose de beaucoup plus simple et presque enfantin mais pour cela il nous fallait changer d'endroit...

À Hamilton se trouve Duck Island, c'est un petit producteur local de glaces fabriquées à partir d'ingrédients frais de saison et de la meilleure qualité possible. Ils proposent aussi un grand choix végétalien...c'était donc fait pour nous ! Vous pensez bien qu'on s'est sacrifié et que ce n'était pas par gourmandise mais uniquement pour la découverte du patrimoine 😝

Les glaces étaient délicieuses, ça valait le détour ! Comme toujours la qualité des ingrédients, le local et le savoir faire ça fait tout..

Pour le reste de l'après-midi, nous en avons profité pour se balader dans la ville et découvrir les alentours avec en prime un très beau soleil !

Nous avions prévu d'aller au cinéma dans la soirée pour se faire une petit sortie mais malheureusement la Nouvelle-Zélande n'est pas réputée pour son choix de films..nous sommes donc rentrés à l'hôtel et avons profité d'être tous les deux sans technologie pour nous rappeler tous les bons souvenirs construits ensemble pendant c'est cinq belles années. On a réinventé le monde comme des enfants, on était heureux et on ne pensait à rien...juste le bonheur d'être tous les deux !

Week-end anniversaire jour 2

Après avoir profité, une dernière fois, de notre lit immense et tout douillet...il fallait lui dire au revoir ! Passage au petit déjeuné et en route pour une nouvelle journée...

Un Yannou qui mange des kiwis et, vous avez bien vu, une Marine presque toute blonde !

Pause culture et on change de décor

Avant de quitter la ville en fin de matinée, nous en avons profité pour aller voir le Hamilton Lake Domain mais aussi de faire un petit crochet par le Waikato Museum.

Dernier tour dans la ville avant de retrouver notre petit van et nous étions déjà sur la route du retour.

Avant de rentrer directement à Whakatane, nous en avons profité pour s'arrêter quelques heures à Tauranga. Située à mi-chemin entre la maison et Hamilton, c'est une ville que nous avons déjà visité deux fois mais que nous adorons. Le soleil était de la partie et un de nos petits cafés préférés est là-bas.

C'était l'heure du repas et, pour finir ce week-end en beauté, nous avons déjeuné (encore une fois) à The Nourished Eatery. Au programme petit burger et tacos healthy et vegan (bien sûr) couronnés par un dessert cru et un café à partager.

Balade digestive sur la plage et aux alentours et c'était l'heure de rentrer..

C'est comme cela que s'est conclu notre escapade romantique de ces deux jours, cela nous a beaucoup plu...nous avons voyagé à travers ces jardins, nous avons bien mangé et nous avons passé beaucoup de moments complices...que demander de mieux ?

On espère que ce récit vous à plu et vous à fait voyager..pour le plaisir voici quelques photos souvenir d'il y a un an lors du mariage religieux.

On vous embrasse et on vous envoie des ondes de fraîcheurs depuis la Nouvelle-Zélande.

À très vite

Yann & Marine 😘❤️

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Kia Ora les amis 🌺

Il y a de cela plusieurs semaines que nous n'avons pas publié de nouvel article sur le blog....mais comme le dit si bien Renaud "toujours vivant, rassurez-vous, toujours la banane..toujours debout" !

Pour vous expliquer la situation, nous sommes actuellement toujours et encore au même endroit (Whakatane - Bay of Plenty) depuis fin avril où nous travaillons dans un café (pour ceux qui auraient loupé les derniers épisodes hihi). Cela fait quelques semaines que nous avons commencé à payer notre voyage Australien (prévu de la fin décembre à mars prochain), nous payons donc 1 500$NZ toutes les deux semaines - pour que quand nous partions tous soit déjà réglé.

Ceci expliquant cela, nous avons un budget (très) serré pour les activités et les courses alimentaires...afin d'être sûrs de respecter le budget, nous retirons nos petits sous chaque semaine et nous faisons avec - quand y'a plus...y'a plus ! ....donc bah on ne fait pas grand-chose pour le moment hihi..

D'un autre côté, c'est un mal pour un bien car, on sait pourquoi on le fait et puis on se rend compte aussi de la chance que nous avons en France : de ne pas faire les courses la calculette à la main, de pouvoir faire une sortie si on en a envie etc...

Ça fait aussi parti du voyage... 

Au début, nous ne voulions pas forcément faire un article pour vous raconter notre quotidien actuel qui est très "boring"...mais après tout, nous nous sommes dit : "pourquoi pas ??" car cela fait aussi partie du voyage finalement ! Travailler dur, économiser etc... ça nous permettra de savourer deux fois plus nos prochaines aventures !

En toute transparence, voici notre quotidien : tels des chasseurs, nous sommes devenus experts dans la traque des promos et des "reduced to clear" de chez New World, Pakn'save & Countdown..Armés de notre calculette nous faisons des estimations, comparaisons et additions des meilleurs deals...ça en devient presque un défi "amusant" !😄

Côté travail, on enchaine les heures et on accepte tous les extras d'heures possibles. (Pour ma part Marine : je travaille maintenant aussi les vendredis pour l'unique service du soir de la semaine, c'est toujours ça de gagner !).

Le mercredi, une semaine sur deux, est devenu notre jour préféré car c'est JOUR DE PAYYYEEE !!!

Niveau activités, on se balade on fait des marches...bon un peu toujours les mêmes, mais l'air océanique fait du bien ! Nous avons fait et refait les quelques activités gratuites disponibles du coin...Cependant ces heures de temps libre nous ont permises d'énormément avancer dans notre planning de voyage pour la Nouvelle-Zélande, l'Australie mais aussi la suite !! Du coup on a vraiment un objectif en tête : VOYAAAAGE !!! (on vous parle de tout cela à la fin de l'article )

Histoire de filles 

Alors histoire de filles...ou pas d'ailleurs mais toutes les personnes qui aiment un peu s'habiller me comprendront sûrement : je ne peux plus voir mes fringues !!

Cela fait plus de 4 mois que je mets tous le temps les mêmes habits, un jean bleu et un legging noir pour le bas - deux tee-shirts et deux pulls pour les hauts...ça permet de travailler et faire du sport mais niveau style c'est pas la folie !!! Au moins on a une machine à laver où nous sommes donc quitte à mettre les mêmes habits tous le temps...au moins ils sont propres !!

Je l'avoue, au bout de 4 mois, j'ai craqué et Yann aussi...nous nous sommes racheté un pantalon et deux tee-shirts chacun..le minimalisme d'accord, mais bon là on en pouvait plus hihi.

Un peu de couleurs !

Pour égayer quelque peu cet article pauvre en image mais riche en texte (pour le moment)..voici quelques images prises lors de nos quelques balades.

Voyages, voyages 😍

Donc voilà, après beaucoup d'heures de travail - planification - organisation - budgétisation et réservation : nous avons finalisé tout le planning de voyage jusqu'à notre retour en France en mars 2020 !

Oui oui oui, vous avez bien lu tout est prévu pour la suite !!

Pour vous donner un avant-goût, voici un aperçu du programme :

  • NOUVELLE-ZELANDE : départ de notre travail prévu mi-septembre puis en route pour le sud de l'île Nord, l'île Sud et retour dans l'île Nord pour traverser toute la côte Ouest et retourner aux alentours d'Auckland pour retrouver un travail et économiser de mi-octobre à mi-décembre.
  • AUSTRALIE : Atterrissage à Sydney prévu le 25 décembre pour fêter Noël dans un super hôtel avec piscine sur le toit vu sur la baie et l'opéra ! Après Noël, nous passerons nouvel an à Sydney également. Quelques jours plus tard nous prenons la route et enchaînons pour toute la côte est puis le sud et le centre rouge et, pour finir, toute la côte Ouest.
  • BALI : Suite à notre aventure Australienne, nous allons découvrir l'Indonésie en allant 10 jours à Bali ! Ci-dessous vous trouverez quelques photos des différentes villas que nous avons réservé..ça à l'air magnifique on a hâte !! N'étant toujours devenu millionnaires, c'est peu être à Bali que nous le serons pour la seule et l'unique fois de notre vie hihi...pour vous donner une idée 1€ = 15 635 roupies indonésiennes. Les villas (qui sont toutes tenues par des locaux) sont magnifiques et sont très très abordables..imaginez en moyenne pour 3 nuits nous payons 80€ !
  • SINGAPOUR : Après Bali, et sur le chemin du retour, nous nous arrêterons à Singapour pendant 3 jours afin de découvrir cette ville qui vaut le coup d'oeil.
  • PARIS : Suite toutes ces belles aventures il sera temps pour nous de rentrer à la maison pour laisser place à de nouveaux projets.

On espère que ces quelques images de voyages, qui ne sont pas les nôtres cette fois-ci, vous ont plu et donné envie de lire nos prochains articles !

Prochainement...

Au mois d'août, nous aurons plus de contenu à vous partager. Oui nous avons deux activités qui arrivent :

  • Le 17, nous irons à Auckland et plus précisément au Eden Park pour voir un match de rugby et pas des moindre...les All Blacks contre les Australiens !!
  • Le 26, aventure insolite prévue : nous irons en bateau sur White Island, un volcan actif à 50 km de Whatakane !

À bientôt

On vous embrasse fort 😘❤️


Yann & Marine

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Kia Ora 🌺

C'est avec beaucoup de joie que nous revenons sur le blog pour vous écrire un nouvel article !

Un article, et pas des moindres car : nous avons réalisé un rêve, coché une case sur notre "TO DO" list des choses incroyables à faire.....aller voir les All Blacks au Eden Park de Auckland !

En voici le récit de nos aventures :

Auckland nous voilà !

Il faut savoir qu'Auckland est à presque 4 heures de Whatakāne (où nous vivons actuellement et pour encore 5 semaines). Notre plan était de partir tôt afin de bien profiter de la ville avant le match. C'est donc à 5 heures du matin - samedi 17 août - que nous nous sommes empressés de fourrer toutes nos affaires dans le van et de démarrer en bombe pour quitter la ville ! (Oui on en a vraiment marre du coup chaque occasion de partir c'est vraiment la fête hihi).

Un peu plus tard dans la matinée, nous sommes arrivés à bon port. Le van garé et plusieurs heures devant nous : LE RÊVE !

C'est à Parnel, un des quartiers branchés de la ville, que nous avions choisi de retourner en premier. Cela fait depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande, que, nous n'étions pas retournés ici. Les bâtiments, les quartiers et les parcs nous ont rappelé nos premiers moments ici...nous avons l'impression que tout cela est déjà si loin...dans deux semaines cela fera déjà 6 mois que nous sommes partis !

La route nous ayant ouvert l'appétit et pour avoir des forces pour le match du soir, nous nous sommes rendu à Kaiaroha pour notre lunch. C'est un café & déli vegan qui propose aussi ses propres "fromages" affinés à base de noix de cajou.

Après cette pause bien sympathique, il nous restait quelques heures avant de rejoindre le stade.

C'est justement au Kaiaroha cafe que nous avons découvert un tract invitant qui le voulait bien à participer à une marche : The official Animals Rights March. C'est un évènement qui se passe au niveau mondial et qui lutte pour les droits des animaux. Ce fût un moment fort et émouvant de partager cette cause avec des centaines d'autres personnes et de voir que les mentalités changent.

Suite à cela, nous avons poursuivi par une belle balade dans la ville. Après un petit coup d'oeil au loin pour la belle Sky Tower, il était temps pour nous de rejoindre le stade !

Le choc des titans

Ça y est ...on y est !! C'est excités comme des puces que nous sommes arrivés dans le quartier de Kingsland et que nous avons pu découvrir le stade 😍

Avant de rentrer dans le vif du sujet voilà quelques petites infos sur le stade et les Blacks :

  • Le Eden Park est pour beaucoup le stade de rugby le plus célèbre au monde, il est né dans les années 1900 à côté du volcan le "Mount Eden" et peu accueillir entre 49 000 à 60 000 spectateurs.
  • Sur une des photos au-dessus, vous pourrez voir une statue de Dave Gallaher qui trône fièrement devant le stade. Ce cher Dave est le premier grand capitaine néo-zélandais notamment à la tête de première équipe des All Blacks.
  • Le rugby est apparu en Nouvelle-Zélande grâce à Charles John Monro en 1860. Lui-même l'ayant découvert pendant ses études en Angleterre. Le premier match officiel à eu lieu en 1870 ,et depuis, le rugby est devenu le sport le plus populaire au pays du long nuage blanc.

Bon voilà : les portes du stade se sont ouvertes à 4:30pm. Le match ne commençait qu'à 7:30pm mais avant, nous avons pu assister au match de l'équipe féminine néo-zélande pour la Bledisloecup. Ce fût un beau match mais malheureusement presque pas médiatisé et avec presque aucun spectateur...bien dommage !

Ayant tout juste trouvé nos places, nous étions tous fous à l'idée de ce qu'il allait se passer quelques heures après !

Voici une petite photo de nous : très contents de nos places, juste à coté du terrain au premier rang et à quelques mètres des joueurs !!

Après la victoire des filles (woupiii) la mise en place pour le match a commencé.

Alors oui (information très important) ce soir-là, les All Blacks affrontaient les Wallabies Australiens pour la Bledisloe Cup.

La Bledisloe Cup est une compétition annuelle de rugby à XV opposant la Nouvelle-Zélande et l'Australie.

L'entrainement a démarré, les journalistes de Fox News et Sky Sport se mettaient en place avec leur matériel, l'ambiance montait et le stade se remplissait. Ce soir-là il y avait 48 336 spectateurs...ça en fait du monde !

Nous étions tout de même impressionnés de voir les joueurs de si près. Pour vous donner une idée la moyenne de gabarit des joueurs des différentes équipes est de 2,02 mètres pour 112kg chez les All Blacks pour 2,04 mètres et 115,50 kg chez les Wallabies...sacrés bonshommes !

Comme vous pouvez le voir sur une des photos, la pluie était de la partie également. On s'est fait tremper jusqu'au slip, mais c'est pas grave on était trop excités pour que ça nous gâche le match !

Un chant Maori à donné le coup de départ à la "cérémonie d'ouverture", suivi de la présentation des drapeaux respectifs des équipes ainsi que les hymnes nationaux des deux pays.

Le moment tant attendu est arrivé : le HAKA ! Le silence s'était installé et là, ils ont commencé...Ces grands gaillards se sont mis en formation et les premières paroles du meneur ont retenti :

  • Taringa Whakarongo! Kia Rite! Kia Rite! Kia Mau! Hi! Ringa Ringa PakiaWaewae takia Kia kino nei hoki (Traduction : Écoutez! Préparez-vous! Alignez-vous! En position! Oui! Frappez des mains sur les cuisses. Que vos poitrines soufflent)

À cela tout le groupe a enchainé par :

  • Kia kino nei hoki A Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! Ka ora ! A Ka mate ! Ka mate Ka ora ! Ka ora ! Tenei te tangata puhuruhuru. Nana nei i tiki mai, whakawhiti te ra. A hupane ! A kaupane ! A hupane ! A kaupane ! Whiti te ra ! Hi ! (Pliez les genoux. Laissez vos hanches suivre le rythme. Tapez des pieds aussi fort que vous pouvez. C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la vie ! C'est la vie !Voici l'homme chevelu. Qui est allé chercher le soleil, et l'a fait briller à nouveau. Faites face ! Faites face en rang ! Faites face ! Faites face en rang !Soyez solides et rapides devant le soleil qui brille !

La sensation de le vivre en "live" est indescriptible. C'est avec la chair de poule que nous nous sommes assis pour le coup d'envoi du match.

Je n'ai pas de photo du Haka car je l'ai filmé et je ne peux pas vous mettre la vidéo, ici, sur le blog. Néanmoins elle est disponible sur Facebook. C'est donc une belle photo prise par un pro que je vous mets pour illustrer mes propos.

Le jeu était bon, les supporters à bloc - tout était réuni pour passer une expérience au top !

À chaque essai marqué des énormes flammes se déclenchaient sur le tour du stade, les joueurs donnaient tout et si vous n'avez pas vu le résultat : les All Blacks ont écrasé les Wallabies avec un score de 36 à 0 !

Après le match nous avons eu le droit à la remise de la coupe et le tour du terrain par les joueurs....100% plaisir !!

Le retour au bercail

C'est avec des étoiles plein les yeux que nous avons quitté le stade. Vous imaginez qu'évacuer plus de 48 000 personnes ce n'est pas si évident que ça..Tant bien que mal nous avons pris un train bondé pour sortir du quartier et une longue marche afin de regagner la voiture !

En accumulant un réveil aux aurores, une journée bien remplie et le retour à la voiture un peu difficile nous étions bien fatigués...Heureusement, encore vaillant, Yann a pu rouler et nous conduire tout en sécurité dans un free camp à 1 heure de route d'Auckland vers le sud.

Après une nuit dans le van nous avons repris la route et sur le chemin du retour, à Tauranga, nous nous sommes arrêtés dans un de nos endroits favoris : The Nourished Eatery pour prendre un bon petit déjeuné.

C'est sur ces bonnes choses que notre week-end s'est achevé, nous voilà maintenant de retour à Whatakāne pour reprendre le travail.


On pense super fort à vous, vous nous manquez énormément.

À bientôt pour un nouvel article !

Gros Schmoutz .... Les Schmidt 😘❤️

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Kia Ora 🌺

Aujourd'hui, c'est avec l'âme de deux grands aventuriers que, nous venons vous raconter notre dernière escapade : la découverte de White Island !

Pour vous situer le contexte, White Island (ou Whakaari en maori) est une île perdue et inhabitée du Pacifique Sud à 48 kilomètres de la côte de la Nouvelle-Zélande.

De ses 321 mètres d'altitude (au-dessus du niveau de la mer), elle est le sommet émergé d'un volcan sous-marin : le reste se cache en réalité à plus de 700 mètres de profondeur. Alors un volcan oui, mais pas que : en réalité elle est constituée de deux volcans imbriqués dont l'un est un cratère en forme de fer à cheval ouvert.

Bon, désolés pour nos parents, ce qui va suivre ne va peut-être pas les rassurer ! White Island est LE VOLCAN LE PLUS ACTIF de Nouvelle-Zélande ! La plupart des éruptions sont de type stromboliennes et produisent des explosions phréato-magmatiques qui entraînent un changement rapide de la topographie du fond du cratère. Pour vous expliquer plus simplement, ce type d'éruption volcanique se produit sur des volcans rouges et est caractérisée par l'émission d'une lave relativement fluide (genre feu d'artifice) formant facilement des coulées de lave de ce type :

La bonne nouvelle c'est qu'à l'heure où on écrit cet article nous sommes bien revenus à terre et sommes en vie 😅

Un peu d'hitoire : la tragédie de White Island

Avant de vous laisser avec le récit de notre escapade voici un peu d'histoire concernant l'île.

En 1914, la compagnie Canadienne : White Island Sulphur Company racheta et construisit une chaufferie pour extraire le soufre des débris volcaniques afin de produire de l'acide sulfurique.

Après seulement trois mois d’exploitation, un séisme à eu lieu tuant le pompier JH Williams. Peu après, un autre pompier, Donald Pye, a disparu sans laisser de traces..mais le pire était à venir.

Quand Albert Mokomoko, créateur de la compagnie et resté à terre, effectua son voyage de ravitaillement sur l'île début septembre, personne ne vint à sa rencontre lorsqu'il déclencha sa sirène. Une semaine plus tard, il n'y avait toujours pas de réponse. Quelques jours plus tard, il revint encore, cette fois-ci il accosta et découvrit le paysage complètement changé. Une partie du bord du cratère s'était effondré, déclenchant un glissement de terrain volcanique et emportant en mer la chaufferie, tout le matériel, les logements des ouvriers et ses occupants endormis vers l'océan. Les équipes de secours n’ont trouvé aucune trace des 10 mineurs, mais quelques semaines plus tard, l’unique survivant de la tragédie a été retrouvé - un chat, nommé par la suite Peter the Great (Pierre le grand/bon).

En photos ci-dessous, vous trouverez les vestiges de l'usine d'extraction de soufre.

En voiture Simone 

Tels deux petits Indiana Jones à la recherche de l'île perdue nous avons embarqués sur le bateau...et HOP à l'aventure !

À l'aide d'un bateau puis d'un zodiac, nous avons eu la chance de pouvoir accoster sur l'île car, oui, il n'est pas si facile de pouvoir y accéder. Le jour précédant notre visite, nous devions déjà y aller mais : pour cause de météo non favorable, l'excursion a été annulée. Les organisateurs nous ont également prévenus le jour J que, même si nous arrivions aux abords de l'île, il n'était pas garanti de pouvoir y arriver car - ne l'oublions pas- c'est un volcan actif et des conditions très spéciales et précises doivent être réunies pour pouvoir y arriver.

L'île blanche et les 2 nains 

Après Blanche neige et les 7 nains, voici L'île blanche et ses 2 nains. Armés de nos casques, nos masques et nos pioches....non, bon ok, nous n'avions pas de pioches 😝

Arrivés sur l'île, c'est 5h30 d'exploration qui nous attendait. La particularité de ce volcan, c'est que c'est le volcan actif le plus accessible au monde - notre sécurité était donc assurée (normalement). La dernière éruption a eu lieu en 2016 et les visites du volcan ont commencé en 2017.

Nos pieds se sont posés sur ce volcan et l'on voyait déjà les fumerolles rugissantes, les cristaux de soufre scintillants et la boue bouillonnante...

Un volcan actif : sans aucun doute ! À peine nous avions commencé notre périple que malgré les masques que nous avions sur le visage, les vapeurs d'acide nous brulaient les yeux et la gorge..

Pendant plusieurs heures nous avons sillonné ce cratère au paysage lunaire. Les alvéoles au sol, les cendres grises de la dernière éruption et les roches volcaniques nous ont donné l'impression d'être sur une autre planète !

Pour les passionnés ou les intéressés, voici une vidéo "reportage" de 20 minutes (anglais + maori) sur White Island - les images sont magnifiques et les commentaires très intéressants.

La cerise sur le gateau 

C'est sur le chemin du retour que nous avons une magnifique surprise ! Somnolents à l'arrière du bateau car bien fatigués mais aussi bercés par les vagues : nous avons étaient réveillé par un mot - WHALE !

QUOI ??!! Ni une, ni deux nous avions les yeux écarquillés et n'étions pas sûrs d'avoir entendu mais OUII, le capitaine du bateau a vu au loin un "big splash" inhabituel - prenant ses jumelles pour observer : il a confirmé - une baleine était là pas très loin de nous ! C'est avec précaution et douceur qu'il a approché notre petit bateau pour aller l'admirer.

Un spectacle magnifique s'est offert à nous : elle plongeait sous l'eau puis remontait à la surface pour nous montrer son ventre, son dos et sa queue. Des sortes de baleines il en existe beaucoup : pour notre part nous avons vu une sail whale/baleen whale - une baleine à bosse de 15 mètres. N'ayant pas de photo prise sur le moment car nous étions absorbés par la magie de l'instant : voici une photo empruntée pour illustrer mes propos.

Tout en poésie

Vous le savez peut-être ou pas mais, les maoris ont une version très poétique de la création de la terre et de ses paysages. Très reliés aux éléments ils les considèrent comme des dieux. Voici l'histoire des volcans de la région et, notamment, White Island.

Le grand ancêtre spirituel, Ngatoroirangi, a gravi le sommet du Mont Tongariro (volcan sur l'île nord) pour revendiquer ce lieu comme sa nouvelle patrie. Il a ensuite fait appel aux soeurs de feu, Te Hoata et Te Pupu, venues de sous la terre ont formé une ligne de failles géothermiques connue sous le nom de Taupō. C'est de là qu'est née Whakaari (White Island) ou l'île de feu. Selon le peuple maori, White Island est de sexe féminin et n'est autre que la fille Tāne Mahuta le dieu des forêts et des oiseaux et de Hine Tuparimaunga. Toujours selon la légende les montagnes se sont battues et c'est Tongariro qui a gagné obligeant Whakaari (White Island) à s'exiler loin dans l'océan.

Pour revenir à la réalité et dans notre air "moderne", c'est le capitaine Cook qui a découvert l'île lors de son arrivée en 1769. Il l'a nomma "comme elle lui ai apparu" : blanche. Il n'est pas clair si les cendres étaient blanches ce jour-là ou s'il faisait allusion au panache des vapeurs blanches du volcan ou encore que l'endroit lui rappelait l'île de Wight de chez lui. C'est ainsi qu'elle se nomme depuis !

Capitaine James Cook 

Pour conclure

À l'heure actuelle il nous reste 25 jours avant de pouvoir reprendre la route. Nous avons, bien sûr, hâte de retrouver cette sensation !! L'autre bonne nouvelle c'est que nous avons effectué notre dernier paiement pour notre voyage australien (à venir entre fin décembre et mi-mars), tout est donc planifié et pouvons ainsi un peu plus respirer au niveau du budget !

Étant prévoyants nous avions déjà trouvé un travail entre fin octobre et fin novembre pour retrouver des revenus dès la fin de notre mois de voyage en Nouvelle-Zélande. Nous devions donc retourner à Dargaville chez Kevin (notre ancien patron) pour planter les kumaras mais nous avons reçu un message ce matin où il nous informait qu'après 32 ans il se retirait du commerce de la patate (perso on comprend, on n'aurait pas tenu aussi longtemps) ! Donc, à présent, il nous reste à trouver un emploi de fin octobre à mi-décembre afin de finir notre expérience néo-zélandaise et laisser place aux aventures en Australie et en Asie.

Ces sur ce récit, ces nouvelles fraîches et quelques photos d'une balade (voir ci-dessous) que nous vous laissons en vous donnant rendez-vous pour un prochain article.

On vous embrasse,

Les SCHMIDT 😘


TARAWERA FALLS - Bay of plenty
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Kia Ora les bretzels

Ça y est : nous sommes dans notre dernière semaine de boulot, ici, à Whakatāne....Alleluia !!

Après avoir fait & servi plusieurs milliers de cafés, fait de la vaisselle pour l’équivalent d’une décennie : nous allons ENFIN retourner sur la route ! Ouiiiii

Pour fêter cela, nous avons décidé de faire quelque chose d’un peu fou : du RAFTING ! Mais attention pas n’importe lequel, le rafting sur la Kaituna River !

Cette rivière, plus précisément la section d'Okere dont les Tutea falls sont les plus hautes chutes d'eau commerciales du monde pour faire du rafting !

Ce lieu est le terrain de jeu de Rotorua Rafting avec équipe composée uniquement de Kiwis et créée par Sam Sutton : quadruple champion du monde de kayak extrême.

Sam Sutton 

La rivière Kaituna a été classée comme le meilleur rafting au monde en raison de la nature de la rivière, mélangée à des cascades effrayantes. By the way, c’est aussi par ici que Travis Pastrana (les vrais accros des sports extrêmes ou de motocross se reconnaîtront) est venu faire un tour avec son équipe dans le cadre du Nitro Circus !

On passe à l’action ! 

Mardi matin, 8:45, nous étions prêts et équipés. À ce moment-là, nous ne savions pas encore exactement ce qui nous attendait...mais nous avions hâte !

Quelques minutes plus tard, nous étions dans le raft' entrain d'écouter des conseils avisés de Jesper - notre moniteur. Après avoir vu le "langage de code" pour les positions techniques - forward paddling, back paddling & hold on - l'aventure a commencé !

Quelques centaines de mètres et plusieurs petites cascades plus tard, nous avons fait une première halte aux abords des vestiges d'une ancienne centrale hydroélectrique. En plus de nous expliquer l'histoire des ruines de cette dernière : Jesper nous a proposé de sortir du bateau et faire un saut depuis une plateforme improvisée. Ni une, ni deux nous avons accepté et nous nous sommes lancés pour "le grand saut" de 3 mètres de haut dans une eau à 10°C !! WAHOUU ça réveille !!

Okere power station 

Bien revigorés, nous sommes repartis de plus belles !

Avant de se lancer dans les grandes chutes, Jesper nous a fait faire un cri de guerre et nous a posé une question :

- "Are you ready guys ??" (Êtes-vous prêts ??)

Nous devions répondre : "Holly shit, YESSSS !!" (P****n de m***e, OUIII !!)

Okere falls 

Après plusieurs cascades, un niveau d'adrénaline au max : nous avons fait une dernière halte avant LA plus grande descente. Cette cascade, en particulier, à une histoire : il y a plusieurs centaines années, un grand chef de tribu maorie est mort et a été enterré à l'arrière cette cascade. Son nom était Tutea (qui est maintenant le nom de la cascade) et depuis, il veille sur la rivière.

Nous avons donc dû regarder au loin et s'adresser à lui en disant :

"E Te Rangatira E inoi ana matau kia ara taki hia to matau waka kia tau pai ai Henui nga mihi mo tepai O to tiaki I tena awa Whakahira hira" (pas facile à prononcer, on vous l'accorde)

Ce qui signifie : Chef Tutea, nous demandons ta bénédiction pour parcourir ce chemin spirituel. Aide nous à en faire un passage sûr et te remercions de protéger cet endroit merveilleux.

En espérant avoir la bénédiction du chef..nous nous sommes lancés !

WOUHOUUUUU !! Dire que le raft' ne s'est même pas retourné ! Sensations de folies....on a adoré ! L'esprit de Tutea était avec nous.

Après cette grande descente, les surprises n'étaient pas finies. Pour les plus aventureux, notre moniteur nous à proposé de nager dans les rapides !

Sans hésiter Yann et moi avons répondu positivement à la proposition. Alors attention, des consignes étaient à respecter : n'oublions pas que les courants sont très puissants et que ,malgré les gilets de sauvetage, il est très facile de se faire emporter par le courant et/ou de rester bloqué sous l'eau.

La tête la première nous nous sommes lancés, la sensation et l'adrénaline ressenties sont indescriptibles. Yann s'est aventuré en premier puis je l'ai suivi, la force de l'eau était si puissante que nous avons cru une seconde ne plus pouvoir sortir de l'eau...le courant était vraiment intense, pourtant nous avons pu rejoindre le point d'arrivée...mais pas sans effort ! Pour rassurer nos parents, si jamais, il y avait Tom (un autre pro) qui était en kayak et prêt à nous repêcher au cas où !

Remontés sur le bateau, il nous restait une dernière descente. Nous avions le choix de la faire debout en free style. Tous les deux en pole position, Yann a choisi un balancé de hanches et moi une position "air guitar" !

En conclusion 

Une de nos meilleures expériences en Nouvelle-Zélande, nous avons A-D-O-R-É et ne nous sommes jamais sentis aussi vivants !!

Voilà, nous arrivons à la fin de cet article. En espérant qu'il vous a plu, maintenant il ne nous reste plus que quelques jours de travail avant de repartir en road trip pendant un mois. Au programme : le sud de l'île nord et l'île sud...de nombreux articles sont à venir alors tenez-vous prêts !!

En vous embrasse 😘

Yann & Marine

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Hello la compagnie !

Comme vous l'avez peut-être compris dans le titre de l'article, notre retour sur les routes de Nouvelle-Zélande ne s'est pas passé comme prévu...

Après 5 mois de travail acharné, nous étions plus que chauds bouillants à l'idée de reprendre la route. Tout commença le lundi 23 septembre : après un réveil aux aurores, nous avions fini de tout charger dans le van et...l'aventure recommençait...ou presque.

Après quelques heures de route, nous avons empruntés une "gravel road" (c'est un type de route assez connue ici : comprenez une route sans revêtement avec quelques trous et des graviers) pour aller voir Kerosene Creek.

Kerosene Creek fait partie des "hot pools" naturelles, c'est donc une source d'eau chaude naturelle où l'on peut s'y baigner. La météo assez fraîche, donc nous n'y sommes pas allés pour faire trempette mais juste pour s'y promener.

En revenant de cet endroit et de retour sur la route, le van a commencé à faire un bruit anormal qui semblait venir des suspensions avant. Le but de la journée était d'arriver à Taupo dans l'après-midi en passant par Huka falls car, le lendemain, nous avions prévu de faire un tour en bateau sur le lac (j'y reviendrais plus tard).

Nous avons donc poursuivi notre chemin en surveillant le bruit (peu rassurant) que faisait la voiture. Arrivés aux Huka falls nous avons pu admirer le paysage et la magnifique vue qui s'offrait à nous...à ce moment-là le soleil était de la partie, ce qui était génial pour prendre de belles photos.

Les chutes sont situées sur le fleuve Waikato et drainant le lac Taupo. Le fleuve, de 100 mètres de largeur, se resserre à seulement 15 mètres à cet endroit-là et la puissance de l'eau y est incroyable sans parler de sa couleur d'un magnifique bleu. Grâce au fleuve Waikato, la Nouvelle-Zélande arrive à produire 15% de l'électricité dont elle a besoin pour le pays.

La mauvaise nouvelle

Arrivés en début d'après-midi au lac Taupo, nous avons décidé d'aller consulter un garagiste car le bruit que faisait la voiture nous inquiétait. Après avoir demandé dans plusieurs garages, nous sommes tombé sur un mécanicien assez sympathique qui a accepté de checker le van gratuitement.

Suite à l'examen de la voiture il nous a informé qu'une des pièces qui maintiennent le moteur a cassé et que le bruit que l'on entendait (surtout dans les virages et lorsqu'il y a des bosses ou autres reliefs sur la route) venait du fait que le moteur n'était plus correctement maintenu et qu'il cognait sur une pièce métallique. Il a poursuivi son compte-rendu en nous expliquant qu'une fissure devait déjà être présente depuis des années mais que le fait d'avoir roulé sur la gravel road l'avait finalement fait cédé définitivement. Il était donc nécessaire de faire réparer le van car, si nous avions poursuivi la route ainsi : cela aurait pu casser d'autres éléments du moteur. Le garagiste nous a donc proposé de revenir le lendemain matin pour qu'il fasse un diagnostic plus précis, mais pour cela il avait besoin de démonter les caches moteurs afin de voir exactement la pièce à changer.

Mardi le 24 au matin, après une nuit dans le van et une météo menaçante, nous sommes retourné au garage pour poursuivre les investigations... Une heure après le diagnostic est tombé : c'est effectivement toute l'attache gauche du moteur qui est cassée..impossible de la réparer il faut donc la changer entièrement !

Une pièce oui, mais le plus compliqué c'est qu'elle n'est pas courante : il fallait donc rentrer en contact avec Nissan pour la commander...Nissan annonçait 10 jours d'attente et un prix hors budget pour nous. Heureusement le mécanicien à pris contact avec un confrère et a trouvé une pièce d'occasion. Deux avantages : la pièce était moins couteuse et pouvait être là plus rapidement.

Bilan à ce moment de la journée : nous nous retrouvions dans une ville paumée où il n'y a rien à faire de spéciale avec une pluie battante, un vent glacial, un planning foutu en l'air et un message d'annulation pour LA SEULE activité prévue...on essayait de voir le positif mais c'était difficile. Après tous ces mois de travail, plus de 15 000 cafés fait pour Yann et plusieurs milliers de boissons, plats en tous genres pour moi sans oublier les montagnes de vaisselles, de nettoyage et de récurage de toilettes nous pensions que le plaisir était à venir et quelle déception...à ce moment les nerfs ont lâché et la petite larme a coulé je l'avoue.

Décident de ne finalement pas se laisser abattre mais étant complètement glacés et trempés nous avons décidé de nous offrir un petit repas chaud pour commencer (malgré les finances pas au meilleur de leur forme). Après le ventre rempli, s'être réchauffés et les idées plus claires, nous sommes allés à l'office du tourisme et avons trouvé une activité très abordable pour voir un des incontournables du lac : NGĀTOROIRANGI the Māori Rock Carvings.

Elle se situe sur le lac Taupo et plus précisément dans la Mine Bay. C'est une sculpture géante de 14 mètres, qui fait partie des oeuvres māories contemporaines et a était réalisée à même la roche.

Son histoire est la suivante : lorsque le sculpteur traditionnel Matahi Brightwell, a pagayé devant une alcôve rocheuse du lac Taupō en 1976, il a eu la vision d'un visage tatoué. À l'époque, sa grand-mère lui avait demandé de créer une image de son ancêtre Ngātoroirangi sur un arbre totara afin de créer un lien permanent pour sa famille et leurs ancêtres. Quand Matahi est arrivé à Taupō, il n'y avait pas d'arbre totara à sculpter, alors il s'est rendu sur le lac pour y trouver l'inspiration.

L'alcôve rocheuse de Mine Bay est devenue la toile de fond et, en l'espace de 4 ans, il a achevé cette magnifique sculpture. Ne portant que des lunettes de protection et une paire de speedos, l'artiste et les sculpteurs ont tracé l'esquisse à l'aide de craies, de cordes et de peinture en aérosol, puis les ont toutes sculpté à la main.

Ngātoroirangi, la grande sculpture, est également entourée de plus petites. Ces dernières représentent des tupuna (ancêtres) et des kaitiaki (gardiens) qui jouent un rôle central dans l'histoire de la tribu des Maoris.

C'est à l'aide d'une réplique de bateau à vapeur le "Ernest Kemps" que nous y sommes allés. Le moral n'était pas forcément aux beaux fixes, mais on gardait malgré tout le sourire !

En allant voir cette impressionnante pièce d'art nous en avons aussi appris sa signification.

L'attente interminable

Aujourd'hui, mercredi 25 septembre, nous vous écrivons depuis la bibliothèque publique de Taupō. Après avoir passé une nuit très mouvementée sur un free camp à coté du lac, nous avons pu nous réfugier ici.

Hier soir, c'est avec plein d'espoir que nous nous sommes couchés accompagnés d'un beau coucher de soleil.

Le calme avant la tempête 

Nous vous disions déjà que le temps était humide et glacé hier, cette nuit nous avons eu le droit à la tempête. Le van a été secoué toute la nuit, le vent été si fort que l'eau du lac s'est transformé en une mer déchainée.

Ce matin au réveil la tempête était toujours là, luttant contre le vent nous avons rejoint le centre-ville pour aller au garage. Mauvaise nouvelle....encore...la pièce n'est toujours pas arrivée au garage et ils n'arrivent pas à joindre la personne qui devait l'envoyer. Nous sommes donc encore dans l'attente et toujours coincés dans cette ville sous une pluie battante...

On espère pouvoir vous donner des nouvelles plus réjouissantes bientôt...

Cheers

Yann & Marine

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Les réparations, suite et fin...on l’espère ! 

Nous vous avions laissé, avec le dernier article, mercredi 25 septembre au matin en pleine incertitude. Quelques minutes plus tard, nous emmenions la voiture au garage (pour la troisième fois) et à nouveau mauvaise nouvelle....la pièce qui devait arriver était - elle aussi - cassée, donc impossible de travailler sur le van aujourd’hui. La pluie torrentielle s’abattait toujours sur Taupo ainsi que le vent glacial, il était donc toujours impossible de sortir et de s’occuper. La seule chose à faire était de croiser les doigts en espérant qu’une nouvelle pièce arriverait le lendemain.

Jeudi 26, c’est avec beaucoup d’espoir que nous sommes allés au garage ce matin-là et la bonne nouvelle est tombée : la pièce était arrivée (youuupiii)

La fameuse traîtresse  

La dame au garage nous a dit qu’ils en auraient pour quelques heures et nous pourrions reprendre la route.

16h30...nous n’avions toujours pas de nouvelles de la voiture, heureusement vers 17h et en rodant régulièrement devant le garage elle était prête !

BILAN : après 4 jours d’attente, plus de 20h passées à la bibliothèque et pas mal d’inquiétude nous avons ENFIN pu récupérer la voiture !! (Sing hallelujah, singing ...🎶)

C’est donc allégé d’une somme considérable (plus d’1/4 de notre budget - avec le coût de la pièce et presque 10h de main-d’œuvre) que nous avons repris la route directement dans la soirée.

Restrictions budgétaires obligent, pour ne pas dépenser l’argent que nous n’avons pas... : repas à base de canette de lentilles à 1$, des free camps, une douche par semaine à 3$ et la suppression de quelques activités...avec ça on devrait réussir à boucler notre road trip !

Après la pluie vient le beau temps

Arrivés à Napier au soir du jeudi 26 : nous y avons passé la nuit et découvert un magnifique lever de soleil au petit matin.

Sunrise at Hawke's Bay 

Après tous ces derniers jours de tempête et de mauvais temps, une belle journée semblait s’offrir à nous.

Napier est située dans la Hawke’s bay et tient sa particularité par son style architectural “Art Déco” qui la rend très singulière. Cette belle ville balnéaire a connu un effroyable tremblement de terre en 1931 qui a fait de nombreux morts et a ravagé toute la ville. C’est au moment de la reconstruction que tout a été rebâti dans le style prédominant de l’époque : le style art déco.

Centre ville 
Vue du Bluff Hill Lookout sur la Hawke's Bay

On prend de la hauteur

Après la belle découverte de la ville de Napier nous sommes passés par Hasting, ville connue pour l’agriculture, nous avons fait un détour par Te mata peak. Malgré un ciel couvert nous avons profité d’une belle vue sur la baie.

Sunset lover

En fin de journée, nous avons poursuivi notre chemin (toujours vers le sud de l’île nord) et avons fait halte pour la nuit sur un charmant free camp à Masterson.

C’est avec un beau coucher de soleil et des dizaines d’oies, de canards et de cygnes que nous avons fermé les yeux sur cette journée.

C'est toi qui conduit, c'est moi qui klaxonne

Samedi 28 septembre, une nouvelle journée s'offrait à nous ! Le soleil était de la partie ce qui nous a, bien sûr, ravi !

Nous avons choisi d’aller au point le plus au sud de l’île nord : le Cap Palliser.

La Palliser Bay est un endroit isolé et peu peuplé, nous sommes allés jusqu’à la pointe de ce cap pour admirer son phare emblématique qui vaut le détour.

Pour y arriver nous sommes passés par la célèbre région viticole de Martinborough et par des terres reculées et pittoresques. Après plusieurs kilomètres de prairies vallonnées et des milliers de moutons nous avons atteint la côte. Longeant le littoral avec l’océan bordé de plages de sable noir et de falaises abruptes, nous avons même pu apercevoir au loin les piques enneigés de l’île du sud !

Un peu avant le cap, nous avons traversé Ngawi : c’est un village de pêcheurs battu par les vents où l’on remarque sur la plage des dizaines de bulldozers complètement rouillés. Ces derniers servent à hisser les bateaux de pêcheurs sur le rivage.

Prochaine étape : la colonie de phoque sauvage installée dans la plus grande zone de reproduction de l’île du nord.

Ils étaient là, tranquilles et imperturbables, juste au bord de l’eau ! Vraiment singulier de les voir ainsi, on a vraiment l’impression que ce sont les labradors de l’océan hihi

Finalement arrivés au phare, nous avons pris notre souffle pour gravir les 250 marches qui mènent jusqu’à lui.

Quelle vue.....et quel vent !!

LORD OF THE RING : Le retour

Sur le chemin du retour, dans la Palliser Bay : nous nous sommes arrêtés pour faire une randonnée dans le Aorangi Forest Park où se dressent les Putangirua Pinnacles. Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que, avec Yann, nous sommes amateurs des films Le Seigneur des anneaux & Le Hobbit. Donc, comme dans un précédent article, nous continuons les visites des lieux de tournage !

Les Pinnacles sont des cimes rocheuses mises à nu par la pluie qui a drainé la boue et le sable. Pour les connaisseurs/amateurs de LOTR c’est dans le Seigneur des Anneaux III quand Aragorn, Legolas et Gimli partent à la recherche de l’armée des morts !

Après une bonne heure de marche dans beaucoup de cailloux, nous sommes arrivés à l’entrée d’une des gorges. C’est à cet endroit que Legolas dit “La voie est close, elle fût faite par ceux qui sont morts et les morts la gardent. La voie et close et maintenant vous allez mourir.

En continuant notre route vers Wellington, cet après-midi là, nous avons fait halte dans un autre endroit de LOTR : Rivendell.

Vous pourrez donc admirer Yann se prenant pour Orlando Bloom et tirant à l’arc au même endroit que Legolas.

Si vous ne le saviez pas, les trois films ont été tournés en même temps et les décors ont été montés et démontés juste après le tournage. À Rivendell qui est en réalité la location de Fondcombe, la ville du seigneur elf Elrond, où seul l’arche est restée après le passage de Peter Jackson.

Plan des décors 

Pour finir avec Rivendell, nous avons aussi jeter un coup d’œil à la rivière qui est également un lieu de tournage.

Wellington nous voilà ! 

Samedi 28, en fin d’après-midi, nous sommes bien arrivés dans la capitale de Nouvelle-Zélande : Wellington.

Ayant trouvé une place sur le camping gratuit de la marina, nous sommes partis à la découverte des alentours.

Le lendemain, nous avons commencé la journée par marcher sur le mont Victoria où nous avons pu admirer une jolie vue de la ville. (Vous remarquerez qu'entre les différentes photos prisent le même jour, le temps est vraiment différent. Ici la météo est plus que changeante et peut passer du plein soleil à la tempête et quelques minutes !)

Mount Victoria lookout 

Une jolie vue oui, mais pas que ! Je le vous disais un peu plus haut dans l’article, la Nouvelle-Zélande a été le terrain de jeu de Peter Jackson pour ses films LOTR.

Au détour d’un chemin, nous avons pu trouver un autre endroit où une scène a été tournée : dans the LOTR I, quand les hobbits se cachent sous une racine pour échapper aux spectres. (Ça fait très geek dit comme ça mais pour les amateurs du film cela prend tout son sens...hihi) pour la mise en scène du film, une racine à été recrééé en 3D !

Après cette expérience bien verte en pleine ville, nous avons poursuivi par une balade dans la capitale. En passant par la baie, nous avons découvert le marché du dimanche de Wellington. Entre les peintures street art et le front de mer, beaucoup de petits food trucks, marchands de légumes et créateurs se partageant la place.

Street art entre David Bowie et une purple whale
Sunday market de Wellington 

À côté d’une des artères principale de la ville, différentes sculptures/œuvres artistiques étaient disposées. Il faut dire que Wellington est la capitale politique mais aussi culturelle du pays, son rayonnement dépasse de loin sa modeste taille.

Les bâtiments dans le style victorien dominent la baie et donnent à la ville un style atypique. Au centre on trouve également de nombreux musées, théâtres, cafés branchés et micro-brasseries.

À notre retour de l’île de sud, nous voudrions passer une ou deux journées ici pour faire une dégustation dans une micro-brasserie mais aussi faire un tour en câble car et passer par les jardins botaniques.

Pour vous situer en peu plus sur les kilomètres parcourus durant cet article : voici une petite carte pour vous repérer.

100% made in New Zealand

Étant à Wellington avec un mari cinéphile, une étape aux studios Weta était inévitable !

Crédit photo : Weta Workshop 

Pour ceux qui ne savent pas de quoi nous parlons, Weta Workshop est une compagnie qui créée tous les « éléments palpables » que l’on peut trouver dans un film (maquillage effets spéciaux, costumes, armes, véhicules, créatures en tous genres etc…) et tout est fait à la main.

Ils ont été connu (surtout mais pas que) pour avoir conçu tous les costumes et plus de LOTR (seigneur des anneaux) en 2001. À l’époque Peter Jackson avait déjà travaillé auparavant avec eux et grâce à cette première trilogie. Quelques années plus tard, c’était une évidence pour Peter Jackson, ils ont aussi travaillé sur la trilogie de The Hobbit.

Yann et Azog le profanateur 

Comme nous le disions, LOTR mais pas que : ils ont aussi travaillé pour Avatar, Xena princesse guerrière, le dernier samouraï, Narnia, King Kong et plus récemment Rampage.

Nous n’avions malheureusement pas le droit de prendre des photos (copyright oblige) car toutes les créations faites par WETA, sont uniques mais appartiennent aux studios (sauf quelques exceptions).

Jen, notre guide, qui travaille également dans les studios comme réalisatrice : nous a expliqué à travers différents ateliers tout le processus de création et a pu nous montrer des costumes utilisés dans les films…c’était génial ! À cette occasion elle nous a aussi dévoilé quelques anecdotes. Par exemple la première étape quand ils reçoivent une demande pour un film : est de dessiner le « monde » dans lequel il s’inscrit pour les décors etc. Quand James Cameron est venu pour parler de son film Avatar pour la première fois, il a fallu rien que 6 ans pour dessiner la planète Pandora et son atmosphère (faune, flore, personnage etc). Au final, 15 ans ont été nécessaires à Weta Workshop pour faire leur travail sans parler de la phase de tournage et de montage par après…impressionnant !

Ce fût une belle immersion inspirante et instructive dans le monde de la création.

Le mot de la fin

Voilà, il est temps pour nous de conclure cet article.

Aujourd’hui, lundi 30 septembre, c'était notre dernière journée à Wellington avant de prendre le ferry en direction de Picton sur l’île du sud. On a hâte d'y revenir d'ici deux semaines !

On vous embrasse 😘❤️


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Souquez les artimuses !

Le pays du long nuage blanc (appelé ainsi par les maoris) ou plus communément connu sous le nom de Nouvelle-Zélande, est composé de deux îles bien distinctes. Pour faire le voyage de l’île nord à l’île sud (ou inversement), il faut donc emprunter : la voie des airs ou celle de la mer. Pour notre part, nous avons choisi la deuxième option. Il était évident d’emmener notre maison sur roues, elle a donc fait la traversée avec nous à bord du ferry.

Des bateaux…ou plutôt paquebots, font la liaison tous les jours entre Wellington (NI) et Picton (SI). Compter environ 3h30 pour faire la traversée. Ayant plus l’impression d’embarquer sur le Queen Mary que sur un ferry, nous avons été surpris par la taille du navire et les installations mises à disposition.

La première étape était de garer notre van avec tous les autres véhicules (poids lourds et remorques XXL, caravanes et voitures) puis nous avons rejoint les étages. Un peu comme pour le Titanic, c’est les pauvres en soutes et les aristocrates à l’étage ! Pour quelques centaines de dollars vous pouvez choisir des cabines privées afin de ne pas se retrouver avec le peuple.

Étant modestes, tant bien dans l’estime que dans le portefeuille, nous sommes restés avec la masse. Ce qui est tout de même impressionnant sur ces ferries et pour une traversée de quelques heures, vous avez accès à : une salle de cinéma, salle de jeu, une énorme cafétéria, le wifi etc… À croire que l’homme moderne ne peut plus patienter 3h sans écrans !

À notre grand bonheur et avec un peu de courage pour braver le froid, l’accès au toit du paquebot était ouvert, nous avons donc pu admirer la vue.

Malgré la taille de l’embarcation, l’agitation de la mer s'est fait sentir jusqu’aux abords des côtes de l’île sud. Partant de Wellington le ferry manoeuvre pour sortir de la baie, traverse la mer de Tasman et pour finir rentre dans les sounds avant de décharger les passagers à Picton.

À l’approche des sounds : Les Marlborough Sounds, un paysage embrumé et mystérieux nous sont apparus.

Ces derniers se composent d’un dédale de pics, de baies, de plages et détendues d’eau. Les sounds se sont formés lorsque la mer inonda les vallées du détroit après la dernière période glaciaire.

Comme un air d'Alsace

Pour faire le tour de l’île du sud, nous avons choisi de la parcourir en commençant par la descendre sur la côte est et en poursuivant par la remonter par la côte ouest. Après notre arrivée à Picton, nous avons donc pris la route vers l’est. La première ville sur notre chemin fut : Blenheim. Hein ??! BLENHEIM ? Cela nous a paru bien familier, comme un petit village alsacien en Nouvelle-Zélande hihi. Bon…à part son nom, cette ville n’a malheureusement rien d’Alsacien. Avec un temps assez maussade, nous avons fait une halte pour passer par la case laverie automatique avant de reprendre la route.

Nos amis de la mer

Poursuivant la route vers le sud, nous avons parcouru de nombreux kilomètres le long de la côte. Sauvage et bordée de sable noir comme le charbon, la pluie s’était arrêtée et nous découvrions de jolis paysages.

Quelques kilomètres plus loin encore et la ville côtière de Kaikoura est apparue.

Kaikoura est célèbre ici car de nombreux mammifères marins vivent ici, dont des baleines, des dauphins et des otaries à fourrure de Nouvelle-Zélande ; on peut aussi voir des pingouins, des puffins et des albatros.

Cette abondance de créatures est due à la présence simultanée d’un courant océanique et d’une plaque continentale, qui provoque une remontée de nutriments du fond de l’océan.

À notre passage nous rêvions, bien sûr, de voir des dauphins ou des baleines mais nous ne l’avons pas fait pour plusieurs raisons : une météo mitigée, la chance d’en avoir déjà vu précédent sur l’île nord dans un cadre écologique et respectueux pour eux et pour finir toutes les excursions paraissaient tellement commerciales et attrapes touristes que nous n’avions pas envi d’aller les perturber en participant à cette « chasse » aux mammifères marins.

La décision vite prise, nous avons choisi de nous balader dans la péninsule dans des endroits plus reculés et moins touristiques où nous avons eu la change de voir des belles otaries à fourrure de très très près. Pour deux d’entre elles, à un mètre à peine ! Pour celles qui étaient plus loin, des bébés étaient aussi présents….trop mignons !!

La deuxième grande ville de Nouvelle-Zélande

Poursuivant encore et toujours notre chemin, le prochain arrêt était Christchurch. Malgré que le saison printanière soit là depuis 1 mois en Nouvelle-Zélande, c’est sous un ciel couvert et la pluie (oui oui..encore) que nous sommes arrivés ici.

Christchurch est la capitale de la région de Canterbury. Elle renaît et se reconstruit doucement après les gros séismes qui ont touché la région. Le dernier en date est celui du 22 février 2011, depuis la ville a entamé la reconstruction qui est prévue de durer 20 ans !

Nous avons pu profiter et admirer la magnifique bibliothèque flambant neuve de la ville.

La pluie avait cessé depuis quelques minutes et un rayon de soleil était apparu, nous décidions donc de sortir pour aller visiter les jardins botaniques. Quelques rues plus loin une énorme averse nous pris de court. Des trombes d’eau nous sont tombées dessus puis cela s’est transformé en grêle, le temps de nous mettre à l’abri nous étions déjà trempés jusqu’au slip. Quinze minutes s’étaient écoulées et un large et grand soleil a fait son apparition…de retour à la voiture, nous avons enfilé des vêtements secs et, par sécurité, avons pris la voiture pour éviter une nouvelle (mauvaise) surprise.

Fondés en 1863 lorsqu'un chêne anglais a été planté pour commémorer la célébration du mariage du prince Albert et de la princesse Alexandra du Danemark, cela fut le début de sa création.

Middle of nowhere

Avant de partir de Christchurch, il était impératif de faire des courses « conséquentes » car pendant 10 jours nous n’allons pas croiser de ville (ou presque). Il était donc très important de prévoir assez de provision pour tenir jusque là.

Dans la soirée et n’ayant trouvé aucun camping gratuit sur notre route (c’est la première fois depuis 10 jours que cela nous arrive), nous sommes tombés sur un campground « low cost » soit 15$ pour 2…assez raisonnable c’est vrai. C’est un petit papi super sympa que le tient et qui s’occupe de l’entretient. Bonne surprise, c’était super propre trop mignon (une salle commune est à disposition)…il avait même mis des fleurs fraîches dans les toilettes ! Nous dormions évidemment dehors dans le van et des petits veaux nous tenaient compagnie.

Des roches célèbres

Avant de poursuivre notre route vers le sud, c'est sur la route du Arthur Pass National Park que nous sommes allés faire un petit coucou à Castel Hill.

Arthur Pass National Park

Castel Hill c'est ça :

Les décors de montagne de Castle Hill sont célèbres depuis leur apparition dans ....la trilogie du Seigneur des Anneaux (oui oui....encore, on ne s'en lasse pas hihi).

Pour les connaisseurs, Castel Hill apparaît lorsque la communauté de l’anneau se cache des espions de Saroumane, ou lorsque Aragorn, Legolas et Gimli poursuivent les Orks ayant capturé Merry et Pipin.

Pour les autres, ces roches gigantesques sont présentes en troupeau comme une petite famille rassemblée et forme une colline. On ne sait pas vraiment l'origine de ces formations rocheuses mais c'est tout de même sympathique à voir !

Le mot de la fin

Merci à tous ceux qui suivent nos aventures, c'est toujours un plaisir de lire vos commentaires et d'avoir vos retours. D'ici quelques jours un nouvel article (le 32 ème..piouf déjà !) sera en ligne où nous vous raconterons notre trio gagnant coup de coeur de ces derniers jours.

On vous embrasse

Yann & Marine

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Hello les bretzels ! 

Le voyage continu encore et toujours et en voici un niveau récit. Dans cet article nous vous dévoilons un véritable coup de coeur pour la région de Mackenzie. Jusque-là un peu déçus par le temps maussade mais également un peu désappointés par le manque de dépaysement « total » dont on nous avait tant parlé pour cette île du sud, nous étions un peu mitigés. Après plusieurs jours de grand froid et de pluie battante, nous avons eu un répit de 2 jours avec du soleil…cela ne pouvait pas mieux se coordonner car cela nous a permis de profiter des paysages à couper le souffle. En l’espace de ces deux journées nous en avons pris plein les yeux et sommes tombés en amour avec cet endroit. Sans attendre voici notre trio gagnant.

⭐️TEKAPO LAKE

À notre arrivée dans la région de Mackenzie, le premier endroit que nous avons découvert est : le lac Tekapo.

Pour la petite histoire, l’endroit tient son nom du célèbre James « Jock » McKenzie qui, dans les années 1840, faisait paître ses troupeaux volés dans cette région alors inhabitée.

Autour du lac se trouve « the Church of the Good Sheperd ». Bâtie au bord du lac en 1935, c’est une Église interconfessionnelle en pierre et en chêne. Dernière l’autel, une immense baie vitrée donne une vue divine sur le lac et la montagne…c’est majestueux.

Pour admirer le lac avec plus de hauteur, nous sommes montés au Mont John. C’est à cet endroit que sont également installés plusieurs dômes équipés de télescopes pour observer les astres (nous y reviendrons plus tard dans l’article). Après une bonne heure de marche, nous sommes arrivés au sommet du Mont John ; ce qui nous a permis d'admirer un superbe panorama.

⭐️AORAKI / MOUNT COOK National Park

Après cette première découverte, nous n'avons pas été déçu avec la seconde : le Mont Cook.

Sur la route dès le petit matin, c'est de très loin que nous avons aperçu ce parc national...première réaction WOW !

Les 700m2 de l'Aoraki/Mt Cook National Park, font partie de la zone sud-ouest de la Nouvelle-Zélande inscrite au patrimoine mondial...et on comprend pourquoi : c'est si beauuuu !

Sur les 23 sommets du pays dépassant 3 000m, 19 se trouvent dans ce parc. Le plus haut est le Mont Cook (appelé Aoraki en Maori) qui fait 3 754m précisément...sacré gaillard ! Cela fait aussi de lui le plus au point culminant de L'Australasie.

Nous avons eu l'immense chance d'avoir une météo clémente (pour une fois), ce qui nous a permis de l'admirer par temps clair et ensoleillé.

Pour aller le voir de plus près et contempler sa flore, nous avons choisi de faire l'une des meilleures randonnées à la journée : le Hooker Valley Track. (Bons marcheurs de bases, nous continuons toujours de nous entrainer pour une randonnée très célèbre de Nouvelle-Zélande : la Tongariro Alpine Crossing prévue dans quelques jours.) Donc les mollets encore chauds de la veille, nous avons entamé cette balade prometteuse.

Le Hooker Track traverse une partie du parc et permet de rejoindre une vue sur le Mont Cook en s'achevant au Hooker Glacier. Plusieurs ponts suspendus font le lien entre les sentiers et le Stocking Stream (cours d'eau).

Après le deuxième pont, la silhouette de ce géant dominait toute la vallée..on se sent si petit et vulnérable à coté de lui.

Arrivés à la fin du track, nous avons pu voir des morceaux du glacier détachés et agonisant dans le début du cours d'eau....le réchauffement climatique est bien là !

Il en est de même pour son voisin le Tasman glacier. C'est le plus grand de Nouvelle-Zélande mais fond néanmoins très vite et perd chaque année plusieurs centaines de mètres.

Pour finir sur une note plus joyeuse que le réchauffement climatique et la fonte des glaces...voici une petite photo de nos têtes pendant la marche et très heureux de vivre le moment présent.

⭐️PUKAKI LAKE

Et de 3 ! Notre troisième coup de coeur est le lac Pukaki.

Pour la petite histoire : il y a 17 000 ans, le Tasman Glacier lors de sa plus importante avancée s'étendait beaucoup plus au sud et a creusé le lac Pukaki.

Comme son compère le lac Tekapo, ce sont des lacs d'un bleu éclatant...on les appelle donc : les Blue Lakes.

⭐️En bonus : une nuit à 5 millions...d'étoiles⭐️

En 2012 cette région qui englobe les deux lacs et le parc national du Mont Cook, a été labellisée : Internatinal Dark Sky Reserve. Dépourvue de toute pollution, c’est un endroit idéal pour découvrir la beauté du ciel nocturne !

Ayant trouvé un « free camp » assez reculé et isolé, nous en avons pris plein les yeux. Frigorifiés dans le van avec 0°C mais complément subjugués par toutes ces étoiles et la Voie lactée, nous étions émerveillés. Tous ces astres formaient un dôme au-dessus de nos têtes….magique.

N’ayant pas d’appareil photo équipé pour les prises de nuit ou pas assez performant, je vous mets une photo qui a été prise par quelqu'un d'autre ce soir là également afin d’illustrer mes propos.

Tekapo Lake Stargazing 

Voilà les amis, il est temps pour nous de vous laisser avec cet article...et des étoiles plein les yeux (dû moins on espère).

Toujours sur la route un nouvel article ne devrait pas tarder ! Aujourd'hui cela fait 7 mois que notre avion a décollé de la France. Plus de la moitié de l'aventure est passée. Nous recommençons à présent à chercher du travail sur l'île nord pour une période de deux mois (mi-octobre & mi-décembre) avant de s'envoler pour l'Australie !

Schmoutz 😘❤️

Mr & Mrs Schmidt

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Bonjour, bonjour

Eh oui, c’est encore nous ! On enchaîne les articles avec notre road trip et les écrivons au fur et à mesure pour être à jour.

Comme dit dans le titre de cet article, nous n’avons jamais été aussi loin de la maison ! Plus au sud que jamais nous sommes très proches du pôle et très loin de la maison. Pour être précis : 18 667,76km nous séparent de notre Alsace natale quand nous étions dans la péninsule d’Otago.

À présent nous avons commencé notre remontée par la côte ouest pour rejoindre l’île nord dans une petite semaine.

Une partie de billes ?

En revenant sur la côte après nos coups de coeurs alpins (voir le dernier article), nous avons poursuivi en nous dirigeant vers la ville de Dunedin. Avant d’arriver à cette dernière, un stop un peu insolite était prévu : les Moeraki Boulders.

Ce sont des rochers sphériques exceptionnellement grands situés le long de Koekohe Beach sur la baie d'Otago. Les blocs les plus imposants pèsent plusieurs tonnes et vont jusqu'à trois mètres de diamètre. Ces gros cailloux donnent l’impression qu’un enfant de géant fait une partie de billes sur la plage.

Pour les curieux (comme nous) c’est une érosion, il y a 60 millions d'années, dans le sable des falaises qui aurait donné cette forme sphérique étrange. Leur base serait un noyau de boue fossilisé entouré de calcites.

Comme des enfants, nous nous sommes amusés à grimper dessus et même à voir si une autre dimension ne se cachait pas à l’intérieur d’une d’entre elles.

La vie de château

Quelques kilomètres de prairies et des milliers de moutons plus tard, nous voilà arrivés sur la péninsule d’Otago. Jonglant toujours avec la météo néo-zélandaise très capricieuse, nous avons foncé au Larnach Castel tant que le soleil faisait une apparition entre deux averses pour prendre de belles photos.

Pour comprendre l’histoire du château, voici celle de son constructeur…

William Larnach, d'origine écossaise et né en 1833 en Australie, travaillant dans les mines australiennes a suivi la ruée vers l’or jusqu’en Nouvelle-Zélande à Otago. Sa brillante carrière ayant débuté dans les mines, s’est ensuite poursuivie par le domaine bancaire puis a englobé un empire marchand tout entier avec le transport maritime, l'agriculture, la propriété foncière, la politique et la spéculation. C’est avec tout cela qu’il a réussi à amasser une fortune considérable et à construire cette magnifique demeure pour lui et sa famille.

Il choisit cet endroit avec l’aide de ses fils qui aimaient se balader à cheval sur le haut de cette colline.

Pour notre part, on a compris pourquoi ce site a été sélectionné ; il offre de superbes vues panoramiques sur Dunedin, la péninsule et l'océan Pacifique.

À l’heure actuelle le château appartient à la famille Baker. Ils ont totalement restauré le château et les jardins pour continuer à faire vivre cette belle demeure.

Escapade Écossaise 

Dunedin, aussi appelé l’Edimbourg du sud, est très fière de son héritage écossais ne manquant pas de sortir le haggis et la cornemuse à toutes les fêtes et évènements publics.

Les premiers colons européens furent des Écossais et lui donnèrent le nom de Dùn Èideann qui veut dire Édinbourg en gaélique écossais.

C’est avec un temps digne de l’Écosse que nous avons découvert la ville : vent glacial + pluie….ça ne nous avait pas manqué !

Un rayon de soleil qui dura 2 minutes, nous permis de capturer la belle gare ferroviaire.

Des bâtisses assez sympathiques ainsi que beaucoup de pub composent le centre-ville. Nous n’y sommes resté qu’une journée, ce qui fût assez pour la visiter.

On nous attaque !

Dans le but d’en voir toujours un peu plus sur la faune du pays, nous sommes retournés en fin de journée au bout du bout de la péninsule pour voir des Blue Penguins.

En partant de Dunedin il faut quand même faire plus de 60 kilomètres (aller-retour) pour aller à la rencontre de ces derniers. Motivés comme jamais pour voir ses coquins les pingouins, nous n’avons pas hésité à faire la route jusqu’à eux. Il faut savoir que toute la journée ils sont en mer et ce n’est qu’au soleil couchant qu’ils reviennent sur la plage.

Arrivés au point de rencontre avant le coucher du soleil, une vue plutôt sympathique s’est offerte à nous.

Connu comme un emplacement pour une colonie d’Albatros, nous avons réussi à en voir deux.

Plus de deux heures s’étaient écoulées et toujours pas de pingouins en vue. Néanmoins nous n’étions pas seules… des mouettes étaient bien présentes…au moins une centaine si ce n’est plus. Elles nous ont pris pour cible avec le van pendant l’attente…résultat des courses : il faisait froid, nuit, aucun pingouin à l’horizon mais une voiture complètement bombardée de fientes de mouettes…..FAIL TOTAL !

Un peu dégoutés au départ on a quand même bien ri en repartant avec notre bouse ambulante.

...Et avec ça ketchup, mayo ?

Le sous-titre vous paraît quelque peu étrange ? Vous allez comprendre (apporter le second degré comme à chaque fois hihi)…

Sur la South Scenic Road qui longue tout le sud de l’île, un endroit y est assez connu…..Nugget point !

Nugget point est un phare et est entouré de rochers appelés les « nuggets » !

Ne connaissant pas l’origine du nom, nous avons appris que c’était un endroit important dans l’ancienne culture maorie pour son abondance en poissons. N’étant pas venus ici pour pêcher des poissons mais plutôt des images : en voici quelques clichés.

Les intempéries nous poursuivent !

La visite des Milford Sounds devait conclure cet article comme une cerise sur le gâteau mais le destin en a décidé un peu autrement.

En suivant toujours la South Scenic Road vers Te Anau, nous avons encore vu défilé pas mal de kilomètres dans le paysage typique de Nouvelle-Zélande…du vert, des montagnes et bien sûr des moutons.

Arrivés à Te Anau, nous avons attendu toute la journée avant la visite des fiords le lendemain.

Te Anau est une paisible localité au nord du lac qui porte le même nom et est le principal point de départ pour toutes les randonnées et excursions pour parcourir le Fiordland National Park. Le lac de Te Anau est le deuxième du pays par sa taille et dur creuse par un énorme glacier et à plusieurs bras qui s’enfoncent dans les montagnes boisées qui l’entourent. Sa profondeur maximale est de 417 mètres soit deux celle du Loch Ness !


Il y a déjà plusieurs semaines, nous avions trouvé une super offre pour faire une croisière aux Milford Sounds (qui est un incontournable en Nouvelle-Zélande). Un mini bus est venu nous chercher et c’était parti pour la visite....ou presque.

Compris dans le prix le mini bus nous a fait découvrir la route qui sépare Te Anau des Milford, plusieurs étapes dont un point de vue sur la plaine, Mirror Lake et une balade de 20 minutes pour admirer des cours d’eau dans une forêt (presque tropicale par son humidité).

Mirror lake 

Après une centaine de kilomètres nous sommes arrivés au niveau d’un tunnel...et là....stoppés. Le tunnel était fermé depuis 7h du matin et devait rouvrir un début d’après-midi. En raison du changement de saison et des grosses pluies provoquant des avalanches de boue et de pierres, cela a bouché le tunnel. Plus de 3 heures d’attente dans le mini bus et nous avons enfin pu passer !

Continuant la route qui nous conduisait au bateau, un impressionnant paysage s’est offert à nous : des flancs de montagnes nous encerclaient avec des centaines de cascades....cela donnait l’impression que les roches pleuraient.

Finalement embarqués avec beaucoup de retard, notre embarcation s’est mise en route. Maintenant vous allez surement vous dire « mais qu’est-ce que c’est ces fameux Milford Sounds ?? »…eh bien c’est ça:

Le mauvais temps persécutait encore et toujours et c’est accompagné d’un épais brouillard, de la pluie et un vent terrible que nous avons découvert ces derniers.

La légende maorie dit que c’est un Dieu qui tailla les fiords avec sa hache et que Milford Sounds est son chef-d’oeuvre…en réalité c’est un phénomène géologique : la rencontre de deux plaques dont indo-australienne qui plonge sous la pacifique et qui on fait sortir des montagnes de sous la mer.

Il y a une chose curieuse à propos des eux ici, elles sont doubles. De même que dans les autres fiords de la région , il y a une couche supérieure de quelques mètres qui est constituée d’eau douce venant des montagnes et une couche profonde d’eau de mer. Pour rester dans le thème aquatique, vous pourrez voir qu’il y a aussi beaucoup de cascades.

Nous étions pleins d’espoir, car ici, on peut voir pas mal d’animaux marins : dauphins, orques, manchots mais aussi des oiseaux comme les keas…et bien… on n’a rien vu à part du brouillard, du brouillard et encore du brouillard et puis des sandflies (petites mouches qui vous piquent et donnent des démangeons affreuses). En revanche ce que l’on a pu vérifier de la brochure est qu’il est indiqué (après la case animaux marins) que c’est un des endroits les plus pluvieux et humides de Nouvelle-Zélande…..oui oui testé et validé !

Voilà les amis, encore un récit de nos aventures qui s'achève ! Nous espérons que vous avez encore un peu voyagé et peut-être un peu ri aussi 😜

Des bisous et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Yann & Marine 😘❤️

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Loin d’un roman coquin des 50 nuances de Monsieur Grey, ici on vous présente un article carrément moins sexy des 50 nuances de Dame pluie ☔️

On a tout connu : la pluie à fines gouttes, à grosses gouttes, la pluie battante, la pluie « fausse joie » (elle s’arrête l’espace de 30 secondes et reprend de plus belle), la pluie éternelle (celle qui ne s’arrête pas pendant des jours où on a l’impression qu’il n’y aura plus d’eau dans le ciel), etc... vous l’aurez compris : le ciel bleu nous manque.

Déluge épisode 1

La pluie nous poursuit depuis le début de notre road trip mais nous laissait, jusqu’à présent, quelques instants de repris - histoire de prendre quelques jolies photos. Sauf que depuis plusieurs jours, elle ne nous quitte plus du tout ! « Le bonheur ce n’est pas d’attendre le soleil mais de danser sous la pluie » : ça on le sait bien et on positive dans toutes les situations, mais la vie en van + la pluie + road trip = flip...FLOP !

Les journées habituelles avec dame pluie c’est une chose, mais là c’est devenu assez critique : routes inondées, crues, avalanches de boue et de roches sur les routes, fermeture de tous les parcs nationaux de la région etc....ça nous enlève une partie de notre plaisir..

Le quotidien est bien différent avec la météo : nous pouvons vous le garantir, déjà que le système D est mise à l’épreuve chaque jour avec nous ainsi que les souvenirs des épisodes de MacGyver et ses astuces pour faire des merveilles avec rien....avec ce déluge + les Free camp dans des endroits désert = nous sommes amené à faire des choses insoupçonnées ! 😅 On pense vous faire un article « hors série : la vie en van » pour vous partager le quotidien...mais on vous prévient il faudra vous accrocher 😆😅

Déluge épisode 2

Arrivés à Queenstown, le brouillard était si épais que nous n’avons pas pu admirer le panorama que la ville offre habituellement. Entourée des sommets bleu indigo des Remarkables et bordées par le lac Wakapitu, Queenstown et les éléments naturels donnent un joli spectacle visuel qui vaut sa photo.

Photo du lac par beau temps (photo prise sur google)
Vue du lac avec brouillard 0 visibilité sur le panorama

Malgré le temps pourri, nous avons adoré Queenstown. C’est une ville agréable et jeune avec un très joli centre ville et des rues piétonnes. Yann a même trouvé un bretzel géant...après 7 mois sans, il s’est délecté de son snack aux saveurs d’Alsace...une vraie madeleine de Proust.

Étant grands amateurs de sensations fortes, nous étions impatients de passer par ici : appelée « capitale mondiale de l’aventure », nous pensions pouvoir faire des activités de plein air mais malheureusement il n’en fut rien...on conserve donc notre stock d’adrénaline pour notre voyage australien 🙂

Déluge épisode 3

Le lendemain, de retour sur la route, notre programme était d’aller faire deux différentes marches pour atteindre les deux glaciers de la côte ouest : Fox Glacier & Franz Joseph Glacier.

Le premier sur notre chemin était le glacier Fox. À peine arrivés...toutes les routes étaient barrées - eh oui les pluies torrentielles frappent aussi ici. Très déçus de ne pas pouvoir aller l’admirer nous nous sommes rendus au suivant, voisin de quelques kilomètres, Franz Joseph.

Heureusement pour nous, seule une partie du parcours était barrée. Voulant aller jusqu’au pied de ce dernier, nous avons du nous contenter d’un track de 30 minutes mais nous avons pu l’apercevoir de loin.

Contents de l’avoir au moins vu de loin, nous avons pu constater - là aussi - de l’impact du réchauffement climatique...Le glacier a bien diminué et continue de perdre un morceau de la taille d’un campervan tous les jours...

Aucun commentaire moralisateur ici mais, faisant très attention à notre consommation et notre impact sur la planète, s’il vous plaît pour le bien de la planète et de tous : prenez le temps de réfléchir aux petits gestes qui font toutes la différence pour l’environnement.

Wild wild west

Bon, maintenant passons à quelque chose de plus léger : notre visite de Shantytown !

La côte ouest de Nouvelle-Zélande a connu, à la fin des années 1800, une véritable ruée vers l’or. Il faut savoir que cet endroit du pays est un des rares emplacements où l’on peu trouver des paillettes d’or directement sur la plage. Beaucoup d’européens et de chinois sont venus ici pour tenter leur chance et Shantytown est une authentique ville minière restaurée en musée.

En arrivant nous avons pu nous promener dans l’ancienne ville avec tous les commerces, son Église, l’école, la caserne de pompiers etc...

En poursuivant la visite, nous avons emprunter un véritable train à vapeur qui nous a conduit à l’une des mines en passant par l'ancienne scierie.

Yann, fasciné, a tenté le gold panning (l’orpaillage). Un expert lui a montré la technique : prendre une écuelle en métal - mettre une poignée de graviers et y ajouter de l’eau - remuer pendant cinq secondes - et rincer trois fois. L’or étant six fois plus lourd que les cailloux, il tombe au fond du récipient et se révèle à la fin du processus.

Après une petite démonstration, Yann s’est lancé et avec un peu de patiente a trouvé quelques paillettes d’or ! YOUPIII

Bon, malheureusement, pas assez pour nous constitué une fortune mais ça lui fera un beau souvenir !

Pour continuer l’immersion et fêter notre découverte, nous avons revêtu l’habit de circonstance et immortalisé ce moment.

(Je vous le garantis, on a beaucoup ri !)

Joyaux magique 

Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que la Nouvelle-Zélande est un pays producteur de Jade. La jade ou greenstone est portée et utilisée par les hommes et les femmes maoris depuis toujours on la retrouve pour plusieurs usages comme entres autres : les armes (massues, machettes, têtes de lances etc..) et les bijoux.

Suite à plusieurs mois de recherche, Yann a trouvé SON collier de Jade parfait. Il a choisi un « Toki », cette forme est associée au « mana » (la force), la puissance et l’honneur. À l’origine, le Toki était un outil, mais il pouvait également être attaché à un manche en bois sculpté afin de servir d’arme aux puissants chefs Maori lors des cérémonies.

Happy breakfast

Continuant encore et toujours notre remontée vers le nord de l'île sud, nous avons croisé le chemin d'un endroit atypique : Pancake Rocks.

Non comestibles, ils témoignent de la puissance et de la diversité de la nature. Suite à un processus d'érosion lié au climat, cela à donné à la pierre calcaire la forme de piles de crêpes...

Nous avons vraiiiiment profité de ce break de pluie (qui a duré 30 minutes) pour se balader ici et prendre quelques photos. C'était marée haute et la mer de Tasman s'engouffrait dans les grottes sous-marines et jaillissait des cavités dans un immense fracas...la force de la nature était vraiment palpable ! Seuls de petits oiseaux imperturbables avaient décidé de faire le sieste ici...

Et la lumière fut !

Après un nombre considérable de kilomètres, nous voilà de retour au nord de l’île sud.

Notre première étape était Nelson. Jolie petite ville (où nous avons retrouvé du soleil ouiiiiiii enfin amen !!), elle est considérée comme une des villes les plus agréables à vivre de Nouvelle-Zélande : on confirme…ça nous a beaucoup plu ! Petit marché, de belles rues dans un style art déco et front de mer…le trio gagnant !

Ne voulant pas louper ce moment de beau temps, nous avons foncé au Abel Tasman National Park. Ce parc naturel s’étend sur plus de 60 kilomètres de littoral scintillant avec de beaux sables dorés ou noirs, des forêts côtières et de surprises comme la piscine naturelle Cleopatra’s Pool ou le Split Apple Rock.

Split apple rock 

N’ayant pas pu faire le tour entier du parc, car tenu par le temps et un ferry qui nous attendait le lendemain, nous avons fait une visite courte mais concluante de ce dernier.

Les plages sont vraiment magnifiques et la mer d’un beau bleu…en été cela doit être encore mieux !

Le soleil avait décidé de nous accompagner une journée de plus ce qui fut parfait pour rejoindre Picton (point de départ du ferry) en passant Queen Charlotte Drive.

Queen Charlotte Drive est une route qui longe toute la côte et permet de s’arrêter à de nombreux points de vue. Ayant découvert, à notre arrivée, les Marlborough Sounds avec un temps affreux : nous avons pu les voir sous un meilleur jour cette fois-ci.

Queen Charlotte road on Marlborough Sounds 
Nelson 

Nos deux derniers jours sur l’île du sud ont été accompagnés par le soleil et nous sommes vraiment heureux d’avoir pu finir sur ces belles images. À l’heure actuelle nous sommes sur le bateau pour rejoindre Wellington et commencer notre remontée vers le nord de l’île du nord où nous avons trouvé un nouveau travail.

On vous en reparlera plus tard mais on retourne à Dargaville pour faire 8 semaines de plantation de kumara chez un nouvel employeur. Ce sera (normalement) notre dernier job avant le grand départ pour l’Australie !

On vous embrasse et à très vite 😘❤️

The Schmidt’s

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Attention les yeux et hauts les coeurs !

Bonjour à tous, nouvel article et nouveau thème : la vie en van (quand on est backpacker).

Cette fois-ci, pas de récit de grandes aventure...enfin presque...car, la vie en van est une aventure en elle-même dira-t-on. Pour les âmes sensibles, attention, on vous prévient il y aura des moments sans censures donc : soyez prêt !

Pour rappel : on parle bien de la vie en van quand on est en voyage longue durée (pas en location de 15 jours), que tu as un budget limité et que le van en question est bien un van et non un camping-car de compét’ genre trois-pièces/cuisine...non non un petit van...that’s all !

La bête 

...et bon appétit bien sûr !

Commençons soft avec la cuisine et l’un des besoins fondamentaux de l’humain : MANGER.

On débute par les courses : très limité en place, en budget et en cuisson, il faut bien réfléchir à ce que tu vas acheter. Équipés d’un un seul petit gas cocker dont les cartouches de gaz se consomment à la vitesse de l’éclair tu comprends rapidement que même les pâtes ne sont pas un repas économique car il faut chauffer l’eau etc…donc bon les canettes de lentilles finalement ça te cale, c’est pas cher et ça ne demande pas d’eau !

Concernant la cuisson, le dilemme est le suivant : éviter d’utiliser trop de gaz (mais l’utilisation de produits frais est très limitée avec la glacière que l’on a), bien réfléchir à l’ordre de cuisson/réchauffe des aliments parce que tu n’as qu'une casserole ou une poêle que tu ne pas laver entre (j’y reviendrais juste après) et puis notre amie la météo qui fait des siennes (vent pluie etc..heureusement nous avons notre petite cuisine à l’intérieur!)

Après que tu aies finalement réussi à te faire quelque chose à manger, tu essaies de faire la vaisselle tant bien que mal. Ne pouvant utiliser l’évier du van qui fait la taille d’un bol, il faut trouver une autre solution qui est souvent les toilettes publiques (oui oui je sais, moi aussi j’étais choqué au début t puis après tu t’y fait) quand on voit le positif : toutes ces bactéries qui habitent aux toilettes vont peut-être nous immuniser et nous rendre plus forts…ou malades on ne sait pas... Donc vu la difficulté à nettoyer, finalement tu décides de limiter au possible l’utilisation de vaisselle : on prend une seule fourchette ou les doigts, une seule assiette pour deux et l’autre mange dans la casserole et surtout…..on n’oublie pas de bien tout lécher pour faciliter le nettoyage ! Ah oui et puis aussi : ne trouvant pas forcement de toilettes à proximité à chaque repas et ben, tu te trimbales la vaisselle sale avant de dénicher un point d’eau ; du coup il faut bien la caler à l’arrière du van sinon quand tu prends un virage un peu trop fort la poêle se retrouve sur ton oreiller !

Pour finir, il faut tout calculer et surtout l’eau . Ayant un petit réservoir sous l’évier (souvent non potable), il sert uniquement pour se laver les dents, les mains ou à un usage qui nécessite de la faire bouillir donc nous avons un autre petit bidon et nos gourdes que nous essayons de remplir aussi souvent que possible. Ne trouvant pas toujours de point de recharge d’eau potable disponible, tu te retrouves à être complètement assoiffé limite desséché dans ta voiture alors que dehors il y a une pluie torrentielle...le comble quoi !

Bonne nuit les petits

Autre besoin vital : dormir ! L’application pour téléphone qui te sauve la vie ici c’est Campermate. Elle ne nécessite pas de réseau et référence tous les points de camping « sauvage » (gratuits)..mais pas que..en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Toujours pareil : il faut bien planifier tes déplacements en fonction des endroits possibles où tu peux dormir car, les places sur les campings gratuits sont souvent limitées et il ne faut pas y être trop tard sinon tu te retrouves à devoir faire 200 kilomètres dans la brousse néo-zélandaise en pleine nuit pour juste avoir le droit de dormir ! (Et attention aux amendes si tu dors sur un emplacement non autorisé...ici ils ne rigolent pas avec les ça c’est vite 200$ dans le baba)

Alors une fois que tu as trouvé le Saint Graal, tu peux commencer à déballer ton bordel : mettre les caisses plastiques (vêtement et bouffe etc…) sur les sièges de devant, déplier le lit (mais attention pas trop tôt sinon tu ne peux plus accéder à la cuisine) etc…

Si tu as de la chance tu as pu un peu sortir et profiter de la lumière et de l’extérieur, sinon (souvent comme nous avec la pluie) tu es cloitré dans ta bagnole pendant des heures interminables en essayant de te distraire comme tu peux avec la lampe frontale et les ombres chinoises au plafond.

Viens le moment critique du pipi du milieu de la nuit...dans le meilleur des cas il ne pleut pas et tu peux braver le froid et le noir en trouvant ton chemin jusqu’au toilettes sèches tout en croisant les doigts pour ne pas tomber dans le trou. Sinon...quand la pluie est battante dehors et que tu ne peux pas sortir...tu n’as plus que pour option de sacrifier un Tupperware pour la bonne cause en un moment « retour aux sources » pot de chambre...comme dans l'ancien temps...c’est glamour la vie en van !

Souvent, pour t'endormir, pas besoin de berceuse car le vent et si fort qu'il arrive à balancer le van de droit à gauche...soit ça favorise l'endormissement, soit ça te donne le mal de mer...mais bon pas le choix !

C'est du propre !

Tout aussi sexy, vient la question de l’hygiène corporelle. Tu te rends vite compte qu’il est temps de revoir tes standards habituels d’une douche journalière. N’ayant pas les moyens de se payer un camping tous les soirs, vous l’avez compris, nous avons fait 99% de camping gratuit. Camping gratuit = toilettes sèches donc zéro lavabo et (bien sur) zéro douche. Avec la tuile financière de la voiture au début de notre trip nous avons dû réviser notre budget et rationner. La meilleure option pour nous fut les douches dans les piscines publiques : pour 3$ tu as de l’eau tiède à chaude (quand tu as de la chance) et si tu as bien joué ton coup le temps n’est pas limité….sinon attention la mauvaise surprise quant au bout de deux minutes l’eau se coupe et que tu as encore les cheveux pleins de savon !

Quand finalement toutes les conditions sont réunies, que tu as embarqué dans ton sac tout ce qu’il te fallait et que tu peux ENFIN prendre une douche….là c’est le bonheur eau chaude, savon et c’est le kifff. Quand tu sors de là plus frais que jamais tu as l’impression de renaître…je ne verrais jamais plus la douche de chez moi de la même façon en rentrant en France..c’est une certitude !

Maintenant vient la question du linge, d’ordinaire assez facile à gérer de nos jours dans une maison moderne, c’est une autre affaire en van ! Il est temps de faire une machine quand tu te rends compte que tu n’as plus aucune fringue à te mettre et que le sac qui s’est improvisé panier à linge déborde de vêtements. Tout est une question de stratégie, dans chaque ville il faut trouver la laverie avec des machines convenables pour le lavage mais aussi le meilleur ratio dollar/temps de séchage pour le sèche-linge. N’étant pas fans de ce dernier en France, ici tu ne fais pas le difficile…tout y passe même les choses délicates car essayes de faire sécher des fringues dans une voiture quand l’humidité dehors crève le plafond…et oui pas facile ! Donc bon, quand tu as trouvé la laverie de tes rêves, que tu as mis ton linge à lavé…il ne faut pas oublier le chrono pour être sure que personne ne viendra subtiliser des petites culottes à la fin du cycle !

Ça te branche ?

Afin de rester connecté avec le monde, le wifi est assez pratique mais se fait rare. Ne disposant pas de forfait internet sur notre téléphone néo-zélandais, il nous faut trouver de temps en temps de point de free wifi.

Nos meilleures amies restent les bibliothèques, l’entrée y est gratuite et souvent le wifi illimité. C’est aussi l’occasion pour nous de recharger tous les appareils électroniques dont nous disposons, car, dans le van nous n’avons pas de prise de charge.

Les backpackers, comme nous, on les repère rapidement car nous avons tous la même dégaine : tu arrives un gros sac et deux rallonges histoire d’avoir assez de prises pour brancher les téléphones, ordinateurs, batteries d’appareils photo etc….et avons tous le même regard désespéré quand tu te retrouves à être coincé à l’intérieur parce que la pluie fait encore des siennes !

Le mot de la fin

Comme dans toutes expériences, il y a des avantages et des inconvénients. Pour rester sur une note légère et garder le positif, voici notre bilan :

(Gardez bien en tête que nous parlons de notre expérience en Nouvelle-Zélande, car, dans d’autres pays cela peut être différent et plus sympa comme en Australie par exemple)

Vous dire que la vie en van c’est simple, ce n’est pas vrai. Cependant et malgré toutes nos galères (et bien que ce ne soit pas encore fini) on a décidé d’en garder un bon souvenir (nous habitons toujours à l’intérieur actuellement). Toutes ces péripéties nous ont fait beaucoup rire (même si ce n’était pas le cas sur le moment) et nous ont créé des souvenirs uniques ! En ayant déjà traversé pas mal épreuves dans notre courte vie, celle la s’est ajouté et nous a prouvé que notre couple est solide et paré à toutes épreuves !

Autre point positif : devenus experts en bricolage, en plan B et en improvisation, nous avons l'impression d'être presque comme Bear Grylls dans l'émission Man VS Wild et sommes prêts à survivre en milieu hostile. Plus qu'une aventure, c'est une vraie expérience de vie !

Alors méfiez-vous et réfléchissez bien avant de tout vendre pour acheter une roulotte et vivre en mode gypsy, car souvent, la réalité et bien loin des photos de style disponibles dans les magasines ou sur internet !

Sur ce…..il est temps pour nous de quitter la bibliothèque : alors a++

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Salut les bretzels

Nous vous retrouvons (avec un peu de retard) pour le dernier article qui relate nos aventures de road trip néo-zélandais, car, après cela le travail dans les champs nous attend pour un peu plus de deux mois avant le départ pour l’Australie.

Comme vous pourrez le voir sur la carte si dessous...la boucle est bouclée, le tour de la Nouvelle-Zélande c'est fait !

En tracé noir : notre trajet 

Dans le dernière épisode “50 nuances de pluie”, nous vous avions laissé au niveau de la traversée du ferry entre les deux îles. Vous pourrez constater dans ce nouveau récit que dame pluie a encore fait des siennes, mais avant ça : reprenons du début.

Retour à la capitale

Chanceux comme toujours, nous avons été bloqués sur le ferry pour la traversée entre Picton (île du sud) et Wellington (île du nord). N’ayant qu’une demi journée pour finir les visites que nous n’avions pu faire à l’aller, notre planning était serré !

Des conditions météorologiques (oui oui encore) additionnées à un élément non défini, cela nous a donc valu d’être prisonniers du ferry pendant 7 heures. Yann, ayant le mal de mer, n’en pouvait plus et nous avions hâte de poser le pied à terre !

Enfin arrivés à la capitale en milieu d’après midi, le soleil était de la partie pour quelques heures et nous a permis d’emprunter le Cable Car et de visiter les jardin botaniques ....ahhh 100% plaisir !!

Je vous avoue que après toutes ces journées à rouler, nous avions l’impressions que nos fesses étaient devenues carrées 😅…marcher une quinzaine de kilomètres nous a fait du bien.

Wellington est définitivement une ville que nous avons adorés ! Entre art, nature et culture : la capitale vaut le détour.

Déluge épisode 98

Vous connaissez sûrement l’homme invisible...et bien nous on a découvert la montagne invisible : le Mount Taranaki.

En partant de Wellington il nous a fallu de nombreuses heures et quelques centaines de kilomètres pour rejoindre le Mount Taranaki. À mi-distance entre Auckland et Wellington, avec un cône volcanique de 2 518 mètres, il fascine ceux qui le contemplent....c’est à dire pas nous !

Je vous explique : arrivés en fin d’après-midi au Egmont National Park, nous avions trouvé un free camp à côté du I-site afin d’avoir une vue imprenable sur ce grand volcan qu’est Taranaki. Manque de bol : à notre arrivée, un brouillard si épais dominait tous les alentours...bien déçus, nous nous sommes dit que le lendemain matin nous pourrions faire une des marches proposées et admirer ce dernier.

Bilan au lendemain matin le brouillard était toujours là et une pluie battante en prime...alalala. Obligés de partir directement après tous ces kilomètres et sans avoir eu la chance de voir quoi que ce soit ni d’avoir pu marcher et profiter de la nature...encore une fois !

Pour vous illustrer au mieux la situation voici deux photo :

  • la première : la vue du volcan par beau temps (photo prise sur Google)
  • la seconde : prise par nos propres soins à l’un des “plus beau” point de vue.

Pour nous consoler, nous avons juste trouvé un tag du mont dans la grande ville la plus proche (New Plymouth).

Mais où sont les beach boys ??

Arrivés à Raglan, c'est une fois de plus avec la compagnie du mauvais temps que nous avons découvert "le paradis des surfer" néo-zélandais.

Situé à 40 kilomètres à l'ouest de Hamilton, c'est une bourgade décontractée connue pour ses plages dont la légendaire Manu Bay réputée pour pour avoir le plus long break de gauche du monde. N'ayant pas de planche avec nous, nous avons simplement passé une journée et une soirée agréable dans la ville encore assez calme avant l'arrivée en masse de surfer pour l'été.

Le précieux....enfin nôtre !

Ayant un rendez-vous important, nous sommes passés à Auckland. Comme vous le savez surement nous avons booké un tour presque complet de l’Australie et nous avons fait appel à Josh de Backpacker World & Travel pour bénéficier d’un tarif intéressant et de son expérience de ce pays.

Après un entretien qui a duré un certain temps nous avons pris possession de notre carnet…ça y est plus qu’à y aller maintenant !!

Retour à nos premiers « amours »

À ce moment même où nous écrivions cet article, nous avons repris le travail depuis trois semaines déjà. Incroyable mais vrai, nous sommes retournés à Dargaville (souvenez vous : premier job pour nous ici en mars/avril à récolter les kumaras) mais cette fois ci pas pour les récolter mais pour….les planter !! YOUPI (c’est de l’humour bien sur, on est contents d’avoir du travail mais c’est pas le rêve...loin de là !)

Nos missions sont les suivantes : faire du « sorting » (cela consiste à sélectionner les plants qui sortent de la nurserie) pour ensuite faire du « planting » (donc planter les plants). Comme tous les travaux de ferme, ce n’est pas facile…Nous sommes amenés à faire beaucoup de mouvements répétitifs (surtout pour le planting...bonjour les tendinites) ça casse le dos et on ne doit utiliser que le bras droit, du coup, on va finir comme Popey mais d’un seul côté avec un bras super musclé et un autre tout rikiki hihi

Malgré le travail et les journées épuisantes à l’extérieur avec un vent si violent et glacial qui brûle la peau, on est plutôt bien ici. La maison du personnel et plutôt sympa, il y a des douches chaudes à l’intérieur AMEN et une grande cuisine/pièce de vie ! Nous partageons cette maison avec plusieurs nationalités : américaine, anglaise, française, estonienne…ça fait un mélange plutôt cool !

Un soir, pour le match du rugby, le patron nous a même laissé utiliser le van du boulot (imaginer une sorte de chariotte du diable à douze places) pour aller à la plage et regarder le match dans un bar…j’ai (Marine) fait le chauffeur pour tous ces joyeux lurons étant le seule à ne pas boire….ils ont tous un sacré levé de coude !!

Ayant vraiment lié d'amitié avec 4 d'entre eux (une française Marie, deux anglais Jack & Marius et une américaine Sondra), nous faisons des sorties tous ensemble à chaque fois que nous avons un Day Off...comme par exemple des randonnées et du surf.

Ocean beach 
Mount Manuai 

Nous espérons que, comme nous a dit le boss sur l’annonce, nous aurons du travail jusqu’à mi-décembre : cela nous permettra d’économiser pour notre prochaine aventure et de finir notre aventure néo-zélandaise sans devoir chercher à nouveau du travail. Moins de deux mois reste pour nous ici, en Nouvelle-Zélande, à cette occasion nous vous proposerons dans un prochain article notre bilan sur ce pays.

On pense fort à vous tous, nous avons hâte de partir en Australie pour notre lune de miel tardive..

Gros bisous 😘❤️


Marine & Yann

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Nous voici enfin au bout du tunnel. Après 7 mois à braver le froid, le vent et la pluie, les beaux jours commencent à pointer le bout de leur nez. Et pour être honnêtes, il était temps !

Alors que les arbres fleurissent et que la végétation revêt sa robe printanière, c’est pour nous l’occasion, après un peu plus de 8 mois dans le pays du Long Nuage Blanc, de dresser un bilan.

Le temps file à une vitesse incroyable et le phénomène semble décuplé quand on vit sur la route. Pourtant, nous avons l’impression de ne pas avoir fait « tant » de choses de ce périple en NZ….Bien sûr , nous avons voyagé, mais faute à un climat rugueux et probablement la mise en place de notre voyage australien en parallèle (donc budget limité) et nos 8 mois de boulot sur 9,5 au total…nous avons un peu déchanté qu’en à notre aventure ici.

Nous vous proposons, dans cet article, de revoir ensemble (sans répétitions des articles précédents) nos impressions, nos tops/flops sur la Nouvelle-Zélande et nos observations.

I. KIWI STYLE

-> TRAVAILLER EN NOUVELLE-ZELANDE

Après l’achat de notre van, dix jours après notre arrivée dans le pays, notre compte en banque commençait à crier famine. Nous nous sommes donc mis en quête d’un travail. Le principe pour décrocher un job en Nouvelle-Zélande est le même que pour trouver du travail en Australie : la demande de main d’œuvre est forte pour tout ce qui concerne les emplois saisonniers délaissés par les locaux. Nous avons été très surpris de la rapidité avec laquelle nous pouvions commencer un nouveau travail…bien loin du modèle français, ici on peut commencer et partir du jour au lendemain ! En revanche, en termes d’argent, ce n’est pas du tout aussi intéressant qu’en Australie (Yann a pu faire un comparatif) :

  • Le $NZ est plus faible que son homologue australien
  • Le coût de la vie est plus élevé
  • Le salaire minimum bien plus bas

Nous touchons 18$NZ brut par heure ici contre l’équivalent (pour Yann) de 25$AU en Australie. Nous n’étions donc pas en mesure de mettre autant d’argent de côté qu’il a pu le faire il y a 8 ans. 18$NZ c’est une 10ème d’euros, donc nous gagnons l’équivalent d’un SMIC français. Avec le coût de la vie relativement cher et un nombre d’heures travaillées hebdomadaire ne franchissant pas souvent les 40-45h, il ne nous restait pas grand-chose à la fin de chaque semaine.

* LES JOBS DE FERME

Comme vous le savez, pour nous, les jobs de ferme se sont concentrés dans les fermes de kumaras (patates douces néo-zélandaises) mais nous avons aussi entendu beaucoup d’expériences de pickers (cueilleurs) de packers (emballeurs) dans différentes fermes de fruits etc..

C’était la mi de mars, les journées commençaient à raccourcir et les premières gelées matinales n’étaient pas loin. Nous avions plusieurs opportunités mais nous avons choisi de nous lancer dans le harvesting de kumaras (la récolte) comme premier travail ici. La paye se faisait à l’heure et que nous avions un bon premier ressenti à propos du patron. Si vous vous rappelez dans les premiers articles, les accommodations étaient plus que limites (insalubres et dangereuses) mais l’ambiance était bonne avec l’équipe. Si au début la douche froide/tiède nous suffisait, très vite, il faisait trop froid pour ce mode de toilettage rustique et après des journées de travail difficiles, cela commençait à être rude.

Après presque 3 semaines, les journées devenaient vraiment interminables. Réaliser la même tâche sans cesse pendant 8 ou 9h de rang est mentalement épuisant. Nous n’étions malheureusement pas au bout de nos peines si nous voulions avoir suffisamment d’argent..finalement après 6 semaines nous en avions vu le bout. Le planning que nous faisons actuellement n’est pas plus facile…ce sont très boulots difficiles physiquement (bonjour le dos) et mentalement dans le sens où notre cerveau est en bouilli le soir venu. C’est avec notre expérience de travailleur actuelle (la troisième est dernière) que nous pouvons vous dire que la Nouvelle-Zélande nous a beaucoup surprise pour une chose : l’utilisation de produits chimiques et le recyclage ou plus le non-recyclage des déchets…ce qui nous amène à la partie suivante.

-> L’ECOLOGIE

Beaucoup de voyageurs ou touristes, quand ils parlent de la NZ, font l’apologie de l’écologie et du développement durable. Ils vantent ce pays de nature et la façon dont les kiwis en prennent soin. Je ne sais pas si ces gens ont visité le même pays que nous. Honnêtement je ne pense pas.

Pour nous, bien que nous ayons pris un avion qui a traversé la planète, notre bilan carbone en tant qu’habitant de la planète Terre ou de voyageurs est très important à nos yeux. Limiter notre impact, en Nouvelle Zélande, nous parait plus compliqué qu’ailleurs malgré le fait que nous faisons tout notre possible. En cause, l’industrie agro-alimentaire, mais pas seulement. Tous nos gestes du quotidiens, y compris les activités, entrent en compte. Entre gestion des déchets catastrophique et l’omniprésence des grosses franchises de supermarchés aux emballages plastiques individuels à tout va… On se sent un peu perdus.

Nous nous sentons presque comme des extraterrestres au supermarché avec nos sacs en tissus pour prendre nos fruits et légumes et souvent refuser ce qui est emballé dans du plastique.

*LA GESTION DES DÉCHETS SCANDALEUSE DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE

Autre point qui nous a vraiment effarés : le retard qu’a le pays en matière de gestion des déchets. Toutes les fermes où nous sommes allés, que ce soit pour travailler, pour visiter ou pour dormir, brûlent ou enterrent leurs déchets. Plastique, carton, bois traité chimiquement, tout y passe. Il n’y a vraisemblablement aucune obligation ni contrôle, les gens font un peu ce qu’ils veulent et ça nous rend malades. Enfin, les décharges à ciel ouvert comme en Australie sont monnaie courante ici. En sortant un peu des points touristiques, nous en avons découvert quelques-unes. Notamment à proximité d’exploitations minières où vieux matériel, câbles, taule ou déchets du quotidien des travailleurs sont entreposés à durée indéterminée…

*LES PESTICIDES ET L’AGRICULTURE

Dans toutes les fermes où nous avons travaillé la quantité de pesticides employés est hallucinante. En ce moment même nous avons des poussées de boutons sur les bras et les cuisses à cause des produits chimiques utilisés dans la ferme où nous travaillions…et nous ne sommes pas les seuls backpackers à avoir constatés des effets secondaires qu’en aux travaux de fermes et l’utilisations de substances chimiques. Les exploitations forestières se voient également pulvérisées par de nombreux produits chimiques. Nous avons trouvé de nombreuses annonces d’emploi impliquant la pulvérisation de pesticides dans la liste des tâches à effectuer…

La NZ n’échappe pas à la règle de l’agriculture contemporaine. Maximiser la production est le mot d’ordre de tous les vergers que nous avons arpentés. Seuls les fruits à la forme régulière et répondant aux standards des supermarchés doivent être conservés. Le gaspillage, dès la récolte, est vraiment attristant quand on sait combien de gens meurent de faim dans le monde.

*LA DÉFORESTATION MASSIVE

La sylviculture (exploitation des arbres forestiers) est omniprésente sur les deux îles. Nous avons été vraiment surpris et tristes de constater toutes les collines aux allures lunaires, dévastées par des coupes d’arbres récentes. Quand elles n’ont pas encore été rasées, c’est de pins que sont recouvertes ces montagnes. Le pin n’est pas natif de Nouvelle-Zélande. L’homme l’a planté et introduit et il remplace désormais des arbres endémiques. De nombreuses espèces d’oiseaux, elles aussi endémiques, souffrent de cette déforestation au point de se voir menacées d’extinction.

*L’INDUSTRIE DU LAIT EN NZ

Pour finir avec pas les moindres, les exploitations laitières intensives fourmillent. Étant engagés dans la défense de l’environnement et des animaux…nous avons été très déçus de constaté ce qui se passe ici (la France n’est pas mieux sur ce point là non plus). Impossible de passer à côté des millions de vaches au bord de la route. Parfois entassées dans des enclos tout juste assez grands pour leur volume, elles subissent la traite deux fois par jour. La quantité d’animaux à l’hectare nous parait souvent vraiment élevée. Les conséquences de cette industrie sur l’environnement sont sans précédent : les écosystèmes aquatiques souffrent. Les rejets d’effluents issus des excréments de toutes ces vaches sont riches en azote. Ils entraînent des pollutions dites « organiques » et le développement de nombreuses algues dans les rivières néo-zélandaises (eutrophisation). Les impacts sur la vie aquatique sont désastreux et l’état des eaux du pays des kiwis empire chaque année un peu plus. Les vaches ne sont pas le seules victimes de cette production et cette maltraitante de masse, sans parler des moutons : les cerfs et les opossums en sont victimes.

*CAMPAGNES D’ÉRADICATIONS DES CERFS ET DES OPOSSUMS

Ces espèces ont été introduites par les colons et le cerf est prisé pour sa viande et surtout ses trophées. Les divers espèces présentes dans le pays se retrouvent souvent sur les murs des salons dans les maisons ou pubs…génial….Là aussi nos amis les produits chimiques sont de la partie, les campagnes de pulvérisation de 1080, un agent chimique ayant pour but de tuer les animaux, sont présents partout dans le pays. L’animal est considéré comme nuisible, principalement pour son impact sur l’agriculture locale. Un peu aussi sur la végétation native. De là à envoyer des produits chimiques, je pense qu’il y a un monde….fallait mieux réfléchir avant d’amené ces pauvres malheureux sur cette île…

-> LA MENTALITE 

C’est dans le cadre de notre second emploi (qui aura duré 5 mois) dans un café, c'est là que nous en avons appris le plus sur le néo-zélandais. Quand nous parlons de néo-zélandais nous incluons tous les habitants du pays, un autre paragraphe est dédié aux natifs : les maoris.

Ce que nous avons beaucoup aimé, est qu'ici, on ne se sent pas jugé si on décide de s’habiller d’une façon ou d’une autre. Comme la sensation que tu as le droit d’être qui tu veux et de t'accoutrer comme tu le souhaite, même si c’est loufoque ou complètement décalé, sans te faire regardé de travers dans la rue. Pour les tatouages c’est pareil, les tatouages sont culturels et on croise beaucoup de personnes très tatouées que ce soit des jeunes au moins jeunes, des femmes ou des hommes, même à des postes importants ou dans la fonction publique. Une autre habitude culturelle ici est de marcher pieds nus (ils connaissent bien les chaussures ne vous en faites pas), au supermarché, dans la rue ou les enfants à l’école ; ils est très courant de voir des gens marcher sans chaussures été comme hiver ! C’est un véritable sentiment de liberté de ne pas sentir des regards de jugement partout. En arrivant ici, c’est là que nous nous sommes rendu compte que les français jugent, critiquent et râlent beaucoup trop !

Un autre point très appréciable en NZ : leur valeur de la famille, leur devise pour beaucoup est : « Family first ». La France aurait bien à en apprendre sur l’équilibre vie professionnel et vie de famille…tout en étant aussi productifs, ils trouvent un bien meilleur équilibre entre les deux !

Dernière chose appréciable en Nouvelle-Zélande est que, les kiwis sont plus détendus et compréhensifs (il y a des pénibles aussi..c’est pas le paradis bien sûr) mais ils sont plus relaxe, moins pressés tout le temps et pour tout.

Nous avons également été frappé de leur générosité et de l’aide que l’on peut t’apporter ici…si tu es perdu ou si tu as besoin de quelque chose (dans la généralité) les gens vont chercher à t’aider dans la mesure du possible même si tu es un inconnu et ça c’est super cool…à quand en France ??

-> LES NATIFS

Durant notre séjour, nous avons eu l’occasion de rencontrer et de parler avec des maoris.

J’avoue que là aussi nous avons déchanté. Partant avec l’illusion d’un peuple ultra connecté à la nature, sage et grand : nous avons découvert que la réalité et loin du cliché véhiculé par la télé.

Loin des personnes très spirituelles comme on les décrit souvent, nous avons découvert qu’une majorité d’entre est très irrespectueuse, souvent sale (on s’en est rendu compte quand on travaillait au café) et font souvent partie en France de ce qu’on appelle des « cas sociaux ». Ayant également beaucoup de problèmes avec l’alcool et la drogue, il nous ai arrivé de voir des endroits signalé de panneaux « liquor ban Area » and « meth free » (zone où alcool est interdit et ou la methamphetamine a était éradiqué ). En sortant des centres culturels, on se rend compte qu’ils sont souvent membres de gangs ou/et dealers de drogue…on est bien loin des natifs venus en pirogue vivant en communiant avec la nature !

En parlant avec un local, il nous a appris que 90% des maoris vivent sur l’île nord (pour bénéficier d’un climat plus clément et des températures moins froide) et que seul 10% d’entre eux résident sur l’île sud. Ces derniers (les 10% de l’île sud) sont bien différents de leurs parents sur l’île nord, est serrez bien plus respectueux et perpétuent les traditions maories.

Maoris membres des deux principaux gangs : Black Power (à gauche) & Mongrel (à droite)

II. PAYSAGES ET VIE SAUVAGE

Bien que agréablement surpris par un paysage très vert donnant l’impression d’une « île forêt » à notre arrivée, nous nous sommes rendu compte que :

  • La flore est très verte car il pleut tout le temps…ceci explique cela….
  • Les paysages mélangeant des grandes prairies, des forêts, des montagnes ou des côtes littorales sont très beaux mais peu diversifiés. Sans faire les fines bouches ; nous voulons dire par là que plus ou moins partout en Nouvelle-Zélande c’est pareil. Venant d’Alsace, nous n’avons pas eu une impression de dépaysement totale (à part l’océan bien sûr) car les montagnes, les forêts, les champs et les prés…on connait bien !! Nous en parlions dans la partie consacrée à l’écologie, dans le paysage, la sylviculture frappe encore ! À de nombreux d’endroits, la belle forêt tropicale à du laisser sa place à des millions de pins…ce qui a bien dénaturé la flore locale.

*LES TOPS

Même si nous avons un peu "déchanté" par moment, la Nouvelle-Zélande reste un beau pays et nous voulions vous remontrer certaines photos car, bien sûr, nous avons vu de bien belles choses !

- CAP REINGA

- Les DAUPHINS DE PAIHA

- COROMENDEL

- WHITE ISLAND

- MONT COOK

- NUGGET POINT

- QUEENS CHARLOTTE SOUNDS

- TAURANGA

*LA METEO

Nous n’allons pas nous étendre encore une fois, vous l’aurez compris…nous n’avons pas été chanceux avec le temps dans ce pays et que la pluie aime beaucouuuup la Nouvelle-Zélande. Donc si vous adorez les cirés jaunes et les bottes de pluie…ce pays est pour vous !

Pour vous donner une idée à Strasbourg on enregistre environ 600mm de pluie par an contre plus de 1300mm en Nouvelle-Zélande !

III. POUR CONCLURE

Nous ne le dirons jamais assez, nous sommes très reconnaissants de pouvoir vivre cette aventure et cela nous a beaucoup apporté. Tous ces voyages intérieurs et extérieurs nous on permis d’évoluer et de murir et c’est avec les difficultés que l’on apprend le plus alors, malgré un voyage en demi teinte….nous sommes heureux d’être passés par ici et c’est avec encore plus de plaisir que nous savourerons notre voyage en Australie !

Malgré tout, nous avons découvert de belles choses mais aussi de belles personnes avec de belles âmes. Que ce soit juste de passage sur notre chemin ou plus, certaines personnes ont illuminé notre aventure. Nous pensons en particulier à :

Alastair ou « Al’ », le kiwi propriétaire de la coloc’ à Whatakane, qui a été d’une générosité incroyable avec nous.

Kevin, notre premier employeur, qui juste après quelques jours passé à la ferme nous a ramené un énorme gâteau avec bougies pour mes 26 ans. Après la récolte des kumaras, il nous a invité dans sa maison de vacances et nous à traité comme des amis…

Ne ne pourrions tous les citer mais beaucoup de personnes ont illuminé notre aventure et nous ne les oublierons pas de si tôt !

Vous le savez surement suite à un budget bien serré ; nous avons connu la faim, la soif, le manque de propreté etc (dans une mesure raisonnable)…mais comme l’a dit un célèbre inconnu :

« Le voyage est la seule chose que l’on achète mais qui nous rend plus riche »

La richesse n'est pas dans notre porte-feuille mais, on peut vous dire que, on se sent enrichi d’un façon bien plus satisfaisant que ça : le VOYAGE !

Même si il nous reste encore exactement 40 jours avant notre départ pour l’Australie, nous aimerions porter un toast :

« À toutes nos galères passées et celles à venir »

                          CHEERS !

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Kia Ora 🌺

C’est avec ce dernier « Bonjour » dans la langue maorie que nous vous saluons aujourd’hui. Cet article est l’ultime sur notre aventure néo-zélandaise ! Cela fait maintenant à peu près 300 jours que nous sommes arrivés ici et il est temps de passer à la prochaine étape tant attendue : l’Australie ! Avant cela, revenons sur nos dernières semaines au pays du long nuage blanc….

Bye bye les patates

Comme nous vous l’expliquions à la fin de l’article n°36, nous étions retourné à Dargaville pour travailler pendant quelques semaines/mois afin de mettre encore un peu de sous de côté…

Heureusement, entre-temps, « l’été » (je tiens à mettre des guillemets car ce n’est pas vraiment un été..mais passons) est depuis le 1er décembre….après 1 an d’automne/hiver : nous y sommes enfin ! Pour adoucir notre temps passé dans la capitale des kumaras et tenir bon jusqu’au bout, nous profitions de chaque jour OFF pour s’évader avec Jack et aller à la plage ou ailleurs histoire de couper et de sortir des hangars et des champs.

Suite à donc presque deux mois de travail acharné, nous avons ENFIN achevé notre mission là-bas !

FINIII les jobs de ferme et autres...après tous ces mois de labeur nous sommes libres...ou presque !!

Pour fêter notre départ nous avons reçu quelques collègues à la coloc’...un petit au revoir en comité réduit puisque avec le turnover qu’il y a eu à la ferme beaucoup de nos collègues étaient déjà partis et ont été remplacé avant la fin de la saison !

Même si le travail était plus qu’ennuyant et pénible, le plus difficile a été de laisser Jack notre ami anglais (seul survivant de notre groupe de départ)….Jackyy tu nous manques déjà ♥️

C’est, vendredi 13 décembre au matin, que nous avons définitivement dit au revoir à Dargaville ! Chargés comme des mules avec tous nos sacs et après plusieurs heures de transport en commun que nous sommes arrivés à Auckland ou plus précisément dans sa banlieue ouest à Massey.

Pour nos 10 derniers jours en Nouvelle-Zélande, nous avons trouvé un HelpX.

Afin d’éclairer ceux qui ne connaissent pas le principe ; un HelpX c’est un site internet qui met en relation des « hosts» et des « helpers ». Pour vous donner un exemple concret : Yann et moi sommes des « helpers », en échange de 4 heures de travail par jour chez nos hôtes, nous sommes « nourris » et logés. C’est avantageux pour les deux parties et ça permet de vivre en immersion totale dans une famille en Nouvelle-Zélande !

Ayant épluché le site internet et ses différentes annonces, nous sommes tombés en amour avec une en particulier car la photo de présentation était un bouledogue français 😍 Nous avons envoyé un message et avons reçu une réponse positive très rapidement.

Nos hôtes s’appellent John et Eva, ils ont entre 35 et 40 ans et vivent dans une belle maison à Massey avec leur chien Theo ♥️

Ils travaillent tous les deux à la maison, John est architecte en free-lance et Eva tient un petit hôtel pour chiens dont les maîtres sont en vacances « Freedom Dogstay » mais étudie aussi la médecine Ayurveda.

Lui est né et à grandir en Afrique du Sud puis est venu en Nouvelle-Zélande à l’âge de 12 ans. Elle est Belge (côté flamand) et Grèque à la fois. Après avoir rencontré John à Bali, Eva est venue vivre avec lui ici en Nouvelle-Zélande.

Maintenant que nous vous avons présenté nos hôtes, nous pouvons vous présenter notre logement...et là on peut vous dire qu’on est contents !

Nous avons notre coin à nous à l’arrière de la maison qui est un vrai petit campsite bien douillet (sauf les jours de pluie et de tempête) avec une vue sur le Bush.

Sur une plateforme en bois nous avons une grande tente qui comprend une chambre avec vue (attention ça rigole pas), un joli salon avec canapé et toujours la jolie vue puis une terrasse avec une cuisine extérieure.

Pour finir, accolée à cela, nous avons également une petite cabine/salle de bain.

D’ailleurs notre premier travail à été de finir la salle de bain en faisant un habillage intérieur/extérieur et en construisant une porte également…plus intime pour aller aux toilettes quand même 😅

À la base, notre rôle devait être d’aider Eva avec les chiens mais ils ne sont arrivés que le 20 décembre. Donc, entre-temps, nous avons fait du bricolage et du jardinage. La propriété de nos hôtes s’étend sur plusieurs hectares…donc on a eu de quoi faire ! En parlant avec John, nous lui avons dit que nos deux pères étaient ébénistes et que nous avons quelques compétences dans le bricolage…pas le temps de finir la phrase, nous avions déjà une visseuse et une scie circulaire dans les mains pour commencer à travailler.

À cette occasion je tiens à remercier mon papa, Bernard. Il n’a pas fait de différence de genres et même étant une fille m’a offert des outils et m’appris à m’en servir…..comme quoi ça peut toujours être utile partout dans le monde !

Une fois les chiens arrivés, nous avons aidé Eva. Gérer 20 énergumènes c’est du sport..il y en avait de toutes les tailles, voici quelques photos pour vous les présenter :

Ils ont tous leur personnalité et leur caractère qui leur est propre…complètement in love…spécialement de Kiki la petite bouledogue française ❤️

Kikiii ❤️

Les gros + de ce que propose Eva par rapport aux « centres de vacances classiques » ici, c’est un grand espace vert pour que les chiens puissent jouer, pas de cage mais des cabines privées où ils ont tous une place sur un canapé pour dormir. Elle passe toute la journée avec eux et le soir, ils ont même le droit de regarder un dessin animé…

Freedom

Après des mois et des mois de colocation, nous sommes bien heureux de nous retrouver à deux. Nous avons fait, avec ce cambiste, un nouveau petit chez nous. La coloc’ c’est super sympa et on y a eu des moments incroyables mais on a passé l’âge de dormir dans des lits superposés !

Dès notre arrivée chez John et Eva, ils nous ont proposé de les accompagner à un mini festival en plein air…c’était super et pour la première fois depuis longtemps on pouvais sentir l’été 😍

Ayant la possibilité de répartir nos heures de travail comme nous le souhaitons, nous avons choisi de travailler plus pendant plusieurs jour pour avoir 2 jours OFF (car oui les 4 heures ce sont 7j/7).

Nous nous sommes donc rendu sur Auckland CBD et avons passé une journée vraiment sympa..petit repas en amoureux et séance de cinéma…STAR WARS…pour Yann évidemment 😋


Flashback : un week end de folie 

Retour en arrière ; nous ne vous l’avions pas encore dit sur le blog mais, nous avons vendu le van il y a de cela presque un mois et c’est pour nous l’occasion de revenir sur un week-end de folie !

Une annonce rigolote et quelques photos auront suffi à avoir un succès immédiat sur Facebook. Les gens se bousculaient au portillon pour avoir des rdv et le « visiter » le plus vite possible.

Ayant joint l’utile et l’agréable, nous avons profité de donner programmer les rendez-vous le même jour que d’aller à un concert que nous ne voulions pas louper…si on se déplace jusqu’à « la grande ville » autant rentabiliser le trajet 😋

Dès la première visite, c’était la bonne ! Marion, une backpackeuse de 29 ans, venant de Brest a eu le coup de foudre pour notre petite maison sur roues et a décidé de ne pas louper sa change en l’achetant directement ! Pas de négociation…un virement bancaire…et l’affaire était dans le sac ! Étant sur Auckland et pour fêter ça, nous nous sommes offert un resto… « The Butcher’s son » restaurant 100% végétal où nous nous sommes régalés 😍

Poursuivant notre super journée, nous nous sommes rendu au Spark Arena pour aller voir en concert Tash Sultana.

Si vous ne la connaissez pas, c’est une jeune artiste australienne de 24 ans qui joue plus de 12 instruments de musique différents…Impressionnant, avec Yann nous sommes d’accord pour dire que ce fut la meilleure prestation scénique que nous ayons vu pour le moment !

Quelques heures après ce super concert et pour achever cette journée pleine de bonnes nouvelles, nous avons reçu un message pour nous dire que notre premier neveu est né…Alors bienvenue au petit Ethan pour lequel nous avons déjà beaucoup d’amouuur ❤️ Nous adorons notre petit nom, car, nous sommes pour lui "tonton et tata voyage"…ça nous va bien 🥰

Après toutes ces émotions et ces beaux moments ça n’a pas été facile de revenir à la réalité de nos patates !


Une nuit de folie

À l’heure actuelle, nous sommes au matin du départ pour l’Australie dans le haut de l’aéroport d'Auckland. Nous avons achevé notre journée de travail hier et, après cela, l’heure était aux derniers préparatifs et à la « tétrisation » de nos affaires dans les sacs à dos !

Hier après-midi, nous avons retrouvé Marie (ancienne collègue de a Kumaras Farm), et le temps d’un café nous sommes retrouvés avant qu’elle nous conduise à l’aéroport…n’ayant que deux places dans la voiture, Yann a dû faire des acrobaties pour se glisser à l’arrière…une vingtaine de minutes plus tard nous étions à l’aéroport…ça y est LE DÉPART POUR L’AUSTRALIE !!!!

Ayant le check in à 4:40 du matin et vu le prix des hôtels, nous avons choisi l’option cheap qui était de « dormir » à l’aéroport...si on peut dire dormir…une veillée de Noël dont on se souviendra !

Alors avec un peu d’avance pour vous mais dans les temps pour nous, nous vous souhaitons….

Un très joyeux Noël 

Nous revenons très vite avec un nouvel article sur nos fêtes de fin d’années à Sydney.

On vous embrasse 😘❤️

PHOTO BYE BYE AUCKLAND

Yann & Marine

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Ça y est nous y sommes : cette fameuse Lune de Miel ! 😍

✨ Tout d’abord nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2020, qui sera, nous l’espérons bordée de petits et de grands bonheurs pour vous tous. ✨

Vous le savez peut-être déjà mais, nous avons franchi le cap de la nouvelle année à Sydney en Australie (nous y reviendrons plus bas dans l’article) !

Avant cela commençons cet article par le début : notre arrivée au pays des kangourous...

The dream came true

Dans l’article précédent nous vous avions laissé à l’aéroport d'Auckland suite à notre nuit blanche sur les bancs du hall.

C’est quelques heures plus tard et avec des étoiles plein les yeux, que nous avons atterri à Sydney.

Malgré la fatigue nous avons choisi de déposer rapidement nos bagages à l’hôtel et de partir à la découverte, pour moi, et à la redécouverte, pour Yann, de la ville.

Quelques centaines de mètres plus loin, qu’avons-nous vu ?....L’Opera House et le Harbour Bridge....juste le souffle coupé !

L’opéra est l'un des plus célèbres bâtiments du 20ème siècle et un lieu de représentation des arts (notamment lyriques). Son architecture originale, qui ressemble à un voilier pour les uns, ou à un coquillage pour les autres, a été imaginée par le Danois Jørn Utzon.

Ce magnifique édifice est devenu un symbole de l'Australie et de Sydney particulièrement.

Une petite photo histoire de marquer le coup, les larmes me sont montées aux yeux...si heureuse de le voir enfin en vrai, un rêve devenu réalité.

Histoire de fêter notre arrivée en Australie et après cette nuit blanche nous avions décidé d'aller au restaurant. Yann avait même revêtu sa chemisette à toucans préférée pour l’occasion…le voyage ça creuse et nous avons célébré ça autour d’un délicieux burger vegan !

Une fois repus, nous sommes allés marcher dans les Royals Botanics Garden, non loin de l’opéra.

Ces derniers surplombent au nord la baie de Farm Cove et bordent à l'est, du nord au sud, l'Opera House et les quais. Couvrant une superficie de 30 hectares, ce fut l’occasion de se balader et observer la faune et la flore…mais pas que !

Arrivés au bout des jardins, une belle surprise nous attendait...la vue imprenable du Harbour bridge de l’opéra et de la ville.

Stop smoking please ! 

Voulant découvrir les alentours de Sydney, il était évident d’aller jeter un coup d’oeil aux Blue Mountains. Yann l’ayant fait il y a 8 lors de son année en Australie en avait gardé un merveilleux souvenir.

La région des Blue Mountains classée au patrimoine mondial de l’Unesco est l’un des joyaux de l’Australie. La brume bleutée qui donne son nom au massif provient de l’évaporation de l’huile des eucalyptus qui forment une épaisse forêt sur un paysage de vallées profondes. Composé de plusieurs canyons, c’est un parc national et pour vous donner une idée de sa taille : il est 2,2 fois plus grand que le Grand Canyon aux États-Unis. La région compte 8 zones protégées composées de paysages aussi splendides qu’impressionnants et on y trouve de belles randonnées à faire dans le bush, entre gravures aborigènes et falaises.

Partis sur la journée avec un guide, nous avons fait un premier stop à Glenbrook où nous avons eu un petit « cartier libre » et, en nous baladant, nous avons pu voir des superbes cacatoès et un opossum perché dans un arbre.

Après avoir repris la route, nous sommes arrivés en milieu de matinée au point de départ de la première marche prévue : les Whenworth Falls. Une fois arrivés sur place, nous avons pu voir au loin et sentir une fumée blanche et épaisse provenant des bushfires plusieurs dizaines de kilomètres plus loin..

Avant de commencer la marche, notre guide, nous a informé sur la flore et la faune présente sur place dont un point spécial sur tous les animaux qui peuvent nous tuer…oui oui bienvenue en Australie !

Une fois mis en condition nous avons entamé une marche à travers le bush et avons pu admirer la Jamison Valley…ou du moins que ce nous pouvions en voir car la visibilité était limitée. Cependant ce brouillard avait son charme également et la lueur bleue provenant des eucalyptus était bien perceptible.

Après une belle décente, nous sommes arrivés aux chutes d’eau. Cette cascade déverse son panache d’eau d’une hauteur de 300 mètres. C’est avec un grand plaisir (vu la chaleur ambiante) que nous sommes allés faire trempette dans cette eau glacée.

Faune et flore environnante  

Suite à cet arrêt bien rafraichissant, nous avons pris le chemin du retour (dénivelé ++) pour rejoindre le second point de vue des montagnes blues.

Un peu plus tard nous sommes arrivés à l’emplacement où l’on peut admirer the Three Sisters. Les Three Sisters, un groupe de trois rochers, sont le site le plus populaire des Blue Mountains. Selon la légende, ces soeurs furent changées en pierre par un sorcier qui souhaitait les protéger des avances malvenues des trois jeunes hommes. Malheureusement, le sorcier mourut avant de pouvoir leur rendre leur apparence humaine…

Pour finir cette journée avec un dernier point de vue, notre guide nous a emmené dans un endroit très peu fréquenté et sans barrières..impressionnant par sa profondeur, ce fut le moment parfait pour une dernière photo.

Un joyeux non anniversaire !

Tel le chapelier fou de Alice au pays des merveilles, avec Yann, nous aimons célébrer notre non anniversaire ou plutôt nos demi-anniversaire de mariage. Le 26 décembre, nous avons choisi de festoyer en commençant par nous lever aux aurores et aller admirer un magnifique spectacle de la nature : le lever du soleil.

Mr Sun se lève actuellement à 5:45am en Australie, il ne fallait donc pas traîner...un petit dej' dans le sac et on était partis ! Nous nous sommes rendu non loin de l'opéra (oui oui encore...mais on ne s'en lasse pas) et avons attendu que cette boule de feu jaillisse et nous baigne de lumière..nous n'avons pas été déçus.

Poursuivant avec une balade dans la ville, nous avons pu découvrir quelques bâtiments et quartier emblématiques de la ville. Chinatown & les jardins chinois, la grande bibliothèque, l'ANZAC mémorial, la Sydney tower, le musée des arts, fontaine, Luna Park etc..

Chinatown 
Jardin chinois 

Ne pouvant fêter un demi-anniversaire sans un bon repas, nous avons choisi d'aller chez Babylon : restaurant avec une cuisine du Moyen-Orient. Ce fût aussi beau que bon...les conserves de lentilles et le jeûne en Nouvelle-Zélande nous paraissent bien loin !

À la suite de la visite de Sydney de jour, à la nuit tombée, nous sommes également sortis pour une escapade de nuit !

Vamos à la playa

Impossible d'être à Sydney et de manquer ses deux plages mythiques : Bondi & Manly.

La première, Bondi Beach, est située à quelques kilomètres du centre-ville. Il est facile de s'y rendre en bus ou en vélo.

En forme de croissant, l'immense plage de sable blanc de Bondi est l'une des plus célèbres d'Australie. Ses vagues attirent les surfeurs, et les plus courageux nagent toute l'année dans la piscine d'eau de mer extérieur "Icebergs" voisine du banc de sable.

Les habitants de Sydney branchés et soucieux de leur santé fréquentent les cafés conviviaux autour de Hall Street (comme nous), ce fût l'occasion de se restaurer autour d'un repas aussi beau que bon ! Yann a pris de succulents pancakes et moi un mermaid smoothie bowl...complètement sous le charme.

La seconde, Manly beach, est située à l'extérieur de la ville et il faut presque 30 minutes de ferry pour la rejoindre.

Cette dernière est bien plus grande que Bondi et est appelée le "Miami Australien" (comme la Gold Coast également) en référence au building qui bordent cette immense place de sable doré.

Amis des animaux

Quand Yann visita Sydney pour la première fois, il y a 8 ans, il eu la chance de voir des cacatoès sauvages mais pas peureux pour un sous dans les jardins royaux. En ayant gardé un superbe souvenir, il voulut me le faire découvrir. Nous nous y sommes rendu et avons rencontré une vieille dame qui venait leur donner des graines de tournesol. Très sympathique, elle nous en donna quelques-unes dans les mains et nous avons pu servir de perchoirs à ses petits coquins..quelle belle rencontre !

The final countdown 

Ayant repéré un super endroit dans les jardins royaux le jour de notre arrivée à Sydney, nous avions prévu d'y retourner pour admirer un des événements les plus populaires au monde : le feu d'artifice du nouvel an !

Quoi de mieux pour bien commencer l'année 2020 que de profiter de ce beau spectacle ? La ville de Sydney plus que rodée dans l'organisation de cet évènement avait bien fait les choses, des cartes et des points d'informations avaient été mis en place en ville quelques jours avant le réveillon afin d'informer et d'orienter les futurs spectateurs.

Sachant que c'est un évènement très prisé, nous avions, au départ, regardé pour réserver une soirée et être certains d'avoir un bon point de vue en évitant la foule. À la vue des prix exorbitants nous nous sommes ravisés et avons choisi l'option gratuite. Comme nous vous le disions quelques lignes plus haut, nous avions repéré un joli spot avec vue sur l'opéra et le pont : Mrs Macquaries Point.

Ce dernier fait partie des 12 points de vue gratuits que propose la ville pour voir le feu d'artifice. (Nous étions au point n°7)

Connaissant le succès que feu d'artifice rencontre, il nous fallait y arriver tôt. Les portes ouvraient à 10:00am mais nous sommes arrivés dès 9:00am pour faire la file. Après 2 heures d'attente, nous avons enfin trouvé un spot (qui était une des meilleures vues !), c'est à ce moment-là que la longue, très longue attente commença.

Il fallait rester très vigilants car le parc peut accueillir 13 000 personnes, toutes prêtes à prendre votre place à peine le dos tourné. Heureusement quand la capacité maximale a été atteinte, la sécurité a fermé le parc. Nous nous sommes donc relayé avec Yann pour "défendre notre territoire"..car c'était vraiment la jungle là-bas ! Les heures étaient vraiment longues et la chaleur plus qu'assommante, serrés comme des sardines avec une place très en pente..ce fût un réel exploit de tenir 15 heures quasiment sans bouger.

À 8:00 pm le soleil commençait à se coucher, déjà plus de 11 heures d'attente...Il n'en restait plus que 4 avant le show !

Avant la nuit noire, ce fût l'occasion pour nous de voir des chauve-souris grandes roussettes. Avec leurs 40 centimètres de longueur de corps et leur 1,70 mètre d'envergure, on n'est pas sur un petit modèle !

À 9:00pm nous avons eu notre première "récompense" et de quoi nous donner du courage pour tenir jusqu'à minuit avec "the family fireworks". Un feu d'artifice fait pour les familles (donc pas trop tard) et qui lance également le décompte jusqu'à minuit. Ce dernier était déjà vraiment impressionnant, il n'a que peut à envier au "grand feu" et à durer 8 minutes.

Quelques longues heures plus tard, nous y sommes ENFIN arrivés minuit était presque là...le décompte final était lancé...3....2....1....HAPPY NEW YEAR 2020 !!! ✨

Pendant 15 minutes cela n'a pas arrêté de tous les côtés tous plus beaux et hauts les uns que les autres...magnifique !! Pour vous illustrer l'étendue de la chose, voici ci-dessous une photo faite par un professionnel ce soir-là.

C'est avec des étoiles plein les yeux que nous avons rejoint notre logement accompagné par la foule composée de centaines de milliers de personnes. On s'en souviendra de ce nouvel an !

Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu, voici la vidéo officielle du Sydney NYE fireworks.

Nous voilà maintenant en route dans un bus de nuit pour rejoindre notre prochaine destination : Byron Bay.

Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui ont contribué à ce que ce voyage, notre lune de miel, se concrétise. Avec la cagnotte du mariage et notre travail en Nouvelle-Zélande tout cela a pu devenir possible !

Quelle chance de vivre cette aventure, ce n’est que le commencement mais nous sommes déjà si heureux.

Alors une dernière fois, un GRAND merci et un BONNE ANNÉE à vous tous !

XOXO Yann & Marine 😘❤️


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Vous ayant laissé, dans l’article précédent, à quelques minutes de prendre notre bus de nuit en partance de Sydney ; voici la suite de nos aventures.

C’est à 9:30pm, que nous avons pris la route à bord d’un bus direction Byron Bay…13 heures et une nuit presque blanche plus tard nous avions enfin atteint notre destination. Comme dirait ma maman, « c’est beau d’être jeune ! ».

OZ style 

Fraîchement arrivés à Byron, nous avons pu déposer nos gros sacs dans l’auberge de jeunesse où nous logions.

Afin de réduire les dépenses pour notre voyage de la côte est, nous avons choisi à 90% du temps des auberges de jeunesse en dortoirs de 8 à 10 personnes.

Une fois allégé de nos sacs, nous sommes partis à la découverte de cette ville côtière.

Byron Bay, la ville la plus à l’est de l’Australie, doit son nom à la présence à côté d'elle du cap Byron appelé ainsi par le capitaine James Cook en l'honneur du navigateur John Byron, grand-père du poète Lord Byron.

Ville à taille humaine (moins de 5 000 habitants), elle très réputée et connue pour le surf de la côte Est australienne. En effet la qualité des vagues que l'on peut trouver dans les multiples plages, permet aux surfeurs de tout niveau de profiter d'une bonne session de surf en général.

La première journée là-bas, fût pour nous l’occasion de se découvrir les alentours, profiter de l’ambiance vraiment relaxe et de marcher jusqu’au phare.

Le Cape Byron Lighthouse, est un phare toujours actif, le plus à l’est mais aussi le plus puissant d'Australie ! Après une marche de quelques kilomètres nous avons atteint le sommet de la falaise où il se trouve et ce fût également l’occasion d’observer la faune marine avoisinante. Au pied du précipice que constitue la falaise vient s’y cogner la mer Tasmane où nous avons eu la chance de voir des dauphins et une tortue !

Charmés par ces jolis paysages, nous avons décidé de nous y rendre dès le lendemain matin à l’aube pour jouir de la vue du lever du soleil. Le soleil se lève tôt en été donc ni une ni deux, le réveil programmé à 5:00am, nous avons sauté dans nos chaussures et en route pour quelques kilomètres de marche. Arrivés juste à temps, c’est un peu avant 6:00am que nous avons pu assister (encore une fois) à ce joli spectacle !

Marie-Jeanne, ton amie qui te veut du bien

Étant à Byron, une des visites très populaire est d’aller faire un tour à Nimbin.

Nimbin est une petite ville peuplée par une communauté de hippies mais a une histoire une peu particulière :

À la base, village rural du bush australien, son histoire pris un tournant quand, à l’été 1973 lors du festival du Verseau (équivalent du Woodstock australien), un grand rassemblement d'étudiants, d’altermondialistes, de hippies et de fêtards investirent les lieux. L'événement attira l'attention des autorités et des services de police qui constatèrent que les personnes présentes consommaient de la marijuana. Après ce fol été, de nombreux participants au festival se sont alors installés pour former des communautés, certaines fédérées autour d'une philosophie mais la plupart sans idéologie. Depuis lors, le secteur a attiré de nombreux auteurs, artistes, musiciens, acteurs, écologistes, adeptes de la permaculture, de petits fermiers et autres utopistes en quête d'une société nouvelle.

Officiellement, la culture, la commercialisation et la détention de cannabis sont illégales, à Nimbin comme dans le reste de l'Australie. Cependant, il y a une grande tolérance vis-à-vis de la culture du cannabis, et l'achat, la vente et la consommation du cannabis local se font ouvertement, dans la rue. Sans parler uniquement du cannabis/marijuana, les habitants ont monté une réelle économie autour de la culture du chanvre ; que ce soit pour des vêtements, des produits alimentaires que encore des cosmétiques, ce super ingrédient est au coeur de leurs vie.

Pourquoi avons-nous visité Nimbin ? Pour le fun ! Non pas pour la consommation de produits illégaux mais simplement car cette petite ville est restée comme bloquée dans le temps des 70’s avec ses hippies et ses idéologies.

Where is Brice ?

C’est à Byron Bay, ville de surf et de surfeurs, que nous avons eu notre premier cours de surf ! Impossible de venir en Australie en loupant ça !

Étant chauds comme la braise pour cette nouvelle aventure, nous étions vraiment impatients d’apprendre. Une fois arrivés à Lennox heads, une longue plage désertée des touristes, avec David et Scott (nos instructeurs) c’est avec tout notre groupe de débutants que nous avons commencé par les basiques : connaître les différentes parties de la planche de surf, comment la porter, monter dessus, se lever mais aussi tomber !

Avant de se jeter à l’eau il était aussi primordial de voir quels sont les facteurs à prendre en compte pour surfer : le vent, les courants, la marée et les vagues.

Ce jour-là les conditions océaniques n’étaient pas les meilleurs, les vagues étaient assez plates, le vent violent et les courant très fort…mais on y est allé !

Pour s’acclimater à la température très fraiche de l’eau nous avons fait le « grand saut » en groupe.

Voilà, tous bien mouillés nous étions prêts à nous lancer.

Pendant deux bonnes heures nous avons pris des vagues et tenté de pratiquer les cours donnés précédemment..pas si facile que ça mais très fun !

Ce n’était que notre premier cours de surf mais amoureux de l’eau et convaincus par l’expérience, c’est avec impatience que nous allons louer des planches pour retenter de surfer par nous-même pour nous perfectionner !

Welcome to Miami

Ayant quitté Byron et l’état du NSW (Nouvelle Galles du Sud), le lundi 6 janvier entre midi et deux, l’étape suivant fût Surfer Paradise - Gold Coast.

Surfer Paradise fait parti de la Gold Coast qui est une région métropolitaine au sud de Brisbane dans l’état du Queensland. Elle est surtout connue pour ses longues plages de sable et ses spots de surf. Également appelé le « Miami australien » en référence à tous ces buildings accolés à une plage dont on ne voit pas le bout, nous avons été heureux de n’y passer qu’un jour et demi….les murs de buildings et la surconsommation, les voitures « tap’ à l’oeil » et cette mentalité superficielle concentrée sur le physique ce n’est pas trop notre tasse de thé dira-t-on !

Pour vous donner une idée de la vue, voici le panorama dont on profite quand l’on monte à l’une des plus hautes tours de la ville au Sky point observation deck.

Cependant, après avoir jeté un coup d’oeil à la ville et avoir esquivé toutes ces tours de béton, nous avons trouvé notre chemin jusqu’à la plage où nous avons loué un bodyboard. Surfer Paradise porte bien son nom, cette après-midi-là avec deux autres amis rencontrés au backpack’, nous avons profité des rouleaux impressionnants que formaient les vagues pour passer super un bon moment !

Les emblèmes australiens 

Arrivés à Brisbane dans la matinée mercredi 8 janvier, c’est après la prise de possession de nos “appartements” (dortoir de 10 personnes) que nous nous sommes lancés à la découverte de la ville.

Avant de parcourir Brisbane, nous nous sommes rendus au Lone Pine Sanctuary dans la banlieue sud de la ville. Le Lone Pine Sanctuary existe depuis 1927 et est à ce jour la plus grande reserve de koalas au monde. Le nom Lone Pine (Pin Solitaire) a été donné au parc en référence à un grand pin qu'avait planté la famille Clarkson, premiers propriétaires des lieux. À ses débuts, le parc ne comptait que deux koalas : Jack et Jill. Le parc a commencé à se faire connaître durant la secondaire guerre mondiale lorsque des américains visitèrent le sanctuaire pour découvrir la faune et la flore australienne. Petit à petit, le parc gagna en notoriété et évolua, jusqu'à devenir la plus grande réserve de koalas au monde.

Ce parc est engagé dans la lutte pour la protection de l'environnement. Soucieux de la destruction des espèces animales et végétales il essaie de sensibiliser ses visiteurs au mieux pour le respect des animaux et de la végétation. De plus, ce sanctuaire participe à un programme de plantation d'eucalyptus et de récupération d'eau. Il soutient également la recherche pour la sauvegarde des koalas, notamment contre la chlamydla qui infecte de nombreux koalas et peut entraîner leur mort. Avec les bushfires en Australie, ils ont aussi recueilli des spécimens pour les soigner ou des petits orphelins pour leur donner les ressources nécessaires à leurs croissances.

Plus que des koalas, sont aussi présents tous les animaux emblématiques de l’Australie tels que des kangourous, wallabies, wombats, diables de Tasmanie, ornithorynques, serpents, grenouille, cacatoès, kookaburras etc....

Assez de texte, voici quelques photos !

Nos amis les kangourous et wallabies. Quatre espèces sont présentes au sanctuaire :

  • Kangourous : les grands rouges et les gris de l’est (1,80 m pour 90kg ou plus)
  • Wallabies : les bicolores et les nuques rouges (88 cm pour 20kg)

Arrivés prêt de l’endroit où se trouvaient les koalas, nous avons senti une très forte odeur...et oui, ces petits filous mangent tellement d’eucalyptus qu’il le transpirent également ! Au niveaux de leur gabarit il est d’environ 80 cm pour 10 à 14 kg (un peu comme notre Java pour ceux qui la connaissent...hihi). Les koalas sont des animaux endémiques, ce qui signifie qu’ils sont uniquement présent dans un seul pays en l’occurrence l’Australie.

Est venu le tour de nos amis les wombats, pour votre culture G : sachez que ce sont les seuls animaux au monde à faire des crottes carrées ! Ils sont assez court sur pattes et font environ 40 kg.

Ici nous avons les diables de Tasmanie, non pas à l’image du cartoon et de Taz des looney tunes, il fait une soixantaine de centimètres pour 10 à 14 kg.

Voici une créature vraiment trop mignonne : l’ornithorynque ! C’est comme un croisement entre un canard, une loutre et un castor ; il fait également parti des animaux endémiques de l’est de l’Australie et est le seul mammifère à être venimeux.

N’oublions pas les oiseux, entre le kookaburra, les loriquets et toutes les sortes de cacatoès...magnifiques !

Pour finir, les reptiles et les chauves-souris !

À la suite de ces belles rencontres, nous avons fait la visite de la ville en fin de journée puis à la tombée de la nuit.

Brisbane est une ville très urbanisée de l’est australien mais non côtière. À cette occasion et pour rafraîchir les habitants de ce pays chaud une piscine/plage publique gratuite à été construite et s’appelle le Lagoon.

Voici quelques photos de la ville ci-dessous ; vous y trouverez le ANZAC memorial, le CBD et quelques monuments ainsi que le quartier de South Bank.

Une île et ses naufragés

Pour notre journée complète à Brisbane et ayant déjà fait le tour de la ville la veille, nous avons décidé d’aller sur une île à proximité de la côte : Moreton Island.

On vous avoue, on pensait finir l’article en beauté en vous racontant une excursion incroyable...mais malheureusement il n’en est rien.

Sur le papier ça avait l’air génial : Moreton Island, magnifique île sable sauvage (habitée à l’époque par des aborigènes et découverte par James Cook) où sont échouées des épaves de bateau..ce qui en fait un spot génial pour faire du snorkelling (plongée masque/tuba) et lieu de vie de tortue de mer, dauphins et lamantin.

Normalement ça ressemble à ça :

Ça semblait extraordinaire ! Ne pouvant pas y aller par nos propres moyens, nous avions choisi une compagnie qui proposait une excursion d’une journée sur l’île..au programme : surf des sables sur les dunes, plongée et kayak transparent pour voir la vie marine. Nous avions particulièrement choisi cette compagnie car, ayant une conscience écologique forte, elle était certifiée “eco tour” et se disait respectueuse de l’île (qui est une réserve protégée). Sur leur site web ils expliquent que le minimum est un groupe de 6 personnes et le maximum de 12....en arrivant sur place nous étions 100 ! (Et ça juste pour notre compagnie)

Après deux heures de transport nous sommes enfin arrivés sur l’île où nous avons découvert un tout autre paysage : tâches “arc-en-ciel” dans l’eau qui parquait la présence de pétrole, des bateaux de tourismes et de particuliers à la pelle autour des épaves des dizaines et des dizaines de 4x4 sur la plage...nous étions assez choqués..et ce n’était que le début.

Sans aller dans les détails ça n’a vraiment pas été une bonne journée, ne fournissant pas de matériel adéquat pour le surf des sables...je me suis blessée à la main. Pour la plongée ; nous étions tellement nombreux qu’il était impossible de nager sans se prendre un coup de palme ou un coup de genou...les gens étaient complément irrespectueux, ils se tenaient debout sur les coraux (ce qui les fait mourir), un guide a même attrapé un poisson à la main après l’avoir appâté avec du pain à burger...enfin bref, un bel et triste exemple du tourisme de masse qui est l’une des causes de la disparition de nombreux magnifiques endroits qui font partis de notre majestueuse planète terre.

Malgré cette mauvaise expérience, notre voyage se passe très bien. Nous n’avons, pour le moment, pas été impactés par les feux ou leurs conséquences. Nous continuons notre remontée de la côte vers Cains et les températures et l’humidité grimpent en flèche !

On vous embrasse fort et vous retrouvons pour un nouvel article très bientôt.

Xoxo 😘❤️

Yann & Marine

Petit avant-goût du prochain article

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Nous ne sommes pas sous l’équateur du Brésil mais sous un climat tropical pour sûr et comme le dit notre ami Gilbert Montagné : on vit entre les vagues et le ciel !

Les températures ne montent pas à plus de 35/36°C mais avec l'humidité et l'absence de vent le ressenti de la chaleur est décuplé : environs 54/55°C selon les infos.

Un coin de paradis

Depuis Brisbane, nous sommes arrivés dans l’état du Queensland où le climat est de plus en plus chaud et humide…terrain de jeux préféré des moustiques !

Il y a quelques jours nous étions dans la petite ville de Noosa, son nom est d'origine aborigène et veut dire « ombre » ou « endroit ombragé ». L’ombre on ne l’a pas vraiment vu mais en tous cas, nous avons adoré cet endroit !

Une seule grande rue parcours la ville et est parallèle à l’océan, mais je crois que notre partie préférée à été le « Coastal track ». C’est un chemin qui longe la côte et qui donne une vue magnifique sur la côte ou encore ses lagoon.

Crocrodile ?? 

Toujours sur Noosa, nous avons dédié une journée pour aller découvrir les « Everglades ». C’est le deuxième et seuls endroits au monde avec Miami à avoir des Everglades.

Nous avions choisi un « Eco tour » qui était, cette fois-ci, un réel éco tour.

La première partie de l’activité a été de parcourir le lac Cooloola puis de remonter le long d’un bras d’eau. Nous avons pu y admirer la faune et la flore…mais ici il y a des oiseaux, des poissons et des reptiles..mais pas d’alligators ou de crocodiles !

La deuxième partie du tour comprenait de se balader dans les everglades en canoë. Pendant plus d’une heure nous avons ramé…ça fait les bras tout ça !

Ce fût une expérience vraiment relaxante avec le calme de l’eau et de la nature environnante sans personne autour de nous. Notre guide était vraiment extra et nous a expliqué l’histoire de cet endroit qui est maintenant une réserve et un parc national.

Avant d’être une réserve protégée, les arbres présents ici étaient exploités dans un but commercial. Suite à cette activité, une présence de produits chimiques dans l’eau à été remarquée avec la mutation de certains poissons. Depuis lors, aucune activité commerciale n’est permise hormis l’éco tour que nous avons fait.

Pour l’anecdote Richard Branson, le célèbre homme d’affaire, a voulu acheter en 2003 une des petites îles pour y construire un ressort de luxe mais le projet (bien que lucratif) a été interdit pour protéger cet endroit.

Like a rainbow 

Toujours sur notre remontée vers le nord, nous sommes arrivés à Rainbow Beach. La seule raison pour laquelle nous atterri ici, est que, c’est l’endroit le plus proche pour les départs de trip sur Fraser Island.

Bien que le nom suit enchanteur, il n’y a pas grand chose à faire où à voir. De plus, la pluie s’était invitée et nous avons attendu le départ pour Fraser durant un jour et demi quasiment uniquement à l’auberge de jeunesse !

Cependant, pendant une accalmie, nous sommes sortis pour de dégourdir les jambes et jeter un coup d’oeil à la plage.

Trois jours coupés du monde 

Après deux jours sous la pluie à attendre, le jour J était arrivé : le départ pour Fraser Island.

Fraser Island est la plus grande île de sable du monde (123 km de long / 25 km de largue et un point culminant atteignant 260 mètres d'altitude). Le sable s'est accumulé le long de cette portion de la côte du Queensland pendant quelques 750 000 ans ! L'île a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1921 mais avant d’être une réserve ce fût le le lieu de vie de nombreux aborigènes. Le premier nom de l'île était K'gari qui signifie paradis dans la langue des aborigènes.

C’est L’explorateur britannique James Cook qui découvrit l'île en 1770. Quand il la contourna par la côte Est, il supposa que ce n’était qu’un promontoire. Le capitaine Cook donna des noms aux rivages qu'il longea comme par exemple Indian Head ; un très beau point de vue qu’il nomma ainsi car il aperçu des aborigènes sur ce rocher à son arrivée et les pensait indiens.

Nous sommes donc partis à la découverte de cette beauté faite de sable pour deux nuits et trois jours. C’est une île déserte ou presque où il y a quelques campements et aucun réseau téléphone ou internet. Nous avons choisi de faire cette exploration avec une compagnie qui propose d’être en équipe de quatre voitures de huit personnes et de parcourir l’île avec un guide en 4x4. Chaque équipe avait donc son véhicule et cela à permis d’expérimenter la conduite sur du sable ! Notre team était composée de deux irlandaises, une anglaise, trois suédoises, Yann (seule garçon) et moi. Sur la photo (ci-dessous) vous pouvez également y voir Brendo, notre guide, un australien hyper sympa qui nous a fait passé un séjour mémorable !

La veille au soir de notre départ pour l’île, nous avons eu un briefing afin de nous informer des règles de sécurité, de conduite et les restrictions sur l’île. Ce fût également le moment de faire connaissance avec notre équipe car en plus de rouler ensemble nous devions tous faire ensemble : s’organiser, faire des roulements, la cuisine etc…

Fraser Island étant toujours un territoire sacré des aborigènes, il y a certaines règles à suivre comme, par exemple, ne pas siffler de nuit. Dans leurs croyances cela attire les oiseaux au campement et signifie le décès proche d’un membre du clan. Aujourd’hui les aborigènes ne vivent plus sur l’île mais y reviennent encore pour des cérémonies sacrée. Cependant, d’autres habitants de l’île habitent toujours ici : les Dingos.

Le dingo est un canidé qui descend du loup gris et l’île est un des derniers endroits où on le trouve à l’état sauvage et à 99,999% pure. Animal sauvage signifie bien SAUVAGE, il est dont interdit de s’en approcher, de les nourrir ou tout autre tentative de rapprochement. Ils sont aussi imprévisibles et quand l’on se balade il est important de rester par deux et jamais dos à eux. La plupart du temps il ne sont pas agressif mais il est important de rester vigilant. Nous avons eu l’occasion d’en voir plusieurs sur l’île et même d’assez près (dont un bébé)…ils avaient décidé de venir nous observer et sont resté passif, bonne occasion pour nous de les prendre en photo !

Pendant les trois jours sur l’île en plus de traverser des kilomètres de sable, ce fût l’occasion de se rendre dans différents endroits comme :

  • Le Lac Wabby

Ne pouvant se baigner dans l’océan car les plages de Fraser sont les plus dangereuses du monde à cause des nombreux requins (grands blancs), des méduses, des raies (Sting raies) ainsi que des courants. Notre guide nous a donc emmené à plusieurs endroit sûres où il fut possible de se rafraîchir comme le lac Wabby. Fait uniquement d’eau douce, c’est grâce à une cuvette de sable que toutes les eaux de pluie se sont accumulées pour former ce lac de 33 mètres de profondeur. Nous n’étions pas seuls dans l’eau, des poissons à l’apparence de bébés requins nageaient à nos côtés pendant que d’autres (d’une différente espèce) mangeaient nos cellules de peau mortes à la façon « fish pedicure ».

  • Le SS Maheno

Le SS Maheno est un navire qui fût conçu pour le tourisme (transport de passager aisés) en 1904 en Ecosse.

Mise en service en 1905, il a aussi servi de navire-hôpital pendant la première Guerre Mondiale. Le 8 juillet 1935, à 14 heures, le SS Maheno fut pris dans un cyclone hivernal pendant qu’il était remorqué et a atterri sur Fraser Island le lendemain.

Suite à son naufrage, le navire fut encore utilisé pour recevoir des évènements et des fêtes (mariage etc..) pendant de nombreuse années. Reposant sur le sable et avec les courants puissants, il s’enfonce de plus en plus dans le sol et, à l’heure actuelle, trois étages du bateau sont enfouis dans le sable. D’ici 50 ans il sera complément recouvert…

  • Eli Creek

Eli Creek est un courant d’eau (le plus important de l’île) qui se déverse dans la mer de Corail. Nous avions des bouées avec nous pour naviguer sur ce doux courant et profiter de sa fraîcheur…18°C ça fait du bien ! Petite précision, c’est une des eaux les plus pures du monde également !

  • Les Champagne Pools

Ce sont des piscines naturelles d’eau salées. Elles se nomment ainsi car, avec les vagues qui viennent se casser sur les rochers ; cela créé une mousse comme dans une coupe de champagne…mais ça n’a pas le même goût…on a testé hihi

  • Indian Heads

Comme nous vous le disions un peu plutôt dans l’article, Indian Heads est un très beau point de vue où l’on peu prendre de la hauteur pour admirer le panorama mais également la vie marine et pas que…Nous avons pu voir des requins blancs, des raies mais aussi des beaux oiseaux.

  • Le Lac McKenzie

Le dernier lieu où nous nous sommes rendu fut le lac McKenzie. Formé, lui aussi, d’eau de pluie ; il n’a qu’en a lui pas du tout la même couleur que sont collègue lac Wabby. L’eau du lac McKenzie est d’un dégradé de blue magnifique mais aussi d’une douceur dans pareil ! Ce dernier repose sur un lit de sable blanc éclatant, il est possible de l’utiliser comme exfoliant…on a testé et c’est vrai nous avions une peau et des cheveux d’une douceur incroyable !

Toutes ces beaux endroits mais aussi l’expérience humaine que nous avons vécu à rendu cette aventure unique et mémorable. Nous avons donc travaillé comme une petite famille pour cuisiner, échanger sur nos voyages et camper ensemble.

Nous sommes heureux et si reconnaissants pour tous ces moments que nous vivions (même si il y a des moments plus difficiles…bien sûr) !

Sons of Anarchy 

Finalement, pour finir cet article ; nous voici rendu à Agnes Water. Cette petite ville n’est pas un lieu où il y a masse de choses à faire hormis une dernière baignade avant de monter à Cairns…oui dernière baignade car, avec tous les requins, les crocodiles, les méduses, les sting raies et les serpents de mer il est impossible de faire trempette sans se faire attaquer ou manger ! Nous y avons néanmoins passé 48 heures. À quelques kilomètres de Agnes Water, se trouve une petite bourgade nommée Town SeventeenSeventy ; ce fut le deuxième endroit que le capitaine James Cook découvrit pour Australie en…(il y a un indice dans le nom)…1770…BRAVO !!

Nous nous sommes donc baladés, baignés et avons ramassé des mangues dans un jardin abandonné mais pas que…Un peu trop calme pour nous, nous avons décidé de pimenter une de nos après-midi en faisant du « scooteroo » ! Cela consiste à découvrir les alentours, voir des kangourous sauvages tout ça scooter style chopper et habillée pour l’occasion bien sûr !

On est d’accord, étant motards tous les deux, les sensations ne sont pas les même mais c’était amusant d’avoir à nouveau un peu la sensation du deux roues tout en visitant les alentours.

C’est sur cette parenthèse rigolote qu’on vous laisse et qu’on vous dit à très vite pour vous montrer des photos incroyables de la Grande Barrière de Corail.

Gros bisous 😘❤️

XOXO

Yann & Marine

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Hello la compagnie

Le temps passe si vite..nous nous sommes aperçus que cela fait déjà plus d’un mois que nous sillonnons les routes australiennes !

Nous revenons aujourd’hui avec un nouvel article au titre faisant référence à une célèbre chanson américaine (vous aurez peut-être remarqué qu’on aime faire des reprises musicales pour nos titres hihi)…mais rien de sexy ici, le climat tropical du Queensland veut qu’on soit dégoulinant du matin au soir. Toujours avec des températures au ressenti tournant autour des 54/55°C et très humide on est devenu presque coulants !!

Love is in the air…or in the water !

C’est avec un bus de nuit que nous avons pu rejoindre Agnes Water à Airlie Beach. Airlie Beach, est une ville côtière australienne surtout connue pour être un point de départ pour les croisières amenant aux Whitsundays mais aussi pour être proche de la Grande Barrière de Corail.

À force de dormir dans des auberges de jeunesse et de voyager en bus, nous nous sommes autorisés un extra plaisir et de s’offrir un survol avec un mini-avion au-dessus des Whitsundays et de la Grande Barrière de Corail !

À peine descendu de notre bus de nuit et après une nuit bien difficile, nous avons tout de suite enchainé avec cette activité….on n’a pas été déçu ! À la une, à la deux…nous étions à bord d’un petit avion de 6 personnes et prêts au décollage !

La première partie du survol furent ces fameux Whitsundays ; ce sont un archipel formé de 74 îles entourés d’une eau bleu turquoise de la mer de Corail. En plus d’un paysage magnifique, la faune et la flore sont aussi les atouts de ces îles avec notamment plus de 150 espèces d’oiseaux ! Vous le savez peut-être, une plage en particulier de cet archipel est célèbre : celle de Whiteheaven. Quand on prend de la hauteur et à marré basse, on peut y admirer de magnifiques formes dans le sable.

Pour la deuxième partie du vol nous nous sommes rendus à la Grande Barrière de Corail. Cette dernière est le plus grand écosystème sur Terre, et est même visible de l'espace. Long de 2 300 kilomètres, il comprend des milliers de récifs et des centaines d'îles constituées de plus de 600 types de coraux durs et mous. Elle abrite d'innombrables espèces de poissons colorés, mollusques et étoiles de mer, ainsi que des tortues, dauphins et requins. Quand on regarde bien et vue du ciel, on peut également y voir un récif en forme de coeur…so romantic !

Que dire de ces vues…ce fût à couper le souffle et c’est avec des étoiles plein les yeux que nous revenus sur terre.

La croisière s’amuse 

Après la voie des airs, nous avons aussi profité de la voie des mers pour aller passer du bon temps dans l’archipel des Whitsundays. Au programme deux jours et demi sur le bateau et deux nuits également. Nous étions bien heureux de retrouver nos amies, les trois suédoises (avec qui nous étions déjà sur Fraser Island), pour cette croisière.

C’est à bord d’un catamaran que nous avons embarqué le lendemain du vol, nous avons été bien chanceux de tomber sur un super équipage (composé de trois personnes), un bon groupe (vingt-sept personnes) mais aussi d’avoir eu une suuuuper météo !

Nous avons choisi la compagnie Wings pour cette croisière ; petit bateau, croisière eco responsable mais aussi une compagnie qui soutient Sea Sheperd…si cher à notre coeur !

Pendant ces deux journées et demies, nous avons fait plusieurs sessions de snorkeling (plongée masque/tuba) et put voir beaucoup de vie marine dont des coraux, des poissons de toutes les couleurs, des dauphins, beaucoup de méduses, des raies et des tortues hiii ! ❤️ Ce fut vraiment des moments magiques où nous avons pu nager avec tous ces beaux animaux ! Vous pourrez voir sur les photos que malgré une eau à une température agréable, nous avons été obligé de mettre des combinaisons intégrales ainsi que des cagoules pour plonger car nous sommes en pleine saison des stings (méduses).

Durant cette croisière, nous avons aussi eu l’occasion d’arpenter des sentiers pour profiter de superbes points de vue et de se baigner à la célèbre plage de Whiteheaven.

** Pour info ; le sable qui se trouve sur cette plage est un des plus pur au monde et, vous le verrez sur les photos, il est très blanc. Composé à 98% de silice, il a même été utiliser pour fabriquer le verre de la lentille du télescope Hubble de la NASA !**

C’est à cet endroit précis que nous avons vu notre premier petit requin (requin-citron)…Les images vous parleront surement plus que les mots alors voilà :

Petit bonus durant ce super tour, un photographe/vidéaste professionnel nous a accompagné car il était en charge de capturer des images et séquences video pour la compagnie WINGS. À la fin du trip il a pris nos adresses mail pour, dans quelques semaines, nous envoyer le résultat de son travail…on a hâte de découvrir ça !

Jamais deux sans trois 

Après Fraser Island, l’archipel des Whitsundays….nous avons aussi fait un tour sur Magnetic Island ! Ce fût un petit séjour éclair d'un jour et demi où nous avons marché (comme on a pu, vu la chaleur), put admirer la faune et la flore présente sur l’île et où nous avons - encore une fois- retrouvé nos trois amies suédoises !

Voici un petit mélange de tout ce qu’on a pu voir sur cette jolie île…

Le saut de l’ange en duo

Continuant notre remontée au nord, nous sommes passés par Mission Beach pour une raison bien précise ! Étant un(e) petit(e) ville/village…il n’y a pas grand chose à faire là bas hormis une chose très célèbre : le saut en parachute !

Connu pour être le top n°3 du monde et le top n°1 en Australie pour cette activité…nous avons décidé de sauter pour voir si c’était bien vrai hihi…Bon, il faut l’avouer, nous n’avons pas beaucoup de point de comparaison car ; nous n’avions effectué qu’un seul saut en parachute chacun avant ce dernier. Verdict : la vue est vraiment magnifique….entre l’eau d’un bleu et d’une transparence incroyable, la vue de méduses, de crocodiles, la chute libre et l’atterrissage sur la plage…on peut vraiment parlé d’un succès !

N’ayant pas acheté le pack photo/vidéo aux vues des prix exorbitants, nous vous mettons ci-dessous des photos qui illustrent à 100% la vue que nous avons eu !

Le monde de Némo 

Arrivés à Cairns, dernière étape de notre voyage sur la côte Est de l’Australie, c’est à cet endroit que nous avons testé le diving (plongée avec bouteilles) à la Grande Barrière de Corail. La Grande Barrière de Corail ?? Oui encore ! Elle est très grande et est proche de la côte Est australienne sur plusieurs milliers de kilomètres !

Vous parler de notre plongée ici, c’est aussi le moyen pour nous de vous donner plus s’informations au sujet de cette impressionnante création de Mère nature : composée de 2 900 récifs et 600 îles, elle est visible de l'espace et (comme nous vous le disions plus haut dans l’article) est la plus grande structure vivante biogénique (créée par des organismes vivants) au monde ! Constituée par des milliards d'organismes minuscules, connus en tant que coraux polypes, ce ne sont pas des pierres comme beaucoup le pensent mais des animaux ! Ils sont très fragiles et c’est pour cela qu’il est important de ne pas les toucher mais aussi de limiter notre impact sur la planète car le réchauffement climatique est un des plus grand facteur si ce n’est le plus grand responsable de sa destruction. Le récif a déjà perdu plus de la moitié de sa surface corallifère et 4 grands épisodes de blanchissement (1998, 2002, 2016 et 2017) ont eu lieu, alors que la température moyenne globale n'a augmenté « que » de 1° C ! Alors pensons à son avenir, notre avenir et essayons ensemble de réduire notre impact…

Nous nous égarons un peu quant au sujet du paragraphe, mais il était important pour nous d’en parler.

Nous avons eu la chance d’aller nager avec une partie des habitants de cette dernière. Nous trouvons que ça a été notre plus belle plongée…nous avons commencé par les bouteilles puis continué avec masque et tuba. Malgré certains coraux abimés, tout était incroyable…des poissons de toutes les couleurs dont des petits poissons-clown dansant dans les anémones, des raies, des requins, des moon jelly fish (petites méduses) mais aussi des tortues !! (Oui on est fans hihi..) Nous avons pu capturer des images qui nous resterons en souvenir pour longtemps mais aussi (à l’aide de notre petite caméra) des vidéos de toutes ces beautés…dont une d’une tortue qui mange une méduse. Fun fact à propos des tortues : savez-vous pourquoi elles mangent des méduses ? …