Avant propos : le style change.. mais je participe!! soyez indulgent(e)
Etudiant, j’ai collé quantité d’affichettes dans les magasins de l’agglomération nancéienne pour me faire un peu d’argent de poche et avoir libre accès à de nombreux concerts moyennant des distributions de tracts à l’entrée.
C’est ainsi que j’ai pu participer entre autres à un show de James BROWN au parc des expos de Nancy
Une histoire de vie singulière..« Figure majeure du Rhythm and Blues, James Joseph Brown,Jr est confié assez jeune à sa tante Honey qui dirige un bordel. La famille étant pauvre[], le jeune James l'aide en ramassant du coton chez les propriétaires environnants ou en cirant les chaussures dans le centre-ville. À 15 ans, il commet une attaque à main armée pour laquelle il est condamné et incarcéré dans un centre de détention juvénile au Camp Toccoa en Géorgie. C’est pendant son séjour en prison qu’il fonde un groupe de Gospel… »
Finalement, j’ai découvert le blues assez tard et de manière indirecte, grâce à la fréquentation de médiathèques et surtout celle de PONT A MOUSSON avec son rayon 3P…
Mais au fait, connaissez-vous le blues ??
On distingue en fait 3 styles principaux de Blues
Le blues traditionnel ou « Delta Blue »
On appelle “Blues traditionnel” toutes formes acoustiques du blues. Ce qui nous intéresse, c’est qu’il est particulièrement joué avec des instruments à cordes, et particulièrement de la guitare.
Le Chicago Blues
Le chanteur de blues, à son arrivée massive à Chicago, seul avec sa guitare, rejoint alors pianiste, bassiste et batteur et rajoutera parfois à leur orchestre les instruments cuivres, principalement l’harmonica..
Ce qui caractérise aussi le Chicago Blues, et qui le rend essentiel, c’est l’apparition de la guitare électrique.
Le Blues Rock
Le Blues Rock est apparu dans la foulée des grands personnages du blues moderne étasuniens, telles que BB King ou John Lee Hooker.
C’est en fait le style précurseur du rock. La plupart des grands groupes de rock et des guitaristes et figures mythiques des années 1960 et 70 s’en sont inspirés.
Les Mountain men
Rencontré à 3 reprises, chez Paulette à PAGNEY DERRIERE BARRINE notamment en novembre 2012 (comme ils aimaient le dire d’un air moqueur), à la frontière luxembourgeoise, pour un concert presque privé, tellement cette petite salle paraissait grande.. Blues rythmé, joyeux et intime avec de belles reprises d’anciens répertoires également
B.B. KING à la Rockhal en juillet 2011 au Luxembourg
eh, oui, il a rencontré les plus grands…
Souvenir d'une poignée de main inespérée et inoubliable à la fin de son spectacle à la Rockhall au Luxembourg, lors de son retour en coulisses, les yeux dans les yeux, comme s’Il savait que c’était un de ses derniers concerts..
On ne le présente plus, mais pour en savoir un peu plus : « B. B. King, (de son vrai nom Riley B. King)- 1925/2015, guitariste, compositeur et chanteur de blues américain, est considéré comme l'un des meilleurs musiciens de blues, de son époque qui a eu une influence considérable sur de nombreux guitaristes. Il est, avec Albert King et Freddie King, un des trois « kings » de la guitare blues. »
John PRIMER
Au hasard des rayons de la médiathèque de Metz..
La chance de l’écouter « en live » pour un concert repéré et des billets achetés sur le net, pile dans les dates de notre séjour à Chicago ( en mai 2019)
John PRIMER, très abordable, souriant, s’est prêté à une séance d’autographe sur son dernier CD et sur la salopette de ma bien-aimée, ainsi qu’une série de photos. Mélange de différents rythmes de slows à emballer ta pépée..
«Né en 1945 au Mississippi, John Primer, est un guitariste, auteur compositeur et chanteur de blues américain. Force puissante de la scène blues d’aujourd’hui, sa guitare virevoltante fait toujours des étincelles dans les bars club de Chicago.. »
Mighty MO RODGERS : Blues is miracle..
Encore une découverte médiathèque..
Nous avons pu participer à un de ses concerts à Sélestat en 2011 dans une petite salle après une séance privée de dédicace à la médiathèque de la ville..
Tel un scorpion à l’affût, j'épiais durant des jours ces nouvelles dates de concerts en France ou à Chicago. Que nenni. C'est dans les rues de la bonne vieille ville de Metz , par un après midi d’août que Mo trimbale sa barbe blanche entre un festival au Luxembourg et Cognac.
Rencontre improbable, ça aussi c'est le blues.
Quelques mots échangés, quelques photos de cet homme sans doute un peu flatté d’être reconnu au milieu de ces piétons messins pressés. Un regret, de ne pas l’avoir invité boire une mousse à l’Irish Pub !!
« Le Blues est l'âme de Mighty Mo Rodgers. Un blues, teinté de soul, porté par des tempos d'une efficacité redoutable, sur lesquels il pose, avec bonheur et d'une voix éraillée, des textes toujours empreints d'une grande humanité. »
Archie LEE HOCKER
Je l’avais loupé un samedi à la médiathèque de Pont à Mousson mais je savais qu’il habitait en lorraine. Une première rencontre au retour d’une rando en Meuse, lors de la fête de la musique, tiré à quatre épingles avec chaussures vernies étincelantes à se voir dedans .. Ne s’appelle pas « LEE HOCKER » qui veut…
Au 112 à Terville en février 2019, pour une soirée détente et chaude. Artiste là aussi très abordable, du bon blues comme j’aime !!
Fred CHAPELLIER - 2 concerts, octobre 2012 au 112 et avril 2015 chez Paulette
Artisan de la six cordes, c’est un guitariste et chanteur de renom ; il se produit très souvent en Lorraine. C’est un artiste simple qui emporte son public dans le rythme de sa musique.. un grand nom du blues à re-découvrir !!
Joe ROCHA alias « Slow Joe » - concert en mars 2015 à Dijon
Découvert aussi par hasard, j’ai eu la chance de le voir sur scène avant qu’il ne disparaisse..
« Né à Bombay, visage buriné par une vie chaotique, il avait connu une trajectoire rocambolesque qui lui avait fait rencontrer un étonnant succès au soir de son existence grâce à son goût du blues et du rock américain.
En 2007, il croise Cédric de la Chapelle à Goa (Inde), qui joue quelques accords de guitare ; c’est alors que Joe Rocha, bercé par la musique nord-américaine depuis sa plus tendre enfance, chante… »
Neal BLACK et Manu LANVIN
chez Paulette en septembre 2013 - Ambiance petite salle
Paulette a 90 ans !!! Une vie presque entière derrière un bar, passée du ballon de rouge au demi de bière, de l’accordéon à la Stratocaster, Paulette est une icône, une mère pour plusieurs générations de fêtards et d’amateurs de rythmes endiablés. En retraite, vivant au-dessus de son bar, Paulette n’en entend pas moins toutes les pulsations.
Ces deux musiciens se sont associés le temps d’une tournée : Paris Texas Tour.
L’un américain, l’autre français
Neal Plus de 25 ans que Neal Black, originaire de San Antonio (Texas) parcourt le monde avec son groupe « The Healers » Neal Black fait évoluer son incroyable et impressionnante technique guitaristique qui le situe parmi les plus talentueux musiciens oscillants entre blues et rock.
Manu Il a pris la guitare comme instrument car c’est facile à transporter, dit-il. Cela lui a permis de voyager et de rencontrer ses maîtres jusqu’au fin fond du Texas. « J’adore le blues. Cette musique est très animale, très impulsive. C’est la musique de l’âme. Il fait partie de mon langage. J’aime l’énergie qui se dégage sur scène » confie-t-il volontiers.
Johnny WINTER à la passerelle à Florange en novembre 2012
Quel drôle de guitar hero, cet alien anémique aux longs doigts osseux, au Delta orthodoxe mais au Chicago blues égocentrique, qui prétendait n’avoir jamais su manier une Strato
“Il était très diminué, n’avait presque plus de voix, manquait de souffle, ses musiciens faisaient attention à ce qu’il ne tombe pas”, témoigne un spectateur de Cahors, où Johnny Dawson Winter III fit sa dernière affiche le 15 juillet 2014. Le lendemain, il passait le manche à gauche dans un hôtel de Bülach, près de Zurich.
Que reste-t-il de ses amours ? 200 kilos de limaille de bottleneck, un long solo qui dure 70 ans, une bonne vingtaine d’albums dont le dernier sort en septembre 2014 (Step Back), un délit de faciès et un mythe biscornu qui donnent au blues une gueule prodigieuse. Et une fidélité exemplaire pour avoir produit les derniers albums de Muddy Waters sur son label Blue Sky, à partir de 1977, ouvrant une magnifique fin de carrière à l’homme du South Side.
Popa CHUBY à Nancy en avril 2014 pour un concert à oublier très vite
Démarrage pile à l’heure, aucune communication avec le public et aucun rappel possible puisque dès la fin de sa dernière chanson, la lumière s’est rallumée..Froid et sans ambiance