Hola los gringos ! Nous voici arrivés à Panajachel, au bord du magnifique lac Atitlan dans lequel plongent les pentes de trois majestueux volcans. Et devinez quoi ? Nous avons grimpé l’un d'eux !! Panajachel c’est un peu très touristique, mais néanmoins charmant. On se croirait dans une petite station balnéaire, tout y est : le climat - environ 25 degrés - les restos, la plage, les discothèques... non faut pas déconner non plus ! Nous prenons nos quartiers dans une charmante pension familiale, chez Lupita, Guatémaltèque celle-ci, n’est-ce pas Fredo ?! Nous partons en ballade le long du lac pour rejoindre le petit village de Santa Catarina. On prend goût au moyen de transport assez répandu ici : le « pick up public ».
Le lendemain, nous nous rendons au fameux marche de Chichicastenango, surnommé Chichi par les gens d’ici! Nous nous entassons avec les locaux dans un authentique bus de 1978, avec changement des pneus lisses 5 minutes avant le départ et tout le monde dedans (ils ont des bons crics ici…).
Le marché est haut en couleurs, à la hauteur de sa réputation. Au programme : des tissus, des poulets, fruits et légumes, artisanat local, et négociations des prix en perspective! Hommes et femmes sont vêtus de leurs habits traditionnels, pantalons et chemises colorées et brodées.
EL MERCADO
Le marche de Chichi, C’est pas comme à Paris,
On y voit des poulets qui ont encore leur tête, des tissus brodés qui sont plutôt chouettes,
des indiens malins, parés de leur plus beaux habits, vendant de vulgaires masques en pin à des gringos ahuris.
Pensant que c’est du bois précieux, le gringo en a plein les yeux, et l'indien ne s’en porte que mieux.
Il y a aussi de gros légumes, des platanos, et des agrumes, des patatas fritas et du pollo, vous êtes au marché de chichicastenango !!!
De retour à Panajachel, nous prenons une lancha –un bateau quoi!- pour San Pedro, de l’autre coté du lac. Ce village est envahi de hippies qui ne sont jamais partis depuis les années 60… On nous propose bien un peu de marijuana mais vous nous connaissez... on préfère la coke ! L’endroit n’a rien d’extraordinaire et apparemment nous n’avons pas le look baba, c’est pourquoi nous décidons de grimper sur le volcan San Pedro, 3060m, dès le lendemain matin. Après une courte nuit, nous partons accompagnés d’un homme du village armé de sa machette, de son fils de 9 ans Osvaldo et d’un chien errant. Nous serpentons pendant une heure à travers les champs de café et de maïs, puis les pentes se durcissent et la forêt tropicale se densifie. Osvaldo en profite pour se pendre aux lianes tel un mono (singe). Nous sommes à 30 minutes du sommet lorsque le guide nous demande de cacher nos billets et passeports dans nos slips et chaussettes, car des ladrones, banditos, ont la fâcheuse habitude de détrousser les randonneurs au sommet. Nous ne sommes plus du tout rassurés (car nous n’étions pas au courant) et avançons en silence 30 mètres derrière le guide. Finalement beaucoup d’émotions pour pas grand chose… Le seul véritable problème a été que nous étions dans la brume au sommet et que nous n’avons pas pu contempler le magnifique spectacle ! De retour vers 13h, il est temps d’aller se détendre dans les bassins d’eau chaude du vieux hippie californien ! Nos genoux et muscles apprécient ce geste !
Hasta Luego amigos!