Carnet de voyage

Équateur, en plein cœur !

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Un petit pays par le territoire (deux fois plus petit que la France), mais grand par sa diversité culturelle, ethnique. Ses paysages sont follement superbes, sa faune sauvage attendrissante !
Décembre 2017
20 jours
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Publié le 9 janvier 2018

C'est la première ville où nous nous arrêtons, juste au sud de la frontière avec la Colombie, en suivant la Panaméricaine. Petite ville coloniale, dans la Sierra Andine, propre et jolie comme tout ! Les trottoirs sont en auto-bloquants colorés aux couleurs du drapeau équatorien ! C'est dire si c'est coquet !

Paysages le long de la panaméricaine (E35)

Una pajera. Une très forte identité culturelle, les tresses des hommes, leur pantalon blanc et veste noire, les rubans autour des cheveux des femmes, leur corsage brodé sur leur jupe sombre. Ici, tout le monde porte un chapeau !

Petit concert pour Noël

Sur le marché du samedi à Otavalo, les habitants des villages voisins viennent en masse vendre leurs produits artisanaux, vêtus de tenues traditionnelles. Un choc culturel, un choc de couleurs, un enchantement !

Les indigènes

Sur le marché du samedi à Otavalo

Trop de couleurs, à nous de bien choisir !

Sur le marché aux animaux d'Otavalo. Je m'étais jurée de ne plus photographier d'animaux, mais là, ils sont si mignons que c'est difficile de résister !

Et en plus ça se mange !

Sur les hauteurs du village, à environ 5 kms, la vue est superbe sur la lagune de San Pablo, nous arrivons au conservatoire des rapaces, à pied, s'il vous plaît ! Exhibition de rapaces en vol, dans un paysage sublime !

El parque del Condor

Tout, déjà, me plaît, dans ce pays ! Les paysages, les routes impeccables malgré les montagnes, la diversité culturelle haute en ... traditions !

Cotopaxi (5897m) et Chimborazo (6268m)
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Publié le 14 janvier 2018

En fait, nous sommes d'abord passés par Quito, avant d'aller à Mindo. Mais je préfère en parler avant car il y a du bon et du mauvais dans notre expérience à Mindo !

Le Mariposario, pour une première expérience : fabuleux !
Les animaux rencontrés près de notre jolie chambre sur pilotis.

En fait Mindo, c'est un petit parc d'attractions ni plus, ni moins (bourré de tyroliennes). Le randonneur doit avoir les poches pleines de dollars, pour accéder aux chemins, cascades, téléphériques au groupe électrogène ou manuel. Les tarifs des taxis sont outranciers : un kilomètre=un dollar ! Au fur et à mesure de notre séjour, la colère monte ! Ouf ! Le dernier après-midi, nous avons rencontré une gentille personne qui nous a offert le café ! Après une pluie tropicale, et une marche de 4 heures, ça fait du bien ! Tiens, je vous mets même le nom : Treehouse, sur la route qui mène aux tyroliennes. De sa petite terrasse en bambou, les colibris nous faisaient leur grand jeu, dans un vrombissement de grosse mouche ! Deux nuits suffisent largement. Vite fuyons cet endroit, dommage la nature était si belle !

Le téléphérique manuel de la Tarabita, bloqué par un cadenas ! Fin de l'aventure.
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Publié le 19 janvier 2018

Altitude : 2850 m, la 2ème capitale la plus haute après La Paz.

Notre visite du centre historique de Quito à démarré en grande pompe ! Le lundi à 11h, nous assistons à la relève de la garde. Les élus d'Équateur font quelques discours, le corps d'élite défile au son du tambour, sous le regard des élus, des Quitenos, des touristes. Le chant patriotique nous donne la chair de poule ! Puis s'enchaînent danses traditionnelles, danses parodiques, et petites manifestations locales à l'intention des élus ! Beaucoup d'agitation et de bruit en une petite heure ! Puis tout le monde se disperse tranquillement. J'ai adoré ce moment qui commence le plus sérieusement du monde, passe par un moment gai et traditionnel, et se termine en final burlesque et revendicatif !

Place de l'indépendance, un lundi à 11h.

La colline du Panecillo, au cœur de Quito, avec à son sommet la Vierge. Un havre de paix. Comme toutes les villes d'Amérique du Sud, dès qu'on sort du centre historique, il faut affronter le bruit, l'odeur des pots d'échappement des véhicules ! Il y a partout des bus pollueurs ! Et toujours, toujours, il faut traverser les voies en courant, car toutes sortes de véhicules surgissent en klaxonnant ! Quito n'y échappe pas ! Que pena !

Et là, dans la rue sur la gauche un petit centre commercial où j'ai pu manger de superbes menus végétariens pour 3 dollars !

Les ors des églises : je regarde tout ça de façon un peu distraite. D'ailleurs, je ne me souviens plus des noms. Mais ce qui est frappant, ce sont les chants et les offices, quasi permanents. Je suis un peu émue.

C'est beau à regarder, mais à photographier... je ne sais pas !

Nous sommes les plus heureux, en cette fin d'année !

Les belles personnes qui ont croisées notre route, en Équateur, en ces fêtes de fin d'année 2017 !

Petit couplet sur les crèches de Noël ! Les décorations de fin d'année rendent les villes et villages plus beaux. Et je crois aussi que les gens aussi sont plus beaux et plus souriants ! C'est vraiment super sympa de voyager en cette fin d'année !

La Navidad
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Petit vent de panique au Terminal Sud de Quito. Comme d'habitude, nous cherchons notre destination sur les panneaux indicateurs de la gare routière. Et là, pour le coup, Banos est indiqué en plusieurs endroits du terminal ! Dans notre précipitation, nous n'avons pas réalisé, tout de suite que "Banos" veut aussi dire "toilettes". Nous nous remettons de notre bêtise et nous continuons notre course !

Banos est ainsi nommée car c'est une petite ville thermale au sud de Quito. Ses sources chaudes ont des vertues médicinales.

Les rues de Banos sont charmantes, les confiseurs font leur grand show sur le trottoir !

Banos, le village des cascades. La route des cascades, en direction de Puyo, qui longe la rivière Pastaza est fantastique ! Nous l'avons faite à VTT, pour pouvoir profiter au maximum de la nature, surtout que le dénivelé est en notre faveur ! El Pailon d'El Diablo, une chute d'eau impressionnante, Mariposario, cascades, saut à l'élastique, tiroliennes, jardin d'orchidées, pêche "sportive" et déjeuner de truite.

El Pailon d'El Diablo

Lors d'un tour en jeep, la communauté de Cotococha nous reçoit, blasée. Ce sont les côtés noirs du tourisme. Ils sont beaux mais ne sourient pas ! Nous sommes au bord de l'Amazonie, près de la rivière Pastaza.

Au bord de la rivière Pastaza

Banos est une petite ville très reposante ! Après Quito trépidante, bien touristique mais finalement bien agréable.

Ascension du Tungurahua jusqu'au refuge par Marco

Bien-sûr, nous avons profité de l'une des quatre piscines aux eaux thermales de Banos. Sources chaudes, sources opaques, ocres...pas forcément bénéfiques pour la santé, car il y avait beaucoup trop de monde !

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Publié le 30 janvier 2018

Nous y sommes restés deux nuits. J'avais pour but de faire le"tren de hielo", un petit voyage en train, qui offre des vues spectaculaires sur la 🗻 montagne et le même jour René Marc voulait monter au Chimborazo.

Une ville pleine de surprises, en cette fin d'année !

Résultat : le train était complet ! J'aurais dû m'y prendre plus tôt. Je suis restée trainer dans les rues, et j'ai été servie ! Fanfares, chants accompagnent les danseurs.

Défilés hauts en couleurs, traditionnels ou grotesques.

Dans l'église de la place Roja, une cérémonie pleine de ferveur, célébrait des poupées habillées de jolies robes ! Une bénédiction de poupées !!! Je n'ai pas compris la signification. Après la cérémonie, les familles défilaient dans la rue, fières de leur poupée.

Bénédiction de poupées

Je continue avec mes histoires de poupées. Mais là c'est dans une autre dimension ! La taille déjà ! Quasiment grandeur nature, en carton mâché, elles seront brûlées le 31 décembre à minuit exactement ! En attendant, elles sont fièrement exposées dans la rue, avec parfois leur testament agrafé devant !

Tous sourires malgré le destin qui les attend !

Le Chimborazo ! 6268 mètres ! René Marc est monté jusqu'au dernier refuge (5000 m). D'abord par le bus en provenance de Riobamba, puis à pied. C'est très simple. Un équatorien l'a rejoint sur la crête. Ils ont eu la peur de leur vie ! Le coup de tonnerre le plus fort qu'ils aient jamais entendu à retenti. Ils se sont couchés à terre. Pas le moment de traîner !

Rencontres sur les cimes !

Moi, de mon côté, je me suis rendue au point le plus haut de Riobamba ! Et là, le spectacle de la nature à commencé ! L'orage à fait son grand show ! Je suis rentrée trempée jusqu'aux os !

Iglésia de San Antonio
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Publié le 1er février 2018

Pour ce 31 décembre 2017, nous avons choisi une jolie ville, avec une jolie chambre, et une petite soirée sympa dans un bon restaurant. Avec le plaisir de voir ensuite brûler les poupées de cartons, lors des feux de joie à minuit ! Malheureusement, cette soirée à été écourtée, car je ne me suis pas sentie bien.

Cuenca la douceur de vivre !

Tout le monde prépare très sérieusement, ses mannequins de cartons, plus que le réveillon lui-même ! Ils auront droit à un discours très solennel, et seront brûlés sans pitié ! Nous avons manqué cet aspect de la fête équatorienne un 31 décembre. Ce devait sûrement être très drôle !

Feux de joie en perspective à minuit pétante !

Cuenca, coloniale, coquette, hyper tranquille ce 1er janvier 2018. Rues désertes et rideaux de fer baissés, seul le marché local est ouvert à moitié. On y respire bien. Il y a bien des musées, mais nous préférons profiter de la sérénité des rues.

Les jolies rues à l'architecture coloniale de Cuenca.

La véritable pépite de cette région de trouve à une heure de route de Cuenca. Le parc national El Cajas, nous a enchanté ! Situé à environ 4000 mètres d'altitude, sa végétation particulière due à un sol pauvre, ses lacs, ses tourbières, ses bosquets, son ciel lourd rendent cet endroit magique et beau. Ses paysages me font penser à certains endroits du Connemara en Irlande. Nous y avons fait une belle randonnée, dont je vous mets le détail surhttps://fr.wikiloc.com/itineraires-randonnee/route-1-du-parque-cajas-21834332 (Route 1 du parque Cajas) sur #wikiloc

Un ciel bleu au démarrage de la promenade, qui n'a pas duré, pour nôtre plus grand plaisir !
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Publié le 9 février 2018

Les îles Galapagos sont une merveille de la nature, que les habitants tentent, coûte que coûte, de préserver des influences extérieures. Nous avons pris un vol Guayaquil/San Cristobal (une des trois îles incontournables), payé la tarjeta de transito de 20 dollars par personne et celle de 💯 dollars par personne à l'arrivée. Nous voyageons léger, car il faut penser aux transferts entre les îles, qui ne sont pas faciles ! Nous avons donc laissé une valise à notre hôtel de Guayaquil. Voilà pour le côté pratique.

Promenade sur le port. Derrière sur la plage c'est un pur bonheur !

San Cristobal, son port, son trésor et son côté émotion !

Les lions de mer se reposent sur le sable !

Les bébés sont absolument irrésistibles !

On peut les toucher à condition qu'il n'y ait pas un adulte à proximité.

Sur la plage de la Lobéria, nous rencontrons des lions, bien sûr, mais aussi des iguanes marins, aussi monstrueux qu'ils sont inoffensifs.

Iguanes couleur de lave

Nous poussons jusqu'au belvédère de las Négritas, pour y découvrir des frégates, pélicans, fous de Bassan à pieds bleus, mouettes endémiques...

L'odeur iodée, le sable blanc, les pierres noires de lave, le vent tiède me font penser à une ballade au bord de mer, un jour d'été en Bretagne... avec un petit plus !

Sally-pied-léger et son copain le petit bouchon !
Lagune El Junco à 700 m d'altitude où les frégates viennent boire !

Le trajet en bateaux rapides qui nous transférent d'une île à l'autre, dure deux heures, et est particulièrement pénible. Le clapot est terrible. Direction île de Santa Cruz.

Mer belle et peu agitée ! Faut le dire vite !

L'île du milieu, Santa Cruz où nous arrivons à 17 heures à Puerto Ayora sans avoir réservé de chambre. Grosse erreur ! Nous sommes sauvés par un gentil monsieur qui s'avère être un guide du parc national à la retraite. Il nous propose une visite du parc national des 🐢 tortues, dans leur milieu naturel !

Arrivée à Puerto Ayora par bateau rapide.

Sur la route qui mène au parc national, les gardes du parc tiennent absolument à déplacer une tortue de 250 kgs. Gros casse tête mais à cinq on y arrive !

Certaines préfèrent marcher sur le bitume.

Une visite époustouflante ! Il existait encore 11 espèces de tortues terrestres jusqu'en 2012, date à laquelle Georges, dernier de sa race, s'est éteint. Il est maintenant empaillé à la Station scientifique Charles Darwin, sur l'île de Santa Cruz.

Lagune aux tortues

Charmant accueil à l'île Santa Isabela (l'île de l'ouest) !

Non, en fait je crois qu'il s'en fiche !

Du bleu, du blanc, du noir...

On est bien là ! On bouge plus !

À Santa Isabela, à droite de Puerto Villamil, nous avons fait du snorkelling dans la Concha Perla. Je n'en reviens toujours pas d'avoir vu dans le même champ de vision une tortue marine, un petit 🦈 requin et une otarie ! Celle-ci fonçait sur moi et m'évitait au dernier moment ! Les fonds marins sont tout simplement hallucinants ! Mais je n'ai pu faire de photos.

Chemin menant à la Concha Perla, parsemé d'otaries des Galapagos et d'iguanes marins !

À gauche du port, la lagune aux flaments roses, et, moins charmant, le mur des larmes, une inutile construction faite par les prisonniers de l'île, afin de les broyer. Fermeture de ce pénitencier en 1959.

Un rêve de plus réalisé : l'un des endroits les plus enchanteur du monde... grâce à ses espèces endémiques si peu farouches !

Cette céramique est un petit aperçu de tout ce que nous avons vu !

Place au prochain rêve !