6 étapes
15 commentaires
Les sourciers des Puy se rejoignent pour une escapade pédestre dans le Puy de Dôme.
Du 14 au 19 août 2023
6 jours
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KM
20

Après de fières retrouvailles la veille, nous entamâmes notre périple sous une humidité certaine provoquée par une pluie dense et intense.

Repus au petit matin, sous cette pluie battante, nous nous dirigeâmes vers la boulangerie qui devait nous permettre de nous sustenter pour le déjeuner. Sélectionnez de la meilleure des manières, cette boulangerie alliait une note Google raisonnable (4,6) ainsi qu'une distance acceptable de la gare (1km). Qu'elle ne fut pas notre déception, trahis par Google, lorsque nous découvrîmes que cette boulangerie avait décidé de prendre congés ce jour-là. Dégourdis que nous sommes, nous trouvâmes une autre boulangerie à Orcines.

Un bus nous transporta jusqu'à la ville de départ alors que la pluie cessa. Nous nous mîmes en chemin. Il s'agissait désormais de rejoindre le Puy de Pariou a travers plaines et forêts. En bas du Pariou, 500 marches n'attendaient que nous. Une fois en haut, nous fûmes subjugués par la vue qui s'offrait à nous. Le premier puy de notre périple nous offrit notre première photo de groupe.

Direction ensuite le deuxième puy hors catégorie. Après un détour champêtre, nous entamâmes l'ascension. C'est avec 400 m de dénivelé positif et quelques gouttes de sueur que nous arrivâmes sur le Puy de Dôme. Ici, de nombreuses personnes (ces tricheurs) arrivent frais comme des gardons par le train qui gravit le mont. Un petit tour autour de la vue panoramique, puis nous nous installâmes pour notre pique-nique, dont nous nous délectâmes.

Nous redescendîmes au milieu d'une autoroute d'humain, peu courageux, s'étant garé au petit parking en aval. Quelques centaines de mètre de dénivelé plus bas, nous nous stoppâmes a une source d'eau fraîche. Gautier décida de rafraîchir sa tête sous la source. Quand, tout a coup, une horde de 2 jeunes garçons de 8 ans maléduqués le poussèrent pour récupérer la source. Bouche bée, il ne dit mot et partit la larme a l'œil. Pendant notre descente, nous nous questionnâmes : "Ou va donc la jeunesse ?" (Si vous en savez plus, n'hésitez pas à répondre en commentaire).


La fatigue sur les épaules, nous finîmes notre première étape au gîte de l'espace Volcan, après 20km de bonheur.

Douches et lessives effectués, nous jouâmes au Yam's. Alors que Gatien confirmait sa place de loser lors de la revanche, Sonia excella de chance réalisant 3 Yam dans la même partie, sans pour autant battre le record de points de Gautier. A force d'éclat de rire, l'appétit se creusa. Il étant temps de se sustenter d'un bon repas chaud, gentiment servi par le gîte.

Pour juger notre performance, rendez-vous sur Strava : https://strava.app.link/gZZpfzRfhCb

KM
42

Après une nuit sous le thème du bruit dans le dortoir (ronflement et orage), nous avons dû rejoindre le bâtiment principal pour prendre le petit déjeuner avec notre fidèle K-way.

Sur les coups de 9h30, nous sommes partis du gîte en direction d'Orcival, notre point d'arrivée.

Sur cette journée, seul deux puys devaient être gravi. La majorité de la randonnée a serpenté sur des sentiers ombragés dans la forêt ou ensoleillé, parmi les pâturages.

La première partie de la journée a donc été très agréable, jusqu'à la première difficulté : le puy de Lassolas. Avec une montée particulièrement abrupte dans la pouzzolane, nous menant a un superbe panorama sur la chaîne des Puy. Nous avions pensé être déjà sur le Puy de la Vache, le deuxième à gravir. Nous avons profité du paysage un certain temps. Notre confiance étant sans limite, nous avons même orienté d'autres randonneurs. C'est a la première montée non-prévu que nous avions compris qu'il y avait une erreur. Il nous a fallu retrouver un signal GPS pour confirmer notre localisation. Rien de grave, nous avions simplement progressé sur le trajet, mais moins vite que prévu.

Nous avons atteint, pour de vrai le haut du Puy de la Vache. Soulagés d'avoir réalisé la partie la plus compliqué de notre journée, nous nous sommes lancés sereinement dans la redescente. Rapidement les presque 100% de dénivelé (#escalier) nous ont calmé dans notre hardeur.

Profondément abîmés en arrivant en bas, nous n'avions parcouru qu'un tiers de la randonnée. Maux de dos, de fesses, de mollets, de pieds ... il nous a fallu retrouvé un second souffle. Heureusement, a partir de ce moment-ci, le trajet restant a été principalement plat. Nous avons entamé notre longue marche entre forêt, pâturages et hameaux les jambes lourdes. Nous nous sommes arrêté pour notre pique-nique, a l'ombre d'un arbre. Plusieurs fois après cela, nous avons pu profiter de la vue sur le Puy de Dôme qui s'éloignait.

Chaque kilomètre a été une épreuve, et particulièrement la dernière vallée à traverser. Nous avons dû reprendre 200 derniers mètres de dénivelé avant d'apercevoir le gîte du soir. Nous avons déposé nos sacs a dos a l'Ajasserie d'Orcival, tenu par Claude, dit l'Alsacien.

Le dîner a été l'occasion de découvrir les spécialités de la région, à savoir la truffade et la pompe à la pomme.

Pour comparer notre performance sur deux jours, rendez-vous sur Strava : https://strava.app.link/SLikWpNaiCb

KM
66

Au lever, le temps nous était déjà compté.

Objectif : 17h dernier bus à l'arrivée.


Premier risque identifié : une douche matinale inattendue.

Sourires aux lèvres, confiance en notre K-way bien tendu,

Nous entrons dans l'orage, dont le but était de nous tremper jusqu'aux os.

Vent déchaîné, pluie battante, grêle fouettante, le chaos.

Nous trouvons un abri, et rebroussons chemin sur le bon parcours.

Trempés comme jaja, nous sautions dans les flaques, dedans et autour.

Arrivés au lac de Serviere, nous changer était nécessaire.

Les éclairs menaçaient toujours, jusqu'à revenir vers nous, pauvres maudits.

Cette fois, inquiets, nous nous sommes cachés pour laisser passer la pluie.

Le soleil est revenu vers midi, alors que nous montions au Puy de L'Ouire.

Après notre ascension, un magnifique panorama pour déjeuner, rien à redire.

Le reste de l'itinéraire vers le Lac de Guéry, alternait descente et montée,

C'est au mental qu'a continué notre balade entre plaine et forêt.

Bref, on avait mal aux pieds.

Les éléments furent contre nous, tant pis pour eux !

Nous avons eu notre bus et sortons victorieux.

Pour comprendre mieux notre itinéraire, rendez-vous sur Strava : https://strava.app.link/n5UWaPMSjCb

KM
84

Au réveil, il pleut. La peur nous tiraille. Nous craignons pour notre journée. Heureusement, une super appli nous révèle qu'elle est temporaire.

Nous partons après un petit déjeuner copieux pour une montée abrupte jusqu'au Puy de Sancy.


Notre ascension est une glisse sur le sentier sensible du Sancy. Nous dépassons les passants et ramassons ces déchets avant qu'ils s'envolent. Sans saucisson sec.

Nous redescendons le GR coupant les montagnes avec une vue panoramique jusqu'au plomb du Cantal.

En cherchant un endroit pour déjeuner, nous nous arrêtons au seul endroit encaillouté, où une horde de Myrtille s'étalaient. Prêtes à se faire cueillir, Gatien s'y jette à coeur joie.

De retour à la civilisation, nous accostons un autochtone a la recherche d'un peu d'eau. Il nous mène jusqu'à chez lui, nous échangeant deux gourdes pleines contre 15 minutes de discussion.

La journée se termine dans l'après-midi avec une bonne douche et deux parties de Yam's au soleil.

Nous partageons le dîner avec les autres randonneurs, comtant par la même occasion nos péripéties auvergnates. Les langues se croisent le temps d'un soir : français, anglais, espagnol et italien se côtoient. Le repas fait maison est exquis !

Il nous reste juste un peu de temps pour admirer les étoiles avant de rejoindre les bras de Morphée.


Pour reproduire notre trajet, rendez-vous sur Strava : https://strava.app.link/ojElc0EDlCb

KM
105

Départ tranquille, pour une journée estimée tranquille. 14 km et 400m de D+ annoncé.

Nous commençâmes par un détour au bout de 2km par la ferme du Ravel. Nous pûmes découvrir la fabrication du Saint-Nectaire : 14 litres pour un fromage, 28 jours minimum d'affinage. Nous repartîmes, avec un saucisson en poche pour le déjeuner.

Le prochain arrêt fut la Cascade de la Barthe. Nous pûmes la contempler en hauteur.

Après plusieurs kilomètres entre forêts, champs et tourbière avec vue sur Super-Besse, il fut temps de manger.

Nous atteignîmes le lac Pavin, fameux lac méromictique unique en France. Le mélange des eaux ne s'effectuent que sur les premiers mètres de profondeur. Les eaux plus profondes sont confinées et chargées en gaz toxiques qui remontent parfois à la surface. Il est donc interdit de s'y baigner.

Arrivés à Besse, pas 16, pavin, mais bien 21 kilomètres furent parcourus. La ville de Besse, dans son style médiéval nous offrit une pause avant de retourner à Clermont-Ferrand.

Dans le taxi retour, Gatien et Sonia profitèrent d'un somme, pendant que Gautier se délectait d'une discussion passionnante avec le chauffeur.

Suite au très bon choix d'hôtel, nous profitâmes d'un repos bien mérité entre Sauna et Jacuzzi.

Cette dernière étape est disponible sur Strava : https://strava.app.link/3tMxzKheoCb

KM
107

Une grasse matinée bien méritée nous offre le plaisir de prendre le temps de nous réveiller. Notre première mission de la journee sera simple : manger.

Gatien nous guide a travers la ville vers l'endroit parfait. LoveDay's : le temple de l'amour culinaire, superbe endroit pour un brunch copieux.

Requinqués, nous nous dirigeons vers la Cathédrale pour la visiter. Malheureusement elle fermait à 12h ... Nous profitons tout de même des rues calmes et colorés de Clermont-Ferrand.

Un dernier regard sur le Puy de Dôme, en se remémorant les souvenirs récoltés et nous nous dirigeons enfin vers la gare avant les au-revoir.