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Quelques jours en Autriche pour respirer au grand air dans la capitale du Tyrol : Innsbruck.
Mai 2022
5 jours
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22
mai

Depuis quelques années que je ne suis pas partie vers les pays a l'Est de la France, je ressens cette envie. Ce besoin d'aller me perdre dans des grands espaces peu connus.

C'est tout naturellement un grand "oui" qui sort de ma bouche quand deux amies me proposent de venir me joindre à l'aventure autrichienne. Faut dire qu'elles me le vendent bien : de la ville, mais pas trop, et surtout très mignonne, couplée avec des randonnées en montagne.

Voilà comment de cette décision je me retrouve dans cette magnifique 308 Peugeot Break au départ d'Annecy, a destination d'Innsbruck en compagnie de Sophie. Oui parce que partir en Autriche c'est sympathique, mais par quel moyen. Avion ? Train ? Voiture ? Ce dernier mode de transport a été retenu pour son aspect pratique et pas cher.

Nous nous lançons au petit matin pour affronter ces 7 heures de route. Nous traversons d'abord la Suisse, tout naturellement. Les paysages sont très boisés. Il y a moins de culture qu'en France. Les terres sont beaucoup plus laissées en jachère. Tout est vert et déjà on respire mieux même sur l'autoroute. La traversée se passe sans encombres.

La Suisse comme l'Autriche fonctionnent avec le système de vignette pour rouler sur les autoroutes. Seulement, en Autriche, les vignettes ne sont pas vendues à la douane, mais à la première station service en entrant dans le pays. C'est pas très bien indiqué et on a perdu pas mal de temps à s'arrêter pour demander à acheter cet autocollant magique. Le voyage continue jusqu'à un bouchon qui nous amène à quitter l'autoroute, et passer en Allemagne pour emprunter les routes de campagne qui varient entre 100 est 50km/h très rapidement. Puis nous passons une nouvelle fois la frontière autrichienne. Le voyage touche à sa fin. Après avoir repris des forces dans un café touristique en bord de route, nous arrivons uen heure après. Sara nous accueille à bras ouverts avec tout un programme en tête.

Il est 18h. Le temps est menaçant. L'orage approche. Qu'importe, nous avons besoin de nous restaurer et de marcher un peu en ville. Sur les conseils d'un autochtone, nous poussons les portes d'un restaurant traditionnel. Quelle régalade !! La table est haute en couleur entre le boudin noir sur son lit de pomme de terre, l'escalope viennoise accompagnée de sa compotée de fruits rouges et les knödel aux épinards (boulette a base de pain et de fromage). Une petite marche digestive nous fait découvrir une partie de la vieille ville, très charmante.

23
mai

La météo est capricieuse en cette fin mai. Cette journée sera certainement la meilleure de notre séjour, même si un orage est annoncé dans l'après-midi.

Les petites rues colorées révèlent leur beauté avec l'éclat du soleil. Rue piétonne incontournable, Maria-Theresien straße offre aux yeux émerveillés de magnifiques bâtisses de style baroque peintes, décorées, ou sculptées. Clos du spectacle, au bout de cette rue, le petit toit d'or brille de mille feu. Ce balcon emblématique d'Innsbruck fut commandé par l'empereur Maximilien Ier en 1500, en l'honneur de sa femme. Surplombant la Maria-Theresien platz, l'empereur pouvait se montrer au peuple et profiter de la vue sur la place.

La première étape de ce jour ensoleillé se trouve à l'office de tourisme. Tous nos questionnements trouvent une réponse. La guide nous informe que cette journée sera la plus belle et que l'orage éclatera plus tard dans la soirée. Quelle aubaine !

Ni une ni deux, nous retournons à l'auberge pour chausser nos randos, prendre un casse-dalle et hop ! Nous voici en route pour le funiculaire. Nous prenons de la hauteur sur la ville en arrivant à 800m d'altitude. La ville a été construite au fond d'une vallée, entre les montagnes.


Notre ascension ne s'arrête pas ici. Un téléphérique nous porte à 2 000m d'altitude, quasiment au sommet de la chaîne Nordkette qui enlace la ville. Le temps est quelque peu menaçant, la température est tombée, le vent se lève. Ca s'annonce tendu pour profiter de la vue ... Nous nous engageons sur le sentier alors que l'orage éclate enfin. C'est le moment de sortir nos plus beaux ponchos de pluie. Trois petits lutins haut en couleurs gravissent ce bout de montagne, seuls, à contre courant des autres visiteurs qui rebroussent chemin pour se mettre à l'abri. L'orage passe assez vite, les nuages se dissipent, le sommet nous appartient ! Les couleurs sont hallucinantes. Le vert des sapins est magnifié par le gris profond des nuages orageux qui tantôt cachent, tantôt dévoilent les plaques de neige. Je me sens si petite face à cette nature menaçante. Je pourrais rester des heures à la contempler. Malheureusement, il est temps de redescendre. La météo en a décidé autrement. L'approche d'un nouvel orage oblige le téléphérique à s'arrêter pour un temps. Nous nous réfugions avec nos nombreux compagnons d'infortune au petit restaurant avec vue panoramique. Ce n'est plus de la pluie, mais bien des grêlons qui tombent du ciel. Le sol se couvre d'un manteau blanc en peu de temps. Le paysage change si vite d'atmosphère. Pas le temps de s'émerveiller, le dernier téléphérique va partir.

Vous pouvez admirer les superbes photos de Sara 

Une fois redescendue au niveau du funiculaire, nous suivons les conseils de la dame de l'office du tourisme en espérant qu'elle soit meilleure guide que météorologue. Une petite randonnée indique "Arzler am", 200m de dénivelé, ça parait pas mal pour une mise en jambe. On s'engage dans une forêt qui se révèle être un repère de randonneurs à vélo. L'objectif de cette promenade champêtre n'est autre qu'un chalet d'alpage. Nous redescendons en courant/marchant en espérant arriver à temps pour prendre le dernier funiculaire. Tout ferme tôt ici. Il est 19h30, nous sommes de nouveau en ville, en route pour rentrer chez nous.

24
mai

Le soleil perse à peine les épais nuages lorsque nous quittons l'auberge. Le voile nuageux est accroché aux montagnes qui nous entourent, mais rien ne nous décourage dans notre programme ce matin, puisqu'il ne pleut pas. Nous allons randonner aujourd'hui ! Tout près de la frontière allemande, se trouve la randonnée des gorges de Gleirschklamm. Sophie l'a trouvé sur VisoRando, pour cell.eux qui voudraient découvrir un bon site de référencement de randonnée.

Nous voici rendu à Scharnitz, le départ de notre périple. Le sentier nous emmène dans une forêt de conifères et de feuillus. Le sol est humide, tout juste un peu glissant lorsque le pied se pose sur une racine. La marche n'est cependant pas difficile. Les familles doivent l'emprunter le weekend pour leur promenade dominicale. Beaucoup d'installations ponctuent la marche pour profiter du bon temps en forêt : parc, jeux, etc. Parmi elle, l'auberge retient notre attention puisque nous ne savons pas où manger ce midi. Le cadre est complètement bucolique.

Le sentier longe la rivière Isar, d'un bleu presque topaze. Les différentes teintes font ressortir le vert profond des arbres. Le seul bémol ce sont les nuages qui couvrent les montagnes. C'est ce qui fait le charme de la montagne !

Au bout d'une bonne heure, le sentier se complique. Le sentier est quasiment à flanc de gorge et très peu sécurisé. Des éboulements couvrent les petits ponts. Heureusement que des mains courantes sont installées aux endroits les plus critiques. Ca vaut la peine de ressentir toute la puissance de l'eau qui se déverse à quelques mètres de nous.

Le sentier touche à sa fin. Nous avons atteint notre but et décidons de redescendre vers Scharnitz en empruntant un autre itinéraire, abandonnant notre idée de nous restaurer dans cette petite auberge. Le sentier nous fait passer par les hauteurs. Le bruit de la rivière, s'éloigne petit à petit pour laisser place au sifflement du vent dans les arbres et aux applaudissements des feuilles à notre passage. Les nuages dévoilent des bout de montagne de temps à autre.

Par chance, ce nouvel itinéraire passe tout près de l'auberge Scharnitzer alm que nous avions repérée ! C'est un endroit tout trouvé pour reprendre des forces. Ce lieu est tenu par une jeune fille très accueillante. Il y a peu de monde et nous profitons donc de son entière disponibilité. Trois boissons pour deux plateaux de charcuterie et fromage à partager feront l'affaire ! Les fromages sont délicieux. C'est si réconfortant de se délecter des produits locaux. Il reste tout de même de la place après ce repas et nous en profitons pour commander un dessert typique : Kaiserschmarrn. On ne sait pas ce que c'est, si ce n'est que ça a l'air très nourrissant. Les deux locales nous conseillent de n'en commander que deux parce que les portions sont généreuses. Quel délicieux conseil ! C'est un dessert à base des mêmes ingrédients que la pâte à crêpe, avec des raisins et de la compote. Ca tient bien au corps. Sara et Sophie cherche de quoi finir en beauté ce festin. C'est tout trouvé. "Zwei Schnaps bitte !" Ce n'était qu'un début, puisque de deux, nous passons à six verres qui s'alignent devant elles. A raison ! Ca aurait été bête de ne pas goutter à ces merveilles : schnaps au pin, à la framboise, à la noisette et (je ne me souviens plus ... moi aussi j'y ai trempé un peu les lèvres, ça a dû me monter à la tête.)

Nous redescendons dans le village et reprenons la route après cette journée qui nous a comblé. Les randonneuses que nous sommes sont claquées. De toute façon, même si nous voulions ressortie, tout est fermé.

25
mai

La météo prévoyant une certaine quantité de pluie pour cette journée, nous avons décidé la veille au soir de réserver cette journée aux diverses visites culturelles et historiques. Un gros programme nous attend ! J'espère que vous êtes prêts parce que je vais essayer de restituer tout ce que je vais apprendre.

Notre journée débute avec la visite du Palais impérial, résidence de la famille des Habsbourg jusqu'au 18e siècle. Elle est la plus grande famille impériale d'Europe, dont les alliances politiques par le mariage ont été les plus développées en Europe. La dernière héritière du trône est Maria-Theresien. Elle règne à la tête du royaume des Habsbourg en Europe Centrale de 1740 à 1780. Si l'histoire de cette famille et de l'Autriche vous intéressent, je vous invite à aller vous renseigner sur ce site qu'il est inutile de paraphraser.

Nous nous promenons dans les différentes pièces dans lesquelles vivaient la famille : le grand hall, les chambres, les cabinets, la salle du trône, etc. Le mobilier est d'époque et les agencements sont reconstitués comme à l'époque. Je me demande toujours comment les personnes enquêtent pour rendre aux lieux leur apparat d'antan. Les pièces sont toutes magnifiquement décorés, le mobilier est tiré à quatre épingle. Tout cela est finalement très contemplatif et il est bien dommage que les photos soient interdites. Soit dit en passant, cela attisera la curiosité de certain.es d'entre vous !

Une exposition temporaire sur Maximilien Ier est également accessible. Empereur de 1493 à 1519, il réaffirme le pouvoir des Habsbourg sur leurs terres à cet époque (actuelle Autriche et Belgique et une partie des Pays-Bas). Pendant son règne, il lie sa lignée avec les souverains d’Espagne. En même temps, la maison d’Autriche conserve des liens familiaux avec les souverains de Bohême (une partie d'Allemagne) et de Hongrie. L'exposition le décrit comme un héros. Il grandit dans ce mythe, et poursuit cette image mégalomane. Son règne permet de développer la culture et le divertissement à travers le Royaume (joute, spectacle, musique, etc.). Mis en avant comme un chef de guerre, il irait lui-même sur les champs de bataille, dicter ses tactiques de guerre, et ce jusqu'à la fin de sa vie. Fin de vie qui suscite bien des interrogations puisque son tombeau construit dans l'église impériale ne renferme pas ses restes, qui sont finalement enterrés dans le tombeau familial quelque part en Autriche, comme il finit par le demander sur son lit de mort.

Maximilien 1er permet à la ville d'Innsbruck de se développer considérablement. Elle s'est déjà toujours distinguée par sa localisation puisqu'elle était située sur la route pour l'Italie, ce qui en fait une base militaire, un hub économique et un centre de commerce depuis l'époque romaine. Depuis 1420, c'était aussi la résidence du duc de Tyrol. Son importance a nettement augmenté quand Maximilien est devenu empereur du saint empire Roman en 1486 et duc du Tyrol en 1490. Elle est alors devenue une capitale culturelle et administrative. 5000 personnes y vivaient, dont 300 appartenant à la cour.

Globalement, le musée est intéressant et bien présenté. Seulement, cela manque de documentation, d'explications générales. C'est comme s'il était admis que tous les visiteurs connaissent l'histoire de l'Autriche et de la famille des Habsbourg. Selon moi, il est nécessaire de se renseigner autrement pour apprécier au mieux la visite.

Le palais impérial et ses alentours 

Nous avons besoin de prendre l'air après tant d'informations. La Stadtturm nous fera prendre bien assez de hauteur. Cette tour de l'horloge située sur la Maria-Theresien Platz, juste à côté du petit toit d'or mesure 51 mètres. Construite en 1450, elle multiplie les usages au cours des siècles. Dans un premier temps simplement pour indiquer l'heure (une horloge sur chaque côté), elle est équipée d'une cloche pour alarmer et informer d'un incendie en 1468. Une sentinelle passe ses journées à son sommet de 1529 à 1967. Sa fonction est d'annoncer les heures, alerter d'un feu ou toute autre problématique. Les deux premiers étages font également office de prison au Moyen-Age. Aujourd'hui, elle accueille les visiteurs en quête de hauteur et de sport. Pour se rendre à son sommet, il faut gravir les 133 marches en colimaçon. L'intérieur n'a pas grand intérêt si ce n'est les mécanismes qui permettent aux aiguilles des quatre horloges de tourner. La vue panoramique vaut le détour puisqu'elle est exactement à la bonne hauteur pour admirer la ville sous un autre angle.

Il reste encre un peu de temps avant d'aller se délecter d'un bon plat autrichien. Pour clore cette matinée historico-culturelle nous décidons d'aller visiter l'Eglise impériale, accolée au Palais. C'est en son centre que trône la tombe de Maximilien Ier dont je parlais plus-haut. C'est assez drôle de se dire que ce chef d'oeuvre ne renferme rien. Les 26 statues qui entourent le tombeau représentent les princes de la maison des Habsbourg et leur descendance. Ce fut une commande de Maximilien 1er. Le détail des statues en bronze (je suppose) est absolument hallucinant. Les drapés et décorations des habits sont merveilleusement bien forgés.

Il est l'heure d'aller manger pour éviter les hordes de touristes pour le déjeuner. Encore une fois, nos choix se portent sur des plats typiques autrichiens, qui tiennent bien au corps.

 La ville et notre repas

Nos choix de ripaille expliquent certainement l'activité que nous choisissons en ce début d'après midi : le bus touristique. Ce bus fait le tour de la ville en passant par les principaux lieux principaux en nous comptant l'histoire de la ville. Nous traversons les quartiers résidentiels que nous n'avions pas du tout visité, où de belles villas colorés et arborés se succèdent, puis nous nous dirigeons vers le quartier dans lequel nous résidons, plus excentré. Le bus file ensuite vers le tremplin de Bergisel. Le tremplin olympique et le saut à ski de la tournée internationale des quatre tremplins ont fait du Bergisel une attraction sportive et touristique de premier rang. Cette installation a reçu les honneurs olympiques lors des Jeux Olympiques de 1964 et 1976, où la flamme olympique fut allumée. Equipé d'une terrasse panoramique qui s’élève à environ 250 mètres au-dessus d’Innsbruck, on y admire à 360° le paysage montagneux surplombant Innsbruck et ses environs.

Quelques éléments du centre ville et du parc panoramique 

Cette journée n'est décidément pas assez remplie. Nous prenons la voiture pour pour rendre au Musée du crystal Swarovski. Haut lieu du "bling-bling", ce musée est plus une expérience sensorielle qu'une démonstration du saveur faire de l'entreprise. Elle met en avant différentes oeuvres artistiques co-créées par l'entreprise avec divers artistes mondiaux. Les univers s'enchainent les uns après les autres alors que nous déambulons de salle en salle. Les expériences sont tantôt déroutantes, tantôt hilarantes, tantôt simplement contemplatives. Le parc est verdoyant. Il met en lumière certaines oeuvres spectaculaires, et d'autres qui sont plus incompréhensibles. Nous sommes finalement heureuse de pouvoir profiter des jeux pour enfant avant de repartir. Je n'oublierai pas de mentionner l'immense boutique qui se trouver à la fin du musée ... qui renferme des trésors inestimés de décoration improbable taillée dans du crystal.

Finalement, ce musée, assez contemplatif, n'a aucune vocation à compter l'histoire de cette entreprise, et encore moins à décrire la confection d'un crystal. Ce qui m'a énormément manqué. L'expérience reste chouette à vivre et ravira les amoureux.ses de la marque et de la bijouterie en général.

26
mai

Nous partons en direction de Kuhtaï, une station de ski de haute montagne. A cette époque, il ne reste que quelques tas de neige ça et là. La randonnée des trois lacs nous réserve un dénivelé positif de 400m et une superbe vue en miroir des différentes Montagnes. Ça ne loupe pas !

Loin d'être épuisée après une bonne heure de marche entre ombre et soleil, nous cherchons à nous réchauffer le corps. La température n'est pas très élevée à cette altitude et le soleil se cache continuellement. Nous continuons notre chemin jusqu'au plus grand lac qu'indique la carte. C'est un lac de retenu dont l'eau, d'un bleu topaze, envoûte n'importe quel randonneur.

Nous déjeunons en profitant de cette merveilleuse vue alors que le soleil a refait surface.

La fatigue ne se fait pas encore ressentir et Sara nous propose de gravir une des montagnes pour profiter du panorama. C'est un autre niveau de randonnée tout de suite. Ça monte dare-dare. Mais il nous en faut beaucoup pour nous décourager. Au sommet la vue est imprenable

Nous redescendons finalement les 600m de dénivelé après avoir profité du soleil. Le retour est assez praticable. Seule Sophie finira pas mouiller ses pieds par mégarde dans les eaux de fonte des neiges qui coupent le sentier en plusieurs tronçons. Nous finissons cette randonnée comblée par la beauté des paysages.

Une dernière balade en ville nous replonge dans l'ambiance d'Innsbruck. C'est le moment de savourer un dernier plat typique (et un dessert aussi).

Personnellement, je suis conquise par ce voyage. La région du Tyrol est grandiose, tant pour son histoire que pour ses paysages, parée de ces mille et une Montagnes. Cette mise en bouche autrichienne m'a donné envie de revenir et de parcourir l'Autriche !