Rêver de voyager c'est bien, mais voyager, c'est mieux !

Japon : direction le Kansai

Passer une nuit blanche dans l'avion ? Arriver à 6h30 du mat' à Pékin avec dans nos pattes un décalage de 6 heures ? Je dis OUIII ! Car notre destination finale n'est autre que le Japon !
Du 1 au 12 septembre 2016
12 jours
3
J1
soirée

L'arrivée

Nous voilà donc arrivés sur la fameuse île artificielle qui relie l'aéroport à Osaka. Le petit somme effectué dans le trajet Pékin-Osaka nous redonne un peu (je dis bien "un peu") la patate. Arrivés à midi et demi, le temps de récupérer les valises, de sortir de l'aéroport et d'acheter les tickets de transport, il est déjà quinze heures. Mais l'absence du repas de midi ne nous dérange point : les festins consécutifs dégustés dans les avions sont encore en train de se digérer laborieusement.

Direction l'hôtel

L'aventure commence enfin. On sort la carte papier qui devait nous amener jusqu'à l'hôtel. Et puis en fait on la range puisqu'on ne sait pas lire une carte. C'est tellement plus sympa de déranger le premier passant venu en lui demandant avec des yeux de touristes perdus notre chemin.

La peur de ne pas reconnaître notre hôtel est inexistante : avec ce look, difficile de le louper. Les têtes sur pieds nous attendaient patiemment.

Coût de l'hébergement pour une nuit, deux personnes : 112.19 €

Les ruelles de Dōtonbori (道頓堀)

Après une petite sieste à l'hôtel, nous nous réveillons pour profiter des ruelles animées de notre quartier. Les bonnes odeurs des stands, les lumières des publicités, le brouhaha joyeux des passants nous enchantent. Notre repas se composera de takoyaki, petites boulettes fourrées au poulpe, spécialitées de la ville.

Une soirée à Dōtonbori (道頓堀) 

Coût des takoyaki : 650 ¥

J2

Après avoir passé la nuit la plus réparatrice jamais connue, c'est avec un courage inhumain que je me lève pour déguster le petit déjeuner de l'hôtel d'Osaka. Tout se passait sans accroc, jusqu'à ce que mon compagnon (appelons-le Jean-Gaston pour plus de commodité), me refile son flan de poisson-chose bizarre. Sur ce goût poisseux, nous voilà en route pour Kyôto !

Petit déjeuner à l'hôtel pour deux : 2 800 ¥

Et hop, dans les transports

Vous connaissez le métro parisien ? Je ne me plains pas trop parce que sans, je serais bien dans la mouise, mais le reprendre après avoir goûter au métro japonais... Aïe aïe aïe ! Là-bas pas un seul chewing-gum ne jonche le sol, pas une personne n'est bruyante dans les voitures, personne ne se pousse ou ne double pour rentrer en premier... Bref, il y a des règles et les gens les respectent.

Les transports japonais 

D'ailleurs, si vous comptez utiliser les lignes, pour calculer le coût du ticket de train/métro vous pouvez bien sûr regarder les cartes affichées dans les gares mais aussi aller sur le site HyperDia histoire de tout bien préparer au yen près.

La rivière Kamo (鴨川)

Après avoir déposé nos valises dans notre appartement au centre de Kyôto, l'heure était venue d'explorer cette nouvelle ville qui s'offrait à nous ! On saute alors dans un train et, à la sortie, tombe sur la rivière Kamo.

La rivière Kamo (鴨川) 

Le palais impérial (京都御所)

A la base, pour tout vous dire, on était parti pour voir le Miyoshin-ji, mais le fait est qu'on s'est retrouvé dans le parc du palais impérial. Et comme c'était vachement beau, on l'a visité. Nous n'avons pas pu tout voir car il faut bien évidemment réserver certaines visites.

Okurumayose & Shadaibunoma 

L'Okurumayose (photo à gauche) est l'entrée réservée aux visites officielles des courtisans qui avaient obtenu la permission de rentrer dans l'enceinte du palais. Les Shadaibunoma (photo à droite), qu'on pourrait traduire par "salles d'attente", sont trois salles aménagées pour accueillir les visiteurs, en fonction de leur rang. Par ordre d'importance : la salle du Tigre, la salle de la Grue, et enfin, la salle du Cerisier.

Shishinden  

C'est dans le Shishinden ou "Hall pour les cérémonies" que siège les trônes de l'empereur et de l'impératrice.

Le Jardin Oikeniwa (御池庭)

J'aime l'architecture japonaise. Mais aussi, j'adore les jardins qui la subliment. Le jardin Oikeniwa est un lieu de promenade dont la caractéristique principale est le large étang. Il est impossible de se promener sur les ponts, mais au moins, on peut faire de beaux clichés sans personnes dessus.

Oikeniwa (御池庭)  
J3

Pour rentabiliser le Kansai Thru Pass, il faut bouger. C'est pourquoi, nous avons décidé de faire notre 3ème jour à Nara ! Le réveil sonne donc à 8 heures, enveloppant notre petite chambre d'une douce mélodie remplit de promesses de belles choses à découvrir.

Le parc de Nara

Après quand même un petit temps pour émerger, nous voilà repartis pour l'aventure. A peine sortit de la gare de Nara, les shika (鹿) ou daims japonais (messagers des dieux selon la croyance shintoïste) nous accueillent à pattes ouvertes. Ou plutôt, pour être exact, vérifient que nous ne cachions pas de la nourriture dans nos poches.

A ce propos, si vous achetez de la nourriture pour daims, ne jouez pas trop avec leurs nerfs ! Voyez les différentes attaques qui peuvent vous mettre K.O :

Les daims et leurs attaques 

Si vous vous inclinez devant le daim, il s'inclinera à son tour.

Le Kôfuku-ji (興福寺)

Premier monument sur notre itinéraire, le temple bouddhiste des Fujiwara et sa pagode de 5 étages. Des guides sont présents pour vous conter l'histoire de ces lieux, en anglais ou en japonais.

Kôfuku-ji (興福寺) 

Le Tôdai-ji (東大寺)

Avant d'arriver au Daibutsuden, le bâtiment principal, on traverse la porte de Nandaimon, avec ses impressionnants gardiens à l'intérieur. Par delà la porte se trouve sur notre droite le petit étang Kagami-ike.

Lorsqu'on arrive au Grand Temple de l'Est (traduction de "Tôdai-ji"), on en prend tout de suite plein la vue avec ses dimensions titanesques. C'est de ce fait la plus grande structure en bois du monde ! A l'intérieur se trouve une impressionnante statue en bronze du Bouddha (15 mètre de hauteur).

Tôdai-ji (東大寺) 

Le Nigatsu-do (二月堂)

Ce bâtiment est un édifice qui fait parti du Tôdai-ji, et qui offre une superbe vue sur la ville.

Nigatsu-do (二月堂)  

Le Kasuga Taisha (春日大社)

Après les temples bouddhistes, place à l'un des sanctuaires shintoïstes les plus importants du Japon, célèbre notamment par ses quelques 1 000 lanternes de fer forgé. Et bien sûr on y accède par un chemin bordé de plus de 2 000 lanternes de pierre. En bref, vive les lanternes.

Kasuga Taisha (春日大社)  

Visites des temples pour deux personnes : 2 000 ¥

J4

Ce jour-là, animés d'une supra-vitalité, nous nous réveillons plus tôt encore que le réveil (qui est programmé pour chanter à 8 heures). On achète gaiement des billets à la gare pour Arashiyama, notre Kansai Thru Pass étant expiré (et comme on a prévu de rester un moment à Kyoto, ce n'est plus rentable du tout de l'acheter).

Togestu-kyô, ou le pont qui traverse la lune

Après un petit voyage effectué sans encombre, nous voilà à Arashiyama ! Littéralement la "montagne des tempêtes", cette petit colline de 382 m est entourée par les rivières Katsura et Hozu, qui s'écoulent paisiblement dans la vallée. Le pont d'Arashiyama est le Togestsu-kyô (渡月橋), soit "le pont qui traverse la lune". Fort heureusement, il permet également de traverser la rivière.

Togestsu-kyô (渡月橋) 

Hôrin-ji (法輪寺)

La première chose que l'on voit lorsqu'on se rapproche de ce temple bouddhiste, ce sont des marches. Et des belles ! Alors on monte, tout content, pour pouvoir admirer la vue qu'offre le lieu. La visite est gratuite.

Hôrin-ji (法輪寺)  

La montagne aux singes

Dans le parc d'Iwatayama, il est possible de voir des macaques en liberté surveillée. Leur mignonne petite tête est aussi rouge que leur postérieur.

Parc d'Iwatayama 

Entrée Parc Iwatayama pour deux personnes : 1 100 ¥


Matsuri (祭り)

Je n'ai pu identifier ce qu'on fêtait ce jour-là, mais le 04 septembre 2016, à Arashiyama, un matsuri se préparait. D'origine shintoîste, cette célébration était peut-être pour se protéger des tempêtes, qui sait ? Ils ont défilé à travers les rues, en traversant le pont au rythme de leur tambour.

Matsuri 

Le Daihikaku senko-ji (大悲閣 千光寺)

Fermez les yeux. Ouvrez-les pour lire la suite. Imaginez-vous monter des marches, une à une, sous une chaleur humide. Les cigales chantent, crii crii crii, crii crii crii. Vous continuez de monter. Dans cette ascension, vous êtes seul(e). Pas un touriste dans les environs. Ces escaliers, jadis gravit par Bashô lui-même, vous mènent enfin à un modeste temple. L'entrée est payante, car seuls les dons permettent à ce lieu de perdurer. Un moine à la mine très solennel vous offre un verre d'eau glacé lorsque vous arrivez enfin. Vous accédez au nirvana. Puis vous en redescendez parce qu'en fait vous n'avez pas atteint l'éveil, seulement de l'eau fraîche. Mais ce que vous pouvez vraiment atteindre, c'est les quelques marches du temple, où, en se déchaussant, on accède à une belle vue sur la rivière et ses montagnes recouvertes d'arbres. Des jumelles sont à disposition.

Daihikaku senko-ji (大悲閣 千光寺)  

Entrée pour deux personnes: 800 ¥

Le Tenryu-ji (天龍寺)

Après un petit katsu-don bien délicieux, nous voilà explorant l'autre rive d'Arashiyama. Ce temple, dit le "grand temple au dragon céleste" est très facile d'accès (et donc très touristique).

Tenryu-ji (天龍寺) 

Entrée pour deux personnes : 1 000 ¥

Bois de bambous de Sagano

Juste à côté de ce temple se trouve la célèbre bambouseraie de Sagano. Début septembre, les feuilles des arbres commencent à rougir... Cette bambouseraie est toutefois très fréquentée, et c'est donc difficile de faire de beaux et grands clichés sans personne dessus. Lorsqu'on s'arrête prendre une photo, on doit se dépêcher car ça gêne le cliché d'un autre touriste. Mais bon, c'est ainsi !

Le long des rivières...

Ce fut une très belle journée ! Le quartier est vraiment agréable, et permet de faire une pause avec la ville. Ici, on respire et profite de la nature.

Arashiyama 
J5

Ce jour-là, le ciel avait décidé de dégouliner une bonne partie de la journée. Mais pas question de rester les jambes croisées, bien qu'on soit resté chez nous toute la matinée... Je m'explique !

Rétablissement et préparatif

Hier soir, après notre longue balade à Arashiyama, on était plutôt fatigué. Mais on est quand même sorti le soir à la recherche d'un restaurant. Et, ne voulant pas aller dans un restaurant qu'on connaissait, on a pas mal cherché (on était fatigué mais très pointilleux voyez-vous). Après un certain temps, on a finalement opté pour un izakaya à côté de chez nous (on a fait une belle boucle). Notre udon était très bon, mais l'ambiance trop intimiste du lieu était un peu gênante. En plus, un won, ancien rescapé de mon voyage en Corée du Sud, s'est fourbement glissé dans mon porte-monnaie et a voulu payer l'addition. Bref, nous avons baptisé cette soirée la "soirée de la gêne" et nous nous sommes couchés sans même préparer la journée du lendemain. Ce qui m'amène enfin à ce que je voulais dire à la base d'emblée : ce matin-là, ce fut matinée préparation pour l'aprem et les jours à venir ! Et comme il pleuvait comme saule qui pleure, ça tombait plutôt bien.

En route vers le Nijô

La pluie s'étant calmée, en route pour le château de Nijo ! Et pour nous, pas de transport mais une petite marche de 38 minutes où on a pu visiter des petits temples au coin des rues.

Komainu 

Le Nijo-jo (二条城)

Une fois l'entrée payée, on arrive à la première porte du château qui, toute restaurée, met en valeur des détails impressionnants, tout en couleur. On pourrait loucher sur la porte des heures durant.

Nijo-jo (二条城)  

Un château dans un château

Malheureusement, comme dans beaucoup d'autres lieux touristiques, on n'avait pas l'autorisation de prendre des photos de l'intérieur. On y a vu de superbes pièces en tatami, décorées par de belles toiles de l'époque d'Edo, des salles de réception, des halls, et même l'appartement privé du Shogun.

Temps pluvieux sur le Nijo-jo (二条城)  

Coût pour deux personnes : 1 200 ¥

J6

Levés à 8h45, c'est parti pour acheter nos onigiri au kombini d'en face ! Car aujourd'hui, c'est journée temples, sanctuaires et jardins ! Pas de temps à perdre !

Les Bus

Pour la première fois du séjour, on teste les bus ! Comme nous n'avions besoin que de deux trajets (un aller et un retour), nous n'avons pas prit le Kyoto Bus One-day Pass qui se rentabilise à partir du 3ème trajet (et c'est quand même vachement pratique !).

Coût pour deux personnes : 920 ¥

Kiyomizu-dera (清水寺)

Aller à Kyoto et ne pas voir le Kiyomizu-dera, ce serait bien dommage ! C'est l'un des plus célèbres temples de Kyoto. Les édifices constituant le complexe datent du 17ème siècle ; la salle principale s'élève sur 139 impressionnants piliers ! Les feuilles qui commençaient à rougir au premier plan donnent une allure de carte postale à la photo... Ce fut vraiment un temple sublime, même remplit de monde.

Kiyomizu-dera (清水寺) 

Coût pour deux personnes : 800 ¥

Le Kôdai-ji (高台寺)

Après un petit bain de foule sous une chaleur étouffante, n'hésitez pas à venir goûter à la douceur et à la tranquillité du Kôdai-ji. On a passé un long moment dans ces jardins magnifiques (on a même fait demi-tour lorsqu'on a vu le panneau "sortie", histoire de rester plus longtemps).

Le Kôdai-ji (高台寺) 

Coût pour deux personnes : 1200 ¥

Shoren-in (青蓮院)

S’apercevant qu'il sera bientôt 16h (heure qui sonne les fins de visite des temples), nous nous dépêchons d'aller au Shoren-in, temple connu pour ses belles peintures qu'on ne verra pas, friands que nous sommes des jardins (il fallait bien faire un choix, et les minutes comptaient).

Shoren-in (青蓮院)  

Coût pour deux personnes : 1000 ¥



Yasaka-jinja (八坂神社)

La journée touche à sa fin, et l'on traverse notre dernier monument, le Yasaka-jinja, avant de reprendre le bus vers notre logement. Ce fut encore une journée magnifiquement bien remplit.

Yasaka-jinja (八坂神社) 
J7

Le Kinkaku-ji (金閣寺)

Réveil 8h50, les jeunes ont faim et grignotent une petite gaufre, et quelques KitKat. Aujourd’hui, la météo prévoit de l’orage. Malgré tout, nous maintenons nos plans. Nous n’avons d’ailleurs pas eu tort car le ciel fut bleu toute la sainte journée. On a commencé par prendre un bus : le 205 qui nous a emmené au Kinkakuji, fameux sanctuaire recouvert de 200 000 feuilles d’or. Comme il était au alentours de 11h et que c’est un bâtiment renommé, c’était noir de monde. Cela n’empêche pas que la vue était exceptionnelle et que nous avons pu avoir une brève discussion avec un couple et son fils qui nous a pris tous les deux en photo. La chaleur est exténuante.

Kinkaku-ji (金閣寺)  

Coût pour deux personnes : 800 ¥

Le Tôji-in (等持院)

Nous reprenons la route pour le temple Toji-in. Cette fois ci, adieu la foule. Nous nous retrouvons seuls dans un magnifique jardin japonais avec la possibilité d’arpenter le temple associé déchaussé. Exceptionnel !

Tôji-in (等持院) 

Coût pour deux personnes : 1000 ¥

Ryôan-ji (龍安寺)

Nous sommes repartis ensuite dans la direction du temple Ryôan-ji. Nous avons mangé un onigiri et une espèce de maki juste avant de rentrer car c’est interdit dans l’enceinte du temple. La chose notable à voir dans ce temple était son jardin zen mais on n'y a pas vraiment été réceptif. Peut-être que s'il y avait eu moins de monde, et plus de calme pour contempler et méditer, le charme aurait prit.

Ryôan-ji (龍安寺)  

Coût pour deux personnes : 1000 ¥

Le Ninna-ji (仁和寺)

Un fois sorti, on se dirige vers le Ninna-ji où une magnifique pagode nous attend, ainsi qu’une porte dantesque protégée par ses deux gardes géants. Dans l’enceinte se trouve un jardin magnifique d’où l’on aperçoit la pagode, et où la somptueuse végétation se reflète dans une eau calme où nagent comme toujours d’énormes poissons.

Le Ninna-ji (仁和寺)  

On s’y attarde un peu, puis on rentre par un autre bus (26). On visite un peu notre quartier à la recherche d’un chargeur pour l’appareil photo. On arrive dans un grand centre commercial de 3 étages mais AUCUN COIN MULTIMEDIA ! Du coup on rentre, un peu en faisant la course avec des gros nuages noirs.

Coût pour deux personnes : 1000 ¥

J8

Matin pluvieux : nous décidons de revoir notre programme de la journée (nous avions prévu de partir à Uji). On décide donc de concentrer notre journée sur la visite de temples aux alentours du célèbre sanctuaire d'Inari, que nous garderons pour la fin.

Le chargeur sauvé

On fait d'une pierre deux coups en achetant lors de notre transition de gare un chargeur d'appareil photo. Quel soulagement de savoir qu'on pourra terminer le voyage avec notre appareil !

Le ciel crachouille un peu, mais rien de bien méchant (puis comme ça Jean-Gaston pouvait essayer son nouveau parapluie acheté le matin dans le kombini).

Le Hôto-ji (宝塔寺)

Lieu calme et préservé. Après avoir visité le temple bouddhiste, nous montons les marches situées derrière, à l'ombre des arbres, pour visiter le sanctuaire shintoïste. Le lieu, humide, regorge de moustique mais nous continuons d'avancer.

Arrivés en haut des marches, nous apercevons enfin le sanctuaire shintoïste, ainsi que deux japonaises qui discutent tranquillement dans un bâtiment traditionnel à côté de l'autel. Une des femmes engagera la conversation avec nous, nous donnant des petits biscuits durs et du produit anti-moustique. Elle était étonnée que l'on monte jusqu'ici, et très contente que l'on s'intéresse à sa culture.

Quelle belle rencontre !

Hôto-ji (宝塔寺) 

Le Sekiho-ji (崇福寺)

Ici, l'entrée est payante ; nous décidons de ne payer que pour le jardin pour voir les pierres sculptées. Il n'y a pas beaucoup de touristes, ce qui est plutôt agréable. Par contre, les moustiques sont toujours présents. Mais cette fois, on a une arme qui nous a été fourni à l'entrée : l'éventail.

Le Sekiho-ji (崇福寺) 

Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社)

Qui ne connait pas cette fameuse photo où l'on voit des torii à perte de vue ? Au début, ce fût une tâche difficile de n'avoir personne sur les clichés. Mais ça, c'est parce que les gens s'attardent beaucoup sur les premières portes. Avancez donc sur les sentiers de la montagne sacrée et faites la randonnée ! Les torii sont toujours là (il y en a environ 10 000), et il y aura de moins en moins de monde. La balade dure 2 heures si vous prenez le temps de regarder autour de vous. On plonge littéralement dans un autre monde. C'était vraiment très beau.

Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社) 

Pour finir la journée, nous achetons des souvenirs ainsi que des brochettes. Miam miam ! Ensuite, nous prenons le chemin du retour en visitant ça et là les différents magasins. Notre repas du soir ? ラーメン !

J9

Ce jour-là, on avait décidé de faire une journée un peu plus soft pour nous reposer les pattes. Mais en vrai, ce fut une journée toute aussi remplie !

Le Ginkaku-ji (銀閣寺)

On se dirige cette fois vers l'Est de Kyôto. On prend le bus pour le temple d'argent. Il y a moins de monde qu'au Kinkaku-ji et c'est donc plus facile de profiter de la balade. On rebroussera chemin afin de profiter de la visite une seconde fois.

Ginkaku-ji (銀閣寺)  


Le Hakusasonsô (白沙村荘)

Après avoir mangé nos fameux onigiri et maki, nous nous dirigeons vers le Hakusasonsô, sorte de villa/musée. C'est ma foi assez cher (d'autant plus que nous étions plus intéressés par le jardin que par la collection de tasse du musée). Le jardin est assez petit mais cette impression d'être seul au monde et isolé dans un cadre magnifique était vraiment reposant.

Hakusasonsô (白沙村荘)  

Le chemin de la philosophie (哲学の道)

On a apprécié cette petite balade le long du canal. Il n'y avait pas trop de monde (ça ne doit pas être pareil lorsque les cerisiers sont en fleur !).

Le chemin de la philosophie (哲学の道) 

Hônen-in (法然院 )

Tous les touristes français de Kyoto avaient décidé de visiter le temple dédié au fondateur de la secte de la Terre pure ce jour-là. J'exagère un peu, mais entendre par-ci par-là les commentaires joyeux de mes compatriotes ont un peu gâchés mon ambiance japonesque. Ce lieu était pourtant propice au calme. Les arbres voilaient le ciel, nous plongeant dans un univers assez sombre et mystérieux.

Hônen-in (法然院 )  

Le Eikan-dô zenrin-ji (永観堂禅林寺)

La visite de ce temple n'était initialement pas prévue dans notre itinéraire mais, lorsque nous sommes passés à côté, impossible de résister à l'envie d'y aller ! Et nous n'avons pas été déçu. Ce fut vraiment magnifique. Quel dommage de ne pas avoir vu les belles couleurs des feuilles d'automne ! Cela aurait été encore plus beau.

Après la visite de ce temple où nous avons passé beaaaucoup de temps, nous nous apercevons avec amertume que nous n'avons plus le temps d'aller voir le Nanzen-ji. Nous observons donc sa porte, sans pouvoir y entrer, avec la ferme promesse de revenir sur les lieux plus tard.

Eikan-dô zenrin-ji (永観堂禅林寺)  

Une fois rentré, on planifie la journée du lendemain et dégustons un délicieux riz au curry !

J10

Uji, nous voilà

On se réveille vers 8h30 ; je me lève un peu en avance et vais chercher des melon pan et autres gourmandises pour le petit déjeuner. On prend ensuite le train en direction d’Uji. Cette fois-ci, on ne prend rien d’autre qu’une bouteille d’eau au Konbini car on prévoit de manger sur place. Arrivée vers 10h15, on commence par traverser des petits ponts rouges, avec une très jolie vue sur la rivière qui coule en dessous, les pêcheurs, la ville et la montagne.

Le Byôdô-in (平等院)

On accède ensuite au Byôdô-in, fameux temple qu’on retrouve au dos des pièces de 10 yen, entouré d’un magnifique plan d’eau.

Byôdô-in (平等院) 

Le Kôshô-ji (興聖寺)

On reprend la route, repassons sur les petits ponts pour aller au temple Kôshô-ji, où nous ne rentrons pas mais profitons de l’extérieur du temple relativement seuls pour faire des clichés.

Le Kôshô-ji (興聖寺)  

Ujigami (宇治上)

Ensuite on se dirige vers l’étape suivante, un petit sanctuaire, Ujigami, là encore gratuit. Nous nous y attarderons pas longtemps.

Ujigami (宇治上)  

Le musée du Dit du Genji

Enfin, on va au musée du Dit du Genji où on récupère une oreillette anglophone. Très beau musée, on en apprend beaucoup sur les 10 derniers chapitres du Dit du Genji (qui portent sur Uji).

J11

Tengu, nous voilà !

Après un délicieux petit-déjeuner dans notre studio, nous partons enfin à l'aventure ! Au programme, la mystérieuse montagne des Tengu, le mont Kurama. J'espère qu'on aura la chance d'apercevoir Sôjôbô ! (Quoique, les tengu sont réputés pour ne pas aimer les étrangers...)

Après plusieurs changements de train et un loupage de transition, on arrive enfin à destination. Tout de suite, nous tombons sous le charme du petit village encastré dans deux vallées.

Kurama 

Le temple de Kurama (鞍馬寺)

Sur le chemin de randonnée vers le petit village de Kifune, on tombe tout d'abord sur le temple du mont Kurama. Plusieurs touristes méditaient solennellement au milieu du cercle, devant l'autel, si bien que je n'ai pu avoir mon cliché sans personne devant le temple.

Le temple de Kurama (鞍馬寺)  

Randonnée Kurama - Kifune

On a fait le chemin de Kurama vers Kifune, puis de Kifune vers Kurama. Sachez que le chemin à l'aller fut plus soft que le chemin inverse où l'ascension est plus brute. D'ailleurs, je devais être toute rouge sur le chemin du retour car un randonneur japonais dans la fleur de l'âge m'a prit en pitié et m'a ventilé avec son éventail avec compassion. Merci à lui. La forêt était somptueuse !

Randonnée 

Kifune (貴船)

Le village de Kifune était vraiment mignon, avec tous ces restaurants montés sur la rivière. On n'avait pas le droit de les prendre en photo (pour les pauvres personnes qui voulaient manger tranquillement), ainsi je n'ai pas de cliché, par respect. Le temple de Kifune était noir de monde.

Bilan de la journée : pas de tengu mais des étoiles plein les yeux.

Kifune (貴船) 

Accès à la montagne sacrée pour deux personnes : 600 ¥

J12

On décide ce jour-là de visiter les temples qu'on avait pas pu visiter les jours précédents. Et comme il nous en reste à peu près 1586, la journée va être rude. C'est pourquoi on prévoit le pass bus à la journée.

Le Nanzen-ji (南禅寺)

On commence donc avec le Nanzen-ji, temple qu'on n'avait pas pu faire le jour 9. On met du temps à tout observer (ses 2 jardins, sa porte). Malheureusement l'éclairage est peu clément (ciel tout blanc).

Le Nanzen-ji (南禅寺)  

Le Heian Jingu (平安神宮)

Ensuite, après quelques bus, direction le Heian jingu. Ici, on décide de trouver un restaurant. Il est 14h20, et on s’arrête à un kombini pour avoir le wifi afin de trouver l’endroit rêvé. Une fois la destination verrouillé, on s’aperçoit qu’il y une queue gigantesque. On s’installe donc dans le restaurant chinois d’à côté. On n'avait vraiment pas le temps de faire la queue puisque les restaurants ferment à 15h. Après avoir ingurgité notre repas, on se dirige donc vers le Heian Jingu qui nous en met plein la vue, avec ses bâtisses et son étang.

Le Heian Jingu (平安神宮) 

Bilan

Vous l'aurez sans doute devinez, mais nous sommes vraiment admiratifs devant le Japon historique, le Japon des temples et des jardins. Ce fut un voyage magnifique ! Nous avons partagé de sublimes moments à deux, et j'espère vraiment renouveler l'expérience.

Si vous aimez les temples et les jardins, je vous recommande vivement le Kansai, c'est tellement riche ! Vous y trouverez sûrement votre endroit coup de cœur. Je vous conseille d'alterner les temples connus avec les moins connus, pour profiter des édifices dans un premier temps, puis du calme et de la sérénité de l'endroit dans un second temps 😉

Merci d'avoir regardé mon carnet ! でわ、またね~