Nikkô est une petite ville de 90 000 habitants, située à 150 km au nord de Tôkyô, dans la préfecture de Tochigi.
Fondée au VIIIe siècle par le moine Shodo Shonin, la ville de Nikkô est marquée par la spiritualité et devient rapidement un lieu sacré du shintoïsme, mais aussi du bouddhisme. Ce qui poussera plus tard le fondateur de la dynastie des shoguns Tokugawa à y faire élever son mausolée, le Toshogu (1636). Tout au long de l'époque d'Edo (1603 - 1868), la petite cité s'est développée en un lieu de pèlerinage directement relié à la capitale par la route Nikkô-Kaido.
Nikkô, nous voilà !
Shinkansen & le pont Shinkyô (神橋)Shôyô-en (逍遥園)
Nous avons choisi comme première destination le jardin Shôyô-en (逍遥園) afin d'admirer les belles couleurs d'automne. C'était tellement beau !
Shôyô-en (逍遥園) en automneSanctuaire Tôshô-gu (日光東照宮)
Nous continuons la visite de Nikkô avec le célèbre sanctuaire Toshogu. Immense et rutilant, il y a cette fois-ci foule mais cela vaut tout de même le détour ! Le complexe, à la fois shinto et bouddhiste, s'organise autour du mausolée du chef militaire Tokugawa Ieyasu. Shogun du Japon et figure incontournable de l'Histoire japonaise, il est à l'origine du clan éponyme qui régna sur le Japon pendant plus de deux-cent ans, jusqu'à la restauration de Meiji.
Tôshô-gu (日光東照宮) Le nemurineko (chat dormant) ou les trois singes (iwazaru, kikazaru et minazaru) sont les pièces les plus connues du sculpteur Hidari Jingorô, un artiste devenu presque légendaire (son existence même est sujet à controverses).
Kanmangafuchi Abyss (憾満ヶ淵)
Cet endroit fut l'un de mes moments préférés. Ici, les touristes ont été remplacés par 70 jizô qui veillent sur les enfants et les voyageurs. Selon les rumeurs, ils auraient tendance à disparaitre ou à changer de place, mais personnellement, ils ne m'ont pas joué des tours (je ne me suis pas risqué à les compter).
Kanmangafuchi Abyss (憾満ヶ淵) Les Jizô