A la conquête des châteaux de la Loire

Non, nous sommes pas allé en Autriche comme Sissi Sylvia, impératrice Faugères, ni encore moins en Guadeloupe comme le futur expatrié Éric Lambert, vêtu d'une (petite) peau de banane en guise de tenue d'Adam, ni encore moins à Quimperlé comme Ollivier Le Deuff du clan des barbus Bretons. Non nous sommes d'une autre classe de citoyens, celle des héros, Chevaliers de l'ordre de la bicyclette. Notre quête est celle que le grand souverain Turc Isack nous a donné comme mission pour son harem, lui ramener la Belle au bois dormant. Notre première étape fût dantesque, contre vents et ondées nous avons bravé les éléments, les dieux du ciel n'ont pas été indulgents, rafales de vents à plus de 70km/h, ondées orageuse et température automnale. Bref, que du bon pour forger notre mental de guerrier. Afin de remplir besace affamée par les efforts consentis, nous nous arrêté chez une charmante aubergiste, au menu, tartine maison, fondant au chocolat et pour finir un café torréfié par ses soins. Lestés par ce repas, les 50 derniers kms furent lourd pour nos jambes endolories, le vent et la pluie redoublaient alors de force, c'est alors que nous firent la rencontre d'un cousin cycliste. David Vannier preu Chevalier de la bicyclette, coureur émérite en catégorie nationale et marathonien avec à son compte 9 compétitions exigeantes. Une bête de course avec qui nous avons partagé un bout de chemin. Arrivé au terme de notre première expédition au rond point de Châteaudun, qui était là ?, des gilets jaunes !, autres aventuriers de causes perdues, avec qui nous avons longuement échangés sur les valeurs, qui nous tiennent à cœur. Voilà pour ce résumé riche en rencontres. À demain pour de nouvelles aventures...

Après les 140kms avalés la veille, le petit déjeuner fût copieux mais ce qui nous attendait sur les 120kms l'étape du jour fût aussi copieux en matière de météo. Le vent frais était encore au rendez-vous avec des rafales cinglantes. Seule la pluie nous a épargné, mais ces conditions étaient comme un cailloux dans la chaussure des cyclistes amateurs que nous sommes. Toujours en quête de belle au bois dormant, c'est à Danze, que nous avons rencontrés deux buveurs de bière, ces deux énergumènes nous racontant que par ce temps frais, la belle ne sortait pas ses miches ! Et que par conséquent nous avions peu de chance de voir sa poitrine au balcon. Puis c'est à châteaux Renault, que le ventre vide, nous nous sommes arrêté pour une pause casse croûte. Une baguette en main et un boucher sympathique pour nous faire un bon sandwich. Arrivé à Ambroise, Stéphane, brillant par ses efforts de Champion, leva son canasson comme un trophée. Mais la victoire n'est encore loin, demain l'étape sera longue..., Un peu comme le PSG qui se croyait déjà vainqueur de la coupe de France, humilié par des Bretons Rennais, Ollivier Le Deuff à dû fêter celà avec autant de bières qu'il y a de poils dans sa barbe..., À demain pour une nouvelle aventure

L'étape la plus longue fût aussi la plus éprouvante, 152kms parcourus entre Chenonceau, Chambord et la Beauce terme de notre étape du jour. Le grand Sultan Isack sera ravi, nous avons trouvé la belle dans un petit village de la Loire. Certe, elle n'est pas blonde mais ses origines asiatiques plairons sans doute à notre grand Sultan. Pour le reste de la ballade, les jambes étaient lourdes et la fatigue accumulée pesante. J'ai pour ma part échappé à une fringale !, Dur-Dur, mais après un cookie et une barre énergétique avalée, les jambes ont retrouvés une vélocité de jeunesse. Bref, 6h de pédalage pour arriver au gîte en pleine Beauce avec pour récompense une piscine ou nous avons plongé une tête.

Au menu du Champion : Des petits déjeuners royaux, Tartine jambon façon madame la torréfactrice, fondant au chocolat, Salade d'avocat, Faut-filet et frites maison, banana-split, escalope de volaille et tagliatelles, fondant au chocolat et sa crème anglaise, double assiette de crudités, Faut-filet et frites maison, assiette de pene (celle du coach qui était rassasié), tarte ananas et à ceci je rajouterai des menus sandwich, des flans pâtissiers, des tartelettes (il m'en manque une, j'en avais pourtant bien demandé deux !), Sans compter pour l'arrivée à la maison, une cuisse de dinde façon Isabelle (sa bien aimée), bref le télé-travail ça a quand même du bon...

Voilà tout ce que Stéphane a ingurgité durant ces quatres étapes dans la Loire, mais ce ne serait pas sans avoir eu le mérite et le courage d'avoir parcouru 521kms et 2800m de dénivelé positif, qui font de lui un Champion de la Skywalker Team !